Episodes

  • La signalisation récente de deux cas de choléra à La Réunion et à Mayotte rappelle que cette maladie infectieuse au potentiel épidémique notable reste présente dans différentes régions du globe. En Inde et aux Comores, notamment, mais aussi en Afrique, la bactérie Vibrio cholerae se transmet surtout par ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Le choléra affecte chaque année des millions de personnes, entrainant par la même des dizaines de milliers de décès.

    Le point sur les cas récents

    C’est le 18 mars qu’un cas suspect de choléra a été détecté en provenance des Comores, à Mayotte. Deux jours plus tard, un autre cas était signalé à La Réunion. Les agences régionales de santé concernées ont réagi au plus vite, notamment en initiation des mesures de précaution et un contact tracing permettent de retrouver toutes les personnes susceptibles d’avoir été contaminées. L’objectif est clair : circonscrire la propagation de la maladie.

    Mayotte s’avère particulièrement sensible au choléra à cause de sa proximité avec les Comores, une région endémique où la maladie sévit régulièrement. Elle dispose d’un plan d’action spécifique pour gérer l’apparition de cas sur son territoire, plan qui s’est mis en œuvre et souligne l’importance d’une bonne préparation face à la maladie infectieuse.

    Explications sur le choléra

    Qu’est-ce que le choléra, exactement ? Cette infection est causée par une bactérie qui se développe dans l’eau ou la nourriture. Vibrio cholerae entraine une diarrhée aqueuse sévère, qui conduit à la déshydratation fatale sans traitement approprié. Les lieux les plus vulnérables sont ceux manquant d’accès à l’eau potable et à des installations d’assainissement adéquates comme les pays les plus pauvres. Les voyages vers des zones endémiques augmentent le risque d’exposition au choléra.

    Symptômes et diagnostic

    Le choléra se manifeste par des symptômes parfois légers, car beaucoup de personnes infectées ne s’en rendent pas compte. Mais, dans les cas graves, la maladie cause une diarrhée profuse et aqueuse, avec des vomissements et des crampes musculaires. Les conséquences de cet état sont la déshydratation rapide et le déséquilibre électrolytique. Sans traitement, la maladie peut être fatale en seulement quelques heures.

    Pour diagnostiquer le choléra, les médecins identifient la bactérie dans les selles du patient. Cette étape est cruciale afin de mettre en place un traitement efficace et des mesures de contrôle pour éviter la propagation de la maladie.

    Vaccination

    Plusieurs vaccins protègent du choléra et sont indiqués dans les zones endémiques. Administrés par voie orale, ils stimulent le système immunitaire pour qu’il produise des anticorps contre le Vibrio cholerae. Mais la protection ne dure que 2 à 3 ans. Il faut donc pratiquer des rappels fréquents lorsque l’on vit ou voyage dans les régions où le choléra reste fréquent.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • L’inquiétude grandit parmi les autorités sanitaires et la population japonaises. La cause ? La montée alarmante de cas de syndrome de choc toxique streptococcique, dit SCTS. En 2023, le pays enregistrait déjà un record de 941 cas. Ce chiffre est dépassé par les données préliminaires de 2024, qui comptabilisent 517 cas entre janvier et mars. Cette hausse soudaine des infections soulève des questions cruciales sur la prévention et le contrôle d’une maladie parfois mortelle.

    Le SCTS et ses risques

    Le syndrome de choc toxique streptococcique est causé par une bactérie, streptococcus pyogenes, aussi connue sous le nom de SGA. Cette bactérie est associée à des maladies communes comme l’angine ou l’impétigo. Dans certains cas, cependant, elle peut entrainer des infections invasives qui s’avèrent potentiellement fatales. Elle est ainsi responsable de méningites foudroyantes, de fasciites nécrosantes qui détériorent les tissus, et de syndromes de choc toxique.

    Lorsqu’une telle situation se présente, la bactérie pénètre profondément dans le corps. Elle dépasse les barrières initiales de défense du corps pour attaquer les tissus, les organes et se répandre dans le sang. Ce mode d’attaque aboutit à des conditions très graves comme la destruction rapide des tissus mous. C’est ce qui vaut à la bactérie le surnom de « mangeuse de chair ». Si la SGA provoque un syndrome de choc toxique, de nombreux organes sont touchés et affectés dans leur fonctionnement.

    L’aspect particulièrement préoccupant du SCTS réside dans le taux élevé de mortalité. Sur les personnes infectées en 2023, 30% sont décédées, soit presque une personne sur 3. C’est un nombre inquiétant, qui incite le Japon à pratiquer des détections précoces et à optimiser la prise en charge médicale.

    Une propagation alarmante

    Pourquoi le SCTS est-il en nette augmentation au Japon depuis l’an dernier ? Plusieurs facteurs facilitent la transmission du SGA entre humains. Des changements de pratique d’hygiène, une densité de population élevée et la hausse de résistance des bactéries aux antibiotiques en font partie. Non seulement l’infection se propage mieux, mais elle s’avère aussi plus difficile à éradiquer avec les traitements classiques.

    Les autorités japonaises sont particulièrement alarmées par le fait que le SGA se transmet très facilement, par des gouttelettes respiratoires ou par contact avec des plaies infectées. Au sein d’une communauté, l’infection invasive prend une ampleur considérable en touchant des individus autrement sains. L’infection s’avérant grave, elle nécessite une attention immédiate pour limiter les risques de décès.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Missing episodes?

    Click here to refresh the feed.

  • C’est l’un des scandales qui agite à nouveau le territoire français en matière de médicaments. Après le Mediator et la Dépakine, l’Androcur est mis sur la sellette. L’Agence nationale de sécurité du médicament, régie par l’État, est accusée de n’avoir pas prodigué suffisamment d’informations quand aux risques encourus lors de la prise du traitement.

    Le principe d’action de l’Androcur

    L’Androcur est un anti-androgène. Il agit donc en bloquant les hormones sexuelles mâles dites androgènes, comme la testostérone. Le principe actif utilisé s’appelle l’acétate de cyprotérone. L’acétate de cyprotérone possède aussi une activité progestative. En plus de bloquer les androgènes, il influence le cycle menstruel.

    Les indications de l’Androcur concernent surtout le traitement de l’hirsutisme, une croissance excessive de poils chez la femme, ainsi que le traitement de certaines acnés sévères ou d’autres troubles spécifiques de la sexualité. L’Androcur fait également partie des médicaments indiqués lors d’une transition aux personnes transgenres.

    Ce qui est reproché à l’État

    Comme tous les médicaments, l’Androcur peut entrainer des effets secondaires indésirables. La liste mentionne par exemple les troubles hépatiques, les modifications de l’humeur ou la fatigue. En revanche, les risques plus élevés de méningiomes ne font pas l’objet d’une observation particulière. Ces tumeurs qui se développent dans le cerveau restent inoffensives dans 80% des cas. Pour les 20% restants, la localisation ou l’agressivité de la tumeur engagent le pronostic vital de la personne touchée.

    En mars 2024, deux femmes ont saisi le tribunal de Montreuil pour obtenir réparation du Gouvernement. Atteintes de méningiomes à la suite d’un traitement par Androcur, elles estiment qu’elles n’ont pas reçu assez d’informations à ce sujet avant de prendre le médicament. Ces victimes ne sont pas les seules, puisque plusieurs dizaines de requêtes vont être déposées au cours des prochaines semaines. Il y aurait en effet des centaines de cas identiques.

    Même bénignes, certaines des tumeurs provoquent des troubles neurologiques handicapants. Alors que les données concernant l’ampleur du risque de méningiome étaient connues par l’Agence nationale de sécurité du médicament, il n’y a pas eu de mesures suffisantes pour prévenir les personnes sous traitement de ce danger.

    Pire, une étude de 2007 alertait déjà des conséquences dommageables de l’Androcur sur le cerveau. Or, l’État n’a établi le lien entre le médicament et les méningiomes que 10 ans plus tard, après qu’une grande quantité de patients aient bénéficié du traitement pour des indications dépassant parfois le cadre prévu. C’est pour cette raison que le Gouvernement français devra faire face à la justice et aux demandes de dédommagement de toutes les victimes concernées.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Vous est-il déjà arrivé de ne pas parvenir à ôter une écharde plantée dans votre peau ? Pour tenter de comprendre ce qu’il advient de ce corps étranger, explorons les mécanismes de défense mis en œuvre par le corps humain.

    Réaction du corps à l’écharde

    Lorsqu’une écharde pénètre l’épiderme, le corps lance immédiatement une série de réactions. La peau constitue la première barrière protectrice de l’organisme. La lésion cutanée qu’elle subit déclenche une réaction inflammatoire locale. Le système immunitaire tente d’éliminer les agents pathogènes transmis par le corps étranger. Les vaisseaux irriguant la zone se dilatent pour que les cellules immunitaires affluent. L’inflammation se traduit par la rougeur, la chaleur, le gonflement et la douleur de l’endroit concerné.

    Les risques en cas d’écharde non retirée

    Il existe trois principaux risques à conserver une écharde dans la peau.

    L’infection

    Si l’écharde véhicule des bactéries, elle peut entrainer une infection. La douleur devient plus forte et l’inflammation se répand tout autour de la zone touchée. L’infection se caractérise par une peau chaude et par la présence de pus. Elle peut se répandre dans l’organisme si elle n’est pas traitée.

    L’abcès

    Du pus s’accumule autour de l’écharde à cause de l’infection. La poche de tissu infecté devient un abcès. Il doit être drainé avant que l’infection ne se propage dans la circulation sanguine. Le risque, vital, est de contracter une infection généralisée appelée septicémie.

    La réaction granulomateuse

    Cette réponse chronique se manifeste par une petite inflammation. L’écharde est encapsulée dans un tissu inflammatoire, car le système immunitaire tente de l’isoler du reste du corps. La présence d’un granulome réduit les risques d’infections, mais peut engendrer une gêne prolongée. Il faut alors procéder à une opération chirurgicale pour l’enlever.

    L’écharde peut-elle sortir naturellement du corps ?

    Le corps humain expulse parfois de lui-même l’écharde hors du corps. Lorsque la peau initie le processus de guérison, elle guide l’écharde vers la surface en créant de nouvelles cellules en-dessous d’elle. L’inflammation aide à isoler l’écharde et à rendre l’expulsion plus facile.

    L’expulsion naturelle est plus probable avec des échardes de petite taille. Les matériaux organiques comme le bois produisent une inflammation plus importante qui agit en faveur de l’expulsion. Une écharde en verre ou en métal, en revanche, est moins susceptible d’être expulsée naturellement.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Ingénieuse évolution : elle a octroyé aux mâles du règne animal des pénis de formes variées, pour maximiser leurs chances de reproduction. Les canards, par exemple, arborent un sexe en tire-bouchon adapté à l’anatomie complexe des canes. Les dauphins et les baleines sont quant à eux capables de rétracter entièrement leur pénis pour qu’il ne les gêne pas dans leurs mouvements aquatiques. Le sexe masculin des humains se distingue par sa forme qui rappelle celle d’un champignon. Cette apparence unique s’explique de différentes façons.

    Anatomie du pénis humain

    Organe clé de la fonction reproductrice, le pénis humain est composé d’un corps et d’un gland. Dans la tige principale, deux colonnes encadrent un corps spongieux au centre duquel se glisse l’urètre. Le gland surmonte cet appendice. Couvert d’une peau fine, il prend une forme bulbeuse. Chez les hommes non circoncis, le prépuce recouvre et protège le gland.

    Théories sur l’évolution de la forme du pénis

    La forme particulière du pénis, et surtout du gland, suscite des interrogations en biologie évolutive. Parmi les hypothèses avancées pour expliquer cette morphologie unique, la sélection sexuelle occupe une place prépondérante. En d’autres termes, la forme du pénis humain est favorable à la reproduction de l’espèce. La sélection naturelle favorise les caractéristiques physiques qui augmentent le succès reproductif. C’est à priori le cas de la forme du pénis. Le gland arrondi pourrait faciliter la pénétration, maximisant les chances de dépôt de sperme dans le vagin. Les contours du gland aideraient les deux partenaires à rester en contact jusqu’à l’éjaculation sans que le pénis ne ressorte du vagin.

    Une autre hypothèse suggère que le gland est adapté à la compétition spermatique. Quand une femme a des rapports sexuels non protégés avec plusieurs hommes, leur sperme est mis en compétition. La forme du gland permettrait alors de retirer le sperme présent dans le vagin avant l’éjaculation. Les bords du gland racleraient les liquides corporels restants des derniers rapports pour les acheminer vers la sortie. Le but serait de donner la priorité aux spermatozoïdes déposés par l’homme concerné.

    Discussions sur la théorie

    Il est important de comprendre que ces théories ne sont que des spéculations. La forme du sexe retenu lors de l’évolution peut dépendre d’autres critères. Elle est notamment influencée par les choix reproductifs faits par les femmes. Si tel organe sexuel est jugé plus attirant par la norme, il se transmet plus facilement aux générations suivantes.

    Dans tous les cas, l’apparence du pénis a permis à l’homme de perpétuer son espèce à travers les millénaires. Elle semble donc la plus adaptée à la reproduction humaine.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Accusés d’engendrer de l’anxiété et de la dépression chez les personnes vulnérables, les réseaux sociaux contribuent aussi à véhiculer des images très éloignées de la réalité. S’ils s‘avèrent parfois bénéfiques, notamment en maintenant le lien entre les personnes éloignées, ils peuvent exercer une forte influence sur des troubles tels que la dysmorphophobie.

    Quelques explications sur la dysmorphophobie

    Ce trouble psychologique se caractérise par la préoccupation excessive envers un défaut perçu dans l’apparence. Ce défaut est généralement minime, et semble imperceptible aux autres. Il devient pourtant l’objet d’une obsession telle que l’individu passe des heures à le regarder sous tous les angles, à essayer de le dissimuler ou de le corriger. Il faut bien comprendre que la dysmorphophobie n’est pas de la vanité : c’est un vrai trouble, handicapant au quotidien pour la personne qui en souffre.

    La dysmorphophobie coexiste avec ou entraine d’autres troubles psychologiques comme la dépression, les troubles alimentaires, les troubles obsessionnels compulsifs et les troubles anxieux.

    Les réseaux sociaux, immense miroir déformant

    Les images partagées sur les réseaux sociaux véhiculent des standards de beauté très élevés, voire irréalistes, et souvent trompeurs. Influencés par des célébrités, des personnes suivies ou des amis, les utilisateurs consomment de plus en plus de contenus qui reflètent la perfection esthétique – corps mince, musclé et sans défaut. La constante exposition à ces idéaux incite à la comparaison sociale. Chaque individu évalue sa propre apparence, lui accordant une notion de valeur. Dès lors, l’insatisfaction corporelle se lie profondément à l’estime de soi, qui diminue à chaque fois que la personne se trouve face à de nouvelles représentations de la perfection.

    Le problème majeur des réseaux sociaux, c’est qu’ils renvoient une image très éditée de la réalité. Avec les filtres, les outils d’édition de photo, mais aussi la mise en scène, les influenceurs modifient considérablement leur corps. La norme en termes de photos s’éloigne donc de la réalité pour proposer un idéal inatteignable sans retouches.

    Le lien falsifié entre corps parfait et bonheur

    Le corps parfait présenté sur les réseaux sociaux n’est pas qu’un idéal esthétique, il symbolise aussi la réussite, la santé et le bonheur. Cette association profonde, pourtant fausse, exerce une pression immense sur les individus prédisposés à la dysmorphophobie. Ceux-ci se persuadent que, s’ils parviennent à éliminer leurs défauts physiques, ils atteindront une vie sereine et épanouie.

    Des pistes pour changer de regard sur soi

    Heureusement, les réseaux sociaux comportent aussi quelques belles initiatives qui visent à prévenir le développement de troubles de l’estime de soi. Certains contenus représentent des gammes larges de types corporels, afin de souligner la beauté de tous les corps. D’autres comptes se concentrent sur la normalisation des imperfections avec des photos non retouchées mettant en avant la cellulite, les vergetures ou les peaux atypiques. S’abonner à de tels flux permet de se rattacher progressivement à la réalité et à l’idée que le bonheur est accessible à tous, qu’importe l’apparence.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Même bien couvert, vous avez du mal à éviter cette sensation dès que vous sortez par temps froid. Votre nez se met à picoter désagréablement, et cela peut durer quelques minutes. Essayons de comprendre les mécanismes responsables de cette réaction du corps.

    L’anatomie et la fonction du nez

    Constitué de cartilage, le nez présente une forme distinctive qui permet de diriger l’air vers les cavités nasales internes. À l’intérieur, le nez se divise en deux zones séparées par le septum nasal. Ces cavités sont tapissées de muqueuses, un tissu riche en vaisseaux sanguins et en cellules productrices de mucus. Les cavités nasales contiennent aussi des cornets, des structures osseuses couvertes de muqueuse qui augmentent la surface interne du nez pour réchauffer, humidifier et filtrer l’air.

    Notre nez permet l’entrée et la sortie de l’air. L’inhalation réchauffe et humidifie l’air avant d’atteindre les poumons. L’expiration consiste à exhaler l’air tout en le débarrassant de cette humidité, pour éviter que le corps de ne se déshydrate trop vite. La muqueuse nasale filtre aussi les particules de poussière, les allergènes et les micro-organismes. Les vaisseaux sanguins dilatés dans le nez contribuent à réchauffer l’air afin qu’il soit plus confortable et plus sécuritaire lors de son arrivée aux poumons.

    Les effets du froid sur le nez

    Le picotement du nez lors d’un changement d’environnement s’explique par la mise en place de plusieurs réactions physiologiques. Ces dernières visent à protéger le corps du froid.

    D’abord, les vaisseaux qui irriguent le nez se contractent dès que la température baisse. En minimisant le flux sanguin, le corps évite la déperdition de chaleur et maintient mieux sa température interne. En contrepartie, cette vasoconstriction rend les tissus nasaux plus sensibles aux irritations.

    L’air froid est souvent sec, et déshydrate la muqueuse nasale. La production de mucus s’intensifie alors pour humidifier et réchauffer l’air inhalé. Cette hausse soudaine contribue à la sensation de congestion et de picotement ressentie dans le nez.

    Les picotements ont aussi une fonction d’alerte pour l’individu. Ils l’encouragent à tenter de limiter l’exposition au froid, ou à prendre des mesures pour réchauffer l’air inhalé, par exemple en respirant à travers une écharpe.

    Réponse immunitaire

    Un autre élément qui peut expliquer les picotements ressentis dans le nez lorsqu’il fait froid est la réaction du système immunitaire. En effet, la baisse de température favorise une légère inflammation des muqueuses nasales, car l’organisme libère des cellules immunitaires pour s’attaquer aux éventuels agents pathogènes présents. Protectrice, cette inflammation peut légèrement irriter les voies nasales, entrainant une sensation désagréable.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Presque 90% des humains se servent de leur main droite pour écrire, et 10% de leur main gauche. Seul un très petit pourcentage est capable d’écrire indifféremment avec l’une ou l’autre main. Mais cette latéralité souvent très marquée s’applique-t-elle de la même façon aux membres inférieurs ?

    Compréhension de la latéralité

    Le terme de latéralité désigne la tendance d’un individu à favoriser un côté de son corps pour les actions quotidiennes. Elle concerne bien sûr les mains, mais aussi d’autres parties de l’organisme comme les pieds, les yeux et les oreilles. Les préférences entre la droite ou la gauche s’étendent généralement à l’intégralité du corps. Par exemple, une personne qui écrit de la main droite préfèrera souvent taper dans un ballon avec son pied droit. Une personne gauchère sera plus à l’aise pour manipuler des objets ou faire du sport en comptant sur sa main et son pied gauche. Quelques rares individus, de façon naturelle ou avec de l’entrainement, utilisent leurs membres avec la même facilité d’un côté ou de l’autre.

    La dominance croisée

    La dominance croisée se produit lorsque la main préférée ne correspond pas au pied préféré. Un gaucher qui tient mieux en équilibre sur son pied droit ou un droitier capable de sauter plus haut avec sa jambe gauche expriment cette caractéristique unique.

    Dans de nombreux sports, la dominance croisée influence la manière dont le joueur interagit. L’approche du jeu et de la technique doivent être modulées pour permettre à l’individu d’exploiter au mieux ses capacités. En surf et en skateboard, par exemple, la préférence de pied influence la position sur la planche. En cas de dominance croisée, le sportif doit adopter une posture hybride.

    Les musiciens sont aussi concernés par les conséquences de cette caractéristique. Un guitariste droitier de la main et gaucher du pied devra ainsi adapter la position de sa pédale d’effet pour pouvoir gérer au mieux la prestation scénique.

    Souvent, les individus avec une dominance croisée développent des stratégies créatives pour s’adapter à un monde principalement conçu pour les droitiers exclusifs. Cela se manifeste dans l’aménagement de l’espace de travail, dans le développement de techniques artistiques uniques, ou dans le choix de matériel personnalisable.

    Ce qui produit la dominance croisée

    Ce phénomène dispose d’une composante génétique. La latéralité est effectivement influencée par des facteurs héréditaires. Le cerveau joue aussi un rôle crucial dans la détermination des préférences de côtés. La dominance d’un hémisphère sur l’autre pour certaines tâches peut alors influencer les choix manuels ou pédestres.

    L’environnement dans lequel l’enfant grandit et les expériences subies influencent considérablement la latéralité. En fonction des jouets et outils utilisés, des activités physiques pratiquées et des interactions avec les adultes, l’enfant va développer certaines préférences lors de la manipulation d’objets.

    Enfin, l’éducation peut également favoriser l’usage de la main droite chez un enfant gaucher, qui conservera alors ses préférences au niveau des pieds tout en ayant appris à écrire comme un droitier.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Pour écouter l'épisode: D'où vient l'expression "à un de ces quatre":


    Apple Podcasts:

    https://podcasts.apple.com/fr/podcast/do%C3%B9-vient-lexpression-%C3%A0-un-de-ces-quatre/id1719737952?i=1000650841144


    Spotify:

    https://open.spotify.com/episode/0YJ39KAFUm7h61LRzcjvRe?si=a6a83b18f19747ca


    -------------------------


    Les caractéristiques physiques qui distinguent les humains sont nombreuses, qu’il s’agisse de la couleur des yeux, de la forme du nez ou de la longueur des jambes. Mais certains éléments ne sont présents que chez une petite quantité d’individus. La fossette au menton, par exemple, ne concerne qu’environ 1 personne sur 5. Son apparition est fortement dépendante de la génétique.

    À quoi ressemble une fossette au menton ?

    Traditionnellement associée à un visage de charme ou de caractère, la fossette constitue un petit creux au centre du menton. Sa forme, sa taille et sa profondeur varient beaucoup, lui conférant une apparence unique pour chaque visage.

    L’on distingue les fossettes présentes à la naissance de celles issues du vieillissement. Les premières résultent de facteurs génétiques. Elles découlent d’une variation dans la structure musculaire ou osseuse du menton. La fossette congénitale est visible dès les premières années de vie, et reste inchangée malgré le temps qui passe. Souvent, les membres d’une famille sont plusieurs à partager ce trait.

    Les fossettes qui surviennent avec l’âge prennent naissance dans les modifications des tissus mous ou des os du menton au cours de la vie. En vieillissant, la peau perd en élasticité et en volume. Les muscles et les graisses du visage se modifient, ce qui peut faire apparaitre une fossette, souvent moins marquée que celle présente à la naissance.

    Les origines génétiques

    Si l’un ou les deux parents possèdent une fossette au menton, il existe une possibilité accrue que l’enfant hérite de la particularité. D’ailleurs, il est fréquent de constater la présence de fossettes dans les familles sur plusieurs générations. Mais l’identification des gènes spécifiques responsables de ce trait distinctif est complexe. L’apparition de la fossette ne dépend pas seulement de la présence ou non d’un allèle du gène. Elle résulte plutôt d’une interaction de différents facteurs génétiques et environnementaux, qui vont aussi modifier l’apparence précise de la fossette.

    La tendance observée par les scientifiques semble indiquer que la fossette est rattachée à un trait dominant. Cela signifie que la caractéristique peut se manifester même si l’individu n’hérite que d’un seul gène de ses parents, l’autre parent n’ayant pas de fossette.

    La construction de la fossette

    Le menton se développe très tôt dans la vie fœtale. La forme de l’os inférieur de la face détermine en grande partie l’apparence qu’aura le menton. Parfois, une brèche dans cet os donne naissance à la fossette du menton. Mais ce n’est pas le seul facteur déterminant. L’insertion du muscle mentonnier conditionne aussi la forme prise par la peau du menton, qui peut conduire à l’apparition d’une fossette. Ces éléments, influencés par la génétique, varient selon des facteurs de croissance et de développement durant l’enfance puis l’adolescence. Chez certaines personnes, c’est le ligament du menton qui va s’avérer plus saillant ou tendu et faire apparaitre le creux caractéristique sur le visage.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Faites-vous partie de ceux qui ne peuvent s’empêcher de griffonner sur un papier ou de faire des allers et venues dans leur bureau pendant un coup de fil ? Alors que nous sommes concentrés sur l’échange téléphonique, notre corps semble avoir besoin de s’activer. Cette stratégie vise en fait à améliorer la concentration et l’attention.

    Le cerveau humain est multitâche

    L’aptitude remarquable du cerveau pour le mode multitâche s’illustre au quotidien. La conduite d’un véhicule constitue l’un des exemples les plus flagrants de cette capacité. L’orchestration complexe des systèmes neuronaux humains optimise le traitement de multiples flux d’information.

    Lorsque nous engageons une conversation téléphonique, par exemple, notre cerveau active à la fois les zones de l’écoute et de la parole. Cette activation s’étend même au-delà des régions actives, potentiellement vers celles régissant le mouvement physique. Alors que la région temporale du cerveau se concentre sur la compréhension des mots, le lobe frontal s’active pour produire la parole. Pendant ce temps, le cervelet peut s’engager dans l’exécution de mouvements comme la marche ou la manipulation d’objets.

    Des attitudes qui ne sont pas aléatoires

    Le but des comportements adoptés pendant la conversation téléphonique n’est pas anodin. C’est une vraie stratégie mise en œuvre par le cerveau pour optimiser notre concentration. Une étude menée par l’Université de Stanford montre que le simple fait de marcher peut améliorer la créativité et la clarté de la pensée. L’explication résulte en partie du fait que le mouvement stimule la circulation sanguine, donc l’oxygénation du cerveau.

    Gribouiller sur un papier, déplacer des objets sur votre table peuvent également vous aider à vous sentir plus actif dans l’échange. La créativité survient parfois le mieux lorsque le cerveau est occupé et que le corps agit en mode automatique.

    Gérer stress et angoisse

    Un coup de fil nous procure de la tension ? La recherche montre que l’activité physique, même légère, est capable d’influencer notre bien-être émotionnel. La marche, en particulier, induit la libération d’endorphines, dites hormones du bonheur, qui atténuent la sensation de stress ou d’anxiété. Le simple fait de se déplacer durant une conversation tendue aide à libérer la pression du système.

    Le mouvement diminue aussi l’activation du système nerveux sympathique. Celui-ci génère une réaction de stress face à des indices comme un échange difficile avec un proche. En bougeant, l’organisme agit en faveur d’une baisse de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque, ce qui limite la réponse du système nerveux.

    Mécanisme de coping

    Se lever, marcher, jouer distraitement avec un objet ou gribouiller sur un papier pendant un coup de fil sont des stratégies dites de coping. Il s’agit d’une tentative de l’individu de mettre une distance psychologique entre ce qui le menace et sa propre intégrité. Ces actions vous procurent des échappatoires physiques lorsque vous discutez d’un sujet très prenant, qui vous met mal à l’aise ou vous contrarie.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • D’après plus de 18 études menées sur le sujet, la fréquence cardiaque au repos est un indicateur fiable d’espérance de vie. Plus elle est basse, plus l’individu a de chance de vivre longtemps. Grâce à un entrainement poussé, certains pratiquants de yoga sont capables d’influencer directement le rythme de leur cœur, en le ralentissant jusqu’à l’extrême.

    Qui contrôle le rythme cardiaque ?

    La fréquence de battement du cœur est régie par le système nerveux autonome. Comme son nom l’indique, ce centre de régulation fonctionne sans que nous en soyons conscient. Il intervient aussi dans la respiration, la digestion et les réactions au stress.

    Le SNA est partagé entre le système sympathique, qui induit des réactions de lutte ou de fuite, et le système parasympathique, qui favorise le repos et la digestion. Concrètement, le système sympathique augmente le rythme cardiaque et la pression artérielle tout en libérant du sucre dans le sang. Le système parasympathique freine le rythme cardiaque, abaisse la pression et favorise la récupération.

    Les pratiques des yogis avancés

    L’une des bases du yoga concerne les exercices de respiration. Par ce biais, les yogis les plus avancés sont capables d’influencer le système nerveux autonome. Ils activent en fait le système parasympathique, qui réduit la fréquence cardiaque.

    La science s’est penchée sur l’impact des techniques des yogis, en étudiant leurs conséquences sur les battements du cœur. Les observations font état d’une baisse significative du rythme cardiaque lors de l’usage de techniques de respiration contrôlée par des pratiquants expérimentés. Cette réduction est attribuée à l’amélioration d’un marqueur appelé VFC, pour variabilité de la fréquence cardiaque. Ce marqueur témoigne de la capacité du cœur à se montrer flexible en fonction des demandes physiques ou émotionnelles. Chez les yogis avancés, ce marqueur est élevé et leur permet donc d’influencer considérablement leur fréquence cardiaque au repos.

    Les techniques les plus efficaces

    Pour ralentir le cœur, le yoga propose plusieurs techniques aux bénéfices complémentaires comme l’apaisement de l’esprit et des émotions. Le pranayama, qui regroupe les techniques de respiration, comprend par exemple une respiration alternée par les narines dite Nadi Shodhana. La respiration victorieuse ou Ujjayi est également efficace pour limiter la fréquence cardiaque et améliorer l’oxygénation.

    Un autre versant du yoga concerne la méditation. Par la relaxation profonde, le yogi entrainé peut réduire son rythme cardiaque jusqu’à ce que les appareils ne puissent presque plus le détecter. La médiation de pleine conscience et le yoga nidra font partie des techniques largement documentées par la science et réputées pour leurs bienfaits envers le système cardiovasculaire.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Si l’on s’attend généralement à avoir froid dans un milieu enneigé, l’on est souvent moins préparé à subir les effets du rayonnement du soleil sur cette surface immaculée. Outre les coups de soleil possibles sur la peau, un autre risque existe également. Appelé photokératite, il affecte gravement la vision.

    Qu’est-ce que la photokératite ?

    La photokératite est une affection qui touche les yeux. Elle est semblable à un coup de soleil, mais qui serait dirigé sur la paroi oculaire plutôt que sur l’épiderme. Les rayons ultraviolets produits par le soleil détériorent la surface externe de l’œil, notamment la cornée. Sans protection adaptée, l’individu touché développe les symptômes suivants :

    Douleur oculaire intense, semblable à une brûlure ;

    Sensation d’avoir un corps étranger dans l’œil comme du sable ou de la poussière ;

    Larmoiement excessif et écoulement des yeux ;

    Rougeur et inflammation de la conjonctive ;

    Sensibilité marquée à la lumière.

    Dans les cas graves, la personne perd provisoirement la vision.

    Les situations qui peuvent déclencher une photokératite

    Le soleil est la source d’UV la plus courante qui affecte la vision. Sur la neige, la réflexion des rayons ultraviolets peut atteindre 80%. Ces rayons sont dirigés directement vers le visage et les yeux. Le risque de photokératite est donc plus important lors de la pratique d’activités hivernales en plein air, même par temps nuageux.

    En comparaison, l’eau ne réfléchit que 10 à 25% des UV, et le sable 15 à 30%, ce qui rend ces environnements moins susceptibles d’affecter la vision.

    D’autre part, l’altitude joue un rôle crucial dans l’exposition aux rayons ultraviolets. En montagne, l’on estime que l’exposition augmente de 10% par 1000 mètres, car l’atmosphère est plus claire et moins dense qu’au niveau de la mer. Le ski, la randonnée ou l’alpinisme, souvent pratiqués en montagne et dans la neige, comportent un risque important de ce que l’on nomme une cécité des neiges, soit une photokératite élevée qui aveugle provisoirement la personne.

    Il est aussi possible de subir une photokératite lors de la mauvaise utilisation de lampes à bronzer, ou durant une soudure à l’arc sans protection adéquate.

    La pose du diagnostic

    En se basant sur les symptômes décrits par le patient, le professionnel envisage la photokératite qu’il diagnostique après un examen oculaire. Afin de déterminer l’ampleur des dommages subis, le médecin peut utiliser une lampe à fente qui éclaire et grossit les structures de l’œil abimées.

    Prévention et guérison

    Le port de lunettes ou de masques de soleil protège de la réflexion des UV, mais il faut s’assurer que l’opacité des verres est suffisante et que la protection englobe bien tous les angles de la vue.

    En cas de photokératite avérée, le traitement consiste surtout en du repos oculaire dans un endroit sombre. Le médecin prescrit éventuellement des collyres pour soulager la brûlure, voire des antibiotiques si une infection est crainte.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Drôle de phénomène que celui-ci : pressée contre un support en relief, la peau garde une trace visible quelques secondes. Étudions les mécanismes qui expliquent cette persistance et leur intérêt pour la santé de la peau.

    La structure de la peau humaine

    Composée de trois couches principales, notre peau protège le corps et œuvre au maintien de ses fonctionnalités. L’épiderme est la couche externe que nous voyons à l’œil nu. Elle sert de barrière de protection contre les bactéries, les virus et les autres pathogènes. Elle produit constamment de nouvelles cellules pour remplacer celles endommagées ou mortes.

    Le derme, situé sous l’épiderme, contient des fibres de collagène et d’élastine. Cette couche confère à la peau sa résistance et son élasticité. Riche en vaisseaux sanguins, elle intègre aussi des glandes sébacées et sudoripares pour réguler la température du corps, ainsi que des follicules pileux, bases de croissance des poils.

    La troisième couche s’appelle l’hypoderme. Profonde, elle comporte surtout du tissu adipeux. Elle favorise une bonne isolation du corps par rapport aux variations de température extérieure. La couche de graisse agit en outre comme un amortisseur contre les chocs.

    Deux propriétés physiques essentielles

    La peau est élastique. Elle peut s’étendre puis revenir à sa forme initiale. Cette propriété permet au corps humain de réaliser de nombreux mouvements sans subir de dommage ou de déformation permanente.

    La peau est aussi plastique. Cela signifie qu’elle peut subir des déformations temporaires et conserver la forme adoptée un certain temps. Elle revient ensuite à son état normal, lorsque la circulation sanguine se rétablit dans la zone. C’est cette plasticité qui explique que la peau puisse conserver l’empreinte d’objets ou de tissus contre lesquels elle a été pressée.

    Les mécanismes liés à la persistance des formes sur la peau

    Soumise à une pression externe, la peau réagit en se déformant. Les fibres du derme, plus précisément, modifient leur apparence en fonction du support sur lequel la peau repose. Cette déformation entraine une redistribution du flux sanguin. Les vaisseaux, comprimés, délivrent moins d’oxygène et de nutriments dans la zone affectée. La peau prend alors une couleur blanche ou pâle.

    Dès que la pression est relâchée, la circulation revient et la peau est réapprovisionnée. La rougeur temporaire visible sur la trace correspond à ce soudain afflux sanguin.

    La durée de persistance des marques dépend de la qualité de la peau et de sa teinte. Les peaux claires conservent plus facilement une apparence marquée, à cause du contraste entre la rougeur et le reste de l’épiderme. Les séniors et les jeunes enfants tendent aussi à conserver plus facilement les traces, à cause de leur composition de peau légèrement différente. Bien sûr, l’intensité et la durée de la pression sont des facteurs déterminants. Une pression légère et prolongée, comme les plis des draps durant le sommeil, laisse des marques visibles qui disparaissent rapidement. Une pression intense et brève crée une marque très nette, qui s’estompe à mesure que la circulation sanguine se normalise.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Bien qu’elle s’apparente à une activité physique de faible intensité, la conduite prolongée engendre de la fatigue. Les facteurs qui l’expliquent se distinguent en 3 catégories : les éléments d’ordre physique, ceux d’ordre psychologique et ceux provenant de l’environnement.

    Les causes physiques

    La position adoptée pour la conduite est contraignante pour les muscles et les articulations. En effet, en station assise, la circulation sanguine s’amoindrit dans certaines parties du corps. Des produits métaboliques tels que l’acide lactique s’accumulent et entrainent des douleurs au niveau des jambes, du dos, des épaules, du cou et des pieds.

    La conduite nécessite une vigilance visuelle de tous les instants. Les yeux suivent la route, surveillent les panneaux et les autres véhicules, anticipent les dangers ou les imprévus. Toute cette concentration soutenue s’associe à une fatigue oculaire accrue, surtout la nuit. Par luminosité faible ou variable, le risque d’accident mortel est trois plus élevé, en partie à cause de la fatigue que subissent les yeux pour rester attentifs.

    Les causes psychologiques

    Comme tout type d’activité de surveillance, la conduite exige une forte attention mentale. La vigilance du cerveau pour réagir aux situations, prévoir l’itinéraire ou prendre des décisions rapides entraine une grande dépense énergétique. D’ailleurs, les études montrent que la fatigue au volant est parfois aussi dangereuse que la conduite en état d’ébriété, car elle réduit la capacité de réaction aux imprévus.

    Dans des conditions de conduite difficiles avec du mauvais temps ou du trafic dense, le conducteur subit une montée de stress. Son organisme libère de l’adrénaline et du cortisol pour l’aider à surmonter la pression. Ces hormones provoquent la hausse du rythme cardiaque et de la tension, contribuant à une sensation de fatigue plus présente par la suite.

    Les causes environnementales

    Plus l’environnement de conduite est hostile, plus le conducteur doit se montrer attentif, plus il se fatigue rapidement. Les paramètres qui influencent le plus l’apparition de fatigue sont la pluie battante, la neige, le brouillard, l’éblouissement par le soleil, mais aussi une route endommagée ou avec de nombreux virages. Les trajets longs ou effectués avec un trafic dense provoquent aussi une accumulation de fatigue.

    Enfin, les vibrations produites par le véhicule et l’extérieur ont un triple impact. D’une part, elles maintiennent le cerveau en état d’alerte afin de pouvoir réagir au moindre signe de danger. D’autre part, quant elles sont répétitives, elles induisent un effet hypnotique qui peut augmenter la somnolence au volant. Pour finir, elles exigent du corps de s’adapter constamment pour compenser et stabiliser le mouvement, amplifiant la fatigue musculaire.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Qu’il s’agisse des vaccins obligatoires chez les enfants ou de ceux administrés en urgence lors des crises sanitaires, le rapport bénéfice/risque de la vaccination est souvent remis en question. Le débat diffère en fonction de la maladie concernée. En effet, l’efficacité d’un vaccin dépend de plusieurs variables, et son administration ne garantit pas toujours de ne pas contracter la maladie.

    Principe de la vaccination

    L’on pourrait comparer le vaccin à un entrainement. En fournissant à l’organisme un aperçu de l’agent pathogène, mais sans provoquer la maladie, cette technique stimule le système immunitaire pour le préparer à réagir contre une véritable infection.

    Parmi les stratégies de vaccination employées, 3 types se démarquent. Les vaccins atténués comprennent une forme très faible du virus vivant, donc actif. Les vaccins inactivés contiennent le virus ou des morceaux du virus qui ont déjà été tués et ne peuvent pas se reproduire. Les vaccins à ARNm utilisent des cellules qui produisent la protéine spécifique au virus visé, sans que celui-ci n’ait besoin d’être injecté.

    Lors de la rencontre avec l’ennemi, le système immunitaire produit des anticorps et des cellules T pour lutter. Il met en place une mémoire immunitaire qui l’aide à se souvenir de l’agent pathogène. En cas de nouvelle rencontre, l’organisme peut alors se défendre beaucoup plus rapidement et efficacement.

    Une efficience qui dépend d’autres facteurs

    Les autorités sanitaires n’imposent généralement que des vaccins qui ont largement prouvé leur innocuité, et a minima, leur intérêt par rapport aux risques de la maladie. Cependant, l’efficacité d’une vaccination est aussi influencée par des éléments variés, tels que :

    L’âge de la personne, les nourrissons et personnes âgées disposant d’un système immunitaire moins performant ;

    La variabilité génétique, certaines personnes répondant plus favorablement à la vaccination que d’autres ;

    L’état de santé, surtout dans les cas d’immunodépression.

    Le nombre de rappels effectués joue un rôle clé. La vaccination ne s’avère pleinement opérationnelle que lorsque les rappels sont à jour, ce qui signifie que le système immunitaire dispose de l’agent pathogène en mémoire. Autrement, le corps subit le déclin d’immunité, c’est-à-dire qu’il oublie petit à petit comment réagir en cas d’infection.

    Cas où la vaccination ne prévient pas la maladie

    Les vaccins n’ont jamais une efficacité absolue. Celle-ci varie selon les souches de virus en circulation, comme pour la grippe dont le vaccin doit être actualisé chaque année. L’évolution de variants peut aussi générer des situations où le virus muté échappe au moins partiellement à la réponse immunitaire induite par le vaccin.

    Enfin, il faut comprendre la notion d’immunité collective. La population n’est correctement protégée que si un pourcentage suffisant des habitants est immunisé, par vaccin ou par infection antérieure. Si la couverture vaccinale est insuffisante, la maladie continue de circuler et de toucher les personnes les plus sensibles, vaccinées ou non. Par ailleurs, être vacciné ne dispense pas d’être contagieux, ce qui implique de prendre des précautions avec les séniors et les jeunes enfants.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Plaisante et bénéfique pour la santé, la natation n’en reste pas moins très fatigante. Une bonne séance de nage tend à vous ouvrir l’appétit aussi bien qu’à vous donner l’envie de faire une sieste. Ce phénomène s’explique par la conjonction de plusieurs éléments.

    La consommation de calories due à l’effort

    Comme tout activité sportive, la natation pousse le corps à dépenser plus de calories. La nage sollicite en outre de nombreux muscles en même temps, faisant d’elle un exercice complet. La résistance de l’eau induit un effort supplémentaire par rapport à un sport réalisé dans une salle ou en extérieur. Cette dépense calorique se traduit par une faim plus importante et une fatigue accrue, le fameux coup de barre.

    D’autre part, le cœur doit pomper beaucoup de sang pour maintenir l’oxygénation des muscles et contrer la pression de l’eau sur le corps. Si la séance est longue, les effets s’en font ressentir sur le niveau global d’énergie.

    Les effets thermiques de l’eau

    Même dans une piscine chauffée, le corps perd plus rapidement sa chaleur que dans l’air. L’organisme doit dépenser plus d’énergie pour maintenir la température interne. L’exposition prolongée à l’eau est également susceptible d’entrainer la dilatation des vaisseaux sanguins. Celle-ci réduit la pression artérielle et augmente la sensation de fatigue. C’est comme lorsque vous restez longtemps dans un jacuzzi et que vous en ressortez parfaitement détendu, prêt à aller dormir.

    Les aspects psychologiques

    Nager s’avère relaxant, et favorise la libération des tensions. En plus de tous les éléments déjà cités, cet état induit souvent une fatigue supplémentaire à la sortie de l’eau. La concentration nécessaire pour coordonner ses membres et sa respiration lors de la nage contribue à épuiser les facultés mentales.

    Le déséquilibre électrolytique

    Se baigner dans l’eau n’empêche pas d’être déshydraté. Au contraire, les nageurs perçoivent moins bien la soif lorsqu’ils sont dans un environnement aquatique. Cela les mène potentiellement à la déshydratation, qui se manifeste par de la fatigue. La perte d’électrolytes par la transpiration, invisible mais bien réelle, participe aussi à influencer les niveaux d’énergie.

    Quelques conseils pour éviter la fatigue après la piscine

    Lors de votre activité aquatique, pensez à boire aussi souvent que lorsque vous pratiquez un sport classique. Prévoyez un snack riche en protéines et en glucides pour refaire le plein d’énergie après la séance. Adaptez si possible la température de l’eau à la durée de l’effort : pour une séance courte, une eau légèrement chaude est préférable. Pour une séance longue, il vaut mieux opter pour une eau légèrement fraiche.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • En France, en 2023, les hommes disposaient d’une espérance de vie de 5,7 ans de moins que les femmes. Cet écart s’amoindrit d’année en année : il était de plus de 7 ans en 2002. Mais qu’en est-il des personnes qui changent de sexe au cours de leur vie ? Leur espérance de vie en est-elle affectée, et si oui de quelle façon ?

    Différents facteurs qui influencent l’espérance de vie

    Il existe plusieurs éléments qui peuvent améliorer ou faire baisser l’espérance de vie. L’alimentation, le bagage génétique, l’activité sportive, la qualité des liens sociaux ou encore l’accès aux soins en font partie. Mais, chez les personnes transsexuelles, d’autres critères viennent renforcer cette fluctuation de l’espérance de vie.

    Le changement de sexe s’accompagne dans un premier temps de traitements hormonaux. Fondamentaux pour la transition, ils comportent des risques, surtout lorsqu’ils sont pris à vie. Ils améliorent la santé mentale et le bien-être psychologique de l’individu, mais ils augmentent aussi les risques de maladies cardiovasculaires ou de thrombose.

    Les interventions chirurgicales visant à la réassignation sexuelle comportent elles aussi des bénéfices et des risques. Elles améliorent la qualité de vie de la personne, tout en l’exposant à des possibles complications post-opératoires ou infections.

    Enfin, le bien-être psychologique, essentiel au vieillissement en bonne santé, dépend fortement des réactions de l’entourage. Une personne transgenre accompagnée avec bienveillance et empathie dans sa transition aura moins de risques de troubles mentaux que celle qui subit de la discrimination et de la stigmatisation.

    L’impact précis des traitements hormonaux

    Dans le cas d’une transition homme vers femme, les personnes transgenres sont amenées à prendre des œstrogènes. Ces derniers sont connus pour leur effet protecteur sur le cœur et les vaisseaux sanguins. Ils pourraient donc protéger l’individu des maladies cardiaques. En revanche, leur utilisation majore le risque de thrombose veineuse profonde.

    Dans le cas d’une transition femme vers homme, ce sont des androgènes comme la testostérone qui sont prises en traitement. Cette hormone est susceptible d’affecter la santé en favorisant les maladies cardiovasculaires et le métabolisme des lipides.

    Finalement, l’espérance de vie d’une personne transsexuelle est influencée par tellement de facteurs qu’il serait réducteur de l’associer directement à son changement de sexe. Le vieillissement en bonne santé sera beaucoup plus lié à l’état psychologique et aux habitudes d’hygiène de vie de la personne qu’à sa seule transition.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Lorsque l’hiver est long et froid, et que les nuits semblent s’éterniser, vous arrive-t-il d’envier les animaux qui hibernent ? Cet état de torpeur prolongée observée chez certaines espèces leur permet de survivre lors de périodes avec des ressources limitées. Mais l’hibernation n’est possible qu’en expérimentant une baisse du métabolisme et de la température corporelle, en plus de changements physiologiques majeurs. L’homme est-il en capacité biologique de s’y conformer ? La question intéresse tout particulièrement la NASA, dans le cadre des voyages spatiaux de longue durée.

    Principes de l’hibernation

    Le processus d’hibernation consiste en la réduction drastique du métabolisme. Le corps consomme moins d’énergie et maintient seulement les fonctions vitales en éveil. Il a donc besoin de très peu de calories pour survivre. D’autres mécanismes biologiques se mettent en place comme la formation de protéines spécifiques contre le gel, ou l’activation d’un processus de protection des cellules contre le stress oxydatif.

    Mais la capacité à hiberner dépend aussi de changements comportementaux. Les animaux concernés vont par exemple se gaver de nourriture avant de dormir, ou chercher un abri sûr où se réfugier.

    Les ours sombrent dans un sommeil profond qui dure plusieurs mois, ne se réveillant que brièvement pour manger. Les marmottes et d’autres rongeurs passent l’hiver dans des terriers isolés, dans un état de torpeur. Ces mécanismes d’adaptation à un environnement hostile alimentent les recherches sur une stratégie de survie qui pourrait un jour s’appliquer à l’homme.

    La science explore une possible hibernation humaine

    Même si l’évolution n’a pas doté l’espèce humaine de comportements d’hibernation, cela ne signifie pas que le processus lui est entièrement impossible. Les agences spatiales investissent beaucoup dans la recherche autour de l’hibernation. La possibilité de ne plus produire de déchets et de ne plus s’alimenter pendant des mois constituerait une solution plausible pour des voyages spatiaux de longue durée.

    La médecine utilise déjà l’hypothermie pour traiter des patients victimes de traumatismes cérébraux ou cardiaques. En abaissant le métabolisme du corps, la technique permet d’augmenter les chances de survie et de réduire l’atteinte des tissus. Elle est utilisée chez les nouveau-nés qui ont besoin d’une réanimation. Cependant, d’autres risques peuvent apparaitre dans le même temps, comme celui de contracter une infection pulmonaire.

    La constitution biologique de l’homme ne lui permet pas d’hiberner à proprement parler. Mais les techniques s’inspirant de cette capacité propre à certains animaux visent tout de même à produire une sorte de torpeur organique similaire à l’hibernation. Par exemple, les astronautes auraient la capacité de limiter leur consommation de nourriture, d’eau et d’oxygène, tout en évitant les effets psychologiques d’un long confinement dans l’espace. Pour en arriver là, il faudra encore plusieurs années de recherche et d’expérimentation.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Depuis le célèbre film Rain Man, le lien entre la douance et l’autisme est régulièrement mis en lumière. Alors que certaines personnes atteintes de la maladie sont incapables de s’exprimer, d’autres parviennent à résoudre des problèmes extrêmement complexes ou à restituer des contenus dont ils n’ont eu connaissance que très brièvement. L’on identifie ces personnes comme des autistes savants, à l’image de Stephen Wiltshire, un artiste britannique passionné de dessin.

    Définition de l’autisme savant

    Un autiste savant est un individu qui présente des troubles du spectre autistique. Ces derniers se manifestent par exemple par des difficultés motrices ou sociales, par des rituels marqués ou des phobies étendues. Mais, parmi la population autiste, une petite partie fait également preuve de remarquables compétences dans des domaines spécifiques. L’autiste savant va ainsi se montrer incroyablement doué pour la musique, capable d’effectuer des calculs très complexes de tête, ou de retenir un livre entier juste après l’avoir lu.

    Il est intéressant de savoir que les autistes savants échouent régulièrement aux tests classiques de QI. En revanche, ils montrent des facultés extraordinaires dans des domaines particuliers, que ce soit l’apprentissage des langues, les mathématiques ou les arts. Les autistes savants sont plutôt des hommes, avec une proportion importante qui présente une synesthésie, c’est-à-dire la capacité de cumuler les sensations. Certains synesthètes voient les nombres en couleur, ou associent une odeur à chaque note de musique, ce qui leur permet de manier et retenir beaucoup plus facilement ces éléments.

    Le cas de Stephen Wiltshire

    Né en 1974 à Londres, Stephen Wiltshire bénéficie d’un diagnostic d’autisme précoce, à l’âge de 3 ans. Il développe rapidement une passion et un talent considérables pour le dessin. Capable de dessiner avec force détails des paysages entiers, et ce de mémoire, il attire l’attention du public. Après des années de pratique, il est désormais connu comme l’un des artistes les plus talentueux de sa génération. Ses œuvres sont exposées dans le monde entier.

    Ce qui fait de Stephen Wiltshire un savant en plus d’un autiste, c’est sa mémoire eidétique. Ce type de mémoire permet de retenir des images, des mots ou des sons avec un niveau de précision exceptionnel, même si la personne n’a vu, entendu ou lu le support qu’une seule fois. En effet, Stephen Wiltshire a impressionné le grand public en dessinant une vue détaillée de la ville de New York après l’avoir survolée une seule fois en avion. L’artiste a réitéré son exploit avec d’autres grandes métropoles comme Rome, Londres ou Tokyo.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • C’est un concept des plus innovants dans le domaine du bien-être social. Les soirées câlins offrent un espace unique au sein duquel les participants explorent la connexion humaine. Les interactions sont non sexuelles et basées sur le consentement mutuel. Elles proposent une réponse créative aux besoins de proximité et de soutien émotionnel dans une société qui se trouve de plus en plus marquée par la distance et l’isolement.

    L’origine et le but des soirées câlins

    Les soirées câlins ont vu le jour à New York. Surnommées cuddle parties, elles trouvent leur origine auprès d’un couple dont la femme, Marcia Baczynski, est spécialiste en relations humaines. En 2004, les deux Américains organisent leur toute première soirée câlin. L’idée est de permettre à des personnes en manque de contact et d’intimité de trouver du soutien physique, sans rechercher la connexion sexuelle.

    Il faut savoir que New York est réputée pour son taux de célibat. Malgré la forte densité de population, les rencontres y sont rendues difficiles par deux aspects. D’abord, l’avènement des réseaux sociaux et du digital a établi des gouffres entre les personnes. D’autre part, la politique en termes de harcèlement sexuel y est stricte et mène les New-Yorkais à se montrer très précautionneux dans leurs échanges physiques.

    Face à la pauvreté des contacts humains directs et significatifs, les soirées câlins instaurent un espace sécurisé et bienveillant où renouer avec ce désir profond de proximité, de chaleur humaine.

    Le déroulé classique d’une cuddle party

    Les soirées câlins se sont diffusées dans toute l’Amérique et au-delà, jusqu’en Europe. Leur déroulé exact varie donc en fonction du pays ou de l’organisateur, mais certaines règles ont été fixées par les créateurs du concept pour encadrer la pratique.

    Tout débute par l’accueil des participants, qui vise à instaurer une ambiance chaleureuse et rassurante. Les personnes présentes expriment leurs intentions et parlent d’elles-mêmes, afin de mettre en place une certaine confiance au sein du groupe. L’organisateur rappelle les règles qui incluent le consentement mutuel, la confidentialité et la communication de ses propres limites. Parfois, des activités aident les participants à se détendre et à faire connaissance.

    La phase de câlins, guidée ou spontanée, arrive ensuite. Chaque personne souhaitant câliner quelqu’un doit d’abord lui demander la permission. Les deux participants échangent leur point de vue sur ce qu’ils acceptent et ce qu’ils ne souhaitent pas faire. Tout contact sexuel reste proscrit.

    Les câlins se font typiquement à deux, mais ils peuvent inclure plusieurs personnes à la fois. En fonction des attentes des participants, ils prennent la forme de massages, d’enlacement, de repos côte à côte, de caresses non sensuelles ou encore de conversation en se tenant la main.

    À la fin de la session, ceux qui le souhaitent peuvent garder contact, en général dans une optique d’amitié plus que d’éventuelle relation amoureuse.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.