Episoder

  • Tanella Boni est philosophe, poétesse et romancière. Depuis plus de 30 ans, son œuvre prolifique composée de romans, nouvelles, essais et poèmes en fait l'une des figures de la littérature ivoirienne classique comme contemporaine. Née en Côte d'Ivoire, elle habite le monde et écrit au-delà des frontières.

    "Un polar prenant avec pour toile de fond un des plus gros scandales écologiques de Côte d’Ivoire, passé sous silence en 2006 : le déversement des déchets toxiques dans la capitale

    Fabien, gardien sans histoires est assassiné au pied de l’immeuble où il travaillait. Sa mort semble liée à l’arrivée du Bateau bleu dans le port d’Abidjan avec des tonnes de déchets toxiques dans ses cuves. Double malheur dans la ville qui étouffe sous l’odeur pestilentielle qui brûle les narines et ronge les corps.

    Au fil des silences douloureux de ses proches, des portraits et des mots soufflés par le mort lui-même, c’est une enquête sur la société ivoirienne tout entière que livre ce roman." (Présentation des éditions Nimba)

  • Né en Hongrie, Akos Verboczy est arrivé au Québec à l'âge de onze ans. Il a été chroniqueur, rédacteur de discours et de rapports officiels. En 2016, il publie « Rhapsodie québécoise », récit de son itinéraire, finaliste du prix de la diversité Metropolis Bleu en 2017 en plus de faire partie pendant deux ans des « Incontournables » de Radio-Canada. « La Maison de mon père » est son premier roman. Akos Verboczy est l'un des auteurs du Québec invité d'honneur du Salon du Livre de Paris 2024.

    « Chaque matin, je remettais au lendemain le projet d’aller à la maison de mon père. Pour la seule fois de ma vie, c’est lui qui m’a attendu en vain. »

    Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d’automne, pour un séjour d’une semaine. Il a l’intention de revoir ses anciens amis, sa famille, son premier amour. De parcourir de bas en haut son arbre généalogique, ou du moins ce qu’il en reste, du petit cousin hooligan aux grands-parents qui dorment paisiblement, l’espère-t-il, sous les pierres moussues du cimetière.

    Avec Petya, son compagnon d’enfance, il forme le projet d’aller retrouver la maison que son père a chérie pendant des années, qu’il a longtemps espéré recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le reste. Cette maison du lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc de colline, où l’on entrait en passant par le grenier. Il faut donc s’empresser de griffonner sur un napperon le plan pour s’y rendre, mais ce geste n’est-il pas aussi dérisoire que de vouloir retracer les contours d’un rêve dont on émerge à peine avant qu’il nous échappe à jamais ? (Présentation des éditions Le Bruit du Monde).

  • Manglende episoder?

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  • John Grisham, écrivain américain né en 1955, est l’auteur d’une quarantaine de romans, tous best-sellers, dont «L’Affaire Pélican», «La Sentence» (JC Lattès, 2020) et «Le Droit au pardon» (JC Lattès, 2022). Ses livres sont traduits dans le monde entier et ses ventes dépassent les cent millions d’exemplaires. Trente ans après «La Firme» qui l'a révélé au grand public et qui a été adapté au cinéma avec Tom Cruise, John Grisham revient avec une suite intitulée «Le Réseau» (JC Lattès, 2024).

    "Mitch McDeere vit avec sa femme Abby à Manhattan, où il travaille dans le plus grand cabinet international d’avocats, Scully & Pershing. À la demande d’un associé, Mitch accepte de partir en Libye et se retrouve au centre d’un sinistre complot aux implications mondiales qui met en danger ses collègues, ses amis et sa famille. Dans La Firme, Mitch avait su garder une longueur d’avance sur ses adversaires, cette fois il n’a nulle part où se cacher." (Présentation des éditions JC Lattès).

    Traduction de l’anglais (États-Unis) par Dominique Defert.

  • À l'occasion de la semaine de la Littérature africaine au Cameroun qui se déroule depuis 2021 dans tout le pays, rencontres avec celles et ceux qui font vivre le livre au Cameroun dans différents secteurs : édition, diffusion, librairie, bibliothèques, institutions et associations. De Yaoundé à Douala, grand reportage à l'écoute des défenseurs et promoteurs de la littérature d'expression française.

    Spéciale « La vie littéraire au Cameroun » : grand reportage enregistré à Yaoundé et à Douala avec celles et ceux qui font la promotion du livre et de la lecture sur place :

    - Yann Lorvo, directeur de l'Institut Français du Cameroun à l'origine de « La semaine de la littérature africaine »

    - Jean-Claude Awono, écrivain, poète et un des fondateurs des éditions Ifrikiya

    - Un vendeur de livres dans la rue à Yaoundé

    - Ange Mbelle, fondatrice du Grand Vide Grenier qui diffuse et distribue les livres neufs dans tout le Cameroun et d'autres pays du continent

    - Charles Kamden, fondateur du CLAC à l'initiative des bibliobus et motobus

    - Ernis, écrivaine camerounaise, prix « Voix d'Afriques » 2022

    - Shérif Sultan, journaliste littéraire et co-fondateur de l'association et du média digital « Café des Mots ».

  • Pour la 1ère fois depuis sa création par RFI, les éditions J.-C. Lattès et la Cité internationale des arts de Paris, le Prix «Voix d'Afriques» vient d'être remis sur le continent africain. À l'invitation de l'Institut français du Cameroun, Nincemon Fallé a été couronné à Yaoundé. Sur place «Littérature Sans Frontières» propose une émission spéciale avec le lauréat.

    Nincemon Fallé a 22 ans. Il est né à l'est de la Côte d'Ivoire et il a grandi entre Bondoukou, Abidjan, Aboisso et Daloa. Aujourd'hui il vit à Abidjan, dans le quartier de Yogoupon. Il a écrit Ces soleils ardents, son premier roman alors qu'il travaillait dans une imprimerie. Nincemon signifie en guéré : «Le feu n'est pas éteint».

    "Iro a quitté son village pour poursuivre ses études à Abidjan, déterminé à réussir là où, pense-t-il, son père a échoué. Ces soleils ardents, prix Voix d’Afriques 2024, est le roman d’une initiation : les certitudes s’effondrent, des vérités nouvelles, plus complexes, apparaissent : qui était son père, quelle réussite poursuit-il, qu’a-t-il laissé au village en croyant gagner sa liberté ailleurs ?" (Présentation des éditions JC Lattès)

  • Chanteuse et comédienne, Viktor Lazlo est aussi l’autrice de plusieurs romans, dont « La femme qui pleure » (Albin Michel, 2010, prix Charles-Brisset) et « Les Passagers du siècle » (Grasset, 2018). Avec sa nouvelle fiction « Ce qui est pour toi, la rivière ne l'emporte pas », elle continue d'explorer les pans sombres de l'histoire et long chemin vers l'abolition de l'esclavage à travers le portrait d'une femme héroïque.

    « Elle s’appelle Olvidia. Elle porte un nom où l’on entend l’oubli. L’oubli de l’humain à travers des siècles d’esclavage. »

    Martinique, vers 1752, domaine des Bois-Tranchés. Une fillette à la peau trop claire attire déjà les regards. Enfant d’esclave, elle n’a que sept ans lorsqu’elle est arrachée à sa mère pour se retrouver au service de Madame de Lalung. On la surnomme alors « Olvidia ».

    Si travailler dans la grande maison lui permet d’échapper à la corvée des champs, il lui faut néanmoins se plier aux exigences de sa maîtresse qui cultive la douceur autant que la cruauté, et aux sollicitations répétées de son maître pervers. Jusqu’à ce que, à nouveau, le destin s’en mêle. Bientôt, Olvidia devra quitter sa terre natale et découvrir une Europe au bord de la Révolution… (Présentation des éditions Robert Laffont)

  • À l'occasion du Salon du Livre qui se déroule à Genève, en Suisse, avec au programme 650 écrivains venus du monde entier, pleins feux sur la scène africaine particulièrement riche avec, parmi les invités de cette édition 2024 : Raphaëlle Red, autrice d'un premier roman intitulé « Adikou » chez Grasset, et Meissa Mbaye qui a publié « Génies », un recueil illustré par Sophie Le Hire, aux éditions Saraaba.

    Dialogue littéraire entre deux des invités du Salon du Livre de Genève

    Raphaëlle Red est née en 1997, à Paris, et vit aujourd’hui à Berlin. Elle a étudié les Sciences sociales avant de préférer la littérature. Pour l’écriture d’Adikou, elle a notamment été en résidence à la Maison des Artistes de Lomé. Ses textes ont été publiés en français (Jef Klak, L‘Humanité), anglais (gal-dem, The Funambulist) et allemand (Bella Triste, anthologies Resonanzen et Glückwunsch). Adikou est son premier roman.

    "Elle sait à peine prononcer son nom, Adikou, que la narratrice décrit tour à tour comme un lézard et comme un vautour, un double et une étrangère. Sa lignée est floue, son histoire familiale trouble. Pourtant le monde entier voudrait qu’elle donne son origine, coche noire, ou blanche, ou bien fifty-fifty. Qu’elle accepte de se ranger.

    Alors, un lourd jour d’été, Adikou n’y tient plus. Elle s’échappe, prend la route du Togo, pays du père dont elle sait si peu de choses, et la narratrice n’a d’autre choix que de la suivre. C’est un départ qui fait écho à d’autres : une dégringolade du nord vers le sud des États-Unis lors d’un séjour d’études, une tentative de retour à la source avec une ONG humanitaire. Mais cette fois-ci, elle est décidée à y séjourner aussi longtemps qu’il faudra pour trouver quelque chose d’elle-même. Un nom, une famille, une trace, une présence. Ou peut-être simplement un air plus respirable. Lomé ne sera qu’un début, un avant-goût moite et poussiéreux d’avancées vers des zones toujours plus mouvantes. Territoires intérieurs, qui la renvoient vers son insoluble lien au métissage. Territoires familiaux et géographiques, en quête des origines d’un père qui a depuis longtemps fui son pays. Territoires historiques marqués par l’esclavage puis la colonisation. (Présentation des éditions Grasset)

    Meissa Mbaye, un talent au service de la parole et de la scène. Musicien, compositeur et coach-formateur en art oratoire, Meïssa Mbaye a un riche parcours de trente ans comme conteur et pédagogue. Il est aujourd’hui directeur-fondateur et formateur au Werekaan Institute, qui promeut l’art oratoire africain.

    Entre mythes, traditions, folklore et poésie,

    « Génies » est un voyage envoûtant à la découverte de 7 créatures

    qui peuplent les esprits des Sénégalaises et Sénégalais depuis toujours.

    Contes à écouter en ligne grâce à des QR codes à scanner (éditions Saaraba).

  • Né à Paris, le 21 juillet 1926, Robert Birenbaum entre en résistance à moins de 16 ans, le 16 juillet 1942, au sein des Jeunesses communistes. Il s’engage dans l’armée en 1944. Le 18 juin 2023, 80 ans après son engagement, le président Macron lui remet lui-même la Légion d’Honneur, au Mont Valérien, là où la plupart de ses camarades de Résistance (les Francs-Tireurs Partisans de la Main d’œuvre immigrée) ont été fusillés par les nazis.

    Le lendemain de la rafle du Vel d’Hiv, le 17 juillet 1942, alors qu’il allait rentrer dans l’épicerie familiale, Robert Birenbaum, jeune Français juif de bientôt 16 ans (ses parents sont français comme lui, bien que nés en Pologne) rencontre sa tante Dora, avenue Secrétan.

    C’est lui qui raconte : « Elle était jeune, trente-deux ou trente-trois ans, et très belle ; c’était ma tante préférée. Elle me raconta pourquoi mon oncle avait été arrêté et mis en prison. Il était résistant. Sur sa lancée, elle me demanda si elle pouvait avoir confiance en moi. Si je le voulais, elle pouvait me faire entrer en contact avec des jeunes juifs communistes, des résistants. Mais ce devrait être un secret entre nous deux. Jamais je ne devais dire à mes parents qu’elle avait été mon instigatrice. J’acceptais sans hésiter. Elle me fit comprendre en très peu de phrases qu’il était toujours préférable de se battre, de vivre debout et dans la dignité, et de ne pas se coucher devant l’ennemi. Elle avait comme son mari un poste de responsable au sein du MOI (Mouvement Ouvrier Immigré) et me donna tout de suite un rendez-vous avec un camarade de la Jeunesse communiste. C’est ainsi que j’entrai dans la Résistance, le 17 juillet 1942. »

    Le 18 juin 2023, le même Robert Birenbaum reçoit – enfin – des mains du président Emmanuel Macron, la Légion d’honneur au Mont Valérien, après s’être recueilli dans la clairière où reposent nombre de ses camarades de résistance. 81 ans après avoir pris sans s’en rendre compte la décision la plus importante de sa vie…

    Le 21 février 2024, le couple Manouchian sera rapatrié au Panthéon. Les Manouchian, c’est l’Affiche rouge du nom de l’affiche placardée dans tout le pays par les nazis qui recherchaient ces résistants. Arrêtés, les 22 hommes membres de l’Affiche Rouge, ces Francs-Tireurs Partisans de la MOI, seront fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, sera décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart.

    Robert Birenbaum, malgré son très jeune âge, fit partie de 1942 à 1944 (sous le pseudo de « Guy ») de ceux qui recrutaient justement ces résistants FTP MOI. Triste ironie de l’Histoire, il devait intégrer ces FTP lorsque les membres de l’Affiche rouge furent pris. Son livre raconte, à la première personne, ses deux années incroyables au cours desquelles, avec d’autres jeunes gens, français et étrangers, juifs, communistes, parfois de simples adolescents comme lui, ils tinrent en respect collabos et nazis dans Paris et ses alentours. Lancers de tracts, vols d’armes, de machines à écrire, planques, attentats, sabotages et arrestations…

    Un récit palpitant qu’il délivre enfin à 97 ans.

    Raconter. Encore et encore.

    Pour que personne n’oublie jamais…

    (Présentation des éditions Stock).

  • Hemley Boum, d’origine camerounaise, vit en région parisienne. Elle est l'auteure de plusieurs romans traduits en plusieurs langues, dont « Les Jours viennent et passent » (prix Ahmadou-Kourouma en 2020) « Les maquisards » (grand prix littéraire d’Afrique noire 2016), « Si d’aimer » (prix Ivoire pour la littérature d’expression française 2013) et « Le clan des femmes ». « Le Rêve du pêcheur » est son cinquième roman.

    « Dans l’avion qui me menait au loin, j’ai eu le sentiment de respirer à pleins poumons pour la première fois de ma vie et j’en ai pleuré de soulagement. On peut mourir mille morts, un peu à la fois, à essayer de sauver malgré lui l’être aimé. J’avais offert à Dorothée mon corps en bouclier, mon silence complice, le souffle attentif de mes nuits d’enfant et en grandissant l’argent que me rapportaient mes larcins, sans parvenir à l’arrimer à la vie. Je pensais ne jamais la quitter mais lorsque les événements m’y contraignirent, j’hésitai à peine. C’était elle ou moi. »

    Zack a fui le Cameroun à dix-huit ans, abandonnant sa mère, Dorothée, à son sort et à ses secrets. Devenu psychologue clinicien à Paris, marié et père de famille, il est rattrapé par le passé alors que la vie qu’il s’est construite prend l’eau de toutes parts... À quelques décennies de là, son grand-père Zacharias, pêcheur dans un petit village côtier, voit son mode de vie traditionnel bouleversé par une importante compagnie forestière. Il rêve d’un autre avenir pour les siens…

    Avec ces deux histoires savamment entrelacées, Hemley Boum signe une fresque puissante et lumineuse qui éclaire à la fois les replis de la conscience et les mystères de la transmission. (Présentation des éditions Gallimard)

  • Née à Sofia (Bulgarie) en 1982, Elitza Gueorguieva vit depuis vingt ans à Paris. Après un master de création cinématographique et un master de création littéraire, elle se consacre à des projets artistiques entre écriture et cinéma. Prix SGDL André Dubreuil pour son premier roman « Les cosmonautes ne font que passer » (Verticales, 2016 ; Folio, 2018). Elle a réalisé depuis deux documentaires. « Odyssée des filles de l’Est » est son deuxième roman.

    « Tu te trompes souvent. Tu remplaces très par grave dans une phrase au registre soutenu et tu dis bien à toi à tes voisins de palier. À la place de récépissé tu comprends laissez-pisser, et tu confonds radié et irradié ainsi que sentier et sentinelle. Tu es littérale et hésitante, alors que dans ton pays tes blagues avaient de l’allure. Parfois tu fais exprès, c’est la seule manière que tu as trouvé d’être drôle. Quand tes erreurs sont volontaires, ça te donne un sentiment d’égalité, vous pouvez, ensemble et au même titre, vous foutre de ta gueule bien à toi. »

    Les destins parallèles d’une étudiante et d’une prostituée bulgares, débarquées à Lyon en 2001. Entre tribulations burlesques et peinture sociale mordante, un roman d’exilées à la conquête de leur liberté. (Présentation des éditions Verticales)

  • Leïla Bahsaïn est franco-marocaine. Elle est l’auteure du « Ciel sous nos pas », prix du livre Européen et Méditerranéen et prix Méditerranée du premier roman 2019, qui a été en lice pour une dizaine de prix littéraires. Après « La théorie des aubergines » (2021), « Ce que je sais de monsieur Jacques » est son troisième roman. Tous sont publiés chez Albin Michel.

    "Années 1990. Loula vient d’emménager dans un quartier de Marrakech où les enfants des familles aisées ne se mélangent pas aux « indigents ». Portée par les premiers émois de l’adolescence, elle noue des amitiés intenses et fait les quatre cent coups. Loula passe aussi des heures dans son appartement à regarder par le judas un curieux défilé. Ils sont très jeunes, ils sont beaux, ils sont pauvres. Tous vont chez monsieur Jacques, un Français qui a élu domicile à l’étage.

    Envoûtée par la voix de Trabolta, prodige du Conservatoire, animée par les lectures qui l’ouvrent au monde, Loula voit dans cet étrange ballet la révoltante expression de la violence des adultes qui ne tardera pas à la frapper au cœur.

    Entre truculence et poésie, ce roman d’une grâce singulière dénonce avec une rare puissance évocatrice la chaîne des dominations dont les enfants sont les derniers maillons." (Présentation des éditions Albin Michel)

  • Né en 1963, Jón Kalman Stefánsson est l’auteur d’une œuvre importante traduite dans le monde entier. Son précédent roman, « Ton absence n’est que ténèbres » en 2022, a connu un triomphe en France, multi-primé il s'est vendu à 100.000 exemplaires toutes éditions confondues. Ses autres romans, notamment « Ásta », « Entre ciel et terre » et « D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds » sont déjà des classiques. Son nouveau livre « Mon sous-marin jaune » se tourne plus vers l'autobiographie.

    "Un écrivain qui ressemble beaucoup à Jón Kalman Stefánsson aperçoit Paul McCartney dans un parc londonien, en août 2022. L’ancien Beatles est le héros de sa jeunesse, et le narrateur rêve de lui parler. Mais il lui faut d’abord préparer cette conversation, trier ses souvenirs, mettre de l’ordre dans l’écheveau d’émotions et de récits de toutes sortes qu’il aimerait partager avec son idole.

    C’est donc à ce voyage dans le temps que nous invite Mon sous-marin jaune. À commencer par l’histoire d’un jeune garçon qui apprend au détour d’une phrase que sa mère vient de mourir. Quelques mois plus tard, il passe l’été dans la famille de sa nouvelle belle-mère. La beauté sauvage des fjords de l’Ouest sera un puissant antidote contre la solitude, le chagrin, et le silence pesant de son père. L’enseignement biblique, au contraire, le met en colère et lui fait comprendre qu’il devra chercher des réponses ailleurs. Beaucoup plus tard, ce sera grâce aux livres piochés à la bibliothèque municipale qu’il se mettra à comprendre dans quelle direction il voudrait diriger sa vie…

    Dans un récit où les lieux et les temporalités cohabitent, nous croisons un chauffeur de taxi fou, un moniteur d’auto-école au cœur fragile, ou encore Ringo Starr transformé en évêque médiéval, et c’est seulement la folie créatrice du romancier qui permet d’en faire son livre le plus audacieux et sans aucun doute le plus ouvertement autobiographique. Ce nouveau roman de Stefánsson nous offre une occasion de saisir la quintessence de toute son œuvre." (Présentation des éditions Christian Bourgois)

    Traduit de l’islandais par Éric Boury.

  • Né en 1949, Boualem Sansal vit près d’Alger. Son œuvre a été récompensée par de nombreux prix littéraires, en France et à l’étranger : Prix Édouard-Glissant (pour l'ensemble de son œuvre) (2007), Prix de la Paix des Libraires allemands (2011), Grand prix de la Francophonie de l'Académie française (2013), Grand Prix du roman de l’Académie française (2015), le Prix Méditerranée (2021), et l'auteur a aussi reçu le prix Constantinople 2023 pour l’ensemble de son œuvre.

    "Paolo fait partie des rares humains, « les Appelés », choisis par une puissance mystérieuse pour recevoir et diffuser un message simple et terrible : dans 780 jours la présence des hommes sur la Terre prendra fin. Une minorité d’élus sera alors sauvée et conduite en lieu sûr, sur une autre planète. Les Appelés doivent profiter du délai imparti pour choisir les êtres dignes de confiance qui pourront participer, loin de la Terre, à la fondation d’une humanité nouvelle. Mais comment faire pour écarter de la sélection les humains qui ont fait la preuve de leur nocivité : les puissants, les politiciens, les mafieux, les religieux de toutes obédiences ? Paolo et les Appelés parviendront-ils à empêcher cette lie de l’humanité de monter, le jour venu, à bord de l’immense vaisseau spatial qui viendra chercher les élus ?

    On retrouve ici la verve caustique et gouailleuse de Boualem Sansal, marque de fabrique d’un écrivain très singulier dont l’audience est désormais internationale." (Présentation des éditions Gallimard)

    EXTRAIT BONUS : Boualem Sansal parle de l'Algérie, son pays natal à écouter ici :

  • Michel Pastoureau, né en 1947, historien de la symbolique occidentale est mondialement connu pour ses travaux sur l’histoire des couleurs en Occident, il a publié notamment au Seuil, dans « La Librairie du XXIè siècle » : « L’Étoffe du diable » (1991), « Une histoire symbolique du Moyen-Âge occidental » (2004) et « L’Ours. Histoire d’un roi déchu » (2007). Son autobiographie « Les Couleurs de nos souvenirs » a reçu le prix Médicis Essai en 2010. (Rediffusion)

    "Certains ouvrages ont enchanté des générations de lecteurs, transformé nos connaissances, posé les fondements d’un monde nouveau. D’autres au contraire se sont révélés odieux ou nocifs. Aux uns et aux autres sont consacrées des thèses et des études savantes. Il existe en revanche des livres dont on ne parle jamais, des livres « ordinaires », certes bien plus nombreux mais qui, peu de temps après leur parution, tombent dans l’oubli.

    C’est sur l’un de ces livres discrets que se penche aujourd’hui Michel Pastoureau. À dire vrai, s’il est quelque peu oublié, il n’est pas totalement anodin puisqu’il s’agit de sa première publication, La Vie quotidienne au temps des chevaliers de la Table Ronde, parue chez Hachette, dans une collection célèbre, en 1976. Elle était consacrée à la légende arthurienne et à la société chevaleresque des XIIè et XIIIè siècles. Raconter aujourd’hui l’histoire de cet ouvrage de jeunesse est, pour l’auteur, l’occasion d’évoquer un certain nombre de souvenirs, de rendre une dernière visite au roi Arthur, et surtout de faire œuvre historiographique. Que signifiait alors publier un premier livre ? Comment un jeune historien inconnu pouvait-il affronter les mœurs étranges de l’édition française ? Quel était alors le statut de la vulgarisation historique ? Et qu’est-elle devenue aujourd’hui ?" (Présentation des éditions du Seuil).

  • Eleanor Catton est une écrivaine néo-zélandaise née en 1985 au Canada et a grandi ensuite près de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Son premier roman, « La Répétition », a figuré sur de nombreuses listes de prix et a reçu le prix du meilleur livre étranger en 2011. Son deuxième roman, « Les Luminaires », publié chez Buchet-Chastel en 2015, a reçu le Governor General Award et le Booker Prize, faisant de l’autrice la plus jeune récipiendaire de la prestigieuse distinction internationale.

    En Nouvelle-Zélande, Mina Bunting est une activiste à la tête de Birnam Wood, un collectif de guérilla verte qui cherche à cultiver des terrains non utilisés. Lorsqu'un milliardaire retire de la vente sa propriété de Thorndike suite à un glissement de terrain, Mina investit les lieux en même temps que Robert Lemoine qui prétend vouloir construire un bunker sur le terrain.

    Un grand naïf, une militante écologiste, un milliardaire aux ambitions démesurées. De quels compromis, de quels renoncements seront-ils capables à l’heure où leurs idéaux sont mis à l’épreuve ?

    Traduit de l'anglais (Canada) par Marguerite Capelle aux éditions Buchet-Chastel.

  • Valérie Zenatti est écrivaine, scénariste et traductrice d’Aharon Appelfeld. Elle a écrit pour la jeunesse, notamment « Une bouteille dans la mer de Gaza » (L’École des loisirs, 2005) traduit dans dix-huit langues. Plus récemment, aux Éditions de l’Olivier, elle a publié Jacob, Jacob (Prix du Livre Inter 2015) et Dans le faisceau des vivants (Prix Essai France Télévisions 2019).

    « Ce n’est pas parce que Dieu n’existe pas qu’on peut s’en passer si facilement. »

    C’est tout récemment que Mathilde est devenue insomniaque. Puis elle a perdu le sens du toucher. Il y a eu d’autres signes : des feuillets retrouvés à la mort de son grand-père, une vidéo de Leonard Cohen à Jérusalem, le retour de la guerre en Europe. Mathilde est désorientée. Elle est devenue pour elle-même une sorte d’énigme, à l’instar de l’époque qui est la sienne. Est-ce pour cela qu’elle décide subitement de prendre un avion pour Israël ? Comme si la réponse aux questions qu’elle se pose l’attendait là-bas depuis toujours. De Tel-Aviv à Capharnaüm, puis à Jérusalem, ses rencontres avec des inconnus – et quelques fantômes – ne font qu’approfondir le mystère. Jusqu’au moment où, dans un éclair, la vérité lui apparaît. Prenant l’Histoire à bras-le corps, Qui-vive est aussi l’itinéraire d’une femme qui cherche à réconcilier son paysage intérieur avec le monde qui l’entoure. Avec ce livre aux multiples facettes, Valérie Zenatti confirme de manière éclatante un vrai talent romanesque. (Présentation des éditions de l'Olivier)

  • Blaise Ndala, né en 1972 en République démocratique du Congo, a fait des études de droit en Belgique avant de s’installer au Canada en 2007. Il y a publié deux romans remarqués, « J’irai danser sur la tombe de Senghor » (L’Interligne, 2014, prix du livre d’Ottawa), et « Sans capote ni kalachnikov » (Mémoire d’encrier, 2017, lauréat du Combat national des livres de Radio-Canada et du prix AAOF). Son troisième roman « Dans le ventre du Congo » a reçu le prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression française, le prix Kourouma 2021 et le Prix International de la littérature « Cheikh Hamidou Kane »

    « Avril 1958. Lorsque s’ouvre l’Exposition universelle de Bruxelles, Robert Dumont, l’un des responsables du plus grand événement international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a fini par déposer les armes face aux pressions du palais royal : il y aura bel et bien un « village congolais » dans l’un des sept pavillons consacrés aux colonies. Parmi les onze recrues mobilisées au pied de l’Atomium pour se donner en spectacle figure la jeune Tshala, fille de l’intraitable roi des Bakuba. Le périple de cette princesse nous est dévoilé, de son Kasaï natal à Bruxelles en passant par Léopoldville, jusqu’à son exhibition forcée à Expo 58, où l’on perd sa trace.

    Été 2004. Fraîchement débarquée en Belgique, une nièce de la princesse disparue croise la route d’un homme hanté par le fantôme du père. Il s’agit de Francis Dumont, professeur de droit à l’Université libre de Bruxelles. Une succession d’événements finit par leur dévoiler le secret emporté dans sa tombe par l’ancien sous-commissaire d’Expo 58. D’un siècle l’autre, le roman embrasse la grande Histoire pour poser la question centrale de l’équation coloniale : le passé peut-il passer ? » (Présentation des éditions du Seuil)

  • Conteur, romancier et essayiste, Henri Gougaud est l’auteur d’une quarantaine de livres parmi lesquels chez Albin Michel « L’enfant de la neige », « Le Livre des chemins », « Petits contes de sagesse pour temps turbulents », « Le roman de Louise », et au Seuil, « Les Sept plumes de l’Aigle », « L’Arbre à soleil ». (Rediffusion)

    « Et si les contes nous étaient aussi nécessaires que les arbres, les sources, les herbes, les maisons ? Ils nous accompagnent depuis que nous savons parler. Et que nous disent-ils, dans ce siècle bancal où nous devons réinventer notre façon de vivre ensemble ? » (Présentation des éditions Albin Michel)

  • Á l'occasion de la 2ème édition du Prix Goncourt des détenus qui a couronné Mokhtar Amoudi pour son roman « Les conditions idéales », retour sur ce projet culturel et engagé avec un grand reportage en immersion à la maison d'arrêt de la Seine-Saint-Denis au sein d'un atelier de lecture en présence d'un groupe de participants.

    Plongée dans l'univers carcéral et dans la bibliothèque de la maison d'arrêt de Villepinte où, chaque semaine, un groupe d'une douzaine de détenus s'est réuni pour débattre de leur lecture des 16 romans en lice pour la sélection du Prix.

    Rencontres sur place avec l'écrivaine Dorothée Janin, la professeure de français et le porte-parole des participants.

    "Voleuses, fugueuse, vagabondes, de petites vertus, les filles de la prison de Fresnes se mutinent. Le 6 mai 1947, elles défoncent des portes, brisent des carreaux, pillent l’économat, s’empiffrent de chocolat et de confiture, escaladent le mur de la prison et finissent par en occuper le toit. Pendant des heures, elles tiendront bon. Les prisonniers masculins, derrière leurs barreaux, les acclameront. Il faudra cent vingt policiers pour les déloger. Les journaux s’en emparent un temps, qualifiant l’événement d’« hystérie collective », et, après une nouvelle condamnation, les révoltées retourneront à l’obscurité de leurs cachots. Vies d’anonymes diablesses, semeuses de troubles sans voix, la postérité les oublie." (Présentation des éditions Stock)

    « En quelques trimestres, j'avais tourné casaque. Les Français m'évitaient, avertis par leurs parents des risques de mauvaise influence qu'ils couraient à me fréquenter. Pire, mes bulletins scolaires, ombre bien obscure, me qualifiaient de décadent et d'insolent. Devenu inapte à représenter ma classe, je laissai les professeurs m'achever lors du dernier conseil de l'année. On comparait mon apogée scolaire à la Renaissance ; un bon souvenir qui ne reviendrait jamais. » Placé à l'Aide sociale à l'enfance dès son plus jeune âge, Skander est un garçon curieux de tout, passionné par la lecture. Mais son destin bascule lorsqu'il atterrit à Courseine, en banlieue parisienne, chez la redoutable Madame Khadija. Au collège, il est entraîné malgré lui par les jeunes du Grand Quartier, qui abolissent sa boussole morale. La rue devient son royaume, et l'éloigne chaque jour davantage de ses rêves d'enfant... Avec Les conditions idéales, Mokhtar Amoudi signe un roman d'apprentissage au charme irrésistible. (Présentation des éditions Gallimard)

  • Ann Scott est l’auteure, entre autres, de « Superstars » (Flammarion, 2000), « Cortex » (Stock, 2017) et « La Grâce et les Ténèbres » (Calmann-Lévy, 2020). Avec « Les Insolents », son dixième roman, elle remporte le prestigieux Prix Renaudot en 2023.

    "À la sortie de la petite gare, en sentant la moiteur dans l’air et en voyant les palmiers sur le parking, elle a eu l’impression de débarquer dans un autre coin que le Finistère, quelque chose d’étrangement chaud, humide, enveloppant, et elle a su qu’elle allait être bien ici."

    Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de films, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu’importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule.

    Après La Grâce et les Ténèbres, Ann Scott livre un roman très intime. Son écriture précise et ses personnages d’une étonnante acuité nous entraînent dans une subtile réflexion sur nos rêves déçus, la solitude et l’absurdité de notre société contemporaine.

    (Présentation des éditions Calmann-Levy)