Episodes

  • Les ministres européens de l'Environnement réunis à Bruxelles, ce lundi 25 mars 2024. Réunion, alors que le Pacte vert européen subit un coup d'arrêt depuis quelques mois. Sous la pression du monde agricole, des industries soumises à la concurrence chinoise et américaine, et alors que l'extrême droite, résolument opposée à la transition écologique a le vent en poupe à l'approche des élections européennes, Bruxelles semble revoir ses ambitions climatiques à la baisse, et l'objectif du zéro carbone d'ici 2050 semble s'éloigner peu à peu. L’Europe est-elle en train de renoncer à ses ambitions climatiques ? C'est le débat du jour sur RFI.

    Pour en débattre :

    Sébastien Treyer, directeur général de l’Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) Anne Sander, eurodéputée (LR) du groupe PPE, membre de la Commission de l'Agriculture et du Développement rural Bertrand Badré, PDG de Blue Like an Orange Sustainable Capital, un fonds d'investissement responsable, signataire de la tribune du Monde,Green Deal : « Ne nous résignons pas au lent détricotage de l’ambition environnementale européenne », ancien directeur général de la Banque mondiale et auteur de Voulons-nous sérieusement changer le monde ?, Éd. Mamel.
  • L’Assemblée générale de l’ONU se saisit ce jeudi (21 mars 2024) du débat de l’intelligence artificielle. Une première résolution appelant à la mise en place de normes internationales a été adoptée. La question de la régulation est vive alors que l’IA se développe au pas de charge. La semaine dernière, le Parlement européen a adopté la première législation au monde en la matière. Régulation et innovation peuvent-elles aller de pair ? Faut-il accepter de ne pas avoir totalement la main sur ces technologies du futur ? L’Europe est-elle vouée à être distancée par les États-Unis et la Chine ?

    Pour en débattre :

    - Nicolas Sabouret, directeur de la Graduate School « Informatique et sciences du numérique » à l'Université Paris-Saclay, enseignant à CentraleSupélec. Chercheur en IA, auteur du livre Comprendre l’IA, éditions Ellipses, co-auteur de l’ouvrage L’intelligence artificielle n’est pas une question technologique, éditions l’Aube

    - Georges Nahon, expert des Technologies numériques, ancien directeur du Centre d’innovation d’Orange Silicon Valley à San Francisco (pendant 15 ans), conférencier et co-auteur du livre Le village numérique mondial : la deuxième vie des réseaux, Éditions Odile Jacob

    - Sandro Gozi, député européen Renew Europe, secrétaire général du parti démocrate européen.

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  • Ce jeudi (21 mars 2024), s’ouvre un sommet de l’Union européenne à Bruxelles. Il s’agira de la troisième réunion de haut rang, en moins d’une semaine dans le monde. Pour quels résultats ?Y a-t-il un décalage entre le nombre de sommets organisés aujourd’hui sur la planète et les décisions qui en découlent ? Cette forme de diplomatie doit-elle évoluer ?

    Pour en débattre :

    - Michel Foucher, géographe, ancien ambassadeur, titulaire de la chaire de Géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMHS). Auteur de nombreux livres : Arpenter le monde : mémoires d'un géographe politique, Robert Laffont ; Ukraine, une guerre coloniale en Europe, éditions de L'Aube

    - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, chercheur au CERAPS, Université de Lille. Spécialiste des questions de médiation internationale, coordonnateur de l’Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Auteur des livres, Une diplomatie globale : conférences et sommets mondiaux », éd. Bertrand Badie et Le multilatéralisme. Nouvelles formes de l’action internationale, éd. La Découverte

    - Raoul Delcorte, ambassadeur honoraire de Belgique, membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur de Sciences politiques à l'Université de Louvain, auteur, notamment, de La diplomatie d'hier à demain, éd. Mardaga et du Manuel de la négociation diplomatique internationale, éd. Larcier.

  • Alors que les fonctionnaires manifestent ce mardi (19 mars 2024) pour réclamer des hausses de salaires, la question du droit de grève agite le débat public actuellement en France. Une proposition de loi récemment déposée prévoit, au cours de l’année, jusqu’à 60 jours pendant lesquels il ne pourrait y avoir de préavis de grève. La question est brûlante en vue des prochains Jeux olympiques de Paris et alors que la CGT a annoncé son intention de déposer des préavis au cours de cette période.

    Faut-il assouplir le droit de grève ? Est-ce y porter atteinte que de sanctuariser des périodes sans mouvement de contestation ? Que révèle cette question du dialogue social aujourd’hui en France ?

    Pour en débattre :

    - Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT

    - Olivier Henno, sénateur du Nord du Groupe centriste et vice-président de la Commission des Affaires sociales

    - Benjamin Morel, politologue, maître de conférences en Droit public à l’Université Paris II Panthéon Assas. Auteur du livre La France en miettes. Régionalismes, l'autre séparatisme, éditions du Cerf.

  • L’application prisée des adolescents est menacée d’interdiction aux États-Unis. Le Sénat doit, en effet, se prononcer prochainement sur un texte voté la semaine dernière par la Chambre des représentants qui contraindrait ByteDance, maison mère chinoise de la plateforme, à vendre TikTok pour continuer ses activités sur le sol américain. Que révèle ce différend qui dure depuis des années ? Faut-il y voir une nouvelle étape de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ? En quoi TikTok serait-il plus nocif que les autres réseaux sociaux ?

    Pour en débattre :

    - Katia Roux, chargée de plaidoyer «Libertés» pour Amnesty International France, et spécialisée en Technologies et Droits humains

    - Serge Abiteboul, informaticien, chercheur à l'ENS Paris et directeur de recherche à l'Inria (Institut national de Recherche en Sciences et Technologies du Numérique). Coauteur du livre Nous sommes les réseaux sociaux, et Vive les communs numériques, éditions Odile Jacob

    - Vincent Lefrere, maître de conférences en Économie à l'Institut Mines-Télécom, Business School, LITEM. Actuellement à Boston, au Massachussetts Institute of Technology (MIT) à Boston (Téléphone).

  • « Les Alliés membres de l'Otan ne fournissent pas assez de munitions à l'Ukraine et cela a des conséquences sur le champ de bataille tous les jours », a déclaré ce jeudi (14 mars 2024) le secrétaire général de l’Alliance atlantique Jens Stoltenberg. Mais face au risque d’escalade, l’OTAN peut-elle en faire plus ? Alors que le 75è anniversaire de l’Alliance approche, quelle doit être l’action de l’organisation ? La Russie craint-elle l’OTAN ? Quid de l’avenir de l’Alliance confrontée au risque d’affaiblissement des États-Unis ?

    Pour en débattre :

    - Samantha de Bendern, chercheuse au Département Russie-Eurasie à la Royal Institute of International Affairs (Chatham House)

    - Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'État major de l'Armée de l'air française et ancien commandant suprême de l'Otan.

    - Cyrille Bret, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors et fellow de l’Institut Montaigne, co-auteur du site Eurasiaprospective.net.

  • Le Salon des séniors a ouvert ses portes ce mercredi (13 mars 2024), Porte de Versailles, à Paris. Leur place dans l’emploi était l’un des grands enjeux de la réforme des retraites et le recul à 64 ans, alors qu’ils sont nombreux à affirmer être poussés vers la sortie. En France, on est considéré comme sénior à partir de 50 ans en entreprise. Y a-t-il des discriminations à l’égard des séniors ? Pourquoi ? Comment avoir plus de 50 ans et occuper un haut poste ?

    Pour en débattre :

    - Gilles Gateau, directeur général de l’Association pour l’Emploi des Cadres (APEC)

    - Melissa Petit, sociologue, spécialiste des seniors et fondatrice de Mixing Générations, cabinet d’études spécialisé sur la longévité et les seniors. Autrice du livre Les retraités : cette richesse pour la France, éditions L'Harmattan

    - Hervé Sauzay, fondateur et directeur de l’Institut français des seniors.

  • Le terme laisse place à l’imaginaire mais il est très sérieux : le « réensauvagement » est un concept né aux États-Unis dans les années 90 et constitue un enjeu crucial face au changement climatique. Objectif : restaurer un milieu naturel tel qu’il était. Car aujourd’hui, un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction par l’activité humaine, selon l’ONU. Et plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature. Comment et jusqu’où réensauvager la planète ? Quelle place pour l’homme ?

    Pour en débattre :

    - Michaël Weber, sénateur PS de la Moselle, président de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France et ancien président du Parc naturel régional des Vosges du Nord

    - Alain Ravayrol, naturaliste généraliste, membre de l’association La Salsepareille dans l’Hérault, spécialiste des rapaces et à l'origine de la tribune du Monde

    - Clémentine Mutillod, doctorante à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie à Avignon Université.

  • En France, plus de 50 ans après sa création le Smic fait débat. Le salaire minimum ne cesse d’être augmenté (à huit reprises depuis 2021), bloquant les hausses des autres salaires. C’est ce qui ressort du récent baromètre Bpifrance Le Lab réalisé avec l’Institut d’études économiques Rexecode. Face à cette situation, le Premier ministre Gabriel Attal appelle à « désmicardiser la France ». Comment sortir du carcan du Smic et en même temps encadrer un salaire minimum ? Comment cela se passe-t-il ailleurs en Europe ?

    Pour en débattre :

    - Anne Eydoux, maîtresse de conférences d’Économie au Cnam, chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise), membre des Économistes atterrés

    - Clément Carbonnier, professeur d’Économie à l’Université Paris 8, chercheur au Laboratoire THEMA, co-directeur de l’axe Politiques socio-fiscales du LIEPP (Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques) Sciences Po

    - Olivier Redoulès, directeur des études de Rexecode.

  • Alors que la Journée internationale des droits de femmes a lieu demain vendredi, le combat contre les violences sexuelles est loin d’être gagné. Le mouvement #MeToo semble avoir libéré la parole, mais aujourd’hui en France, seulement 1% des violences sexuelles et sexistes sont sanctionnées. Cela concerne les femmes, les enfants notamment dans le cadre de la lutte contre l’inceste, mais également les hommes avec le récent #MeToo Garçons.
    Pourquoi une si faible prise en considération de ce fléau ? Comment faire avancer le combat ?

    Pour en débattre :

    - Emmanuelle Piet, présidente du collectif féministe contre le viol (CFCV)

    - Karine Bourdié, avocate, co-présidente de l’Association des avocates pénalistes

    - Lisa Serero, défenseuse des droits humains, autrice du livre Nos sur-vivantes, éditions Leduc société.

  • Le débat autour de la conscription prend de plus en plus d’importance en Europe depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Alors que le service militaire est en place ou a été réintroduit dans plusieurs pays, d’autres y songent fortement : l’Allemagne doit faire des propositions dans ce sens le mois prochain, le Royaume-Uni a récemment évoqué l’hypothèse d’une « armée de citoyens ».

    Faut-il renforcer les armées de réservistes ? Cela peut-il pallier les difficultés de recrutement face à des besoins toujours plus importants ? Quelle efficacité par rapport aux forces régulières ?

    Pour en débattre

    Bénédicte Chéron, maitre de conférences en histoire contemporaine à l’Institut catholique de Paris. Auteur du livre Le soldat méconnu, les Français et leurs armées : Etats des lieux éditions Armand Colin

    Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale

  • C’est un enjeu mondial de plus en plus important dans le contexte de tensions géopolitiques : les cyberattaques sont en augmentation et constituent une menace pour les prochains grands rendez-vous comme les Jeux olympiques de Paris. Face à cela, la riposte s’intensifie à l’image du récent démantèlement lors d’une opération rassemblant onze pays de Lockbit, considéré comme l’un des gangs les plus actifs dans le monde. Quelle doctrine adopter pour lutter contre la cybercriminalité ? Rester dans le cadre légal avec le risque d’une action limitée ou bien utiliser des méthodes similaires aux pirates dans un objectif de sécurité totale ? Comment ne pas être dépassé ?

    Pour en débattre :

    - Gérôme Billois, expert en Cybersécurité au sein du cabinet de Wavestone, auteur du livre Cyberattaques: Les dessous d'une menace mondiale (Hachette, 2022)

    - Sébastien Dupont, ancien responsable Sécurité informatique de l’hexagone Balard. Directeur du Centre Cyber 4U, auteur de Vous êtes fous d’aller sur internet, éditions Flammarion

    - Karine Bannelier, maître de conférences en Droit international, directrice adjointe du Grenoble Alpes Cybersecurity Institute (qui regroupe plus de 100 chercheurs en cybersécurité), co-auteure de l’ouvrage Cyberattaques : Prévention réactions. Rôle des États et des acteurs privés (Cahiers de la Revue Défense Nationale).

  • Ce début d’année 2024 est marqué par des annonces de cures économiques en France : - 12 milliards d’euros prévus en 2025, - 10milliards décidés en urgence par le ministère de l’Économie. Raison invoquée : la nécessité de réduire la dette alors que la croissance est atone. Ces économies sont-elles inévitables ? Quelles conséquences pour la population ? L’austérité risque-t-elle de toucher toute l’Europe dans les prochaines années ? Quelle autre voie est possible ?

    Pour en débattre :

    - Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO (Cabinet de conseil économique), et professeur d’Économie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne

    - Lucie Castets, porte-parole du collectif « Nos services publics »

    - Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économique (OFCE).

  • Près de deux semaines après la mort du premier opposant au président russe Vladimir Poutine dans une prison de Sibérie, la veuve d’Alexeï Navalny a repris le combat de son mari. Ioulia Navalnaïa s’est exprimée ce mercredi (29 février 2024) devant le Parlement européen à Strasbourg. « Si vous voulez vraiment battre Poutine vous devez vous réveiller », a-t-elle déclaré. La mort d’Alexeï Navalny a-t-elle éteint ce qui restait de l’opposition ou, au contraire, les troupes sont-elles galvanisées ? Quid de l’opinion publique ? Quelle action peut être menée depuis l’étranger ?

    Pour en débattre :

    - Françoise Daucé, directrice d’études à l’EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales) et autrice du livre Être opposant dans la Russie de Vladimir Poutine. Éditions Le Bord de l'eau

    - Olga ProKopieva, porte-parole de l'association Russie-Libertés

    - Galia Ackerman, journaliste, spécialiste de la Russie, co-auteure de Le Livre noir de Vladimir Poutine Éditions Perrin / Robert Laffont.

  • Alors que la 6è session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement s’est ouverte ce lundi 26 février 2024 à Nairobi, voilà un levier primordial de lutte contre le changement climatique : la viande. Sa production serait, en effet, responsable d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Un récent rapport appelle à réduire la consommation de viande pour atteindre les objectifs climatiques.

    Comment assurer cette prise de conscience sur l’ensemble de la chaine, des éleveurs aux consommateurs en passant par les industriels et la restauration commerciale ? Comment soutenir les filières ?

    Pour en débattre :

    - Aurélie Zunino, coordinatrice du projet Chaire ANCA (Aliment Nutrition Comportement Alimentaire) d’Agro Paris Tech qui a pour but de sensibiliser les consommateurs et surtout les jeunes à une consommation durable. Elle agit sur les réseaux sociaux et coordonne le site Instagram « je mange pour le futur »

    - Benoît Granier, responsable alimentation au Réseau action climat et auteur de l’étude « Comment concilier nutrition et climat »

    - Marine Colli, consultante dans le secteur agricole, spécialiste des politiques publiques, entre autres, pour des organisations dans le secteur de l’élevage.

  • J-2 avant l’ouverture du Salon International de l’Agriculture à Paris. Un rendez-vous qui intervient alors que la crise agricole a été aiguë ces dernières semaines en France et en Europe. « La souveraineté agricole est notre cap » répond le Premier ministre Gabriel Attal face à ces difficultés.

    Est-ce réellement un objectif à atteindre ? Faut-il fermer le robinet des importations pour permettre à la France de se nourrir ? La souveraineté agricole permettrait-elle une meilleure rémunération des acteurs du secteur ?

    Avec :

    - Thierry Pouch, économiste, chef du service études et prospectives de Chambres d'Agriculture France, et chercheur associé au Laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne-Ardenne

    - Harold Levrel, professeur d'Économie écologique à AgroParisTech, chercheur au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired), co-auteur du livre L'économie face à la nature. De la prédation à la coévolution, éditions Les petits matins

    - Pierre-Marie Aubert, ingénieur agronome, directeur du programme Politiques agricoles et alimentaires à l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI).

  • « Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». Les mots de Missak Manouchian ont été entendus : 80 ans jour pour jour après son exécution sur le Mont Valérien aux côtés de 21 autres camarades, l’ancien résistant communiste est en route vers la Panthéonisation. Que signifie cette décision haute en symbole d’inscrire pour la première fois un résistant étranger, un militant communiste, dans le temple mémoriel de la France ? Suivez la cérémonie sur RFI.

    Avec :

    Guillaume Pollack, historien, enseignant à l’Université Paris Est Créteil, chercheur partenaire au laboratoire SIRICE de l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, auteur de l’Armée du silence. Histoire des réseaux de Résistance en France 1940-1945 (Tallandier)

    - Annick Asso, enseignante et universitaire, spécialiste de la représentation des génocides et correspondante pour les journaux « Nouvelles d’Arménie » et « France Arménie ». Autrice du livre Le théâtre du génocide, éditions Honoré Champion.

  • Les vacances de février battent leur plein en France et en Europe. Elles sont traditionnellement l’occasion de s’adonner aux sports d’hiver. Mais ces loisirs sont aujourd’hui menacés par la crise climatique. En témoigne le récent rapport de la Cour des comptes qui estime que seules quelques stations françaises peuvent espérer poursuivre une exploitation au-delà de 2050. L’enjeu économique est crucial, le secteur pesant 11 milliards d’euros. Les stations sauront-elles s’adapter ou bien faudra-t-il les fermer ? Quelles alternatives ?

    Pour en débattre :

    - Guillaume Desmurs, journaliste, auteur du livre Une histoire des stations de sports d’hiver, éditions Glénatet, créateur de Lama Project, Laboratoire pour une montagne d’avenir (LaMA Project)

    - Jean-Luc Boch, président de l’Association nationale des maires des stations de montagne et maire de La Plagne Tarentaise

    - Bernard Francou, ancien glaciologue, co-auteur du livre Coup de chaud sur les montagnes, éditions Paulsen et président de la Fédération des clubs alpins et de montagne FFCAM.

  • « Je n’ai jamais considéré que le RN ou Reconquête s’inscrivaient dans l’arc républicain ». Par cette phrase prononcée, ce lundi 19 février 2024, lors d’un entretien à l’Humanité, le président français Emmanuel Macron contredit son Premier ministre qui avait déclaré, il y a quelques jours, que « l'arc républicain, c'est l'hémicycle » de l'Assemblée nationale, où siègent 88 députés du RN. De quoi poser question quant à la stratégie de l’exécutif face à la montée en puissance de l’extrême-droite.

    Comment les forces politiques s’organisent-elles en vue de l’élection présidentielle de 2027 ou la victoire de Marine Le Pen est évoquée comme une hypothèse probable ? À quoi faut-il s’attendre ? Quid de l’opposition ?

    Pour en débattre :

    - Laurence de Nervaux, directrice du think tank Destin Commun, co-autrice de l’étude, Législatives, un an après : la France modérée face à l’extrême droite

    - Jean-Yves Camus, politologue, co-directeur de l'Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès

    - Jean Philippe Moinet, auteur et fondateur de la Revue Civique.

  • « Le sujet du système de santé est en haut de la pile. » C’est ce qu’a déclaré à la mi-janvier (2024) le nouveau Premier ministre français, Gabriel Attal, qui assure aussi que le secteur va bénéficier d’un investissement massif dans les cinq prochaines années.
    Il faut dire que 4 ans après la crise du Covid, les besoins sont toujours grands, et le constat, peu réjouissant, concernant ce « trésor national » pour reprendre les mots de Gabriel Attal.
    Les services d’urgences sont soumis à une pression de plus en plus forte : les patients sont toujours plus nombreux à s’y rendre, à cause, notamment, de la dégradation des soins en ville. Le problème des déserts médicaux est loin d'être réglé.

    Autre donnée préoccupante : la prise en charge des personnes atteintes d’un cancer se détériore, dans le pays, selon la Ligue contre le cancer : le délai entre le diagnostic et les premiers traitements s’allonge, avec de potentiels risques pour les patients. Quant aux soignants, qu’ils soient infirmiers, aide-soignants, ou médecins, ils se disent bien souvent épuisés.

    Alors y a-t-il des perspectives d'amélioration à court ou à long terme ? Ou bien le système de santé français va-t-il toujours plus mal ?

    Pour en débattre

    - Francois Salachas, neurologue à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière et membre du collectif inter-hôpitaux

    - Didier Martin député de la Côte d'Or, Renaissance, membre de la commission des affaires sociales, ancien médecin hospitalier

    - Frédéric Bizard, économiste, professeur affilié à l’ESCP Europe et président de Institut Santé.