Episodit

  • Le ministère français de l'Economie a annoncé hier (mercredi 10 avril) qu’il faudra trouver 10 milliards d'euros d'économie supplémentaire cette année et chiffre désormais sur un déficit de 5,1% en 2024, un peu plus que les prévisions antérieures. Des recettes plus faibles qu'attendues ont été la cause du dérapage du déficit public l'an dernier.

    Cette situation relance le débat sur la peur de la dette, après plusieurs années de « quoi qu’il en coûte ».

    Pourquoi est-ce difficile de faire des économies ? Ce déficit qui se creuse est-ce si grave ? Comment expliquer les différences entre l'Hexagone et ses pays voisins ?

    Pour en débattre :

    - François Ecalle, économiste, spécialiste des finances publiques, président de l’association Fipeco (Finances Publiques et Economie), conseiller maître honoraire à la Cour des comptes

    - Christian Chavagneux, économiste et éditorialiste sur le site d’Alternatives économiques

    - Andreas Eisl, chercheur en politique économique européenne à l'Institut Jacques Delors et chercheur associé à l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po)

  • Le 21 mars dernier, le Sénat français a voté contre la ratification du CETA, l’accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne. Celui-ci est en vigueur depuis plusieurs années, mais se retrouve donc aujourd'hui menacé. Ses détracteurs estiment qu'il représente une menace, pour l'environnement, pour la santé, et pour les agriculteurs. Ses défenseurs, tant qu’à eux, voient dans le CETA un moyen de créer des emplois, et de renforcer l'économie européenne.

    Cet accord commercial n’est pas le seul à faire la une de l'actualité. En effet, le Mercosur, potentiel futur accord de libre-échange entre l’UE et plusieurs pays d’Amérique du Sud, a de nouveau fait parler de lui. Emmanuel Macron a par ailleurs déclaré récemment que celui-ci devait être «revu». Faut-il revoir les accords de libre-échange ?

    Pour en débattre :

    - Aurélie Trouvé, économiste, agronome, ancienne porte-parole d’ATTAC, députée La France insoumise (LFI) de Seine-Saint-Denis

    - Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO (Cabinet de conseil économique), et professeur d’Économie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne

    - Elvire Fabry, chercheuse senior sur la géopolitique du commerce à l’Institut Jacques Delors

  • Puuttuva jakso?

    Paina tästä ja päivitä feedi.

  • Le lien était rompu avec la guerre en Ukraine, il renaît dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. En fin de semaine dernière, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, s’est entretenu par téléphone avec son homologue russe Sergueï Choïgou. Une première depuis 18 mois.

    Cet échange intervient près de deux semaines après l’attentat contre une salle de concert qui fait au moins 144 morts dans une banlieue de Moscou. Selon le communiqué de son ministère, Sébastien Lecornu a « rappelé la disponibilité de la France » à des « échanges accrus » avec la Russie dans la lutte contre le « terrorisme ». Peut-on faire un parallèle entre la situation de la Russie aujourd’hui et celle de la Syrie précédemment confrontée au groupe État islamique ? Aider la Russie dans la lutte contre le terrorisme, est-ce reléguer au second plan la guerre en Ukraine ?

    Pour en débattre :

    - Jean-Maurice Ripert, diplomate, ancien ambassadeur de France en Chine et Russie

    - Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé à l’institut Jacques Delors, auteur du livre Dix attentats qui ont changé le monde : comprendre le terrorisme au XXIe siècle (Éditions Dunod, 2024)

    - David Gaüzère, chercheur-associé au Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R), président du Centre d'observation des sociétés d'Asie centrale (COSAC), spécialiste des questions liées à l’islamisme et au terrorisme dans l’espace post-soviétique et auteur du livre Le chaudron vert de l'islam centrasiatique (Editions L’Harmattan, 2020)

  • Ce vendredi marque les trente ans de la mort de Kurt Cobain. Le 5 avril 1994, le leader du groupe Nirvana, icône de toute une génération, se suicidait d’une balle dans la tête. Trente ans après, que reste-t-il du rock ? Cette question revient régulièrement à mesure que dominent d’autres genres musicaux. À quoi ressemble la scène rock aujourd’hui ? Y a-t-il des raisons d’espérer ?

    Avec nos invités :

    - Belkacem Bahlouli, rédacteur en chef du magazine Rolling Stone

    - Matthieu Drouot, producteur, programmateur et PDG de l’entreprise Gérard Drouot productions

    - Jean-Noël Scherrer, chanteur et guitariste du groupe Last Train

  • Les réseaux sont partout dans nos vies, au point d’aller jusqu’à créer des addictions. Et le danger est important car internet véhicule –notamment- désinformation, inégalités, discrimination… Face à cela, l’ancienne ministre française de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem écrit dans une tribune : « Libérons-nous des écrans, rationnons internet ». Elle propose d’accorder un nombre limité de gigas à utiliser quotidiennement. Bonne ou mauvaise idée ? Sommes-nous capables de contrôler nos usages d’internet ?

    Avec

    - Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l’Éducation nationale, directrice de l'ONG ONE et la présidente de France Terre d'Asile

    - Anne Alombert, membre du Conseil national du numérique, maître de conférences en Philosophie à l’Université Paris VIII

    - Renaud Heluin, vice-président de l’association Green IT (collectif d’experts de la sobriété numérique et du numérique responsable) et directeur de NovaGaïa, une agence digitale responsable.

  • Le débat sur la fin de vie agite à nouveau la société française après que le président Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi prévoyant la création d’une aide à mourir. Le texte a été transmis au Conseil d’État et sera examiné au Parlement à partir du 27 mai 2024. Il provoque une levée de boucliers d’une grande partie des soignants qui défendent leur devoir de soigner. Quelle doit être la responsabilité des médecins ? Aider à mourir, est-ce abandonner les patients ?

    Pour en débattre :

    - Martine Lombard, professeure émérite de Droit public à l’Université Paris Panthéon Assas, auteur du livre L’ultime demande, éditions Liana Levi

    - Bruno Dallaporta, médecin, néphrologue, spécialiste en Éthique médicale et Philosophie appliquée à la santé. Co-auteur du livre Tuer les gens, tuer la terre, sorti en avril 2024

    - François Blot, praticien hospitalier en réanimation à l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, auteur de Faut-il légaliser l’aide médicale à mourir, éditions Hermann.

  • Nous sommes désormais à moins de quatre mois du début des Jeux Olympiques de Paris. Pays hôte, la France compte briller lors de cet évènement planétaire et a fixé un objectif ambitieux : celui de terminer à la cinquième place au classement des médailles, une performance qui n’a pas été réalisée depuis les JO de 1996. Quel est le plan français pour Paris 2024 ? Est-il à la hauteur de l’enjeu ? Nos athlètes seront-ils prêts ?

    Pour en débattre :

    - Fabien Archambault, historien, maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, spécialiste de l’histoire des cultures sportives et politiques, auteur du livre Les légendes du siècle. Une histoire des Jeux en douze médailles (Flammarion, 3 avril 2024)

    - Michel Godard, directeur du Creps Île-de-France (Centre de ressources d'expertise et de performance sportive), secrétaire général de la Fédération française de handball

    - Rémi Carmigniani, chercheur à l’École des Ponts ParisTech au Laboratoire d'Hydraulique Saint-Venant, membre du programme Sciences 2024.

  • Une ruée vers la Lune est prévue en 2024. Le début de l’année a été marqué par le retour du programme américain (plus de 50 ans après la mission Apollo) avec pour la première fois le décollage d’une fusée privée. Une dizaine d’autres opérations sont prévues, à l’initiative de plusieurs pays. Une ruée qui s’annonce « chaotique », selon les experts.

    Pourquoi ? Quels sont les risques d’une trop grande course à la Lune ? Pourquoi les appétits s’aiguisent ainsi ? Quel cadre pour règlementer l’exploration lunaire ?

    Pour en débattre :

    - Isabelle Sourbès-Verger, directrice de recherche au CNRS Centre Alexandre Koyré, spécialiste des questions de géopolitique de l'espace et des politiques spatiales auteur du livre Géopolitique du monde spatial (Éditions Eyrolles, 2023)

    - Philippe Achilleas, professeur de Droit public à l’Université Paris-Saclay, directeur de l’Institut du Droit, Espace Technologies, directeur du Master des activités spatiales et des télécommunications à l’Université Paris-Saclay

    - Jean-Luc Lefebvre, spécialiste des questions spatiales, chercheur en Stratégie, ancien officier de l'Armée de l'air, auteur du livre Stratégie spatiale, (ISTE éditions, 2016) et directeur du domaine Spatiologie de l’encyclopédie Sciences chez ISTE éditions (dont l’ouvrage consacré au droit de l’espace vient de paraître en anglais et sera bientôt disponible en français).

  • « Depuis des semaines, la rumeur enfle selon laquelle des migrants seraient déplacés en province pour faire place nette à Paris en vue de l'accueil des Jeux Olympiques cet été ». La colère monte, relayée hier lundi (25 mars 2024) par le maire d’Orléans Serge Grouard. Les ONG dénoncent un « nettoyage social ». Les précaires au sens large s’apprêtent-ils à payer au prix fort l’organisation des prochains JO ? En témoigne la question de la réquisition des logements étudiants. Les JO vont-ils constituer un marqueur des inégalités ? Ce durcissement de la politique sociale est-il appelé à être pérennisé ?

    Pour en débattre :

    - M. Paul Alauzy, coordinateur veille sanitaire à Médecins du Monde et porte-parole du collectif Le revers de la médaille

    - Léa Filoche, adjointe à la Ville de Paris en charge des solidarités, de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés et de la lutte contre les inégalités

    - Melora Koepke, géographe, ancienne chercheuse à l’Université Paris Est Créteil.

  • Les ministres européens de l'Environnement réunis à Bruxelles, ce lundi 25 mars 2024. Réunion, alors que le Pacte vert européen subit un coup d'arrêt depuis quelques mois. Sous la pression du monde agricole, des industries soumises à la concurrence chinoise et américaine, et alors que l'extrême droite, résolument opposée à la transition écologique a le vent en poupe à l'approche des élections européennes, Bruxelles semble revoir ses ambitions climatiques à la baisse, et l'objectif du zéro carbone d'ici 2050 semble s'éloigner peu à peu. L’Europe est-elle en train de renoncer à ses ambitions climatiques ? C'est le débat du jour sur RFI.

    Pour en débattre :

    Sébastien Treyer, directeur général de l’Institut du Développement durable et des Relations internationales (IDDRI) Anne Sander, eurodéputée (LR) du groupe PPE, membre de la Commission de l'Agriculture et du Développement rural Bertrand Badré, PDG de Blue Like an Orange Sustainable Capital, un fonds d'investissement responsable, signataire de la tribune du Monde,Green Deal : « Ne nous résignons pas au lent détricotage de l’ambition environnementale européenne », ancien directeur général de la Banque mondiale et auteur de Voulons-nous sérieusement changer le monde ?, Éd. Mamel.
  • L’Assemblée générale de l’ONU se saisit ce jeudi (21 mars 2024) du débat de l’intelligence artificielle. Une première résolution appelant à la mise en place de normes internationales a été adoptée. La question de la régulation est vive alors que l’IA se développe au pas de charge. La semaine dernière, le Parlement européen a adopté la première législation au monde en la matière. Régulation et innovation peuvent-elles aller de pair ? Faut-il accepter de ne pas avoir totalement la main sur ces technologies du futur ? L’Europe est-elle vouée à être distancée par les États-Unis et la Chine ?

    Pour en débattre :

    - Nicolas Sabouret, directeur de la Graduate School « Informatique et sciences du numérique » à l'Université Paris-Saclay, enseignant à CentraleSupélec. Chercheur en IA, auteur du livre Comprendre l’IA, éditions Ellipses, co-auteur de l’ouvrage L’intelligence artificielle n’est pas une question technologique, éditions l’Aube

    - Georges Nahon, expert des Technologies numériques, ancien directeur du Centre d’innovation d’Orange Silicon Valley à San Francisco (pendant 15 ans), conférencier et co-auteur du livre Le village numérique mondial : la deuxième vie des réseaux, Éditions Odile Jacob

    - Sandro Gozi, député européen Renew Europe, secrétaire général du parti démocrate européen.

  • Ce jeudi (21 mars 2024), s’ouvre un sommet de l’Union européenne à Bruxelles. Il s’agira de la troisième réunion de haut rang, en moins d’une semaine dans le monde. Pour quels résultats ?Y a-t-il un décalage entre le nombre de sommets organisés aujourd’hui sur la planète et les décisions qui en découlent ? Cette forme de diplomatie doit-elle évoluer ?

    Pour en débattre :

    - Michel Foucher, géographe, ancien ambassadeur, titulaire de la chaire de Géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMHS). Auteur de nombreux livres : Arpenter le monde : mémoires d'un géographe politique, Robert Laffont ; Ukraine, une guerre coloniale en Europe, éditions de L'Aube

    - Charles Tenenbaum, maître de conférences en Science politique à Sciences Po Lille, chercheur au CERAPS, Université de Lille. Spécialiste des questions de médiation internationale, coordonnateur de l’Observatoire en ligne du Multilatéralisme et des Organisations internationales. Auteur des livres, Une diplomatie globale : conférences et sommets mondiaux », éd. Bertrand Badie et Le multilatéralisme. Nouvelles formes de l’action internationale, éd. La Découverte

    - Raoul Delcorte, ambassadeur honoraire de Belgique, membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur de Sciences politiques à l'Université de Louvain, auteur, notamment, de La diplomatie d'hier à demain, éd. Mardaga et du Manuel de la négociation diplomatique internationale, éd. Larcier.

  • Alors que les fonctionnaires manifestent ce mardi (19 mars 2024) pour réclamer des hausses de salaires, la question du droit de grève agite le débat public actuellement en France. Une proposition de loi récemment déposée prévoit, au cours de l’année, jusqu’à 60 jours pendant lesquels il ne pourrait y avoir de préavis de grève. La question est brûlante en vue des prochains Jeux olympiques de Paris et alors que la CGT a annoncé son intention de déposer des préavis au cours de cette période.

    Faut-il assouplir le droit de grève ? Est-ce y porter atteinte que de sanctuariser des périodes sans mouvement de contestation ? Que révèle cette question du dialogue social aujourd’hui en France ?

    Pour en débattre :

    - Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT

    - Olivier Henno, sénateur du Nord du Groupe centriste et vice-président de la Commission des Affaires sociales

    - Benjamin Morel, politologue, maître de conférences en Droit public à l’Université Paris II Panthéon Assas. Auteur du livre La France en miettes. Régionalismes, l'autre séparatisme, éditions du Cerf.

  • L’application prisée des adolescents est menacée d’interdiction aux États-Unis. Le Sénat doit, en effet, se prononcer prochainement sur un texte voté la semaine dernière par la Chambre des représentants qui contraindrait ByteDance, maison mère chinoise de la plateforme, à vendre TikTok pour continuer ses activités sur le sol américain. Que révèle ce différend qui dure depuis des années ? Faut-il y voir une nouvelle étape de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ? En quoi TikTok serait-il plus nocif que les autres réseaux sociaux ?

    Pour en débattre :

    - Katia Roux, chargée de plaidoyer «Libertés» pour Amnesty International France, et spécialisée en Technologies et Droits humains

    - Serge Abiteboul, informaticien, chercheur à l'ENS Paris et directeur de recherche à l'Inria (Institut national de Recherche en Sciences et Technologies du Numérique). Coauteur du livre Nous sommes les réseaux sociaux, et Vive les communs numériques, éditions Odile Jacob

    - Vincent Lefrere, maître de conférences en Économie à l'Institut Mines-Télécom, Business School, LITEM. Actuellement à Boston, au Massachussetts Institute of Technology (MIT) à Boston (Téléphone).

  • « Les Alliés membres de l'Otan ne fournissent pas assez de munitions à l'Ukraine et cela a des conséquences sur le champ de bataille tous les jours », a déclaré ce jeudi (14 mars 2024) le secrétaire général de l’Alliance atlantique Jens Stoltenberg. Mais face au risque d’escalade, l’OTAN peut-elle en faire plus ? Alors que le 75è anniversaire de l’Alliance approche, quelle doit être l’action de l’organisation ? La Russie craint-elle l’OTAN ? Quid de l’avenir de l’Alliance confrontée au risque d’affaiblissement des États-Unis ?

    Pour en débattre :

    - Samantha de Bendern, chercheuse au Département Russie-Eurasie à la Royal Institute of International Affairs (Chatham House)

    - Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'État major de l'Armée de l'air française et ancien commandant suprême de l'Otan.

    - Cyrille Bret, chercheur associé à l’Institut Jacques Delors et fellow de l’Institut Montaigne, co-auteur du site Eurasiaprospective.net.

  • Le Salon des séniors a ouvert ses portes ce mercredi (13 mars 2024), Porte de Versailles, à Paris. Leur place dans l’emploi était l’un des grands enjeux de la réforme des retraites et le recul à 64 ans, alors qu’ils sont nombreux à affirmer être poussés vers la sortie. En France, on est considéré comme sénior à partir de 50 ans en entreprise. Y a-t-il des discriminations à l’égard des séniors ? Pourquoi ? Comment avoir plus de 50 ans et occuper un haut poste ?

    Pour en débattre :

    - Gilles Gateau, directeur général de l’Association pour l’Emploi des Cadres (APEC)

    - Melissa Petit, sociologue, spécialiste des seniors et fondatrice de Mixing Générations, cabinet d’études spécialisé sur la longévité et les seniors. Autrice du livre Les retraités : cette richesse pour la France, éditions L'Harmattan

    - Hervé Sauzay, fondateur et directeur de l’Institut français des seniors.

  • Le terme laisse place à l’imaginaire mais il est très sérieux : le « réensauvagement » est un concept né aux États-Unis dans les années 90 et constitue un enjeu crucial face au changement climatique. Objectif : restaurer un milieu naturel tel qu’il était. Car aujourd’hui, un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction par l’activité humaine, selon l’ONU. Et plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature. Comment et jusqu’où réensauvager la planète ? Quelle place pour l’homme ?

    Pour en débattre :

    - Michaël Weber, sénateur PS de la Moselle, président de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France et ancien président du Parc naturel régional des Vosges du Nord

    - Alain Ravayrol, naturaliste généraliste, membre de l’association La Salsepareille dans l’Hérault, spécialiste des rapaces et à l'origine de la tribune du Monde

    - Clémentine Mutillod, doctorante à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie à Avignon Université.

  • En France, plus de 50 ans après sa création le Smic fait débat. Le salaire minimum ne cesse d’être augmenté (à huit reprises depuis 2021), bloquant les hausses des autres salaires. C’est ce qui ressort du récent baromètre Bpifrance Le Lab réalisé avec l’Institut d’études économiques Rexecode. Face à cette situation, le Premier ministre Gabriel Attal appelle à « désmicardiser la France ». Comment sortir du carcan du Smic et en même temps encadrer un salaire minimum ? Comment cela se passe-t-il ailleurs en Europe ?

    Pour en débattre :

    - Anne Eydoux, maîtresse de conférences d’Économie au Cnam, chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) et au Laboratoire interdisciplinaire de sociologie économique (Lise), membre des Économistes atterrés

    - Clément Carbonnier, professeur d’Économie à l’Université Paris 8, chercheur au Laboratoire THEMA, co-directeur de l’axe Politiques socio-fiscales du LIEPP (Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques) Sciences Po

    - Olivier Redoulès, directeur des études de Rexecode.

  • Alors que la Journée internationale des droits de femmes a lieu demain vendredi, le combat contre les violences sexuelles est loin d’être gagné. Le mouvement #MeToo semble avoir libéré la parole, mais aujourd’hui en France, seulement 1% des violences sexuelles et sexistes sont sanctionnées. Cela concerne les femmes, les enfants notamment dans le cadre de la lutte contre l’inceste, mais également les hommes avec le récent #MeToo Garçons.
    Pourquoi une si faible prise en considération de ce fléau ? Comment faire avancer le combat ?

    Pour en débattre :

    - Emmanuelle Piet, présidente du collectif féministe contre le viol (CFCV)

    - Karine Bourdié, avocate, co-présidente de l’Association des avocates pénalistes

    - Lisa Serero, défenseuse des droits humains, autrice du livre Nos sur-vivantes, éditions Leduc société.

  • Le débat autour de la conscription prend de plus en plus d’importance en Europe depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Alors que le service militaire est en place ou a été réintroduit dans plusieurs pays, d’autres y songent fortement : l’Allemagne doit faire des propositions dans ce sens le mois prochain, le Royaume-Uni a récemment évoqué l’hypothèse d’une « armée de citoyens ».

    Faut-il renforcer les armées de réservistes ? Cela peut-il pallier les difficultés de recrutement face à des besoins toujours plus importants ? Quelle efficacité par rapport aux forces régulières ?

    Pour en débattre

    Bénédicte Chéron, maitre de conférences en histoire contemporaine à l’Institut catholique de Paris. Auteur du livre Le soldat méconnu, les Français et leurs armées : Etats des lieux éditions Armand Colin

    Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale