Episodes

  • A l’heure oĂč je termine ce programme, le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, publie son sixiĂšme rapport de synthĂšse. AprĂšs dix mille pages et huit ans de travail, il rappelle que les gaz Ă  effet de serre dus aux activitĂ©s humaines sont toujours en augmentation sur notre planĂšte. Ils ont, selon le groupe de recherche, fait grimper de plus d’un degrĂ© la tempĂ©rature de la surface du globe par rapport Ă  la pĂ©riode prĂ©-industrielle. C’est une hausse sans prĂ©cĂ©dent. Elle devrait se poursuivre jusqu’à plus un degrĂ© et demi d’ici Ă  2030, et continuer d’entraĂźner des vagues de chaleur, des prĂ©cipitations extrĂȘmes, des sĂ©cheresses, des changements de comportement de certaines espĂšces... Nous avons parlĂ© des gaz Ă  effet de serre dans les deux premiers Ă©pisodes de ce programme.

    Pour limiter le rĂ©chauffement climatique, le GIEC conseille de rĂ©duire fortement nos Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Cela va obliger nos pays Ă  sortir des Ă©nergies fossiles ; Ă  afficher une plus grande sobriĂ©tĂ© et efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique ; Ă  miser davantage sur les Ă©nergies renouvelables. Le rĂ©chauffement climatique, et ce qu’il implique pour notre bien-ĂȘtre et celui de notre planĂšte, est « une menace », avertit le GIEC. « Le dĂ©ni n’est plus possible », selon les experts.

    C’est justement d’énergies renouvelables dont nous parlons dans le dernier numĂ©ro de cette premiĂšre sĂ©rie d’Autour de la terre. Avec Anne Rihiail et Vincent-Jacques Le Seigneur, respectivement directrice et fondatrice du bureau d’études AERE et prĂ©sident d’Observeur, l’observatoire qui suit les Ă©nergies renouvelables en Europe depuis trente ans, nous faisons le point sur ces Ă©nergies et leur emploi au quotidien. Les Ă©nergies renouvelables sont nombreuses. Certaines sont trĂšs exploitĂ©es, d’autres beaucoup moins. Mais qu’est-ce qui donc freine autant leur dĂ©ploiement, alors qu’elles nous permettraient d’avoir moins chaud en Ă©tĂ© ; de ne pas ou moins connaĂźtre de restriction d’eau en pĂ©riode estivale ; de ne pas ou moins voir nos forĂȘts dĂ©vorĂ©es par le feu et nos campagnes avalĂ©es par les crues ? Nos deux spĂ©cialistes nous Ă©clairent sur les interrogations qui entourent les Ă©nergies renouvelables. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • Les experts sont unanimes : les transports ont des consĂ©quences inexorables sur notre planĂšte. Ils l’impactent Ă  diffĂ©rents stades : de la production Ă  la mise hors service ; et Ă  diffĂ©rents niveaux : local, rĂ©gional voire global. Les risques inhĂ©rents aux transports sont principalement liĂ©s Ă  leur production, donc, mais aussi Ă  la transformation, Ă  l’utilisation des ressources Ă©nergĂ©tiques et aux Ă©missions atmosphĂ©riques qui y sont associĂ©es. Cela se traduit, sur le terrain, par une acidification des sols et des vĂ©gĂ©taux, une diminution de la couche d’ozone, un rĂ©chauffement climatique... Ces contraintes font rĂ©agir les scientifiques, les politiques et le grand public. C’est de ses consĂ©quences, celles des transports sur notre planĂšte, dont nous parlons ici.

    Quand on pense aux nuisances des transports, on pense Ă  celles qui sont gĂ©nĂ©rĂ©es par les transports routiers. A raison, puisque ce sont les plus invasives pour notre organisme. L’OMS, l’Organisation mondiale de la santĂ©, a classĂ©, il y a une dizaine d’annĂ©es, la pollution de l’air extĂ©rieur et ses particules comme « cancĂ©rogĂšnes certain pour l’homme ». L’organisation a dĂ©clarĂ© les polluants atmosphĂ©riques, plus prĂ©cisĂ©ment les particules, comme « enjeu sanitaire majeur ». L’OMS a Ă©valuĂ© Ă  plus six pourcents les risques de dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s Ă  cause des particules atmosphĂ©riques. La moitiĂ© de ces dĂ©cĂšs seraient dus aux Ă©missions du trafic routier. Ce n’est pas tout : selon les scientifiques, les transports routiers augmenteraient les risques de pathologies cardiorespiratoires, et ils influeraient sur la reproduction, le dĂ©veloppement fƓtal et neurologique.

    C’est toute notre planĂšte qui subit les affres des transports routiers. Ici, nous parlons plus spĂ©cifiquement de la France. Nous dressons un panorama des consĂ©quences de nos transports sur la planĂšte, et des solutions que nous mettons en place pour les limiter. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

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  • Les experts sont unanimes : les transports ont des conséquences inexorables sur notre planète. Ils l’impactent à différents stades : de la production à la mise hors service ; et à différents niveaux : local, régional voire global. Les risques inhérents aux transports sont principalement liés à leur production, donc, mais aussi à la transformation, à l’utilisation des ressources énergétiques et aux émissions atmosphériques qui y sont associées. Cela se traduit, sur le terrain, par une acidification des sols et des végétaux, une diminution de la couche d’ozone, un réchauffement climatique... Ces contraintes font réagir les scientifiques, les politiques et le grand public. C’est de ses conséquences, celles des transports sur notre planète, dont nous parlons ici.

  • La sĂ©cheresse de l’étĂ© 2022, en France, a eu le don de rĂ©activer les consciences. Pourtant, les Ă©tĂ©s secs, avec leurs pĂ©nuries d’eau et leurs incendies, ne sont pas nouveaux. Il y avait eu 2003, et encore avant, 1976. Ils n’étaient pas si loin que cela de nous quand mĂȘme, pour que nous les ayons Ă  ce point oubliĂ©s.

    HervĂ© Douville est un scientifique du Centre national de recherches mĂ©tĂ©orologiques, plus communĂ©ment appelĂ© CNRM. Il s’est d’abord intĂ©ressĂ© Ă  la comprĂ©hension de la variabilitĂ© naturelle du climat et Ă  sa prĂ©visibilitĂ©. Et, depuis plusieurs annĂ©es, il se concentre sur le changement climatique d’origine entropique, autrement dit causĂ© par l’homme, particuliĂšrement sur ses consĂ©quences sur le cycle de l’eau et ses Ă©vĂ©nements extrĂȘmes associĂ©s. A ce titre, il a fait parti des auteurs-coordinateurs d’un rapport pour le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui a traitĂ© des changements du cycle de l’eau.

    Avec ce spĂ©cialiste du changement climatique, nous revenons sur le phĂ©nomĂšne des sĂ©cheresses, plus spĂ©cifiquement sur ce qui en dĂ©coule. Nous Ă©voquons les mesures Ă  prendre pour ne pas connaĂźtre de catastrophes d’approvisionnement en eau dans les annĂ©es Ă  venir. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • La sĂ©cheresse de l’étĂ© 2022, en France, a eu le don de rĂ©activer les consciences. Pourtant, les Ă©tĂ©s secs, avec leurs pĂ©nuries d’eau et leurs incendies, ne sont pas nouveaux. Il y avait eu 2003, et encore avant, 1976. Ils n’étaient pas si loin que cela de nous quand mĂȘme, pour que nous les ayons Ă  ce point oubliĂ©s.

    HervĂ© Douville est un scientifique du Centre national de recherches mĂ©tĂ©orologiques, plus communĂ©ment appelĂ© CNRM. Il s’est d’abord intĂ©ressĂ© Ă  la comprĂ©hension de la variabilitĂ© naturelle du climat et Ă  sa prĂ©visibilitĂ©. Et, depuis plusieurs annĂ©es, il se concentre sur le changement climatique d’origine entropique, autrement dit causĂ© par l’homme, particuliĂšrement sur ses consĂ©quences sur le cycle de l’eau et ses Ă©vĂ©nements extrĂȘmes associĂ©s. A ce titre, il a fait parti des auteurs-coordinateurs d’un rapport pour le GIEC, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui a traitĂ© des changements du cycle de l’eau.

    Avec ce spĂ©cialiste du changement climatique, nous revenons sur le phĂ©nomĂšne des sĂ©cheresses, plus spĂ©cifiquement sur ce qui en dĂ©coule. Nous Ă©voquons les mesures Ă  prendre pour ne pas connaĂźtre de catastrophes d’approvisionnement en eau dans les annĂ©es Ă  venir. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • La biodiversitĂ©, c’est le tissu vivant de notre planĂšte. Nous autres, les humains, faisons partie de la biodiversitĂ©, au mĂȘme titre que les fleurs, les oiseaux, les insectes... La France est riche de biodiversitĂ©. Elle dispose d’un ensemble d’écosystĂšmes marins et littoraux rĂ©partis sur tout le globe.

    Notre pays possĂšde prĂšs de 10 % des surfaces de rĂ©cifs coralliens de la planĂšte. Nous sommes l’un des rares Etats europĂ©ens Ă  disposer d’écosystĂšmes tropicaux, comme la forĂȘt guyanaise. Nous sommes prĂ©sents sur cinq des trente-six points chauds de la biodiversitĂ© mondiale. La France mĂ©tropolitaine couvre quatre des cinq grandes rĂ©gions biogĂ©ographiques europĂ©ennes et plus de 80 % des Ă©cosystĂšmes de notre vieux continent.

    Ces bons chiffres devraient laisser entrevoir de beaux horizons Ă  notre biodiversitĂ©. Les sommets et les grandes rĂ©unions ne manquent pas pour la prĂ©server. Il en ressort de grandes intentions et de bonnes idĂ©es. Elles ne sont hĂ©las pas vraiment suivies d’effets. C’est ce que constatent et nous font partager ceux que je suis allĂ© interroger en rĂ©gion nantaise, en bordure d’Erdre et de SĂšvre, pour cet Ă©pisode et le suivant de votre programme Autour de la Terre. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • La biodiversitĂ©, c’est le tissu vivant de notre planĂšte. Nous autres, les humains, faisons partie de la biodiversitĂ©, au mĂȘme titre que les fleurs, les oiseaux, les insectes... La France est riche de biodiversitĂ©. Elle dispose d’un ensemble d’écosystĂšmes marins et littoraux rĂ©partis sur tout le globe.

    Notre pays possĂšde prĂšs de 10 % des surfaces de rĂ©cifs coralliens de la planĂšte. Nous sommes l’un des rares Etats europĂ©ens Ă  disposer d’écosystĂšmes tropicaux, comme la forĂȘt guyanaise. Nous sommes prĂ©sents sur cinq des trente-six points chauds de la biodiversitĂ© mondiale. La France mĂ©tropolitaine couvre quatre des cinq grandes rĂ©gions biogĂ©ographiques europĂ©ennes et plus de 80 % des Ă©cosystĂšmes de notre vieux continent.

    Ces bons chiffres devraient laisser entrevoir de beaux horizons Ă  notre biodiversitĂ©. Les sommets et les grandes rĂ©unions ne manquent pas pour la prĂ©server. Il en ressort de grandes intentions et de bonnes idĂ©es. Elles ne sont hĂ©las pas vraiment suivies d’effets. C’est ce que constatent et nous font partager ceux que je suis allĂ© interroger en rĂ©gion nantaise, en bordure d’Erdre et de SĂšvre, pour cet Ă©pisode et le suivant de votre programme Autour de la Terre. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • On ne peut pas dire que le sol, plus exactement le sous-sol, ait bonne rĂ©putation. C’est un endroit qui renferme nos dĂ©chets, ainsi que les gaz de l’atmosphĂšre en cours de transformation, comme l’azote et l’oxygĂšne. La couleur foncĂ©e du sol ne plaide pas non plus en sa faveur, alors qu’elle n’est que le fait de la dĂ©composition de sa matiĂšre organique, c’est-Ă -dire des feuilles, des animaux, des morceaux de caillou ou de bois, des particules de limon ou d’argile
 Le sol et le sous-sol sont des milieux en perpĂ©tuel mouvement Ă©cologique.

    Il y a une vraie vie sous la terre. Elle est un peu moins dense que sous la mer. Il n’empĂȘche que sous nos pieds, se dĂ©roule un tas d’activitĂ©s physiques et chimiques. Plus de 70 % des microbes qui sont issus de la terre viennent de ses entrailles. Pour un hectare de terre de chez nous, on recense cinq tonnes de bactĂ©ries et de champignons, cinq tonnes de racines et une tonne et demie d’animaux. Le dessous de la terre, comme le dessous de la mer, est un bouillon de culture. C’est de ce bouillon, donc de la vie sous la terre, dont nous parlons encore dans ce numĂ©ro. Nous sommes toujours en compagnie de deux spĂ©cialistes du milieu sous terrain : Marc-AndrĂ© Selosse, biologiste et professeur au MusĂ©um national d’histoires naturelles de Paris ; et Michel Winein, membre de la commission nationale environnement au sein de la FĂ©dĂ©ration française de spĂ©lĂ©ologie. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • On ne peut pas dire que le sol, plus exactement le sous-sol, ait bonne rĂ©putation. C’est un endroit qui renferme nos dĂ©chets, ainsi que les gaz de l’atmosphĂšre en cours de transformation, comme l’azote et l’oxygĂšne. La couleur foncĂ©e du sol ne plaide pas non plus en sa faveur, alors qu’elle n’est que le fait de la dĂ©composition de sa matiĂšre organique, c’est-Ă -dire des feuilles, des animaux, des morceaux de caillou ou de bois, des particules de limon ou d’argile
 Le sol et le sous-sol sont des milieux en perpĂ©tuel mouvement Ă©cologique.

    Il y a une vraie vie sous la terre. Elle est un peu moins dense que sous la mer. Il n’empĂȘche que sous nos pieds, se dĂ©roule un tas d’activitĂ©s physiques et chimiques. Plus de 70 % des microbes qui sont issus de la terre viennent de ses entrailles. Pour un hectare de terre de chez nous, on recense cinq tonnes de bactĂ©ries et de champignons, cinq tonnes de racines et une tonne et demie d’animaux. Le dessous de la terre, comme le dessous de la mer, est un bouillon de culture. C’est de ce bouillon, donc de la vie sous la terre, dont nous parlons dans ce numĂ©ro et le suivant. Durant ces deux Ă©pisodes, nous serons en compagnie de deux spĂ©cialistes du milieu sous terrain : Marc-AndrĂ© Selosse, biologiste et professeur au MusĂ©um national d’histoires naturelles de Paris ; et Michel Winein, membre de la commission nationale environnement au sein de la FĂ©dĂ©ration française de spĂ©lĂ©ologie. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • La femme que vous venez d’entendre est Marie-Claire Fabri. Elle est ingĂ©nieure en ocĂ©anographie Ă  l’IFREMER, l’Institut français de recherche et d’exploitation pour la mer. Marie-Claire Fabri est une spĂ©cialiste de l’écologie benthique du domaine profond, c’est-Ă -dire qu’elle Ă©tudie la faune qui vit sur les fonds marins. Avec elle, durant deux Ă©pisodes, nous parlons de la vie sous la mer.

    A vrai dire, nous nous intĂ©ressons plus Ă  ce qui se passe dans le ciel qu’au fond des ocĂ©ans. Seulement 10 Ă  15 % des fonds marins sont connus de l’homme. Ils sont assez peu observĂ©s par rapport aux hautes atmosphĂšres. Les profondeurs maritimes sont pourtant un enjeu des prochaines annĂ©es.

    Pour autant, les scientifiques, comme Marie-Claire Fabri, disposent déjà de connaissances précises et suffisantes pour nous expliquer ce qui se passe dans le fond de nos océans. Ils en observent les écosystÚmes. Ils les scrutent au quotidien. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.

    Dans l’épisode prĂ©cĂ©dent, nous avons vu que nous, les humains, nous intĂ©ressions davantage Ă  la chose spatiale que sous marine. Marie-Claire Fabri nous en a entre autres expliquĂ© les raisons. L’homme n’est pas fait pour vivre sous l’eau. Nous sommes des Terriens. MĂȘme si les choses progressent, nous disposons de toujours plus de moyens techniques pour explorer la lune que le fond des ocĂ©ans. Et il y aurait probablement « des orientations politiques Ă  investir plus vers le ciel que le fond de la mer », selon la scientifique.

    D’aprĂšs les observateurs, comme ceux de l’IFREMER mais aussi du SHOM, Service hydrographique et ocĂ©anographique de la marine, on ne connaĂźtrait que 20 % de la topographie des fonds marins. Cela ne veut pas dire que l’on ne s’y intĂ©resse pas. La vie sous la mer attire de plus en plus de scientifiques. Nous sommes toujours autant fascinĂ©s par ce milieu, que nous utilisons parfois plus

  • La femme que vous venez d’entendre est Marie-Claire Fabri. Elle est ingĂ©nieure en ocĂ©anographie Ă  l’IFREMER, l’Institut français de recherche et d’exploitation pour la mer. Marie-Claire Fabri est une spĂ©cialiste de l’écologie benthique du domaine profond, c’est-Ă -dire qu’elle Ă©tudie la faune qui vit sur les fonds marins. Avec elle, durant deux Ă©pisodes, nous allons parler de la vie sous la mer.

    A vrai dire, nous nous intĂ©ressons plus Ă  ce qui se passe dans le ciel qu’au fond des ocĂ©ans. Seulement 10 Ă  15 % des fonds marins sont connus de l’homme. Ils sont assez peu observĂ©s par rapport aux hautes atmosphĂšres. Les profondeurs maritimes sont pourtant un enjeu des prochaines annĂ©es.

    Pour autant, les scientifiques, comme Marie-Claire Fabri, disposent déjà de connaissances précises et suffisantes pour nous expliquer ce qui se passe dans le fond de nos océans. Ils en observent les écosystÚmes. Ils les scrutent au quotidien. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.

  • Dans l’épisode précédent, nous avons vu que les forêts étaient en constante augmentation sur notre territoire, et qu’elles étaient des réserves de biodiversité exceptionnelle. Nous avons vu, aussi, qu’elles subissaient des agressions de la part de l’homme, des animaux et du climat. Dans ce numéro, nous allons justement expliquer comment le climat pourrait modifier nos forêts dans les années à venir. Nous allons mesurer leur place dans notre écosystème. Nous reviendrons sur leurs bienfaits sur notre santé. Nous parlerons des actions des forestiers pour préserver les forêts et les reconstruire après les incendies. Nous serons toujours, dans ce numéro d’Autour de la terre, en compagnie de Dominique de Villebonne et Nicolas Jannault, respectivement adjointe au directeur Forêts et risques naturels à l’ONF et directeur régional en Pays-de-la-Loire. Je suis Sébastien Chauveau. Bonne écoute.

  • Les forĂȘts françaises sont un patrimoine exceptionnel. Elles occupent 30 % de notre territoire. Elles reprĂ©sentent dix-sept millions d’hectares en mĂ©tropole, et neuf millions en outre-mer. Toutes ces forĂȘts sont des rĂ©servoirs de biodiversitĂ© exceptionnel.

    En France, presque cinq millions d’hectares sont des forĂȘts publiques, gĂ©rĂ©es par l’ONF (l’Office national des forĂȘts). Le reste appartient Ă  des propriĂ©taires privĂ©s. Les forĂȘts sont en constante augmentation depuis un siĂšcle dans notre pays. Mais comme tous les espaces naturels, les forĂȘts subissent elles aussi les affres de l’homme, des animaux et du climat.

    C’est donc de nos forĂȘts, publiques et privĂ©es, dont nous allons parler dans ces deux prochains Ă©pisodes. Avec Dominique de Villebonne, d’une part, et Nicolas Jannault, d’autre part. Dominique de Villebonne est adjointe au directeur ForĂȘts et risques naturels Ă  l’ONF. Nicolas Jannault est directeur rĂ©gional de la mĂȘme institution, en Pays-de-la-Loire. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • L’eau est une resource primordiale, mais plus inĂ©puisable. On la trouve partout sur notre planĂšte. Or elle n’y est en fait prĂ©sente qu’en petite quantitĂ©, au point qu’elle suscite des tensions entre les pays, autour du Nil, du Tigre et de l’Euphrate par exemple.

    L’eau est devenue une prĂ©occupation des spĂ©cialistes. ParticuliĂšrement l’eau potable, qui pourrait venir Ă  manquer dans les prochaines annĂ©es. Nous avons augmentĂ© de six fois en un siĂšcle notre consommation d’eau. Alors que la population n’a pas augmentĂ© dans les mĂȘmes proportions.

    Deux milliards de personnes n’ont pas accĂšs Ă  l’eau potable dans le monde. 73 % de la population d’Afrique sud saharienne n’utilisait pas un service d’eau convenable, c’est-Ă -dire sans danger, en 2017. 14 % de la population africaine souffre toujours de pĂ©nurie d’eau. Ces situations ne concernent pas que les pays pauvres ou en voie de dĂ©veloppement. L’Europe, notamment la France, connaĂźt aussi un manque d’eau. Un million de personnes n’ont pas accĂšs Ă  l’eau potable Ă  leur domicile en France mĂ©tropolitaine. La pĂ©nurie est plus inquiĂ©tante encore dans les dĂ©partements et territoires d’outre-mer, en Guyane et Ă  Mayotte particuliĂšrement.

    Avec Khaled Al Mezayen, prĂ©sident et co-fondateur d’une sociĂ©tĂ© qui dĂ©veloppe des systĂšmes de potabilisation Ă  Lyon, nous allons revenir sur la problĂ©matique de l’eau sur la planĂšte, surtout de l’eau potable. Nous allons passer en revue les besoins en eau ; les moyens de traitement ; les chemins Ă  prendre, comme la valorisation et la potabilisation, pour ne pas risquer la pĂ©nurie. L’eau : une ressource Ă  protĂ©ger, Ă  Ă©conomiser et Ă  traiter pour ne pas en manquer, c’est le thĂšme de ce septiĂšme Ă©pisode d’Autour de la terre.
    Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

  • Jean-François Sylvain est un spĂ©cialiste de la biodiversitĂ©. C’est un scientifique reconnu. Il est Ă  l’origine de la crĂ©ation de la FRB, FĂ©dĂ©ration pour la recherche sur la biodiversitĂ©. Il en est le prĂ©sident depuis 2014.

    Notre planĂšte est constituĂ©e d’un biotope complexe, qui ne cesse de se dĂ©sĂ©quilibrer au fil des annĂ©es. Avec Jean-François Sylvain, nous allons revenir sur la disparition des espĂšces. Nous allons aussi Ă©voquer l’impact de l’homme sur ce dĂ©sordre, et les politiques Ă  mener pour le rĂ©duire.

    Rien qu’en France, ce sont plus de deux mille quatre cents espĂšces de plantes, d’animaux et d’insectes qui sont menacĂ©es, et prĂšs de cent quatre-vingt-dix qui ont disparu. Avec une inquiĂ©tude particuliĂšre pour les territoires d’outre-mer, qui connaissent une dĂ©gradation de leurs milieux plus importante qu’en mĂ©tropole. Cette dĂ©tĂ©rioration concerne principalement des groupes taxonomiques, tels que les oiseaux, les papillons de jour, les amphibiens, les reptiles et les mammifĂšres. Ils sont rĂ©pertoriĂ©s sur ce que les scientifiques appellent « des listes rouges ».

  • Programme protĂ©gĂ© par la loi du CopyrightQui ne s’est pas demandĂ© au moins une fois pourquoi nos villes et nos campagnes crachaient autant de lumiĂšre. Cette lumiĂšre, que certains qualifient de « pollution lumineuse », n’est pas sans consĂ©quence. C’est une dĂ©bauche d’énergie. C’est un coĂ»t financier. C’est un dĂ©ploiement technique et humain.

    Et si la bioluminescence venait changer nos habitudes ? Nos habitudes de nous Ă©clairer ? Nos habitudes de repenser l’installation de notre lumiĂšre ? Nos besoins en Ă©clairage, tout simplement. En Ă©coutant Sandra, vous ne verrez plus la lumiĂšre de la mĂȘme maniĂšre. Bioluminescence : quand l’éclairage prend un autre sens : c’est le thĂšme de cet Ă©pisode.

  • Le plastique est partout. Notre sociĂ©tĂ© est plastifiĂ©e. Il n’y a pas un domaine, qu’il soit industriel, technique, scientifique, qui Ă©chappe au plastique. Rien qu’en France, nous produisons plus de quatre cents millions de tonnes de plastique par an. Une partie est collectĂ©e ; une autre est recyclĂ©e ; mais une partie, on ne sait pas exactement combien, retourne dans la nature.

    Comme nous l’avons vu dans l’épisode prĂ©cĂ©dent, les plastiques sont un flĂ©au pour l’environnement. Au cours de celui-ci, nous continuons notre croisade sur la route de ce polluant, terrestre autant que maritime. Avec toujours les mĂȘmes spĂ©cialistes : Romain Tramois, François Galgani et MickaĂ«l Kedzierski. Vous Ă©coutez : le plastique, c’est dramatique [Ă©pisode2].

    Si les pays d’Asie du sud est montrent une croissance de leur pollution plastique, l’Europe, particuliĂšrement la France, est plutĂŽt un bon Ă©lĂšve. Il n’en demeure pas moins des points noirs, Ă  l’instar de la Seine. En Allemagne, c’est le Danube qui pĂȘche. On y trouve pas mal de dĂ©chets plastique. Quant Ă  croire que les ocĂ©ans renferment un continent de plastique, il faut relativiser.

  • Le plastique est partout. Notre sociĂ©tĂ© est plastifiĂ©e. Il n’y a pas un domaine, qu’il soit industriel, technique, scientifique..., qui Ă©chappe au plastique. Rien qu’en France, nous produisons plus de quatre cents millions de tonnes de plastique par an. Une partie est collectĂ©e ; une autre est recyclĂ©e ; mais une partie, on ne sait pas combien, retourne dans la nature.

    Les plastiques sont un flĂ©au pour l’environnement. Durant deux Ă©pisodes, plusieurs spĂ©cialistes vont se succĂ©der pour nous dresser la situation de ce polluant terrestre autant que maritime. Romain Tramois est chercheur au Laboratoire eau, environnement et systĂšmes urbains (LESU), Ă  l'universitĂ© de CrĂ©teil et Ă  l'Ecole nationale des pont et chaussĂ©es. François Galgani est responsable de projet Ă  l’Ifremer. Il travaille sur les dĂ©chets marins et les pollutions plastiques depuis 30 ans. Il intervient en qualitĂ© d’expert auprĂšs de la Commission europĂ©enne. MickaĂ«l Kedzierski est maĂźtre de confĂ©rences Ă  l’universitĂ© de Bretagne Sud. Il travaille pour l’institut de recherche Dupuy de LĂŽme sur les pollutions plastiques en mer et sur terre. Vous Ă©coutez : Le plastique, c’est dramatique : Ă©pisode 1.

  • Dans l’épisode prĂ©cĂ©dent, nous avons Ă©voquĂ©, avec HervĂ© Le treut, climatologue, professeur Ă  la Sorbonne et membre de l’AcadĂ©mie des sciences, l’une des raisons essentielles au rĂ©chauffement climatique : Ă  savoir les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Nous avons vu ce qu’ils Ă©taient, et comment ils se retrouvaient dans l’atmosphĂšre. Comme vous l’avez entendu, il est tant de s’en prĂ©occuper, au risque de connaĂźtre de gros sĂ©ismes mĂ©tĂ©orologiques dans les annĂ©es Ă  venir.

    Dans ce deuxiĂšme Ă©pisode d’Autour de la terre, nous nous intĂ©ressons au climat proprement dit. A ce qu’il a Ă©tĂ©, il y a longtemps, et Ă  ce qu’il sera, demain, et Ă  un horizon lointain. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Bonne Ă©coute.

    Pour bien comprendre l’évolution de notre climat, il faut revenir sur ses changements. Le changement climatique a d’abord Ă©tĂ© le rĂ©sultat de calculs faits par des scientifiques. C’est pour cela que nous ne l’avons pas vraiment vu venir. Il faut tempĂ©rer le propos, et savoir qu’il y a toujours eu des fluctuations du climat, et ce depuis dix mille ans. Le problĂšme, c’est que nous sommes passĂ©s dans des fluctuations sans prĂ©cĂ©dent.

    Jusqu’à il y a dix mille ans, le climat Ă©tait relativement stable. Il Ă©tait Ă  dominante froide. Depuis ces trente derniĂšres annĂ©es, nous nous sommes installĂ©s dans des Ă©pisodes plutĂŽt chauds, voire trĂšs chauds.

  • Bienvenue dans Autour de la terre, un programme sous forme de documentaires de quinze minutes. Dans cette Ă©mission, je vous emmĂšne Ă  la dĂ©couverte de ce qui fait notre environnement sur cette terre. J’aborde diffĂ©rentes problĂ©matiques. Je tends le micro Ă  des spĂ©cialistes et Ă  des anonymes. Je mets en lumiĂšre les actions et les revendications. Je suis SĂ©bastien Chauveau. Vous Ă©coutez Autour de la terre : Quel climat pour demain, Ă©pisode 1.

    Les mĂ©dias raisonnent de plus en plus de ces catastrophes. Un tremblement de terre ici, une inondation lĂ , un cyclone ailleurs..., les alĂ©as du climat font rĂ©guliĂšrement la une des journaux. Sont-ils plus nombreux qu’avant ? Sont-ils plus dangereux aujourd’hui qu’hier ? Vont-ils se multiplier dans les annĂ©es Ă  venir ? J’ai voulu en savoir plus sur ce qui fait notre climat ? Sur comment et pourquoi nous subissons ces sĂ©ismes mĂ©tĂ©orologiques ?

    Dans ce numĂ©ro d’Autour de la terre, vous allez entendre : David Eckstein, conseiller au sein de Germanwatch ; et HervĂ© Le treut, climatologue, professeur Ă  la Sorbonne et membre de l’acadĂ©mie des sciences. Germanwatch est une organisation allemande de dĂ©veloppement de l’environnement. Elle a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1992. C’est une institution qui travaille essentiellement sur la politique climatique, mais aussi sur la sĂ©curitĂ© alimentaire et l’éducation.