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  • Annoncée par Emmanuel Macron, lors de sa campagne électorale de 2017, la "flat tax" a été mise en place par la loi de finances de 2018. Appelée aussi "prélèvement forfaitaire unique" (PFU), cette "flat tax" impose les revenus du capital et de l'épargne à hauteur de 30 %.

     

    Les intérêts d'assurance-vie ou de livrets bancaires, les dividendes perçues par les détenteurs d'actions ou encore les loyers font partie des revenus imposés au titre du PFU. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un impôt forfaitaire, dont le taux est le même pour tous les contribuables concernés et qui ne dépend donc ni du montant de leur revenu imposable ni de la tranche d'imposition.

     

    Pour être plus précis, le PFU se compose de deux parties, 12,8 % étant prélevés au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.

     

    La "flat tax" n'est pas concernée par le prélèvement à la source, qui s'applique à d'autres types de revenus. Enfin, le contribuable est libre de choisir entre le PFU et la soumission des ressources concernées à l'impôt sur le revenu.

     

    Un PFU augmenté ou supprimé ?

     

    Selon les prévisions du ministère de l'Économie, la "flat tax" devrait rapporter près de 7 milliards d'euros en 2024. Une manne bienvenue dans un contexte marqué par le gonflement de la dette publique et le dérapage du déficit.

     

    Mais le nouveau gouvernement, que s'efforce toujours de constituer Michel Barnier, pourrait encore l'augmenter. Le nouveau ministre chargé des finances publiques devra en effet trouver de nouvelles recettes, pour tenter d'endiguer le déficit.

     

    Une augmentation de la "flat tax", alors que l'Exécutif s'est engagé à ne pas accroître la pression fiscale, serait peut-être moins voyante, à cet égard, qu'une hausse plus classique des impôts.

     

    Ainsi, le PFU pourrait passer à 32 % ou même à 35 %. De quoi engranger jusqu'à 3 milliards d'euros supplémentaires. Mais la suppression du PFU, plus avantageuse que l'impôt sur le revenu, serait également envisagée. On en reviendrait alors au seul barème progressif de l'impôt. Affaire à suivre.


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  • Enseigne de fast-food bien connue des Français, McDonald's devra peut-être compter sur un nouveau rival. Une nouvelle chaîne de restaurants pourrait en effet s'implanter en France.

     

    Présente en Amérique, au Moyen-Orient et en Asie, Dairy Queen gère 7 500 restaurants dans le monde. Spécialisée dans les desserts glacés, elle est notamment connue pour l'une de ses recettes, le "Blizzard", une crème glacée servie dans un gobelet. Les clients peuvent aussi y déguster des donuts, ou d'autres desserts.

     

    Mais les restaurants servent aussi des plats chauds, surtout des burgers. Dairy Queen est détenue par une société d'investissement appartenant au milliardaire américain Warren Buffet.

     

    De 100 à 200 restaurants au minimum

     

    Ce n'est pas la première fois que cette nouvelle chaîne de fast-food essaie de s'implanter en Europe. Mais ses tentatives pour ouvrir des restaurants en Slovénie ou en Italie ont échoué. En 2015, Dairy Queen a pourtant réussi à s'installer en Pologne, mais une fois encore sans succès.

     

    L'entreprise reconnaît avoir rencontré des problèmes. Mais elle prétend les avoir analysés, apprenant ainsi de ses échecs. Elle serait donc prête à affronter le marché français, qu'elle estime "mature", dans de meilleures conditions.

     

    En effet, ses responsables considèrent la France comme un marché stratégique. Ils pensent y ouvrir pas moins de 100 à 200 restaurants, sur le modèle de la franchise. Pour mettre au point leur projet, ils comptent donc s'appuyer sur des partenaires locaux expérimentés.

     

    Et encore ces chiffres ne sont-ils qu'un minimum, la chaîne espérant se développer davantage. De quoi améliorer encore un chiffre d'affaires atteignant près de 6,4 milliards de dollars en 2023.

     

    Pour l'instant, cependant, rien n'est encore acté. De fait, aucun accord officiel n'a encore été signé avec un franchisé. Il faudra donc attendre un peu avant de voir s'installer en France des restaurants Dairy Queen. Selon certaines prévisions, ils pourraient ouvrir leurs portes en 2026 ou 2027.

     

    En effet, on estime de 12 à 16 mois le délai courant entre la signature avec un partenaire local et l'inauguration d'un restaurant. Reste à savoir si cette nouvelle enseigne pourra trouver sa place dans un marché déjà très concurrentiel.


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  • La succession du célèbre couturier Karl Lagerfeld, décédé en 2019, semble enfin réglée. Ses huit héritiers, désignés par un testament fait en 2016, vont pouvoir se partager une fortune estimée à 200 millions d'euros et investie notamment dans l'immobilier.

     

    N'ayant pas eu d'enfants, l'homme au catogan a préféré léguer ses biens à ses familiers plutôt qu'à des parents. Sa fortune ira donc à des mannequins, dont l'un était son garde du corps, à une rédactrice de mode ou à une directrice artistique chez Chanel, une fonction exercée par Lagerfeld durant des décennies.

     

    On sait que l'un de ces chanceux, ami proche du couturier, devrait recevoir à lui seul près du tiers de cette fortune.

     

    Mais la gouvernante de sa chatte adorée, Choupette, n'est pas oubliée. La loi française lui interdisant de transmettre ses biens à un animal, Karl Lagerfeld a confié la garde de l'animal à une personne qui pourra vivre confortablement de ses rentes.

     

    Le couturier avait en effet placé l'argent gagné grâce à la publicité faite autour du petit félin, qui a aussi beaucoup d'admirateurs sur les réseaux sociaux. Héritant d'une grande maison, la gouvernante de l'animal sera donc à l'abri du besoin.

     

    Un différend fiscal enfin réglé

     

    Si cette succession a traîné durant cinq ans, c'est en raison des désaccords des héritiers désignés. En effet, ils ne parvenaient pas à s'entendre sur le règlement des dettes du couturier.

     

    Du fait des combinaisons financières imaginées par son comptable, il devait quelque 20 millions d'euros au fisc. Acceptant sa succession, ses héritiers devaient en assumer le passif.

     

    Ils ont d'abord essayé d'obtenir une décharge de ces lourdes pénalités fiscales, une démarche qu'avait entreprise Karl Lagerfeld lui-même. Mais leur demande avait finalement été rejetée. Ils ont donc fini par trouver un accord, durant l'été, qui leur permet d'entrer en possession de leur héritage.

     

    De fait, ils semblent s'être résignés à payer à l'administration les amendes et pénalités qu'elle leur réclamait. Mais le sacrifice en valait la peine. En effet, même si leur part est un peu entamée, elle représente encore un véritable pactole.


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  • La course pour la présidentielle américaine est plus serrée que jamais. Pour l'emporter sur sa rivale, Kamala Harris, Donald Trump a besoin de toutes les voix possibles. Y compris celles des utilisateurs de cryptomonnaies.

     

    Pour les séduire, il vient d'annoncer la création d'une plateforme spécialisée, "World liberty financial". Elle est présentée comme un moyen de se passer des intermédiaires financiers traditionnels, comme les banques.

     

    L'ex-Président les juge en effet "lentes et obsolètes". Donald Trump se fait ainsi le porte-drapeau de ce que les spécialistes appellent la "finance décentralisée". Une façon de montrer que, malgré son âge, le Président "pro bitcoin", comme il se proclame, est plus "moderne" que sa concurrente.

     

    Le champion de l'innovation

     

    Le détail du fonctionnement de cette plateforme n'est pas encore connu. On sait cependant qu'elle permettra à ses utilisateurs de prêter et d'emprunter des capitaux exprimés en cryptomonnaies.

     

    Les clients potentiels pourraient cependant s'effrayer de la volatilité des cryptomonnaies traditionnelles, comme le bitcoin. Pour éviter cet inconvénient, la plateforme initiée par l'ancien Président misera plutôt sur les "stablecoins".

     

    Il s'agit de cryptomonnaies adossées à une devise, comme le dollar, ou à l'or. Leur cours, beaucoup plus stable, a donc de quoi rassurer le public. Les responsables de la plateforme réfléchiraient d'ailleurs à l'émission d'un nouveau "stablecoin", toujours associé au dollar.

     

    Autre point sensible : la sécurité des transactions. Elle devrait être assurée par le dépôt des fonds de l'emprunteur dans un "smart contract", émis par le biais d'un "blockchain". Cette technologie permet le stockage sécurisé des données relatives aux transactions financières. Le prêteur serait ainsi assuré de rentrer dans ses frais en cas de problème.

     

    Pourfendeur des cryptomonnaies, qu'il assimilait naguère à une "arnaque", Donald Trump a donc changé d'avis sur la question. Il partage désormais l'opinion de son fils, Donald Trump Jr, associé à l'entreprise, qui la qualifie de "révolution financière".

     

    Une stratégie qui permet à l'ex Président de se présenter en champion de l'innovation et de damer le pion à Joe Biden, et à sa Vice-Présidente, qui manifestent des réserves envers les cryptomonnaies.


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  • Il a toujours existé des imitations des produits de luxe. Mais une nouvelle version de ce type de produits rencontre un succès grandissant. Ces articles, qui nous viennent de Chine, ne sont pas à proprement parler des contrefaçons. En effet, s'ils imitent parfaitement certains produits, ils n'en affichent pas les logos.


    Venant d'Asie, ces produits portent un nom chinois, "pingti", qui, dans cette langue, veut dire "leurre". Ces produits ont pénétré tous les secteurs, qu'il s'agisse de la maroquinerie, des vêtements ou encore de la parfumerie.


    Ils sont fabriqués avec beaucoup plus de soin que les contrefaçons bon marché, les matériaux utilisés venant parfois des mêmes fournisseurs que ceux auxquels s'adressent les grandes enseignes du luxe.


    Aussi ces "pingti" sont-ils beaucoup plus chers que les habituelles contrefaçons, tout en restant moins onéreux que des produits arborant des logos célèbres.

     

    Les consommateurs chinois semblent de plus en plus séduits par ces imitations qui paraissent aussi vrais que les originaux. Les réseaux sociaux sont d'ailleurs remplis de témoignages à cet égard.


    Quant aux plateformes de commerce en ligne, elles proposent de plus en plus ce type d'articles. L'engouement est tel que les grandes marques de luxe commencent à souffrir de cette concurrence.


    Elle se fait sentir d'ores et déjà sur le marché chinois, où leurs affaires commencent à en pâtir. Les Chinois, et notamment les jeunes, se détournent en effet de produits de luxe longtemps associés à un certain standing social.

     

    Touchés par un certain ralentissement économique de leur pays, ils préfèrent acheter, à un prix plus abordable, des produits de très bonne qualité, qui se présentent comme de parfaites reproductions des articles de luxe les plus connus. Ces consommateurs, dont le comportement est donc différent de celui de leurs aînés, se soucient beaucoup moins de l'absence de logos.


    Il reste à savoir si cette tendance restera cantonnée à la Chine ou s'étendra dans le reste du monde, à commencer par l'Europe. Dans ce dernier cas, les grandes enseignes du luxe, qui, pour l'instant, connaissent une croissance continue, pourraient voir leur chiffre d'affaires baisser.



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  • Elon Musk est d'ores et déjà la personne la plus riche du monde. Pourtant, la fortune du patron de SpaceX, estimée, selon certaines sources, à environ 240 milliards de dollars, pourrait encore s'accroître.


    De fait, elle pourrait atteindre, d'ici 2027, les 1 000 milliards de dollars. Ce qui ferait d'Elon Musk le premier billionnaire jamais recensé. Du moins si l'on se réfère à la valeur que l'on donne au billion en France.


    En effet, celui-ci équivaut à 1 000 milliards, ce qui est la valeur du trillion anglais. Aussi le patron de Tesla deviendra-t-il peut-être un billionnaire pour les Français et un trillionnaire pour les Anglo-Saxons.

     

    Elon Musk est en effet le meilleur candidat à ce titre très convoité dans le club fermé des milliardaires. De fait, chaque année, sa fortune augmente, en moyenne, de près de 110 %, ce qui pourrait lui permettre de quadrupler en 4 ans. De quoi franchir sans encombre ce nouveau seuil de richesse.


    Cependant, le chef d'entreprise n'est pas à l'abri des aléas ou même d'un retournement de la conjoncture économique. C'est ainsi qu'il a dû assister à la chute récente des cours de Tesla. Il faudra donc attendre quelques années pour savoir s'il parvient à passer ce nouveau cap.


    Selon les prévisions, Elon Musk deviendrait donc le premier billionnaire (ou trillonnaire). Mais il ne tarderait pas à être rejoint, dans ce nouveau cénacle de la richesse, par d'autres milliardaires.


    En effet, l'homme d'affaires indien Gautam Adani, à la tête du groupe du même nom, pourrait y accéder dès 2028. Tout comme l'entrepreneur américano-taïwanais Jenseng Huang, qui dirige la société de technologie Nvidia.


    À condition, toutefois, que leur fortune continue à progresser dans les mêmes proportions, soit plus de 122 % par an pour le milliardaire indien et près de 112 % pour le patron de Nvidia.

     

    On le voit, des entrepreneurs emblématiques comme Bill Gates ou Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, ne feront pas partie, du moins dans les années à venir, des heureux élus.


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  • L'absentéisme au travail ne cesse de progresser. C'est du moins le constat auquel est parvenu une récente étude, portant sur plus de 3 000 entreprises françaises. Selon ses chiffres, cet absentéisme aurait touché 48 % des salariés en 2022, contre 36 % l'année précédente.


    De plus en plus lié aux troubles psychosociaux, avec une prévalence des problèmes de santé liés à la dépression ou l'anxiété, cet absentéisme touche désormais davantage certaines catégories de travailleurs.


    Les jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans auraient tendance à s'absenter de plus en plus souvent, ce qui est un fait relativement bouveau. Certes, leur taux d'absentéisme global aurait baissé de 16 % entre 2022 et 2023, contre une diminution de moins de 10 % pour les autres travailleurs.


    Malgré tout, la part de ces jeunes travailleurs ayant obtenu au moins un arrêt de travail dans l'année, sur une période allant de 2019 à 2023, aurait augmenté de 11 %. Selon une autre source, le taux d'absentéisme de ces jeunes travailleurs aurait progressé de 32 % entre 2019 et 2022, soit la hausse la plus forte.


    Par ailleurs, ces salariés se feraient prescrire davantage d'arrêts, près de 2 par an, contre un peu plus de 1,5 pour les salariés âgés de 50 à 60 ans.


    Traditionnellement, les non-cadres s'absentent davantage que les cadres. Cela est toujours vrai, mais l'absentéisme progresse fortement chez ces derniers.


    Le taux d'absentéisme des cadres serait en effet passé de 25 % en 2021 à 34 % en 2022, soit une progression de près de 35 %.


    Enfin, les salariés travaillant dans des secteurs où ils sont confrontés au public ou ou à des responsabilités de terrain auraient également plus tendance à s'absenter.


    Il s'agit notamment des métiers de l'accueil, du commerce, de la restauration ou encore des professions liées à l'entretien et à la sécurité, dans lesquelles les arrêts de travail les plus longs ont été accordés.

     

     


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  • Pour s'attirer de nouveaux clients, certaines entreprises utilisent des moyens assez douteux. Elles distribuent en effet, dans les boîtes aux lettres, des magnets dont l'apparence peut inspirer confiance.


    De fait, ils sont entourés des couleurs nationales ou bordés de noir. Ce qui leur donne un aspect assez officiel. D'autant qu'ils sont conçus avec soin. Ces magnets présentent des numéros de téléphone, la liste fournie contenant des numéros d'urgence, comme ceux des pompiers ou du Samu, et des numéros administratifs, comme celui de la Mairie.


    Il n'est donc guère étonnant que certains trouvent ces magnets bien pratiques et les placent sur leur réfrigérateur sans se douter de rien.


    Et pourtant, derrière ces prospectus métalliques d'apparence anodine, se cache une véritable arnaque. La presse et les autorités la dénoncent depuis plusieurs années. Ce qui ne l'empêche pas d'être toujours présente dans plusieurs départements.


    En premier lieu, la présentation de ces magnets ne doit abuser personne. En effet, ils n'ont pas été cautionnés par les communes ni par aucun service officiel. Par ailleurs, les numéros utiles côtoient habilement ceux de dépanneurs en tous genres.


    On y trouve en effet les numéros de téléphone d'un serrurier, d'un réparateur de chaudière ou encore d'un déboucheur de canalisations. Le voisinage des numéros de confiance est censé leur donner plus de crédibilité.


    En regardant de plus près ces numéros, on s'aperçoit qu'il s'agit souvent du même. Et sous ce ou ces numéros, se cachent en réalité des entreprises peu scrupuleuses. En effet, elles recourent souvent à des méthodes de démarchage abusives, comme l'illustre bien l'utilisation de ces magnets.


    Par ailleurs, plusieurs de ces sociétés ont été signalées pour des facturations excessives, qui ne correspondent nullement aux prestations fournies. Ces prix, parfois exorbitants, sont souvent imposés à des personnes vulnérables ou se trouvant dans une situation d'urgence.


    Même s'ils ne sont pas dans ce cas, les clients de ces entreprises sont confrontés à une forte pression pour les inciter à faire appel à leurs services. Il ne faut donc pas se laisser berner par leurs manigances.


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  • Certaines annonces, en ce début d'automne, ne peuvent que réjouir les consommateurs. C'est le cas de cette baisse du tarif réglementé de l'électricité. Rappelons que ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui dépend des pouvoirs publics.


    Et cette baisse, annoncée pour février 2025, n'est pas symbolique. En effet, les abonnés à ce tarif devraient voir leur facture de gaz diminuer de 10 %. Il est vrai qu'après des hausses répétées, qui ont entraîné une augmentation de plus de 40 % de ce tarif réglementé depuis 2022, la note reste encore assez élevée.


    Une décision qui devrait doper le pouvoir d'achat d'une majorité de Français. En effet, malgré l'existence d'offre alternatives, près de deux ménages sur trois restent assujettis à ce tarif.


    En fait, ce n'était pas le scénario initialement prévu. En effet, la CRE avait préconisé une hausse du tarif de l'électricité en août 2024. Elle correspondait à une hausse du coût d'acheminement de l'électricité.


    Or, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie a demandé un report de cette augmentation de prix pour février 2025. Ce que la Commission a accepté. Cette hausse aurait dû être de 1 à 2 % pour les abonnés au tarif réglementé.


    Or l'évolution des prix de gros de l'électricité a changé la donne. En effet, pour établir le tarif de l'année N, les prix des deux dernières années sont pris en compte. Le prix prévu pour février 2025 sera donc fixé à partir des années 2023 et 2024.


    Or ce sont des années de baisse du prix de l'électricité. Par conséquent, l'augmentation de 1 à 2 % qui devait être appliquée, en février 2025, sera largement compensée par la baisse sensible des prix de gros de l'électricité.


    Ce qui est une excellente nouvelle pour les ménages concernés. Ainsi, sur une note annuelle de près de 2 000 euros, qui est considérée comme la facture d'électricité moyenne, pour 2 personnes, il est possible de faire, grâce à la baisse annoncée, une économie de 200 euros.


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  • Le salaire du mois de septembre est souvent attendu avec impatience, pour étoffer un budget quelque peu écorné par les vacances d'été. Mais vous pouvez avoir, à cet égard, une mauvaise surprise.


    En effet, certains salariés vont découvrir une paye moins importante que prévu. Non que les salaires aient subi une baisse inattendue. Le problème n'est pas là. En fait, cette éventuelle diminution est liée au système de prélèvement à la source.


    Depuis l'adoption de cette réforme, en effet, le salaire mensuel est amputé d'une partie de l'impôt sur le revenu dû par le salarié.


    Une question de pourcentage


    Or, le montant de ce prélèvement mensuel dépend du pourcentage établi par l'administration fiscale et transmis ensuite à l'employeur. Et ce pourcentage lui-même est fonction de ce que le salarié déclare au fisc.


    Si la somme déclarée en 2024, qui correspond aux revenus perçus en 2023, est plus importante que dans la déclaration précédente, le pourcentage de prélèvement va augmenter. Ce qui diminue d'autant le salaire que vous allez toucher.


    Et comme, chaque année, c'est en septembre que l'administration procède à cette révision, le salaire de ce mois peut accuser une baisse par rapport à celui du mois précédent.


    Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé d'attendre votre salaire pour en vérifier le montant. Vous serez renseigné plus rapidement en consultant votre espace personnel, sur le site des impôts.


    Comment éviter la baisse ?


    Une fois sur le site, des rubriques spécifiques vous permettent cependant de demander une modification de votre taux de prélèvement. Ce n'est cependant qu'une solution provisoire.


    Certes, vous pouvez obtenir une baisse de ce taux, ce qui évitera d'entamer votre salaire. Mais l'administration n'ayant pas perçu la somme attendue, elle vous la réclamera l'année suivante. Vous aurez du moins des ressources inchangées pour cette année, ce qui peut vous permettre de mener à bien un projet personnel.


    Enfin, si vous percevez d'autres revenus en plus de votre salaire, vous pouvez ne pas communiquer votre taux de prélèvement personnalisé à votre employeur, qui appliquera alors un taux neutre.


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  • La taxe foncière, payée par les propriétaires de logements comme par les entreprises, ne cesse de s'alourdir. En 2024, elle devrait progresser, au minimum, de 3,9 %, certaines villes prévoyant une augmentation pouvant aller jusqu'à plus de 20 %.


    Elle devient donc une véritable charge pour certains contribuables. Il est cependant possible d'en être exempté. Et d'abord pour des raisons liées à l'âge. Ainsi, les contribuables âgés de 75 ans et plus, au 1er janvier 2024, profitent d'une exonération totale de la taxe foncière.


    De leur côté, les propriétaires âgés de 65 ans et plus ont droit à un dégrèvement, pour peu qu'ils justifient d'un certain niveau de ressources.


    En effet, la modestie des revenus permet aussi de profiter de l'exonération de la taxe foncière. Si le propriétaire d'une résidence principale respecte les conditions de ressources, elle est accordée automatiquement, alors qu'il faut en faire la demande pour une résidence secondaire.


    Pour en bénéficier, il ne faut pas dépasser certains seuils, fixés à 12 455 euros par an pour une part fiscale ou à 19 107 euros pour 2 parts.


    Les ressources des titulaires de certaines allocations correspondent à ces limites. C'est notamment le cas des bénéficiaires de l'Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), de l'Allocation adulte handicapé (AAH) ou de l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).


    Il est également à noter que les résidents d'une maison de retraite ou d'un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peuvent être dispensés de taxe foncière. À condition, toutefois, qu'ils satisfassent aux conditions de ressources prévues et que leur résidence principale soit inoccupée.


    Enfin, le logement lui-même peut permettre de bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. C'est notamment le cas si le propriétaire d'un appartement ou d'une maison a entrepris des travaux de rénovation énergétique.


    Mais l'exonération n'est consentie que pour cinq ans, au maximum. Elle peut être partielle ou totale et dépend de l'ampleur des travaux réalisés.


    Par ailleurs, les propriétaires de logements neufs profitent d'une exonération limitée à deux ans.


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  • Emmanuel Macron veut encourager les jeunes à voyager. Pour ce faire, il a souhaité la création d'un outil adapté. Il se présente sous la forme d'un Pass Rail. Vendu 49 euros, ce titre de transport a permis aux jeunes de 16 à 27 ans d'emprunter à volonté TER et trains Intercités pendant l'été.


    Grâce au Pass, le voyageur concerné pouvait prendre autant de trains qu'il le souhaitait durant un mois. L'initiative a été couronnée de succès, même si elle n'a pas suscité l'engouement imaginé par le Président de la République.


    En effet, l'Élysée tablait sur 700 000 abonnements vendus, alors qu'il s'en est écoulé un peu plus de 235 000. Ce qui représente tout de même une réussite notable. Ce chiffre ne signifie d'ailleurs pas que 235 000 jeunes ont profité de cette offre, un certain nombre d'acheteurs ayant pu renouveler leur abonnement.


    Plus de 2 millions de trajets


    Les acheteurs du Pass Rail ont effectué 2,3 millions de trajets durant l'été. Avec deux millions de trajets, les TER ont été plébiscités, alors que les détenteurs du Pass n'ont fait que 190 000 trajets à bord des Intercités.


    Chaque possesseur du Pass s'en est servi, en moyenne, 8 à 9 fois. Un beau résultat, loin cependant du record atteint par un passager, qui a pu parcourir 13 000 kilomètres grâce au Pass Rail.


    Dans l'ensemble, cette offre a suscité assez peu de commentaires négatifs, même si beaucoup d'acheteurs déplorent que les TGV en soient exclus. Par ailleurs, la difficulté de réserver un trajet longue distance, sans passer par les TGV, a été soulignée.


    La SNCF répond qu'elle n'a pu concevoir à temps un filtre de recherche plus adapté. Ces quelques réserves ne remettant pas en cause le succès global du Pass, la société voit dans ce titre de transport un produit d'appel destiné à attirer, de manière plus pérenne, de nouveaux clients.


    De quoi rentabiliser sans doute une mesure qui a coûté 15 millions d'euros, 80 % de cette somme étant prise en charge par l'État et le reste par les régions.


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  • Si la mascotte des jeux olympiques et paralympiques de Paris s'appelle une phryge, c'est qu'elle s'inspire du bonnet phrygien, symbole de la Révolution française. Présenté au public en novembre 2022, ce petit personnage n'a pas fait l'unanimité.


    Mais ces réserves initiales ont vite été oubliées. En effet, l'engouement suscité par cette mascotte, au début des Jeux, ne s'est pas démenti depuis.


    En ce début septembre 2024, l'entreprise qui la fabrique annonce en avoir vendu plus d'un million d'exemplaires, ce qui représente un incontestable succès commercial. Une aubaine pour la firme, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 40 %.


    Au moment de l'ouverture de la compétition, et tout au long des Jeux, les consommateurs se sont précipités sur ce produit phare. Dans une grande enseigne commerciale, il s'en est écoulé plus de 120 000 exemplaires en cinq jours. Un tel succès explique que la phryge soit devenu le produit dérivé numéro un.


    Et son image est partout, sur des t-shirts, des sacs à dos ou des tasses. Tous produits qui devraient rapporter près de 130 millions d'euros.


    Une réussite pour la production française


    L'emblème des JO était fabriqué aussi bien en Chine qu'en Bretagne, où 400 000 peluches sont sorties de l'usine. Ce double choix permettait à la fois de limiter en partie les coûts de production et de présenter l'image de qualité d'un produit local.


    Si cette mascotte a réussi à surmonter les réticences, jusqu'à devenir le symbole incontesté des Jeux, c'est grâce à une campagne de communication réussie. De fait, la peluche a été très présente sur les réseaux sociaux, ce qui a beaucoup contribué à son succès. Et elle a séduit d'emblée les jeunes spectateurs.


    L'entreprise ayant conçu la phryge se félicite bien sûr de cette réussite. Elle l'encourage à maintenir en France la production de peluches, malgré un coût de production plus élevé.


    Elle envisage même l'ouverture d'une école consacrée à la formation du personnel. Et une réflexion est déjà en cours sur l'adoption de dessins susceptibles de séduire d'autres acheteurs potentiels.


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  • Même si, à première vue, ils peuvent paraître assez fantaisistes, certains signes pourraient annoncer une légère dégradation de l'économie américaine. C'est le cas de la consommation des saucisses.


    Plus économiques, elles remplaceraient, en temps de crise, des viandes plus chères. Ce qui soulagerait le budget alimentation des ménages américains.


    De fait, 8 milliards de saucisses se seraient vendues aux États-Unis en 2023. En tête des ventes, on trouve de grandes métropoles, comme New York ou Los Angeles. La hausse record des loyers, dans ces villes, pourrait expliquer, en partie, cette forte augmentation de la consommation de saucisses.


    Sans surprise, ce sont les Américains aux ressources les plus modestes qui se replient sur ce produit moins coûteux. Parmi eux, on trouve notamment les jeunes, les familles nombreuses ou les représentants des classes populaires.


    Un signe avant-coureur de récession ?


    Cette ruée sur la saucisse serait-elle donc le signe avant-coureur d'une récession ? Pour l'instant, l'économie américaine semble se porter plutôt bien. En effet, la situation de l'emploi est satisfaisante et l'inflation, qui se maintient à environ 3 %, semble sous contrôle.


    Par ailleurs, une possible baisse des taux d'intérêt, annoncée prochainement par la Réserve fédérale (FED), pourrait stimuler les investissements et la consommation.


    D'autres indices sont pourtant plus inquiétants. En premier lieu, il ne faut pas oublier que, si l'inflation paraît maîtrisée, elle a atteint les 8 % en 2022, ce qui a contribué à rogner le pouvoir d'achat des ménages.


    D'ailleurs, malgré cette relative accalmie de l'inflation, l'indice des prix à la consommation est toujours orienté à la hausse. De ce fait, les Américains consomment moins et tardent parfois à payer leurs factures.


    Ce rebond dans la vente des saucisses pourrait donc bien exprimer l'inquiétude des Américains quant à l'état de leurs finances. Sous son aspect anecdotique, il pourrait s'agir d'un indicateur fiable, annonçant des lendemains difficiles pour l'économie américaine.


    Il n'est d'ailleurs pas le seul de son espèce. Des économistes ont bien imaginé un indice "café au lait", destiné à surveiller l'hyperinflation qui continue à miner l'économie du Venezuela.


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  • La retraite ne signifie pas toujours une rupture avec le monde professionnel. En effet, une étude de L'insee révèle que 13 % des retraités continuent de travailler. Ils intègrent alors le dispositif "cumul emploi retraite", qui leur permet, dans certaines conditions, d'ajouter une rémunération à leur pension de retraite.


    Certaines catégories de travailleurs continuent plus volontiers à travailler que d'autres. Ainsi, un tiers des indépendants poursuivent leur activité après avoir pris leur retraite. C'est encore plus vrai du secteur libéral, dans lequel plus de 40 % des retraités travaillent encore. Quant aux salariés, ils sont moins nombreux à conserver une activité à ce moment de leur vie.


    Les retraités qui choisissent cette option semblent y avoir réfléchi avant. En effet, ils sont déjà au travail dans les six mois qui suivent leur mise à la retraite. Cette transition avait donc été organisée en amont.


    Les motifs incitant certains à ne pas lâcher le pied, au moment de la retraite, sont variés. Les raisons financières sont le plus souvent invoquées. Ainsi, d'après les chiffres publiés par l'Insee, 38 % des retraités reprenant le travail le font pour percevoir un revenu supplémentaire.


    Cette raison est plus souvent avancée par des personnes faisant face à des charges financières, comme le remboursement d'un prêt immobilier par exemple. Par ailleurs, la nécessité de toucher une rémunération complémentaire s'impose plus souvent aux locataires qu'aux propriétaires. La présence d'un enfant à charge peut aussi conduire certains retraités à augmenter leurs ressources.


    Mais la poursuite d'un travail, au-delà de la retraite, ne s'explique pas seulement par des raisons financières. Selon l'Insee, en effet, si 36 % des retraités, soit à peu près autant que les personnes invoquant des motifs financiers, veulent poursuivre leur activité, c'est qu'ils en retirent une satisfaction.


    Cette poursuite de l'activité améliore sensiblement le niveau de vie des personnes concernées. En effet, selon une étude publiée par le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, les retraités continuant à travailler toucheraient, en moyenne, 923 euros bruts par mois. Ce qui leur permettrait d'augmenter par 1,5 leurs revenus mensuels.  


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  • À l'heure où le prix des carburants reste élevé, les automobilistes cherchent à faire des économies. Certains fréquentent donc assidument les pompes des supermarchés, qui distribuent une essence ou un diesel souvent moins chers.


    Mais l'octroi de ces rabais fait surgir une question récurrente : ce carburant bon marché est-il de moins bonne qualité ? Sur ce point, les avis sont partagés.


    Les détaillants, qui gèrent les milliers de stations-service desservant le territoire national, émettent souvent des doutes sur les carburants des grandes surfaces. À les en croire, ils sont certes moins chers, mais ils ne permettraient pas de faire autant de kilomètres et, à la longue, ils endommageraient le moteur.


    À l'appui de leurs dires, ils invoquent les services de marques pétrolières reconnues, qui vendraient aux détaillants un carburant de qualité. À l'inverse, les grandes surfaces, soucieuses seulement du prix, seraient moins regardantes sur la qualité du produit.


    Le rôle des additifs


    Du côté des spécialistes et des associations d'usagers, on nuance le propos. Pour eux, le carburant en provenance des raffineries, distribué aussi bien aux détaillants qu'aux supermarchés, est le même.


    Et, dans tous les points de vente, la qualité des carburants de base est identique. C'est autre chose en ce qui concerne les carburants "premium", moins présents dans les grandes surfaces.


    En effet, les distributeurs ajoutent certains additifs à ces carburants haut de gamme. Il peut s'agir d'anti-mousse ou d'antigel par exemple. Ces additifs préviennent notamment la corrosion du moteur, qui dure ainsi plus longtemps, et tendent à diminuer la consommation de carburant.


    Les spécialistes conseillent, surtout pour les moteurs diesel, de faire un plein "premium" de temps à autre. Or, ce carburant, plus onéreux, serait moins souvent disponible aux pompes des grandes surfaces, qui ajoutent généralement moins d'additifs.


    Par ailleurs, on entend parfois dire que les cuves de carburant des supermarchés sont moins souvent nettoyées, ce qui mêlerait à l'essence des impuretés plus nombreuses. Une affirmation qu'il est bien difficile de vérifier.


    En résumé, tout dépend du type de carburant choisi. L'automobiliste désireux d'alimenter son véhicule avec du carburant "premium" le trouvera plus facilement dans les stations-service.


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  • Les conditions dans lesquelles se déroulent l'enfance et l'adolescence d'une personne influent sur sa vie d'adulte. Un constat confirmé par une récente étude. D'après ses résultats, en effet, un quart des adolescents ayant vécu dans la précarité deviennent des adultes pauvres.


    Cette proportion n'est que de 10% pour les adolescents ayant connu une plus grande aisance. Cette étude est issue d'un travail mené, en 2019, sur 5 500 volontaires, âgés de 30 à 54 ans.


    Avec une situation familiale comparable, le risque de connaître la pauvreté à l'âge adulte est 1,6 fois plus élevé pour un adolescent ayant connu la précarité que pour un jeune élevé dans des conditions plus favorables. Et cette proportion est encore plus élevée pour les femmes.


    Un parcours scolaire tronqué


    Cette forme de reproduction sociale peut s'expliquer de diverses manières. La première raison est relative au parcours scolaire. En effet, le quart des adolescents pauvres ne sont titulaires que du brevet des collèges, ou se sont même arrêtés avant.


    Parmi les adolescents ayant connu plus d'aisance, un sur dix, seulement, se situe à ce niveau d'études. De même, les adolescents pauvres sont deux fois moins nombreux à faire des études supérieures.


    Ce parcours scolaire tronqué s'explique souvent par des décrochages ou même la nécessité d'interrompre ses études pour travailler. De nombreux jeunes, en effet, sont obligés d'aider leur famille financièrement.


    Ces études interrompues expliquent le choix, souvent conditionné, des professions exercées par les adultes. De fait, environ 60 % des anciens adolescents pauvres deviennent employés ou ouvriers, contre seulement 40 % pour le reste de la population.


    Il ne faut pas faire preuve, cependant, d'un trop grand déterminisme. En effet, si près de 30 % des adolescents pauvres font partie, à l'âge adulte, des 20 % de personnes ayant le niveau de vie le plus faible, un sur trois se hisse parmi les 40 % ayant le niveau de vie le plus élevé. Ce qui signifie que, loin de tout fatalisme, l'ascension sociale concerne aussi les adolescents vivant dans la précarité.


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  • Première femme à accéder au poste de Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris sera sans doute la candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, qui se tiendra en novembre prochain.


    En effet, elle a été adoubée par le Président Biden, qui a finalement décidé, le 21 juillet, de se retirer de la compétition. La Vice-Présidente a aussitôt reçu le soutien des grands ténors du parti ainsi que de nombreuses promesses de dons.


    Kamala Harris sera sans doute amenée, comme Joe Biden, à publier sa déclaration de revenus, une tradition que Donald Trump n'avait pas respectée.


    Un patrimoine immobilier


    L'ancienne sénatrice de Californie sera donc amenée à dévoiler l'étendue de son patrimoine. Celui-ci se compose d'abord de trois résidences. L'une d'elles, située à Los Angeles, comprend une piscine.


    Kamala Harris et son mari, Douglas Emhoff, possèdent également un appartement de 150 m2 à Washington. Compte tenu du prix de l'immobilier dans la capitale fédérale, on ne sera pas étonné que le couple ait dû débourser 1,4 million de dollars pour l'acquérir.


    De son côté, le mari de Kamala Harris, qui est avocat, avait acheté, dans le quartier résidentiel de Brentwood, à Los Angels, une maison de 100 m2. La valeur de ces trois biens est estimée à 8 millions de dollars.


    D'autres sources de revenus


    Du côté de ses revenus, Kamala Harris perçoit, en tant que Vice-Présidente, un salaire annuel brut de 230 000 dollars. Elle a aussi écrit des livres, dont un ouvrage sur son expérience de Procureur général de Californie. Ces ouvrages lui ont rapporté, en 2021, quelque 450 000 dollars de droits d'auteur.


    Dans la dernière déclaration officielle, faite auprès des services compétents, le patrimoine financier du couple (en dehors de l'immobilier) est évalué à près de 4,8 millions de dollars.


    Ces économies sont investies dans divers titres financiers, surtout des actions et des obligations. Féru de transactions boursières, Douglas Emhoff a réussi, en 2023, à multiplier par deux la fortune du couple.


    Du côté du passif, les déclarations montrent que d'importantes dettes ont été remboursées en 2022.


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  • Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 1er septembre pour la reprise sur Choses à Savoir Economie.

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  • L'économie espagnole se porte plutôt bien. Elle a en effet bénéficié d'une croissance de 2,5 % en 2023, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions du gouvernement et de l'OCDE.


    L'économie a été dopée, entre autres facteurs, par une consommation des ménages stimulée par des mesures favorisant le pouvoir d'achat et par une bonne santé du secteur des services, et notamment du tourisme.


    En effet, le pays a profité, l'an dernier, d'une fréquentation touristique exceptionnelle, avec environ 84 millions de visiteurs.


    Mais le tourisme espagnol devrait être encore plus florissant cette année. En effet, selon les prévisions du ministère du Tourisme, le pays devrait accueillir plus de 40 millions de visiteurs durant l'été 2024, soit 13 % de plus que durant la saison estivale de l'année dernière.


    Des touristes qui semblent disposés à dépenser davantage. En effet, les autorités comptent, pour les mois de juillet et d'août, sur près de 60 milliards d'euros de recettes, soit 22 % de plus que la somme récoltée pendant l'été 2023.


    Au total, le nombre de touristes étrangers accueillis en Espagne, durant l'année 2024, pourrait franchir le seuil des 90 millions. Un chiffre qui dépasse donc celui de 2023, mais plus encore celui de 2014, année au cours de laquelle environ 75 millions de personnes avaient choisi l'Espagne comme destination de vacances.


    Cet afflux de touristes fera retomber sur le pays une véritable manne de devises. De fait, les bénéfices pourraient s'élever, en 2024, à 200 milliards d'euros. Soit plus de 4 000 euros par habitant.


    Certaines régions tirent, plus que d'autres, leur épingle du jeu. En effet, les touristes ont des préférences pour les Baléares et les Canaries, mais aussi pour la capitale, Madrid. À elles trois, ces régions attirent plus de 50 millions de visiteurs chaque année.


    Pourtant, les méfaits du surtourisme, dans certaines zones, et le sentiment d'une partie de la population de ne pas vraiment profiter de cette manne touristique, tempèrent un peu ce bilan, par ailleurs très positif, du secteur touristique.



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