Episodes
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1- Choix dâinstruments traditionnels sĂ©nĂ©galais :
Percussions, La Kora (instrument Ă corde de lâAfrique de lâouest)
2- Avant lâĆuvre de Julian Farade :
Bambali
Mer (chant traditionnel des piroguiers sénégalais)
Terre (Histoire de Leuk-le-liĂšvre avec tous les animaux)
2- AprĂšs lâĂ©vocation de lâesclavagisme sur lâĂźle de GorĂ©e.
Kumbaya my lord
(chanson enfantine noire américaine, devenue un gospel)
Le mot Kumbaya a été créé par les esclaves noirs signifiant :
viens Seigneur nous sauver).
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Episodes manquant?
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Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui j’interroge Bryan Raquin.
Bryan Raquin est coutelier. Bryan Raquin forge en suivant son désir et sa matière faisant de chaque matin une aventure. Les chefs et les collectionneurs attendent, comme tout le monde, qu’un couteau soit prêt à être acheté.
Depuis trois ans je sais que je vais le podcaster. Qu’il faut que ma route passe par son atelier. Aucune route ne passe par là. Il faut venir pour ça. Il faut venir pour lui.
Il faut venir pour découvrir dans ses mots, dans sa voix, le choc du marteau qui cogne et la douceur du métal qui ploie.
Il faut venir pour rencontrer sa femme Marmen dompteuse de fleurs et goûter le vin exceptionnel qu’il troque contre ses couteaux. Alors j’y suis allé. Et je vous ai emmenés avec moi. -
Robert Mercier est maroquinier au départ. Il est artiste à l’arrivée. Entre les deux il a cousu une vie d’effort et d’excellence au point sellier avec des boucles invisibles et bien serrées.
Des ateliers des plus grandes maisons, il est devenu le sous-traitant que la haute couture s’arrache pour imaginer et mettre au point des sculptures de cuir qui se portent en sac ou à même le corps. Sa virtuosité a peu de limites et dans le milieu, on le sait. La limite c’est Robert Mercier qui la met aujourd’hui après des années à travailler jour et nuit sans jamais être cité ou invité aux défilés. En attendant d’être respecté aussi pour sa créativité, il se consacre à son œuvre artistique tout aussi rock and roll que poétique. -
Patrice Leguéreau est le directeur du studio de Chanel Joaillerie.
Avant d’atteindre ce sommet, il a oeuvré dans d’autres sommets comme Van Cleef & Arpels ou Cartier. Cela fait trois ans que je lui cours après pour lui demander comment on passe de l’établi de gravure en modelé à l’école Boulle à la direction d’un des studios les plus créatifs de la joaillerie française. J’ai compris en arrivant dans son bureau. En voyant ses crayons avant de trouver son clavier. Sa table de dessin en marbre, nue, au centre de la pièce. Les couleurs dans ses carnets. L’extrême minutie de ses traits. Patrice Leguéreau est un homme qui dessine. Il dessine ses émotions, il dessine ses créations. Il a dessiné son chemin. Trait à trait. Page à page. Il a dessiné une trajectoire aussi précise qu’un gouaché et aussi vivante qu’une esquisse à la volée. La virtuosité d’un graveur et la sensibilité d’un créateur se conjuguent au creux de sa voix, à mon micro ce matin là. -
Mathieu Bassée est directeur artistique de studio Mtx. A travers son témoignage, vous allez assister à la rencontre entre un homme et un atelier. La façon dont un destin se tricote pour permettre à un étudiant d’école de commerce devenu designer de prendre la direction et de porter la vision d’un atelier de broderie. Pas n’importe quel atelier. Studio Mtx a inventé le terme de broderie architecturale et ouvert la voie pour les autres métiers de la haute couture qui voulaient explorer une nouvelle échelle et un nouveau marché.
Mathieu Bassée c’est le goût, la passion et la détermination mis au service d’un savoir-faire et Mathieu Bassée c’est aussi une vision du design qui nous parle et que l’on veut faire mettre en lumière. -
01-Aude Tahon 3:06
02-Louis Biron 15:51
03-Jacques RĂ© 20:11
04-Pauline Goldszal 21:59
05-Arca ĂbĂ©nisterie 23:46
06-Gaetan Guillaumin 24:58
07-Steven Leprizé 26:20
08-Fondation Jean Félicien Gacha 32:50
09-Pierre Reverdy 34:32
10-Aline HD 37:11
11-Discussion Aude Thaon et Hervé Lemoine 37:54
12-Romain Jouffre 41:03
13-Karl Mazlo 44:52
14-Martine Rey 48:37
15-Pascal Oudet 54:28
16-Pinton manufacture de tapisserie 59:09
17-Okamoto Satoshi 1:01:30
18-Franck Hernandez Ateliers St Jacques 1:04:15
19-Morgane Baroghel-Crucq 1:06:12
20-Guillaume Féau et Anne Midavaine 1:10:02
21-Xavier Montoy 1:11:49
22-Eve George 1:13:39
23-Duy Anh Nhan Duc 1:15:02
24-Cécile Geiger 1:17:31
25-Marie Rolland 1:18:45
26-Steven Leprizé vente du banc 1:19:51
27-Sophie Lacroix 1:22:43
28-Laura Pettier Fondation culture et diversité 1:24:22
29-Jérémy Leloutre 1:25:39
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Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui j’interroge Alexandre Echasseriau.
Alexandre Echasseriau est un designer initié à la matière. Ses premières armes il les a forgées à l’établi de la classe de tournage d’art d’Olivier Lebossé à Boulle avant d’aller apprendre une grammaire formelle dans une formation au Design.
Un chemin de la matière vers la pensée qu’il continue d’arpenter. Sans cesse. Pour inventer, pour innover, pour créer. -
Aurélien Fouillet est un penseur des métiers d’art. Vous avez entendu son parcours de chercheur-ebéniste dans l’épisode 4 de ce podcast.
Je lui tends à nouveau mon micro parce qu’il vient de publier un ouvrage important sur la vie des objets dans lequel il dessine une philosophie des métiers d’art qui me parle et qui m’inspire: les métiers d'art comme force de ré-enchantement du monde.
La vie des objets, les métiers d'art une écosophie pratique, éditions Ateliers d'Art de France. -
Bienvenue à Venise. Je suis Raphaëlle Le Baud et aujourd’hui je vous propose une émission spéciale de votre podcast pour vous faire visiter les yeux fermés l’édition 2022 de l’exposition Homo Faber, organisée par la Michelangelo Foundation.
Cette exposition a lieu tous les deux ans et souhaite réunir les œuvres des plus grands artisans d’art d’Europe mais aussi, cette année du Japon.
15 salles ont été confiées à 22 curators de renommée internationale pour mettre en scène les métiers d’art à la lumière de leur propre vision artistique, de leur propre relation à la matière et au savoir-faire.
Homo Faber est une exposition spectaculaire. Des centaines de milliers de visiteurs ont pu découvrir des centaines d’objets réalisés par des centaines d’artisans d’exception du monde entier. J’aimerais vous parler aussi de la partie invisible du travail de la Michelangelo Foundation pour créer un réseau international d’acteurs des métiers d’art. Leur permettre de réfléchir et d’agir ensemble.
C’est dans ce cadre que notre association The Craft Project est partenaire de la fondation.
Je dois vous dire aussi que la MichelAngelo Foundation est mécène de notre association. Nous sommes en train de construire à leur côté un programme d’apprentissage pour financer la formation d’artisans d’art dans les ateliers. Un pilote est en cours au chantier Borg à Marseille. Mais ça c’est une histoire que je vous raconterai plus tard.
Pour lors, je vous emmène à Venise. -
Hervé Lemoine est le directeur du Mobilier national, institution qui œuvre pour la conservation, la promotion et la création dans les métiers d'art. Conservateur du patrimoine passionné par les objets qui se créent dans les ateliers, Hervé Lemoine sait danser entre le respect du passé et la vision du futur.
Aucune frontière ne résiste à sa définition ouverte, inclusive, généreuse des métiers d’art, tant il est persuadé que la matière et la beauté peuvent nourrir et inspirer tous les sujets, tous les espaces, tous les territoires.
Hervé Lemoine n’a pas peur d’accueillir et d’écouter la génération militante et digitalisée dont The Craft Project porte la voix. Il a répondu présent pendant les insta-live du confinement. Il nous invite chaleureusement pour chaque événement qu’il organise. Hervé Lemoine c’est l’Etat à la portée de vos mains et à la portée de mon micro. -
François Daubinet est un amoureux de la matière. Sa matière à lui disparaît aussitôt façonnée. L’éphémère est son métier et ça n’empêche en rien la quête de beauté.
François Daubinet est chef pâtissier. Compagnon du devoir il a gravi au pas de course tous les échelons du métier, de la pâtisserie de quartier à la direction des plus grandes maisons en passant par les Palaces et les tables pleines d’étoiles. Et pourtant, François Daubinet a juste un peu plus de 30 ans.
François Daubinet est un curieux qui aime tendre les bras à ses frères et sœurs de savoir-faire. C’est tout le sens de ce qu’on appelle ici, la craft family. -
Eve George est designeuse et souffleuse de verre. Elle forme avec Laurent Fichot le binôme d’Atelier George. Un atelier de souffleurs de verre et un studio de création.
Eve George cueille la vie comme on cueille le verre avec passion et délicatesse. Elle rassemble, elle initie, elle invente, elle tente, elle se relève. Elle recommence.
Eve George est la parfaite égérie des métiers d’art tels que je les vois et tels que je les vis.
La quête technique. La vision poétique. Et le coeur.
©Fondation Rémy Cointreau
©Marc-Antoine Mouterde -
Guillaume Féau déniche, collectionne, reproduit et crée des boiseries recherchées par les grands donneurs d’ordre du luxe international.
Son showroom abrité sous une verrière Eiffel du 17ème arrondissement regorge de trésors anciens et contemporains. Et Guillaume Féau est un guide passionné qui pourrait vous promener pendant des heures de siècles en sicèles, de décor en décor, de laque en feuille d’or.
Guillaume est un patron d’atelier esthète, érudit et exigeant mais aussi pédagogue, facile d’accès et curieux. J’ai la chance de le fréquenter depuis mes premiers pas dans les métiers d’art alors que nous étions voisins de stand sur le salon Révélations. Il était temps que je vous le présente. -
William Amor a inventĂ© son mĂ©tier. Ennoblisseur de matiĂšres dĂ©laissĂ©es. William Amor utilise les fers Ă gaufrer des ennoblisseurs de la haute couture pour crĂ©er des pĂ©tales de fleurs dans des sachets plastiques abandonnĂ©s. Il pioche dans le rĂ©pertoire de lâĂ©bĂ©nisterie pour imaginer ses marqueteries de mĂ©gots multicolores. Il coupe, il chauffe, il colle, il sculpte une matiĂšre quâil compose lui-mĂȘme. Chaque Ă©lĂ©ment rĂ©employĂ© (on ne peut pas dire dĂ©chet quand on voit les fleurs qui poussent dans ce jardin lĂ ) exige sa propre technique. Il faut sans cesse rĂ©inventer. Le respect de la matiĂšre, la fabrication dâobjets durables, lâutilisation raisonnĂ©e des ressources sont au cĆur de la vie des ateliers dâart. William Amor, par sa pratique et par sa dĂ©marche artistique, incarne cette Ă©vidence: les mĂ©tiers dâart ont un rĂŽle Ă jouer dans la transition Ă©cologique. Je vous invite Ă dĂ©couvrir sa belle sensibilitĂ©. © Photo: Pierre Salagnac
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Je suis RaphaĂ«lle Le Baud et aujourdâhui jâinterroge Emmanuelle Roule. Emmanuelle Roule est designer et cĂ©ramiste. Câest la premiĂšre cĂ©ramiste que nous accueillons Ă ce micro. Nous suivons ses aventures parisiennes et marseillaises depuis plusieurs annĂ©es et nous sommes touchĂ©s par sa quĂȘte esthĂ©tique mais aussi sociale et environnementale. Emmanuelle Roule croit aux ateliers partagĂ©s et Ă la force du collectif tout en dĂ©veloppant une dĂ©marche personnelle exigeante. Elle crĂ©e et elle transmet. Elle aime chercher pour comprendre les possibilitĂ©s et les limites de sa matiĂšre. Sâil faut aller cueillir une technique au bout du monde, elle y va. Sâil faut ressusciter un savoir-faire oubliĂ©, elle sây met. ArmĂ©e de sa vision et de sa passion, elle trace une route qui nous parle et que lâon est heureux de vous faire partager.
© Photo: Pierre Salagnac
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Je suis RaphaĂ«lle Le Baud et aujourdâhui jâinterroge Denis Borg. Denis Borg est charpentier de marine Ă la tĂȘte du chantier familial dans la anse du Pharo Ă Marseille. Dans son atelier, la MĂ©diterranĂ©e se reflĂšte sur les lames des rabots. Dans son atelier, on entend les mouettes chanter. (bruit des mouettes) Il ne nous en faut pas beaucoup Ă nous, pour ĂȘtre bien dans un atelier. Mais si vous ajoutez le chaleureux accueil de Denis et lâĂ©nergie joyeuse de ses apprentis, nous voilĂ charmĂ©s, hypnotisĂ©s prĂȘts Ă nous installer pour toujours dans ce havre de passion et dâamour. Denis Borg construit des barquettes en bois typiques de la mĂ©diterranĂ©e. Il les construit et il les restaure. Son chantier accueille constamment des jeunes qui veulent apprendre chez lui les techniques de la charpenterie navale parce quâils savent bien quâelles servent ou nourrissent tous les mĂ©tiers du bois. Alors Denis Borg ouvre grand ses bras et je suis sĂ»re que vous allez lâentendre dans sa voix.
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Je suis RaphaĂ«lle Le Baud et aujourdâhui jâinterroge Karl Mazlo. Karl Mazlo est joaillier. Un mĂ©tier quâil a observĂ© depuis lâenfance, appris dans les meilleures Ă©coles, exercĂ© auprĂšs de grands maĂźtres puis rĂ©inventĂ©. EpurĂ©. PoĂ©tisĂ©. Comme sâil avait fait lâascension dâune montagne puis quâil Ă©tait aussitĂŽt redescendu pour en gravir une autre, parce que le paysage lâappelait. Ăa a lâair vague comme ça mais Ă©coutez son histoire. Lâhistoire de lâhĂ©ritier dâun atelier qui a choisi de sâĂ©manciper. InstallĂ© Ă la Villa du Lavoir, Karl Mazlo est un des enfants chĂ©ris de la grande famille des mĂ©tiers dâart parisiens. Des ateliers de Paris, Ă la fondation Banque Populaire en passant par la villa Kujoyama⊠Câest beau de le regarder grandir.
© Photo: Pierre Salagnac
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