Episodes
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Dans ce 6e Ă©pisode on s'interesse aux tropismes musicaux.
Notre sujet du jour s'empare d'un terme avec une grande amplitude définitionnelle : c'est les tropismes tel que Nathalie Sarraute les a emprunté au monde scientifique pour les appliquer à l'analyse des ressentis humains.
Appliqué à la musique, cette notion de tropisme pose une question, celle de la création des genres. Comment est ce que les genres naissent-il ? Sont ils le fruit d'un certain déterminisme? Les musiciens et musiciennes sont-ils le produit de leur environnement ?
Aujourd'hui, on observe l'uniformisation des méthodes de production, qui sont pour la plus part numériques, et la globalisation culturelle qui tend à gommer les particuliarismes musicaux.
La question que l'on va donc se poser aujourd'hui est : existe-t-il encore des tropismes musicaux Ă l'heure du global dancefloor ?
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Dans ce 5e épisode de Vulgate, on s'intéresse à la répétition dans la musique.
Un Ă©pisode qui s'ouvre aujourd'hui en 19 avant JC, date Ă laquel on retiens l'apparition d'un aphorisme : Bis Repetita Placent, qui invite Ă renouveler ce que l'on aime.
Cet aphorisme provient d'un vers, oĂč le poĂšte Horace affirme que telle oeuvre ne plaira qu'une fois, tandis que telle autre rĂ©pĂ©tĂ©e dix fois laira toujours.
Cette notion de longĂ©tivitĂ© associĂ©e au nombre de fois oĂč l'on est confrontĂ© Ă une oeuvre est au coeur de notre thĂšme du jour, qui va se pencher sur la rĂ©pĂ©tition en musique.
Des modĂšles de composition d'un ostinato qui est une formule mĂ©lodique, harmonique et/ou rythmique qui est rĂ©pĂ©tĂ©e tout au long d'un morceau, jusqu'Ă la musique dite rĂ©pĂ©titive, cette Ă©mission cherche Ă comprendre pourquoi la musique nous rentre dans le crĂąne, comme Maurice Ravel avait qualifiĂ© lui mĂȘme son propre bolĂ©ro : Enfoncez-vous bien ça dans la tĂȘte !
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Episodes manquant?
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EnregistrĂ©e entre TaĂŻwan et Paris, lâĂ©mission fluctuante « Vulgate » fait sa rentrĂ©e tardive. Dans ce nouvel Ă©pisode, Jean Morel et Sam Tiba sâinterrogent sur le rĂŽle de la voix.
La voix, outil politique, outil dâargumentation, parfois mĂȘme instrument de propagande. La voix qui peut ĂȘtre dĂ©nombrĂ©e, calculĂ©e dans un scrutin, jusquâĂ sous entendre parfois la prĂ©sence et mĂȘme lâexistence, lâaffirmation de soi : lorsque lâon revendique avoir voix au chapitre.
Moyen de communication, la voix est aussi vectrice dâĂ©motions lorsqu'elle sâassocie Ă une composition, lorsquâelle se mĂȘle aux instruments de musique, pour se transformer en chant.
La terminologie associĂ©e Ă la voix est la mĂȘme que celle des instruments : Les cordes vocales, pourtant un instrument, mĂȘme musical, est fabriquĂ© pour servir Ă un travail, une opĂ©ration. Une belle voix est souvent considĂ©rĂ©e comme un don, plus quâun outil, est-elle alors rĂ©ellement un instrument qui prend part Ă la composition, au point quâon parle de chansons autant que de musique et que lâimmense majoritĂ© de la musique est aujourdâhui chantĂ©e.
Alors la musique doit-elle ĂȘtre chantĂ©e, la voix est-elle un instrument ou un mĂ©dium de sens qui transforme la musique en chant ? La voix est-elle rĂ©ellement un instrument de musique ?
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Le silence est une notion Ă la symbolique forte, associĂ©e Ă des moments particuliers, comme la minute de silence. On associe Ă©galement le silence Ă des mĂ©taux, dans une forme dâalchimie Ă©trange : le silence est dâor mais on parle dâun silence de plomb.
Le silence fait partie de la musique, il est mĂȘme intĂ©grĂ© au solfĂšge sous forme de soupir, de demi-soupir, de pauses.
Il amĂšne aussi un certain nombre dâeffets : comiques, dramatiques, intimitĂ©, exultation. Il serait mĂȘme Ă la source du grooveâŠ
En tant qu'auditeurs aussi, notre rapport au silence Ă©volue. Nos modes de consommation de la musique, et donc notre maniĂšre d'Ă©couter, a radicalement changĂ© en quelques annĂ©es. La musique est partout, elle occupe lâespace au point quâon entend plus quâon Ă©coute. La musique nâa presque plus de moments propres, qui ne sont destinĂ©s qu'Ă elle-mĂȘme. On Ă©coute de la musique en se dĂ©plaçant, en mangeant, en dormantâŠLa musique a-t-elle fini par combler le silence, et quelle place reste-t-il pour le silence en musique ?
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Depuis plusieurs mois, le rap francophone lorgne autant vers ses voisins anglo-saxons que vers Atlanta, emboitant une nouvelle tendance : la Drill, une musique certes originaire de Chicago au dĂ©but des annĂ©es 2010, mais que se sont rĂ©appropriĂ©s les anglais au point dâen faire leur propre soft-power musical.
Câest une phĂ©nomĂšne quâon a observĂ© plus dâune fois dans lâhistoire de la musique pop. Les anglais qui parviennent Ă parfaitement sâapproprier des musiques venues dâailleurs, voire, pour certains, Ă les magnifier.
Depuis plusieurs dizaine dâannĂ©es, câest ce quâon appelle la bass musique qui triomphe en Angleterre. Un terme compliquĂ© Ă dĂ©finir, et un genre sous lequel on peut regrouper une infinitĂ© de sous catĂ©gories (Dubstep, Uk Bass, Uk Funky..). Mais un genre qui sera la porte d'entrĂ©e de cette nouvelle Ă©mission : Le Royaume-Uni produit-il les meilleures lignes de basse du monde ?
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Sam Tiba et Jean Morel explorent la question de l'innovation dans le rap. OĂč il sera autant question de pomme de terre que de type beats, de puristes et de JPEGMAFIA. Un mec sur deux c'est du bla bla bla.