Episoder
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Marina enseigne par intermittence au collégial. Elle travaille à une thèse doctorale où elle amalgame philosophie, sciences cognitives et création littéraire. Son hypothèse est que cette dernière permet de développer l'empathie. Julien la questionne sur les possibles utilisations et récupérations de ce genre d'approche. On parle d'éthique de la sollicitude, de féminisme, d'interdisciplinarité, de discours politique, de liberté artistique et de l'importance de la fiction pour comprendre le monde et lui donner du sens.
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Maxime enseigne la philosophie au Cegep de Rimouski depuis un peu plus d'un an. Il termine en parallèle une maîtrise sur la pensée de Rousseau sur les relations internationales, qu'on a pu reconstituer à partir de textes plus ou moins épars et achevés. On remarque surtout l'importance accordée aux communautés locales, et la méfiance envers toute toute forme d'organisation plus globale. Il est évidemment aussi question de contrat social, de bien commun, de bienveillance et d'éducation.
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Catherine et Geneviève sont professeurs en sciences de l'éducation à l'UQàR et participent à une Chaire en éducation à l'environnement. David est enseignant en biologie au Cegep de Rimouski. Ensemble ils ont organisé une formation d'une semaine lors de laquelle des enseignants de tous les niveaux pouvaient développer diverses approches afin de mieux sensibiliser et outiller leurs élèves aux causes environnementales. Aimée enseigne les langues au Cegep et compte utiliser cette formation pour intégrer ces notions dans ses cours. C'est une discussion à cinq, où il est notamment question de la place des affects dans la prise de position politique, et aussi de l'importance de reprendre contrôle sur son temps pour pouvoir mieux agir collectivement.
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Simon et Hubert font leur maîtrise en Histoire à l'UQàR. Simon travaille sur le thème des boîtes à chanson des années soixante et Hubert sur l'économie de naufrage en Nouvelle-France. Ils travaillent en parallèle sur un projet de revue scientifique qui démocratiserait la recherche et la publication académique en sciences sociales, littérature, philosophie et autres domaines connexes. Julien pour sa part nous fait des révélations troublantes sur sa conception.
Pour soutenir leur projet :
https://laruchequebec.com/fr/projets/la-prochaine-revue-a-chacun-son-chapitre
Description du projet« La Prochaine Revue » est un projet basé dans la région du Bas-Saint-Laurent. Cette revue numérique, issue d’une initiative étudiante et non étudiante, vise à démocratiser la rédaction et la publication en sciences humaines et sociales. Avec son système de mentorat novateur qui cherche à ouvrir la recherche tant aux néophytes qu'aux chercheurs et chercheuses reconnu.es, « La Prochaine Revue » sera la première au Québec à offrir un véritable accompagnement de la part d'une équipe spécialisée pour la formation de la relève et pour la diffusion des connaissances. Entre le premier appel à contribution, prévu pour septembre 2024, et le lancement du site web, nous estimons pouvoir aider plus d'une trentaine de jeunes chercheur.es en devenir.
Origine du projetÀ l’origine de « La Prochaine Revue » se trouve un groupe diversifié de jeunes diplômés passionnés, désireux de combler un vide dans le domaine de la publication académique en sciences humaines et sociales. Confrontés aux défis du passage de la rédaction scolaire à la publication scientifique, et constatant le caractère élitiste et hermétique de la publication savante, ils se sont unis pour créer une plateforme novatrice favorisant l’échange de connaissances et le mentorat au sein de ce domaine. C'est ainsi que fut fondée une maison d’édition, « Les Prochaines Éditions », qui a pour projet d’héberger « La Prochaine Revue ».
À quoi servira le montant demandé?Les fonds récoltés seront investis dans le lancement de notre organisme à but non lucratif, ainsi que dans l’acquisition de matériels et de logiciels essentiels pour la revue. Votre donation soutiendra nos équipes dans la création d’un espace virtuel novateur pour la recherche académique en sciences humaines et sociales, permettant ainsi d’élargir nos activités et de marquer de notre empreinte ce domaine passionnant. Vos donations vont également être mobilisées afin de proposer un mentorat personnalisé à nos contributeurs et contributrices parmi lesquels se trouve une grande proportion de jeunes talents.
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Gabriel est docteur en philosophie, enseignant au collégial et au HEC et animateur de la balado Enjeux éthiques. Julien est enseignant de philosophie au Cegep de Rimouski et animateur de l'émission À vitesse philosophique. Il passe aussi beaucoup trop de temps à écouter les chroniques, commentaires et analyses politiques sur la chaine Qub Radio, dont il ne partage pas vraiment les idées. Dans cet épisode conjoint de leurs deux balados, Gabriel questionne Julien sur les réflexions que lui inspirent ces écoutes. Il est entre autres question de la fameuse fenêtre d'Overton, de classisme, de la santé du dialogue démocratique, de caricatures, d'écologie, de conservatisme, d'idéologie, de sécurité à vélo et de lave-vaisselle.
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Dominique est médecin et a été l’une des figures de proue du mouvement d’opposition citoyenne au projet de destruction du Boisé de Pointe-au-Père. Martin PM est biologiste et bédéiste, il vient de publier Un Sacrifice tout naturel, somme de plusieurs reportages sous forme de bandes-dessinées concernant les ratées de la protection des écosystèmes au Québec. Martin Zibeau anime la balado Les deux pieds dans le ruisseau, et est l’un des signataires de la déclaration Rimouski ville verte et inspirante. Tous trois partagent leurs réflexions, leurs espoirs et leur révolte face aux nombreux défis écologiques auquel nous faisons face actuellement. On met notamment l’accent sur la nécessité d’agir localement, démocratiquement, tout en ayant une vision globale qui sorte du pas-dans-ma-cour et du développement à tout prix.
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Alain a pris sa retraite de l'enseignement il y a plus de dix ans et se consacre depuis à une thèse inachevée sur la pensée de Nietzsche. Olivier venait tout juste de terminer son bac quand il a malencontreusement été engagé comme enseignant de philo au Cegep de Rimouski, ce qui le contraint à mettre sur pause son projet de maîtrise sur le même auteur. Ensemble, ils essaient d'expliquer à Julien le rôle central de la notion d'affects dans la pensée nietzschéenne, et dans la vie humaine en général. On termine avec une discussion sur l'impossibilité de la sainteté.
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Ruba et Sol sont respectivement députés de Mercier et de Jean-Lesage pour Québec solidaire. Ils étaient de passage à Rimouski dans le cadre de la campagne Nouveau Québec. Entre une conférence à l'UQàR et un 5-à-7 au BM, ils ont pris vingt minutes pour arrêter voir Julien au Cegep et discuter, bien sûr, d'indépendance, mais aussi de la grève imminente des étudiants pour la rémunération des stages.
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Jonathan est professeur de philosophie à l'École Élisabeth-Bruyère, affiliée à l'Université Saint-Paul à Ottawa. Il enseigne dans un programme d'innovation sociale, qui permet aux étudiants d'appliquer plusieurs disciplines telles que les sciences sociales à des problèmes concrets. Julien et lui discutent de la tension entre enseignement, connaissance, idéologie et militantisme. Cet épisode a été enregistré en décembre dernier au lendemain d'une causerie au Baromètre entre Jonathan et Catherine Dorion sur le thème : Comment faire pour que la gauche cesse de perdre?
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Catherine est artiste engagée, ancienne candidate pour Option nationale et ancienne députée de Taschereau pour Québec solidaire. Elle vient de publier ses Carnets d'espoir punk, à mi-chemin entre mémoires de politicienne et essai poético-sociologique, où elle partage des témoignages et des réflexions à la fois intimes et universelles sur le pouvoir, le temps, la santé mentale, le désir, le sens de la vie et les relations humaines. Julien la questionne entre autres sur les dangers de l'exaltation des passions en politique. Cet épisode a été enregistré au lendemain d'une causerie au Baromètre entre Catherine et Jonathan Durand-Folco sur le thème : Comment faire pour que la gauche cesse de perdre?
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Claude enseigne l'histoire littéraire à l'UQàR depuis plus de vingt ans. Il est entre autres passionné par l'histoire et la légende de Toussaint Cartier, ermite ayant vécu sur l'Île Saint-Barnabé à la fin du XVIIIe siècle. Claude vient de publier une « érudifiction », où s'entremêlent récits, nouvelles, contes et réflexions sur le mystère entourant cette figure mythique du Bas-Saint-Laurent. Un essai est également en cours de préparation. On en profite pour discuter de solitude, de spiritualité, d'ascétisme et de littérature. L'épisode contient un extrait inédit d'une chanson écrite au XIXe siècle par Adolphe Marsais, mise en musique par Sarah Desjardins, et arrangée et interprétée par les Matantes à bouche.
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Eric est essayiste, militant et enseignant de philosophie au Cegep de St-Jean-sur-Richelieu. Il vient de publier avec son collègue Sébastien Mussi un essai sur la place des nouvelles technologies dans l'enseignement. La discussion prend cependant une envergure beaucoup plus large et on aborde des thèmes aussi essentiels que la démocratie, le fatalisme, la justice climatique et l'importance des médias locaux. L'émission est enregistrée en direct depuis la Maison de la culture du Pic Champlain.
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Margaux partage son temps entre l'enseignement de la philo au Cegep de Rimouski et la recherche post-doctorale sur la démocratie dans les groupes féministes. Benoît habite à Rimouski mais enseigne la philosophie au Cegep de Lévis. Il fait partie des artisans du projet Atopos, un site internet offrant une perspective différente sur des courants de pensée peu étudiés au collégial, notamment des femmes et des philosophes non-occidentaux. Julien se fait évidemment l'avocat du diable et cette discussion entre profs devient rapidement une discussion sur le but de la philosophie et les défis de trouver du commun et de l'universel dans une société où la diversité est de plus en plus valorisée.
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David est chroniqueur dans différents médias et enseignant au secondaire sur la couronne nord de Montréal. Il vient de publier un essai où il propose une analyse critique de trois discours associés au courant dit woke dans le paysage intellectuel québécois des dernières années: On peut plus rien dire, Briser le code et Kuei je te salue. Julien y voit un travail proprement philosophique d'analyse conceptuelle, de charité interprétative et d'ouverture au dialogue. Avec nuance mais sans compromis, on essaie de trier le bon grain de l'ivraie dans ce qu'on pourrait appeler la pensée néoprogressiste du XXIe siècle.
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Louis-Étienne est de passage à Rimouski pour une charge de cours en éthique de l'environnement. Il en profite pour revenir au micro de Julien et discuter d'un objet peu souvent abordé de front en philosophie : la technique. Qu'il s'agisse de la machine la plus concrète au savoir-faire le plus abstrait, elle soulève toujours nécessairement des questions ontologiques, éthiques, anthropologiques, épistémologiques, etc. Il sera entre autres questions de post-humanisme et d'intelligence artificielle, mais aussi de la figure mythique du grand inventeur et des manipulations génétiques.
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Camille est présidente des Organisations unies pour l'indépendance. Viviane est l'une des fondatrices et administratrices du Fonds indépendantiste du Québec. Julien les reçoit pour une deuxième fois afin de développer et d'étoffer l'argumentaire en faveur de l'indépendance nationale. De l'environnement à la culture en passant par le développement économique et la solidarité sociale, on met l'accent sur les raisons non pas actuelles de faire du Québec un pays, mais surtout sur des raisons « éternelles ».
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Surtout connu dans les médias pour son expertise en intelligence artificielle et en érobotique, Dave gagne sa vie en enseignant la philosophie au Collège Brébeuf. Avec ses camarades de Chtonique Édition, il vient de lancer une première mouture du jeu de rôle Macabra. Julien le questionne sur la manière dont on peut introduire du jeu de rôle dans la philosophie et vice-versa. L'épisode se termine par une mini-partie où Julien se retrouve aux prises avec de dangereux ravisseurs et où il a un peu trop de plaisir avec la musique d'ambiance.
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Alain vient de prendre sa retraite en tant qu'enseignant de cinéma au Cegep de Rimouski. Georges-Rémy enseigne la philosophie au Cegep Bois-de-Boulogne. Rachel est enseignante en francisation dans des écoles de Montréal. Tous s'entendent sur l'importance de défendre et promouvoir la langue française, mais Rachel et Julien sont sceptiques face à l'idée d'imposer la loi 101 au cegep. Alain et Georges-Rémy sortiront les meilleurs arguments pour les convaincre. Une discussion agréable et enrichissante, comme on les aime à Vitesse philosophique.
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Formé en criminologie et passionné de bandes dessinées, Claude vient de prendre sa retraite comme agent de probation. Julien l'interroge sur les différentes perceptions de la criminalité et de l'image du méchant dans la culture populaire.
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Emma enseigne la philosophie au Cegep de Rimouski et vient nous parler de la montée de l'extrême-droite en Suède, son pays d'origine. Patricia est retraitée du Département de littérature et nous partage ses réflexions sur l'immigration, l'altérité, l'intégration et l'identité. Benoit enseigne la science politique et essaie d'aider Julien à cerner une définition de l'extrême-droite qui permettrait de nommer le problème en évitant les abus de langage.
- Se mer