Episodes

  • GRAND DÉBAT / Destitution : à quoi joue le « Nouveau Front Populaire » ?  


    « Le récap » par Valérie Brochard


    Le mardi 17 septembre 2024, le Bureau, nouvellement élu, de l'Assemblée nationale a jugé recevable la procédure de destitution du Président de la République. Cette initiative de La France Insoumise a reçu l'aval de 12 des 22 membres du Bureau. Les trois membres socialistes ont fait basculer le vote. Après un vote interne au groupe parlementaire très serré, ils ont décidé d'accepter la recevabilité du texte tout en précisant qu'ils ne voteraient pas ensuite en faveur de la destitution si elle devait être soumise au vote des députés dans l'hémicycle. La procédure de destitution devrait donc maintenant être examinée en commission des lois. Pourquoi n'a-t-elle pourtant quasiment aucune chance d'aboutir ? 


    Invités :

    - Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions,

    - Anne-Charlène Bezzina, maitresse de conférences à l'Université de Rouen et à Sciences Po Paris,

    - Arthur Delaporte, député socialiste du Calvados,

    - François Cormier-Bouligeon, député « Ensemble pour la République » du Cher.


    GRAND ENTRETIEN / Éric Coquerel : budget, l'épreuve de force


    Après la dissolution, le député insoumis Éric Coquerel a été réélu au poste stratégique de Président de la commission des finances. Il lui incombe donc la tâche délicate de mener les discussions sur le projet de loi de finances. Afin de mener à bien sa mission, il a réclamé au Président de la République les lettres-plafonds qui fixent les crédits pour chaque ministère. Après s'être rendu à Matignon avec Charles de Courson pour les récupérer en mains propres, il s'est vu opposer une fin de non-recevoir. Le projet de loi de finances qui doit déterminer le budget annuel de l'Etat pourra-t-il être adopté sans recourir au 49.3 ? 

                                      

    Grand invité : Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, Président de la commission des finances 


    LA QUESTION QUI FÂCHE / Europe : la France a-t-elle perdu la main ? 


    - Guillaume Klossa, co-président du think-tank « EuropaNova »,

    - Paul Melun, écrivain.


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  • L'élection à la présidence de l'Assemblée nationale a lieu le 18 juillet 2024. La présidente sortante, Yaël Braun-Pivet, est candidate à sa réélection. La députée « La Droite Républicaine », Annie Genevard, et le centriste (LIOT) Charles de Courson postulent également. Sébastien Chenu va tenter sa chance pour le Rassemblement national, au moins au premier tour. Le Nouveau Front populaire veut poursuivre le barrage républicain des législatives en empêchant le RN d'accéder aux postes clés de l'Assemblée. Après de longues tractations, l'alliance de gauche a finalement réussi à se mettre d'accord sur un candidat unique pour le Perchoir : il s'agira du député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne. Alors qu'Emmanuel Macron a posé comme condition au NFP de monter au perchoir pour accéder à Matignon, l'alliance de gauche parviendra-t-elle à franchir la haie ?


    Invités :

    - Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP,

    - Michaël Darmon, éditorialiste à i24News et auteur,

    - Bruno Cautrès, chercheur CNRS au Cevipof et enseignant à Sciences Po,

    - Jean-Baptiste Daoulas, journaliste politique à Libération.


    GRAND ENTRETIEN / Benoît Payan : la gauche en déroute ?  


    Depuis la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin 2024, un élu local de gauche est omniprésent sur la scène nationale : le maire de Marseille, Benoît Payan. Il a joué un rôle central dans les négociations ayant abouti à la création du « Nouveau Front Populaire », puis dans les investitures des députés de son département. Désormais, l'édile est impliqué dans les tractations pour Matignon et il a déjà évoqué son souhait d'un Premier ministre socialiste, car il faut selon lui « que le centre d'équilibre du Nouveau Front populaire soit au coeur de la gauche ». Alors que les négociations sont au point mort entre les différentes composantes, Benoît Payan pourra-t-il agir pour débloquer la situation ?


    Grand témoin : Benoît Payan, maire de Marseille


    LES AFFRANCHIS 


    - Richard Werly, correspondant France/Europe pour « Blick »,

    - « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.


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  • GRAND DÉBAT / Le retour des gauches irréconciliables ?


    « Le récap » par Valérie Brochard


    Après le rejet d'une proposition commune PS-PCF-Les Écologistes par la France insoumise, l'alliance du « Nouveau Front Populaire » semble au bord de l'implosion. Pas question d'entendre parler du nom de Laurence Tubiana pour le parti mélenchoniste : l'économiste et diplomate de gauche, architecte de l'Accord de Paris sur le climat de 2015, est jugée bien trop Macron-compatible par les Insoumis. Alors que pour Olivier Faure : « elle correspond complètement à ce que nous portons : une République qui soit sociale et écologique ». Le PCF et les Verts mettent aussi la pression sur leur partenaire et Fabien Roussel évoque déjà un « véritable naufrage » en cas d'absence d'accord. Les composantes du NFP arriveront-elles déjà dans un premier temps à proposer une candidature commune pour la présidence de l'Assemblée nationale, avant la date butoir du 18 juillet ?


    Invités :

    - Marc Lazar, professeur émérite d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po et auteur de « Les socialistes européens et l'Etat » (éditions de l'Aube),

    - Anthony Berthelier, journaliste politique au « HuffPost »,

    - Antoine Oberdorff, journaliste politique à « l'Opinion »,

    - Thomas Despré, journaliste politique à « RTL ».


    LES AFFRANCHIS


    - Bertrand Périer, avocat,

    - « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.


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  • Les résultats des dernières élections législatives ont fait émerger une situation politique sans précédent sous la Ve République : trois blocs antagonistes (Nouveau Front populaire, bloc présidentiel, RN et ses alliés) tous très éloignés de la majorité absolue. Alors que le fait majoritaire dominait la vie politique française depuis 1962, les institutions françaises sont désormais confrontées à un tripartisme qui pourrait les faire tomber. La Constitution de la Ve République prévoit des mécanismes qui permettent de surmonter l'absence de majorité : l'article 49.3 par exemple, mais aussi le passage par décret. Toutefois, les interventions des ténors du bloc central et du RN ces derniers jours montrent qu'un gouvernement incluant un insoumis s'exposerait immédiatement à une motion de censure. Face à ce risque de blocage institutionnel, le passage à la VIe République, défendu de longue date par Jean-Luc Mélenchon, pourrait-il être une solution ?


    Invités :

    - Dominique Rousseau, professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,

    - Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l'université Panthéon-Assas et auteur de « Le Parlement, temple de la République » (éditions Passés composés),

    - Leo Klimm, journaliste à Paris pour « Der Spiegel »,

    - Thomas Clay, professeur de droit à la Sorbonne.


    GRAND ENTRETIEN / Pierre Moscovici : déficit, l'alerte de la Cour des comptes


    Dans un rapport publié le 15 juillet 2024, la Cour des comptes pointe du doigt « la situation dégradée » des finances publiques françaises et une « très mauvaise » année 2023. Le déficit public de l'année écoulé s'élève finalement à 5,5% du PIB, soit 0,6 point de plus que prévu. Alors qu'un nouveau gouvernement s'apprête à être nommé, quelles doivent être les priorités pour tenter de retrouver un budget à l'équilibre ?


    Grand témoin : Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes


    LES AFFRANCHIS


    - Thomas Lestavel, journaliste indépendant,

    - Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique pour « Le Figaro »,

    - « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.


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  • Les élections législatives anticipées sont passées, mais on est pourtant bien loin de la "clarification" revendiquée par Emmanuel Macron pour justifier sa dissolution. En témoigne cette semaine intense de tractations et de tensions dans tous les futurs groupes politiques de l'Assemblée. Les députés du Nouveau Front populaire revendiquent unanimement la victoire, mais ils peinent à s'accorder sur le nom d'un Premier ministre. LFI, première force politique de l'alliance, juge normal qu'il soit issu de ses rangs, mais les autres partis représentés à l'Assemblée ont déjà prévenu : ils déposeront une motion de censure en cas de ministre insoumis au gouvernement. Dans une lettre aux Français publiée le 9 juin, Emmanuel Macron défend un gouvernement rassemblant « l'ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines », excluant donc LFI et le RN. Cette majorité plurielle appelée de ses voeux par le Président irait des sociaux-démocrates aux Républicains. Le parti, désormais dirigé à l'Assemblée par Laurent Wauquiez, a toutefois assuré qu'il ne participerait à aucune coalition gouvernementale. Comment les forces politiques vont-elles réussir à surmonter ce risque de blocage institutionnel sans précédent dans l'histoire de la Ve République ?


    Invités :

    - Michaël Darmon, éditorialiste i24News et auteur,

    - Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP,

    - Hadrien Brachet, journaliste politique à « Marianne »,

    - Stewart Chau, directeur d'études chez Verian.


    GRAND ENTRETIEN / Guillaume Kasbarian : les députés du camp Macron, vraiment « Ensemble » ?


    Ministre délégué chargé du logement depuis février 2024 et proche de Gabriel Attal, Guillaume Kasbarian a été réélu pour la troisième fois consécutive dans la 1ère circonscription d'Eure-et-Loir. Arrivé pourtant second au premier tour, il a bénéficié du retrait du candidat du NFP pour finalement l'emporter face à la candidate RN. Emmanuel Macron ayant pour l'instant refusé la démission du gouvernement Attal, Guillaume Kasbarian continue d'assumer ses fonctions de ministre. Mais il s'est déjà dit prêt, « si le président le décide, à assumer des fonctions courantes ». À quoi ressemblera donc son quotidien ?


    Grand témoin : Guillaume Kasbarian, ministre délégué au logement, député Renaissance d'Eure-et-Loir


    LES AFFRANCHIS


    - Mariette Darrigrand, sémiologue,

    - Bertrand Périer, avocat.


    Ça vous regarde, votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Myriam Encaoua, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.

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  • /1/ GRAND DÉBAT / Emmanuel Macron : dessine-moi une coalition !


    Éléonore Caroit, députée Renaissance des Français établis hors de France

    Arthur Delaporte, député PS du Calvados 

    Eva Sas, députée écologiste de Paris  

    En Skype : Ian Boucard, député « La Droite républicaine » du Territoire de Belfort


    /2/ GRAND ENTRETIEN / Sophie Binet : la CGT en appui du « Nouveau Front Populaire » ?


    Grande invitée : Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT


    /3/ LES AFFRANCHIS


    Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro

    Léa Falco, co-fondatrice de « Construire l’écologie »

    « Bourbon express » : Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP


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  • Pas de « coalitions gouvernementales » mais la possibilité d'un « pacte législatif » : c'est en ces termes que Laurent Wauquiez a pris la parole à l'Assemblée concernant la formation d'une potentielle alliance avec le camp des macronistes. Juste avant cette déclaration, le député de Haute-Loire a par ailleurs annoncé la rebaptisation du parti « Les Républicains » qui portera dorénavant le nom « Droite républicaine ». Dans la même journée, Emmanuel Macron a fait parvenir, via la presse régionale, une « lettre aux français » dans laquelle il déclare que personne n'aurait remporté les élections législatives étant donné qu'aucune force politique n'aurait obtenu à elle seule « une majorité suffisante » et que les blocs ou coalitions qui pourraient ressortir de ces élections seraient « tous minoritaires ». Le Président appelle cependant toutes les « forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines » à participer à la constitution d'une « majorité solide ». Les députés élus le 7 juillet 2024 seront-ils capables de répondre à cet appel ?


    Invités :

    - Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction et éditorialiste au « Figaro »

    - Marc Lazar, professeur émérite d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po

    - Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP

    - Dominique Rousseau, professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    En duplex :

    - Anne-Laure Blin, députée « Droite républicaine » du Maine-et-Loire

    - Dieynaba Diop, députée socialiste des Yvelines, porte-parole du PS


    GRAND ENTRETIEN / Agnès Pannier-Runacher : du ministère à l'Assemblée


    « Aller chercher des compromis, des coalitions » : c'est la vision parlementaire défendue par Agnès Pannier-Runacher, ancienne ministre de la Transition énergétique dans le gouvernement Borne. Élue pour la première fois comme députée Renaissance dans la 2e circonscription du Pas-de-Calais, elle reconnaît toutefois qu'elle n'a pas bénéficié d'un vote d'adhésion, après le désistement de son concurrent du Nouveau Front populaire au second tour pour faire barrage à l'extrême-droite. Figure de l'aile gauche de la macronie, tout comme Sacha Houlié - qui a décidé de ne plus siéger dans le groupe Renaissance - elle ne va pas aussi loin mais souhaite désormais avoir « une liberté de vote » par rapport à son groupe. Agnès Pannier-Runacher se désolidarise notamment de la réforme de l'assurance-chômage, mise en pause récemment par Gabriel Attal. Une telle position est-elle tenable au sein d'un groupe parlementaire ?


    Grand témoin : Agnès Pannier-Runacher, députée Renaissance du Pas-de-Calais, ministre déléguée auprès du ministre de l'agriculture


    LES AFFRANCHIS

    Carole Barjon, éditorialiste politique

    « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP


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  • Depuis les résultats du second tour des élections législatives qui placent le « Nouveau Front Populaire » en tête, le débat politique s'est concentré sur la question du futur Premier ministre. Bien que le Président de la République ait pour l'instant refusé la démission de Gabriel Attal, il devra trancher sur la question de son futur chef de gouvernement selon les dispositions de l'article 8 de la Constitution et en prenant en compte la composition de l'Assemblée. À gauche, Olivier Faure (Parti socialiste) s'est dit « prêt à assumer cette fonction [de premier ministre] ». Manuel Bompard (La France Insoumise) a fait savoir que Jean-Luc Mélenchon faisait « partie des options possibles » pour être à la tête du gouvernement, un avis partagé par Mathilde Panot. Quand et comment le « Nouveau Front Populaire » se mettra-t-il d'accord sur son ou sa candidat(e) pour Matignon ?


    Invités :

    - Antoine Oberdorff, journaliste politique à L'Opinion

    - Thibaud Mulier, constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris Nanterre

    - Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP

    - Mathieu Gallard, directeur d'études chez Ipsos France


    GRAND ENTRETIEN / Sandrine Rousseau : en route pour le Perchoir ?

    Alors qu'aucune majorité claire ne se dégage dans le nouvel hémicycle, morcelé en trois grands blocs, la présidence de l'Assemblée nationale attise toutes les convoitises. Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a déjà annoncé qu'elle aimerait conserver ce poste. Mais plusieurs députés du Nouveau Front populaire, formation arrivée en tête de ces législatives, voudraient également accéder au perchoir. C'est notamment le cas de Sandrine Rousseau, députée écologiste réélue au premier tour dans la 9e circonscription de Paris. Interrogée à ce sujet sur « Sud Radio », elle a indiqué qu'elle « aimerait bien » présider l'Assemblée. « Je pense que je respecterais bien plus les équilibres démocratiques que cela n'a été fait jusqu'à présent », a-t-elle ajouté. Mais alors que les Français ont exprimé une volonté d'apaisement du débat démocratique, Sandrine Rousseau peut-elle vraiment faire consensus ?

    - Grand témoin : Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris


    LES AFFRANCHIS

    - Richard Werly, correspondant France/Europe pour « Blick »

    - Fanny Guinochet, journaliste économique à France Info

    - « Bourbon express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP


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  • La vague bleue marine annoncée depuis la dissolution n’aura finalement pas eu lieu lors de ce second tour : longtemps considéré aux portes de la majorité absolue, le Rassemblement national s’est finalement heurté au barrage républicain et finit avec un total de 143 sièges. Un score bien supérieur aux 89 postes obtenus en 2022, mais bien loin du seuil des 289 députés au-dessus duquel il aurait gouverné. La grande surprise de ces législatives anticipées, c’est le Nouveau Front populaire qui arrive en tête avec 193 sièges pour la prochaine législature. Enfin, la majorité sortante sauve les meubles avec 165 sièges, bénéficiant largement du report des voix des électeurs de gauche. Emmanuel Macron avait décidé de dissoudre l’Assemblée par souci de “clarification”, n’est-ce pas finalement l’inverse qui s’est produit avec cette tripartition ?


    Invités :

    - Vincent Martigny, professeur de sciences politiques à l’université de Nice – Côte d’Azur et à l’école polytechnique

    - Olivier Rouquan, politologue, chercheur associé au CERSA

    - Frédéric Dabi, directeur général de l'institut de sondage IFOP, directeur du pôle Opinion et Stratégies

    - Mathieu Plane, directeur adjoint à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)


    GRAND DÉBAT politique / Quelle coalition pour éviter la paralysie ?


    À la suite du second tour des élections législatives, l’Assemblée nationale se retrouve sans majorité absolue. La chambre basse pourrait alors devenir paralysée si les groupes politiques ne parviennent pas à s’allier sous forme de coalition majoritaire, une pratique très fréquente dans d’autres pays européens tels que l’Allemagne ou l’Espagne. Face à cette situation et en vue d’un nouveau gouvernement, le socialiste Raphael Glucksmann a souligné l’obligation de se « comporter en adulte ». Le 18 juillet à 15h, la nouvelle Assemblée devra se réunir pour la première fois. Les nouveaux députés seront-ils parvenus à former un groupe majoritaire au sein de l’hémicycle ?


    Invités :

    - Astrid Panosyan-Bouvet, députée Renaissance de Paris

    - Jérôme Guedj, député socialiste de l’Essonne

    - Elsa Faucillon, députée communiste des Hauts-de-Seine

    - Raphaël Schellenger, député LR du Haut-Rhin


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  • Le Rassemblement national avait déjà réalisé une percée aux élections législatives de 2022, obtenant 89 sièges à l'Assemblée. Le 30 juin 2024, le parti lepéniste semblait plus que jamais aux portes du pouvoir avec les 33,15% réalisés au premier tour de ces législatives anticipées. Mais après les multiples désistements des candidats du Nouveau Front populaire et de la majorité sortante pour faire front républicain, la majorité absolue pourrait finalement leur échapper. C'est ce que laisse notamment présager un sondage réalisé par Toluna Harris Interactive, selon lequel le RN obtiendrait entre 190 et 220 sièges, loin du seuil des 289 députés nécessaires. Dans ce cas, comme il l'a martelé depuis le début de la campagne, Jordan Bardella ne se rendrait pas à Matignon. Le Rassemblement national va-t-il encore se heurter à ce « plafond de verre » qui l'empêche d'accéder au pouvoir depuis sa création ?


    Invités :

    - Jacques Paugam, journaliste politique au journal « Les Echos »,

    - Antoine Marette, journaliste au service politique de France Culture, spécialiste de l'extrême droite,

    - Arnaud Stephan, communicant, ancien conseiller de Marine Le Pen.


    GRAND ENTRETIEN / Éléonore Caroit : coalition, fantasme ou option crédible ?


    Avec un score de 33,49%, la candidate « Renaissance » Éléonore Caroit a obtenu un résultat bien supérieur à la moyenne du parti présidentiel au premier tour des législatives. Le mouvement « Ensemble » en soutien du président de la République étant seulement arrivé en troisième place avec un score de 21,73% et se plaçant donc derrière le « Rassemblement National » et l'alliance de la gauche « Le Nouveau Front Populaire ». L'ancienne députée de la 2e circonscription des Français à l'étranger doit affronter Sergio Coronado au second tour, candidat des écologistes et donc du NFP. Quel regard la candidate porte-t-elle sur la dernière étape des législatives en vue de l'écart étroit avec son adversaire de gauche et d'une éventuelle majorité relative du RN au niveau national ?


    Grand témoin : Éléonore Caroit, députée Renaissance sortante des Français établis hors de France, candidate à sa réélection


    LES AFFRANCHIS


    - Thomas Lestavel, journaliste indépendant,

    - Yaël Goosz, éditorialiste et chef du service politique de France Inter,

    - « Campagne express » : Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP.


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  • Après la vague massive de désistements observés au moment du dépôt légal des candidatures pour le second tour des élections législatives, la majorité absolue semble s'éloigner pour le Rassemblement national. De nombreux responsables politiques opposés au parti lepéniste commencent alors à évoquer les autres gouvernements possibles. La patronne des écologistes, Marine Tondelier, propose par exemple une « coalition [qui] se construira autour du bloc républicain arrivé en tête, c'est-à-dire très vraisemblablement le Nouveau Front populaire ». Pour Gabriel Attal, pas question de parler de coalition ni de quelconque alliance avec LFI : « désistement ne veut pas dire ralliement », martèle le premier ministre. L'ancien Président de la République, François Hollande, candidat à ces élections législatives, préfère évoquer un contrat de gouvernement avec des « propositions que le groupe le plus important considère comme essentielles ». Une alliance allant des communistes jusqu'à à la droite est-elle alors envisageable pour gouverner ?


    Invités :

    - Marc Lazar, professeur émérite d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po,

    - Bastien François, professeur de science politique à l'université Paris 1,

    - Guillaume Klossa, co-président du think-tank « EuropaNova »,

    - Anne-Charlène Bezzina, maitresse de conférences à l'Université de Rouen et à Sciences Po Paris,


    GRAND ENTRETIEN / Sylvain Maillard : avec qui Emmanuel Macron partagera-t-il le pouvoir ?


    Après la dissolution, comme tous les députés, le président du groupe Renaissance à l'Assemblée, Sylvain Maillard, s'est retrouvé sans mandat et fait donc campagne dans la première circonscription de Paris. Il a obtenu score de 44,7% au premier tour face au candidat LFI du « Nouveau Front Populaire », Raphael Kempf, qui a cumulé 32,09% des suffrages. Emmanuel Macron a-t-il définitivement « tué la majorité présidentielle », comme l'a acté son ancien Premier ministre, Edouard Philippe ? 


    Grand témoin : Sylvain Maillard, député sortant de Paris, candidat à sa réélection, ancien Président du groupe Renaissance à l'Assemblée


    LES AFFRANCHIS 


    - Richard Werly, correspondant France/Europe pour « Blick »,

    - « Campagne express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.


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  • près le premier tour des élections législatives, marqué par une forte participation, de nombreux candidats se sont retrouvés dans une situation de « triangulaire » en vue du second tour. Ce cas particulier oppose trois candidats de partis politiques différents qui ont tous obtenu un nombre de voix au moins égal à 12,5% du nombre total d'électeurs inscrits dans leur circonscription. Afin de faire barrage à la montée du « Rassemblement national » qui a remporté le premier tour des législatives avec 33,15% (LR-RN inclus) des suffrages, de nombreux candidats faisant partie de ces 306 formations triangulaires et se trouvant en troisième position ont décidé de se désister. Selon les chiffres provisoires du journal « Le Monde », il y a eu 218 désistements pour faire face au RN, réduisant le nombre de triangulaires à 95. Dans quelle mesure les désistements vont-ils modifier les résultats du premier tour des législatives ?


    Invités :

    - Aleksandar Nikolic, eurodéputé RN,

    - Shannon Seban, Présidente Renaissance en Seine-Saint-Denis, élue à Rosny-sous-Bois,

    - Emmanuel Grégoire, député « Nouveau Front Populaire » à Paris,

    - Adrien Broche, responsable des études politiques chez Viavoice.


    GRAND ENTRETIEN / Jean-Philippe Derosier : quels scénarios pour l'Assemblée nationale de demain ?


    Alors que le Rassemblement national vient d'arriver en tête du premier tour des élections législatives, trois scénarios possibles semblent se détacher pour l'après-second tour. Celui d'une majorité absolue pour le RN, tout d'abord, une hypothèse envisagée par certains instituts de sondage. Mais la vague de désistements massive pour faire barrage au parti lepéniste pourrait plutôt favoriser les deux autres scénarios : celui d'une "majorité plurielle" ou d'un "gouvernement d'experts". La majorité plurielle serait formée autour de la majorité sortante, à laquelle viendraient s'agréger d'autres familles politiques. Le gouvernement d'experts, enfin, signifierait un gouvernement non élu avec un Premier ministre faisant consensus. Laquelle de ces trois hypothèses deviendra réalité au lendemain du second tour ?

    Grand témoin : Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste, Professeur de Droit public à l'Université de Lille


    LES AFFRANCHIES


    - Fanny Guinochet, journaliste économique à France Info,

    - « Campagne express » : Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP.


    Ça vous regarde, votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Myriam Encaoua, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.

    Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.


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  • Participation massive (67,5%), victoire historique du RN, effondrement de la majorité sortante... Le premier tour de ces élections législatives anticipées marque le début d'un « après » dans l'histoire politique française. Son parti arrivé en tête avec 33,15% des suffrages, Marine Le Pen a souligné l'effacement du « bloc macroniste » et demande désormais une majorité absolue « pour que Jordan Bardella soit nommé Premier ministre ». Du côté du Nouveau Front populaire règne un mélange de frustration et de satisfaction après cette deuxième place obtenue (28% des voix). « Il n'y a plus dans ce pays d'échappatoire. C'est eux ou nous, il n'y a rien au milieu » clamait Jean-Luc Mélenchon au soir du premier tour. Une référence à la débâcle du bloc central d'Emmanuel Macron, qui va sans aucun doute perdre un nombre très conséquent de sièges à l'Assemble. Emmanuel Macron espère encore pouvoir remporter 150 circonscriptions. Un objectif vraiment réalisable ?


    Invités :

    - Aleksandar Nikolic, eurodéputé RN

    - Stéphane Zumsteeg, directeur du département Opinion à l'institut de sondage Ipsos

    - Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP

    - Raphaël Kempf, candidat « Nouveau Front Populaire » dans la 1ère circonscription de Paris

    - Martin Garagnon, porte-parole Renaissance pour les élections législatives

    - Marc Eynaud, journaliste politique à Valeurs Actuelles


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  • Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale décrétée par Emmanuel Macron le 9 juin 2024, les chamboulements politiques se sont succédés. Après plusieurs jours de négociations, la gauche a réussi à s'unir sous la bannière du « Nouveau Front Populaire ». Le PCF, le PS, Place Publique, LFI et les écologistes peinent toujours cependant à déterminer qui sera leur futur Premier ministre s'ils venaient à l'emporter le 7 juillet. Selon le sondage « Elabe » du 28 juin 2024, le Rassemblement National mené par Jordan Bardella pourrait réunir 36% des suffrages. Le « NFP » arriverait en seconde position avec 27,5% des votes et le bloc présidentiel se retrouverait cantonné à la troisième place (20%). Autre question clé du scrutin : le RN sera-t-il en mesure de réunir une majorité absolue à l'Assemblée nationale ?


    Invités :

    - Antoine Oberdorff, journaliste à « L'Opinion »

    - Adrien Broche, responsable des études politiques chez Viavoice

    - Michaël Darmon, éditorialiste « I24NEWS » et auteur

    - Abel Mestre, journaliste au « Monde »


    GRAND ENTRETIEN / Laurence Sailliet : « Big bang » chez LR, comment s'y retrouver ?


    Une alliance passée par le patron Eric Ciotti avec le Rassemblement national, puis l'exclusion de ce même patron par un vote interne, finalement invalidée par la justice : la campagne des Républicains pour ces élections législatives a été pour le moins mouvementée. Le parti se retrouve aujourd'hui déchiré entre les cadres du canal historique (Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Michel Barnier...) et les candidats présentés par Éric Ciotti sous bannière commune avec l'extrême droite. Une implosion qui a poussé l'ancien vice-président de LR, Aurélien Pradié, à quitter son parti le 26 juin 2024. Récoltant près de 8% des suffrages dans les derniers sondages, que peut espérer le parti de droite après le 7 juillet ?


    Grand témoin : Laurence Sailliet, candidate « Les Républicains » aux élections législatives à Paris


    L'AFFRANCHIE

    Mariette Darrigrand, sémiologue


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  • Une France fragilisée sur la scène internationale en cas de victoire du Rassemblement national le 7 juillet prochain ? C'est l'inquiétude partagée par de nombreux diplomates français, qui craignent une perte d'influence de la France auprès de ses partenaires et un accroissement des ingérences étrangères. Cette inquiétude est encore plus grande chez nos voisins européens, face au risque d'effacement d'un Emmanuel Macron moteur dans la politique continentale, au profit d'un parti eurosceptique et pour le moins ambigu sur le dossier ukrainien. Marine Le Pen a affirmé, dans une interview au « Télégramme », qu'avec Jordan Bardella Premier ministre qui « tient les cordons de la bourse », le Président ne pourra pas envoyer de troupes en Ukraine. La politique migratoire de l'Union européenne pourrait-elle également être affectée par une arrivée au pouvoir du RN en France ?


    Invités :

    - François Beaudonnet, rédacteur en chef de la rédaction européenne de France Télévisions,

    - Guillaume Klossa, fondateur du think tank « EuropaNova »,

    - Pascale Joannin, Directrice générale de la Fondation Robert Schuman,

    - Daniele Zappala, correspondant pour « Avvenire » et docteur en géopolitique.


    GRAND ENTRETIEN / Franz-Olivier Giesbert : la dissolution, une crise nécessaire ?


    « Le président Narcisse n'a pas eu le temps de se pencher sur les questions qui [...] obsèdent les Français ». C'est ainsi que le journaliste et auteur Franz-Olivier Giesbert résume sa critique sur la politique du chef de l'État depuis son élection en 2017. Un manquement qui aurait conduit à l'avènement du « Rassemblement National » et du « Nouveau Front Populaire » et à leurs programmes dont le chiffrage « donne le vertige, voire la nausée », selon l'éditorialiste. Le Président de la République a-t-il pris la bonne décision en ayant recours à la dissolution avant les JO ?

    Grand témoin : Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste au « Point » et écrivain


    LES AFFRANCHIS


    - Nathan Devers, philosophe,

    - « Campagne express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.


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  • Quelle consigne de vote donner en cas de duels RN-LFI au second tour des prochaines législatives ? C'est la question que se pose actuellement le camp présidentiel, dont les ténors se sont retrouvés le 26 juin 2024, en visioconférence, autour d'Emmanuel Macron. Bilan de cette réunion : la stratégie du « ni RN, ni LFI » semble faire consensus. Une grave erreur selon l'ancien Premier ministre socialiste, Jean-Marc Ayrault, qui pointe l'irresponsabilité des marconistes. Même reproche formulé par la patronne des Écologistes Marine Tondelier. Elle cosigne une tribune dans « Le Monde » prônant le désistement des « forces démocratiques » pour faire barrage au RN au second tour. Olivier Faure (Parti socialiste), Raphaël Glucksmann (Place Publique) ou encore les anciens ministres Clément Beaune et Aurélien Rousseau, font aussi partie des signataires. Le Président élu en 2017 et en 2022 sur sa promesse de faire barrage à l'extrême-droite reviendra-t-il sur sa position ?


    Invités :

    - Anne-Charlène Bezzina, politologue, maîtresse de conférences en droit public

    - Yaël Goosz, éditorialiste et chef du service politique de France Inter

    - Stéphane Zumsteeg, directeur du département opinion à l'institut de sondage Ipsos

    - Sophie de Ravinel, grand reporter au Figaro


    GRAND ENTRETIEN / Thomas Piketty : le programme économique du Nouveau Front Populaire, un matraquage fiscal ?


    Depuis la publication du programme du « Nouveau Front Populaire », de nombreuses mesures proposées ont fait débat, notamment celles qui concernent le domaine de l'économie et plus généralement le financement du programme. Bruno Le Maire le décrit ainsi comme un « délire total » qui ne correspondrait « absolument pas aux attentes du temps ». L'économiste Olivier Blanchard a par exemple indiqué au sujet de l'augmentation du SMIC, mesure phare du programme, qu'elle « provoquera la faillite de nombreuses entreprises » et un recul de la croissance. Face à ces critiques, le NFP a cependant reçu le soutien de plusieurs économistes comme Julia Cagé ou Thomas Piketty. Ce-dernier a notamment félicité le mouvement en soulignant qu'il était le seul à « dire où il va prendre l'argent » pour financer son programme. Grand défenseur d'un nouvel impôt sur la fortune pour financer les services publics et la protection sociale, l'auteur et directeur d'études à l'EHESS soutient le programme de l'union de la gauche. Comment évalue-t-il le débat et les oppositions du monde politique et intellectuel face aux mesures économiques du NFP ?

    - Grand témoin : Thomas Piketty, économiste, directeur d'études à l'EHESS, professeur à l'école d'économie de Paris et co-auteur de "Une histoire du conflit politique" (Seuil)


    LES AFFRANCHIS

    - Bertrand Périer, avocat

    - Richard Werly, correspondant France/Europe pour "Blick"

    - "Campagne express" : Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP


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  • Pouvoir d'achat, sécurité, immigration... Jordan Bardella a présenté, lundi 24 juin 2024 lors d'une conférence de presse, les grands axes de la politique que mènera le Rassemblement national s'il accède au pouvoir le 7 juillet 2024. Au coeur de ce programme : la « priorité nationale » longuement défendue par le parti d'extrême droite, qui vise à priver les étrangers de nombreux droits et allocations au profit des Français. Ainsi, Jordan Bardella a notamment annoncé vouloir interdire aux binationaux l'accès à certains « postes stratégiques », au nom de la lutte contre les ingérences étrangères. Sur le volet sécurité, le Rassemblement national souhaite rétablir les peines planchers pour un certain nombre d'infractions et suspendre les allocations familiales pour les parents de mineurs récidivistes. Afin de garantir une « maîtrise de l'immigration », le parti lepéniste fait de l'abrogation du droit du sol sa mesure phare, tout en durcissant les conditions de séjour des étrangers. Le programme du RN est-il vraiment réalisable au vu des moyens offerts par la Constitution ?


    Invités :

    - Evelyne Sire-Marin, magistrate honoraire, vice-présidente de la ligue des droits de l'Homme,

    - Paul Cassia, professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,

    - Philippe Murer, économiste, essayiste, ancien conseiller économique de Marine Le Pen.


    GRAND ENTRETIEN / Yaël Braun-Pivet : une coalition plutôt que la dissolution ! 


    À la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale, la Présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet, a perdu son mandat de députée et n'occupe donc plus sa place au Perchoir. Bien que l'avocate fasse partie de la majorité présidentielle, elle a fortement critiqué la décision du président Emmanuel Macron. « C'est très violent », a-t-elle ainsi commenté sur « France Inter » en ajoutant que la dissolution était « dur[e] à vivre pour beaucoup d'entre nous ». Néanmoins, l'ancienne Présidente du Palais Bourbon se montre optimiste et appelle à la formation d'une coalition républicaine qu'elle considère obligatoire afin de préserver « la France qu'on aime ». Elle a également déclaré sur France Bleu qu'elle souhaitait « redevenir Présidente de l'Assemblée nationale », bien que les sondages actuels attribuent seulement 22% au parti présidentiel « Ensemble », derrière ses adversaires politiques du « Nouveau Front Populaire » et du « Rassemblement National ». Quelle stratégie suit donc l'ex-présidente de l'Assemblée nationale face à l'incertitude des résultats des législatives ? 

                                      

    Grand témoin : Yaël Braun-Pivet, Présidente sortante de l'Assemblée nationale


    LES AFFRANCHIES 


    - Delphine Sabattier, journaliste à « B Smart »,

    - Thomas Lestavel, journaliste indépendant,

    - « Campagne express » : Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP.


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  • À quelques jours des élections législatives, plusieurs sondages comme celui d'Ipsos indiquent un important recul du parti présidentiel face à des scores importants du « Rassemblement National » (35,5%) et du « Nouveau Front Populaire » (29,5%). Cependant, aucun parti semble actuellement capable d'atteindre une majorité absolue au palais Bourbon, soit 289 sièges sur 577. Une situation de cohabitation comme sous le Président Jacques Chirac entre 1997 et 2002 n'est donc pas à écarter. Face à ce risque d'instabilité politique, l'exécutif d'Emmanuel Macron pourrait, sous risque d'une motion de censure, se contenter de chercher des coalitions politiques uniques pour faire passer ses textes individuellement. L'usage controversé du puissant article 49.3 permettant d'éviter un vote à l'Assemblée, fait également partie des recours possibles de l'exécutif. La nomination d'un gouvernement « technicien » voire « apolitique » qui se chargerait des affaires courantes jusqu'à ce qu'une coalition plus durable soit trouvée au sein de l'hémicycle est aussi envisageable. Les institutions de la Ve République pourront-elles faire face aux résultats des législatives du 30 juin et 7 juillet ?


    Invités :

    - Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste, Professeur de Droit public à l'Université de Lille,

    - Jean Garrigues, historien,

    - Dominique Rousseau, professeur de droit public à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,

    - Marie-Anne Cohendet, constitutionnaliste, professeure de droit constitutionnel à La Sorbonne.


    GRAND ENTRETIEN / Edwige Diaz : les grands axes du programme du Rassemblement National


    Mercredi 24 juin 2024 lors d'une conférence de presse, le Président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a présenté le programme de son parti en cas de victoire lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024. L'eurodéputé a d'ores et déjà prévenu qu'il accepterait de devenir Premier ministre uniquement si le RN obtient la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Immigration, sécurité, école, pouvoir d'achat : quelles sont les priorités du RN ?

    Grand témoin : Edwige Diaz, députée RN sortante de Gironde, candidate à sa réélection, vice-présidente du RN.


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  • La participation sera un enjeu clé des prochaines élections législatives : 64% des Français comptent en effet se rendre aux urnes, soit 16,5 points de plus qu'en 2022 (sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro paru le 21 juin 2024). La campagne brève et de grande intensité mobilise les électeurs, confrontés à trois offres bien distinctes. Elles sont incarnées par deux figures qui personnifient la campagne : Jordan Bardella pour le Rassemblement national et Gabriel Attal pour la majorité présidentielle, tandis que la gauche tarde à désigner sa tête d'affiche. Alors que la Macronie espère toujours un sursaut des Français « par crainte des extrêmes », le Nouveau Front populaire pourrait bénéficier d'un regain de mobilisation de la jeunesse. Le RN aussi pourrait en profiter, le parti lepéniste ayant connu une diversification sociologique importante de son électorat. Assez pour obtenir une majorité absolue à l'Assemblée le 7 juillet prochain, et ainsi propulser Jordan Bardella à Matignon ?


    Invités :

    - Jean-Sébastien Ferjou, fondateur du site d'information « Atlantico »,

    - Stewart Chau, directeur d'études chez Verian,

    - Catherine Tricot, directrice des éditions de la revue « Regards »,

    - Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP,

    - « Campagne express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.


    GRAND ENTRETIEN / Najat Vallaud-Belkacem : l'inquiétude humanitaire concernant le programme du RN


    En interview sur « France Inter », Najat Vallaud-Belkacem s'est exprimée au sujet des législatives et de la montée de l'extrême droite, expliquant que la société française se trouvait « à un moment où l'essence des choses se joue ». L'ancienne ministre de l'Éducation nationale a critiqué la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale à la suite des résultats des élections européennes. Elle estime qu'il ne serait plus en mesure de faire barrage à l'extrême droite. Comment Najat Vallaud-Belkacem évalue-t-elle la possibilité d'une victoire de la gauche face à un « Rassemblement national » en tête des sondages ?

    Grand témoin : Najat Vallaud-Belkacem, directrice générale de « One » et Présidente de « France Terre d'asile »


    LES AFFRANCHIES


    - Léa Falco, co-fondatrice de « Construire l'écologie »,

    - Mariette Darrigrand, sémiologue.


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  • Grand témoin : Frédéric Micheau, directeur général adjoint d'OpinionWay et auteur de « Le gouffre démocratique » (éditions du Cerf)


    GRAND DÉBAT / Comment les patrons jugent-ils les programmes économiques ?


    « Le récap » par Bruno Donnet


    Les chefs des principaux partis et coalitions en course pour les prochaines élections législatives étaient auditionnés le 20 juin 2024 par le Medef. Devant les patrons, le ministre de l'économie Bruno Le Maire a insisté sur le déficit public qui rendait « nulle » la marge de manoeuvre budgétaire de la France, en profitant ainsi pour tancer les programmes économiques très onéreux de ses concurrents. Eric Coquerel et Boris Vallaud ont défendu celui du Nouveau Front populaire, réclamant « un effort de patriotisme économique » aux milliardaires pour le financer. Enfin, les nouveaux alliés Jordan Bardella et Éric Ciotti ont tenté de séduire les patrons en promettant la suppression intégrale de la CVAE, un impôt de production subi par les entreprises. Est-ce suffisant pour lever les doutes autour de deux programmes jugés « dangereux pour l'économie » par le patron du Medef Patrick Martin ?


    Invités :

    - Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général de la CPME,

    - Jean-Philippe Tanguy, député RN sortant de la Somme, candidat à sa réélection,

    - Eva Sas, députée de Paris sortante, candidate « Nouveau Front Populaire » (écologiste),

    - En Skype : Benoît Mournet, député Renaissance sortant des Hautes-Pyrénées, candidat à sa réélection,

    - « Campagne express » : Stéphanie Dépierre, journaliste LCP.


    GRAND ENTRETIEN / Frédéric Micheau : faut-il gouverner avec les sondages ?


    Dans son livre « Le gouffre démocratique - Les gouvernants et l'opinion », Frédéric Micheau s'intéresse au phénomène des sondages politiques et de leur influence sur le fonctionnement du système politique. L'auteur fait entre autres le constat d'une opinion publique de plus en plus consultée par les médias et les pouvoirs publics. Son analyse démontre cependant que cette opinion publique est de moins en moins prise en compte par les dirigeants politiques. Selon l'auteur, cela créerait une frustration et une défiance envers les gouvernants et contraindrait la stabilité et l'efficacité des travaux et projets gouvernementaux. Comment donc adapter la politique dans un contexte où l'opinion publique est sondée fréquemment face à des gouvernements qui l'ignorent davantage ?

    Grand témoin : Frédéric Micheau, directeur général adjoint d'OpinionWay et auteur de « Le gouffre démocratique » (éditions du Cerf)


    LES AFFRANCHIS


    - Yaël Goosz, éditorialiste et chef du service politique à France Inter,

    - Richard Werly, correspondant France/Europe pour « Blick ».


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