Episodes

  • Nos vies d'adultes, sauf vocation professionnelle exceptionnelle, sont assez redondantes. Le schéma métro-boulot-dodo est malheureusement incontournable pendant une bonne portion de nos vies. Nos journées se ressemblent, nos espaces se rétrécissent et nous finissons par fouler les mêmes sols et rencontrer les mêmes gens, sans une certaine satisfaction puisque ces choix de fréquentation sont les nôtres.

    Mais, comment être certains que ces choix ont été pleinement éclairés ? Comment être sûrs que nous ne passon pas à côté de mondes parallèles qui nous iraient davantage ?

    L'idéal, je suppose, pour que nos enfants puissent répondre à ces questions à l'âge adulte serait de les faire voyager et de les immerger dans d'autres cultures. Mais ce projet est ambitieux en temps et en coût. Une alternative existe et se trouve à la portée de la grande majorité des foyers français : les activités extrascolaires.

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

  • Ce thème est délicat à aborder de façon isolée car de très nombreux paramètres peuvent interférer dans le sommeil d'un enfant. Il peut être, comme l'alimentation, le réceptacle d'interférences conjoncturelles ou anciennes, fantasmatiques ou réelles, somatiques ou psychiques, conscientes ou inconscientes, des plus anodines aux plus improbables.

    Les pédiatres ont identifié des troubles somatiques ou alimentaires à l'origine de difficultés du sommeil, par exemple les reflux gastro-oesophagiens, l'asthme, les infections ORL, etc. Mais, parfois ces difficultés réagissent à des phénomènes psychiques conjoncturels comme des angoisses parentales, lorsqu'un enfant sent un parent malheureux, une peur de se laisser aller au sommeil ou cacher une vigilance protectrice pour un membre de la famille risquant d'être malmené par un autre. Parfois, encore, les troubles du sommeil sont encouragés par un parent en quête de réconfort, certains en font un argument pour rester auprès de leur enfant toute la nuit et ainsi ne plus dormir avec leur conjoint désaimé, etc.

    Lorsqu'un enfant dort mal donc, les causes peuvent être multiples.

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

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  • Dans ce podcast, j'aborderai plusieurs points qui correspondent aux différentes étapes de la séparation parentale et constituent des zones successives de risque pouvant faire basculer les enfants dans le chagrin.

    Je commencerai par l'annonce de la séparation ; j'aborderai ensuite la séparation effective ; puis la reconstruction des nouvelles familles avec l'arrivée des beaux-parents.

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

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  • Ce 22e podcast s'adresse aux psychologues et aux pédopsychiatres en formation ou en activité, confrontés chaque jour aux souffrances infantiles et adolescentes.

    J'ai partagé dans un précédent podcast (La psychopathologie psychanalytique) les 5 grands registres de souffrances psychiques humaines. Pour rappel, il s'agit des troubles identitaires, dépressifs, narcissiques, limites ou névrotiques oedipiens. J'y ai expliqué de quelle façon la psychanalyse envisageait l'origine de ces souffrances ; par le principe de fixation au cours du développement psycho-affectif des enfants entre 0 et 7 ans. Je vous invite à l'écouter avant d'entrer dans celui-ci qui portera sur l'après diagnostic, c'est à dire sur la question du soin.

    Puis, je vous ferai partager ma propre façon de soigner ces enfants et adolescents par la guidance parentale.

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

  • Le 21e podcast de Caroline Goldman traite d'un sujet dont tous les parents de jeunes enfants connaissent la réalité : les repas agités. Comment vivre ces moments familiaux de manière sereine ?

    "Ce podcast s'adresse aux parents de jeunes enfants. Il a pour objectif de les aider à poser les bases de dîners sereins qui nourriront leurs enfants de toutes les façons possibles.

    Les premières transgressions normales de l'enfance émergent vers l'âge d'un an, généralement entre 10 mois et 14 mois, autour du temps de repas puisque l'enfant jette au sol de sa chaise haute les éléments qui sont à sa portée (couverts, biberon d'eau, etc.) et joue avec la nourriture. Le parent s'épuise à lui répéter une dizaine de fois par repas "non ne jette pas ton petit pot, ne verse pas la purée sur tes genoux". Mais le plaisir est trop grand car l'enfant, jubilant de profiter de ses capacités motrices nouvelles, prend plaisir à explorer l'étendue de son pouvoir sur les éléments mais aussi sur l'adulte qu'il voit ramasser inlassablement l'objet jeté.

    Le parent doit alors le prévenir, calmement mais en feignant l'expression de colère sur son visage, qu'il n'en a pas le droit avec une justification qui permet à l'enfant d'y donner du sens."

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

  • Voici mon 20ème podcast, mon « autocritique de la psychanalyse ».

    Les critiques qui sont aujourd’hui adressées à la psychanalyse sont souvent passionnelles, colorées par une grande ignorance, mais certaines d’entre elles se rapprochent néanmoins de réalités sur lesquelles elle ne me semble pas avoir suffisamment pris la parole… que ce soit pour s’en excuser ou pour s’en justifier…

    J’aimerais que ce podcast, dont le contenu n’engage absolument que moi-même, aborde certains de ces points et participe ainsi à accélérer et préciser ses mises à jour, ses consensus et ses objectifs.

    J’y évoquerai dans un premier temps les raisons de son déclin, divisées en deux parties :

    - Les reproches justifiés : le paiement en espèces, l’opacité hautaine, le refus d’objectif de guérison, l’immobilisme universitaire, l’absence de mise à jour de ses concepts… et à propos de la clinique infantile: les séances silencieuses, le refus d’évaluation cognitive, l’imprécision des méthodes thérapeutiques et la tendance à exclure des parents -capables et volontaires- du processus de soin…

    - Et les reproches injustifiés, ou les mauvaises raisons d’une haine (l’ignorance, le déni de son propre inconscient, le frein éthique au débat, le clientélisme politique) et les procès théoriques (misogynie et homophobie de Freud, la « faute des mères », le complexe d’oedipe ou la castration…).

    Je conclurai sur les raisons de l’espoir de réhabilitation que la psychanalyse m’inspire face à un paysage neuro-scientifique lui aussi extrêmement critiquable…

    Ce podcast s’adresse à tous, mais les psychiatres, psychologues et étudiants en psychologie s’empareront davantage de ses arguments plus « techniques ».

    La bibliographie à laquelle je renvoie fait référence au livre de Guenaël VISENTINI: « L’efficacité de la psychanalyse, un siècle de controverses » (2021), aux PUF.

    Lien : https://www.puf.com/content/L%E2%80%99efficacit%C3%A9_de_la_psychanalyse_Un_si%C3%A8cle_de_controverses

    Bonne écoute !

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Caroline Goldman traite dans ce 19e épisode d'un sujet primordial pour les parents, celui du passage à l'adolescence de leur enfant.

    " Je commencerai par aborder dans ce podcast la crise d'adolescence normale, ses enjeux de développement, ses principales manifestations, ce qu'elle réveille chez les parents et ce que les adolescents attendent d'eux. J'en profiterai pour répondre brievement à certaines questions très concrètes que se posent les familles dans mon cabinet à propos des droits et des devoirs concernant les téléphones, la gestion des réseaux sociaux ou encore à propos de la sexualité.

    J'évoquerai, dans un second temps, les remous pathologiques de l'adolescence, leurs formes, leurs fondements et leurs voies fréquentes d'apaisement."

    Bonne écoute !

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Dans ce 18e épisode, Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, défend l'utilisation des tests projectifs dans la pratique des psychologues et des pédopsychiatres.

    "Le contenu de ce podcast a été publié dans le journal des psychologues en septembre 2022 sous le titre : Le test projectif, autre voie royale vers l'inconscient, en référence à une formule bien connue de Freud qui qualifiait ainsi le rêve dont l'analyse permettait d'aller explorer les sous-couches de la vie fantasmatique de ses patients. Il s'agit donc d'un contenu à priori réservé aux psychologues, pédopsychiatres et soignants intéressés par le soin psychique.

    La psychopathologie psychanalytique disparait aujourd'hui de la pédopsychiatrie institutionnelle et libérale au profit d'approches soit disant scientifiques dites neurocognitives. Autrefois, il y a encore 10 ans, lorsqu'un enfant souffrait dans ses relations aux autres, présentait des angoisses ou des symptômes dépressifs d'agitation autour du sommeil ou de l'alimentation, le psychologue lui proposait un test projectif dit de personnalité. Ces tests permettaient de localiser la ou les fixations psychopathologiques de l'enfant, puis de la ou les réinscrire dans l'histoire affective de l'enfant avec son environnement pour enfin donner lieu à des axes de soin thérapeutique ou de guidance parentale permettant à ces fixations de se lver et à son psychisme de continuer à grandir, de reprendre sa marche accidentellement et douloureusement interrompue."

    Bonne écoute !

    Enregistrement et montage : Marie-Amélie Clement

  • Caroline Goldman aborde les nouvelles formes de pression d'idéalisation pesant sur les femmes, et en particulier les mères, l'invective au bonheur autour de la maternité et le stupéfiant déni social de la haine maternelle.

    "Ce podcast est une ode féministe.

    Il parle de mon terrain d'observation, qui est la psychologie de l'enfant, et souhaite mettre en lumière certains pièges d'idéalisation qui me semblent emprisonner encore à plusieurs carrefours la vie des femmes.

    Il sera, ici, plus particulièrement question de leur maternité puisque c'est mon spectre privilégié d'observation, mais avec la conscience qu'elle n'est qu'une étape de leur vie et s'inscrit dans une réalité culturelle plus vaste. Je ne listerai pas ici ce qu'il reste encore à conquérir en termes de droits des femmes et d'égalité des sexes mais je vais vous partager mon point de vue sur la façon dont les pressions peuvent changer de formes malgré les apparences louables.

    J'ai surpris dans ma propre vie de femme la pression de faire couple et de faire des enfants et, plus précisément, de faire deux enfants. Il m'a semblé qu'après ce chiffre précis, la société était rassasiée et ne demandait plus au corps des femmes d'en produire davantage."

    Bonne écoute !

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, fait le tour de la question de la téléréalité, et surtout de l'image donnée à nos enfants.

    "Je pense que les émissions de téléréalité, comme toute la vie contenue dans les écrans en général, n'auront que l'influence que le réel familial et éducatif n'a pas eu sur le jeune par ailleurs.

    En psychologie de l'enfant, on manie une notion précieuse qui s'appelle les identifications. Elle fait référence aux personnes que l'enfant regarde pour s'en inspirer en grandissant. Or, on imagine bien que ces supports d'identification peuvent être extrêmement variables d'une famille à l'autre.

    Autrement dit, si les parents sont absents ou défaillants du quotidien de l'enfant, des personnages apparaissant dans la télévision auront plus d'impact sur lui. Si, au contraire, les parents sont présents, offrent à voir une autre façon de vivre, ne tolèrent pas les attitudes égocentriques et entraînent l'enfant à l'altérité, à l'humilité, à la rigueur, à l'effort, à la culture, à l'étude ou aux arts, il est assez probable que le jeune regardera ces programmes un peu comme un ethnologue étudierait de loin le comportement d'autres congénères sensiblement éloignés de lui."

    Bonne écoute.

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Parlons de nos défauts avec ce nouvel épisode de Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents !

    " Nous, psychologues, sommes chaque jour confrontés, heure après heure, à ce qui ne va pas, à ce qui ne fonctionne pas ou plus, et deséquilibre donc la vie de nos patients.

    Nos patients se plaignent généralement de leurs propres défauts : je n'arrive plus à dormir, à aimer, je suis infernal, complexé, jaloux, je rends mes enfants malheureux, etc. Ils nous font partager la difficulté qu'ils ont à cohabiter avec leurs propres traits, des traits qui pourraient être qualifiés de symptômes, c'est-à-dire d'indices d'une souffrance psychique.

    Ces défauts-là, fruits de conflits que l'on appelle intrapsychiques entre ce que l'on aimerait être et ce que l'on est réellement, peuvent s'incarner en de nombreux symptômes.

    Nos patients ne se plaignent pas seulement de leurs propres défauts, mais également des défauts des autres et en particulier de ceux de leurs proches : mari, femme, parents, enfants, etc.

    Alors, que faire face à nos défauts et face aux défauts de ceux que nous aimons ?

    Ma réponse tient en deux mots : la tendresse ou partir. "

    Bonne écoute !

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    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, examine ce qui tisse les liens entre frères et soeurs, ce qu'on appelle la fratrie.

    " Ils étaient là et ils savent pour toujours quel bois nous a construit.

    La fratrie c'est une potentielle grande histoire d'amour qui nous accompagnera toute notre vie ; une formidable école du lien, de la stimulation, du rire, du partage, du sens du commun, de l'empathie, du soutien et de l'entraide.

    Je la vois aussi comme un refuge identitaire. Il y a quelque chose de fascinant à avoir le même patrimoine génétique, les mêmes aïeux, les mêmes tantes, les mêmes cousins, la même histoire transgénérationnelle, d'avoir longtemps eu la même adresse postale et, généralement, les mêmes souvenirs d'enfance et les mêmes figures parentales d'attachement.

    Cette proximité favorise évidemment la confiance car trahir son frère ou sa soeur reviendrait à se trahir soi et à offenser le pacte de loyauté qui nous unit à tous ces souvenirs et à tous ces aïeux communs.

    Cette histoire commune donne également à ce lien fraternel un potentiel assez unique d'abandon régressif, de retour à l'authentique, de baisse des masques, des armes, de liberté de ton rafraîchissante, parfois régénérante, au milieu de nos vies exigeantes. "

    Bonne écoute !

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, livre dans ce nouvel épisode une lettre écrite à 4 mains avec la maman d'une petite fille trisomique.

    " Chers parents,

    Vous venez de mettre au monde un enfant porteur de trisomie 21 et vous vous sentez bouleversés ou perdus. Vous êtes peut-être aussi en train de porter cet enfant et la question d'un avortement thérapeutique se pose à vous.

    Ce témoignage n'est emprunt d'aucune idéologie. Je suis athée et absolument, fermement, résolument en faveur de l'avortement lorsque les parents ne se sentent pas capables d'accueillir un enfant qui les rendrait trop douloureux, ce qui retentirait évidemment cruellement sur son bonheur à lui. Personne ne souhaite le malheur d'une famille.

    Ma fille Iris est née il y a 8 ans avec sa trisomie et j'aimerais que mon témoignage, celui d'une maman à laquelle vous pourrez peut-être vous identifier, vous aide à prendre votre décision de façon éclairée ; parce que vivre avec un enfant trisomique n'est pas forcément aussi lourd que ce que l'on imagine et vivre un avortement thérapeutique à plus de 5 mois de grossesse n'est pas non plus la solution anodine et miraculeuse que le corps médical veut bien nous présenter.

    Voici donc mon histoire..."

    Bonne écoute !

    Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, donne dans cet épisode quelques conseils aux grands-parents.

    "Je vous propose d'accueillir ce podcast comme un cri du coeur des parents d'aujourd'hui à leurs propres parents.

    De façon extrêmement ponctuelle, et parce que les démarrages ont leur importance, à la maternité, veillez à éviter de donner des conseils de puériculture qui ne seraient pas sollicités.

    Ensuite, quand l'enfant grandira, soyez présents mais pas trop. Offrez à tous votre disponibilité, assurez vos engagements auprès de vos petits-enfants mais pour le reste, suivez la demande et les désirs de vos enfants. Il faudra trouver l'art de se proposer sans s'imposer. Leur demande aura sûrement la couleur de la plupart des besoins parentaux contemporains : celle d'être soulagés de leur quotidien harassant car aujourd'hui les mères travaillent, ont des carrières et le rythme de leur vie avec des enfants est endiablé.

    Signifiez votre tendresse pour vos petits-enfants à vos enfants. Félicitez vos enfants de leur travail éducatif auprès de leurs propres enfants. Ce sera très important et très soutenant pour eux de vous sentir fiers de cette réalisation de leur vie.

    Faites sourire et rire vos petits-enfants, soyez leur bulle de plaisir et de liberté, gâtez-les. Transmettez-leur vos valeurs, vos compétences et vos passions pour enrichir leur personnalité."

    Bonne écoute !

    Enregistrement, montage & diffusion : Marie-Amélie Clement

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    Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, donne des conseils aux parents pour aider leurs enfants à s'épanouir dans leurs apprentissages.

    "Les parents ont un rôle déterminant à jouer dans la relation qu'entretiendra leur enfant avec ces lieux de socialisation en général et d'apprentissage en particulier. Parce qu'ils sont les artisans de sa construction psycho-affective, premier ciment de son rapport au monde, mais aussi les artisans des premiers plis de ses reflexions, du ton qui sera pour toute la vie associé au fait même de penser.

    Dans ce podcast, je vais vous donner, à vous parents, quelques conseils que je trouve fondamentaux pour soutenir au mieux vos enfants dans leurs apprentissages. Il ne s'agira pas de conseils pédagogiques mais bien de conseils psychologiques.

    Définissons, d'abord, ce que j'appelle une réussite académique et professionnelle. Il n'est pas uniquement question de notes. J'ai parfois rencontré au cours de ma carrière des enfants, adolescents ou adultes dotés d'une connaissance encyclopédique mais stérile. Mon objectif, en tant que psychologue, ne peut se décorréler de celui du bonheur. J'aspire à favoriser chez les enfants que je rencontre de belles intelligences composées de liaisons psychiques, d'associations, de gourmandise, de désir, d'inspiration, de plaisir, d'affect et, si possible, d'humour et de créativité. En somme, une intelligence vivante, incarnée et séduisante. C'est-à-dire vectrice de liens sociaux qui, eux aussi, apporteront leur lot de gratification à l'enfant.

    Alors, quelles sont les attitudes à bannir, les erreurs dans lesquelles ne pas glisser ? Vous verrez que toutes parlent de conflit : à la maison, avec les professeurs ou avec les camarades."

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : Marie-Amélie Clement

  • Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, donne des pistes et conseils pour annoncer le pire aux enfants, avec comme ligne de conduite de toujours dire la vérité.

    "On aimerait ne présenter que ce qui est beau à nos enfants. On se réjouit tellement de leur innocence, de leurs illusions, de leur légèreté. Préserver leur insouciance c'est, au fond, préserver une partie de la nôtre, passée, qui aurait préféré en rester là. Pourtant il va falloir leur dire que :

    - leur copain ne viendra pas samedi à la maison,

    - Papa et Maman vont se séparer,

    - la relation si froide entre Maman et Mamie n'est pas normale,

    - Papi est mort cette nuit,

    - le voisin, qui est aussi le papa de son amie Margaux, vient de se suicider...

    Alors, comment faire ? Comment trouver les mots ? Que faut-il savoir pour que ces mots ne les heurtent pas ? Ou, mieux, qu'ils les apaisent et, pourquoi pas, qu'ils enrichissent leur personnalité ?

    En annonçant tous ces évènements à votre enfant, vous ne ferez que poser des mots sur quelque chose qu'il savait déjà ou allait pressentir dans peu de temps. C'est un fait absolument acquis pour la psychanalyse depuis 100 ans, les enfants savent ! "

    Bonne écoute !

    Enregistrement et montage : www.mamelieclement.com

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    Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, parle dans cet épisode de l'importance du père. Elle aborde ses différents rôles et ses différentes fonctions auprès de l'enfant et de la mère.

    "¨Par père, j'entends : individu suffisamment proche de la mère physiquement et psychiquement pour jouer un rôle privilégié dans la construction psycho-affective de son enfant."

    "Le père est indispensable à la conception d'un être humain. Cette réalité enclenche chez chacun le besoin psychique de connaître ses origines biologiques, de se représenter d'où il vient."

    "Le père est le premier agent socialisant de l'enfant. Il transforme le duo fusionnel mère-bébé en groupe social, le premier de la vie de l'enfant."

    "Le père participe grandement, par sa distance plus raisonnable à son enfant, à son autonomisation."

    "Le père est également souvent un support privilégié de stimulation motrice. Lorsque l'enfant est tout petit, le père lui propose fréquemment des petits défis moteurs. Le père, confiant et raisonnablement empathique, challenge son bébé pour qu'il tienne sa tête, roule sur le tapis, marche à quatre pattes, marche sans la poussette, fasse du vélo, du ski, etc."

    "Pour le petit garçon, le père revêt le rôle particulièrement important de support d'identification. J'observe que l'image du père existe pour moitié à travers les mots que la mère utilise pour le définir. Elle induit des mouvements d'identification sereins envers cet allié de l'éducation de leur enfant."

    "Enfin, le père est un tremplin pour accéder à la symbolisation secondaire, c'est à dire à la mise en mots de la symbolisation première."

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : www.mamelieclement.com

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    Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, construit une critique du TDAH (trouble du déficit de l'attention avec / ou sans hyperactivité).

    Le TDAH englobe des enfants ayant un trouble attentionnel, avec ou sans agitation motrice associée. Cette maladie est officiellement née aux Etats-Unis dans les DSM, qui est la classification américaine des maladies mentales. Certaines de ces maladies naissent de laboratoire pharmaceutique et sont conçues secondairement parce qu'une solution pharmacologique a révélé un pouvoir d'action sur certains symptômes. Ce n'est donc pas l'observation sur le terrain des patients malades qui donne lieu à la découverte de maladies mais le pouvoir d'action de molécules élaborées dans des laboratoires.

    Les chercheurs ont donc, un jour, découvert le méthylphénidate, un psycho-stimulant proche de l'amphétamine. Ils ont remarqué sa capacité à mobiliser l'attention et à ralentir la motricité et ont, par conséquent, choisi d'associer sous un même intitulé ces deux symptômes (difficulté attentionnelle et agitation) : le TDAH. Les psychollogues pour enfants ont dû, ensuite, s'accomoder avec cette nouvelle création pour soigner leurs patients.

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : www.mamelieclement.com

  • Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, aborde dans cet épisode la façon dont la psychanalyse envisage et comprend la maladie mentale et toutes les souffrances psychologiques.

    Dans le modèle théorique de la psychopathologie, on considère qu'il y a une logique de la construction normale de l'enfant, avec des stades de développement qui se succèdent les uns aux autres, comme un escalier dont on monterait doucement les marches de la naissance jusqu'à ses 18 ans.

    1er stade (de la naissance à un an) : la reconnaissance du réel. Le bébé heureux aura plus tard une vision réaliste à la fois du monde et de qui il est.

    2e stade (entre 1 an et 5 ans) : la sécurité affective. Acquérir la capacité de se séparer et d'avancer seul dans la vie grâce au plein d'amour reçu de ses parents.

    3e stade (entre 1 an et 5 ans) : l'estime de soi. L'affection reçue des parents permet à l'enfant d'avoir un bon narcissisme.

    4e stade (entre 1 an et 5 ans) : les limites éducatives. L'enfant apprend les limites et les transgressions, notamment par le Time-Out (écouter l'épisode sur les Limites éducatives).

    5e stade (vers 4 ans 1/2 - 5 ans) : le complexe d'oedipe. Aimer d'une nouvelle façon, de manière inconsciente et platonique, le parent de l'autre sexe. Et développer, parallèlement, une rivalité envers le parent du même sexe. Les parents doivent tarir la source de séduction oedipienne de l'enfant et mettre en avant la tendresse envers le parent rival au sein du couple.

    Voilà le parcours d'une bonne santé psychique !

    Parlons maintenant de la souffrance psychique et de la maladie mentale. Comment s'installe-t-elle d'après la psychopathologie psychanalytique ?

    Le développement psychique de l'enfant peut se paralyser s'il n'a pas reçu les propositions relationnelles dont il avait besoin à tel ou tel stade.

    Bonne écoute !

    Enregistrement & montage : www.mamelieclement.com

  • Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.

    Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, explique comment aborder les dangers d'internet avec les pré-adolescents.

    Son 1er conseil : activer le contrôle parental sur les écrans.

    Son 2d conseil : avoir une discussion avant l'entrée en 6e car les vidéos et les images circuleront alors sur les téléphones portables des collégiens. Internet est le reflet, à la fois, de ce que l'homme peut générer de plus extraordinairement civilisé, intelligent, vertueux et de tout ce quil peut produire de plus triste et de plus laid. Cette discussion sera également l'occasion de parler de sexualité, puis de pornographie.

    Il ne faut jamais perdre de vue la misère de l'industrie pornographique et se rappeler que la vraie vie est ailleurs, dans des liens habités, personnalisés, nourissants pour chacun et surtout dans la réciprocité du désir.