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Les promesses électorales de Donald Trump semblent déjà influencer les marchés, notamment celui des cryptomonnaies. Avec une réélection annoncée aux États-Unis, Trump avait promis de soutenir l’industrie crypto s'il revenait au pouvoir. Ce qui semblait pure spéculation pour certains a pris une tournure bien réelle : en ce 5 novembre 2024, le Bitcoin atteint un nouveau sommet, dépassant les 75 400 dollars, un record absolu.
Depuis quelques semaines, le Bitcoin montrait déjà des signes de reprise, mais l'annonce de la victoire probable de Trump a propulsé la cryptomonnaie phare à des niveaux jamais vus, déclenchant une vague d’euphorie non seulement dans l’univers crypto, mais aussi sur les marchés financiers traditionnels. Ce retour de Trump est perçu par beaucoup comme une opportunité pour l’économie américaine, et certains analystes, notamment à la Deutsche Bank, estiment qu'un gouvernement Trump pourrait donner une impulsion forte au dollar et à la politique budgétaire des États-Unis.
Les investisseurs crypto sont particulièrement à l’affût, guettant tout indice d’un possible « bull run » généralisé, un phénomène où l’ensemble des cryptos grimpe en flèche. Ce pic pourrait coïncider avec un autre événement clé du monde de la crypto : le « halving » du Bitcoin, qui a lieu tous les quatre ans, réduisant de moitié les récompenses des mineurs. Traditionnellement, cet événement précède souvent une montée importante du cours. Le 5 novembre 2024 restera donc marqué par deux records : la réélection de Trump et le franchissement inédit des 75 400 dollars par le Bitcoin, propulsant les attentes pour une fin d’année explosive dans le secteur des cryptomonnaies.
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C'est un chiffre vertigineux que Google pourrait célébrer avec un de ses célèbres Doodles : le géant a supprimé près de 10 milliards de liens pirates de ses résultats de recherche. Mais la discrétion est de mise pour cette lutte sans fin contre le contenu illégal. Enjeu crucial pour Google, cette opération témoigne de son engagement dans la protection des droits d’auteur, même si elle n’a pas été de tout repos.
Depuis des années, Google reçoit des milliers de requêtes quotidiennes de détenteurs de droits – musiciens, producteurs de films, éditeurs – pour faire disparaître les liens menant à du contenu piraté. L'ampleur du phénomène ? En 2016, on en était à un milliard de liens supprimés ; aujourd’hui, ce chiffre a explosé, et l'entreprise en a fait une priorité dans son dernier rapport de transparence.
Cependant, comme le souligne Torrent Freak, cette mission n’est pas sans écueils. Certains domaines sont surchargés de liens illicites, avec des millions de signalements, tandis que d’autres n’en comptent que quelques-uns. Parfois, des demandes sont abusives, visant par erreur ou malveillance du contenu légal, obligeant Google à trier minutieusement chaque requête pour éviter des suppressions injustifiées.
Au-delà de ces demandes, Google a renforcé sa défense : ses algorithmes réduisent désormais la visibilité des sites pirates dans les résultats, limitant la nécessité d'interventions manuelles. Cette approche a d’ailleurs porté ses fruits, avec une diminution temporaire des signalements annuels, passant de 2,5 milliards à un milliard. Mais le répit aura été de courte durée : cet été, les signalements ont atteint un nouveau sommet de 7 milliards de liens, rappelant que la bataille reste vive. Pour Google, la quête d’un web plus « vertueux » reste un travail de Sisyphe, chaque suppression laissant place à de nouveaux liens frauduleux.
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NVIDIA s’apprête à faire une entrée remarquée sur le marché des puces ARM pour PC, et cette fois-ci, la timeline se précise. Selon Digitimes, relayé par Tom's Hardware, le géant de la tech viserait une sortie de ses propres puces ARM pour septembre 2025, avec un lancement commercial quelques mois plus tard, en mars 2026. Après avoir échoué à acquérir ARM, NVIDIA n’a pas lâché l’idée d’intégrer cette architecture à ses produits, comme en témoigne son historique avec les puces Tegra, utilisées notamment dans la console Nintendo Switch.
Des indices sur cette offensive ARM sont apparus au fil des mois : en mai dernier, des puces NVIDIA pour futures consoles portables ont été évoquées, et les dirigeants Jensen Huang (NVIDIA) et Michael Dell (Dell) laissaient entendre qu'un SoC signé NVIDIA pourrait bientôt alimenter des PC sous Windows. Aujourd’hui, Digitimes affirme que la firme s’associe avec MediaTek pour créer une plateforme premium CPU/GPU ARM grand public, prévue pour septembre 2025.
L’initiative est stratégique : en élargissant ses compétences en GPU à celles de CPU, NVIDIA rejoint les géants AMD et Intel dans le « combo » des puces complètes pour PC. En outre, l’évolution de Windows vers l’ARM offre un terrain propice. Microsoft semble enfin avoir franchi des étapes décisives pour stabiliser son OS sur cette architecture, et la récente annonce de Qualcomm avec son Snapdragon X Elite en est la preuve : c’est cette puce qui a été mise en avant lors de la présentation de Copilot+ par Microsoft. Si NVIDIA parvient à respecter sa feuille de route, l’écosystème PC pourrait être en passe de connaître une transformation majeure, offrant ainsi aux utilisateurs des performances accrues sur des plateformes ARM.
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Microsoft n’en démord pas : pour concurrencer Google, l’entreprise mise sur toutes les stratégies pour positionner Bing comme moteur de recherche incontournable. Sa dernière initiative ? Un jeu-concours lancé via Microsoft Rewards pour inciter les internautes à adopter Bing et à remplacer Google Chrome par Edge.
Concrètement, le jeu propose un système de tirage au sort où les utilisateurs peuvent accumuler jusqu’à 200 entrées. Pour multiplier leurs chances, Microsoft détaille quelques actions : installer l’extension Rewards rapporte 10 entrées, définir Bing comme moteur de recherche par défaut en donne aussi 10, installer Bing ou Edge sur son smartphone rapporte 5 entrées chacun, et ajouter Microsoft Defender donne également 5 entrées supplémentaires. Pour couronner le tout, un partage de lien permet de débloquer jusqu’à 50 entrées supplémentaires.
Microsoft espère ainsi booster l’utilisation de son écosystème et attirer les utilisateurs de Google. Mais séduire les fidèles de Google reste un défi. En dépit de ses innovations, comme le partenariat avec OpenAI et l’intégration de Copilot dans Bing, le moteur de recherche de Microsoft peine toujours à s’imposer : Bing ne détient actuellement que 4,15 % de part de marché mondial, bien loin derrière Google, qui règne avec 89,13 %. En France, la situation est similaire, Bing ne parvenant qu’à capter 6,52 % des utilisateurs. L’attrait d’un gain financier suffira-t-il à détourner les internautes de Google ? Peu probable. Microsoft, en exigeant des participants qu’ils fournissent noms, prénoms, adresse et téléphone, joue une carte risquée dans un monde où la protection des données est de plus en plus scrutée.
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Anthropic, la société derrière l’intelligence artificielle Claude AI, lance un avertissement : la fenêtre pour une régulation proactive et efficace de l’IA se referme rapidement. Alors que les modèles d’intelligence artificielle progressent à un rythme fulgurant dans des domaines comme la cybersécurité ou l’ingénierie, les risques associés grandissent tout aussi vite. Anthropic alerte sur les potentielles utilisations malveillantes des capacités d’IA avancée, notamment dans des activités de cybercriminalité et même dans la prolifération d’armes chimiques, biologiques et nucléaires (CBRN).
Face à ces risques croissants, l’entreprise prône une régulation « chirurgicale » et structurée, inspirée de sa propre politique de mise à l’échelle responsable (RSP). Cette approche, dit-elle, repose sur trois piliers : la transparence des modèles, le renforcement des bonnes pratiques en matière de sécurité, et des mesures simples, mais ciblées. En mettant l’accent sur une gestion proportionnée des risques en fonction des capacités des modèles d’IA, Anthropic appelle à une réglementation qui protège sans freiner l’innovation.
C’est un véritable plaidoyer collectif qu’Anthropic lance aujourd'hui, exhortant les gouvernements, les experts en sécurité, les entreprises d’IA et la société civile à agir de concert dans les 18 prochains mois pour éviter le scénario du pire. Car si la régulation arrive trop tard ou est mal conçue, on risque de se retrouver dans « le pire des deux mondes » : des règles inefficaces qui freineraient l’innovation sans limiter les dangers.
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C’est désormais officiel : le premier bâtiment du centre de données TikTok, installé à Hamar, en Norvège, est opérationnel, marquant le début de la migration des données des utilisateurs européens depuis les États-Unis. Ce centre est le second en Europe, après celui en Irlande, inauguré en 2023.
Le projet Clover, un investissement de plus de 12 milliards d’euros, est au cœur de l’initiative de sécurité de TikTok en Europe. En plus de ce centre norvégien, TikTok a confié la surveillance continue des passerelles de sécurité au NCC Group, expert indépendant en cybersécurité, pour garantir une protection optimale des données européennes. TikTok affirme que les protocoles mis en place bloquent l’accès aux informations sensibles — telles que les numéros de téléphone ou les adresses IP — aux employés basés en Chine. « L'enclave dédiée à l'Europe, où les données des utilisateurs européens sont stockées par défaut, est désormais répartie entre nos centres de données situés aux États-Unis, en Irlande et en Norvège », indique TikTok.
Bien que la Norvège soit membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE) et de l’Espace économique européen (EEE), elle ne fait pas partie de l’Union européenne, à l’instar de l’Islande et du Liechtenstein. Cependant, le RGPD (Règlement général sur la protection des données) s'applique aux membres de l’EEE, y compris la Norvège, en complément de la « personopplysningsloven », la loi norvégienne sur la protection des données et de la vie privée. TikTok souligne que ces mesures de sécurité, déployées dans le cadre du projet Clover, assurent aux 150 millions d’utilisateurs européens une protection des données « à la pointe de l’industrie ».
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Loops a vu le jour au sein du Fediverse, un écosystème de plateformes sociales décentralisées qui communiquent entre elles via le protocole ActivityPub. L'ambition de cette nouvelle plateforme est claire : offrir aux créateurs de contenu un contrôle total sur leurs données tout en se libérant des contraintes publicitaires. Une initiative audacieuse portée par Daniel Supernault, également à l'origine de Pixelfed, une alternative à Instagram axée sur le partage de photos. La question se pose alors : Loops a-t-elle le potentiel de rivaliser avec le géant TikTok ? L'idée séduit en tout cas : redonner du pouvoir aux créateurs en les libérant des algorithmes opaques et des impératifs commerciaux qui façonnent aujourd'hui les réseaux sociaux.
La plateforme se lance avec une offre initiale de partage de vidéos limitées à 60 secondes. Sur Mastodon, Daniel Supernault a déjà évoqué les futures évolutions : intégration d’une bibliothèque sonore, fonctionnalités de remix pour réinterpréter les créations d’autres utilisateurs, et possibilité d’épingler des vidéos sur les profils. Bien que les hashtags et mentions ne soient pas encore pris en charge, un système de catégorisation est d’ores et déjà opérationnel. Les créateurs bénéficieront par ailleurs d’outils de curation pour gérer leurs sections commentaires. L'accès à Loops se fait sur invitation, avec un délai d'attente jusqu'à la réception d’un e-mail de confirmation. Les utilisateurs iOS pourront accéder à l'application via TestFlight, tandis que la version Android sera proposée en téléchargement direct.
Loops innove également avec un système de modération basé sur un score de confiance attribué à chaque utilisateur. Les contenus des membres jugés fiables sont publiés instantanément, tandis que ceux des nouveaux arrivants ou des utilisateurs moins établis sont soumis à une validation préalable par des modérateurs humains. Cette méthode vise à maintenir un espace de partage respectueux, mais des interrogations demeurent : quels critères définissent ce score de confiance ? Et comment évoluera-t-il ? Des réponses viendront peut-être avec le temps.
Sur le plan économique, Loops adopte un modèle transparent reposant sur les dons, subventions et parrainages. Les utilisateurs restent pleinement propriétaires de leurs contenus, qui ne sont ni exploités commercialement ni utilisés pour entraîner des intelligences artificielles. La promesse est séduisante, mais la plateforme devra réussir à convaincre les amateurs de TikTok de migrer. Pour rivaliser avec le mastodonte chinois, Loops devra non seulement créer une dynamique similaire, mais aussi attirer rapidement un grand nombre d'utilisateurs. Un défi titanesque, certes, mais l'intérêt croissant pour les réseaux sociaux décentralisés pourrait bien jouer en sa faveur.
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Reddit a enregistré un chiffre d'affaires de 348,4 millions de dollars, marquant une augmentation de 68 % par rapport à l'année précédente. Mais la véritable prouesse se situe au niveau de ses bénéfices. Avec un gain de 29,9 millions de dollars, la plateforme devient rentable pour la première fois de son histoire, une réussite d'autant plus notable lorsqu'on se souvient de ses pertes de 575 millions de dollars lors de son premier trimestre en Bourse, qui avaient ensuite chuté à 10 millions de dollars lors de l'exercice précédent.
En parallèle, Reddit a franchi la barre des 97,2 millions d'utilisateurs quotidiens, soit une hausse de 47 % par rapport à la même période l'année dernière. Certains jours, ce nombre a même dépassé les 100 millions, indique la plateforme. D'après le P.-D.G Steve Huffman, cette progression est partiellement due à l'intégration de l'intelligence artificielle, notamment avec des résumés automatisés en tête des résultats de recherche et une fonctionnalité de traduction automatique, d'abord disponible en français, puis en espagnol, portugais, italien et allemand. En 2025, cette fonctionnalité devrait être étendue à 30 pays supplémentaires.
L'activité publicitaire, que Reddit a récemment remaniée, a généré 315,1 millions de dollars, tandis que les « autres » revenus ont atteint 33,2 millions de dollars. Cette dernière catégorie inclut des partenariats avec OpenAI et Google, qui rémunèrent Reddit pour l'utilisation de son contenu dans l'entraînement de leurs IA.
Pour Steve Huffman, ces résultats ne sont qu'un début. Il souligne que l'influence de Reddit continue de croître sur le web, avec la plateforme classée sixième mot le plus recherché sur Google aux États-Unis en 2024, preuve que les internautes cherchent de plus en plus réponses, conseils et communautés sur Reddit. La plateforme s'efforce aussi de rendre sa fonction de recherche « plus simple et intuitive », a-t-il précisé dans une lettre aux actionnaires.
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Apple a récemment annoncé le lancement de ses premiers outils d’Apple Intelligence aux États-Unis, disponibles via la mise à jour iOS 18.1, iPadOS 18.1 et macOS Sequoia 15.1. Lors de cette annonce historique, la firme a également révélé la date d’arrivée d’Apple Intelligence en Europe !
En raison des réglementations strictes de l’Union européenne, les innovations des GAFAM mettent souvent quelques mois de plus à traverser l’Atlantique, et cela s’applique aussi à Apple Intelligence. Selon un communiqué de presse de la marque, les fonctionnalités commenceront à être déployées en avril 2025 pour les utilisateurs d’iPhone et d’iPad en Europe. À cette échéance, plusieurs langues seront disponibles, notamment l’anglais, le français, l’allemand, l’italien et l’espagnol.
Dans six mois, les utilisateurs européens auront donc accès à diverses fonctionnalités clés d’Apple Intelligence, comme les Outils d'écriture, Genmoji, un Siri réinventé avec une compréhension linguistique enrichie, une intégration de ChatGPT et bien d’autres. Ce déploiement se fera avec la sortie des mises à jour iOS 18.4 et iPadOS 18.4, qui devraient marquer l’achèvement complet de l’introduction d’Apple Intelligence pour les langues concernées.
Il est important de noter que seuls certains appareils seront compatibles avec ces nouveautés : les iPhones allant du 15 Pro au 16 Pro Max, les iPad équipés d’une puce A17 Pro ou M1, ainsi que les Mac disposant au minimum d’une puce M1.
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Lancé il y a cinq ans, et popularisé notamment par l’iPad et son Apple Pencil, le logiciel de peinture numérique Fresco s’est rapidement imposé sur iOS, mais aussi sur Windows. Initialement gratuit au téléchargement, le logiciel imposait toutefois plusieurs restrictions, à moins d'opter pour la version complète à 9,99 euros par mois. Mais ce modèle est désormais révolu. En effet, Adobe a annoncé sur son blog officiel que Fresco devient totalement gratuit. En plus de permettre la création de storyboards et de croquis, Fresco offre une parfaite compatibilité avec l’ensemble des outils de la suite Adobe.
Si l’outil est largement adopté par des professionnels, il reste accessible aux amateurs souhaitant s’initier à la création numérique. L’application propose plus de mille pinceaux dynamiques, dont des reproductions de peintures à l’huile, d’aquarelles et même des pinceaux vectoriels. Il est également possible de créer ses propres pinceaux, ce qui enrichit encore davantage l’expérience utilisateur.
Fresco s’appuie sur le cloud, facilitant ainsi la continuité des projets entre différents appareils. On peut ainsi commencer un projet sur iPad ou iPhone et le finaliser sur un ordinateur. Et grâce à son intégration avec Photoshop, les deux applications se complètent parfaitement pour retoucher des illustrations, manipuler des calques ou ajouter des effets visuels. Conçu pour les écrans tactiles et les stylets, Fresco prend en charge des fonctionnalités avancées comme le retour haptique, l'inclinaison et la sensibilité à la pression.
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Les amoureux des animaux le savent bien : parler à son chien ou à son chat fait partie du quotidien, et nombreux sont ceux qui aimeraient pouvoir entendre leurs compagnons leur répondre. C’est sur ce rêve qu’a surfé Personifi AI pour développer le Shazam Band, un collier innovant destiné à nos amis à quatre pattes. Grâce à l’intelligence artificielle, cet accessoire promet de donner une « voix » humaine aux émotions et mouvements de votre animal, en traduisant leurs réactions en paroles.
Ce collier, disponible en deux tailles, embarque une série de capteurs sophistiqués : gyroscope à six axes, puce GPS, capteur de température, microphone, et un haut-parleur intégré. Actuellement, les traductions ne sont proposées qu’en anglais, mandarin et espagnol, et le tout est alimenté par une batterie longue durée avec une batterie de rechange incluse. Le Shazam Band oscille entre l’innovation attendrissante et l’intrusion technologique, où l’IA prend vie à travers nos animaux. Comment cela fonctionne-t-il ? Piloté par l'IA, le collier analyse les mouvements de l’animal, ses aboiements ou miaulements, ainsi que ses réactions lorsqu’on lui parle. John McHale, PDG de Personifi AI, explique que le collier passe par une phase d’adaptation, où l'IA apprend à interpréter les mots et le ton employés par le propriétaire. L’objectif ? Générer des réponses verbales en accord avec la personnalité de l’animal telle que perçue par le maître. L'IA a été entraînée par Matt Beisner, dresseur renommé et animateur de l’émission Dog: Impossible sur Disney+. Au-delà de son aspect ludique, le collier pourrait s'avérer réellement utile. Il serait capable de détecter certains signes de mal-être grâce à son capteur de température et d’autres données, comme les piqûres de serpents, et de prévenir le propriétaire, permettant une intervention rapide. De plus, le collier pourrait se manifester lorsqu’il détecte que vous-même avez besoin d’un soutien émotionnel.
Mais cette innovation soulève aussi des questions sur la vie privée, avec un micro en permanence à portée d’oreille. Enfin, la géolocalisation représente un véritable atout pour retrouver un animal fugueur ou délimiter les zones autorisées, en diffusant des messages dissuasifs via le haut-parleur. Le Shazam Band fait payer le rêve d'entendre son compagnon à quatre pattes : 495 $ pour la version chat et 595 $ pour celle pour chien. Changer de voix ? Comptez 99 $ supplémentaires. Et après un an d'accès à l'application mobile, un abonnement annuel à 295 $ est requis. Les précommandes ouvrent le 25 octobre, bien que le français ne soit pas encore au rendez-vous. Une question demeure : allez-vous franchir le pas et laisser votre animal de compagnie devenir le porte-parole de vos conversations ?
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Elon Musk n'en finit pas de bousculer son réseau social préféré, désormais renommé X.com. Après avoir lancé son propre chatbot IA baptisé Grok, le milliardaire explore de nouvelles stratégies pour rentabiliser la plateforme, quitte à jouer avec les données des utilisateurs. Dès le 15 novembre 2024, X.com mettra en place une nouvelle politique de confidentialité qui autorisera le partage des données avec des « partenaires tiers », notamment des entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle.
Concrètement, cette mise à jour permet à X.com de vendre l'accès aux tweets, likes, retweets et même aux messages privés des utilisateurs pour entraîner des modèles d'IA externes, tels que ceux développés par OpenAI ou Google. Une option de désinscription sera proposée, mais elle reste difficile à localiser dans les paramètres de l'application, ce qui laisse planer des doutes sur la facilité d’utilisation de cette fonctionnalité avant la mise en œuvre de la politique.
Cette décision marque une nouvelle tentative pour X.com de diversifier ses revenus après la fuite massive des annonceurs. S'inspirant de Reddit, qui a su monétiser l’accès à ses données, Elon Musk espère tirer profit de l'intérêt croissant des géants de l'IA pour des contenus variés et de qualité. Toutefois, cette stratégie soulève des interrogations sur la protection de la vie privée des utilisateurs. X.com assure qu'il sera possible de désactiver ce partage de données, mais rien ne garantit que nos tweets, même supprimés, ne soient récupérés par des moteurs de recherche ou d’autres entités externes.
Par ailleurs, alors que X.com ouvre grand ses portes aux entreprises d’IA, il complique la tâche des chercheurs indépendants. En effet, les conditions d’utilisation du scraping ont été renforcées, avec une amende de 15 000 dollars pour toute entité consultant plus d’un million de posts en 24 heures. Une démarche qui interroge, une fois de plus, sur les véritables intentions de la plateforme en matière de gestion des données personnelles.
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Alors que Google et Microsoft ont pris une longueur d'avance dans le domaine de l'IA générative, Apple semble tarder à entrer dans la course. Lors de la WWDC en juin dernier, la présentation d'Apple Intelligence a laissé les experts sur leur faim, avec des fonctionnalités limitées et une disponibilité restreinte. Pourtant, en coulisses, la firme californienne s'active pour rattraper son retard.
D'après des informations relayées par Mark Gurman de Bloomberg, Apple reconnaît un retard estimé à environ deux ans par rapport à ses concurrents dans ce secteur clé. Un constat difficile pour une entreprise qui avait pourtant marqué un tournant en lançant Siri en 2011. Plusieurs facteurs expliquent ce décalage : Apple aurait sous-estimé l'essor des grands modèles de langage comme GPT-3 et se retrouve freiné par sa politique stricte de protection des données, limitant la collecte d’informations nécessaires à l'entraînement de ses modèles. De plus, la puissance actuelle des iPhone et iPad ne permettrait pas un déploiement efficace d'outils d'IA avancés, à l'exception des iPhone 15 Pro et Pro Max, seuls compatibles avec Apple Intelligence pour l’instant.
Cependant, Apple met les bouchées doubles pour combler ce retard. Selon Bloomberg, près de 2 000 employés auraient été réaffectés à des projets d'IA et plusieurs spécialistes de Google auraient rejoint les rangs de la marque à la pomme. L’objectif ? Offrir une expérience d'IA générative haut de gamme, totalement intégrée à l'écosystème Apple. Craig Federighi, en charge des logiciels, aurait été convaincu du potentiel de l’IA après avoir testé le Copilot de Microsoft fin 2022.
Plutôt que de rivaliser directement avec des modèles massifs comme ChatGPT, Apple privilégie une approche axée sur l'expérience utilisateur. L’IA serait discrètement intégrée dans ses apps et services, avec des outils de productivité boostés et une version plus intelligente de Siri. Apple n’a donc pas dit son dernier mot, et connaissant son talent pour transformer des technologies complexes en expériences simples, de belles surprises pourraient être à venir.
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Sam Altman, le patron d'OpenAI, fait de nouveau parler de lui avec son projet rebaptisé *World* (anciennement *Worldcoin*), et son fameux scanner d'iris, l’Orb. Son objectif ? Révolutionner notre manière d'interagir sur Internet grâce à une identité numérique universelle. Mais cette innovation suscite autant d'enthousiasme que de scepticisme.
Le projet *World*, avec la version 2.0 de son Orb, va au-delà du simple gadget futuriste. Cette petite sphère promet de permettre à chacun de prouver son humanité en ligne, anonymement, grâce au scan de l'iris. Une idée qui fait penser à un épisode de *Black Mirror*. La nouvelle version de l’Orb est plus performante, avec 30 % de composants en moins, un processus de fabrication accéléré, et des processeurs plus rapides pour un scan quasi instantané. Tout cela dans le but d’encourager une adoption massive.
Mais ce n’est pas tout : Sam Altman ambitionne aussi de populariser l’utilisation de la cryptomonnaie WLD. Les utilisateurs qui acceptent de se faire scanner reçoivent des tokens en échange, comme c’est déjà le cas en Argentine. Pour calmer les inquiétudes, *World* mise sur la transparence en rendant le code source de l’Orb 2.0 accessible à tous.
Les ambitions de *World* ne s'arrêtent pas là. Rich Heley, designer en chef, a annoncé qu’il faudrait « 1 000 fois plus d'Orb », répartis dans des points de vérification premium à Mexico, Buenos Aires, et même dans des lieux quotidiens comme des cafés. Un service de scan d'iris à domicile est également en préparation. Pourtant, cette expansion ne fait pas l’unanimité partout. Le Kenya a suspendu les activités de *World* et Hong Kong a demandé l’arrêt complet des opérations. Malgré cela, l’entreprise persiste, promettant une vérification anonyme et des solutions pour détecter les deepfakes.
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Western Digital vient de franchir une étape majeure dans l'innovation des disques durs, marquant un tournant dans le stockage de données. Dans un communiqué de presse et un billet sur son blog officiel, l'entreprise a annoncé la création d'un disque dur intégrant un onzième plateau, une prouesse technique jusqu'alors jugée impossible. Cette avancée est particulièrement importante pour les centres de données, principaux utilisateurs de disques durs, qui doivent s'adapter à des besoins croissants de capacité de stockage sans modifier la taille standard des baies.
Takaaki Deguchi, responsable de l'équipe de conception chez Western Digital à Fujisawa, au Japon, explique : « Nous avons dû réduire l'espace entre les plateaux et l'épaisseur de certains composants, tout en préservant la rigidité du châssis ». Cette réduction millimétrée permet ainsi d'ajouter un onzième plateau sans altérer les performances mécaniques. Cette innovation s’accompagne de nouvelles capacités impressionnantes. Western Digital prévoit déjà des modèles dépassant les 40 To, mais la dernière série commercialisée comprend le modèle Ultrastar DC HC590, doté de la technologie ePMR (Energy-assisted PMR). Ce modèle atteint 26 To grâce à une densité de 2,36 To par plateau, tout en conservant une vitesse de rotation de 7 200 tours par minute et des débits atteignant 302 Mo/s.
Un autre modèle, l’Ultrastar DC HC690, exploite la technologie SMR (Shingled Magnetic Recording), permettant de superposer partiellement les pistes pour obtenir une densité encore plus élevée, avec des capacités allant jusqu'à 32 To. Cependant, cette technologie entraîne des débits légèrement inférieurs, autour de 260 Mo/s. Ces nouveaux disques durs, conçus principalement pour les centres de données, ne seront pas disponibles immédiatement pour le grand public, mais ils représentent un bond en avant dans la gestion du stockage à grande échelle.
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L’histoire de Loan Léton, 22 ans, a provoqué un véritable tollé au sein du centre d’appels de Lacroix-Saint-Ouen, dans l’Oise. Cet employé de Concentrix Compiègne, ex-WebHelp, a été licencié pour faute grave après avoir partagé un GIF sur la plateforme de messagerie interne Teams. Le 25 septembre, alors que les salaires tardaient à être versés, Loan a posté une image humoristique d’Homer Simpson se cachant dans un buisson, avec ce commentaire : « Le service RH le jour de paie ». Ce geste, destiné à détendre l’atmosphère, a conduit à son licenciement.
Cette décision reflète, selon la CGT, le climat tendu qui règne dans l’entreprise. « Utiliser des GIF dans nos échanges est courant, même pour les managers », affirme Loan, encore abasourdi par son licenciement. Belinda Hafir, déléguée syndicale CGT, dénonce une « dictature totale » où les salariés sont muselés. Elle précise que Loan tentait simplement de dédramatiser une situation pesante, marquée par des retards de paiement récurrents. De son côté, la direction de Concentrix assure que le licenciement a été fait « selon des critères valides et légaux ».
La CGT, qui soutient Loan, a appelé à une mobilisation le 18 octobre devant l’entreprise pour dénoncer des pratiques managériales jugées répressives. Le syndicat pointe un fort turn-over au sein de Concentrix, avec un tiers des salariés ne finissant pas leur première année, et un taux d’absentéisme de 20 %. La grève illimitée, lancée en mars, témoigne du climat social tendu, où les employés réclament de meilleures conditions de travail. Loan Léton, qui participait à ce mouvement, va contester son licenciement devant les prud'hommes, avec l’appui de ses parents et du syndicat. L'affaire soulève aussi des soupçons concernant d'autres licenciements jugés abusifs.
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Pause : retour des épisodes le 20 octobre
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Les calculatrices Texas Instruments ont marqué des générations de lycéens depuis les années 90. Mais qui aurait imaginé qu’un jour, ces appareils accueilleraient l’une des intelligences artificielles les plus avancées de notre époque ? C’est pourtant le pari fou qu’a relevé ChromaLock, un moddeur passionné. Grâce à son ingéniosité, il a transformé une TI-84 Plus en véritable machine à communiquer avec ChatGPT. Pour parvenir à ce résultat, ChromaLock a utilisé un microcontrôleur ESP32-C3 équipé d'une connexion Wi-Fi, qu'il a intégré à l’intérieur de la calculatrice. Ce composant permet à l'appareil de se connecter à Internet et d'interagir avec les serveurs de ChatGPT. Il a aussi conçu une carte personnalisée pour accueillir le circuit et l’a soudée avec une précision impressionnante. À l’extérieur, la calculatrice semble ordinaire, mais une fois allumée, elle dévoile des capacités dignes d’un smartphone : accès à ChatGPT, stockage de notes sur serveur distant et même communication avec d’autres calculatrices modifiées.
Ce projet baptisé « TI-32 » rappelle l’époque où certains élèves parvenaient à faire tourner le jeu *Doom* sur leurs calculatrices. Cette fois, on passe du jeu vidéo à l’intelligence artificielle ! ChromaLock n’hésite pas à qualifier sa création de « triche ultime ». Cependant, il est peu probable que de nombreux étudiants se lancent dans une telle aventure technique uniquement pour tricher. La complexité du projet en fait surtout un exploit d’ingénierie plutôt qu’une réelle menace pour l’intégrité des examens.
En attendant, les enseignants devront sans doute redoubler de vigilance face à ces innovations, mais le duel entre professeurs et élèves sur l’utilisation des technologies est loin d’être nouveau. Le jeu du chat et de la souris se poursuivra encore longtemps dans les salles de classe.
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La collaboration entre Microsoft et OpenAI, entamée en 2019, continue de bouleverser le monde de l’intelligence artificielle. Après avoir lancé des chatbots comme ChatGPT ou Copilot, les deux géants s'apprêtent à franchir une nouvelle étape dans l'entraînement des grands modèles de langage (LLM). Jusqu’ici, ces modèles étaient limités à l’utilisation d’un seul centre de données à la fois, freinant les progrès des chercheurs en IA. Mais selon l’analyste Dylan Patel, Microsoft et OpenAI auraient trouvé une solution pour distribuer cet entraînement sur plusieurs sites, grâce à des investissements massifs.
Microsoft aurait ainsi conclu des contrats de plus de 10 milliards de dollars avec des entreprises de fibre optique pour interconnecter ses data centers, avec des permis de construire déposés pour creuser entre plusieurs sites stratégiques. L'objectif ? Créer un réseau de super-clusters d'IA, regroupant au moins cinq immenses centres de données pour une consommation électrique dépassant le gigawatt. Une infrastructure qui pourrait bouleverser la compétition dans le secteur.
Cette avancée technique permettrait d’entraîner des modèles sur plusieurs centres, augmentant considérablement la puissance de calcul et ouvrant la voie à des LLM encore plus performants, capables de traiter des quantités de données faramineuses. Toutefois, cette prouesse technologique soulève des interrogations. D’abord, l’impact énergétique de ces installations pose un réel défi environnemental. Ensuite, les questions éthiques autour de l’utilisation de ces IA toujours plus puissantes deviennent de plus en plus pressantes.
Dans cette course effrénée à l’IA, OpenAI, qui prône une intelligence artificielle bénéfique pour l’humanité, devra rester vigilante. Pendant ce temps, les concurrents comme Google et Tesla, avec leur supercluster Dojo, ne comptent pas se laisser distancer. La bataille pour la domination de l'IA est plus féroce que jamais.
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Si vous ne connaissez pas encore Arc Browser, vous pourriez bien être surpris. Ce navigateur, encore relativement jeune, se distingue par son ambition de réinventer l'expérience classique du web. Conçu à l'origine pour macOS avant d'être étendu à iOS et Windows, Arc a récemment connu une refonte mobile qui en fait plus qu'un simple compagnon de navigation. Désormais, il s'agit d'un véritable assistant de recherche personnalisé, et cette version est enfin disponible sur Android.
C'est via son compte Threads que *The Browser Company* a annoncé le lancement de la bêta ouverte d'Arc pour Android. Pour y accéder, il suffit de rechercher "Arc Search" sur le Play Store et de s'inscrire au programme de test. Mais attention, Arc Search n'est pas un navigateur traditionnel. Depuis sa refonte en janvier dernier sur iOS, il s'appuie sur l'intelligence artificielle pour combiner un moteur de recherche classique et un agrégateur d'informations intelligent. Concrètement, l'interface mobile d'Arc est épurée, avec une page d'accueil quasi vierge ne comportant que deux icônes : les paramètres et une option de recherche. En saisissant un mot-clé, l'utilisateur a le choix entre effectuer une simple recherche Google ou utiliser la fonction « Browse for me ». Cette dernière compile diverses informations provenant de plusieurs sources en ligne pour offrir une réponse directe et synthétique à la requête, un peu à la manière des agents conversationnels.
En plus de cette fonctionnalité phare, Arc propose des outils pratiques comme un mode incognito intégré, des options de traduction, ou encore des paramètres de zoom et d'affichage simplifiés. L'objectif est clair : réduire au maximum les interactions inutiles et offrir une navigation plus intuitive et efficace, tout en s'adaptant aux besoins de l'utilisateur.
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