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  • Le harcèlement des employés par les clients est un problème fréquent au Japon, particulièrement dans les restaurants, magasins et services après-vente. Les employés subissent souvent des agressions verbales, insultes et menaces de représailles. Selon une étude du syndicat UA Zensen, 47 % des 33 000 travailleurs interrogés ont été verbalement agressés par des clients au cours des deux dernières années. Cette tension constante provoque anxiété et mal-être chez les employés.


    SoftBank, l'un des principaux opérateurs télécoms japonais, propose une solution innovante pour protéger ces employés. L'entreprise a développé une interface utilisant l'intelligence artificielle pour modifier en direct le ton de la voix des clients agressifs. Entraîné par des acteurs jouant des clients odieux, le logiciel reconnaît les signes d'hostilité, comme une voix montant dans les aigus, s'accélérant brusquement ou devenant extrêmement basse. Fort de plus de 10 000 échantillons de voix, le programme ajuste le ton des clients mécontents en le ralentissant ou en l'adoucissant. Les mots restent inchangés, permettant à l'employé de comprendre le problème sans se sentir agressé. SoftBank décrit ce système comme un "bouclier mental" pour les employés, visant à réduire leur réticence à occuper ces postes stressants.


    Cependant, SoftBank envisage une solution plus radicale à long terme : confier entièrement la gestion des clients mécontents à l'intelligence artificielle. Bien que la plateforme ne soit pas encore prête, cette perspective soulève des questions sur l'avenir des interactions humaines dans le service client. Pour l'instant, les clients préfèrent encore avoir un humain à leur écoute, mais l'évolution technologique pourrait bientôt changer la donne.


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  • Pour éviter la pollution lumineuse qui complique de plus en plus l’observation de l’univers depuis la Terre, la NASA prévoit de lancer une “étoile artificielle”. Rien à voir avec Star Wars cela dit, car il s’agira d’un petit satellite, qui aura la taille d'une boîte à chaussures, et qui sera en orbite à quasiment 36 000 kilomètres au-dessus de la Terre. Cela veut dire qu’il suivra la rotation de notre planète et apparaîtra fixe dans le ciel. Pendant la première année, il sera positionné au-dessus des États-Unis et utilisera des lasers pour simuler le fonctionnement d’une étoile dans le but d'aider les chercheurs à affiner leurs observations astronomiques.


    Ce petit satellite utilisera des lasers pour imiter différentes étoiles et supernovas, permettant ainsi aux astronomes de calibrer leurs instruments et améliorer l'étude des astres. Ce projet vise à offrir une solution aux problèmes des lumières parasites qui affectent les télescopes terrestres. Bien que cette étoile artificielle soit invisible à l'œil nu, elle sera facilement observable avec des télescopes équipés de caméras numériques. La mission devrait coûter environ 18 millions d’euros et mobilisera une équipe d'une trentaine de personnes. Si les chercheurs espèrent lancer cette étoile artificielle d'ici 2029, ce projet représente un investissement relativement modeste comparé aux autres missions de la NASA, comme celle qui vise à ramener des échantillons de Mars avec ses 10 ans de retard et plus de 11 milliards d’euros de frais.

     


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  • Quand on pense à l'IA, évidemment, on pense à ChatGPT ou Gemini. Mais en France, les plus connaisseurs savent que l’on a la pépite Mistral AI. Mais sur l’ensemble du pays, il faut reconnaitre que Paris est devenu un véritable hub pour l'IA ces deux dernières années, plaçant la France en tête du secteur en Europe.


    Contrairement aux idées reçues, la France progresse dans de nombreux domaines de pointe comme l'intelligence artificielle. Selon le site TechCrunch, l’hexagone est même devenu leader en Europe pour les levées de fonds dans les start-ups IA, avec 2,3 milliards de dollars (soit un peu plus de 2,10 milliards d'euros) récoltés. Le Royaume-Uni est assez loin derrière avec à peine plus d’un milliard d'euros et l'Allemagne se classe troisième avec moins de 600 millions d’euros, sans mentionner les autres pays qui eux sont loin derrière avec des sommes moindres.


    Cependant, selon les entreprises spécialisées dans la finance VC Accel et Dealroom, la France n'est pas celle qui crée le plus de start-ups IA. Sur les 221 entreprises d'IA génératives en Europe et en Israël, seul 10 % sont françaises, contre 12 % en Allemagne et 27 % au Royaume-Uni. Alors pourquoi la France et le Royaume-Uni dominent-ils le secteur ? D’après l'analyste Harry Nelis, c’est à cause du système éducatif. Je cite « cette solide formation permet à la France de se distinguer malgré un nombre relativement moindre de start-ups créées » fin de citation. En résumé, la France avance à grands pas dans l'IA, non seulement grâce à des entreprises innovantes comme Mistral AI, mais aussi par un écosystème dynamique soutenu par une éducation de qualité et des levées de fonds significatives.

     


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  • En terme d’IA, OpenAI capte souvent l'attention avec ChatGPT, mais d'autres entreprises font office de sacrés rivaux avec des innovations assez impressionnantes, comme Anthropic et son chatbot Claude. En dévoilant la version 3.5 de Claude, intitulée Sonnet, Anthropic frappe très fort !


    Claude 3.5 Sonnet est présenté comme un outil extrêmement performant, se distinguant par des caractéristiques plutôt rares. Selon la start-up américaine, cette IA surmonte de nombreux obstacles auxquels d'autres modèles se heurtent. Je cite « [L'IA] montre une nette amélioration dans la compréhension des nuances, de l'humour et des instructions complexes. Elle excelle dans la rédaction de contenu de haute qualité avec un ton naturel et compréhensible fin de citation. A noter que Claude 3.5 Sonnet fonctionne deux fois plus vite que son prédécesseur, Claude 3 Opus.


    Dans le détail, les performances de Claude 3.5 Sonnet surpassent celles de GPT-4 sur plusieurs tests, notamment en codage et en raisonnement textuel, d’après les résultats des benchmarks, publiés par Anthropic. Claude 3.5 Sonnet est dès à présent disponible sur le portail Claude.ai et via l'application iOS Claude, sans oublier que d’autres versions de Claude sont déjà prévues comme Claude 3.5 Haiku et Claude 3.5 Opus, qui devraient être disponibles un peu plus tard cette année. Clairement, Sonnet sonne le second round d’une bataille jusque-là dominée par OpenAI, mais dont l’issue est désormais beaucoup plus équilibrée et donc incertaine.


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  • En période électorale, sondages et médias sont indissociables. Mais selon une étude de l’université Harvard, ces sondages pourraient bientôt être réalisés par des intelligences artificielles (IA). La fiabilité des sondages traditionnels diminue, principalement parce que de moins en moins de personnes acceptent d'y répondre.


    L'idée est d'utiliser des grands modèles de langage (LLM) pour analyser le contenu du Web en temps réel, notamment les avis publiés sur les réseaux sociaux. Ces LLM peuvent créer des agents IA qui répondent comme des segments démographiques spécifiques, en fonction de critères comme l'âge, le genre ou les idées politiques. Des chercheurs ont déjà développé des milliers d’agents IA pour simuler des réponses à des sondages, permettant également de leur soumettre des questions spécifiques, des articles d'actualité, ou des scénarios hypothétiques pour recueillir leurs réactions.


    Cette technologie pourrait même donner naissance à des politiciens virtuels, capables d'adapter leur discours en temps réel selon l'avis de la population, et de répondre personnellement à chaque électeur. Cette idée n'est pas purement théorique : le premier politicien virtuel, AI Steve, fait campagne pour les élections générales du 4 juillet au Royaume-Uni. AI Steve est l'avatar de Steven Endacott, un homme d'affaires de Brighton, capable de tenir 10 000 conversations simultanées. L'IA intègre les réponses et suggestions dans sa plateforme et peut générer des propositions de loi. Toutefois, ces propositions doivent être validées par des "validateurs" humains pour garantir leur pertinence et soutien.

    AI Steve pourrait ainsi représenter une forme de démocratie directe. Bien que l'IA ne soit en ligne que depuis quelques jours, cette expérimentation pourrait révolutionner notre approche des élections et de la représentation politique.


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  • Une équipe de chercheurs américains et sud-coréens a mis au point une technologie révolutionnaire inspirée de la vision aux rayons X de Superman. Intégrée à un appareil mobile, leur puce innovante pourrait voir à travers une cloison ou à l'intérieur d'un colis. Les chercheurs de l'université du Texas à Dallas et de l'université nationale de Séoul ont développé cette puce d'imagerie capable de "scanner" l'intérieur d'un sac ou de détecter des objets solides à travers un mur. Actuellement, ils travaillent sur sa miniaturisation pour l'intégrer dans un smartphone.


    La puce émet des signaux de 300 GHz, permettant de localiser tout objet solide à courte portée, entre 2 et 3 centimètres. L'objectif est de respecter la vie privée et de ne pas espionner les voisins à travers les murs. Une future version devrait capturer des images à une distance de 12,5 centimètres, facilitant la détection de petits objets. Cette technologie est similaire à celle utilisée dans les portiques de contrôle des aéroports, qui utilisent des micro-ondes. Le défi actuel consiste à rendre la technologie suffisamment petite pour les appareils mobiles tout en améliorant la qualité des images.


    Contrairement aux caméras traditionnelles, cette puce ne comprend ni lentille ni optique. Les signaux réfléchis dessinent une image des objets identifiés. À terme, cette technologie pourrait avoir des applications médicales, offrant une nouvelle méthode de visualisation pour des diagnostics précis. Cette avancée représente une étape significative dans le domaine de l'imagerie et pourrait transformer notre utilisation des appareils mobiles, ouvrant la voie à de nouvelles applications pratiques et médicales. Les chercheurs continuent de perfectionner cette puce, promettant des innovations qui pourraient changer notre quotidien.


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  • Netflix s'apprête à faire un grand saut dans le monde physique avec l'ouverture de ses propres lieux de vente au détail, marquant un retour aux sources pour l'entreprise, initialement connue pour la location de DVD à domicile. Cette incursion pourrait inquiéter l'industrie du cinéma en difficulté, car Netflix prévoit de frapper fort dès 2025.


    Aux États-Unis, le concept de "Netflix House" prendra vie avec deux premiers sites en Pennsylvanie et au Texas l'année prochaine. Ces complexes, d'environ 10 000 m² chacun, offriront aux visiteurs l'opportunité de redécouvrir l'univers de leurs films et séries Netflix préférés. Netflix promet que "Netflix House ira encore plus loin et créera un lieu inoubliable pour explorer vos histoires et personnages Netflix favoris, au-delà de l'écran tout au long de l'année." Ces sites proposeront des décors immersifs, des restaurants thématiques, des boutiques, ainsi que des expériences interactives et des événements en direct.


    Parmi les premières franchises à être mises en avant, on trouve Stranger Things, Squid Game, Money Heist et Bridgerton. Les visiteurs pourront se plonger dans ces univers de manière inédite. En boutique, ils pourront acheter des articles comme le t-shirt officiel "Hellfire Club" de Stranger Things. Ils pourront également s'amuser sur le célèbre pont de verre de Squid Game ou déguster des plats inspirés des grandes séries et films de la plateforme. Les complexes seront entièrement thématisés et ouverts toute l'année, offrant à Netflix une nouvelle source de revenus et une manière de concurrencer les cinémas, qui peinent à proposer des expériences immersives en dehors des salles obscures. Avec cette initiative, Netflix espère non seulement fidéliser ses abonnés, mais aussi attirer un public plus large vers ses univers emblématiques. 


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  • L'Apple Watch, connue pour analyser la fréquence cardiaque notamment, peut tout à fait alerter son porteur en cas d'anomalie. Une fonctionnalité qui a déjà sauvé des vies, de Travis Chalmers, un pompier canadien, qui récemment, a été pris en charge par les secours alors qu'il faisait une crise cardiaque, grâce à sa montre.


    Tout commence lors d’un banal match de hockey avec son fils. Travis ressent alors une "sensation de chaleur" dans la poitrine et un mal de tête intense. Attribuant ces symptômes à un rhume ou à des allergies saisonnières, il ne s’inquiète pas pour autant. Je cite, "environ une demi-heure plus tard, je suis allongé avec ma fille et mon cœur bat toujours ultra vite" fin de citation. Il décide alors de surveiller son rythme cardiaque avec son Apple Watch. L'appareil détecte immédiatement je cite « une fibrillation auriculaire », soit, un trouble du rythme cardiaque. Devant la persistance du rythme irrégulier, Travis décide de se rendre à l'hôpital le plus proche, pour subir une batterie d’examens, et se voir confirmer par les médecins que sa crise cardiaque était due à une artère bouchée. Aujourd'hui hors de danger, Travis devra prendre des médicaments à vie. Il affirme que sans l'Apple Watch, il ne serait peut-être plus là.


    D’après les médecins, de plus en plus de personnes détectent des anomalies cardiaques grâce à leur Apple Watch. Bien que certaines alertes puissent être bénignes, cette fonctionnalité peut en effet sauver des vies. Pour que l'Apple Watch soit efficace, il est crucial de la porter régulièrement. En connaissant la fréquence cardiaque habituelle, elle peut mieux détecter les dysfonctionnements. Les montres connectées se révèlent également utiles dans d'autres situations, notamment grâce à leur fonction de détection des accidents de voiture.


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  • L'IA générative, même si des géants comme Google avec Gemini ou récemment Apple s'y sont lancés, reste dominée par OpenAI. Sous la direction de Sam Altman, l'entreprise a révolutionné le secteur avec ChatGPT, transformant profondément le paysage de l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, OpenAI, en partenariat avec Microsoft, commence à récolter les fruits de ses années de travail acharné.


    Mais combien rapporte une entreprise comme OpenAI, devenue incontournable en moins de deux ans ? Jusqu'à récemment, il était difficile de répondre à cette question. Cependant, selon le média américain The Information, les revenus d'OpenAI ont littéralement explosé en peu de temps. Il y a un an, l'entreprise générait environ 1 milliard de dollars de revenus annualisés. Ce chiffre est passé à 1,6 milliard à la fin de l'année dernière et a plus que doublé en 2024, atteignant 3,4 milliards de dollars.


    Ce succès financier n'est pas surprenant vu les produits proposés par OpenAI, notamment la dernière innovation GPT-4o, qui a impressionné les utilisateurs. De plus, l'entreprise bénéficie d'un soutien financier important de Microsoft, qui injecte environ 200 millions de dollars chaque année. La majorité des revenus d'OpenAI provient cependant de l'abonnement premium à ChatGPT, facturé en moyenne 20 dollars par mois. Une autre source majeure de revenus provient des paiements effectués par les développeurs qui utilisent les modèles de langage d'OpenAI pour créer leurs propres applications ou services. En résumé, OpenAI continue de dominer le marché de l'IA générative, consolidant sa position grâce à des produits innovants et un soutien financier solide, tout en voyant ses revenus croître de manière exponentielle.


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  • Elon Musk, le patron infatigable de Tesla, a remporté une victoire significative. Depuis l'annulation de son plan de rémunération en janvier dernier par un juge du Delaware, Musk n'a cessé de batailler pour convaincre ses actionnaires. Ses efforts ont finalement porté leurs fruits. Jeudi 13 juin, les actionnaires de Tesla ont approuvé son plan de rémunération, accordant à Musk la somme colossale de 56 milliards de dollars.


    Ce succès n'a pas été facile à obtenir. Musk a dû persuader les petits actionnaires, certains grands investisseurs ayant déjà exprimé leur désaccord. Pour les convaincre, il a multiplié les initiatives, allant jusqu'à organiser des visites guidées de l'usine d'Austin, orchestrées par lui-même et Franz von Holzhausen, le chef designer de Tesla. Ces visites incluaient des démonstrations du robot humanoïde Optimus, mettant les petits plats dans les grands pour séduire les actionnaires.


    Parallèlement à cette approbation, une autre décision majeure a été prise : le déménagement du siège légal de Tesla. Actuellement basé dans le Delaware, le siège va être transféré au Texas. Ce déménagement n'est pas seulement symbolique. Le Texas abrite la Tesla Giga Texas, une usine gigantesque qui pourrait produire jusqu'à 500 000 véhicules par an. Cette décision reflète l'attachement de Musk à cet État, où il a déjà déplacé de nombreuses opérations de ses entreprises. En résumé, la double approbation du plan de rémunération et du transfert du siège marque un tournant pour Tesla et Elon Musk, affirmant leur ambition de continuer à croître et à innover depuis le cœur du Texas.


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  • OpenAI, fer de lance américain dans la bataille technologique face à la Chine, renforce ses rangs avec l'arrivée de Paul M. Nakasone, ancien directeur de la NSA et général à la retraite de l'armée américaine. Cette nomination souligne l'importance stratégique d'OpenAI, partenaire de Microsoft, dans le domaine de l'intelligence artificielle.


    Paul Nakasone, qui a dirigé la NSA de 2018 à février 2024, apporte une expertise rare au sein de la Silicon Valley. Sa mission chez OpenAI est claire : assurer que les IA développées par l'entreprise restent sûres pour l'humanité. Cette nomination intervient à un moment crucial, alors que l'équipe de sécurité d'OpenAI, connue pour ses positions critiques, avait récemment été réorganisée par Sam Altman, le PDG de l'entreprise.La présence de Nakasone chez OpenAI pourrait être vue comme une réponse aux inquiétudes gouvernementales concernant les risques potentiels des IA avancées. En plaçant un haut responsable du renseignement dans une position clé, le gouvernement américain semble vouloir garantir une vigilance accrue et une réponse rapide en cas de problème.


    La NSA, bien que discrète, est une agence de renseignement cruciale pour les États-Unis, spécialisée dans les interceptions électroniques. Sa notoriété a explosé après les révélations d'Edward Snowden, dévoilant au monde entier l'ampleur de ses activités de surveillance. L'intégration de l'ancien patron de la NSA au sein d'OpenAI est donc un signal fort de l'importance stratégique de l'entreprise dans la course mondiale à l'intelligence artificielle. En somme, cette collaboration entre un géant de la technologie et un expert du renseignement renforce la position des États-Unis dans la compétition globale pour le leadership en intelligence artificielle, tout en adressant les préoccupations de sécurité liées à ces technologies de pointe.


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  • Le vendredi 7 juin, l'astronaute emblématique de la Nasa, William Anders, est tragiquement décédé dans un accident d'avion près des îles San Juan, à environ 150 km de Seattle, dans l'État de Washington, aux États-Unis. Il avait 90 ans. Sa disparition laisse derrière lui un héritage indélébile dans l'exploration spatiale.


    Né le 17 octobre 1933 à Hong Kong, Anders commence sa carrière en tant que diplômé de l'Académie navale des États-Unis en 1955. Pilote de chasse pour l'Air Defense Command en Californie et en Islande, il a été sélectionné comme astronaute de la Nasa en 1964, devenant pilote de réserve pour la mission Gemini 11 en 1966. Cependant, c'est lors de la mission Apollo 8 en décembre 1968 que sa carrière atteint son apogée. Aux côtés de Jim Lovell et du commandant Frank Borman, Anders a été l'un des premiers humains à orbiter autour de la Lune. C'est à cette occasion qu'il a capturé la célèbre photo intitulée "Lever de Terre", symbolisant la fragilité et la beauté de notre planète vue depuis l'espace.


    « Nous avons fait tout ce chemin pour explorer la Lune, et la chose la plus importante est que nous avons découvert la Terre », avait-il déclaré à propos de cette image emblématique. « Cela m'a fait comprendre que la Terre était petite, délicate et qu'elle n'était pas le centre de l'univers », avait-il ajouté. L'administrateur de la Nasa, Bill Nelson, a rendu un hommage vibrant à William Anders, saluant sa contribution exceptionnelle au programme spatial et son influence inspirante sur les générations futures d'astronautes. Alors que l'Amérique se prépare à renvoyer des astronautes sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis et à explorer Mars, l'héritage de William Anders continuera à guider et à inspirer les explorateurs de l'espace.


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  • Nokia, célèbre pour son héritage pionnier dans le domaine de la téléphonie mobile, frappe à nouveau fort en dévoilant le tout premier appel "audio et vocal immersif au monde". Cette avancée révolutionnaire, réalisée sur un réseau 5G et avec des smartphones commerciaux, promet de transformer radicalement nos conversations téléphoniques en recréant un son spatialisé en temps réel.


    Imaginez-vous plongé dans une conversation où le son vous enveloppe, vous donnant l'impression d'être physiquement présent avec votre interlocuteur. C'est précisément l'objectif de cette innovation, qui vise à apporter une profondeur et un réalisme inédits aux échanges téléphoniques. Selon Nokia, il s'agit là de la plus grande avancée dans le domaine des appels vocaux en direct depuis l'introduction des appels monophoniques utilisés aujourd'hui dans nos smartphones et ordinateurs.


    Cette prouesse technologique repose sur le codec Immersive Voice and Audio Services (IVAS), développé par le consortium 3GPP, auquel Nokia apporte sa contribution. Le codec IVAS exploite l'audio stéréo et binaural pour créer une spatialisation du son, offrant ainsi une expérience audio tridimensionnelle. Ce qui rend cette technologie encore plus remarquable, c'est qu'elle ne requiert qu'un smartphone équipé de deux microphones, une configuration déjà largement répandue sur le marché.


    L'arrivée de cette innovation s'inscrit dans le cadre de la norme 5G-Advanced, également appelée 5.5G, une évolution majeure du réseau cellulaire qui promet des avancées significatives en termes de débits, de latence et de consommation d'énergie. Le déploiement de la 5G-Advanced devrait débuter ce mois-ci, avec une prévision de finalisation d'ici fin 2025. Cela laisse aux opérateurs de réseaux, ainsi qu'aux fabricants de puces et de téléphones, le temps nécessaire pour adapter leurs produits et équipements à cette nouvelle norme, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de communication immersive.


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  • Lors de la WWDC 2024, Apple a dévoilé un partenariat inattendu avec OpenAI pour intégrer le robot conversationnel ChatGPT dans ses applications, dont Siri. Cette annonce a suscité une vive réaction de la part d'Elon Musk, propriétaire de Tesla, SpaceX, X.com et Neuralink, qui a exprimé son opposition ferme à cette collaboration. Dans une série de tweets, Musk a qualifié l'intégration d'OpenAI dans le système d'exploitation d'Apple de "violation inacceptable de la sécurité". Il a même menacé d'interdire les appareils Apple dans ses entreprises, exigeant que les visiteurs les stockent dans des cages de Faraday pour bloquer les champs électromagnétiques.


    Cette réaction cinglante a enflammé la toile, mais ni Apple ni OpenAI n'ont officiellement répondu aux commentaires de Musk. Apple a tenté de rassurer en mettant en avant sa propre IA générative, Apple Intelligence, axée sur la confidentialité et combinant un traitement des données à la fois dans le Cloud et en local sur l'appareil. Musk a continué à critiquer Apple sur X.com, affirmant qu'Apple devrait être capable de développer sa propre intelligence artificielle et remettant en question la capacité d'OpenAI à garantir la sécurité et la confidentialité des utilisateurs. Il accuse également Apple de vendre les données de ses utilisateurs à OpenAI. Ces tensions reflètent la rancœur persistante d'Elon Musk envers OpenAI, qu'il accuse d'avoir trahi ses principes initiaux en matière d'intelligence artificielle axée sur l'humanité. La création de xAI par Musk témoigne de sa volonté de concurrencer OpenAI sur ce terrain.


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  • C'est l'application du moment : Ten Ten, trône en tête des téléchargements sur le Google Play Store et l'App Store depuis plusieurs jours. Son principe : transformer son smartphone en talkie-walkie. Si l'idée peut séduire, l'application commence à inquiéter.


    De par sa gratuité, Ten Ten compte déjà plus d'un million de téléchargements depuis son lancement en avril dernier, et dépasse même les leaders des médias sociaux comme WhatsApp et TikTok. Créée par une entreprise française, elle propose de transformer votre smartphone en talkie-walkie, en utilisant la connexion internet pour émettre et recevoir des messages vocaux en direct. Après avoir créé un compte, vous pouvez ajouter des contacts à votre liste d'amis, en utilisant leur numéro de téléphone ou leur adresse e-mail. Ces derniers n’ont qu’à créer un compte et télécharger l’appli pour que vous puissiez communiquer avec eux.


    Ceci dit, une inquiétude est apparue : l'utilisation des données. Sur son site, Ten Ten indique que les conversations sont éphémères et qu'elles ne sont ni écoutées ni stockées. Pourtant, l'application indique tout de même collecter certaines informations comme l'adresse IP, le navigateur et l'appareil utilisé, ainsi que toutes les données renseignées au moment de l’inscription comme le nom, le numéro de téléphone, les contacts... Ainsi, plusieurs créateurs ont souligné le côté dangereux de l'application étant donné que l'utilisateur peut recevoir des messages vocaux à tout moment, en pleine nuit, pendant les cours ou au musée par exemple, et cela, même si le téléphone est verrouillé. À ce jour, le hashtag #tenten cumule plusieurs centaines de milliers de vidéos, dont certaines alertent vivement sur les défauts de l'application. Petite astuce si vous avez l’application et qu’il y a du monde autour de vous, mettez votre smartphone en mode « ne pas déranger », cela coupera automatiquement toutes les notifications pour la période souhaitée.


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  • C’est un changement majeur qui vient de prendre effet sur x.com, le réseau social d’Elon Musk depuis le 1er juin. Jusqu’à présent tolérés, les contenus pour adultes ont pris place dans les règlements de la plateforme. Désormais, je cite, “les utilisateurs peuvent publier des contenus NSFW produits de manière consensuelle”. Pour être acceptés sur X, ces contenus pour adultes doivent répondre à une exigence : être étiquetés comme étant du « contenu sensible ». De cette manière, la plateforme veut éviter la prolifération de contenus adultes dans les flux de n’importe qui, floutant pudiquement les images et vidéos marquées comme telles.


    Autre exigence, que ces contenus ne figurent pas sur une image de profil ou une bannière. X explique je cite que “l'expression sexuelle, visuelle ou écrite, peut-être une forme légitime d'expression artistique”, ou encore que le réseau social croit “en l'autonomie des adultes pour s'engager et créer des contenus qui reflètent leurs propres croyances, désirs et expériences, y compris ceux liés à la sexualité”. Le réseau social ajoute au passage que ces nouvelles règles s’appliquent aussi aux contenus photographiques, animés ou encore générés par l’IA, « tels que les dessins animés, les animés japonais ou les hentais par exemple ».


    Si mettre au clair les règles de la plateforme sur le sujet est une bonne chose, cela mettra sans doute X encore un peu plus dans le viseur des autorités. La Commission européenne reproche déjà au réseau social son manque de modération concernant la désinformation. Autoriser officiellement les contenus pornographiques avec une équipe de modération réduite à quelques centaines de membres seulement depuis l’arrivée d’Elon Musk est un jeu très dangereux. A voir si la plateforme pourra contenir, voir éviter les dérives dans ce domaines extrêmement sensible.


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  • Pour les amateurs de sécurité digitale, mais aussi de smartphone, cet épisode va sans doute vous intéresser, surtout si je vous dis que les recommandations que l’on va évoquer aujourd’hui viennent directement de… la NSA, l’agence de renseignement des Etats-Unis. Car en effet, d’après la NSA, redémarrer votre smartphone une fois par semaine permettrait de limiter le risque d'infections de votre appareil. L'agence a d’ailleurs publié un PDF avec ses conseils pour protéger les appareils Android et les iPhone des principales menaces, dont le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez le consulter. Bon, après, il faut être honnête, ces conseils ne datent pas d'hier, mais sont quand même tous encore valables.


    Dans le détail, la NSA indique que redémarrer son smartphone permet de le protéger contre le spear phishing, une technique de type phishing ciblée, et les attaques zéro-click, qui infectent l'appareil sans la moindre intervention de l'utilisateur. Ce n'est pas une protection infaillible, mais l'agence indique que cela fonctionne plutôt pas mal. La NSA rappelle qu'il est aussi important de veiller à ce que le système et les applications soient à jour, et qu’il faut uniquement installer des apps provenant des stores officiels comme l’AppStore ou le PlayStore. À bien y regarder, le PDF semble plutôt à destination des agents de renseignement, mais n’importe qui peut évidemment prendre ses conseils pour lui. Parmi les autres consignes : éviter le wifi public, privilégier les applications chiffrées, et mettre son smartphone en mode avion pour ne pas être surveillé. Autre geste simple, vous pouvez aussi utiliser une coque qui bloque le micro et la caméra du téléphone quand vous ne l'utilisez pas.


    Autre règle évidente, il faut aussi veiller à protéger son smartphone avec un code PIN ou un mot de passe fort, et activer la reconnaissance biométrique pour une double sécurité. La NSA conseille même de régler l'appareil pour effacer toutes les données après 10 essais infructueux, ce qui semble quand même un peu excessif si vous ne transportez pas des informations classées confidentielles... Enfin pour finir, il est conseillé de désactiver la géolocalisation et le Bluetooth lorsqu'ils ne sont pas utilisés, et de n'accorder que les autorisations strictement nécessaires aux différentes applications. Bref, des conseils de base qu’il est quand même bon de rappeler de temps à autre si vous tenez à votre vie privée.


    Conseils de la NSA : https://www.arcyber.army.mil/Portals/78/Documents/FactSheets/NSA%20Mobile%20Devices%20Best%20Practices/NSA%20FACT%20SHEET%20MOBILE_DEVICE_BEST_PRACTICES%20(OCT%202020).PDF?ver=uVTyj5wWZya_EGQvulnz-g%3d%3d


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  • Vous en avez peut-être entendu parler, Google fait face à une fuite de données majeure. Pas des données de ses utilisateurs, mais bien des documents internes du GAFAM qui le mettent en position assez délicate. Si l’entreprise a finalement confirmé l'authenticité de milliers de documents après plusieurs jours de dénis, on apprend que ces fameux documents contiennent des éléments sur le fonctionnement de l'algorithme du moteur de recherche de Google, qui est quand même le plus utilisé au monde.


    Pour l’historique, cette fuite a été rapportée par les experts en référencement sur internet Rand Fishkin et Mike King, qui ont tous les deux publié des analyses de plus de 2 500 documents et de leur contenu. Ils listent notamment une partie des nombreux critères pris en compte pour le référencement. Sauf que le contenu de ces documents est ultra précieux pour les industries du marketing et de l'édition, entre autres, qui dépendent largement de Google Search. Par ailleurs, il serait sans doute mal vu que les secrets de Google tombent entre les mains de la concurrence. Dans le détail, Google tient compte d’au moins 14 000 critères différents, comme le maillage interne et externe ou le nombre de clics sur des liens, au moment de décider qui va arriver en haut de son classement. La pondération de ces critères, elle, n'a pas été dévoilée lors de la fuite des documents, dont l’origine serait toute bête : une simple mise en ligne accidentelle sur la plateforme GitHub, dédiée aux développeurs.


    Il faut bien l’avouer, on ne sait pas encore grand-chose de cette fuite, qui malgré tout semble assez massive. D’ici quelques jours, il ne fait aucun doute qu’une immense partie de ces documents auront été analysés et décortiqués pour le grand public. Quoiqu’il en soit, tout cela pourrait s'avérer préjudiciable pour Google d'un point de vue réglementaire. Car d’après les premières constatations, le GAFAM recueillerait et utiliserait des données qui ne contribuent pas au classement des pages Web dans Google Search, telles que les clics, les données des utilisateurs de Chrome, etc. Google a toujours nié utiliser les données issues de son navigateur maison pour stimuler son moteur de recherche. Cette affaire est loin d’être close.


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  • Si vous avez un téléphone Google Pixel ou bien un téléphone Android avec l’application Google Message, alors vous risquez d’être content. Le GAFAM vient d’annoncer une fonction d’édition pour vos messages une fois ceux-ci envoyés. De quoi corriger d'éventuelles fautes ou tout contenu que vous souhaiteriez effacer dans le message initial. En appuyant simplement sur la bulle du message concerné, apparaît une petite icône de crayon qui vous permet ensuite de corriger et d’éditer le sms en question. Attention toutefois, après envoi du message, vous ne pourrez l’éditer que pendant 15 minutes.


    Pour les utilisateurs de Google Message, cette fonction d’édition ne fonctionne que sur les chats RCS. Remplaçant du bon vieux protocole SMS d’antan, le RCS offre à peu près les mêmes fonctionnalités que les autres messageries instantanées de type WhatsApp ou Messenger, à ceci près que ce protocole est transparent et prend automatiquement le relais du SMS si les deux mobiles en communication sont compatibles. Cela signifie donc que si vous passez par le protocole SMS, vous ne pourrez pas modifier vos messages après envoi.


    Au-delà de la possibilité d’éditer ses messages via RCS, Google a également annoncé d’autres nouveautés intéressantes. Il sera par exemple possible de créer des nouvelles icônes personnalisées en combinant deux emoji via le clavier Gboard, une sorte d’extension de la fonctionnalité « Emoji kitchen » annoncée il y a quelque temps. Le partage de connexions entre téléphone Android et ordinateurs Chromebook sera aussi simplifié pour les machines connectées au même compte Google. Enfin, la bascule entre plusieurs appareils lors d’un coup de fil Meet sera aussi simplifiée puisqu’il suffira de cliquer sur un bouton pour switcher de son téléphone vers son PC ou l’inverse.


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  • Connaissez-vous les "droppers", ces logiciels utilisés dans les cyberattaques, et qui sont au cœur du dernier coup de filet d'Europol ? Une opération qui a d’ailleurs conduit à plusieurs arrestations et à la mise hors ligne d'une centaine de serveurs. Peu connus du grand public, ces logiciels ont facilité les cyberattaques d'entreprises, d'autorités et d'institutions nationales, occasionnant des centaines de millions d'euros de dommages.


    Concrètement, un "dropper" est un logiciel qui a pour fonction principale je cite « d'ouvrir la porte à d'autres logiciels malveillants » fin de citation. Mais ce n’est pas lui qui réalise l'action malveillante. Bien souvent de petite taille, le dropper est façonné pour passer inaperçu et tromper les antivirus, et on peut littéralement être infecté par ce logiciel rien qu’en se baladant sur le mauvais site, ou en ouvrant un fichier inoffensif. Une fois installé, le « dropper » est soit autonome et embarque déjà avec lui des logiciels malveillants, soit va chercher des logiciels malveillants sur internet, puis faciliter leur installation et leur activation.


    Dans le cas de l'opération d'Europol, les "droppers" ciblés étaient associés à au moins 15 groupements de rançongiciels, dont certains ont été utilisés pour rançonner des hôpitaux et centres de santé aux États-Unis pendant la pandémie de Covid-19. Une fois sa mission accomplie, le "dropper" peut je cite « s’autodétruire et disparaître de votre machine ». Si les grandes entreprises ont des systèmes de détection assez poussés, notamment avec l'intelligence artificielle, c'est beaucoup plus compliqué pour les petites entreprises. Au final, Europol a permis de déstabiliser un écosystème criminel difficile à appréhender. En s'attaquant à cet outil, les forces de l'ordre ont « créé un effet de levier qui coupe l'herbe sous le pied des attaquants »


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