エピソード
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Avez-vous l’impression de marcher sur des œufs quand vous essayez de faire l’état des lieux dans les rapports entre les sexes ? La tempête #metoo a-t-elle changé durablement et positivement la dynamique entre les hommes et les femmes ? Le mouvement trans est-il allé trop loin ? Poser la question est-il même une transgression, une forme de provocation ?
L’auteure et professeure émérite, spécialiste de la littérature du XVIII, Claude Habib n’hésite pas à prendre frontalement les enjeux les plus explosifs de notre époque formidable. Dans son plus récent essai, Le privé n’est pas politique, elle rappelle les risques, grands, de transformer en champ de bataille nos zones de vie privée les plus intimes.
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Le premier ministre du Québec, François Legault, accepte rarement d'accorder de longs entretiens. Il nous dira d'ailleurs entretenir une relation difficile avec les médias qu'il estime être souvent « négatifs ». Malgré ces réserves, l'homme de la CAQ ouvre son jeu et accepte de parler très candidement de son bilan, mais surtout de ce qu'il veut accomplir au cours des prochaines années. À l'horizon, le premier ministre ne cache pas qu'un affrontement se dessine avec les médecins du Québec. Un moment de vérité que tous les gouvernements des 25 dernières années auraient choisi de repousser.
« C’est pas vrai que j’vais avoir passé 6 ans et demi sans avoir réglé ce qui a de plus important à régler en santé. »
La capacité réelle d'intégrer de nouveaux arrivants et le danger d'oublier nos « valeurs communes » animent le premier ministre, convaincu qu'il y a péril en la demeure. Il refuse catégoriquement l'étiquette de « nationaliste identitaire » qui lui est parfois accolée.
Il revient sur sa rencontre avec le président Trump en décembre dernier et estime que le Québec pourrait sortir gagnant de la guerre commerciale que nous livrent les américains.
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Marcel Gauchet est l’un des plus grands intellectuels français de sa génération. Un homme de conviction qui ne vit surtout pas dans sa tour d’ivoire.
Philosophe, sociologue et historien, son travail, depuis une cinquantaine d’années, permet de mieux comprendre les commotions qui traversent nos sociétés modernes. Le désenchantement du monde: une histoire politique de la religion est un des livres socle de son œuvre. Il pose une question dont l’écho n’en finit pas de nous hanter; l’Occident, sorti de la religion est-il gagnant ?
« La vraie fracture, profonde, géopolitique du monde d’aujourd’hui, est entre cet Occident qui ne comprend plus la religion et des sociétés qui, sans être nécessairement pétries de religiosité, continuent de vivre selon des repères fondamentalement issus du monde sacré. Ce dialogue de sourd à l’échelle planétaire est ravageur. Les occidentaux ne comprennent pas le monde. Ils ont fabriqué la mondialisation et ne comprennent pas le monde mondialisé. »
Son plus récent essai, Le nœud démocratique, aux origines de la crise néolibérale associe la crise politique d’aujourd’hui aux dérives néolibérales qui ont dépossédées une portion importante de nos populations. Il soulève un enjeu clé qui risque de choquer ; l’État de droit, si souvent évoqué depuis quelque temps, est-il vraiment le garant de la démocratie ?
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Jean-Christian Petitfils est un auteur prolifique qui a consacré plusieurs livres aux grands rois de France. Ces dernières années, il s’est intéressé aux Saintes reliques du christianisme, plus particulièrement à la Sainte Tunique d’Argenteuil et au légendaire Saint Suaire de Turin. Ces artefacts font l’objet d’immenses débats dans la communauté scientifique et continuent d’être étudiés par des chercheurs dans tous les domaines. Jean-Christian Petitfils est lui convaincu, il n’y a plus aucun doute : les recherches démontrent que ces reliques sont authentiques, et prouveraient l'existence historique de Jésus.
Le suaire de Turin et l’image imprimée que l’on découvre à la faveur des premières photos faites en 1898 est indiscutablement un des mystères les plus intrigants qui est posé à la science.Petitfils reconnaît volontiers qu’il est un homme de foi mais refuse que celle-ci ait pu contaminer son travail d’enquêteur.
« Je vous ai dit, pour moi, ce n’est pas une question de foi, c’est une question d’enquête historique et scientifique. Et là, je ne vois pas comment on peut démontrer que ces 3 reliques ne sont pas en correspondance, d’abord, et puis ces 3 reliques n’ont pas été en contact avec un seul homme. »
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Christophe Guilluy alerte depuis plusieurs années du danger de fracture qui sépare les gens « d’en bas » et les gens « d’en haut ». Il ne faut plus chercher à gauche ou à droite les réponses aux crises qui traversent nos fragiles démocraties. Les classes populaires, partout, se sont affranchies de ces vieilles étiquettes politiques qui ne les représentent plus. Les vrais frontières politiques sont d’abord inscrites dans la géographie, le territoire, qui oppose les villes à ce que Guilluy appelle la périphérie.
« Les cartes, en France, mais aussi en Europe occidentale, quand vous les regardez bien, elles tendent toujours à survaloriser les très grandes villes, les métropoles, et à invisibiliser le reste. C’est cette idée qui est rentrée dans la tête de la technostructure et la bourgeoisie d’aujourd’hui: la population, les classes populaires n’existent plus. »
Dans un essai très prophétique, La France périphérique, paru en 2014 , Christophe Guilluy donnait déjà les clés pour comprendre le monde qui se dessine depuis quelques années. Toute la classe politique française avait salué l'acuité de son diagnostic … sans jamais en prendre acte. Le mouvement des camionneurs pendant la crise du Covid au Canada ou les Gilets jaunes en France n’étaient que les symptomes annoncés d’un conflit plus violent que le géographe pense, malheureusement, inévitable entre les élites métropolitaines, donneuse de leçons, et le monde d’en bas, celui de la périphérie.
Christophe Guilluy publiait cet hiver Metropolia et Périphéria, un voyage extraordinaire.
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Est-ce la fin du roi dollar ? La guerre commerciale amorcée par Donald Trump peut-elle entraîner le monde vers une dépression économique ? Avez-vous fait les bons choix d’investissement ?
Dans une nouvelle entrevue, Charles Gave donne son point de vue sur les grands bouleversements auxquels nous assistons dans le système monétaire et commercial international. La politique de Donald Trump rebat les cartes et force le monde à se repenser.
Pour le gestionnaire de fonds qui suit les marchés depuis plus de 40 ans, les États-Unis se retrouvent de plus en plus isolés au profit de la Chine et de l’Asie.
Le règne du dollar US est désormais contesté et annonce la fin de Wall Street comme première place financière du monde, bientôt remplacée par Hong Kong.
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Face à la guerre commerciale lancée par le président des États-Unis Donald Trump, le monde entier prend la mesure du choc déclenché. Les tempêtes boursières des derniers jours annoncent-elles une grave crise économique, une dépression ? Après avoir carburé aux bienfaits du “doux commerce” depuis une trentaine d’années, l’imposition de droits de douane tous azimuts vient gripper la mécanique jusqu’ici bien huilée de la mondialisation.
Pour mieux comprendre ce moment pivot, nous recevons Olivier Blanchard, économiste, longtemps professeur au Massachusetts Institute of Technology, à Harvard et ancien économiste en chef au FMI.
Selon lui, des risques bien réels sur l’économie mondiale sont causés par l’incertitude provoquée par les politiques américaines. Olivier Blanchard estime que si les tarifs peuvent être bénéfiques lorsqu’ils sont appliqués intelligemment, la méthode Trump fera beaucoup de dommages.
En France, cette guerre commerciale risque même d’accélérer une crise budgétaire qui pourrait forcer le FMI à intervenir.
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Marine Tondelier, « l’autre Marine » de la vie politique française, est la Secrétaire nationale des Écologistes depuis décembre 2023. Pugnace et animée d’un redoutable sens de l’humour, la femme à la veste verte ne risque pas de la retourner sur les grands enjeux qui l’animent ! Le monde serait à un point de bascule, l’avenir des plus jeunes directement interpellé. « Les enfants qui naissent cette année, personne ne peut leur garantir que la planète sera encore habitable dans 30 ans. Ce qu’on prépare à nos enfants, c’est une planète à +4 degrés en 2100. »
Dans cet entretien la dame en vert revient sur son parcours personnel et défend ce combat politique, existentiel. « Sur les neuf limites planétaires, il y en a déjà six, voire sept qui sont déjà dépassées. Et ces limites planétaires, elles sont irréversibles. C’est comme quand une espèce disparaît, alors une espèce en voie de disparition, on peut parfois arriver à la régénérer, une espèce disparue, elle est disparue. Jurassic Park ça n’existe que dans les films ! »
Faut-il interdire la consommation de viande pour sauver la planète ? Les fameuses Zones à Faibles Émissions sont-elles une bonne idée pour réduire la pollution ? L’entente de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada doit-elle être ratifiée par l’Assemblée nationale ? Marine Tondelier répond à toutes ces questions et à beaucoup d’autres dans cet entretien mené… au grand galop !
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Frédéric Beigbeder ne fait pas consensus, c’est le moins qu’on puisse dire. Il refuse cependant l’étiquette de provocateur. Chroniqueur littéraire au Figaro, il est l’auteur de plusieurs romans qui lui ont valu la réputation d’écrivain polémique, au style caustique. Reconnu pour son image de fêtard, il dit aujourd’hui préférer le silence des monastères. La fête permanente n’était-elle donc qu’une fuite ? Beigbeder confie ses prises de conscience des dernières années, qui l’amènent à réfléchir à sa génération et à notre époque.
Derrière cette expression de « drague à la française » aux allures de licence, il tente de penser la séduction à l’ère post-Me Too. Exercice audacieux après avoir été accusé d’agression sexuelle, une affaire classée sans suite par la Justice française. « C’est un rééquilibrage nécessaire, il faut maintenant que les femmes prennent le pouvoir », dit-il.
Il y a quelques années, il publiait Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé, un livre qui a déclenché une très violente campagne pour le faire taire. Intimidations, manifestations, sa maison familiale a même été taguée alors que ses enfants y dormaient. C’est à ce moment qu’il prend la pleine mesure du danger de la cancel culture, qu’il assimile à une forme de totalitarisme.
Frédéric Beigbeder vient de publier Un Homme seul, portrait impudique et très émouvant de son père distant.
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Alexandre Jardin a d’abord bâti sa réputation avec des romans qui ont rapidement conquis un vaste public. De Bille en tête, en passant par Le Zèbre, Le Zubial ou encore L’Île des gauchers, le prodige des lettres françaises accumule les succès.
Le jeune premier de la littérature a cependant fait place, depuis 2015, au citoyen engagé. Une sortie côté cour pour revenir à Jardin ! Il s’engage dans l’aventure politique, par le haut, en tentant de recueillir les 500 signatures de parrainage requises pour se présenter aux élections présidentielles. L’opération n’aboutit pas mais marque un changement pour Alexandre Jardin. Émancipé du « mépris de classe » d’une certaine élite parisienne, il part à la rencontre du peuple français.Il s’intéresse aux injustices qui frappent les gens d’en bas, et s’engage auprès de ces oubliés, les « gueux ».
« Cela fait assez longtemps que je vois fonctionner ce système assez déconnecté avec un peuple qui va de plus en plus vers les extrêmes et qui se radicalise, parce que les gens sont en colère. On les traite de nazis, ils ne le prennent pas très bien, dans la réalité c’est pas ça, c’est une colère, une vraie colère. »
Une colère qui pourrait s’accélérer avec la création de Zones à Faibles Émissions et rendra bientôt plusieurs villes inaccessibles aux voitures jugées trop polluantes. Une mesure vertueuse, verte, qui pénalise des millions de Français parmi les plus pauvres, incapables de changer de voiture pour adhérer aux nouvelles règles. De la discrimination sociale au nom de la menace écologique. Cherchez l’erreur.
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Jean Birnbaum est journaliste et dirige depuis 2011 le Monde des livres, supplément hebdomadaire du journal Le Monde. Homme de gauche, il s’interroge sur la place de la nuance dans nos sociétés polarisées, tout particulièrement dans les médias qui ne sont pas les arbitres neutres du débat.
L’heure est aux injonctions, nous sommes sommés de choisir notre camp. Dans les guerres idéologiques qui nous déchirent, on ne prend pas de prisonniers ! Quelle place alors pour réfléchir avec nuance ? Peut-on même prendre le risque de penser contre soi pour essayer de mieux comprendre l’autre ?
Dans notre entretien, Jean Birnbaum reconnaît volontiers qu’il a lui-même succombé à cette tentation dans son travail au Monde des livres. C’est peut-être cette appréhension de ses propres angles morts qui lui donne envie d’écrire Le courage de la nuance en 2021. Un livre qui invitait au dialogue alors que nous étions à couteaux tirés depuis plusieurs mois en raison de la pandémie.
« La nuance, c’est tout sauf de la tiédeur. C’est une capacité à être mobile, à bouger par rapport à ses propres préjugés, à ses propres idéologies, à remettre du jeu dans ses arguments, dans sa vie. »
En 2023, il publiait Seuls les enfants changent le monde, aux éditions du Seuil, un essai sur le pouvoir miraculeux de la naissance d’un enfant dans l’existence de ceux qui choisissent d’en faire. Face à une génération réticente à l’idée de fonder une famille, Birnbaum plaide pour l’intrusion subversive de la vie !
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Régis Le Sommier est journaliste, grand reporter, longtemps au service de Paris Match dont il a aussi été le rédacteur en chef adjoint avant d’en être congédié en 2021.
Un désamour entre lui et l’équipe éditoriale qui s’amorce, peut-être, après avoir décroché un entretien exclusif, un scoop dans le jargon, avec le président syrien, Bachar al-Assad.
Le journaliste aurait été trop complaisant avec un dictateur qui avait du sang sur les mains.
“Ce qui m’a surpris, et je vous le dis du fond du cœur, c’est de m’en prendre autant plein la figure simplement pour avoir tendu un micro à un dictateur. Je n’ai jamais, dans mes questions, été d’une quelconque façon indulgent avec Bachar al-Assad.
J’ai cherché à comprendre les motivations du personnage pour mener l’action qu’il menait.
Au lieu de juger les réponses de Bachar al- Assad, ou de les critiquer, certains confrères, mais aussi des politiques, s’en sont pris à moi.”
Le vers était probablement dans le fruit.
La suite du parcours de Le Sommier le mène à animer son propre média, Omerta, un nom en forme de programme. Une certaine loi du silence serait-elle une règle tacite du métier de journaliste ?
Régis Le Sommier semble poser la question.
Se portant à la défense d’un journalisme qui écoute les points de vue de tous les camps, on l’a accusé plus récemment d’être pro-russe.
Un passage au média Russia Today n’a certainement pas contribué à faire taire ceux de ses collègues qui ont instruit son procès.
Au cours de sa longue carrière, Régis Le Sommier a couvert de nombreuses guerres, en Irak, en Afghanistan, en Syrie, et en Libye, entre autres.
Il est l’auteur de plusieurs livres. Le plus récent, Qui est le diable, l’autre ou l’Occident ? vient de paraître aux éditions Max Milo. Il pose une question importante: Si l’ennemi d’aujourd’hui est l’ami d’hier, peut-il redevenir un ami demain ?
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Jean Sévillia est historien et journaliste, il fait une une bonne portion de sa carrière au Figaro magazine.
Auteur de plusieurs livres, il s’attaque en 2000 à une forme de terreur intellectuelle qui frapperait depuis la fin de la Seconde Guerre les intellectuels et journalistes qui auraient eu la mauvaise idée de penser en dehors des clous de la gauche.
25 ans plus tard, l’historien, et homme de droite parfaitement assumé, propose une mise à jour augmentée de son livre; Les Habits neufs du terrorisme intellectuel.
Premier constat, les méthodes de la « cancel culture » qui marquent l’époque trouvent leurs racines profondes dans une tentation totalitaire qui n’est pas nouvelle !
« Dans terrorisme intellectuel, y’a le mot terreur. Moi je le rappelle. La révolution française c’est à la fois 1789, les droits de l’homme, mais aussi 1793, la terreur, je coupe la tête de celui qui ne pense pas comme moi. Mais le terrorisme intellectuel, au fond c’est ça. Tu ne penses pas comme moi alors je ne te coupe pas la tête, mais la parole. T’as plus le droit de parler. Il y a des citoyens qui sont légitimes, et d’autres qui ne le sont pas, légitimes ! »
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Alain Bauer est une référence en matière de criminologie. Il vient de publier La Conquête de l’Ouest, aux éditions Fayard, troisième tome d’un cycle consacré aux grands bouleversements de notre époque, ce qu’il appelle la globalisation piteuse !
Bauer s’intéresse à la montée de la violence dans nos sociétés occidentales, mais également au retour des grands empires. La Russie, l’Inde, la Chine mais aussi la Turquie bataillent pour s’imposer.. À quel prix ?
Sa Conquête de l’Ouest s’attarde au thème clivant de l’heure, l’immigration. Au grand remplacement dénoncé par les plus inquiets, il suggère plutôt le grand remplissement ! La démocratie poussive du vieux monde imposerait l’arrivée massive de migrants venus sauver nos retraites.
Un besoin de main d'œuvre qui se transforme inévitablement en peur panique selon le criminologue.
La question des migrants, souvent dépeints comme des criminels sans foi ni loi dans certains médias, ne serait que l’écho d’un malaise qui se répète à cycles réguliers depuis longtemps.
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L’intelligence artificielle est au cœur de toutes les conversations depuis quelque temps, mais mesurons-nous seulement l’ampleur de la révolution qui va balayer nos vies ?
Alors que la France convoque le monde à Paris pour un important sommet consacré à la puissance de l’IA, Chinois et Américains sont engagés dans une course frénétique pour contrôler ce génie maintenant sorti de sa bouteille.
Le retard de ceux qui auraient déjà raté le rendez-vous avec cette technologie pourrait ne jamais être comblé, laissant vulnérables la plupart des puissances du monde qui n’en sont aujourd’hui qu’aux bavardages !
Entre ceux qui construisent l’IA et ceux qui veulent en encadrer la puissance, la messe a été dite !
À ceux qui doutent encore, une grande banque d’affaires américaine prédit que 300 millions d’emplois seront bientôt menacés par l’IA.
Notre invité de cette semaine, Luc Ferry, lance un cri d’alarme dans son plus récent essai, l’IA complémentarité ou grand remplacement ?
« C’est la plus grande révolution de toute l’histoire de l’humanité »
Ferry est philosophe, essayiste, auteur de près de 200 livres.
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Jérôme Fourquet est une référence connue de tous en France pour comprendre les grandes mutations de la société au fil des quarante dernières années. Directeur à l’LFOP, expert en sondages, le pays n’a plus de secret pour lui : il s’intéresse aux changements de valeurs, de culture, à l’économie et aux mutations politiques.
État des lieux : La France, comme plusieurs grands pays occidentaux, est déconnectée de son histoire et de sa culture, d’où son expression de France « hydroponique », à l’image de ces cultures hors-sol qui uniformisent le goût des aliments.
Le nouveau clivage de notre temps, pour Jérôme Fourquet, c’est celui qui oppose les gagnants et les perdants de la mondialisation. Écoeurés d’être méprisés par les premiers, les seconds se rebellent en mettant au pouvoir des candidats et des partis qui choquent les élites des grandes villes. Mais avec quelles conséquences? Et à quel prix?
En octobre dernier, Jérôme Fourquet publiait Métamorphoses françaises.
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Quatre ans avant la première élection de Donald Trump aux États-Unis, Vincent Coussedière publiait un essai au titre provocateur : Éloge du populisme. Loin du discours ambiant, le philosophe refusait de stigmatiser la montée de la grogne populaire un peu partout en Occident et de l’associer automatiquement à un péril démocratique.
Coussedière voit plutôt dans ce populisme le symptôme d’un peuple malade, qui cherche à renouveler ses élites politiques. Il s’agirait selon lui d’un phénomène profond qui n’a rien d’un petit hoquet passager. « Il y a une décomposition des démocraties occidentales, qui a des causes très profondes, et y’a pas de raison qu’on en sorte rapidement. Donc cette recherche, par les peuples, de nouvelles élites, eh bien ce n’est pas quelque chose qui disparaîtra du jour au lendemain. »
La perte de contrôle des flux migratoires serait une des clés importantes pour comprendre cette défiance des classes populaires à l’endroit de ceux qui les dirigent depuis une quarantaine d’années. Il s’attaque tout particulièrement à ce qu’il nomme « l’idéologie migratoire », une forme de rouleau compresseur qui confine au racisme ceux qui questionnent la nouvelle doxa.
Vincent Coussedière a aussi écrit Éloge de l’assimilation et Le retour du peuple.
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Jacques Attali occupe une place unique et particulière dans le paysage intellectuel et politique français depuis une cinquantaine d’années. Touche-à-tout infatigable, il a été haut fonctionnaire, a conseillé François Mitterrand, écrit près de 90 livres et, à temps perdu, fait de la direction d’orchestre ! Homme-orchestre, ça lui va d’ailleurs très bien.
Lors de notre entretien, il fait le pari que nous aurons bientôt une application pour identifier les fake news, et annonce un monde où nous consommerons de moins en moins de médias de masse au profit d’une proposition “sur-mesure”, particulièrement pour ceux qui chercheront de l’information à valeur ajoutée. Il estime aussi que les “signaux faibles” qui émanent de la Chine sont annonciateurs d’un pays qui se prépare à la guerre.
Son dernier livre, Histoires et avenirs des villes, est paru cet automne.
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Pascal Boniface est un nom bien connu de l’analyse géopolitique. N’ayant pas la langue dans sa poche, tout en gardant un esprit d’analyse rigoureux, l’homme rend plus facile la compréhension des grands conflits qui marquent notre actualité.
Adepte de la nuance, il déplore qu’elle soit remplacée par un manichéisme qui tue la véritable liberté d’esprit.
Sa parole, censurée dans plusieurs médias français aujourd’hui, reflète bien selon lui la logique binaire qui domine.
Boniface rappelle qu’on peut très bien ne pas être pro-russe et observer que la stratégie occidentale vis-à-vis de l’Ukraine et de Moscou ait connu son lot de ratés.
De même, à Gaza, on peut critiquer les politiques du gouvernement israélien sans pour autant être antisémite !
« J’ai beaucoup de mes collègues qui disent sur le conflit israélo-palestinien "Je suis d’accord avec toi mais jamais je le dirais." C’est source d’ennui. Moi j’ai toujours dit ce que je pensais. »
Il publie ce mois-ci Israël-Palestine, une guerre sans limites ?
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Les histoires d’espionnage passionnent depuis toujours. On ne compte plus les monuments culturels qui mettent au cœur de leur histoire des affaires d’espionnage : les James Bond, Jason Bourne, Tintin, et compagnie. Pourtant, l’espionnage n’est pas qu’une affaire de fiction, ni chose du passé. Vincent Jauvert est journaliste d’investigation au Nouvel Observateur et couvre depuis plus de vingt ans les histoires d’espionnage et les scandales aux sommets de l’État.
Auteur de nombreux livres, il signe en mars dernier À la solde de Moscou, une enquête menée dans les archives du renseignement tchèque qui révèle le grand nombre de personnalités françaises a avoir trahi pendant la guerre froide.
Le journaliste s’intéresse aussi aux élites administratives françaises qu’il juge complètement déconnectées du peuple d’en bas : « Si vous commencez tout en haut, vous employez le vocabulaire de ceux qui sont tout en haut, et vous ne comprenez pas ceux qui sont tout en bas, parce que vous ne l’avez jamais été. Ça rend idiot. »
Entre révélations sur le monde de ceux qui nous espionnent et réflexions fines sur les élites politiques d’aujourd’hui, Vincent Jauvert nous livre une entrevue passionnante pour appréhender le monde d’aujourd’hui.
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