Episodes

  • Comment entendre véritablement une parole et se laisser déplacer, déranger, et peut-être bousculé par elle ? C'est tout l'enjeu de l'alliance entre Dieu et l'homme : Dieu parle mais souvent l'homme, son partenaire, ne l'écoute pas, ou l'écoute d'une oreille lointaine, sans se laisser toucher.

    Dans l'Évangile de ce dimanche, Jésus désire faire comprendre à ses interlocuteurs combien cette communication ratée a des répercussions dans une vie humaine, et il utilise pour cela une histoire, la parabole du semeur. Explications du Père Jean-Marie Ploux, auteur de "L'Évangile au-delà des malentendus" (éd. Bayard).

     

    Évangile du dimanche 12 juillet (Mt 13, 1-23)*
    Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer. Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger. D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde. Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché. D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés. D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

    Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux, mais ce n’est pas donné à ceux-là. À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ; à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a. Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas. Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai. Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient, et vos oreilles puisqu’elles entendent !

    Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin. Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il trébuche aussitôt. Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ; mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la Parole et la comprend : il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. » 

     
    Source : AELF

     

  • On ne voit plus guère de paires de bœufs aller d'un même pas, sillonner les champs et tirer la charrue avant les semailles. Porter le joug, c'est aller d'un même pas pour ensemble donner le meilleur. C'est cette image paysanne que Jésus utilise dans l'Évangile de ce dimanche, pour faire comprendre à ceux qui veulent le suivre, qu'il sera leur allié dans la marche. Dans cet Évangile il est également du cœur ouvert de ceux et celles capables d'accueillir sa parole les bras ouverts dans la confiance.

     

    "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau"

     

    Évangile du dimanche 5 juillet (Mt 11, 25-30)
    En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 

    Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.

    « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

     
    Source : AELF

     

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  • À première vue, la croix du Christ est liée à la souffrance, au rejet et à la mort. Certes, pour l'évangéliste Jean, elle est avant tout signe de gloire et de résurrection, mais ce bois de nos crucifix évoque pour nous le pire des supplices. Dans l'Évangile de ce dimanche, nous sommes invités à porter notre propre croix si nous désirons suivre Jésus et en être digne. La vie chrétienne serait-elle donc un long chemin de douleur, où nous devrions souffrir à notre tour ? Devons-nous revivre le Golgotha dans nos propres existences ?

     

    Évangile du dimanche 28 juin (Mt 10, 37-42)*
    Jésus disait à ses apôtres : "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. 

    Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. 

    Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense."
     

    prévenir le risque d'idolâtrie
    "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi..." Dans ce texte, Jésus ne cesse de répéter la formule "celui qui aime... plus que moi". Cela signifie-t-il que Dieu est jaloux et qu'il revendique une forme d'exclusivité ? "Dieu n'est pas jaloux en ce sens", explique Patrick Laudet, ce serait faire de l'anthropomorphisme que d'interpréter ainsi les paroles du Christ.

    Jésus nous donne "un merveilleux conseil de sagesse", selon le diacre. Il nous invite à "ordonner les choses". "Il s'agit de pressentir à quel point la préférance de l'amour pour Dieu prédispose à une qualité d'amour humain." Jésus nous aide donc à prévenir le "risque d'idolâtrie". Si en effet la famille est "une bénédiction", c'est aussi "un lieu de blessure qui peut devenir un lieu d'idolâtrie". "Il y a des moments de vérité dans la vie où il fau faire des choix, il faut clarifier, au prix parfois d'une séparation chirurgicale qui est en même temps nécessaire à la vie."

     

    faut-il souffrir pour suivre Jésus ?
    Dans cet Évangile de Matthieu, une phrase en particulier a fait couler beaucoup d'encre : "Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi." Et a pu justifier tous les dolorismes. Pour Patrick Laudet, c'est le "et" qui est important : "La croix est un dynamisme, prendre sa croix ce n'est pas se résigner à supporter une douleur mais empoigner sa misère." 

     
    *Source : AELF

     

  • "N'ayez pas peur !" L'Évangile de ce dimanche est scandé par des paroles d'encouragement de la part de Jésus, qui s'adresse à celles et ceux qui désirent mettre leurs pas dans les siens. Oser marcher à sa suite, c'est prendre le risque de la liberté - liberté de parole, de conscience et d'action. Et tracer cette route-là, c'est inévitablement s'exposer au refus et à l'adversité. La bonne nouvelle, c'est qu'au cœur de la possible persécution, Jésus promet une présence, celle de son père qui veille sur chacun.

    "Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux"

     

    les disciples envoyés en mission
    Au chapitre 10 de l'Évangile de Matthieu, Jésus vient d'envoyer ses disciples en mission. Et il les a prévenus : "Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups" (Mt 10, 16). Leur mission ne sera pas de tout repos, "il y aura des oppositions, et des résistances, il y aura de la violence même", ajoute le Père Antoni. Mais Jésus leur dit : n'ayez pas peur !
     
    "N'AYEZ PAS PEUR", C'EST LE LEITMOTIV DE JÉSUS
    "Ne pas avoir peur, c'est le leitmotiv de Jésus, dans tout l'Évangile." Dans la Bible, on le voit, les hommes ont tout le temps peur, d'un coup de vent dans la barque, de ne plus avoir de pain... "En même temps, c'est le propre de l'homme d'avoir peur, l'homme a tout le temps peur finalement. Et c'est ses inquiétudes et ses peurs qui lui font faire le pires des choses : la peur ouvre au mensonge, à la dissimulation, à la double vie..."

     

    Évangile du dimanche 21 juin (Mt 10, 26-33)
    Jésus disait à ses disciples : "Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. 

    Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.

    Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux."

     
    Source : AELF

     

  • Jésus est né à Bethléem, bourgade signifiant la "maison du pain", dans une mangeoire. Ne nous étonnons donc pas de l’entendre nous inviter à le manger dans l’Évangile de ce dimanche. Jean nous fait entendre les paroles que Jésus prononce à la synagogue de Capharnaüm devant un public déconcerté. Offrir sa chair et son sang à consommer a de quoi surprendre, scandaliser. Et pourtant, à entendre Jésus, il en va de la vie même de l’homme, de cette vie en abondance que Dieu promet à chacun d’entre nous. Explications de Mgr Emmanuel Gobilliard.
     
    Évangile du dimanche (Jn 6, 51-58)
    [Jésus reprit la parole...] Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »

    Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »

     
    Source : AELF

     

  • Dans l’Évangile de ce dimanche, il est question de la foi. Croire en Jésus, le fils unique de Dieu, c’est la clé pour recevoir une vie en abondance, cette "vie éternelle" dont on imagine parfois qu’elle sera pour plus tard. Une interprétation de l'Évangile qui nous évite de sombrer dans les affres du jugement, sur soi-même et les autres. Explications de Dominique Collin, dominicain et théologien.
     
    Évangile du dimanche 7 juin (Jn 3, 16-18)
    Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

     
    Source : AELF

     

  • Dans le livre de la Genèse, Dieu prend de la glaise du sol et modèle l’homme, puis il insuffle dans ses narines une haleine de vie pour en faire un être vivant. L’Évangile de ce dimanche est aussi un récit de création, ou plutôt de re-création. On  y voit Jésus ressuscité retrouver ses disciples tétanisés par la peur. Mais il leur offre sa paix et les envoie en mission. Explications d'Agnès Von Kirchbach, pasteure de l'Eglise Protestante Unie de France.
     
    évangile du dimanche 31 mai (Jn 20, 19-23)
    Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »

    Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » 

    Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

     
    Source : AELF

     

  • Quand nous imaginons la vie éternelle, nous projetons de l’autre côté une vie de rêve et de délices, cette retraite dorée enfin obtenue avec dessert à volonté et farniente au bord de la piscine.
    La vie éternelle dont nous parle Jésus nous fait sortir de nos fantasmes et interroge notre propre rapport au temps et à l’espace.

    Dans l’évangile de ce dimanche la vie qui coule en abondance commence aujourd’hui, elle nous est donné à l’instant même si nous nous ouvrons à la Présence, celle qui nous est offerte gratuitement.

    Connaitre la Présence, en vivre, pour devenir soi même Présence à soi et aux autres, c’est le cœur de la vie éternelle dont nous parle saint Jean dans son évangile.

    James Woody est pasteur de l'église protestante Unie de France à Montpellier.

    Evangile de Jean, chapitre 17 versets 1 à 11.

  • Dans l'Évangile de ce dimanche, Jésus annonce la venue de l'Esprit saint. Un texte fondateur où le Christ livre un véritable testament spirituel. Il dit en effet : "Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements". Là où, dans la loi juive il y avait 613 commandements, rappelle Mgr Emmanuel Gobilliard, ils sont réduits à deux : l'amour de Dieu et l'amour du prochain. "La première bonne nouvelle c'est qu'on n'a pas plein de petits préceptes à observer, on a deux grands commandements - mais ce n'est pas moins exigeant."
     
    une heureuse ambiguïté
    Qu'est-ce qui est premier : l'amour de Dieu ou l'observation des commandements ? Jésus dit en effet : "Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements", et aussi : "Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime." Il y a là une ambiguïté : on ne sait jamais ce qui est premier : l'amour ou l'observaiton des commandements.

    "On joue toujours sur l'ordre, note Mgr Gobilliard, on ne sait jamais ce qui est premier : si c'est lui ou nous, si c'est notre action ou la sienne, si c'est l'amour ou l'aciton qui en résulte." Une heureuse ambiguïté qui "montre que les deux se répondent et s'aplleent, que l'on ne peut pas aimer sans le prouver", en acte et en vérité.
     
    QU'EST-CE QUE L'AMOUR ?
    L'amour au temps de Jésus n'a pas le même sens qu'aujourd'hui, où on lui donne "une signification très sentimentale". Pour Emmanuel Gobilliard, Jésus nous parle "d'un amour en acte, dans la fidélité quotidienne à Dieu et au prochain". Une vision très exigeante de l'amour.
     
    Le testament spirituel du Christ
    Quand le Christ parle de "l’Esprit de vérité", il livre un véritable testament spirituel en dévoilant "l'intimité de la Trinité". "C'est l'une des plus grandes révélations du mystère de la Trinité", selon Mgr Gobilliard.

    L'Esprit saint est ici appelé le Défenseur. On trouve aussi parfois le terme de "Paraclet", qui signifie à la fois l'avocat et surtout "celui qui nous défend", "celui qui est à nos côtés, qui marche avec nous". Également nommé "le consolateur", l'Esprit saint "nous soutient, on a besoin de son aide pour tous les instants de la vie".

     

    évangile du dimanche 17 mai (Jn 14, 15-24)
    Jésus disait à ses disciples : ​« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. 

    D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

    Jude – non pas Judas l’Iscariote – lui demanda : « Seigneur, que se passe-t-il ? Est-ce à nous que tu vas te manifester, et non pas au monde ? » Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé.

     
    Source : AELF 

     

  • "Qui m'a vu a vu le Père." L'Évangile de ce dimanche révèle à quel point Jésus et Dieu vivent une étroite unité, une communion d'amour bouleversante au sein de laquelle chacun de nous est invité. C'est tout le sens du dernier discours que Jésus adresse à ses disciple juste avant sa Passion. Ce testament spirituel, il le leur confie pour ne pas désespérer devant l'épreuve qui s'annonce et pour ne pas oublier que tout est possible à celui qui croit.
     
    evangile du dimanche 10 mai (jn 14, 1-12)
    Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » 

    Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

    Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : “Montre-nous le Père” ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres. Croyez-moi : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.

    Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père.
     
    Source : AELF

     

  • "Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien. 
    Il me mène vers les eaux tranquilles
    Il me fait revivre "

    Jésus connaissait ce fameux psaume. C'est peut-être ce passage hérité de ses Pères qui l'a inspiré pour trouver l'image qui dit au plus juste le sens de son existence, celle du Bon Pasteur. Guider sans s'imposer, accompagner sans dominer, abreuver et prendre  soin : telle est la mission de Jésus venu en ce monde pour donner sa Vie en abondance. 

    Mgr Michel Dubost rappelle qu'un des grands textes, juste avant ce passage, est celui de l'aveugle qui devient voyant et reconnaît Jésus. "Au fond, un des soucis de Saint Jean est de nous faire reconnaître en ce Jésus un homme comme les autres, un Dieu pasteur. Le texte que nous lisons est une invitation à reconnaître la royauté et l'importance de Jésus pour nous", dit-il.  Dans ce vaste enclos, les brebis reconnaissent quel est LEUR berger.  " Pour accueillir l'Evangile, il y a ce sentiment d'une certaine raisonnance en nous. Les brebis écoutent la voix", commente l'évêque émérite. 

    "Le berger, c'est celui qui a une parole qui vient de Dieu et qui remue mon coeur". 

     

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean


    En ce temps-là, Jésus déclara :
        « Amen, amen, je vous le dis :
    celui qui entre dans l’enclos des brebis
    sans passer par la porte,
    mais qui escalade par un autre endroit,
    celui-là est un voleur et un bandit.
        Celui qui entre par la porte,
    c’est le pasteur, le berger des brebis.
        Le portier lui ouvre,
    et les brebis écoutent sa voix.
    Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
    et il les fait sortir.
        Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
    il marche à leur tête,
    et les brebis le suivent,
    car elles connaissent sa voix.
        Jamais elles ne suivront un étranger,
    mais elles s’enfuiront loin de lui,
    car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

        Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
    mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
    C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
    « Amen, amen, je vous le dis :
    Moi, je suis la porte des brebis.
        Tous ceux qui sont venus avant moi
    sont des voleurs et des bandits ;
    mais les brebis ne les ont pas écoutés.
        Moi, je suis la porte.
    Si quelqu’un entre en passant par moi,
    il sera sauvé ;
    il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
    Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
    Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
    la vie en abondance. »

    Source : AELF

  • Un homme qui marche, des paroles de feu qui éclairent d'un jour nouveau la tragédie d'une disparition, les gestes ordinaires d'un repas partagé... L'Évangile de ce dimanche nous invite à ouvrir tous nos sens pour accueillir la haute présence qui affleure au cœur de la réalité la plus simple. Jésus ressuscité se manifeste aux siens sans grandiloquence ni effet spectaculaire : rien de tout cela sur le chemin entre Jérusalem et Emmaüs ! L'évangéliste Luc raconte des retrouvailles qui prennent la forme d'un discret compagnonnage. Explications de la bibliste Anne Soupa.
     
    Évangile du dimanche 26 avril (Lc 24, 13-34)
    Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.

    Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »

    Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. 

    Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »

    À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
     
    Source : AELF

     

  • Si l'on me démontrait avec certitude que Jésus a vraiment existé, si je possédais les preuvres de sa résurrection, alors que je pourrais davantage croire à cette histoire incroyable que nous racontent les Évangiles : il n'est pas rare d'entendre ce type d'arguments chez ceux et celles qui parlent du christianisme.

    Les chrétiens eux-mêmes peuvent se dire que ça aurait été nettement plus facile pour eux de croire s'ils avaient pu côtoyer physiquement Jésus, et que les disciples ont eu bien de la chance d'être aux premières loges au matin de Pâques. Et si ces questions étaient déjà dans la tête des premiers acteurs de l'époque ? C'est ce qui ressort de l'Évangile de ce dimanche 19 avril.
     
    "Heureux ceux qui croient sans avoir vu"

     

    Évangile du dimanche 19 avril (Jn 20, 19-31)
    Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

    Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »

    Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

    Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

     
    Source : AELF

     

  • VIVEZ PÂQUES ET LA SEMAINE SAINTE EN DIRECT SUR RCF - Dans ce contexte de confinement lié à l’épidémie de Covid-19, toutes les équipes RCF se mobilisent pour vous faire vivre en direct la Semaine sainte et Pâques. Ainsi, nous proposons à nos auditeurs une programmation autour de trois axes : DONNER DU SENS, PRIER et ACCOMPAGNER.
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    L’Évangile de ce dimanche de Pâques évoque la résurrection de Jésus, événement fondateur pour le christianisme. On a peu de détails sur ce relèvement. Un tombeau vide, quelques linges abandonnés... les évangélistes n’ont pas essayé de démontrer cette réalité qui nous échappe, ils écrivent une expérience de foi, un récit composé pour dire cet inouï que la mort n’a plus le dernier mot. Explications du Frère Dominique Collin.
     
    "Selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts"

     

    évangile du dimanche de pâques (Jn 20, 1-9)
    Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

    Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.

    C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

     

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    Les rois de ce monde ont toujours eu l’art de parader pour démontrer leur force. À cheval, sur un char ou en limousine tout vrai chef se doit de frapper les esprits en défilant devant ses sujets. Comparé à cette démonstration de prestige, le pauvre attelage qui mène Jésus a Jérusalem est dérisoire, il s’agit d’une ânesse qui porte celui qui bientôt sera crucifié. Lui le seul vrai roi entre dans la ville sainte, en toute humilité, recevant pourtant l’hommage de ceux qui l’on reconnu.
     
    évangile du dimanche 5 avril (Mt 21, 1-11)
    Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivèrent en vue de Bethphagé, sur les pentes du mont des Oliviers. Alors Jésus envoya deux disciples en leur disant : « Allez au village qui est en face de vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l’on vous dit quelque chose, vous répondrez : “Le Seigneur en a besoin”. Et aussitôt on les laissera partir. »

    Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète : Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui vient vers toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et un petit âne, le petit d’une bête de somme.

    Les disciples partirent et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l’ânesse et son petit, disposèrent sur eux leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route.

     Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entrait à Jérusalem, toute la ville fut en proie à l’agitation, et disait : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. »
     
    Source : AELF

     

  • La pierre d’un tombeau roulée, un homme mort depuis quatre jours qui se relève, une vie qui reprend dans un élan de pure nouveauté : l’Évangile de ce dimanche porte en lui les prémices de la résurrection du Christ. Mais ici ce n’est pas Jésus qui sort du tombeau mais Lazare, l’un de ses plus proches amis. Ce drame de la mort va lui déchirer les entrailles et Jean, l’évangéliste qui raconte la scène, précisera qu’à la vue du tombeau et de tous ceux qui pleurent Jésus aussi fondera en larmes. Explications du Père Sébastien Antoni.
     
    évangile du dimanche 29 mars (Jn 11, 1-45 )
    Il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »

    En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »

    Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. »

    Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »

    Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.

    Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 

    Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »

    Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. » Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.

    Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer.

    Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » 

    Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »

    Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
     
    Source : AELF

     

  • ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS : RCF ASSURE UN SERVICE D'ÉGLISE - RCF vous propose de suivre en DIRECT : 
    - Une messe quotidienne : de 11h à 11h30 (dès lundi 23 mars)
    - La messe dominicale : à 18h15
    - Le culte protestant : le samedi à 18h15
    Vous retrouvez le commentaire de l'Évangile du dimanche dans Enfin une Bonne nouvelle.
    PRIER AVEC RCF - Pendant la durée de quarantaine, RCF assure la diffusion de : La Prière du matin, La Prière du soir et Le Psaume du jour. Le chapelet en direct de la grotte de Lourdes (à 15h30)
    ET AUSSI : pour toute la durée du confinement, RCF retransmet tous les soirs de 20h30 à 21h un temps de prière en DIRECT de la communauté de Taizé.

     
    L’Évangile de ce dimanche raconte l'histoire de la guérison d'un aveugle de naissance qui sort de sa longue nuit pour découvrir le jour. Face à lui, des hommes religieux qui ont des yeux pour voir mais qui pourtant les obstruent par l’épaisse couche que sont leurs certitudes et le jugement qu’ils portent sur les autres. Explications de James Woody.
     
    Évangile du dimanche 19 mars (Jn 9, 1-23)
    En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples l’interrogèrent : « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? » Jésus répondit : « Ni lui, ni ses parents n’ont péché. Mais c’était pour que les œuvres de Dieu se manifestent en lui. Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ; la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler. Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. » Cela dit, il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ; puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé. L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.

    Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors : « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? » Les uns disaient : « C’est lui. » Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. » Mais lui disait : « C’est bien moi. » Et on lui demandait : « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? » Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit : “Va à Siloé et lave-toi.” J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. » Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? » Il répondit : « Je ne sais pas. »

    On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle. Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir. Il leur répondit : « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. » Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. » D’autres disaient : « Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? » Ainsi donc ils étaient divisés.

    Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle : « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? » Il dit : « C’est un prophète. » Or, les Juifs ne voulaient pas croire que cet homme avait été aveugle et que maintenant il pouvait voir. C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents et leur demandèrent : « Cet homme est bien votre fils, et vous dites qu’il est né aveugle ? Comment se fait-il qu’à présent il voie ? » Les parents répondirent : « Nous savons bien que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle. Mais comment peut-il voir maintenant, nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus. Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. » Ses parents parlaient ainsi parce qu’ils avaient peur des Juifs. En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord pour exclure de leurs assemblées tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ. Voilà pourquoi les parents avaient dit : « Il est assez grand, interrogez-le ! »

     
    Source : AELF

     

  • LE CARÊME AVEC RCF, 40 JOURS POUR RÉORIENTER SA VIE - Du 26 février au 12 avril, RCF vous accompagne tout au long du Carême et de la Semaine sainte, jusqu'au Dimanche de Pâques. Découvrez notre programmation spéciale sur le thème "Réorienter sa vie".
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    L’évangéliste Jean a l’art de nous faire entrer dans l’intimité de Jésus à travers des rencontres qu’il met en scène loin des foules, de visage à visage. C’est le cas lorsque le religieux Nicodème vient le voir de nuit, c’est aussi le cœur du formidable dialogue qui s’ouvre avec une femme de Samarie venue puiser de l’eau à l’heure la plus brûlante du jour. On y découvre surtout un Jésus éveilleur, capable d’aider un être épris d’absolu à reconnaître sa soif la plus profonde. Explications de Sœur Anne Lécu. 
     
    Évangile du dimanche 15 mars (Jn 4, 5-42)
    Il arrive donc à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.

    La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »

    La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !... Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »

    La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
    Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.

    Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”  Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »

    Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
     

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    Alors que la période de Carême vient de s’ouvrir pour les chrétiens, l’Évangile de ce dimanche se colore des teintes de la Résurrection. Jésus y apparaît sur la montagne, avec un visage rayonnant, éclatant de blancheur, dialoguant avec Élie et Moïse, deux personnages centraux du Premier Testament. Ce récit, construit par l’évangéliste Matthieu, après la Résurrection du Christ est une sorte de catéchèse en images pour signifier le sens du mystère pascal, mystère d’un passage par la mort  qui mène à la vie... Explications de Bertrand de la Fayolle.
     
    Évangile du dimanche 8 mars (Mt 17, 1-9)
    Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui.

    Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »

    Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

     
    SOURCE : AELF

     

  • Comment vivre notre fragilité en consentant au manque ? Existe-t-il une façon d’être avec les autres en refusant les miroirs de la séduction ? Pouvons-nous prendre des responsabilités sans devenir mégalomane et sombrer dans la folie des grandeurs ? À ces trois questions fondamentales, l’Évangile de ce dimanche apporte un éclairage radical et c’est Jésus en personne qui nous l’offre. Par trois fois le Diable vient mettre à l’épreuve l’homme qu’il est mais aussi le Fils de Dieu que Jésus consent à être. Trois tentations dont il sortira victorieux en s’appuyant sur le roc de la parole. Explications de Nicole Fabre.
     
    Évangile du dimanche 1er mars (Mt 4, 1-11)
    Alors Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »

    Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »

    Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » 

    Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.