Episodes
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Lundi 20 décembre, la Commission européenne a dévoilé une proposition visant à modifier le statut de protection du loup, inscrit dans la directive Habitats et la Convention de Berne à l’international.
Il passerait ainsi d’animal « strictement protégé » à « protégé ». Cette relégation est une première pour un grand prédateur européen, ouvrant la porte à des modes de régulation facilités.
Pourquoi la Commission en est-elle arrivée là ? Comment, en l’espace de quelques années, le loup est-il passé d’emblème de la biodiversité - jusqu’à devenir espèce d’intérêt communautaire au niveau de l’UE - à danger public numéro 1 ?
Retour sur un revirement de Commission, et ses possibles conséquences.
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Did you know that the meat you are going to eat for lunch or dinner may have been slaughtered without stunning, according to religious rite ? Probably not, because in many European countries today, the method of slaughter is not indicated on meat packaging.
This lack of transparency is denounced by many animal welfare associations. To be kosher - for Jews - or halal - for Muslims - the animal must not be stunned before dying.
For animal rights activists, this suffering is intolerable, but for supporters of the practice, it pales in comparison to what is tolerated in industrial slaughter.
What if the solution lay in reversible stunning? This method could perhaps reconcile the two camps and reduce animal suffering, while respecting religious rites. An overview of a complex and extremely sensitive issue on which the European Commission may soon legislate.
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Missing episodes?
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Les trophées Europa’Table ont pour objectif de sensibiliser les lycées hôteliers aux questions européennes en matière d’agriculture,
d’alimentation et de développement durable. Le point d’orgue du projet : un concours de cuisine national. EURACTIV était présent aux phases finales cette année, en Lozère. -
La réforme des retraites présentée par le gouvernement français le 10 janvier dernier suscite de vifs débats dans le pays. Le changement principal annoncé est le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans à l’horizon 2030. L’occasion pour nous de revenir sur la retraite des agriculteurs, et l’impact de cette réforme sur nos paysans.
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Depuis 2016 l’association L214 dévoile des vidéos insoutenables. Des vaches qui agonisent, des moutons qui souffrent dans leur sang, des porcs frappés…
Ces films pris en caméra cachée ont mis en lumières des pratiques inacceptables et nous ont mis face à nos contradictions : derrière nos steaks bien emballés au supermarchés, à des prix défiant toute concurrence, se cache une vérité peu avouable.
Comment en est-on arrivé là ? Agathe Gignoux, responsable des affaires publiques et juridiques pour CIWF France (https://www.ciwf.fr/) nous explique pourquoi la logique industrielle conduit à des manquements règlementaires. Elle esquisse également pour EURACTIV des propositions pour améliorer le sort des animaux ainsi que celui des travailleurs du secteur.
Nous donnons également la parole à Emilie Jeanin, éleveuse, qui a mis en place le premier abattoir mobile en France (https://www.leboeufethique.fr/). Elle nous raconte l’histoire et les bénéfices de ce dispositif.
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Ce gaspillage alimentaire représente un triple enjeu - éthique, économique et environnemental. Dans ce podcast, EURACTIV explore des pistes pour lutter contre le gaspillage alimentaire, notamment au niveau de la production agricole.
10 millions de tonnes : c’est le volume de nourriture qui est gaspillé en France chaque année. Si les consommateurs sont responsables d’un tiers du gaspillage alimentaire, un autre tiers de ces aliments est déjà perdu au moment de la production agricole.
Alors que la France s’est engagée à réduire son gaspillage alimentaire de 50 % à l’horizon 2025, ce podcast fait la lumière sur les principales raisons derrière la perte alimentaire au niveau agricole et explore des solutions pour lutter contre ce phénomène.
Un grand merci à nos deux invitées - Evelyne Boulongne, porte-parole du MIRAMAP, et Luisa Ravoyard, chargée des relations presse de Too Good To Go –qui interviennent dans cet épisode pour présenter des pistes de lutte contre le gaspillage alimentaire, de la ferme jusqu’à nos assiettes.
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La réforme de la PAC continue de diviser les esprits. Alors qu’un nouveau trilogue à Bruxelles doit permettre de trouver – enfin – un accord sur la future PAC à partir de vendredi (25 juin), quelles sont les attentes en France ?
Dans ce podcast, quatre acteurs et représentants du monde agricole français nous parlent de transition agroécologique et partagent leurs avis, leurs espoirs, mais aussi leurs déceptions en vue de la nouvelle Politique agricole commune.
Un grand merci aux eurodéputés Benoît Biteau (Verts/ALE) et Jérémy Decerle (Renew Europe), à la coordinatrice de Pour une autre PAC, Aurélie Catallo, et au président de la Coordination Rurale, Bernard Lannes, pour leur contribution à cet épisode.
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Avec le défi environnemental et les problématiques de logement, les villes doivent prendre de plus en plus de paramètres en compte dans leurs choix urbanistiques. Il faut veiller à construire des bâtiments les moins énergivores possibles et à ne pas trop s’étaler en surface. Il faut aussi veiller à loger les catégories les plus pauvres, sans commettre à nouveau les erreurs du passé, avec des constructions vieillissantes et aucune mixité sociale .
À Vandœuvre-lès-Nancy, la métropole a réhabilité d’anciens sites militaires et requalifié des espaces d’entrée d’agglomération pour en faire l'Éco-quartier Biancamaria. EURACTIV a rencontré Léa Micallef, chargée de mission à l’urbanisme, et Nathalie Tappia, architecte urbaniste, toutes deux chargées du projet, ainsi que Corinne Lamontagne, présidente de l’association de quartier.
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Agir contre le changement climatique, protéger l’environnement, garantir des denrées alimentaires saines et de qualité – la Commission européenne a formulé des objectifs ambitieux pour le monde agricole de demain. La nouvelle Politique agricole commune (PAC) va devoir y répondre – tout en assurant des revenus équitables à celles et ceux qui la font vivre sur le terrain.
EURACTIV vous emmène en voyage, à la découverte d’un lieu en France où ces aspirations ne sont pas qu’un rêve d’avenir, mais une réalité : la Ferme du Pilat, magasin de producteurs à Pélussin (Loire), au cœur du Parc naturel régional du Pilat.
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Les chiffres font froid dans le dos. L’Union européenne génère chaque année près 58 millions de tonnes de plastique. Selon une étude du Forum économique mondial et de la fondation Ellen McArthur, à ce rythme d’ici trente ans, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans. 2050 est à nos portes, et la diminution des polluants plastiques ne peut plus attendre. C’est à partir de ce constat qu’a été lancé le projet européen Preventing Plastique Pollution, qui réunit 18 organisations de France et d’Angleterre pour comprendre la pollution plastique, mieux la maîtriser et à terme la réduire.
Le projet financé en grande partie par des fonds européens prévoit en premier lieu de lutter contre la pollution plastique en rivière. « Près de 80% des plastiques présents dans les océans proviennent des rivières », rappelle Stéfanie Isoard, coordinatrice du projet au sein du syndicat de bassin de l’Elorn, un cours d’eau qui traverse le Finistère avant de se jeter dans l’Océan Atlantique. Pour éviter de polluer la rade de Brest, ce syndicat a mis en place des filets pour récupérer les polluants plastiques et identifier d’où ils proviennent. Un travail auquel les écoles et collèges des environs sont invités à participer.
Le projet Preventing Plastic Pollution englobe un second volet, orienté cette fois vers le grand large. Depuis plusieurs mois, des chercheurs de l’’Ifremer et du CNRS évaluent l’impact écologique du plastique sur les milieux marins. C’est le cas d’Ika Paul-Pont, chargée de recherche au CNRS et chercheuse au Laboratoire des sciences de l’environnement marin, qui se concentrent depuis plusieurs années sur « les microplastiques, ces particules inférieures à 5mm qui contaminent aujourd’hui tous les océans et une grande partie des espèces marines ».
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Est-ce que l'économie sociale et solidaire est arrivée dans votre région ? L'Union européenne prône une "politique de cohésion économique, sociale et territoriale" et dans son programme de mise en oeuvre des fonds européens, la région Île-de-France compte parmi ses priorités l'émergence d'une économie inclusive, sociale et écologique, afin de lutter contre l'exclusion et la pauvreté.
A Paris, l'économie circulaire et l'économie sociale et solidaire se développent. Margot Franquet, salariée de l'association La Petite Rockette, auto-financée à hauteur de 60 %, nous raconte avec d'autres ce lieu situé au coeur du 11ème arrondissement.
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Depuis que l’agriculture existe, des femmes ont travaillé la terre. Pourtant, ces dernières décennies, une image s’est imposée : l’agriculture serait un labeur d’homme, les tracteurs un apanage masculin. Le terme d’agricultrice n’a fait son entrée dans le dictionnaire Larousse qu’en 1966. Alors que les femmes n’ont jamais quitté les fermes. En 2018, près de 30% des exploitations ou entreprises agricoles sont dirigées par des femmes.
Pour discuter de ces problématiques, une éleveuse d’Ille-et-Vilaine a décidé de monter, avec une dizaine d’autres femmes, un collectif de paysanne, les Elles. Direction Janzé, à 20 kilomètres de Rennes, pour rencontrer Charlotte Kerglonou, une exploitante agricole qui a fait l’agriculture son métier et de la cause féministe son combat.