Episodes
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Rencontre avec Tal Madesta à l'occasion de la parution de son ouvrage La Fin des monstres, publié par La Déferlante éditions.
« Je ne suis déjà plus celle que j’étais, mais pas encore celui que je veux devenir. »
En 2020, Tal Madesta entame une transition de genre. En prenant ce chemin qui implique de redéfinir entièrement son rapport à soi, aux autres, au monde social, il va faire l’expérience désolante de la violence transphobe et du deuil. Mais Il va aussi découvrir la joie d’aimer autrement et d’expérimenter avec intensité sa propre liberté.
Entre rage et lumière, Tal Madesta livre le récit d’une révolution intime, en même temps qu’un plaidoyer passionné pour l’émancipation des personnes trans.
Couverture © Léa Djeziri
Photo © Adeline Rapon
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Rencontre avec Florence Porcel à l'occasion de la parution de son livre, Honte, aux éditions JC Lattès, dans la collection La Grenade.
"Il existe des hontes qu’il est de bon ton d’avoir. J’ai appris à m’en débarrasser.
Il existe des hontes universelles qui nous confortent dans notre appartenance au genre humain.
Il existe des hontes que l’on traverse, et d’autres qui nous empêchent.
Il existe des hontes plus ou moins puissantes, des hontes furtives et des hontes qui s’ancrent.
Il existe des hontes si terribles. Des hontes qui foudroient.
Et il existe des hontes qui font partie de nos vies simplement parce que nous sommes nées filles."
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L̖̗̖̗e̖̗̖̗ P̖̗̖̗r̖̗̖̗i̖̗̖̗n̖̗̖̗t̖̗̖̗e̖̗̖̗m̖̗̖̗p̖̗̖̗s̖̗̖̗ d̖̗̖̗e̖̗̖̗s̖̗̖̗ p̖̗̖̗o̖̗̖̗é̖̗̖̗t̖̗̖̗e̖̗̖̗s̖̗̖̗s̖̗̖̗e̖̗̖̗s̖̗̖̗, un épisode spécial autour de trois rencontres :
Surgeons et autres pousses, de Maria Kakogianni et Amalia Ramankirahina, éditions excès
Zaatar, de Sofía Karámpali Farhat, éditions Bruno Doucey
La Chambre sans murs, de Morgane Ortin, éditions Nami
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Rencontre avec Nathalie Sejean, Marion Séclin et Isabelle Sorente à l'occasion de la parution de leurs ouvrages dans la collection Révélati***s des éditions Fulbert first.
La collection Révélation, dirigée par Nathalie Sejean, double le jeu de la lecture en proposant une page écrite et une page à révéler.
Empruntez la main de l'autrice pour une lecture active et participative. En conscience.
Le premier titre engage une réflexion profonde sur notre force d'action
Le deuxième titre de la collection Révélati•••n est signé Marion Séclin. Il fait la part belle aux forces des failles humaines. Une ode humaniste à la chance d'être en vie.
Troisième titre de la collection Révélati•••n, Tu Rêves ? explore les territoires de l'onirisme et de la résistance poétique. Il est signé Isabelle Sorente.
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Rencontre avec Anaïs Bordages et Marie Telling à l'occasion de la parution de leur ouvrage Petit éloge des anti-héroïnes de séries aux éditions Les Pérégrines.
Hystériques, superficielles, traînées, coincées, carriéristes… Généralement réduites à des clichés misogynes, les anti-héroïnes passent souvent sous les radars de la critique, quand elles ne suscitent pas le rejet pur et simple des téléspectateurs.
Pourtant, ces personnages parfois difficiles à aimer brisent les codes de la féminité et contribuent à élargir les normes très restrictives de la représentation des femmes à l'écran, permettant un processus d'identification puissant pour toutes celles qui ne se retrouvent pas dans les standards traditionnels.
De la peste Cordelia (Buffy contre les vampires) aux mères indignes Livia Soprano (Les Soprano) et Cersei Lannister (Game of Thrones), en passant par la castratrice Skyler White (Breaking Bad), la revêche Annalise Keating (How to Get Away with Murder) ou l'insupportable Hannah Horvath (Girls), ce Petit éloge propose un panorama original des femmes les plus subversives du petit écran.
Marie Telling est journaliste, cheffe du service société-culture à ELLE.fr. Anaïs Bordages est journaliste et critique indépendante, spécialisée en séries et cinéma.
Leur amour pour Buffy, Mad Men (et le cheddar) a forgé leur amitié. Toutes deux coaniment les podcasts consacrés aux séries Peak TV et AMIES (Slate Podcasts).
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Rencontre avec Maud Le Rest à l'occasion de la parution de l'ouvrage Les Patientes d'Hippocrate, quand la médecine maltraite les femmes, co-écrit avec Eva Tapiero et publié chez Philippe Rey.
Une enquête sur les biais de genre qui pèsent sur la santé des femmes, depuis la consultation jusqu'aux diagnostics et traitements
Pourquoi les douleurs des femmes peinent-elles à être entendues et prises en compte par le corps médical ? Pourquoi les infarctus du myocarde sont-ils plus tardivement détectés chez les femmes que chez les hommes ? Pourquoi, lorsqu'un couple souffre d'infertilité, est-ce presque toujours prioritairement la femme qui est considérée comme responsable et soumise à des batteries de tests ?
Les journalistes Maud Le Rest et Eva Tapiero ont recueilli les témoignages de femmes confrontées aux méfaits d'une médecine encore largement patriarcale. Errances de diagnostics, maladies méconnues ou symptômes propres au corps féminin (endométriose, vestibulite), accouchements traumatiques... autant de situations et de souffrances auxquelles le personnel soignant ne trouve à répondre que : " C'est normal d'avoir mal, faites un effort, madame ", renvoyant souvent les douleurs des patientes à des dimensions psychologiques.
Alliant des paroles fortes et des études chiffrées qui viennent démontrer le caractère systémique des violences médicales, les autrices dressent un panorama alarmant des biais de genre qui pèsent sur la santé des femmes – aux conséquences désastreuses – et proposent des pistes de réflexion pour y remédier.Une enquête coup de poing sur des pratiques discriminantes qu'il est urgent de dénoncer.
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Rencontre avec Pauline Harmange à l'occasion de la parution de sa nouvelle Le Renard, dans la collection Bestial des éditions JC Lattès.
Lors de l’habituelle promenade dominicale, une jeune fille fausse compagnie à ses parents et ses sœurs pour s’enfoncer dans la forêt.
Happée par la pénombre, incapable de retrouver son chemin, la voici seule. Des souvenirs ressurgissent, aussi angoissants que la peur de se perdre. Jusqu’au moment où la jeune fille rencontre un renard avec lequel elle tente de communiquer.
C’est un rituel de passage que raconte Pauline Harmange dans ce conte moderne, saisissant magnifiquement la fin de l’enfance et le début de l’âge adulte. La maturité ne viendra pas ici du monde humain, mais d’une rencontre avec un animal aussi intelligent qu’énigmatique.
Crédit photo : Olivier Roller
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Rencontre avec Laurène Daycard à l'occasion de la parution de son ouvrage, Nos absentes, à l'origine des féminicides, éditions du Seuil.
Ces quinze dernières années, plus de 2 000 femmes ont été tuées par leur (ex-)conjoint en France.
En 2020, 35 % des victimes de féminicide conjugal avaient subi des violences antérieures. Une défunte sur cinq avait porté plainte.
Entre 2015 et 2016, 82 % des plaintes et mains courantes déposées par des victimes de féminicide ont été classées sans suite. (Source : ministère de la Justice.)
Laurène Daycard a été l’une des toutes premières journalistes à écrire sur les féminicides conjugaux pour les faire sortir des rubriques « faits-divers » et les réinscrire dans le récit social et politique des violences sexistes. Dans cette enquête à la première personne, l'autrice nous emmène à la rencontre de survivantes et de familles endeuillées, mais aussi auprès des auteurs de ces actes. En observant et en échangeant avec ces derniers, Laurène Daycard tente d’aller à l’origine des féminicides et propose une réflexion personnelle sur la notion de réparation.
Laurène Daycard est membre du collectif de journalistes indépendantes Les Journalopes. Elle collabore notamment avec Mediapart, L’Obs et Libération.
Crédit photo : Marie Rouge
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Rencontre avec Fatima Ouassak à l'occasion de la parution de Pour une écologie pirate, et nous serons libres, aux éditions La Découverte.
Nous manquons, aujourd'hui en Europe, d'un projet écologiste capable de résister aux politiques d'étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable.
D'un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l'ancrage dans la terre et la liberté de circuler.
D'un projet dont le regard serait tourné vers l'Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D'un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud.
D'un projet se donnant comme horizon à la fois la libération des terres, la libération animale et l'égale dignité humaine, fondamentalement liées.
D'un projet assumant la sécession face à des forces d'extrême droite toujours plus menaçantes.
D'un projet permettant de prendre le large en quête du One Piece, le fameux trésor du manga éponyme, devenu symbole, dans les quartiers populaires, de la soif de liberté qui y gronde.
D'un projet qui se mettrait à hauteur d'enfants et chercherait leur bien-être et leur libération.
Ce projet, c'est celui de l' écologie pirate.
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Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.
Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.
Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous parlerons avec les autrices et auteurs de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ses émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Comment aimer mieux ?
Rencontre avec FANNY CHIARELLO ET WENDY DELORME, à l'occasion de la parution de L'ÉVAPORÉE, chez Cambourakis
« Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une femme soudain abandonne celle à qui elle vient de dire, Quels merveilleux moments j’ai passés auprès de toi, aujourd’hui encore : je veux ça tous les jours de la vie ? » Tel est le questionnement auquel est confrontée Jenny après le départ d’Ève. Toutes deux apprendront qu’« on peut vivre une même histoire de deux façons totalement différentes ». Livrant en alternance les points de vue des deux femmes, Fanny Chiarello et Wendy Delorme interrogent de manière sensible et incarnée la possibilité d’une relation durable, la compatibilité de modes de vie a priori opposés, la nécessité d’affronter les fantômes du passé afin de rendre le présent possible, tandis que s’ébauche en contrepoint une subtile réflexion sur les pouvoirs et les limites de la création littéraire.
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Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.
Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.
Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous parlerons avec les autrices et auteurs de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ses émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Comment aimer mieux ?
Rencontre avec JUDITH DUPORTAIL, à l'occasion de la diffusion de son podcast Les ex de François dans Le cœur sur la table de Binge audio
Quand elle est devenue amie avec François, Judith Duportail s’est rendue compte qu’il était resté en excellents termes avec (presque) toutes ses anciennes amantes et amoureuses. A-t-il trouvé LA formule pour se séparer en douceur ?
En dressant le portrait d’un homme hétéro avec un female gaze assumé, Judith Duportail interroge la place de nos ex dans notre constellation affective. Qu’est-ce que les ex de François disent-elles de nous ? Quel après, après s’être aimé·es ? - Victoire Tuaillon
Crédit photo : Marie Rouge
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Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.
🤍 Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.
🤍 Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous parlerons avec les auteurices de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ces émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Alors, comment peut on aimer mieux ?
Rencontre avec Julie Delporte à l'occasion de la parution de Corps vivante aux éditions Powpow.
En 1990, Julie Delporte n’a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s’identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main.
Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l’emporter, l’autrice retrace l’histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l’hétéronormativité.
Crédit photo : Prune Paycha
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Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.
Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.
Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous parlerons avec les autrices et auteurs de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ses émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Comment aimer mieux ?
Rencontre avec Amandine Dhée, à l'occasion de la parution de Sortir au jour aux éditions la Contre allée
« On pourrait lire Sortir au jour comme un livre qui parle de la perte, mais c’est exactement l’inverse, Sortir au jour raconte ce qui nous lie. » Amandine Dhée
À l’origine de Sortir au jour il y a cette rencontre dans une librairie entre l’autrice et Gabriele. Gabriele est thanatopractrice. Très vite, entre elles, un dialogue s’instaure où il sera tour à tour question de la quête de sens chez Gabriele, de sa reconversion dans une profession qui véhicule autant de clichés que de préjugés, mais aussi des réflexions qui animent l’autrice à propos du désir de transmission, des pertes et des liens qui unissent les êtres et marquent les générations. Liant l’intime au politique, avec son humour et son sens de la formule, Amandine Dhée atteint le but qu’elle s’était fixé : « écrire un livre réconfortant sur la mort ».
Crédit photo : Petra Hilleke
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Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.
Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.
Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous avons rencontré des auteurices pour parler de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ses émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Comment aimer mieux ?
Pour ce deuxième épisode, rencontre avec Manon Alla et Miel Pagès, à l'occasion de la publication de La Reprise de l'amour.
Cette revue poético-postale a été initiée par l’artiste performeuse, plasticienne et poétesse Manon Alla, elle sera accompagnée de Miel Pagès, dont La septième lèvre est publiée chez blast.
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Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.
Pour cette seconde édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables. Le temps de six rencontres avec 7 auteurices, nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ses émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Alors comment aimer mieux ?
Premier épisode :
Rencontre avec Erika Nomeni à l'occasion de la parution de son ouvrage, l'Amour de nous-mêmes, chez Hors d'atteinte.
Des meufs comme moi sont des ovnis et tout le monde me le montre sans cesse. J’absorbe toutes les violences quotidiennes, j’encaisse les petits regards, les incompréhensions. Je prends sur moi. J’avale. La frustration s’amasse et quand c’est trop, tout ressort d’un coup et sans crier gare. Je suis incapable de dire stop parce que, paradoxalement, je sais qu'on attend de moi que j'accepte tout, que j'encaisse tout, et que je dise merci d’être arrivée jusque-là.
Aloé, femme noire, en surpoids, queer et pauvre, n’a pas toujours manqué d’estime d’elle-même. Mais d’innombrables regards, remarques, violences quotidiennes se sont chargés de lui attribuer une place et de lui faire comprendre qu’elle devrait s’en contenter. Loin d’accepter cette violence qu’il serait si simple de renvoyer, elle choisit d’aimer – car l’heure de l'amour a sonné.
L’Amour de nous-mêmes est le premier roman d’Erika Nomeni, afroqueer, autrice-compositrice, rappeuse et DJ. Elle vit et travaille à Marseille depuis 2016.
Photo : Kevin Seisdedos
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Rencontre avec Aurélie Olivier à l'occasion de la parution de son ouvrage Mon Corps de ferme aux éditions du commun.
" J’ai vécu 18 ans à l'intérieur d'une ferme
j’ai vécu 18 ans à l’extérieur d’une ferme
j’ai la majorité des deux côtés
j'en ai assez des deux côtés "
Se présentant comme un « texte terroir tout terrain », le recueil d'Aurélie Olivier développe une poésie de l'agroalimentaire, en forme de retour sur son enfance dans une ferme d'élevage. À l'histoire de l'industrialisation de la campagne se mêle celle, plus intime, de sa famille. À l'aune de son histoire particulière, Aurélie Olivier examine ce que l'industrie agro-alimentaire et les fermes qui en sont à la base disent du monde. Catholicisme, genre et sexualisation des corps, consommation, Aurélie Olivier dissèque l'enfance rurale qui a été la sienne dans une langue propre à son milieu d'origine : pudique, parcimonieuse, tout en étant chargée de références et de double-sens.
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Rencontre avec Gabrielle Richard à l'occasion de la parution de son ouvrage, Faire famille autrement, chez Binge Audio éditions
La parentalité est le bastion le mieux gardé de l’hétérosexualité
Pour concevoir et élever un enfant, une seule configuration semble possible dans nos sociétés occidentales : un homme et une femme, en couple, monogames. Tous les écarts à cette norme sont proscrits, comme le rappellent les critiques incessantes adressées aux familles lesboparentales ou homoparentales, ou les commentaires scandalisés qui s’élèvent dès qu’on évoque les parentalités trans. Pourtant, ces parentalités existent. Les familles queers existent : ce ne sont pas des utopies, mais des réalités. Et ce qu’elles nous montrent, c’est que la répartition genrée des rôles dans la parentalité n’a rien de « naturel » : on peut participer ou pas à la conception de ses enfants ; on peut les porter, ou pas ; on peut les allaiter même si on ne les a pas portés ; on peut les élever seul·e, à deux, à plus, en étant en couple, ou pas... En donnant à voir ces réalités à travers le témoignage de parents queers, Gabrielle Richard nous permet de réfléchir à d’autres manières de faire famille, loin des normes de genre et des inégalités qu’elles induisent.
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Rencontre avec Rose Lamy et Elvire Duvelle-Charles à l'occasion de la parution de l'ouvrage collectif, Moi aussi, Metoo au-delà du hashtag, aux éditions JC Lattès.
En octobre 2017, #MeToo se propageait sur les réseaux sociaux, et le monde ne serait plus jamais comme avant. Si l’on sait que ce mouvement marquera l’histoire, on peine encore à en mesurer toutes les conséquences, tant il est en évolution permanente et ouvre des fronts de lutte multiples.
Cinq ans plus tard, ce collectif dirigé par Rose Lamy réunit neuf femmes et autrices.
Elles sont journalistes, militantes, musiciennes, étudiantes, philosophes, chercheuses ou essayistes, d’origine et d’âge différents, et portent un regard singulier sur cette révolution féministe. Le mouvement a-t-il réellement commencé en 2017 ? Y a-t-il eu une « vague » en France ? A-t-il profité à toutes les femmes ? Que veulent les victimes de violences sexistes ? Quelles forces s’organisent contre #MeToo ?
À l’heure où le conservatisme reprend ses droits partout dans le monde, menaçant des acquis qu’on ne pensait plus avoir à défendre comme l’avortement, où le soupçon de mensonge ne cesse de peser sur les victimes, elles livrent chacune un point de vue documenté, urgent et passionné, au-delà du hashtag.
« S’interrogeant sur le recul sans précédent des droits des femmes dans le monde, neuf autrices (parmi lesquelles Rokhaya Diallo, Lexie ou encore Louz) posent la question : “Et après ?”. » Vogue
« L'histoire de #MeToo, ses avancées, manquements et répercussions politiques et sociétales sont mis en perspective à travers neufs récits personnels, portés par neuf voix féminines très différentes et toutes plus intéressantes les unes que les autres. » Causette
« Neuf femmes autrices développent dans l’ouvrage les limites et les perspectives de cette révolution féministe. » Marlène Thomas, Libération
« Moi aussi, réunissant les plumes d'Angèle, Rokhaya Diallo ou encore Camille Froidevaux-Metterie pour penser le mouvement "par-delà le hashtag". Un livre dirigé par Rose Lamy, que l'on connaît pour son compte Instagram "Préparez-vous pour la bagarre". » Clément Arbrun, Terra Femina
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Rencontre avec Alice Zeniter à l'occasion de la parution de son ouvrage, Toute une moitié du monde, aux éditions Flammarion.
« S’il y avait un message diffusé dans des haut-parleurs avant l’entrée en territoire de fiction, il ressemblerait, curieusement, à celui des assurances ou des banques jointes par téléphone : Patientez quelques instants, vous allez être mise en relation… Ce que je cherche, sans doute, depuis le début, en tant que lectrice et en tant qu’écrivaine, ce sont des récits qui me permettent d’entrer en relation avec des êtres qui me sont inconnus et me deviendront proches, tout comme des récits qui leur permettent – à l’intérieur de la fiction – des relations riches, complexes et fragiles. »
Avec Toute une moitié du monde, Alice Zeniter écrit un livre hautement stimulant, fondé sur ses expériences personnelles de lectrice avant tout, mais d’écrivaine aussi, un livre qui nous invite à repenser nos façons de lire les histoires qu’on nous raconte. C’est aux lecteurs que nous sommes qu’il s’adresse, c’est avec eux qu’il converse, avec autant de sérieux que d’allégresse, autant d’humour que d’érudition. Ce livre est tout simplement l’histoire d’une femme qui aimerait qu’on ouvre en grand les fenêtres de la fiction.
Photo Pascal Ito © Flammarion
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Rencontre avec Christelle Murhula à l'occasion de la parution de son ouvrage Amours silenciées, Repenser la révolution romantique depuis les marges, aux éditions Daronnes.
Si la « révolution de l'amour » relancée par de nombreuses figures féministes en France a été vitale pour certaines femmes, d'autres ont été mises de côté. Les femmes racisées, les pauvres, les banlieusardes, les handicapées, les mères célibataires... Pour toutes celles qui sont prises entre de multiples systèmes oppressifs, réinventer l'amour devient un luxe. Dans cet essai, Christelle Murhula, féministe et journaliste indépendante, décortique le discours existant, les normes hétéro-romantiques et l'inégal accès à l'amour des femmes selon leurs origines ethniques, géographiques et sociales. Un livre qui souhaite remettre au centre de la conversation les silenciées de cette « réinvention ».
Photo : Eva Belizaire
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