Episodes

  • Dans le cadre du 20ème FESSTIVAL.


    Avec Xavier Oliveira de Territoire Zéro Chômmeurs de Longue Durée (TZCLD), 20ème arrondissement et son Entreprise à But d'Emploi (EBE) et Charles Tourneux de l'EPEC.


    Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi, et donc certains droits. Cependant, la réalité de ce principe fondamental inscrit dans la Constitution est bien différente. Au premier trimestre 2023, Pôle Emploi recense plus de 5 000 000 de personnes à la recherche d'un emploi. Parmi elles, plus de 2 000 000 sont des chômeurs de longue durée, c'est-à-dire au chômage depuis plus d'un an. La précarité économique, les difficultés sociales et les faibles niveaux de formation se cumulent souvent pour exclure certains du marché de l'emploi. C'est là que les structures d'insertion par l'activité économique (IAE) interviennent. Elles proposent un accompagnement social individualisé pour permettre à ces personnes de reprendre confiance en elles et de se réinsérer dans la société grâce à des emplois tremplins adaptés à leur parcours. Ces emplois répondent à des besoins du territoire tels que les services à la personne, le nettoyage, la gestion des déchets, l'environnement ou encore le secteur du bâtiment. Et cela fonctionne. Selon les chiffres de la préfecture d'Île-de-France, en 2020, 23 % des personnes accompagnées ont retrouvé un emploi durable, signant un CDI ou un CDD de plus de 6 mois, ou ont même créé leur entreprise. De plus, 35 % ont résolu leurs difficultés sociales telles que le logement ou la mobilité, ont repris une formation ou ont signé un CDD, même s'il était de moins de 6 mois, ce qui est tout de même remarquable.


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  • [20ème fesstival - Numérique inclusif et accessible c'est possible ? ]


    Qu'implique-t-il réellement de pouvoir remplir sa déclaration d'impôts en ligne de façon autonome ? Cela fait partie intégrante du domaine numérique. Posséder le matériel adéquat et disposer d'une connexion internet, tout comme rechercher et postuler à un emploi en ligne, paraissent évidents pour beaucoup. Cependant, de nombreuses personnes rencontrent encore des difficultés avec le numérique. Selon le Défenseur des droits, dont le rapport est paru en 2022, 10 millions de personnes sont en difficulté dans ce domaine. Pour elles, accomplir des tâches quotidiennes devient complexe.

    L'inclusion numérique commence par l'acquisition des compétences de base, telles que naviguer en toute sécurité sur Internet, envoyer et recevoir des emails avec ou sans pièces jointes, accéder à des espaces personnels en ligne. Dans le contexte professionnel, il est également nécessaire de savoir rédiger et mettre en page un CV, ce qui demande la maîtrise d'un logiciel de traitement de texte.

    Outre les difficultés rencontrées par les personnes les plus vulnérables en termes d'emploi, en raison de la pauvreté, du handicap, de la maîtrise limitée de la langue ou du faible niveau de qualification, la numérisation croissante des entreprises crée une demande importante de techniciens et de développeurs. L'inclusion numérique offre ainsi la possibilité de se former pour intégrer un secteur en pleine expansion, offrant de réelles opportunités d'emploi. Il est également important de favoriser la parité dans ce domaine, qui demeure majoritairement masculin.


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  • [Acteurs de l'économie circulaire du 20ème arrondissement de Paris]


    Avec Fiohana Forier, de la Fédération Envie et Xavier Douet d'Emmaus Coup de main.  


    Aujourd'hui, les matières premières sont encore extraites de manière peu éco-responsable, puis massivement transformées et consommées. Cette approche conduit à des conséquences néfastes : destructions et gaspillages. Ceci caractérise l'économie linéaire, un modèle auquel nous sommes habitués depuis longtemps. En revanche, l'économie circulaire promeut un cercle vertueux, impliquant tous les acteurs : citoyens, collectivités, entreprises, associations, et chercheurs.

    L'économie circulaire implique une utilisation sobre et efficiente des ressources de la planète par les acteurs économiques. Elle suppose également un changement de comportement des consommateurs, par exemple en favorisant l'achat de produits reconditionnés plutôt que de renouveler régulièrement des biens tels que les téléphones. De plus, l'économie circulaire se concentre sur la gestion des déchets, en privilégiant la réparation et le recyclage des matières premières plutôt que leur simple élimination.

    Ce concept repose sur l'idée de boucle fermée. En recyclant les matières premières, les acteurs économiques peuvent proposer aux consommateurs des produits ayant un impact environnemental moindre, ce qui contribue à prévenir l'épuisement des ressources naturelles. De plus, cette approche favorise l'implantation à long terme des entreprises dans les territoires et la création d'emplois durables pour les habitants.

    Chaque partie prenante joue un rôle essentiel dans la réussite de ce modèle économique circulaire, qui présente un fort potentiel de succès.



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  • [🎙️#podcast d'une expérimentation] Rendre accessible l’alimentation durable à tous.


    Le marché de l’alimentation durable est en pleine effervescence. Les initiatives pour produire localement, en respectant l’environnement et afin de permettre de manger sainement se multiplient. Pourtant… prix élevés, manque de visibilité et de disponibilité sont autant de freins qui persistent pour rendre l’alimentation durable accessible aux personnes et familles précaires. Dans le cadre d'une expérimentation portée par La Compagnie Générale des Autres et Mairie du 20e Arrondissement pour identifier ces freins et y apporter des réponses, le 10 juin dernier, nous organisions avec La Ruche®️ le 20ème Fesstival. Un premier jalon pour se rencontrer, identifier des leviers d'actions et aller plus loin ensemble.


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  • Le projet 20ème Fesstival, porté conjointement avec la Mairie du 20ème arrondissement et La Ruche a pour objectif de rendre les solutions de l'ESS (Economie Sociale et Solidaire) accessibles à tous. Il vise à améliorer la connaissance des solutions existantes, à mutualiser les moyens et les ressources pour mieux répondre aux besoins des usagers, et à adapter et renforcer les initiatives.


    Un podcast en compagnie de Lila Djelalli, adjointe au Maire du 20ème arrondissement, en charge de l'ESS et de l'alimentation durable; de Rudy Pignot-Malapert, cofondateur de la Compagnie Générale des Autres et de Maelle Bati, Responsable du Lab d'innovation territoriale de La Ruche Paris.


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  • Bienvenues dans les capsules sonores de la Compagnie Générale des Autres qui vont vivre des extraits de ses projets pour plus de solidarité.

    Aujourd’hui nous nous déplaçons à Romainville, en Seine-saint-Denis pour un projet visant à mieux répondre aux besoins sociaux de la ville en partant de ses ressources. Sophie Aouizerate synthétise les ressources repérées par la Compagnie Générale des Autres lors de son expérimentation d'Analyse des Ressources à Romainville. Un projet conduit en 2021 visant à récolter les ressources de la ville pour mieux répondre à ses besoins avec le concours des citoyens, entreprises, commerçants et agents.


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  • Témoignage de Nicolas Slawny, d'Opéra Apéro lors d'un atelier des resources organisé par La Compagnie Générale des Autres lors de son expérimentation d'Analyse des Ressources à Romainville.


    Bienvenues dans les capsules sonores de la Compagnie Générale des Autres qui vont vivre des extraits de ses projets pour plus de solidarité.

    Aujourd’hui nous nous déplaçons à Romainville, en Seine-saint-Denis pour un projet visant à mieux répondre aux besoins sociaux de la ville en partant de ses ressources. Lors d’un atelier récit, Nicolas Slawny, habitant et fondateur d'Opéra Apéro nous livre une vision personnelle et émouvante de sa ville. Un projet conduit en 2021 visant à récolter les ressources de la ville pour mieux répondre à ses besoins avec le concours des citoyens, entreprises, commerçants et agents.


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  • Doit-on refonder la société pour répondre aux enjeux du 21ème siècle? 


    Pour le mouvement ATD Quart monde, il est impossible d’éradiquer la grande pauvreté sans repenser complètement notre approche et notre regard sur l’autre; la manière dont sont conçues les politiques publiques, voire renverser la vapeur de l’intelligence : apprendre et s’inspirer des personnes vulnérables aux stratégies de vie souvent ingénieuses. 


    Porteur d’expérimentations innovantes comme territoire zéro chômeur de longue durée ou les université populaires, le mouvement, dont les militants sont en majorité en grande précarité, parie sur des méthodes patientes qui permettent à chacun de se rencontrer, de se transformer et d’évoluer ensemble vers une nouvelle conception partagée de la société. Au final, pour recréer des liens solide; redonner du pouvoir et de la dignité à chacun; reconstruire ce que la société actuelle nous prend trop souvent : une égalité riche et réelle avec l’autre quelqu’il soit. Nous remettre à notre place et faire société ensemble, autrement. 


    Dans cet Isabelle Bouyer, membre de la délégation nationale d’ATD nous accueille à Montreuil. Elle nous livre la philosophie et les méthodes du mouvement et ses actions phares. 


    Dites nous si cela vous inspire et permet de vous aider à répondre aux défis qui sont les vôtres. 


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  • Solidarité pour tous et par tous, ou pour le dire autrement Peut-on tous être acteur de la solidarité ?  


    Un podcast réalisé avec Ouishare, réseau international. 


    La crise sanitaire augmente nos fragilités et a révélé dans le même temps une grande envie d’engagement au sein de la société. 


    Mais dans un pays qui garantit la solidarité avec des politiques sociales de grande ampleur et des travailleurs sociaux qui accompagnent les plus fragiles d’entre nous, quelle place laisser aux initiatives citoyennes et à toutes celles et ceux qui veulent contribuer à plus de solidarité ? 


    Est-ce que solidarité pour tous et par tous, ça n’implique pas aussi de mieux travailler ensemble sur les territoires. 

    Cyprien Avenel, sociologue à la Direction Générale de la Cohésion Sociale est un ardent défenseur des actions collectives en travail social. Il vient de publier un « Manuel de l’intervention collective pour les travailleurs sociaux : des principes à l’action en faveur du développement social »Stéphane Vincent,  cofondateur de la 27e Région, un "action-tank" qui oeuvre à la fabrication de Aurélie Saladin, coordinatrice de la cooperative Co’OppeliaBrigitte Mossion Barrey marié et maman de trois enfants travail au sein  de l'association participation et fraternitéIsabelle Bouyer, éducatrice spécialisée, membre de la délégation nationale d’ATD Quart MondeSarah Durieux, directrice de Change.org auteure du livre “Changer le monde, manuel d’activisme pour reprendre le pouvoir”Jean-Marc Semoulin, directeur d’association d’insertion, animateur du PTCE des Mureaux.

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  • Demain, peut-on rêver d’un monde ou toutes les entreprises se soucieront de leur impact écologique et social ?  


    Pour les deux présidents d’impact France la question ne se pose pas. 


    Le Mouvement des entrepreneurs sociaux, ancien Mouves, devenu Impact France, rassemble des entrepreneurs dont la finalité est de répondre aux besoins sociaux et environnementaux. La mal nutrition, le décrochage scolaire ou encore une agriculture plus équitable et responsable, … ne sont que des exemples.


    L’association est co-présidé par Eva sadoun et Jean Moreau. Deux entrepreneurs à impact qui ambitionnent d’ouvrir le mouvement à d’autres formes d’entreprises, dites en transition, vers une activité plus respectueuse de l’homme et de l’environnement. 


    L’outil phare qu’ils propose : un Impact-score. Un peu comme le Nutri-score, que l’on peut retrouver sur nos paquets de céréales en supermarché, il permettrait de connaitre l’impact social et environnemental de l’entreprise qui commercialise ce produit.


    Leur objectif est ambitieux : convertir 30% du tissu économique français. Comment comptent-ils y arriver ? Quel place pour les associations moins entreprenantes mais dont la mission est tout aussi impactante ? 


    Rendez-vous avec Eva et Jean pour parler un peu stratégie, ambition et de l’impact qu’ils souhaitent, eux aussi, laisser. 


    Belle écoute à vous. 


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  • C’est une histoire de solidarité en temps de confinement que nous allons vous raconter aujourd’hui. 


    Elle commence par un joli conte, narré par un animateur de Bondy et se termine par une épicerie ambulante qui distribue des pintades dans une cité. 


    Cette histoire se passe en Seine-Saint-Denis, sur un territoire d’Est-Ensemble où nous menons actuellement une expérimentation pour l’émergence de projets citoyens. 


    Une ville qui subit de plein fouet les effets de cette crise sanitaire. Mais une ville pour laquelle le confinement a également été synonyme d’un formidable élan de solidarité, de générosité et d’agilité.


    Avec des initiatives portées par des habitants, élus, associations, entreprises, acteurs sociaux. Donc de nouvelles alliances pour surpasser ensemble cette crise.


    Une question demeure, ces initiatives et ce nouveau microcosme de la solidarité émergent dans l’urgence est-il parti pour durer? Nous espérons et souhaitons y contribuer. 


    C’est dans le feu de l’action et pendant le confinement. Qu’ils se sont rendu disponibles pour répondre à nos questions au téléphone. 


    Merci à tous les acteurs de Bondy pour votre accueil et votre créativité. Belle écoute à vous !


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  • 2ème partie.


    Nous accueillons aujourd’hui une initiative dont le nom porte une question. Démocratie ouverte. Pourquoi ouverte? Vit-on dans un système démocratique fermé, verrouillé ? Est-ce qu’on a vraiment notre mot à dire ? Porte-t-on les décisions qui concerne directement notre avenir? 


    Nous recevons Armel le Coz co-fondateur et coordinateur de Démocratie Ouverte, un collectif d’innovation démocratique. Il nous l'affirme : ouvrir la démocratie c’est développer un potentiel extraordinaire pour répondre à l’inertie. L’inertie face au péril climatique ou la grande exclusion ou encore le manque de lien.


    Ce serait donc une manière de répondre collectivement à ces grands enjeux. D’en être porteur, d’en être conscient sans attendre que d’autres le fasse à notre place. 


    Ce podcast s’écoute en deux parties : pourquoi renouveler la démocratie puis comment le faire. 


    Bonne écoute !


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  • Nous accueillons aujourd’hui une initiative dont le nom porte une question. Démocratie ouverte. Pourquoi ouverte? Vit-on dans un système démocratique fermé, verrouillé ? Est-ce qu’on a vraiment notre mot à dire ? Porte-t-on les décisions qui concerne directement notre avenir? 


    Nous recevons Armel le Coz co-fondateur et coordinateur de Démocratie Ouverte, un collectif d’innovation démocratique. Il nous l'affirme : ouvrir la démocratie c’est développer un potentiel extraordinaire pour répondre à l’inertie. L’inertie face au péril climatique ou la grande exclusion ou encore le manque de lien.


    Ce serait donc une manière de répondre collectivement à ces grands enjeux. D’en être porteur, d’en être conscient sans attendre que d’autres le fasse à notre place. 


    Ce podcast s’écoute en deux parties : pourquoi renouveler la démocratie puis comment le faire. 


    Bonne écoute !


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  • Face aux enjeux du 21ème siècle, n’est-il pas urgent de nous rencontrer, organisations, citoyens, territoires pour relever collectivement les défis qui sont les nôtres ? 


    Peut-être mais nous sommes aujourd’hui hyper connectés, grâce notamment aux réseaux sociaux, alors à quoi bon nous rencontrer ? A quoi cela peut bien servir? 


    Ça c’était une question pour Kevin André, fondateur de Kawaa, entrepreneur et docteur en philosophie et également co-président de Démocratie Ouverte. Pour lui la rencontre génère des liens bien plus forts que dans le virtuel. 


    C’est accoudé au zinc, autour d’un café, qu’on peut tenter de réunir une large diversité de personnes : gilets jaunes, entrepreneurs, enseignants ou artisans. 

    Une bien belle image alors que la France se vide progressivement de lieux de rencontre, avec les McDonald’s comme dernier rempart à l’isolement dans certaines de nos campagnes. 


    Pour cet épisode, nous nous sommes donné rendez-vous aux Halles Civiques, un lieu dédié aux acteurs la co-construction des politiques publiques et à la revitalisation de la démocratie. Autour d’un café et sans plus attendre, je vous souhaite une belle rencontre. 


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  • « une ile de vie » en arabe ancien. C’est l’une des hypothèses des origines du nom de l’Algérie qui désigne par la même une occasion une terre particulièrement fertile. Mais l’est-elle aussi pour l’initiative solidaire ? 


    C’est un pays historiquement solidaire, avec la touiza, un système de solidarité ancestral dans les villages. Un pays-continent avec des milliers de kilomètres de côtes, de terres cultivables, de personnes généreuses, que nous allons survoler aujourd’hui. 


    Un pays au potentiel énorme, mais qui reste un potentiel…


    Comment expliquer qu’il est si difficile pour une initiative qu’elle soit solidaire ou non de pousser, de grandir et de s’élever? 


    Pour aborder cette question, je suis passé voir Meriem Benslama, à Alger. Elle dirige le Centre Algérien pour l’Entrepreneuriat Social, l’ACSE. Un lieu qui symbolise et concrétise les envies d’une jeunesse qui trépigne de pouvoir faire, de s’accomplir, d’être utile à son pays. 


    Dans un contexte particulier de Hirak, un grand mouvement social qui ne faiblit pas; ensemble nous essayons de comprendre comment l’entrepreneuriat social peut être utile à l’Algérie. Si entreprendre tout court n’est pas déjà une forme de défi et dans quelle mesure est-ce que la jeunesse aurait envie de s’emparer de ces sujets.


    Il m’a paru opportun de profiter de mon passage en Algérie pour une mission de plaidoyer autour de l’économie sociale et solidaire pour réaliser ce podcast et tenter de mieux comprendre sa réalité sociale et culturelle. Un pays qui est aussi le berceau de mes origines kabyles. 


    C’est donc pour le coup un vrai voyage dans un pays aussi généreux, doux et accueillant qu’intriguant. Une ile-de-vie fertile, tout du moins, pour notre curiosité et, je l’espère, des liens plus forts et apaisés de part et d’autres de la Méditerranée. 


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  • Voici un podcast un peu différent et spécial puisque il s'agit tout simplement de vous dire merci. Pour votre écoute pendant presque une année et pour vos retours encourageants. 


    On m’a parfois dit que ce podcast dégageait une vision positive. On m’a aussi dit que l’écoute avait permis de s'engager dans des initiatives. D'autres m'ont témoigné de leur enthousiasme à l'écoute qu'ils soient au bout du monde ou en France. Tout ça donne sincèrement envie de continuer. 


    Cela donne aussi envie, avant une petite pause estivale de faire un premier bilan et résumé de ce que nous avons appris. 


    Avant ça, je voudrais aussi remercier ceux qui ont accepté de répondre à mes questions et de me faire confiance. Ceux qui m’ont soutenu au démarrage et ont cru en mois. Particulièrement une personne qui m’a poussé beaucoup plus loin, elle se reconnaitra peut-être. 


    Dans ce podcast nous avons abordé de nombreux sujets que nous avons parfois cherché à approfondir via des apéros podcast. 


    Par exemple, le sujet des tiers lieux ou friches urbaines. Souvent défrichés et développés par des bénévoles avant d’être offerts aux promoteurs immobiliers. Une auditrice a pu proposer via un apéro podcast de créer des coopératives foncières pour une plus juste répartition de la valeur. Voilà qui encourage à poursuivre le dialogue. 


    Nous avons abordé les modalités de l'engagement bénévole, des citoyens, des entreprises. Servir une bière ou dans un café associatif, soutenir un micro projet local par une campagne de crowdfunding, être intrapreneur social dans son entreprise. Ce ne sont que des exemples. 


    Mais nous avons aussi appris que l'engagement c'est d'abord se faire plaisir. C'est faire correspondre ses activités avec ce qui nous meut et nous émeut. Ça comment par soi, en bas de chez soi. Se prendre en main via l’architecture participative et réversible pour mieux vivre son territoire. L’air de rien ce sont de vastes sujets très politique. 

    Et de politique pour la solidarité, on en a parlé de différentes manières. Au niveau local, portée par les citoyens ou encouragée par les décideurs. Ici nous avons appris que pour marcher sur deux jambes l'un et l'autre ne peuvent s'opposer et doivent même mieux dialoguer afin de co-construire des réponses réellement adaptée au quotidien de chacun. 


     Un véritable besoin que Les gilets jaunes ont certainement démontré et que nous avons mis en dialogue avec les solutions offertes par l’ESS. 


    Bref, nous avons pris du champ par rapport au recit catastrophico-decliniste, pour vous raconter une autre histoire. Celle des femmes et des hommes qui innovent et expérimentent pour répondre collectivement aux grands enjeux du temps présent.


    In fine, c'est la question du lien entre les personnes que nous avons cherché à mettre en valeur. Des liens solides. Que ce soit entre personnes, entre organisations ou dans les entreprises, il apparaît évident que des liens plus forts, de meilleur qualités et qu'une meilleure compréhension de l'autre créent plus de solidarité. Par la même occasion permettent certainement d'éviter des malentendus, intolérances ou autres dérives. Permettent d'aller vers plus d'innovation sociale. En d'autres termes des initiatives, des rapprochements, des changements de postures qui font ... du bien.


    En cela nous pouvons nous permettre de penser que toute personne, toute organisation, tout corps social peut dès aujourd'hui œuvrer pour plus de solidarité. 


    Dès septembre le podcast reprendra avec les mêmes motivations: mieux comprendre et faire dialoguer les innovation sociétales.


    Vous serez les bienvenus dans cette nouvelle saison. Invitez vous amis familles ou autres connaissances. Plus on est de fous plus on est solidaires.


    Merci encore et bel été. 


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  • Peut-on recréer du NOUS? Un récit partagé, un idéal qui nous permettra de nous regarder, les uns les autres, de vivre moins isolés et de fabriquer progressivement autre chose qu’une Europe de la défiance, une France de la colère ? 


    Pour Tarik Ghezali, c’est urgent. Il lance la Fabrique du Nous, un Think Tank pour le vivre ensemble. Auquel on accorde plus tellement de crédit aujourd’hui. Mais alors, va-t-on laissé la place au vivre séparé et ses conséquences? 


    De multiples fractures : sociale, territoriale, culturelle, générationnelle mais également narrative s’aggravent. Quelles sont les pistes pour ressouder les liens? 


    Tarik nous propose une belle image pour commencer à y songer. Celle d’une nuée d’oiseau. Voler collectivement naturellement, sans collision avec chacun son indépendance. Au delà de la poésie, peut-être est-ce un moyen efficace d’aller ensemble quelque part ? 


    Rencontre avec un oiseau inspirant qui nous propose de construire un nouveau récit. 


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  • L’économie sociale et solidaire est elle une réponse aux revendications et au maux exprimés par les gilets jaunes? Pourrait-on canaliser cette colère au profit d’une solidarité plus forte? 


    Le mouvement des Gilets jaunes est le plus long de l’histoire d’une France. Il accompagne un besoin vital de lien social, de démocratie et de dignité. 


    Certains acteurs de la solidarité qui y ont trouvé un certain écho ont pu réagir via des tribunes ou éditos. Des préoccupations communes comme la répartition équitable des richesses, le renouveau démocratique, une meilleure protection des personnes en fragilité ou encore la protection de la bio diversité. 


    Ils proposent des solutions locales, là où d’autres pointent légitimement l’étendue des problèmes. Une rencontre entre les deux pourrait-elle être fertile? 


    Je suis allé à la rencontre des gilets jaunes pour tenter de mieux comprendre ce qui les anime. Ainsi qu’à celle d’acteurs de la solidarité qui ont réagi et pris position. Vous entendrez Valérie, Alain, Rémi, gilets jaunes très actifs et Tarik Ghezali, Eva Sadoune, Hugues Sibille, acteurs de l’ESS très engagés. 


    Nous finirons par entendre Priscilla Ludowski, l’une des figures du mouvement pour savoir ce que pourrait donner cet élan demain. 


    Peut-être allons-nous vers des initiatives porteuses de lien, de solidarité et d’équité ? 


    Bonne balade, en pays des gilets jaunes. 


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  • Petites ou grandes, les entreprises sont les forces les plus puissantes aujourd’hui. Certaines génèrent plus de Chiffre d’Affaires que le PIB de plusieurs états réunis. 


    Elles sont un acteur public et politique. Elles font du lobbying, influencent nos lois, nos choix quotidiens, prélèvent les ressources, génèrent des pollutions, créent ou détruise des emplois. Elles ont, de fait, un grand pouvoir et donc une grande responsabilité. 


    Au début des années 90 Elisabeth Laville a l’intuition que les entreprises doivent prendre en compte les enjeux du développement durable dans leur stratégie. On la prend pour une douce rêveuse... par réaction et provocation elle nomme son cabinet de conseil Utopies. Un horizon impossible à atteindre mais qui fait avancer. 


    30 ans plus tard, les consommateurs attendent massivement des entreprises qu’elles s’engagent et la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est de plus plus évoquée. 


    Est-ce pour autant une utopie qui se réalise ? Entretien avec une entrepreneuse visionnaire pour qui entreprise et responsabilité ne peuvent se dissocier. 


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  • Devant la faiblesse de la participation citoyenne, le délitement du lien social, l’isolement de chacun, la sur-consommation, des solutions existent pour améliorer la vie des gens au quotidien et répondre aux grands défis sociétaux de notre temps. Suivant le principe “penser global, agir local ”, des « co-citoyen.ne.s » s’organisent et nous invitent à repenser notre manière de vivre ensemble.


    Cette dernière phrase est extraite du manifeste des co-citoyens emmenés par Guillaume Desmoulin et Lou Cartet Dupuy au micro de cet épisode. 


    Ensemble ils accompagnent les citoyens qui le souhaitent dans la définition de leurs micro-projets locaux. Ils utilisent pour cela une plateforme de financement participatif et favorisent les rencontres et liens avec d’autres associations ou habitants pour les aider à réussir leur projet. 


    Ils créé ainsi du lien social, favoriser le pouvoir d’agir des habitants, localement. 


    Rencontre avec des co-citoyens. 


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