Episodes
-
Je discute aujourd’hui avec Mathilde Forest et Mathieu Gagnon à propos de leurs projets respectifs Peser la cité et Sanctuaires présentés du 31 octobre au 14 décembre 2024. Leur travail est d'ailleurs jumelé avec celui de Thibault Brunet, avec qui je m’entretiens lors d’un épisode précédent.
-
Dans cet épisode, je discute aujourd’hui avec Thibault Brunet quant à son projet 3600 secondes de lumière, présenté du 31 octobre au 14 décembre 2024 dans la grande salle. À l’occasion de cette exposition, son travail est jumelé avec celui de Mathilde Forest et Mathieu Gagnon, avec qui j’aurai l’occasion de m’entretenir lors d’un prochain épisode.
-
Missing episodes?
-
Dans cet épisode, Marie-Ève Charron s'entretient avec l'artiste Virginie Laganière à propos de son exposition Le silence des murs. Unquiet Space présenté du 11 avril au 8 juin 2024. Réalisé à partir documents d’archives déclassifiées, de recherches scientifiques, d’observations sur le terrain, d’entrevues avec des chercheurs et d’une documentation photo, vidéo et sonore, cette exposition s’inscrit dans une lignée d’enquêtes artistiques individuelles autour des legs de l’architecture moderniste dans nos sociétés contemporaines.
-
Dans cet épisode, Mathilde Varanese s'entretient avec Marion Paquette à propos de son exposition inemuri 居眠り dormir présent·e, ayant eu lieu à Occurrence du 14 avril au 10 juin 2023. Issue d'une recherche menée dans le cadre d’une résidence du CALQ au Tokyo Arts and Space (TOKAS) durant l’été 2023, l'exposition explore les dimensions éthiques, sociologiques et économiques de l’inemuri : une pratique japonaise qui consiste à dormir dans les lieux publics en réponse à un surmenage généralisé.
-
Dans cet épisode, Marie-Ève Charron s'entretient avec Mathieu Lévesque à propos de l'exposition Parulines en pause présentée à Occurrence du 19 janvier au 9 mars 2024. Questionnant les correspondances formelles entre le tableau et son environnement immédiat, l'exposition dresse plusieurs analogies avec l’ornithologie amateure.
-
Cette série de deux épisodes aborde l’exposition collective Salissures présentée à Occurrence du 10 novembre au 16 décembre 2023.
Salissures est une proposition collaborative qui s’organise autour des œuvres de Pierre Bourgault. Le sculpteur chevronné et ses complices, Gwenaël Bélanger, Marie-Ève Charron, Gentiane La France et Anne-Marie Proulx, positionnent leur pratique en regard les unes aux autres.
Dans cet épisode, je m'entretiens avec l’autrice et commissaire Gentiane La France et la photographe Anne-Marie Proulx sur leur rapport au territoire et sur la manière dont il les unit à Pierre.
-
Cette série de deux épisodes aborde l’exposition collective Salissures présentée à Occurrence du 10 novembre au 16 décembre 2023.
Salissures est une proposition collaborative qui s’organise autour des œuvres de Pierre Bourgault. Le sculpteur chevronné et ses complices, Gwenaël Bélanger, Marie-Ève Charron, Gentiane La France et Anne-Marie Proulx, positionnent leur pratique en regard les unes aux autres.
Dans cet épisode, je m'entretiens avec Gwenaël Bélanger et Marie-Ève Charron sur leur rapport à l’atelier et sur le rôle que celui-ci occupe dans leur amitié avec Pierre.
-
Cet épisode aborde l’exposition collective Ouvrages présentée à Occurrence du 14 avril au 10 juin 2023. Ce projet d’exposition mené par le commissaire Laurent Vernet regroupe sept artistes originaires du Québec, de l’Ontario et de l’Alberta dont les recherches portent sur l’architecture et l’environnement construit. Jacques Bilodeau, Adrien Blackwell, Alexandre David, Josée Dubeau, Stéphane Gilot, Sabrina Ratté et Tiffany Shaw-Collinge habitent la galerie par des œuvres aux volumes architecturaux. Leurs installations souvent à grand déploiement investiguent les dimensions sociales, culturelles, politiques, historiques et sensibles de l'architecture.
-
Dans cet épisode, je rencontre la photographe et professeure Marisa Portolese quant à son installation Goose Village présentée à Occurrence du 20 janvier au 11 mars 2023. Née à Montréal, de parents originaires de la Calabre et de la Sardaigne, Marisa Portolese grandit au sein de la communauté canado-italienne. L’installation photographique et vidéographique Goose Village allie portraits et archives en investiguant le quartier montréalais où ses parents ont d’abord émigré. Par l’entremise d’éléments documentaires, elle reconstitue leur lieu de vie afin de raviver la mémoire de ce quartier tristement démoli dans la foulée de l’Expo 67 et délaissé du patrimoine urbain depuis.
-
Dans cet épisode, je rencontre l’artiste-photographe et graphiste Angela Grauerholz quant à la deuxième itération de son installation The Empty S(h)elf présentée à Occurrence du 4 novembre au 17 décembre 2022 (en collaboration avec Réjean Myette).
Ce projet d'exposition s’inscrit dans un ensemble d’installations typographiques et photographiques auscultant différentes problématiques propres au langage. Cette seconde proposition investigue l’apport de ce dernier dans la construction identitaire.
-
Le travail de Sarah Pupo s’ancre dans la production prolifique d’aquarelles miniatures. La palette terreuse de ses compositions abstraites évoque tant le corps que des éléments organiques. Ses univers aqueux et vaporeux se déclinent ensuite sous différents médiums. Par l’entremise de la vidéo, de la gravure et du dessin, elle engage une réflexion sur le processus, le rythme et la trace. Plus récemment, ses expérimentations l'entraînent à développer des compositions grand format à partir de soie tendue, de teinture et de cire, qui résonnent avec son travail d’aquarelliste.
Burning Through the Body, présenté à Occurrence du 4 novembre au 17 décembre 2022, conjugue poésie et image en une vidéo d’animation. Au sein de celle-ci, la lenteur du mouvement et l’accumulation de taches colorées articulent une narration abstraite. Ces fragments vidéographiques s’accompagnent de photogravures réalisées à partir d’arrêts sur images.
-
Dans cet épisode, je discute avec la peintre Noémie Weinstein qui vit et travaille à Montréal. Sa recherche picturale met en scène des architectures irréelles dont les qualités formelles évoquent toutefois des lieux connus. L’incongruité des espaces représentés émerge de perspectives truquées et d’ombres portées déviées qui transforment ces constructions iconiques en endroits inquiétants. Solariums se compose de tableaux de grands formats et de dessins au crayon de bois. L’exposition est présentée à Occurrence du 8 septembre au 22 octobre 2022.
-
Dans cet épisode, nous amorçons la programmation 2022-2023 aux côtés de Véronique Chagnon-Côté et Chloë Charce. Leur première collaboration artistique résulte en une installation sculpturale et picturale in situ. S’étreindre est une architecture amicale qui occupe la petite salle de la galerie du 8 septembre au 22 octobre 2022.
-
Cet épisode porte sur l’exposition collective La fin de Caroline Filion et Natascha Niederstrass, présentée à la galerie du 5 mai au 11 juin 2022. Leur proposition conjointe résulte d’une résidence de recherche-création commune menée au centre Sagamie. Au cours de cette résidence, les artistes élaborent un corpus commun instigué par le contexte de distanciation sociale. La perte de proximité engendrée par la pandémie met en exergue l’interaction et l’échange inhérents à l’art.
-
Cet épisode porte sur l’exposition Palimpsestes d’Yvonne Lammerich qui occupe la galerie entière du 11 mars au 16 avril 2022. Selon une perspective philosophique, la pratique d'Yvonne Lammerich examine l’incidence des croyances et cultures sur les représentations de l’espace. Palimpsestes regroupe de nouvelles œuvres qui prennent la forme de tableaux, de sculptures, de dessins et vidéos d'animation. Ce corpus pictural se réalise à partir des délimitations architecturales de son atelier en relation à l’échelle de son corps. L’entretien se déroule en anglais, dans le but d'accommoder l'artiste
-
Dans cet épisode, je discute avec l'artiste Alexia Laferté Coutu qui vit et travaille à Montréal. Titulaire d’un baccalauréat en Beaux-Arts de l’Université Concordia et d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, Laferté Coutu allie matière et histoire. L’exposition Sanatoriums ausculte les formes architecturales de ces établissements médicaux spécialisés dans le traitement de la tuberculose et de maladies nerveuses. L’apparence énigmatique de l'installation se dénoue à la lecture des récits historiques qui habitent les matières choisies. https://alexialafertecoutu.com
-
Pour cet épisode, je rencontre l’artiste multidisciplinaire Michel Boulanger. Né à Montmagny en 1959, Michel Boulanger vit et travaille à Montréal. Sa plus récente vidéo d’animation intitulée Dans ces rangs de lignes pressées témoigne de réflexions quant à l’avenir de l’agriculture et des communautés qui l’exercent. À travers une ambiance sombre, voire austère, l’artiste met en scène la détresse psychologique d'un opérateur confronté à la logique productiviste de son domaine. http://www.michelboulanger.uqam.ca/
-
Cet épisode se consacre à la série photographique Ammoniaque, d’Alexis Desgagnés, présentée dans le cadre des Inéluctables. Initié en 2014, Les Inéluctables souhaite accorder plus de place aux artistes en accueillant des œuvres inédites et des coups de cœur sélectionnés ponctuellement. Celles-ci sont présentées à même les murs du bureau d’Occurrence. Jusqu’au 18 décembre 2021, l'artiste, auteur, historien de l’art et enseignant Alexis Desgagnés occupe cet espace inusité avec neuf de ses photographies.
Extraites d’un livre d’artiste, ces images documentent un mur de tôle situé dans l’ouest du quartier Hochelaga à Montréal. Couvert de mots rédigés au marqueur, l’artiste examine l’éphémérité de cette poésie visuelle urbaine, témoignage d’une prise de parole débridée. Les inscriptions énigmatiques réfèrent à la culture populaire, comme à des réalités clandestines. Ammoniaque, ses photographies et poèmes,paraîtront sous peuaux Éditions du Renard.
-
Dans ce deuxième épisode, j’ai l’occasion de m’entretenir avec la peintre et professeure Carol Wainio. Née en 1955 à Sarnia en Ontario, Carol Wainio vit et travaille entre Ottawa et Montréal. Dès ses premières expositions, son travail voyage un peu partout au Canada et à l’internationale, dont à la Biennale de Venise dans les années 90. L’exposition Fabulisme/Parole aux bêtes, présentée du 4 novembre au 18 décembre 2021, regroupe des éléments installatifs et huit toiles, dont six grandes et deux plus petites. À la manière de collages, ses compositions de grands formats intègrent différentes sources visuelles, illustrations historiques, tableaux de genre, dessins d’enfants, explorant les qualités narratives des images et des fables. Ainsi, l’artiste constate un changement de paradigme, où les récits des bêtes ne se manifestent plus par les fables de quelques écrivains, mais plutôt par la nature elle-même. http://www.carolwainio.com/
-
Pour ce premier épisode, j’ai la chance de rencontrer Marie-Claude Bouthillier. Née en 1960 à Montréal, Marie-Claude Bouthillier est une artiste interdisciplinaire. Sa pratique picturale, essentiellement abstraite, s’intéresse aux rapports qu’entretiennent la peinture et le support. Depuis la fin des années 80, son travail est régulièrement exposé au Québec comme à l’étranger. Son installation vidéo Nature morte à la Marionnette est présentée chez Occurrence du 4 novembre au 18 décembre 2021. Créée à son image, Marinette la marionnette apparaît dans un ensemble de saynètes où le quotidien de l’artiste rencontre l’histoire de l’art, les métaphores animalières et la pratique des arts oraculaires. http://marieclaudebouthillier.org/