Episodes

  • Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes, en veille. Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé. A quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ? A quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ? C'est l'heure des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l'attente. Ce sont les heures où le coeur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit.

    On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites. Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ? On rencontrera ici des femmes, des hommes, des couples, des enfants, portraits intenses de vies ordinaires, tous reflets de notre humanité et de nos vacillements. A travers ces microfictions, Gaëlle Josse poursuit cette écoute ultrasensible de nos vies qu'elle nous offre de livre en livre, au plus près des émotions qui les traversent.

  • "La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l’œil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu’elle était réellement le sosie de cette inconnue ?"
     
    Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.

    Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.
     
    Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.

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  • Le quotidien d'un prof passionné par son métier : une bouffée d'oxygène en plein cœur de la banlieue !

    Un matin, Karim débarque en cours, les bras levés, en hurlant : "Ça y est ! J’suis plus puceau !" Un autre jour, quelques élèves décident de décorer la salle de classe avec les fleurs du rond-point d’en face. Syrina, elle, demande une lettre de recommandation, en jurant de se mettre enfin à travailler… quinze jours avant les grandes vacances. Voilà le genre de situations qui fait le quotidien de Dominique Resch.
    En de multiples saynètes, il nous ouvre les portes de ce lycée pas comme les autres, melting-pot de cultures, de langues et de religions.
    Au programme : un cours d’éducation sexuelle, une sortie scolaire dans une galerie d’art, l’accueil des primo-arrivants venus du bout du monde… Et la vie de tous les jours, dans ce bahut de banlieue, racontée sans angélisme, ni misérabilisme.
    Des jeunes désarmants, loufoques, qui n’ont pas la langue dans leur poche. Un prof attentif, ferme et bienveillant. Ce roman graphique est un hymne et un hommage à l’enseignement dans les quartiers difficiles.

  • Jean-Jacques Goldman n’est pas seulement un grand nom de la chanson. Il est aussi un enfant d’immigrés juifs devenu la personnalité préférée des Français, un artiste engagé après la mort des utopies, un artisan au coeur des industries culturelles, un homme en rupture avec les codes virils. Le succès n’a affecté ni sa droiture ni son humilité.
    Pour exister, Goldman a dû composer avec les règles de son temps, mais il a fini par composer lui-même l’air du temps, les chansons que les filles écoutaient dans leur chambre, les tubes sur lesquels tous les jeunes dansaient, les hymnes des générations qui se pressaient à ses concerts.
    Et puis, au sommet de la gloire, l’hyperstar a choisi de se retirer. Dans la folie des réseaux sociaux, son invisibilité le rend étrangement visible. À force d’absence, et parce qu’il n’a jamais été aussi présent, Goldman est devenu un mythe.
    Ce livre retrace le parcours d’un artiste exceptionnel, tout en racontant nos années Goldman.

  • Suzanne vit avec ses quatre enfants de quatre pères différents, Achille, Jules, Arthur et Mathilde qui ont entre 17 et 6 ans. Ils partagent un quotidien tendre et fantasque, à l’image de leur mère. Liés par un amour indéfectible, ils ont surmonté toutes les épreuves, jusqu’à ce jour de novembre 2015 où tout s’écroule. Leur histoire rejoint alors celle du monde, et leur amour devient leur seule planche de salut.

  • « Si vis pacem, para vinum » Ces quelques mots figurent dans le Traité d’Arras de 1482. Comment clore une guerre qui met l’Europe à feu et à sang ? En scellant l’amitié nouvelle non pas au fer du tonneau, mais dans un partage civilisé, poétique et puissant. Cadeau fait aux rois et aux reines, transporté en carriole jusqu’à la table des empires réconciliées. Et aujourd’hui en cargo ou par avion… Que l’histoire du vin et de la terre soit aussi puissante que l’histoire des hommes cruels ou malhabiles.

    Tel est le projet de Laure Gasparotto, nous conter cette terre de passage, de commerce et de rivalité : la Bourgogne. La région qui a inventé le vin, scientifiquement, artistiquement, dans le secret des monastères cistercien, mêlant influences méditerranéennes et continentales. Car depuis le onzième siècle, c’est bien ici qu’ont été développés tous les savoirs, dont sont nés des grands crus aujourd’hui légendaires… et inaccessibles : Romanée-Conti, Corton Charlemagne, Bâtard Montrachet, Charmes Chambertin, Clos de Vougeot. La Bourgogne est un don de la vigne et ses fruits des trésors, élevés par des artisans de la terre et du végétal, des passionnés discrets, qui perpétuent le geste ancestral du vigneron contre les grandes transformations du monde. 

     Ce vignoble classé au patrimoine mondial de l’Unesco, tant décrit par la littérature, ouvert et pourtant bien caché, ne vaut que par sa façon de l’aborder : pieds dans la terre, mains à l’œuvre, palais à l’affût. Laure Gasparotto, bourguignonne d’adoption et passionnée de vin, nous raconte admirablement son horizon, ses histoires, ses grandes figures comme Lalou Bize Leroy ou Aubert de Vilaine. Ces pages sont l’éloge joyeux et vivant d’un rapport avec le monde : ouverte mais consciente de son histoire, jamais rincée ou appauvrie par une mondialisation galopante comme d’autres régions de vin : la Bourgogne c’est la France.

  • Marie court, tout le temps. Elle jongle entre l'intendance du quotidien, un travail prenant et deux ados qu'elle élève seule : Marie est une Wonder Woman des temps modernes. Mais sa mécanique s'enraye lorsqu'elle perd son emploi du jour au lendemain. Elle décide de profiter de son infortune pour prendre un nouveau départ, loin du tumulte de la vie parisienne.

    Alors que Marie commence à se demander si elle n'a pas fait une erreur en quittant ses repères, une voisine l'invite à rejoindre le Cercle des Floralies, un groupe de femmes atypiques qui cultivent la joie de vivre. Et, un événement arrivant rarement seul, elle découvre une mystérieuse missive dans sa boîte aux lettres.

    Et s'il était temps pour Marie de lâcher prise et de semer " des graines de folie " ?

  • Dans le quartier du Montparnasse à Paris, Elsa, Marie et Guillaume se croisent sans le savoir. Si, le jour, leur quotidien les éloigne, le soir, tous trois affrontent une même peur de la nuit.

    Elsa se réfugie dans le bus pour éviter la violence de la rue, Marie, qui vient de quitter Brest, multiplie les gardes à l’hôpital pour combler son vide sentimental, et Guillaume retarde la fermeture de son bar afin de fuir la solitude. C’est au détour d’un Lavomatic, d’un Irish pub ou par le biais d’une annonce sur Leboncoin qu’ils finiront par se trouver. Mais parviendront-ils, ensemble, à aller jusqu’au bout de leur nuit ? À se reconstruire ?

    Des matins heureux est la rencontre de trois personnages blessés, poignants dans leur fragilité, inspirants dans leur force de résilience.

  • À 20 ans, Elio Leone quitte l’Italie et rejoint Paris. Il est venu pour chanter et peut-être y parviendra-t-il. La première chose qu’il fait en arrivant ? Aller voir le Palais-Garnier. Il ne connaît personne, il dort sous les ponts, mais quelle importance, il est à Paris ! Son but : se faire remarquer par mademoiselle Henriette Renoult, professeure de rôles, qui a fait la pluie et le beau temps dans les théâtres les plus prestigieux. La ténacité d’Elio viendra à bout de ses résistances et elle fera en effet de lui l’un des plus grands ténors au monde que tous les théâtres s’arrachent. Fin septembre 1945, alors qu’il est de retour à Paris, la vie d’Elio va changer du tout au tout. Il a suffi d’une journée pour qu’il bascule en enfer. Mais de bonnes étoiles veillent, cette fois-ci encore, sur lui.

  • Gina, charmante vieille dame d’origine italienne qui mène une existence modeste à Paris, a un péché mignon que tout le monde ignore : elle va chaque mois jouer aux machines à sous. Et voilà qu’un jour, elle gagne Aussitôt, Gina prend une folle décision : cet argent, elle va le partager avec chacune des personnes qui ont joué un rôle dans sa vie et qu’elle n’a jamais pu remercier. Alors sans rien révéler à quiconque de son gain ni de ses intentions, Gina s’envole sur les traces de son passé… Lorsque sa petite-fille Chloé découvre la « fugue » de sa grand–mère adorée vers New York, elle décide de partir à sa recherche, accompagnée, à son corps défendant, par la très loufoque et envahissante meilleure amie de Gina qui a le don pour les mettre dans des situations impossibles. Commence alors pour les trois femmes un voyage riche en émotions fortes, entre fous rires et larmes, entre gratitude et transmission, rythmé par les secrets de Gina et les soubresauts d’une Histoire pas si lointaine...

  • À la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dans la région isolée des Catlins, au cœur d’une nature sauvage, vivent Autumn et sa fille Milly. Sur ce dernier bastion de terre avant l’océan Austral et le pôle Sud, elles gèrent le camping Mutunga o te ao, le bout du monde en maori. Autumn et Milly forment un duo inséparable, jusqu’au jour où débarque Flore, une jeune parisienne en quête de rédemption… Hantées par le passé mais bercées par les vents et les légendes maories, ces trois femmes apprendront à se connaître, se pardonner et s’aimer.

  • La Princesse insoumise est le portrait de Gayatri Devi, la plus flamboyante et la plus moderne des princesses indiennes.

    Gayatri Devi est issue de deux lignées de souverains ayant régné sur l’Inde depuis des siècles. Petite-fille, fille et femme de maharaja, elle était consciente de son rang mais soucieuse de justice, une féministe avant l’heure, une femme libre ayant cassé les codes de sa caste et tracé la voie pour nombre d’Indiennes, une femme visionnaire.

    Son destin raconte l’évolution de la condition féminine, du droit des minorités et des questions écologiques, nous fait partager le quotidien fastueux des maharajas et assister à la perte de leurs privilèges, à la fin de la domination britannique, au triomphe de l’indépendance, à la cruauté de la partition et à l’avènement de l’Inde moderne.

  • Ambroise, Arwen et Flore ne se connaissent pas, mais ils reçoivent tous les trois une invitation pour un séjour en Laponie. Sur place, ils découvrent le point commun qui les a réunis : un fantôme surgi du passé. À partir de cette révélation, rien ne se déroule comme prévu. Sous les aurores boréales, les retrouvailles avec celui que l’on n’attendait plus vont bouleverser leurs vies. Quelles sont les années qui comptent dans une existence ? Qu’est-ce qui importe, ce que nous vivons ou ce que nous faisons ? Lorraine Fouchet nous embarque au pays des mille lacs en quête de l’essentiel, des rêves que nous brûlons d’accomplir, des regrets à envoyer valser, des espoirs démesurés et des traces laissées.

  • Au cœur de l’Allemagne, l’International Tracing Service est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. La jeune Irène y trouve un emploi en 1990 et se découvre une vocation pour le travail d’investigation. Méticuleuse, obsessionnelle, elle se laisse happer par ses dossiers, au regret de son fils qu’elle élève seule depuis son divorce d’avec son mari allemand. 

    A l'automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps. Un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Il faut retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de remettre à ses descendants le souvenir de leur parent. Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aux mystères du Centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle rencontre ses contemporains qui la bouleversent et la guident, de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l’Argentine. Au bout du chemin, comment les vivants recevront-ils ces objets hantés ?

    Le bureau d’éclaircissement des destins, c’est le fil qui unit ces trajectoires individuelles à la mémoire collective de l’Europe. Une fresque brillamment composée, d’une grande intensité émotionnelle, où Gaëlle Nohant donne toute la puissance de son talent. 

  • 1835. Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d’histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l’Europe. Lors d’une traversée, il assiste au massacre d’une colonie de grands pingouins et sauve l’un d’eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur terre de l’oiseau. Une relation bouleversante s’instaure entre l’homme et l’animal. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.

    Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers le Danemark. Gus prend progressivement conscience qu’il est peut-être le témoin d’une chose inconcevable à l’époque : l’extinction d’une espèce. Alors qu’il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : qu’est-ce que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?

    À l’heure de la sixième extinction, Sibylle Grimbert interroge la relation homme-animal en convoquant un duo inoubliable. Elle réussit le tour de force de créer un personnage animal crédible, de nous faire sentir son intériorité, ses émotions, son intelligence, sans jamais verser dans l’anthropomorphisme ou la fable. Le Dernier des siens est un grand roman d’aventures autant qu’un bouleversant plaidoyer dans un des débats les plus essentiels de notre époque.

    Sybille Grimbert nous lit un extrait de son roman et nous dévoile ses secrets d'écriture.

  • Un jour d’hiver, le jeune Vadim, petit Parisien de douze ans, gamin des Batignolles, inquiet et asthmatique, est conduit par le train vers un air plus pur. Il ignore tout des gens qui vont l’héberger, quelque part dans un repli des hautes montagnes. Il est transi de fatigue quand, au sortir du wagon, puis d’un tunnel – l’avalanche a bloqué la voie –, il foule la neige épaisse et pesante, met ses pas dans ceux d’un inconnu. Avance vers un endroit dont il ne sait rien. Ouvre bientôt les yeux sur un décor qui le sidère, archipel de sommets entre brume et nuages, hameau blotti sur un replat. Immensité enivrante qui le rend minuscule. Là, tout va commencer, il faudra apprendre : surmonter la séparation, passer de la stupeur à l’apprivoisement, de l’éblouissement à la connais­sance. Con­fier sa vie à d’autres, à ceux qui l’accueillent et qui savent ce qui doit advenir.

    L’île haute est le récit initiatique d’une absolue première fois, d’une découverte impensable : somptueux roman-paysage qui emplit le regard jusqu’à l’irradier d’hu­­­milité et d’humanité. Images et perceptions qui nous traversent comme autant d’émotions, nous élèvent vers ces ailleurs bouleversants, ces montagnes dont la démesure change et libère les hommes – et sauve un enfant.

    Valentine Goby nous lit un extrait de son roman et nous dévoile ses secrets d'écriture.

  • Et s'il existait un Plan ? Si tout ce nous vivions avait été placé sur notre chemin pour nous permettre de nous accomplir ? Malo, 30 ans, petit génie de la finance à qui tout réussit, est appelé à Bangkok pour aider une entreprise en difficulté. Quelques semaines après son arrivée, il surprend une conversation qui l'anéantit : il ne lui resterait plus que quelques mois à vivre... Au moment où il perd tout espoir, une vieille dame lui propose un pacte étrange : en échange de 30 jours de la vie du jeune homme, elle le met au défi.

    Sera-t-il prêt à tenter une série d'expériences qui pourraient bien modifier le cours de son destin ? Malo accepte et le voilà embarqué dans un incroyable périple aux saveurs et aux parfums de la Thaïlande, au terme duquel il découvrira peut-être l'ultime vérité. Après l'accueil enthousiaste réservé à Kilomètre Zéro, Maud Ankaoua signe un second roman empreint de sagesse, d'humanité et d'optimisme.

    Plus qu'un roman, Respire ! se lit comme un véritable livre d'accompagnement, convie à un voyage vers soi, vers le sens profond de notre existence. Il nous invite à transformer notre passé en force pour dépasser nos peurs et vivre la vie qui nous inspire.

    Maud Ankaoua nous lit un extrait de son roman et nous dévoile ses secrets d'écriture.

  • Après un divorce qui l'a ébranlée, Charlène doit repartir de zéro dans la vie. Une mystérieuse lettre la conduit jusqu'à l'île bretonne de Broavel, où elle va explorer le passé de sa mère pour mieux se retrouver elle-même.

    À 35 ans, alors que son mariage et ses rêves de maternité viennent d'exploser, Charlène découvre chez ses parents une lettre écrite quelques mois avant sa naissance.

    L'expéditeur y mentionne une île en Bretagne où sa mère semble avoir vécu.

    Il n'en faut pas plus à Charlène pour entrevoir l'occasion de s'éloigner et de faire le point sur son existence.

    À Broavel, la jeune femme devra apprendre à composer avec des habitants originaux, mais aussi avec les locataires des Oisillons, une maison d'hôtes atypique dirigée par la truculente Jeanne et l'énigmatique Victor.

    Elle va surtout tenter de découvrir ce que sa mère est venue faire sur cette île. Ce secret, elle le sent, pourrait bien tout changer.

    Cynthia Kafka nous lit un extrait de son roman et nous dévoile ses secrets d'écritures.

  • Joy a trente-quatre ans, vingt ans dans son corps et cent ans dans sa tête. À quel moment sa prise de joie s'est débranchée ? Difficile à dire. Ces choses-là, ça arrive sans prévenir.

    Joy travaille dans une agence de Celebrity marketing qui connecte des talents VIP avec de grandes marques pour les auréoler de prestige. Dans ce monde d'image et de luxe mieux vaut être brillant. Mais Joy ne se sent pas vraiment de talents particuliers. Pour compenser ce côté soi-disant lambda qui la complexe, elle se met de toujours plus de pression. Elle est au bord de l'implosion, prête à tout pour ne pas montrer aux autres ses états d'âmes. La seule chose qui lui maintient la tête hors de l'eau est le toc digital qu'elle a développé par instinct de survie : à chaque fois que la pression la submerge, elle installe sur son smartphone une nouvelle application censée l'aider à performer davantage.

    Pour couronner le tout, voilà qu'on confie à Joy la délicate mission d'organiser un événement original pour célébrer les dix ans de l'agence. C'est ainsi qu'elle va faire la connaissance de Benjamin et de sa joyeuse petite troupe. Ils ont un mois pour relever le défi. Leur rencontre va bouleverser Joy dans ses certitudes et lentement lui ouvrir les yeux. Car ces personnages singuliers, attachants et libres ont le sourire facile, et pour se "désappliquer", ils ne sont jamais à court d'idées. Le spleen s'éloigne, peu à peu remplacé par une irrésistible envie de se transformer. Mais attention, car un pop-corn qui éclate, ça fait du bruit, beaucoup de bruit...

  • Tout est allé très vite : d’abord des gestes d’intimidation, puis des menaces directes. Un soir, Sacha et Mina décident de fuir la France avec leur petite fille Irène. Ils laissent derrière eux un pays qui a plongé dans le nationalisme, l’ignorance et l’intolérance, dirigé par un nouveau président qui a lancé des hommes après eux. Quel secret explosif veut-il protéger ?

    Pour se mettre à l’abri, ils ont le projet insensé de rejoindre le mont Athos, sanctuaire érigé de monastères fortifiés où l’on vit encore selon les règles byzantines. Il est interdit aux femmes depuis le XIe siècle, mais il a toujours protégé ceux qui y cherchaient refuge.

    Brutalement séparé de Mina, Sacha s’y retrouve avec sa fille, qui découvre, émerveillée, les rites et les récits de cet éden bordé par la Méditerranée ainsi que les joies prodiguées par une nature grandiose. Mais le danger les guette à tout instant.

    Déterminée à tenter l’impossible, Mina parviendra-t-elle à sauver sa famille ?

    Ode lumineuse à la transmission d’un père à sa fille, bouleversant portrait de femme, ce roman est une invitation à embrasser l’amour et les livres, la nature et la beauté. Il célèbre aussi magnifiquement l’Histoire et les histoires dont nous sommes faits.

    Christophe Ono-dit-Bio nous lit un extrait de son dernier roman et dévoile ses secrets d'écriture.