Episodes
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En pénétrant l’univers d’Alexandre Bré, c’est un chemin sinueux et émouvant que l’on emprunte, une invitation à se confronter à la profondeur de l’existence et à l’invisible de notre quotidien.
À travers son objectif, il capture ce qui semble échapper aux mots : un regard, une ombre fugace, la texture du silence.
Avec un style qui puise autant dans l’esthétique documentaire que dans la poésie visuelle, Alexandre dépasse la simple capture de l’instant pour créer des atmosphères oniriques, où chaque image semble susurrer un fragment de vérité intime.
Sa liberté créative, viscérale et nécessaire, lui permet de proposer un art qui se détache des conventions et des attentes commerciales. Par ses choix artistiques, il nous rappelle l’importance d’une culture indépendante, d’une culture qui ose, bouscule, et résiste à la standardisation des émotions et des pensées.
« Mon libre-arbitre c’est mon sentiment. »
En refusant de se laisser enfermer dans des catégories, Alexandre Bré reste fidèle à son propre langage visuel et préserve ainsi une intégrité précieuse dans le monde de l’art contemporain.
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🎙️ Découvrez l’univers d’Odile Gine ⚡️
Odile Gine, photographe et médiatrice culturelle, raconte dans TOKIO un parcours d’une richesse singulière.
Son histoire nous entraîne dans les coulisses d’un engagement viscéral pour l’image, un art qu’elle ne voit pas comme un simple métier mais comme une manière de questionner et de toucher.
🚀 Dans cette émission, elle revient sur ses débuts marqués par une immersion dans l’analyse filmique 🎥
Odile nous parle de sa fascination pour les grands auteurs de cinéma et des œuvres qui, depuis toujours, nourrissent son regard photographique. Pour elle, une image ne se résume pas à un simple visuel, elle doit raconter, questionner, parfois même déranger.
Mais elle va plus loin : dans cet entretien, elle nous partage aussi son rapport personnel à la photographie, un art qu’elle aborde comme un acte de témoignage.
🚀 Des reportages engagés sur la cause animale ou des portraits de ceux qui vivent en marge de la société, elle nous explique son désir de faire entendre ces voix souvent étouffées.
Avec « Ceci n’est pas une vache », sa série photographique consacrée aux éleveuses qui se battent pour préserver des animaux de l’abattoir, elle illustre une réalité poignante, une lutte qui dépasse le cadre pour toucher à l’humain.
Odile parle aussi de son immersion dans l’univers du jeu vidéo 🎮
Un monde qu’elle connaissait peu mais où elle a découvert des récits de vie inattendus.
Derrière les écrans, elle a rencontré des personnes pour qui le jeu est bien plus qu’un simple divertissement : un moyen de se reconstruire, de tisser des liens, d’affirmer son identité.
🚀 Ce regard sensible et ouvert sur des univers divers montre combien l’image est une invitation à dépasser les préjugés et à voir autrement.
Écouter Odile Gine, c’est se plonger dans la passion d’une artiste pour qui chaque image est une prise de position, un appel à questionner, un moyen de se rapprocher de l’autre.
Laissez-vous embarquer par son parcours de combattante 💥
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Missing episodes?
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Quand la photographie devient un miroir de la mémoire et de l’identité
Christine Delory-Momberger est une figure marquante de la photographie et de la littérature contemporaine. Son travail, à la croisée des chemins entre l’art visuel et l’écriture, interroge la mémoire, l’identité et l’intimité de manière profonde et introspective
Ses œuvres capturent des fragments de vie, des récits souvent liés à l’exil et à l’enfance. Avec une approche unique qu’elle qualifie d’auto-biographie visuelle, elle révèle des histoires enfouies et des instants suspendus qui interrogent notre propre relation au passé et à l’identité.
Son travail ne se limite pas à la captation d’images : il ouvre un dialogue entre le visible et l’invisible, entre les récits personnels et la mémoire collective. En tant qu’artiste et théoricienne, elle nous invite à repenser la manière dont nous racontons nos vies et celles des autres, tout en soulignant le rôle transformateur de l’art dans la société.
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L’émission est terminé. Puis nous continuons de converser et discrètement j’appuie sur REC.
Au bout de quelques minutes Gérard me dit « c’est dommage, tu aurais pu enregistrer ça ».
J’étais entrain d’enregistrer… Non seulement parce que Caroline et Gérard ont tant à raconter mais aussi parce qu’à travers eux, c’est un pan de l’histoire de l’art qui nous est généreusement offert.
Êtes vous prêts pour ce shot de 16mn ?
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Gérard Rancinan et Caroline Gaudriault ne se contentent pas de créer de l'art : ils défient les consciences, questionnent les fondements de nos sociétés et nous forcent à regarder en face ce que nous préférons souvent ignorer.
Ensemble, ils forment un duo explosif où chaque œuvre est une prise de position, un acte de rébellion face aux dérives de notre temps.
Que ce soit à travers des images spectaculaires ou des textes incisifs, ils plongent au cœur des grands enjeux contemporains, de la démocratie en crise à la liberté d’expression menacée.
Rancinan, avec son œil de photographe, capte la brutalité du réel et la transforme en tableaux puissants, souvent dérangeants, qui interrogent nos idéaux et nos illusions collectives.
Face à lui, Gaudriault, par ses écrits profonds et engagés, déconstruit les mythes modernes, questionne la place de l'individu dans un monde globalisé, saturé d'images et de faux-semblants. Ensemble, ils donnent une voix aux invisibles, à ceux que l'on réduit au silence dans le bruit assourdissant des médias.
Leur œuvre est une claque, un appel à ne pas baisser les bras face à l'apathie ambiante. Rancinan et Gaudriault nous rappellent que l'art peut être un espace de résistance, un dernier refuge pour la vérité et la liberté.
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Ce matin alors que je réfléchissais au texte que j’allais écrire pour introduire l’émission de CharlElie, je découvre chez un bouquiniste ces mots de Christian Bobin.
« Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s’étiole dans cette appartenance. Il m’aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m’arrêtant net devant un liseron, un silex ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d’une présence, l’excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant. »
Je ne pouvais pas espérer de plus merveilleuse expression pour illustrer cette incroyable rencontre.
CharlElie Couture est un artiste qui a fait le choix du non-choix d'un art. Il s’inscrit dans le courant « multiste » dont il est un des fondateur et théoricien. Son œuvre est un voyage conceptuel autour de la question de l’Existence.
Et si on se laissait retendre la chair de nos âmes ?
Écoutons CharlELie.
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Hé Emery, t’as pas une idée ?
C’est ainsi que ses anciens collègues passaient la tête dans l’embrasure de la porte.
Et Emery, des idées, il en a.
En plus du talent de sans cesse se réinventer, d’explorer sa curiosité et avec la botte secrète de toujours dire oui, surtout à l’improbable.
Emery, vous connaissez sûrement déjà sa voix. Unique, sensuelle et posée.
Certains diraient, une voix de radio. Ca tombe bien, cela a été une de ses écoles.
Aujourd’hui, il chronique des livres (en plus d’en écrire) sur Instagram et nous donne une insatiable envie de vivre sa vie :
Lire et écrire.
De t’ar ta gueule à la récré aux Invisibles de l’Elysée.
Découvrez cet homme dont l’ombre éclipse bien des lumières.
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Etienne Racine a vécu 6 ans sans port d’attache et sans clés.
Et si c’était ça le secret de son succès ? Se défaire de tout ce que l’on a appris pour créer et partager l’art.
Sans clés, Étienne a ouvert tant d’autres portes dont celle de la communauté des graffeurs qui ont accueilli à bras ouverts ses collages.
Il s’affranchit de la narration pour explorer l’extraterritorialité de la photo. Elle s’affiche alors sans vergogne sur les murs extravertis des villes.
Une semi clandestinité, une nouvelle clé à nos trousseaux, lui est déjà reparti explorer ailleurs.
Enregistré à Arles Off, été 2024
Texte Felicie le Dragon
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Des rencontres comme je les aime, inattendues, spontanées et riches d’enseignements. Invité par la galerie Le Vaillant, je rencontre Robin Cerutti, franco-canadien fraîchement arrivé de Montréal quelques heures plus tôt. Je ne sais rien de lui, on discute autour d’un café frappé, j’installe mes micros et on démarre notre conversation.
Robin débute par une carrière de scientifique, enchaine avec un job dans une prestigieuse multinationale à New-York. Personne ne l’encouragera à tout lâcher pour se lancer dans le monde artistique, et pourtant, la photographie deviendra son médium de prédilection.
Il se confronte au réel, observe ses contemporains et dirige progressivement son travail vers l’épineuse question de l’identité.
L’artiste se détourne des codes et des tendances. Pour Robin Cerutti l’œuvre d’art ne tombe pas non plus du ciel subitement tel un rayon de la grâce. Il ne cesse de produire, son regard aiguisé et exercé rejette, choisit, combine petit à petit selon son imagination.
Enregistré à Arles lors des rencontres photographique. -
Agathe Catel, dévoreuse de langages.
Sa voix vous happe dès la première note, retient votre souffle et fige un instant que vous désireriez éternel. Dans une mélodie envoûtante, elle égrène ses mots avec délicatesse et irrésistiblement, séduit votre âme.
Éprise de sensations vibrantes, Agathe explore ses nombreux talents avec la même munificence que les arts du cirque, ce berceau du partage pourtant tant désavoué.
Il en faut de la vaillance et de l’abnégation pour se frayer un chemin dans le monde de l’art, et plus encore pour une artiste multiste. Agathe ne manque pourtant pas d’ardeur, ni d’audace. Elle alterne entre la piste et les coulisses, entre son regard sensible et ses mélopées vertigineuses.
La générosité de Agathe Catel n’a de frontières que les contours de son cœur.
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La vie revêt bien des formes, diverses et subjectivées, dont elle irrigue et anime les êtres qui en peuplent la terre, sans jamais la saisir. Elle est libre. L'inattendu advient en dehors de toute expression de désir. La vie n'attend aucun homme pour le façonner à sa convenance, ni plus qu'elle n'en désire un autre pour lui ravir son existence. De cet arrachement, dont naissent et meurent les êtres, subsiste l'évanescence.
Jean-François Spricigo en capture quelques bribes. Et de cet élément composite créé la matière de son langage. En outre, le désir dépossède celui qui s'avise de l'appréhender, proie irrésistible de l'illusion. L'humilité se substitue à l'audace. Rencontrer sa propre vulnérabilité, disséquer ses truismes, sentir la perméabilité du monde habité. Renoncer. Puis, commencer.
Jean-François Spricigo découvre l'altérité sous les traits d'un chien qui lui enseigne la voie de la non dualité. Sortir de l'adversité. Regarder autrement. Lucidité et sagacité à l'affûtage. Entrevoir les aspérités de l'esprit domestiqué, s'enquérir de la nature, la plus sauvage, intime, indomptable et précaire. Du mouvement jaillit une conscience de la sensorialité, de ses agrégats une réminiscence de l'animalité.
L'impression photographique de son expansion cinétique fige l'éphémère, le fugace, en une image projetée, trahissant dès lors l'imaginaire qui l'avait anticipé. La vision réduite à la vacuité. Comme le silence emplit l'écriture de ses mots volubiles, reliefs de la pensée qui réfléchit la vie et la mort. Le théâtre où se joue l'expérience transformatrice en unités de lieu et de temps. Précisément pour tenter de contenir ce qui est en train de nous échapper.
Alors, laisser être. Se déprendre de soi. Par un clignement de paupière, goûter le souffle du vivant.
texte écrit par Géraldine Tachat en août 2024 pour TOKIO radio.
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Aussi givrée que l’hiver de son pays natal, Kourtney Roy se crée une vie en format long métrage.
Des forêts de l’Ontario aux plages de Rimini, la photographe et réalisatrice navigue entre fiction et autofiction.
L’artiste s’affranchit des convenances, théâtralise son imaginaire fantasmatique et ne s’interdit rien pour libérer la galerie de personnages invraisemblables qui peuplent son esprit.
Souvent qualifiée d’étrange, y compris par elle-même (« étrangité » c’est presque pareil), Kourtney perçoit pourtant ce qui nous échappe et s’amuse de créer une gène. Que l’on évoque un univers singulier, bizarre, fantasque, fantaisiste,…l’image ne serait que la face visible de sa pensée.
Et si vous pensiez que Kourtney est folle, détrompez vous,….. « L’unique différence entre un fou et moi, c’est que moi je ne suis pas fou » disait Dali. D’apparence trompeuse, Kourtney Roy n’est autre qu’un génie, le génie de son monde.
Peu importe le monstre, pourvu qu’il y ait du sp*rme !
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Un jour, Pierre Mastalski décide de traverser l’Atlantique à la rame, en solitaire et sans assistance.
Comme beaucoup d’entre nous, il a un job, une famille et des responsabilités. 4000 mètres de profondeur sous son séant… Bof ! Pierre est plutôt un terrien.
Dans cette histoire qui vous est contée, nul syndrome de Peter Pan ou de pouvoir à la Fée Clochette.
Un jour, Pierre décide d’oser. Oser l’aventure avec un grand A, comme Audace.
Prenez une grande inspiration, plongez dans le grand bleu et découvrez pourquoi les dorades coryphènes peuvent devenir vos meilleures amies.
Enfin, seulement si vous décidez de traverser l’océan !Ou peut-être que vous découvrirez en vous une âme de pirate ?
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Les histoires de Guy Birenbaum sont une ode à l’existence.
De l’enseignement en science politique à la direction de Europe 1 et de l’écriture à l’édition, sa liberté de ton ne connaît pas de frontières : Avec Guy on nomme ce qui mérite d’être nommé.
À coup de tendresse, d’humour et de générosité, ces 40 minutes en sa compagnie passent à la vitesse de l’éclair et vous emplissent de joie.
Sans manquer de vous faire rire aux larmes en écoutant l’histoire de la carpe aux yeux bleus de Rywka « 1 », sa grand-mère.Les « histoires vraies » de Guy Birenbaum se dégustent comme un cône 3 boules au soleil de Trouville s/Mer !
Et puis, s’il vous venait l’idée de vous baigner dans la Manche, attendez que l’eau monte.
Guy nous recommande les livres de Bastien François, Retrouver Estelle Moufflarge, chez Gallimard et Delphine Schwartzbrod, Les blessures vagabondes, aux Éditions Braquage.
Toujours chez Braquage, Maison indépendante depuis 2014, ne manquez pas Toutes les histoires sont vraies.
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Avez-vous connu les expositions photographiques de la FNAC ?
Même si vous y alliez pour un livre ou un CD vous pouviez découvrir de talentueux photographes. Mon invité, Frédérique Founès, nous raconte cette époque fabuleuse, aux côtés de Laura Serani.
L’âge d’or de la photographie, les commandes tombent encore, les éditeurs comme Robert Delpire et Xavier Barral tracent des chemins que nombreux emprunteront ensuite.
À travers l’histoire de Frédérique, découvrez comment le monde de la photographie a évolué ces 30 dernières années.
Frédérique Founès, une femme de notre temps.
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Constance, l’insolente de l’Armée de Terre.
Si elle ne présente pas son grade, impossible de savoir que cette jeune femme qui fait pétiller les couleurs est Sergent.
Constance est photographe dans l’armée. Une fonction à ne pas confondre avec celle de photo-reporter. Armée de son appareil, elle documente les évènements qui jalonnent la vie de la Grande Muette. Pour les archives et l’Histoire.
Mais son objectif ne se ferme pas là.
Constance photographie les femmes. Dans un projet nommé Féminines.
Elles montre que les femmes de devoir, sont avant tout des femmes.
Le treillis oui, mais uniquement en service.
Si vous voulez découvrir une personnalité hors-normes, qui fait bouger les lignes au sein de l’Armée… pas à coup de développé-couché de 80kg mais à coup d’état… d’esprit.
Ecoutez cet épisode où elle se livre avec sincérité, pudeur et parfois un brin de malice.
#ENJOY 🥰
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Alors que Bruno Labarbère et moi étions accoudés au bar de la Gaîté Lyrique, Félicie le Dragon nous rejoint. J’avais prévu d’enregistrer avec l’un puis avec l’autre, sans doute avais-je oublié de préciser un horaire ? D’un accord unanime nous décidons de réaliser l’émission ensemble.
S’ensuit une discussion croisée sur les NFTs, le domaine de prédilection de Félicie. Les tabous tombent et les idées naissent. Un détour par le Metaverse, je suis largué alors que Bruno sort ses réfs.
Nous découvrons son passé de technicien de la photo et non sans surprise nous apprenons qu’il n’aimait pas la photographie, qu’il n’appréciait pas le Noir&Blanc non plus.
Surprenant lorsque, comme moi, l’on admire la force expressive de ses noirs et de ses blancs. Son livre photographique MIZUWARI est un des plus beaux que j’ai eu le plaisir d’admirer ces deux dernières années.
Voici donc une pure émission de TOKIO radio, où spontanéité rime avec authenticité.
Ah oui, prévoyez une petite heure, au micro de TOKIO radio on prend le temps de la conversation. Celle où l’on écoute, on partage, on rigole. Celle où les blancs sont respectueux et les conneries non censurées (surtout les miennes).
TOKIO radio est un privilège, TOKIO radio se savoure comme un bonbon.
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Simon Johannin, écrivain
L’incessant renouveau, la porosité des univers artistiques et les passerelles entre les lieux de création.Celui qui se définit comme un créateur avant d’être écrivain nous ouvre les portes de sa pratique artistique, tous médiums confondus.
En conversation avec Félicie le Dragon et Boris Pierre, il évoque, avec générosité et authenticité, l’intensité de sa vie intérieure.
Il confie sa fascination pour le processus de mort et de renouveau, ses allers-retours entre les univers artistiques et la question cruciale de la diversité des lieux où voir la création artistique.
Une incursion toute en nuances et en profondeur dans l’imaginaire d’un jeune artiste à l’œuvre déjà iconique.
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Boris Pierre est allé à la rencontre de Didier Ben Loulou, à Jérusalem.
Depuis plus de 40 ans le photographe déambule autour de La Méditerranée : « la matrice de tout ». Sa matrice aussi.
Une conversation à âme ouverte ou l’artiste confie quelques secrets d’une existence entre rencontres, poésie et nomadisme.
De ses errances Didier Ben Loulou ramasse quelques images. Il refuse l’enfermement, se met en retrait d’un monde trop violent, dans une forme d’exil, comme un étranger.
L’isolement absolu de l’artiste. Celui qui a travers son existence puise en lui l’essence nécessaire à la réalisation d’une œuvre.
Pour apporter avec humilité sa pierre à l’édifice de l’humanité.
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Le travail de Victorine Alisse s’inscrit dans la lignée des écrivains-photographes voyageurs.
Son approche est un hymne au monde agricole, à celles et ceux qui travaillent le vivant, quelques soient les conditions.
Ses premiers pas photographiques débutent à 10 ans, avec le portrait de sa grand-mère. Lorsque Victorine Alisse revient à la ferme familiale, c’est à nouveau sa grand-mère qui l’a prend par la main pour lui faire découvrir le monde paysan. La suite c’est Victorine qui vous le racontera.
À la fin de notre conversation, Victorine nous invite à découvrir Jérusalem, c’est ce que je ferai quelques semaines après, à la rencontre de notre troisième invité.
Bonne écoute,Boris Pierre
Une émission enregistrée avec l’assistance de Émilie Kuehn au studio de La Gaîté Lyrique.
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