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  • Beaucoup de Français estiment n'avoir pas assez de ressources financières pour pouvoir vivre confortablement. Selon une récente enquête, menée pour le compte d'une banque en ligne, seuls 39 % d'entre eux éprouvent ce que les auteurs du sondage appellent un "bien-être financier".


    Interrogés sur ce qu'elles entendent par là, 18 % des personnes interrogées évoquent l'impossibilité de s'offrir de "petits plaisirs" et 27 % la difficulté à satisfaire des besoins essentiels.


    Et l'enquête révèle que, pour se sentir à l'aise financièrement, les Français auraient besoin, en moyenne, de 897 euros supplémentaires par mois. Pour près de 20 % des sondés, plus de 1.000 euros devraient même s'ajouter à leurs revenus pour atteindre un véritable bien-être financier.


    Il s'agit notamment des personnes plus âgées, entre 55 et 64 ans, ou encore des familles avec enfants.


    On le voit, il faudrait à la majorité des Français plus d'un demi Smic net en plus, chaque mois, pour vivre à leur aise. Ce qui n'est pas une somme négligeable.


    Ce relatif désenchantement des Français illustre bien l'importance qu'ont les questions financières à leurs yeux. La même enquête montre en effet que plus de 65 % des personnes interrogées pensent régulièrement à l'argent, 20 % d'entre elles y pensant même tous les jours.


    Sans surprise, les personnes aux revenus moyens souvent plus faibles, comme les membres des familles monoparentales ou les jeunes, sont encore plus sensibles à ce sujet. Pour elles, l'argent est donc surtout une cause d'angoisse.


    Et cette situation est d'autant plus mal ressentie que beaucoup de sondés estiment difficile de parler des problèmes d'argent à leurs proches.


    Cette étude nous montre donc des français qui, dans l'ensemble, s'accommodent mal de leur situation financière. Un constat d'autant plus inquiétant que, pour plus des trois quarts des personnes interrogées, l'argent serait essentiel à leur bien-être.


    Pourtant, plus de la moitié des sondés disent se sentir satisfaits de leur vie actuelle. Ce qui peut sembler un peu contradictoire, mais manifeste aussi le rapport assez complexe qu'ont les Français à l'argent.


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  • Depuis près d'un siècle, le guide Michelin décerne des étoiles aux restaurants qui lui paraissent mériter cette distinction. Mais le célèbre livre rouge a décidé d'élargir le champ de ses récompenses.


    En effet, certaines sont désormais réservées aux hôtels. Ils ne recevront pas des étoiles, mais des clefs. Les établissements censés faire passer à leurs clients un "séjour singulier" sont récompensés d'une clef.


    Si le guide juge le séjour "exceptionnel", l'hôtel qui l'organise se voit octroyer deux clefs. Et les trois clefs sont, comme les trois étoiles pour les restaurants, la distinction suprême. Elle promet en effet aux clients des hôtels retenus un séjour "extraordinaire".


    189 établissements ont été sélectionnés pour ce premier palmarès. Ce sont des hôtels variés, qui vont des petits établissements familiaux de trois chambres à de grands complexes hôteliers comprenant plus de 200 chambres.


    Parmi tous les hôtels examinés par les inspecteurs du guide Michelin, qui, bien entendu, ne révèlent pas leur identité, 127 ont reçu une clef, 38 deux clefs et seuls 24 hôtels ont obtenu le premier prix, autrement dit les trois clefs.


    On ne sera guère étonné de trouver, parmi ces derniers hôtels, des palaces de la capitale, de la Côte d'Azur ou d'une station de ski huppée. Avec 22 hôtels distingués, dans toutes les catégories, Paris se taille la part du lion.


    Pour le reste, toutes les régions sont représentées dans ce palmarès, certaines, comme la Corse ou la Bretagne, plus que d'autres.


    Ces récompenses ont été attribuées sur la base de certains critères. L'accueil des clients et la tenue générale de l'hôtel sont l'un des éléments retenus. Les inspecteurs chargés d'une petite enquête sur l'établissement vérifient aussi l'adéquation entre les tarifs et les prestations servies aux clients.


    Le cadre, aussi bien intérieur qu'extérieur, compte également. Quant à la qualité du service, elle influe aussi sur la note donnée à l'établissement.


    Le guide Michelin ne décerne pas des récompenses aux seuls hôtels de l'hexagone. Entre avril et juillet 2024, il dévoilera son classement pour les établissements américains, espagnols ou encore japonais.


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  • Selon l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), qui régule la communication audiovisuelle en France, plus de 2 millions de mineurs fréquenteraient régulièrement des sites pornographiques. Plus de la moitié des garçons, dès l'âge de 12 ans, s'y rendraient en effet chaque mois.


    En attendant de mettre au point un dispositif plus complet, pour leur en interdire l'usage, l'Arcom va prendre des mesures provisoires. La principale consiste à contrôler l'âge des utilisateurs en leur demandant de donner les références de leur carte bancaire. Ce dispositif provisoire devrait mis en place durant une période de six mois.


    L'Arcom part en effet du principe que ces cartes ne sont pas délivrées à des mineurs et que quasiment tous les Français en possèdent. L'existence et la validité de ces cartes seront vérifiées, ainsi que leur système d'authentification, par un organisme indépendant des sites concernés.


    Le but n'est pas de faire payer un abonnement à ces sites. Il peut être question, dans certains cas, du paiement d'une somme très modique, mais qui devrait être aussitôt remboursée.


    Par ailleurs, l'Arcom accorde une attention particulière à la protection des données personnelles contenues dans les cartes bancaires. Leur confidentialité serait respectée par des services de vérification qui, on l'a vu, ne dépendent pas des sites pornographiques. En outre, ils devraient utiliser un mécanisme de contrôle permettant de ne pas divulguer l'identité des possesseurs de cartes bancaires.


    Pour l'instant, les sites concernés par cette mesure sont situés en France ou sont hébergés hors d'Europe. Les sites provenant de pays membres de L'UE ne sont pas tenus d'appliquer ce mécanisme de surveillance. Du moins jusqu'à la conclusion d'un accord dans ce sens avec chacun d'entre eux.


    Ce projet s'ajoute à d'autres dispositions, comme la loi SREN, visant à sécuriser et réguler l'espace numérique. Adoptée en octobre 2023, mais pas encore promulguée, cette loi, qui transpose dans le droit français des directives européennes, permet à l'Arcom de retirer du web les sites pornographiques ne contrôlant pas suffisamment l'accès des mineurs.


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  • Si vous souhaitez acheter ou louer un appartement, ou une maison, vous allez fonder votre décision sur certains éléments. Les photos mises en vitrine par les agences immobilières, ou publiées sur leurs sites, sont l'un d'entre eux.


    Et non des moindres. En effet, d'après un récent sondage, la quasi totalité des personnes interrogées, soit 98 % d'entre elles, considèrent les photos comme un critère de choix essentiel. Et près de 60 % les estiment même indispensables.


    Ces photos sont en effet, du moins dans un premier temps, la seule manière de se projeter dans le logement. Et plus elles sont nombreuses, plus les clients sont satisfaits.


    En effet, 6 Français sur 10 pensent inutile de visiter un logement dont toutes les pièces n'ont pas été photographiées.


    Un vendeur ou un loueur ont donc tout intérêt à disposer d'un dossier photographique fourni. Même si toutes les pièces doivent faire l'objet de photos, certaines d'entre elles doivent se retrouver plus souvent sur ces clichés.


    C'est notamment le cas de la cuisine, du salon ou de la salle de bains, que bien des clients considèrent comme des pièces essentielles. Il ne faut donc pas hésiter à les photographier sous tous les angles. Il faut aussi penser à prendre des photos du balcon, s'il y en a un, et de l'environnement extérieur immédiat.


    Mais la quantité ne suffit pas. Il faut aussi soigner ces images. Leur qualité peut inciter de nombreux clients, jusque-là hésitants, à franchir le pas. Mais l'inverse est également vrai.


    Selon une autre enquête, près de 65 % des personnes interrogées se seraient dites moins intéressées par un logement dont les photos étaient de mauvaise qualité.


    Sans aller jusqu'au "home staging", une technique consistant à mettre en valeur un logement, dans le seul but de le vendre plus cher, on peut du moins soigner la décoration avant de prendre les photos.


    Il est à noter, enfin, que les vidéos et même les visites virtuelles remplacent ou du moins s'ajoutent souvent aux photos.


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  • La fin de la guerre froide, marquée notamment, au début des années 1990, par la disparition de l'URSS et de ses États satellites, a semblé faire reculer la menace de guerre en Europe.


    Aussi certains pays, comme la France, ont-ils décidé de réduire leur effort militaire. Une telle décision s'est notamment traduite par une moindre production de poudre propulsive, nécessaire à la fabrication des obus.


    En 2007, en effet, il a été décidé de ne plus fabriquer cette poudre en France, mais d'en relocaliser la production sur un site suédois. Cette décision explique en partie la diminution de la production d'obus, passée de 5.000 unités de 2007 à 2012, à environ 500 entre 2012 et 2017.


    Mais le conflit avec l'Ukraine, déclenché par Moscou en 2022, a profondément changé la donne. En effet, la guerre est à nouveau aux portes de l'Europe.


    Dans ce contexte international beaucoup plus tendu, la France a décidé de relancer sa production de poudre propulsive. Et de la rapatrier sur le territoire national. De fait, le site de Bergerac, qui abritait une usine de fabrication de poudre, a été reconstitué en un délai très bref.


    En effet, d'après le responsable de ce site, il aura fallu deux ans pour le réactiver alors qu'il en faut d'ordinaire quatre à cinq pour mener à bien ce type d'opérations. Cette performance a été rendue possible grâce à un investissement de 50 millions d'euros, auxquels s'est ajoutée une aide publique de 10 millions d'euros.


    L'usine devrait être en mesure, dès l'année prochaine, de produire environ 1.200 tonnes de poudre, ce qui permettrait de fabriquer 100.000 obus par an. Une production qui devrait monter en puissance dès 2026 grâce à l'automatisation d'une ligne de production fonctionnant en permanence.


    Une nouvelle qui ne pourra que réjouir les autorités ukrainiennes. En effet, la plus grande partie de cet armement, environ 80 %, leur est en principe destinée. Une livraison d'autant plus attendue que ces obus de 155 mm équipent les très efficaces canons Caesar fournis par la France.


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  • L'or est souvent considéré comme un placement très avantageux. Mais est-ce encore le cas aujourd'hui ? À cette question, il faut répondre par l'affirmative.


    En effet, le cours de l'or ne cesse de grimper. Après avoir atteint la valeur record de 2.210 dollars l'once, le 21 mars dernier, soit environ 2025 euros, le cours du métal jaune s'est ensuite maintenu au-dessus des 2.000 dollars, avant d'arriver à un nouveau palier, encore jamais franchi, le cours s'établissant à plus de 2.265 dollars le 1er avril.


    Les raisons de cette envolée ne manquent pas. En cette période où, à la guerre en Ukraine, qui se poursuit, s'est ajouté le conflit dans la bande de Gaza, l'or remplit parfaitement son rôle de valeur refuge.


    Par ailleurs, le métal jaune est aussi sensible à l'inflation que tout autre produit. Ce facteur explique lui aussi la montée des cours. Des achats massifs d'or par certaines banques centrales vont dans le même sens.


    Il faut aussi rappeler qu'une possible baisse des taux, évoquée par des banques centrales comme la BCE ou la FED a également orienté le cours de l'or à la hausse. En effet, des taux directeurs trop élevés sont considérés comme un signal négatif par les investisseurs intéressés par l'or.


    Il semble donc que l'or représente un excellent placement pour le moment. Mais cette ascension des cours va-t-elle se poursuivre ? Bien malin qui pourrait le dire.


    Le léger repli de l'inflation pourrait provoquer une légère baisse, mais l'or pourrait aussi réagir, par une hausse des cours, à des événements graves qui, dans le contexte international tendu que nous connaissons aujourd'hui, peuvent toujours se produire.


    Dans cette perspective, les relations entre les États-Unis et la Chine et la prochaine élection présidentielle américaine sont également scrutées avec attention par les investisseurs.


    Aussi certains spécialistes envisagent-ils la possibilité d'une once d'or à 2.500 euros pour l'année 2024, d'autres prévoyant plutôt une stabilisation du cours.


    Ceci étant, le métal jaune étant un placement à long terme, il ne faut sans doute pas focaliser son attention sur des baisses ponctuelles toujours possibles.


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  • Les sushis sont très appréciés des Français, qui en sont les plus gros consommateurs en Europe. Ce mets japonais, composé notamment de poisson cru, de fruits de mer et de riz, est très populaire dans l'hexagone depuis une vingtaine d'années.


    Et sa consommation s'est encore accrue durant l'épidémie de Covid. En effet, le chiffre d'affaires des restaurants de sushis augmente de 20 % entre 2019 et 2022. Mais, en réalité, il marque le pas dès 2021, la progression n'étant que de 2 % entre 2021 et 2022.


    Depuis quelques années, par conséquent, les Français semblent se détourner de ce plat. À tel point qu'une enseigne de restauration, spécialisée dans les sushis, a dû mettre la clef sous la porte.


    Un sondage, réalisé au début de cette année, montre que les Français préfèrent les pizzas, les burgers ou les kebabs aux sushis. D'après cette enquête, seules 15 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mangé des sushis.


    Mais comment expliquer ce désamour ? La première raison en est le coût. Parmi les produits de la restauration rapide, le sushi était déjà l'un des plus chers. Il fallait en effet dépenser une vingtaine d'euros, en moyenne, pour s'en régaler.


    Alors que, dans certains fast-foods, on pouvait, avec la moitié de cette somme, s'offrir un menu avec un burger. Et du fait de l'enchérissement de certains de ses ingrédients, comme le saumon, le prix des sushis a encore augmenté.


    Par ailleurs, les consommateurs ressentent peut-être une certaine lassitude. En effet, le sushi peine à se réinventer, contrairement à d'autres spécialités de la restauration rapide. C'est donc devenu un plat un peu trop banal.


    Certains mets profitent en plus d'une offre plus large, les burgers, par exemple, étant aussi bien servis aujourd'hui dans des restaurants traditionnels que dans des enseignes de restauration rapide. Ce qui n'est pas forcément le cas des sushis.


    Enfin, d'autres spécialités culinaires japonaises, comme les ramens, un plat à base de pâtes et de bouillon de poisson, concurrencent de plus en plus les sushis.


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  • Le Premier ministre voudrait que le travail soit organisé avec plus de souplesse. D'où sa récente proposition d'une semaine "en quatre jours", et non "de quatre jours", a-t-il tenu à préciser.


    Il s'agirait donc de permettre à ceux qui le souhaitent, pour l'instant certains fonctionnaires, de faire les 35 heures de leur semaine de travail en lui consacrant un jour de moins. Ce qui veut dire que, chaque jour, devraient arriver au travail un peu plus tôt et partir un peu plus tard.


    S'il s'agit bien de diminuer le nombre de jours de travail hebdomadaires, il n'est donc pas question de réduire le temps de travail.


    Le chef du gouvernement a également indiqué qu'une plus grande flexibilité du travail serait particulièrement utile à certains, comme les couples séparés par exemple. En effet, on pourrait imaginer que l'un des partenaires travaille davantage une semaine, et moins la semaine suivante.


    Ce qui permettrait d'assurer plus facilement la garde alternée des enfants. Gabriel Attal a d'ailleurs précisé qu'un tel dispositif pourrait tout aussi bien convenir à d'autres salariés.


    L'idée de cette semaine raccourcie n'est pas nouvelle pour le Premier ministre. Il l'avait annoncée, en janvier dernier, dans sa déclaration de politique générale. Et il l'avait déjà expérimentée quand il était ministre des Comptes publics.


    Si cette mesure devait entrer en vigueur, elle ne concernerait d'ailleurs qu'une partie de la fonction publique d'État. En effet, environ un million de fonctionnaires sur cinq pourraient essayer cette semaine "en quatre jours". Mais elle ne s'appliquerait ni aux enseignants ni aux forces de l'ordre.


    Pour l'instant, les syndicats restent réservés. D'autant que la mise en place de cette nouvelle semaine de travail pourrait s'accompagner d'une réorganisation du système des RTT. Il n'est pas exclu, notamment, que les fonctionnaires concernés soient amenés à renoncer à certains de ces jours de repos.


    Et les employeurs ne sont pas très enthousiastes non plus. Ils voient surtout la proposition du Premier ministre comme un système compliqué et difficile à mettre en place dans la pratique.


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  • Si vous êtes retraité, vous avez sans doute remarqué que votre pension de base est toujours versée le 8 ou le 9 de chaque mois.


    Si le 9, qui est la date de versement normalement retenue, est un samedi, un dimanche ou encore un jour férié, la pension sera alors versée le jour précédent ou le jour suivant. Ce qui sera le cas plusieurs fois en 2024.


    Ainsi, par exemple, la pension d'avril sera versée le 7 mai et celle de mai le 7 juin. Mais pourquoi cette date de versement tardive, alors que la pension versée au titre de la retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco est mise en paiement le premier jour ouvré de chaque mois ?


    Ce calendrier de versement peut en effet poser des problèmes à des retraités qui se retrouvent notamment à découvert.


    Pour comprendre les raisons de ce versement tardif des pensions de base, il faut rappeler qu'elles sont alimentées par les cotisations versées par les actifs.


    Or il faut un certain temps à l'URSSAF, chargé de la collecte et de la gestion de ces cotisations, pour les recueillir. En effet, il faut d'abord les collecter auprès de chaque entreprise, puis les réunir au niveau de la Caisse nationale de l'URSSAF.


    Des démarches qui, on s'en doute, prennent un peu de temps. En principe, la Caisse nationale ne recueille l'ensemble des sommes prévues que le 5 de chaque mois.


    Il faut ensuite compter un délai supplémentaire de 4 jours, nécessaire au transfert de l'argent vers les caisses de retraite et au paiement effectif des pensions.


    L'Assurance retraite semble bien consciente des difficultés inhérentes à ce calendrier de versement. Mais les contraintes spécifiques liées à la nature même de ces pensions ne permet guère de le modifier. Pour l'heure, en effet, il n'est pas prévu de changer la date de paiement des pensions de base.


    Pour l'Assurance retraite, c'est donc surtout une question de pédagogie. Il importe, en effet, d'expliquer aux retraités les raisons particulières expliquant ce paiement tardif.


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  • Les Français ne semblent pas toujours respecter leurs engagements. Pas plus auprès des restaurateurs, qui leur ont réservé une table, qu'auprès des médecins, chez qui ils ont pris un rendez-vous.


    Certains d'entre eux, en effet, ne s'y rendent pas, et ne prennent pas la peine de prévenir le cabinet du médecin. Selon les chiffres publiés dans une étude récente, entre 6 à 10 % des patients ne se présentent pas, chaque semaine, au rendez-vous prévu.


    Ce qui représenterait pas moins de 27 millions de rendez-vous perdus chaque année. Un chiffre provenant des réponses d'environ 16.000 médecins franciliens à un questionnaire que leur a soumis, en 2022, une association professionnelle. Environ 95 % des praticiens interrogés se disaient concernés par ces rendez-vous manqués.


    Ils représentent donc une véritable gêne pour les médecins. S'ils étaient prévenus à temps de ces désistements, ils pourraient en effet proposer ces plages horaires vacantes à d'autres patients. Ce qui leur éviterait d'avoir recours à des services d'urgences souvent saturés.


    Les médecins ne sont pas les seuls à déplorer cette situation. Les pouvoirs publics comptent en effet prendre des mesures pour lutter contre une pratique jugée inacceptable.


    Ainsi, le Premier ministre a-t-il proposé de faire payer une taxe spécifique aux patients indélicats. Pour Gabriel Attal, en effet, une personne prenant un rendez-vous et ne s'y présentant pas, sans prévenir son médecin, doit s'acquitter de cette taxe que d'aucuns ont baptisée ironiquement "taxe lapin".


    En sanctionnant financièrement les personnes qui "posent un lapin" à leur médecin, on espère les sensibiliser aux conséquences de ce manquement. En d'autres termes, les responsabiliser.


    L'autre objectif de la mesure est d'éviter de faire perdre leur temps aux médecins et aux patients, qui attendraient moins longtemps pour obtenir un rendez-vous.


    Alors ministre des Comptes publics, Gabriel Attal avait déjà évoqué cette question. Il avait alors proposé de limiter le remboursement de la consultation d'un patient n'ayant pas honoré son rendez-vous précédent.


    D'autres propositions ont été faites en la matière, comme le prélèvement d'une franchise médicale spécifique pour les patients fautifs.


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  • Dans le domaine de l'exploitation spatiale, comme dans beaucoup d'autres, la concurrence est rude. Avec certains pays d'abord, comme les États-Unis et la Chine, qui s'affirment comme les plus grandes puissances spatiales.


    Mais il faut aussi compter, désormais, avec certaines entreprises privées, qui se sont lancées dans l'aventure spatiale. C'est notamment le cas pour la société d'Elon Musk, SpaceX, qui a à son actif pas moins de 107 lancements pour l'année 2023.


    La France a l'intention de tenir sa partie dans cette compétition. C'est en tout cas l'intention affirmée du Président de la République, qui devait visiter, en mars 2024, le centre spatial de Kourou, en Guyane, à l'occasion des 60 ans de sa création.


    Mais le chef de l'État ne compte pas en rester là. Même s'il a reçu plusieurs fois Elon Musk à l'Élysée, il tient surtout à encourager des entreprises françaises prêtes à suivre l'exemple de SpaceX.


    Sur toutes les sociétés ayant répondu à cet appel, les pouvoirs publics en ont sélectionné quatre. Leur objectif est de construire de petites fusées, que les spécialistes de l'aérospatiale appellent des "lanceurs".


    Ils devraient être en mesure de mettre en orbite des charges utiles comprises entre 100 kg et 1,5 tonne, à des altitudes variables, entre 400 et 600 kilomètres.


    Le premier vol de ces petites fusées devrait être financé en partie par l'État. C'est en effet ce qui ressort des propos du Président Macron, désireux de développer l'initiative privée en matière de conquête de l'espace.


    Il suivrait en cela l'exemple des autorités américaines, qui soutiennent SpaceX par de nombreuses subventions.


    Si tout se passe comme prévu, les premiers lancements pourraient avoir lieu à l'horizon 2026-2027. Même s'ils se déroulent un peu plus tard que ceux prévus par le programme de lancements de l'Agence spatiale européenne (ESA), ils se placent dans la même logique.


    Dans les deux cas, en effet, il s'agit de promouvoir de nouveaux modèles de lanceurs de petite taille. Même au niveau européen, par conséquent, la concurrence sera au rendez-vous.


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  • Les pays ayant adopté l'euro comme leur monnaie frappent de temps en temps de nouvelles pièces. Ils en profitent pour y faire figurer de nouvelles effigies ou d'autres représentations.


    L'Allemagne, l'Espagne et la Belgique ont ainsi fait paraître de nouvelles pièces de 2 euros. Certaines des pièces allemandes rendent hommages au Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale. La tradition veut en effet que les régions allemandes soient célébrées de cette manière.


    D'autres pièces commémorent le 175e anniversaire de la Constitution de Francfort qui fut, en 1849, un instrument de l'unité allemande. De son côté, l'Espagne célèbre, à travers ses nouvelles pièces, l'inscription de Séville au patrimoine mondial de l'Unesco et le bicentenaire de la mise en place de la police nationale.


    Quant à la Belgique, elle a décidé de mettre en exergue la présidence belge du Conseil de l'Union européenne, entre le 1er janvier et le 30 juin 2024.


    La France a aussi émis de nouvelles pièces, de 10, 20 et 50 centimes d'euros. À cette occasion, la Monnaie de Paris, qui frappe ces nouvelles pièces, a décidé de rendre hommage à trois femmes illustres. Leurs portraits ont été dessinés, comme toutes les figures apparaissant sur nos pièces, par le service de la gravure, sous la direction du graveur général des monnaies.


    Ces trois figures féminines font partie des sept femmes reposant au Panthéon. Simone Veil a été choisie pour figurer sur les nouvelles pièces de 10 centimes. C'est la rescapée d'Auschwitz tout autant que l'auteur de la loi autorisant l'avortement qui est ainsi honorée.


    C'est une éminente résistante, mais aussi une artiste appréciée, qui doit figurer sur les nouvelles pièces de 20 centimes. C'est en effet le profil de Joséphine Baker, l'interprète de "J'ai deux amours", qu'on doit retrouver sur ces pièces.


    Prestigieuse scientifique et découvreuse du radium, Marie Curie apparaîtra sur les nouvelles pièces de 50 centimes. Toutes ces pièces seront disponibles à partir de ce printemps.


    D'autres détails figurent sur ces pièces, comme les étoiles du drapeau européen et certains éléments du drapeau français.


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  • Les prix modérés pratiqués par certaines compagnies aériennes font aujourd'hui de l'avion un mode de transport très apprécié des voyageurs. Mais, en 2024, les choses pourraient changer, du moins pour les passagers français.


    Il se peut en effet que, au cours de cette année, le prix des billets reparte assez nettement à la hausse. La faute en incombe à une nouvelle taxe que le gouvernement devrait imposer à certains aéroports.


    En effet, ne sont concernés que ceux dont le revenu dépasse les 120 millions d'euros et dont la rentabilité se situe à un certain niveau. Seuls les cinq plus grands aéroports français, dont les deux aéroports parisiens et ceux de Nice et Marseille, devraient s'acquitter de cette taxe.


    Elle devrait rapporter autour de 600 millions d'euros par an et encourager les aéroports à consentir davantage d'efforts en faveur de la transition écologique.


    Or les aéroports en question ne semblent pas prêts à supporter, à eux seuls, la charge de ce nouvel impôt. Il devrait ainsi peser pour environ 90 millions d'euros dans le budget de l'aéroport d'Orly.


    Ils pourraient donc se défausser d'une partie de ces taxes sur les compagnies aériennes. Cela pourrait passer par une augmentation des redevances dont elles doivent s'acquitter.


    Des redevances qui contribuent notamment à l'entretien des pistes et à la gestion des comptoirs d'enregistrement des bagages. Par un effet classique de dominos, les compagnies envisagent à leur tour de répercuter ce coût supplémentaire sur les passagers.


    Cependant, une telle augmentation ne serait pas prévue dans l'immédiat. Elle n'est pourtant pas exclue dans les mois ou les années à venir. L'effet de cette taxe viendrait alors s'ajouter aux charges supplémentaires liées au respect de l'environnement. De ce fait, le billet d'avion deviendrait moins abordable.


    Ce que déplorent certains acteurs du secteur aérien. Ils critiquent notamment l'injustice d'une taxe appliquée dans un seul pays, et non pas au niveau de l'Europe, et se disent convaincus que l'avion ne doit pas être réservé à une élite de privilégiés.


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  • Si l'on en croit sa déclaration de patrimoine, Vladimir Poutine ne posséderait qu'une fortune assez modeste. Dans ce document, il mentionne un spacieux appartement de 250 m2, au cœur de Saint-Pétersbourg, quelques voitures de collection, des montres de prix et une caravane.


    À quoi s'ajoute son salaire de fonctionnaire, de l'ordre de 125.000 euros par an. Mais, pour de nombreux observateurs, ces biens ne représenteraient même pas la partie émergée de l'iceberg.


    En effet, la fortune réelle du dirigeant russe est estimée à une somme variant entre 40 et 200 milliards de dollars, soit environ 175 milliards d'euros. Une somme qui en ferait l'un des hommes les plus riches du monde.


    Dans un documentaire sorti en 2021, l'opposant Alexei Navalny, qui vient de mourir dans les geôles de Moscou, estime la fortune de Poutine à environ 200 milliards de dollars.


    Il évoque notamment un somptueux et gigantesque palais de 17.000 m2, que le Président russe aurait fait construire sur les bords de la mer Noire. La valeur de cette résidence de prestige serait estimée à environ 1,5 milliard de dollars.


    Si l'on en croit certaines sources, Vladimir Poutine posséderait bien d'autres demeures luxueuses, une vingtaine en tout. Du côté des moyens de transport, le dirigeant russe posséderait, pour son seul usage, toute une flotte de yachts.


    Mais aussi des centaines de voitures, plus de 40 jets privés et pas moins d'une quinzaine d'hélicoptères.


    Le Président russe aurait édifié un véritable empire financier. Pour brouiller les pistes, et tromper d'éventuels enquêteurs, il aurait partagé ses biens entre divers prête-noms, des sociétés écrans et des fondations.


    Ainsi, rien ne serait vraiment au nom de Poutine. Mais ses hommes de paille, propriétaires officiels de ses biens, seraient tenus de lui verser régulièrement une notable partie de cette manne.


    L'origine même de cette fortune reste assez mystérieuse. D'aucuns murmurent qu'elle n'aurait cessé de grossir grâce à diverses entreprises de racket.


    Quoi qu'il en soit, Vladimir Poutine se garde bien de garder cet argent en Russie. Il serait placé en Suisse, dans certains pays européens ou même aux États-Unis.


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  • Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays comme la France ou la Grande-Bretagne mettent en place ce que les historiens appelleront l'"État-providence". Il s'agissait notamment de protéger les citoyens contre les aléas de la vie.


    En France, Ce sera la tâche de la Sécurité sociale, instituée en 1945. Cet État n'est pas l'État gendarme des libéraux, qui se contente d'assurer le maintien de l'ordre, le respect des droits des citoyens et la régulation du marché.


    L'État providence, lui, intervient dans des domaines qui, jusque là, relevaient le plus souvent de la sphère privée.


    De nos jours, des voix s'élèvent régulièrement pour remettre en cause cette conception de l'État. Dernier en date, le ministre de l'Économie lui-même s'avoue pessimiste sur les chances de survie de ce modèle. Il confie ses doutes, à cet égard, dans un article récent.


    Pour Bruno Le Maire, les interventions multiples de l'État-providence entraînent des dépenses publiques toujours plus importantes. Et il déplore que le recours à ces dépenses devienne quasi automatique, sans qu'on examine toujours leur réelle utilité ou même leur pertinence.


    Le ministre considère que si l'État doit protéger ses citoyens contre les risques de la vie, il ne peut assurer la gratuité de tous les services et pour tout le monde. C'est toute la différence, pour lui, entre un État-providence et un État protecteur.


    Pour Bruno Le Maire, en tous cas, le modèle actuel est devenu "intenable". Le montant du déficit public et, plus encore, celui de la dette, doivent conduire à faire des choix. Il pense, en effet, qu'il est urgent de rétablir les comptes publics, qui conditionnent la santé de l'économie française. Le ministre ne croit donc pas possible de satisfaire tout le monde en même temps.


    Il pense en effet qu'il y a certaines priorités : le travail, qu'il faut encourager par de meilleurs salaires et une orientation mieux conçue, ou encore l'hôpital, dont les services d'urgence sont dans une situation critique. Quant à la Sécurité sociale, elle doit concentrer ses efforts sur les plus démunis.


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  • Même si les burgers sont un plat très populaire dans l'hexagone, les Français n'en sont pas les plus friands. Ils n'arrivent en effet qu'en quatrième position, laissant les premières places aux Anglo-Saxons qui, sans surprise, sont les plus gros mangeurs de burgers.


    Les Français en consomment tout de même environ 1,2 milliard chaque année. Ce qui représente environ une trentaine de burgers par an pour chaque Français. On peut se demander si le prix joue un rôle dans cet engouement. En d'autres termes, le burger est-il un aliment économique ?


    Certains consommateurs en doutent. Pour eux, en effet, le prix du burger est devenu trop élevé.


    Ces dernières années, ce prix ne cesse en effet de progresser. Si l'on en croit le cabinet de conseil Gira, le prix moyen d'un burger se serait établi à 10,89 euros en 2021, soit une augmentation de plus de 3,5 % par rapport à 2019.


    D'après le site bfm.tv, le prix moyen, pour 2023, aurait encore progressé, pour s'établir à 12,02 euros. Ce qui représente une hausse d'environ 10 % par rapport à 2021.


    Mais, comme toutes les moyennes, ces chiffres cachent de grandes disparités. En effet, le burger n'est pas vendu au même prix partout. Si l'on reprend les données fournies par le cabinet Gira, on constate qu'en 2021 le burger coûtait, en moyenne, 5,5 euros dans les fastfoods, mais 14,8 euros dans les restaurants traditionnels et même 22,5 euros dans les établissements gastronomiques.


    Si le prix des burgers ne cesse d'augmenter, c'est notamment en raison de l'inflation, qui touche ce produit comme les autres. En effet, le blé et la viande de bœuf ont connu, de ce fait, une hausse sensible.


    À tel point que, désormais, le burger est devenu trop cher pour une partie de la clientèle. Comme de nombreux consommateurs s'en détournent, on en vend moins. Ainsi, le nombre de burgers écoulés, en 2023, serait en baisse de près de 3 %. Ce repli annonce peut-être des lendemains difficiles pour tous les acteurs impliqués dans la fabrication et la vente de ce produit emblématique.


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  • Le "Ceta", un acronyme que l'on peut traduire, en français, par "accord économique et commercial global", désigne un traité de libre-échange conclu entre l'Union européenne et le Canada.


    Les négociations ont débuté en 2009, l'accord étant signé en 2016, avant de s'appliquer, l'année suivante, à l'ensemble de l'UE.


    Ce volumineux document, de plus de 2.300 pages, entend donc réguler les échanges commerciaux entre les deux parties. Il prévoit ainsi une disparition presque totale des droits de douane entre l'Europe et le Canada.


    Par ailleurs, il donne plus de facilités aux entreprises européennes pour accéder aux marchés publics canadiens et leur permet d'investir davantage dans le pays. Le Ceta prévoit également des quotas d'importation pour certains produits agricoles canadiens.


    Cette dernière mesure n'a pas suffi à calmer la grogne des agriculteurs français, et notamment des éleveurs. En effet, ils craignent une concurrence déloyale de la part des éleveurs canadiens, qui auraient des coûts de production moins élevés et devraient respecter des normes moins contraignantes.


    Une opposition relayée par les responsables politiques. En effet, le Sénat vient de refuser, le 21 mars dernier, la ratification de ce traité de libre-échange. Le vote a été obtenu par une alliance insolite de la droite et de la gauche, les communistes votant, une fois n'est pas coutume, avec les Républicains.


    L'Assemblée nationale avait déjà approuvé le traité, en 2019, mais le Sénat n'avait pas été consulté. Or le vote de la Haute assemblée doit entraîner un nouvel examen du traité par les députés, qui risquent de le rejeter à leur tour.


    Si cela devait arriver, le rejet du traité par le Parlement français pourrait empêcher son application à l'échelle de l'Europe. À condition, toutefois, de notifier ce rejet, ce qu'un pays comme Chypre, qui a aussi refusé le traité, n'a toujours pas fait.


    Alors que la grande majorité des mesures prévues par le Ceta sont déjà appliquées, on peut se demander quel pourra être l'effet réel de ce vote du Parlement. Un ministre, en tous, n'a pas hésité à le qualifier de "signal ravageur".


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  • De temps à autre, les médias révèlent le nom d'une personnalité qui, tout en occupant une place de premier plan dans son pays, n'a pas hésité à l'espionner pour le compte d'une puissance étrangère.


    Tel est le cas du journaliste Philippe Grumbach. Après avoir travaillé, à la fin des années 1940, à l'Agence française de presse (AFP), il était devenu rédacteur au journal l'Express en 1954.


    Puis il avait franchi tous les échelons de cet organe de presse très influent. Rédacteur en chef de 1956 à 1960, il devient directeur de la rédaction en 1974. Philippe Grumbach, qui travaille dans d'autres journaux, est également très bien introduit dans les milieux politiques.


    Familier de François Mitterrand, il est aussi un conseiller écouté du Président Giscard d'Estaing, qui pense à lui pour diriger Antenne 2 ou la station de radio RTL.


    En résumé, Philippe Grumbach est un personnage très influent. Mais l'homme a une face cachée. En effet, il a également été un espion du KGB. Du moins si l'on en croit l'Express. Décidant de clarifier le passé, le journal n'a pas hésité à faire lui-même cette étonnante révélation.


    Dans un éditorial, le directeur de la rédaction explique que le journal de Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui avait toujours combattu les dérives du totalitarisme, et notamment celles du communisme, ne pouvait pas garder pour lui un tel secret.


    Les activités occultes de Philippe Grumbach ont pu être découvertes grâce à l'étude des papiers d'un archiviste du KGB, passé à l'ouest en 1992. Ces précieux documents, dont l'authenticité n'a jamais été remise en cause, ont permis de révéler l'identité de plusieurs espions occidentaux, passés au service de l'URSS.


    Reste à savoir pour quelles raisons, idéologiques ou plus prosaïques, le journaliste avait décidé de trahir son pays. Il n'était semble-t-il pas le seul. Si l'on en croit encore l'Express, l'ancien ministre de la Défense Charles Hernu, un autre proche du Président Mitterrand, se serait livré lui aussi à des activités d'espionnage pour le compte du KGB.


    L'organisme aurait ainsi réussi à pénétrer dans les hautes sphères du pouvoir.


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  • L'Allemagne avait prévu de faire rouler 15 millions de voitures électriques d'ici 2030, ce qui représentait environ 30 % des véhicules en circulation. Pour encourager les particuliers à acheter ces véhicules, le gouvernement fédéral avait mis en place un bonus qui pouvait atteindre plus de 6.700 euros.


    Or, voilà quelques mois, les autorités ont changé de pied. Il a d'abord été question de réduire cette subvention, pour la porter à 4.000 euros. Puis, les pouvoirs publics ont finalement décidé, en décembre dernier, de supprimer le bonus.


    Pourquoi une telle décision ? Elle est liée à un récent arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, qui a jugé illégale l'utilisation faite par l'État d'un fonds de 60 milliards d'euros, destiné à couvrir les frais engendrés par la pandémie de Covid.


    Or, le gouvernement allemand a voulu se servir de cet argent à d'autres fins, notamment pour favoriser la production de voitures électriques. Ce que n'ont pas admis les magistrats de la haute juridiction.


    Se retrouvant avec un trou imprévu de 60 milliards d'euros, le gouvernement a donc dû trancher dans les dépenses publiques. Comme d'autres programmes, les subventions destinées à soutenir l'achat de voitures électriques en ont fait les frais.


    Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées est en effet passé de près de 55.000 en décembre 2023 à 22.500 le mois suivant.


    Une situation très préoccupante pour les constructeurs allemands, qui sont déjà confrontés à la concurrence des Chinois, dont les voitures électriques sont moins chères.


    Cette suppression du bonus va sans doute continuer à faire baisser la demande. Ce qui rendra l'objectif des 15 millions de véhicules électriques à l'horizon 2030, déjà très ambitieux, quasiment impossible à tenir.


    Décidément, la transition écologique allemande tarde à s'inscrire dans les faits. Ces difficultés sont également illustrées par un nouveau recours au gaz et au charbon, qui, associé à une moindre circulation des véhicules électriques, rend assez illusoire l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre.


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  • Les prix du cacao ne cessent de monter. Le prix de la tonne de cacao s'est récemment négocié, à New York, à plus de 6.000 dollars, soit environ 5.600 euros. Les records historiques enregistrés en 1977 sont même battus.


    Cette flambée des prix est due à une diminution drastique de la production de ces fèves, dont on fait une poudre chocolatée appréciée au petit-déjeuner. Entre octobre 2023 et le début de février 2024, le principal pays producteur de cacao, la Côte-d'Ivoire, a vu sa production chuter de près de 40 %.


    Elle a d'ailleurs décidé de suspendre ses exportations pour la saison 2023-2024. Une décision difficile, dans la mesure où le cacao représente environ 40 % de ses recettes d'exportation. Quant au Ghana, un autre important producteur de cacao, il a enregistré, à peu près durant la même période, une baisse de 35 % de ses exportations.


    Ce net fléchissement de la production est d'abord dû à de mauvaises conditions climatiques. Pour s'épanouir, les fèves de cacao ont besoin d'une subtile alternance entre les périodes d'ensoleillement et les épisodes pluvieux.


    Or, ces régions d'Afrique de l'Ouest, où se concentre la culture des cacaoyers, a subi, dans les derniers mois, des précipitations trop abondantes. Cette pluviométrie excessive a favorisé l'apparition de maladies qui ont compromis les récoltes.


    On peut notamment citer la maladie dite des "cabosses noires", qui se traduit par l'apparition d'une pourriture noire sur les cabosses, qui contiennent les fèves de cacao. Une situation que la sécheresse imputable au phénomène climatique "El Nino" ne devrait pas arranger.


    Par ailleurs, les exploitants déplorent l'extension d'une autre maladie, causée par des insectes, qui entraîne le gonflement des rameaux et le flétrissement des feuilles des cacaoyers.


    Cette hausse des cours du cacao, qui paraît avantager les producteurs, pourrait, à terme, se retourner contre eux si la hausse, en se poursuivant, finissait par freiner la demande.


    Ce qui pourrait se produire, en effet, dans la mesure où le prix du chocolat pourrait augmenter, d'ici la fin de l'année, de 10 à 15 %.


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