Episoder
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En 60 ans le nombre de cafés est passé de 600 000 à seulement 36 000 en 2020. Nouvelle tendance de consommations, changement de mode de vie, baisse du nombre d’habitants à l’année en zone rurale, les causes sont nombreuses et marquent une véritable évolution dans les rapports sociaux. ☕
Dans ce nouvel épisode, nous clôturons un cycle de deux podcasts avec Marie-Lou Poullot, autour de la thématiques des lieux de vie en zone rurale. Il y a deux semaines nous évoquions le projet Monépi, co-fondé en 2015 par Marie-Lou et qui vise à développer des épiceries au coeur des villages. Marie-Lou a également une autre casquette (thème du podcast du jour), elle est directrice adjointe de 1000 cafés, une initiative du Groupe SOS qui vise d’ouvrir et soutenir des lieux de convivialité partout en France.
Bone écoute 🎧
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62% des villages français n’ont plus de commerce…mais ça peut changer !
Partant pour créer une épicerie dans votre village ? Vous vous dites que ce sera difficile de faire suivre votre banquier ? Vous avez sans doute raison. Taux de passage quotidien et panier moyen faible, charges fixes élevées et produits périssables, difficile dans la plupart des cas d’arriver à quelque chose de solide…
…sauf si on change de terrain de jeu…
Depuis 2015, c’est ce que fait Monépi en lançant un système d’épiceries citoyennes géré par et pour les adhérents locaux qui bénéficient de produits locaux à prix réduits en échange de quelques heures mensuelles. Tout est prévu pour faire fonctionner le système, de la formation à la plateforme de gestion. On peut difficilement concevoir un cercle plus vertueux. Bilan ?
En 7 ans, 200 épiceries sont nées dans de petites communes…et 250 sont en création.
Dans cet épisode, je pars à la rencontre de Marie-Lou Poullot, co-fondatrice de Monépi et, ensemble, nous revenons sur cette formidable dynamique.
Bonne écoute !
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Manglende episoder?
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Ces dix dernières années, la France a perdu un peu plus d’une ferme… toutes les heures 🚜
Le nombre de fermes diminue, la part de la population active du secteur agricole aussi. C’est un mouvement qui semble inéluctable avec des exploitations de plus en plus grandes , qui adoptent une approche industrielle de l’agriculture avec les problématiques que cela engendre sur les sols, l’eau, et la biodiversité…
Dans ce nouvel épisode je rencontre Vincent Kraus, co-fondateur de la foncière Fermes en Vie. Avec ses associés l'ambition de Vincent est de renverser cette logique. Il propose d’acheter des fermes et de les louer en longues durées à des porteurs souhaitant s’installer dans une démarche agroécologique.
Bonne écoute 🎧
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Avec qui suis-je ? Que veux-je ? Et quoi faire ? Où Vivre fait partie de ces questions fondamentales qu’on se pose de manière presque universelle plusieurs fois dans nos vies.
Où vivre, c’est une question hyper personnelle, qui prend plus de place, à mesure que l’on cherche à créer une certaine consonnance entre ambitions et mode de vie. La question s’est complexifiée ces dernières années avec de plus en plus de critères à prendre en compte, notamment en lien avec l’émergence de formes de travails plus libres et les conséquences du changement climatique sur les territoires.
Aujourd’hui je reçois François Lavessière, il est géographe et a conçu avec son cabinet Altermap, une plateforme intitulée Où Vivre qui vise à trouver son lieu vie idéal en fonction d’une large banque de critères. Ensemble nous revenons sur l’émergence de ce projet dans un contexte post-Covid et sur les implications très concrètes de cette plateforme sur ceux qui souhaitent changer de lieu et tout simplement de vie.
Bonne écoute 🔊
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Partout en France, de beaux projets émergent, portés par des maires, des collectivités locales et des porteurs de projets.
Pour aboutir, un certain nombre ont besoin d‘aides publiques ou de subventions. Ca tombe bien, la France est un pays relativement interventionniste et quant on parle aux administrations, on a l’impression que les aides font légions.
Pourtant sur le terrain, ce n’est pas du tout le sentiment prédominant pour la majorité.
Il y a plusieurs causes à cela, mais une des principales est sans doute l’accès à l’information. Si on ne sait pas que des aides existent, difficile d’aller les chercher et comme elle sont proposées par 1001 acteurs, c’est une jungle pour s’y retrouver.
Aujourd’hui je reçois Léa Landrieu, elle est chargée de déploiement au sein d’Aides Territoires et se fait aujourd’hui porte parole de cet start-up d’état qui ambitionne de devenir, Leboncoin des aides publiques.
Bonne écoute 🔊
https://aides-territoires.beta.gouv.fr/
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Depuis quelques années, les start-ups sont devenues des actrices incontournables de l'économie mondiale 🚀
Elles sont souvent associées à des projets innovants, à forte valeur ajoutée, et sont portées par des jeunes entrepreneurs ambitieux et ce dans les grandes villes. Effectivement la start-up nation est dans les faits plutôt une start-ups city avec plus de la moitié des start-ups située en Ile-de-France.
Une start-up c’est une jeune entreprise innovante avec un fort potentiel, rien ne présume donc que leur développement soit uniquement urbain, bien au contraire : en local, elles permettent de créer de l'emploi, de dynamiser l'économie et de favoriser l'innovation sur des territoires qui en ont souvent besoin.
Dans les faits, le blocage est plutôt d’ordre sociologique. 50% des créateurs de start-ups ont un parent cadre, et 80% ont à minima un niveau Bac+5. Deux caractéristiques que l’on retrouve moins au coeur des territoires…
C'est ici que l’association Start-Up de Territoire entre en jeu.
Son but ? Favoriser l’innovation au coeur des territoires en créant le cadre et la dynamique collective nécessaire à l’émergence de projet. Dans cet épisode je reçois Anita Duval dirigeante de l'association et Eric Marion délégué local en Meurthe-et-Moselle et nous revenons ensemble sur ce formidable projet collectif.
Bonne écoute 🔊
http://startupdeterritoire.fr/
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Dans cet épisode, on parle d’une ambition qui en porte d’autres.
Pour faire émerger des projets, il y a d’abord une observation, un problème à résoudre, vient ensuite l’idée puis la question de la faisabilité.
Si beaucoup de projets à impacts meurent dans l’œuf, si de multitudes de commerces en zone rurale font tomber leur rideau c’est parce que cette faisabilité n’est pas obtenue.
Aujourd’hui je reçois Raphaël Boutin Kuhlmann, il est le co-fondateur de Villages Vivants, une société coopérative qui lève les freins fonciers au montage de projet en achetant des locaux au cœur des villages pour que s’y développent des initiatives à impacts.
Bonne écoute 🎧
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Dans le débat public, lorsque l'on parle des sujets liés aux territoires, on parle souvent des ruralités.
On met le terme au pluriel car les territoires ruraux traduisent une différenciation bien plus marquée que les environnements urbains.
Sur le terrain, cette hétérogénéité a une conséquence très forte : il est extrêmement difficile de mettre en place des plans massifs dynamiser les zones rurales
Si on ne peut pas envisager une dynamisation des territoires qui vient du dehors alors mieux vaut soutenir celle qui vient du dedans.
Aujourd'hui je reçois Josépha Poret, elle dirige Ronalpia, une association qui fournit aux entrepreneurs les ressources nécessaires pour bâtir des projets à impacts et contribuer à transformer les territoires de l'intérieur.
Ensemble, nous revenons sur l'importance de l'entrepreneur en zone rurale, sur ses besoins et ses impacts au coeur des territoires.
Bonne écoute 🔊
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Nous nous intéressons aujourd’hui à une pierre angulaire de la transition écologique et des territoires à travers la question du ferroviaire. 🚆
C’est un secteur en pleine mutation qui a pâti pendant des décennies, d’un faible soutien politique : en France, le nombre de kilomètres de rails est passé de 63 000 en 1920 à 27 000 en 2018.
A l’heure de l’ouverture à la concurrence, de nouveau modèle émerge en alternative à la SNCF et c’est notamment le cas de Railcoop, une société ferroviaire citoyenne.
Aujourd’hui je reçois Léo Clavurier, attaché de direction au sein de Railcoop. Nous revenons ensemble sur le concept Railcoop, sur les ambitions de la société et sur la place du ferroviaire au cœur des territoires.
Bonne écoute 🎧
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“Si on ne peut pas demander beaucoup à un un seul médecin alors demandons peu à beaucoup de médecins” 🤔
Alors que 82% des zones rurales manquent de médecins et que 6 millions de Français n’ont pas de médecins traitants, une question se pose :
Comment repenser le modèle, ne pas se résigner, agir pragmatiquement avec un impact immédiat ?
Dans ce septième épisode du podcast Ambitions Rurales, je pars à la rencontre de Gabriel Du Passage. Au sein de Bouge ton Coq, il tente de répondre à la question, et lance avec le docteur Martial Jardel, l’opération Médecins Solidaires. 👩⚕️
Médecins Solidaires est une association qui développe des centres médicaux à la campagne sur le principe du temps partagé solidaire.
Concrètement ? C’est un collectif de médecins généralistes qui ont envie de lutter contre les déserts médicaux, en donnant un petit peu de temps (1 semaine an) pour rejoindre un centre médical aménagé en zone rurale. Tout est pensé (accueil, logistique, logement…) pour que la seule force du collectif, permette de ramener des médecins à la campagne.
En somme, on passe d’un médecin de famille à une famille de médecins…et ça marche ! Le premier centre a ouvert dans le village d’Ajain le 31 octobre dernier a déjà accueilli plus de 1500 patients.
Avec Gabriel, on revient sur cette formidable aventure dont le potentiel n’a d’égal que son impact.
Bonne écoute 🎧
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Dans ce nouvel épisode du podcast Ambitions Rurales, nous partons à la rencontre d'Alexandre Guillemot. Il y a un peu plus d'un an, il a lancé l'association Avenir pour les Artistes qui oeuvre pour démocratiser l'accès à l'art dans les zones rurales.
Bonne écoute !
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La citoyenneté est le socle de la vie démocratique. Pour que le vivre ensemble fonctionne, il faut des personnes qui s'engagent et participent à la vie de la cité.
Pourtant, la citoyenneté à mauvaise presse et rime pour beaucoup avec les cours d’éducation civique du collège calés entre deux cours d’histoire géo. A chaque élection, on parle toujours d’abstention record, et on s’offusque, culpabilise les citoyens, inconscients qu’ils sont de ne pas user de leur droit dans nos démocraties en danger.
Peut-être que le citoyen, lui aussi, mute, se transforme, et est appelé à évoluer. Et si, au contraire de ce que l’on entend communément, que la dimension citoyenne s’élargissait… Et si, la citoyenneté se matérialisait d’abord par l’agir, par ce qu’elle met en œuvre et donc, par l’engagement ?
Dans ce nouvel épisode de podcast Ambitions Rurales (liens en commentaire), nous partons à la rencontre de Laurence Gauthier, une femme pleinement engagée pour les jeunesses, et les territoires, qui écrit, initie des projets et accompagne ceux qui s’engagent.
Ensemble, nous revenons sur le rôle des associations, des collectifs pour faire bouger les lignes, on parle de gouvernance efficace, de croyances limitantes à briser, de rôle modèle à trouver, d’imaginaire à créer…et de joie aussi…car comme le dit Laurence ce qui est joyeux peut vite devenir contagieux.
Bonne écoute ! 📻
PS : les livres recommandés par Laurence :
- Vincent Tiberj - Les citoyens qui viennent : Comment le renouvellement générationnel transforme la politique en France - PUF - 2017
- Pierre Rosanvallon - Les épreuves de la vie - Seuil - 2021
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Dans cette épisode nous allons parler d’un rêve qui a sans doute traversé l’esprit de beaucoup et qui pour la plupart s’est arrêté au stade de la simple utopie. Ce rêve, c’est celui d’acheter un village, un hameau, au milieu de la nature, et d’y vivre avec ses amis proches une vie à la fois paisible et heureuse.
Il y a encore seulement une cinquantaine d’années, voir plusieurs familles vivre sous le même tout était quelque chose de banal, avant de progressivement se perdre pendant les 30 Glorieuses.
A l’époque, ce mode de vie était plutôt subi, mais depuis quelques années, des modèles émergent et permettent de repenser la cohabitation à la campagne de manière beaucoup plus désirable.
C’est ce que cherche à faire Noé Marguillard que nous rencontrons aujourd’hui. Il est le co-fondateur de Kos, une jeune entreprise de co-living qui s’est lancée le défi de faciliter la transition entre mode de vie urbain et rural.
Bonne écoute 🎧
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Dans cet épisode, nous allons aborder un sujet qui nous concerne tous, et qui est d’autant plus problématique dans les zones rurales.
Ce sujet c’est le vieillissement.
Aujourd’hui, deux modèles s’opposent, celui du maintien à domicile, souhaité par 83% des Français et celui des EHPAD, souvent perçu comme ultime recours lorsque la personne atteint un niveau de dépendance trop élevé. En zone rurale, la question du maintien à domicile est complexe, les maisons et les jardins sont plus grands, l’entretien y est plus difficile, le personnel soignant y est également plus rare (on compte seulement 2,7 médecins pour 100000 habitants).
Aujourd’hui, nous rencontrons Clément Venard, co-fondateur de Mon Senior, une entreprise solidaire d’utilité sociale qui réinvente le modèle. Le but ? Créer, au cœur des territoires des maisons adaptées dans lesquelles les personnes âgées sont accueillies par des professionnels de santé et leur famille.
Bonne écoute 🎧
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“Si les gens qui sont sensibilisés, qui ont le réseau et la volonté pour le faire ne le font pas, qui va y aller ?”
Nous sommes en 2018, cette pensée, c’est celle d’Emmanuelle Coratti, diplômée d’HEC, alors que, haut placée dans un grand groupe au sein duquel elle ne se retrouve plus, elle décide de bifurquer pour créer Back to Earth, une association qui promeut le retour à la terre des citoyens.
Derrière le “retour à la terre”, on entend trois choses :
Redonner une place centrale à l’agriculture et au paysan Rééquilibrer et réinvestir les territoires Se reconnecter au vivantDans ce second épisode du podcast d’Ambitions Rurales, Emmanuelle revient sur ces trois notions fondamentales pour penser une transition soutenable et les réponses qu’elles apportent au travers de Back to Earth.
Bonne écoute🎙
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“42% des personnes qui travaillent à moins de 1km de chez eux s’y déplacent en voiture”
Pourtant économiquement et surtout écologiquement ce n’est pas tenable. Certes à la campagne, il y a peu d’alternative, il est difficile de mettre en place des transports en commun, le covoiturage est une solution mais reste marginale (12% des trajets domicile travail en 2019), et les autres solutions sont rarement généralisables (Transport à la demande, utilisation des bus scolaires…).
Dans ce premier podcast d’Ambitions Rurales, découvrez une troisième voie avec l’interview de Benoit, fondateur de Sanka Cycle, un entrepreneur engagé qui s’est lancé la mission de remplacer la seconde voiture en milieu rural.
Bonne écoute.
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Je m'appelle Corentin et je suis le fondateur d'Ambitions Rurales. A la base de mon engagement pour la ruralité il y a un constat :
Les zones rurales touchent bien moins de subventions que les urbaines.
Ça s’explique facilement, pour toucher des subventions, il faut des projets, pour monter des projets il faut du temps et les élus, souvent double actifs, n’en ont que très peu en dehors du temps de gestion. Vous voyez venir le cercle vicieux…
Pour remédier à ça, le défi c’est d’agir au cœur des territoires, avec les moteurs des dynamiques locales : les citoyens.
Chez Ambitions Rurales, on fait deux choses :
On aide à bâtir des projets et à les financer : On réunit les citoyens, on les accompagne pendant 4 à 6 mois à bâtir des projets de territoire et, on s’occupe, si besoin, d’aller chercher les subventions nécessaires à leur mise en place. https://ambitionsrurales.fr
On valorise ceux qui s’engagent par ce podcast : chaque jour je rencontre une multitude de personnes hypers engagées, qui révolutionnent à leur manière le monde rural. Créatives, passionnées, et surtout engagées, elles sont autant d’énergies qui bâtissent les campagnes de demain. Ces échanges j’ai décidé de ne pas les laisser passer, de poser mon micro et de vous les partager sur cette chaine sous le format podcast.
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