Episoder
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La saison 4 touche à sa fin. Et pour finir, on va parler de deuil. Cette expérience universelle, ce cycle contre lequel personne ne peut rien. Dès les premières minutes, on pose les bases en racontant nos histoires personnelles de deuil et notre rapport à la mort. Comment en parler, comment la raconter ?
La mort est une rupture irrévocable, elle ne nous laisse pas le choix et ne pose pas de question. Il n’est pas de chose plus compliquée que de laisser quelqu’un qu’on aime s’en aller, même si cela est plus « supportable » lorsque cela se déroule de manière douce, lorsque la personne est accompagnée. Alors, peut-on connaitre le bonheur après avoir vécu un deuil? Le temps rend-il la blessure moins vive? Quels rituels personnels met-on en place pour nous souvenir de la personne qui est partie?
On devient quoi quand on meurt? Nous en tout cas, on aime imaginer toutes ces personnes en train de vivre leur meilleur vie mort là-haut, occupé.es à nous regarder et célébrer nos victoires, écouter nos histoires qu’on leur raconte en regardant une photo ou en se rendant au cimetière.
Il y a le deuil personnel, mais il y a aussi celui de nos proches et notre entourage. Comment être présent.e.s pour elleux? Que faire, ne pas faire, dire, ne pas dire? Manque-t-on de rituels d’amour dans nos sociétés occidentales? Et puis, les traces qu’on laisse en ligne après notre passage sur terre, qu’en fait-on?
Merci à la team pour ses nombreux partages et l’accueil de cette discussion pas toujours facile mais emplie de bienveillance et de douceur, enregistrée un jour ensoleillé du mois de juin.
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Pour la dernière de la saison sur Radio Vacarme, nous avons accueilli Manon et Wendy Jasmine du collectif les Volumineuses ! Projet qui trouve son origine dans un post Facebook qui demandait « qui veut monter un projet musical pour mettre en avant les artistes femmes ? ». Le succès fut au rendez-vous.
Au-delà du simple fait de présenter leur travail de mise en avant des personnes sexisées dans la scène musicale émergente, nous avons également abordé l’importance du travail collectif et de la division du travail dans ce genre de projet, de la montée en compétences des bénévoles qui y participent, des heures de boulot abattues pour mettre en place et rendre accessible et safe chaque « Volume ». Et ce, en plus d’un travail rémunéré à caser dans sa semaine.
On se demande aussi s’il est vraiment possible, malgré toute la bonne volonté du monde, d’inclure toutes les personnes sexisées et minorisées dans nos projets militants à la hauteur de nos espérances (spoiler: aucun projet n’est parfait et on fait de notre mieux).
Puis, on ne pouvait pas parler des Volumineuses sans discuter du programme de mentorat « Les Lianes » de SCIVIAS, la plateforme qui impulse un changement pour un secteur musical plus inclusif en Fédération Wallonie-Bruxelles. Une mise en réseau et un soutien individuel qui leur ont changé la vie. On en profite d’ailleurs pour saluer les badass @laetvanhove, @rokiabamba et @sarahbouhatous qui leur ont permis d’intégrer le secteur musical belge tout en douceur.
Et enfin, on aborde le sujet du travail bénévole et des heures passées à remplir des dossiers de subsides qui sont malheureusement caractéristiques de la vie associative et de nos organisations.
Découvrez cet ultime échange de la saison sur toutes les plateformes d’écoute !
Bonne écoute les baleineaux
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Manglende episoder?
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Qui se souvient du premier personnage queer qu’il ou elle a vu dans un film? S’en était-on même rendu compte à l’époque? Est-ce qu’inconsciemment, nous pouvions nous identifier ? Qu’iels eurent le rôle de premier crush de notre vie ou de role-model un peu cliché pour les bébés queers que nous étions, on s’en rappelle encore.
A travers nos recommandations personnelles, les films qui nous ont marqué d’une manière ou d’une autre, et autres critiques ciné dignes des meilleur.e.s auteurices de Sens Critique ou Rotten Tomatoes, on vous livre nos visions du cinéma queer dans toute sa splendeur (ou pas).
Puis parfois, on se laisse aller à la rêverie en se demandant quels personnages et histoires nous écririons si on le pouvait. D’ailleurs, qu’est-ce qui fait qu’un film est queer? La queerness doit-elle forcément être le centre du propos? Est-il politique de par son essence même? Est-ce une industrie vouée à rester « de niche »?
Durant une heure, on se pose plein de questions, on prend du recul sur les stéréotypes véhiculés dans les différentes productions et sur les histoires qui sont racontées qu’elles soient mainstream ou plutôt destinées à un public averti, on se questionne sur le male gaze dans les scènes de sexe queers et bien d’autres choses encore.
On vous cache pas qu’on a hâte d’avoir VOS recommandations films, avec vos impressions et commentaires en prime.
Cet épisode est le résultat d’une collaboration avec Sooner dans le cadre du mois des fiertés (oui on le prolonge au mois de juin, et alors?). Sooner, c’est le site belge de streaming/location/achat de films à la demande. Stay tuned, on a de chouettes choses à vous faire gagner ! (Et maybe une sélection made in BSC sur la plateforme….)
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Nous aurions pu mener une interview de 3heures tant la palette de talents et de compétences de Daphné Huynh (@itsdaphnebitchhh) est étendue. Comédienne, pole-danceuse, auteure, modèle photo, voix-off, la liste est longue et non exhaustive. Alors on a dû choisir et durant cette interview nous avons discuté de son quotidien et ses réalités en tant qu’artiste, de son voyage solo dans son pays d’origine a.k.a le Vietnam (spoiler : c’est très safe!), la reconnexion à soi via la déconnexion, du choix de montrer son cul sur Instagram mais avec autodérision, de validation extérieure, et de la mort de l’esprit critique dans les milieux militants. On se demande aussi s’il y a de la place pour les acteurs et actrices racisées et notamment asiatiques dans le milieu du cinéma francophone, souvent cantonné.es dans des rôles stéréotypés. C’est quoi de ne pas être assez blanche, pas assez bridée pour ce type de rôles bourrés de clichés ? Et si on créait nos propres rôles, d’ailleurs?
Pour terminer, on parle de la passion de Daphné pour les « chickflicks » puis du processus d’écriture, de production, de financement et de réalisation du premier road movie féministe belge !Son actualité : retrouvez Daphné d’ici mi-novembre avec son spectacle « Ma Bimbosophie » au Théâtre de la Toison d’Or.
Bonne écoute !
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La rupture. Ou plutôt les ruptures. Un sujet universel, pour le meilleur et pour le pire. Et à 30 ans, on a toustes notre bagage de relations passées. Qu’on soit celui ou celle qui décide de partir ou qui se fait larguer, que les expériences furent douloureuses et brutales ou plus douces, on n’en sort jamais vraiment indemne. Ce n’est jamais simple de s’avouer (à soi-même et/ou à l’autre) que la relation touche à sa fin, qu’on n’est plus heureux.se et épanoui.e. Jusqu’à quel point faut-il se battre pour sauver son couple? Est-ce que la personne qui part est forcément celle qui souffre le moins? Comment gérer les traumas que peuvent engendrer une rupture ? Comment vivre un sentiment de trahison, une injustice? Quelle est la place de l’ego dans le processus? Comment gérer une rupture à l’ère des réseaux sociaux?
Mais tout n'est pas forcément noir quand on a pris le temps de process. Les relations ou plutôt les ruptures qui y sont liées, qu’elles soient amoureuses ou amicales peuvent aussi être vues sous le prisme positif, comme un apport dans nos vies qui a participé à façonner la personne qu’on est aujourd’hui, notre construction identitaire. Cet épisode, c’est l’occasion pour nous de faire une grosse introspection sur toutes les expériences par lesquelles nous sommes passées. Et puis, vous nous connaissiez, on glisse évidemment quelques petites questions pour analyser le sujet sous l’angle féministe et avec nos vécus queer !
Bonne écoute les baleineaux, hâte d’avoir vos retours
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Parce qu'un événement ça se vit ensemble en équipe mais aussi chacune de notre point de vue, on voulait vous partager nos impressions avec comme illustration les photos prises par notre Diana Vos internationale lors de notre événement "Space Oddities" au Recyclart ! Encore merci pour tout les baleineaux, quelle aventure ❤️
Aline : Rien que de savoir que j’allais à nouveau pouvoir filmer l’équipe de BSC en plein talk avec des invité.es super badass, dans un lieu aussi emblématique a suffi à illuminer ma journée. Dans la voiture, j’essayais de capturer chaque instant de nous en pleine excitation, prêtes à échanger avec le public, qui, nous l’espérions, serait assez fourni. Alors, à tous ces sourires que j’ai capturé, ces jeux de lumières, ces mains qui applaudissent, ces rires, ces références à BSC cachées un peu partout, et puis ces corps qui dansaient en slowmotion sur la piste de danse, je dis merci.
Elodie : Remonter sur scène, c’était sur ma bucketlist mais je ne pensais pas que ça prendrait cette forme là. Des semaines de prépa pour une soirée qui est passée si vite. Voir les visages de ma sœur et mes amies au premier rang, avoir vos retours et félicitations pendant la soirée, danser des heures face à notre logo en grand… Tout ça m’a rappelé pourquoi je donnais de mon temps et mon énergie dans ce projet. Je suis fière de moi, fière de nous.
Asma: 3 ans que je me suis lancée dans cette aventure et here we are. Voir vos visages devant moi, avoir l'opportunité de constituer un panel si qualitatif, prendre part à mon échelle à la lutte, offrir un moment de réflexion à toustes, donner la parole, vous voir danser sur la piste. Cela vaut bien chaque minute, chaque soirée, chaque weekend, chaque sacrifice depuis toutes ces années. Love, genre vraiment fort.
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Vous pourrez l’entendre dès le début de l’épisode, nos réponses sont timides. C’est un sujet pas facile à aborder, où on vous livre notre intimité familiale et émotionnelle. C’est quoi pour nous la famille? Est-ce un lieu d’épanouissement ou plutôt d’oppression ? Est-ce possible d’être totalement soi-même en famille? Que connaissent-iels vraiment de nous? Sommes-nous la version qu'iels ont imaginée de nous petit.es ? Se rendent-iels compte que leur vision du bonheur n’est peut-être pas la nôtre? Portons-nous les traumas des générations qui nous ont précédées? Qu’est-ce qui se transmet et dont on ne peut pas clairement identifier l’origine?
Les questionnements sont multiples et denses. Nos voix tremblent un peu.Mais on relève aussi le positif ! On discute du concept de transmission, de ce que nous avons emmené avec nous dans nos chemins de vie et que nous chérissons aujourd’hui. Et même si nos parents n’ont jamais passé le pas, nous avons hérité d’une force qui nous a permis de frapper à la porte d’un cabinet de thérapie et travailler sur notre héritage familial quand nous en avons eu besoin. Pensons aussi à ces membres de notre famille qui, malgré leurs défauts, possèdent certains traits qui nous inspirent. En tant qu’adulte, on sent que nous avons acquis notre indépendance et qu’on a enfin le CHOIX. Le choix de faire la paix avec notre passé. Aujourd’hui, nous pouvons enfin mettre nos limites (ou du moins essayer) et choisir les moments passés en famille et la place qu’on leur donne.
(TW : santé mentale, suicide, viol, alcoolisme)
Illlustration : @sara_ccroche
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« Pour moi être féministe c’est donner la parole à des femmes qui peuvent en inspirer d’autres ». Son nom ne vous est peut-être pas familier mais vous aurez peut-être vu passer un de ses clichés dans de nombreux grands médias internationaux tels que le Courrier International, Libération, Le Figaro Magazine, The Atlantic, Al Jazeera, Vice, Le Vif, Le Soir, L’Orient-le-jour, et bien d’autres.
Ce que Marie Marie Tihon, photo journaliste belge basée en Turquie (Istanbul), veut montrer à travers sa pratique de la photographie et du reportage, ce sont entre autres des femmes fortes, autonomes, indépendantes. Elle a suivi entre autres le mouvement des femmes en Turquie contre le retrait de la convention d’Istanbul, les féminicides, celles qui sont presque les dernières à prendre la rue et défier la police lors de manifestations. Marie apprécie s'effacer derrière son obejctif pour montrer l'intimité, celles qui fortes dans leur fragilité, celles qui ont perdu un enfant ou des proches ou mènent le combat.Durant cette interview, Marie nous plonge aussi au coeur du dernier séisme en Turquie qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes. Elle raconte ce que cela laisse comme traces indélébiles de couvrir ce genre d’événements, d’arriver avant même les premiers secours sur place et devoir raconter la détresse dans la plus grande urgence et précarité.
Une interview ultra passionnante sur la réalité d'une photographe étrangère basée à l'intersection entre les continents européen et asiatique.
Pour en savoir plus, visitez son site : https://www.marietihon.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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La télé-réalité, un sujet que nous n’avions encore jamais abordé dans Baleine sous Caillou. Du coup, on avait pas mal de choses à dire. Pour ce faire, on s’est retrouvées à trois autour du micro avec une tablée aux profils bien distincts. On échange durant une heure sur nos premiers pas face aux émissions de télé-réalité (coucou MTV, la Star Ac’ et les années 2000), ce qui nous plait ou non dans le concept, sur le pourquoi du comment est-ce que ce contenu capte notre attention alors que nous ne nous sentons pas représentées dans ce qui est proposé.
En tant que femmes queer et féministes, il nous semblait incontournable de faire un focus sur ce sujet qui comporte une multitude de stéréotypes, de raccourcis faciles, de modèles véhiculés qui servent d’exemple à certains et certaines jeunes, de standards de beauté et de relations entre hommes-et femmes inatteignables et clichés. Le tout en prenant du recul sur notre propre consommation au regard de nos valeurs respectives.
Et enfin, puisqu’on en parle, autant aborder le sujet de la masculinité dans ces émissions, qui est un fardeau pour l’humanité tout aussi objectifiant et réducteur que le reste.
On a hâte d’avoir vos retours sur ce sujet intemporel, bonne écoute !
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WARNING : nous avons eu des problèmes techniques à l'enregistrement du coup les premières minutes de l'épisode sont un peu bancales. Toutes nos excuses les plus plates.
Pour ce nouvel épisode, ce n’est pas une mais bien deux journalistes badass que nous avons reçues pour parler de leur podcast « Désenchantées » : Marine Guiet et Audrey Vanbrabant étaient avec nous derrière le micro pour Radio Vacarme.
« Désenchantées » est un podcast d’investigation sur le système d’accueil des victimes de violence sexuelle en Belgique. Durant huit épisodes, Marine et Audrey mènent l’enquête sur les manquements de notre système judiciaire, au travers de trois témoignages de victimes. Un travail inédit, prenant et qu’il nous tenait à cœur de mettre en lumière !
Dans cet épisode, vous rencontrerez un duo « spaghetti bolo » avec lequel nous avons échangé sur la réalisation et le cheminement de leur travail, mais pas que ! Nous avons aussi parlé objectivité journalistique, précarité, journalisme indépendant et militantisme. Merci à elles pour leur temps et leur bienveillance.
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FR// Impossible de parler de travail du sexe sans avoir Utsopi, l’Union des Travailleu(r)ses du Sexe Organisé.e.s Pour l’Indépendance, à notre micro ! On accueille Maxime, co-fondateur et ancien directeur de l’asbl et Lola, coordinatrice de l’asbl pour la Flandre. En amont de leur table ronde sur le travail du sexe à l’intérieur et l’extérieur des frontières et la décriminalisation du travail du sexe notamment pour les personnes migrantes, on leur a posé 1001 questions. Une interview bilingue qui devait durer 30 minutes et que nous avons dû abréger après 45 minutes passionnantes. Ecoutez nos échanges avec cette association qui a joué un rôle déterminant dans la dépénalisation et la légalisation du travail du sexe en Belgique.
Si vous voulez en savoir ou même faire un don : https://utsopi.be
ENG// It's impossible to talk about sex work without having Utsopi, the Union of Sex Workers Organized for Independence, at our microphone! We welcome Maxime, co-founder and former director of the organization and Lola, coordinator of the organization for Flanders. Before their round table on sex work inside and outside borders and the decriminalization of sex work, especially for migrants, we asked them 1001 questions. A bilingual interview that was supposed to last 30 minutes and that we had to cut short after 45 fascinating minutes. Listen to our exchanges with this association which played a determining role in the decriminalization and legalization of sex work in Belgium.
If you want to know more or even make a donation : https://utsopi.be
NL// We kunnen het niet hebben over sekswerk zonder Utsopi, de Unie van Sekswerkers Georganiseerd voor Onafhankelijkheid, aan onze microfoon te laten! We verwelkomen Maxime, medeoprichter en voormalig directeur van de vereniging, en Lola, coördinator van de vereniging voor Vlaanderen. In de aanloop naar hun panelgesprek over sekswerk binnen en buiten de grenzen en over de decriminalisering van sekswerk, stelden we hen 1001 vragen. Een tweetalig interview dat 30 minuten zou duren en dat we na 45 boeiende minuten moesten inkorten. Luister naar onze uitwisselingen met deze vereniging die een bepalende rol heeft gespeeld in de decriminalisering en legalisering van sekswerk in België.
Wil meer weten over UTSOPI of doe je graag een donatie: https://utsopi.beHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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FR// Dans cette capsule, vous ferez la connaissance de Klou (et son chien Pelleteuse), TDS non-binaire de 25 ans, illustrateu·rice et auteur·e de l’incroyable BD « Bagarre érotique ». Nous avons discuté ensemble de la manière dont son art et son métier se nourrissaient l’un et l’autre, d’utiliser l’hétérosexualité pour se rémunérer (tout en le sortant de sa vie intime), mais également de se servir des médias mainstreams comme cheval de Troie pour la théorie queer, de la glamourisation du métier de TDS et plus encore.
Si vous avez aimé l’interview, nous vous conseillons également de lire « Vilaines filles : les travailleuses du sexe, les clientes et la journaliste » de Pauline Verduzier.
ENG// In this vignette, you'll meet Klou (and his dog Pelleteuse), 25-year-old non-binary sexworker, illustrator and author of the incredible strip "Bagarre Erotique". Together we discussed how their art and work fed off each other, using heterosexuality to earn their money (while taking it out of their intimate life), but also using mainstream media as a Trojan horse for queer theory, the glamorization of sexwork and more.
If you enjoyed the interview, we also recommend you read "Naughty Girls: Sex Workers, Clients and the Journalist" by Pauline Verduzier.
NL// In deze aflevering maak je kennis met Klou (en hun hond Pelleteuse), de 25-jarige non-binaire sekswerker, illustrator en auteur van het ongelooflijke "Bagarre érotique". We hebben het over hoe haar kunst en haar werk als sekswerker elkaar voeden, over heteroseksualiteit gebruiken als tool om betaald te worden (terwijl het geen deel uitmaakt van haar intieme leven). Maar ook praten we over hoe je de mainstream media kan gebruiken als een Trojaans paard voor queer theorie, over de verheerlijking van sekswerk en meer.
Als je van het interview hebt genoten, raden we je ook het boek “Vilaines filles : les travailleuses du sexe, les clientes et la journaliste” van Pauline Verduzier aan.
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FR// Sinsia, sex coach queer, est venue tout droit des Pays-Bas pour l’événement. Iel/elle y a tenu un workshop intitulé “embodied consent”. L’occasion pour nous de mener, à l’aide de notre traductrice Andrea, notre première interview en néerlandais ! Ancienne escort, iel/elle accompagne aujourd’hui les personnes avec qui iel/elle travaille à trouver ce qu’elles aiment ou non dans leurs pratiques sexuelles. Durant cet échange, on parle de rapport au corps, de consentement, de sexe conscient, du lien entre le sex coaching et le travail du sexe. Un travail qu’il est temps de dédiaboliser dans les différents pays dans lesquels il est pratiqué (a.k.a tous… maybe?).
Son instagram : @sinsia.thequeersexcoach
ENG// Sinsia, queer sex coach, came all the way from the Netherlands for the event. They/she held a workshop entitled "embodied consent". The opportunity for us to lead, with the help of our translator Andrea, our first interview in Dutch! Former escort, they/she now accompanies the people she works with to find out what they like or not in their sexual practices. During this exchange, we talk about relationship to the body, consent, conscious sex, the link between sex coaching and sex work. A work that it is time to de-demonize in the different countries where it is practiced (a.k.a all... maybe?).
Their instagram : @sinsia.thequeersexcoach
NL// Sinsia, een queer sekscoach uit Nederland, zakte speciaal voor The Price of Pleasure af naar Brussel. Ze gaf er een workshop over “embodied consent”. De ideale gelegenheid voor ons om, met de hulp van onze vertaalster Andrea, voor het eerst een interview in het Nederlands te doen. Als voormalig escort helpt ze mensen ondervinden wat ze wel en niet prettig vinden aan hun seksuele praktijken. Tijdens deze uitwisseling hebben we het over de relatie tussen lichaam en geest, consent, bewuste seks en praat ze met ons over de link tussen sekscoaching en sekswerk. Het is hoog tijd om sekswerk te destigmatiseren in de verschillende landen waar het beoefend wordt (met andere woorden, overal?).
Instagram : @sinsia.thequeersexcoach
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FR// Laissez-vous bercer par la voix douce de Marianne Chargois, TDS et créatrice du SNAP festival. Elle nous raconte comment et pourquoi est né ce festival, ses difficultés et ses objectifs, mais aussi les victoires récentes du travail du sexe. On se demande si être TDS is the new cool et comment on fait pour gommer le stigma autant pour les travailleur·euses que pour les clients?
Si vous désirez en savoir plus sur le festival : https://snapfest.fr/.
ENG// Sit back and let yourself be lulled by the soft voice of Marianne Chargois, sexworker and creator of the SNAP festival. She tells us how and why this festival was born, its difficulties and goals, but also the recent victories of sex work. We wonder if being a sexworker is the new cool and how we can erase the stigma for both workers and clients?
If you want to know more about the festival: https://snapfest.fr/
NL// Laat u meeslepen door de zachte stem van Marianne Chargois, sekswerker en bedenker van het SNAP festival. Ze vertelt ons over het ontstaan en het belang van het festival, over de moeilijkheden en doelstellingen die erbij komen kijken en over de recente overwinningen van sekswerk. We vragen ons af of sekswerker zijn het nieuwe cool is en hoe we het stigma voor zowel werkers als klanten kunnen uitwissen? Als je meer wilt weten over SNAP festival: https://snapfest.fr/.
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FR// La toute première interview de Kelsey, TDS digitale temps plein à deux doigts (vous l’avez ?) de l’influenceuse porn. Elle nous raconte son quotidien avec ses avantages et ses galères, Onlyfans pas si TDS friendly que ça et l’arnaque de la vente de photos de pieds. Retrouvez-la sur Instagram avec le nom @thatbutternut
ENG// The very first interview of Kelsey, a full-time digital sexworker who's just one step away from being a porn influencer. She tells us about her daily life with its perks and challenges, Onlyfans not so sexworkers friendly and the scam of selling foot photos. Find her on Instagram with the name @thatbutternut
NL// Het allereerste interview van Kelsey, een fulltime digitale sekswerker die nog maar één stap verwijderd is van het worden van een pornoinfluencer. Ze vertelt ons over haar dagelijkse leven met zijn voor- en nadelen: van hoe Onlyfans eigenlijk niet zo sekswerkersvriendelijk is tot de scams bij het verkopen van feet pics. Vind haar op Instagram onder de naam @thatbutternut
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FR// Put your headphones on and meet Kali Sudhra, sex worker, porn star & director. Habitant en Espagne, où le travail du sexe est illégal, Kali se questionne avec nous sur la légalisation de la prostitution, la rémunération des acteur·ices et le traitement réservé aux personnes racisées dans la production pornographique mainstream. Elle anime également des workshops et transmet l’idée de repos comme acte ultime de résistance because do not forget : sex work is a lot of mental work !
ENG// Put your headphones on and meet Kali Sudhra, sex worker, porn star & director. Living in Spain, where sex work is illegal, Kali questions with us the legalization of prostitution, the remuneration of actors and the treatment of racialized people in mainstream pornographic production. She also animates workshops and transmits the idea of rest as an ultimate act of resistance because do not forget : sex work is a lot of mental work !
NL// Put your headphones on and meet Kali Sudhra, sex worker, porn star & director. Zet je koptelefoon op en ontmoet Kali Sudhra, sekswerker, pornoster & regisseur.
Woonachtig in Spanje, waar sekswerk illegaal is, stelt Kali met ons de legalisering van prostitutie, de verloning van acteurs en de behandeling van geracialiseerde mensen in mainstream pornografische producties ter discussie. Ze begeleidt ook workshops die ingaan op het idee van rust als ultieme daad van verzet, want vergeet niet: sekswerk is fysiek, maar ook mentaal werk!
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Le “quartier gay” de Bruxelles, rue du marché au charbon, n’est pas que queerness et paillettes. Au contraire, Yannick y relate des comportements peu ouverts d’esprit envers la communauté LGBTQIA+. La question du consentement entre deux hommes gay est-elle réellement prise en compte? Attouchements non consentis, paroles inappropriées, comment vivre la liberté que cet endroit est censé pouvoir offrir aux personnes qui le fréquente? Yannick a tranché : plutôt fréquenter des lieux plus mixtes, où la séduction n’est pas la seule optique.
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La gare centrale est très certainement un haut-lieu d’émotions fortes. Entre les gens qui sont en retard, qui se retrouvent, qui se disent au revoir, qui se rencontrent pour la première fois… Comme par exemple Asma et Aline, qui après avoir discuté quelques semaines sur Tinder, se sont données rendez-vous ici même, portant encore leurs masques de protection durant la période covid. Assez particulier comme première rencontre lesbienne, non? Asma vous raconte la suite des aventures avec, spoiler, une fin comme dans les Disney.
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Nous nous retrouvons à nouveau au Mont-des-Arts avec Laura, la DJ liégeoise qu’on ne présente plus. En 2018, elle a rejoint un départ groupé en car depuis Liège organisé par la maison arc-en-ciel locale, pour se rendre à sa première pride à Bruxelles. A l’époque, elle ne savait pas trop comment se définir et n’aurait jamais pensé que quatre ans plus tard, elle serait entourée quasiment exclusivement de personnes de la communauté LGBTQIA+.
La seconde partie de l’histoire se déroule au Crazy Circle, LE lieu de fête lesbien de la capitale qui lui a permis de faire ses premiers pas en tant que DJ et qui lui a ouvert de nombreuses portes. Un témoignage qui est tout simplement un flot d’amour et de bienveillance.
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Posez-vous quelques minutes dans le Parc royal, sur les rondins de bois de ce lieu central de la musique bruxelloise. Écoutez les oiseaux et l’histoire d’Emma, 32 ans, bisexuelle, liégeoise et fière de l’être. Elle nous raconte la fin de la période de confinement, ce moment où nous avions toustes besoin de sortir et de nous retrouver après de longs mois coupé.es du monde. Armée de son drapeau arc-en-ciel, Emma s’est rendue à Kiosk Radio où elle a, contre toute attente, eu l’occasion de célébrer la pride avec un groupe de quelques personnes qu’elle peut aujourd’hui compter parmi ses ami.e.s les plus proches. Le tout, sur le flow de la drag queen Jean Biche. Un vrai conte de fées 100% queer.
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