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  • C dans l'air l'invitée du 5 juin - Sophie Cluzel, ancienne ministre chargée des personnes handicapées.

    Ce week-end, le distributeur du film d’Artus, Un p’tit truc en plus, Pan Distribution a annoncé que le film avait dépassé les 5 millions d’entrées, ce qui en fait le plus gros succès en salles de l’année 2024 en France devant Dune 2, et dépasse Astérix et Obélix : l’empire du milieu de Guillaume Canet, plus gros succès tricolore en salles depuis la crise sanitaire du Covid-19, qui avait attiré 4,6 millions de spectateurs en 2023 avec un budget bien supérieur.

    D’après Comscore, qui analyse les résultats des films à l’échelle internationale, la comédie française vient de passer son cinquième week-end consécutif dans le top 10 du box-office mondial et a engrangé plus de 49 millions de dollars (45 millions d’euros) de recettes depuis sa sortie il y a un peu plus d’un mois, alors que son budget ne dépassait pas 6,1 millions d’euros. Les spécialistes voient déjà le film dépasser, au moins, les 8 millions d’entrées, ce qui le ferait entrer dans le top 30 des films français ayant attiré le plus de spectateurs au cinéma

    Artus, le réalisateur du film, a déclaré vouloir "faire un film avec des handicapés et non pas sur les handicapés. Ce sont des gens qui représentent 10 % de la population et qui ne font pas beaucoup de bruit, qu’on voit très peu au cinéma". Selon Marc-Olivier Sebbag, le délégué général de la Fédération nationale des cinémas français, "au-delà d’être un film positif, après lequel on se sent bien, il porte aussi des sujets importants autour du handicap, de la représentation et du lien social qu’il faut porter socialement et collectivement".

    Dans son premier film en tant que réalisateur, Artus s'est adapté à chaque comédien handicapé, dont beaucoup n'avaient jamais tourné. 

    Sophie Cluzel est ancienne ministre chargée des personnes handicapées de 2017 à 2022. Elle reviendra sur le succès du film d’Artus et sur la place qu’a pris le handicap dans le débat public.

  • C dans l'air du 5 juin - Le débarquement, les alliés...et Poutine

    Les experts :
    - Guillaume Ancel - Ancien officier et écrivain, auteur – Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette.
    - Anthony Bellanger - Éditorialiste – "France Info TV" et France Inter, spécialiste des questions internationales
    - Nicole Bacharan - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
    - Elena Volochine - Grand reporter – France 24

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  • C dans l'air du 5 juin - Le débarquement, les alliés...et Poutine

    Les célébrations du 80e anniversaire du débarquement, le 6 juin 1944, débutent ce mercredi en Bretagne et en Normandie. Trois jours de commémorations et une longue séquence diplomatique. De nombreux présidents, anciens chefs d’État et d’autres personnalités ont été conviés pour participer à ce moment historique. Le grand invité est le président américain qui est arrivé ce matin en France. Joe Biden, attendu au cimetière américain et à la cérémonie internationale, poursuivra ces journées par une visite d’État à Paris. Cette année, le président russe n’est pas invité en raison de sa "guerre d’agression" contre l’Ukraine a expliqué l’Elysée. Mais le président ukrainien sera présent demain sur la plage d’Omaha Beach. Il s’entretiendra en marge des célébrations avec le président américain avant un nouveau tête à Paris vendredi avec le chef de l’Etat. 

    Le sort de l’Ukraine sera aussi au menu de la rencontre entre Joe Biden et Emmanuel Macron samedi à l’Elysée. La Russie de Vladimir Poutine devrait également au cœur des discussions alors que la tension est montée de plusieurs crans avec le Kremlin depuis que les alliés occidentaux ont donné leur accord pour que Kiev puisse utiliser leurs armes pour frapper des cibles militaires sur le sol russe. Ce mardi, le porte-parole Kremlin n'a ainsi pas exclu que les forces russes puissent frapper les instructeurs français, dont l'envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev. Parallèlement, les ingérences et les campagnes de déstabilisation se multiplient à l’approche des élections européennes et des JO de Paris. Samedi cinq cercueils ont ainsi été découverts au pied de la tour Eiffel, remplis de plâtre et recouverts d’un drapeau français, avec la mention "soldats français de l’Ukraine". L’enquête avance et les soupçons se portent une fois encore sur la Russie.

    Des ingérences qui touchent également de nombreux pays en Europe dont la Pologne. Lundi le ministre de l'Intérieur polonais a assuré qu'au cours des six derniers mois, 18 individus avaient été interpellés, soupçonnés d'activités hostiles au nom de la Russie ou de la Biélorussie, dont notamment la planification de sabotages et d’incendies volontaires, qui se sont multipliés ces derniers mois sur le sol polonais. Placée en première ligne dès les premiers jours de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, Varsovie multiplie depuis deux ans ses achats d’armes et recrute des soldats en nombre. Elle vient également de détailler le dispositif de son "bouclier oriental" qui sera déployé à ses frontières afin de les rendre "impossible à franchir à un ennemi potentiel". Ce projet, 2,3 milliards d’euros prévoit notamment la création de fortifications et des champs de mines le long de ses frontières biélorusses et russes.
    Les tentatives de déstabilisation prennent des formes de plus en plus hybrides et la bataille se mène également sur les réseaux sociaux où le flux des fake news en provenance du Moscou ne semble jamais devoir se tarir. Dernièrement une vidéo publiée sur les comptes Telegram pro russes montre la prétendue capture d’un soldat français à Kharkiv en Ukraine. Mais la tenue et l’accent russe à couper au couteau de l’homme semblent de nouveau indiquer la propagande russe. Le ministère des Armées a démenti officiellement l’authenticité de cette vidéo, tout comme la présence de militaires français en Ukraine.

    Les experts :
    - Guillaume Ancel - Ancien officier et écrivain, auteur – Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette.
    - Anthony Bellanger - Éditorialiste – "France Info TV" et France Inter, spécialiste des questions internationales
    - Nicole Bacharan - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
    - Elena Volochine - Grand reporter – France 24

  • C dans l'air l'invitée du 4 juin - Bérangère Lepetit, journaliste au Parisien.

    Environ 100 000 personnes continueraient à faire chaque année des tests génétiques malgré une interdiction stricte et un durcissement de la législation l’an dernier. 

    En 2020, dans le cadre des débats autour de la nouvelle loi de bioéthique dite "PMA pour toutes", deux amendements avaient été déposés par le député MoDem Bruno Fuchs avec pour objectif de légaliser et encadrer les tests ADN, en vain puisque la France reste à ce jour le seul pays en Europe, avec la Pologne, à interdire les kits dits "récréatifs". 

    Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, s’y était opposée, craignant que les données collectées grâce à ses kits soient utilisées à des fins commerciales. En 2018, la société 23andMe avait été pointée du doigt pour son partenariat avec le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline. L’entreprise avait balayé les critiques en assurant que cette revente se faisait avec l’accord des clients. Selon Nathalie Jovanovic-Floricourt, fondatrice de l’association DNA Pass, "en France, il y a ce que j’appelle l’effet Bienvenue à Gattaca (du nom d’un film de science-fiction américain où les individus sont classés selon leur ADN). Il y a beaucoup de fantasmes et une vision dangereuse de la génétique. Ce qui est infiniment regrettable".

    Autre fervente opposante à la légalisation des tests dans l’Hexagone : la Cnil (commission nationale informatique et libertés). Dans un avis publié en mars, elle appelle à nouveau "à la vigilance" et met en garde à la fois les entreprises et les personnes intéressées par ces tests . Selon la commission, "toutes ces données (collectées par les entreprises), prises individuellement et combinées, révèlent de très nombreuses informations sur les personnes et ont beaucoup de valeur. Les sociétés commercialisant ces tests apportent peu de garanties sur leur qualité et la sécurité des échantillons et des données".

    En fin d’année dernière, ces craintes se sont avérées fondées quand la société américaine, l’une des plus importantes du marché, 23AndMe a reconnu s’être fait attaquer par des hackers. Les pirates informatiques sont parvenus à voler les données génétiques de près de 1,4 million d’utilisateurs.

    Bérangère Lepetit est journaliste au Parisien. Elle reviendra sur toutes les problématiques posées par ces tests ADN récréatifs.

  • C dans l'air du 4 juin - Cercueils, frappes... Poutine menace la France

    Les experts :

    - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend
    - Guillaume LAGANE - Maître de conférences à Sciences Po, spécialiste des questions de défense et de relations internationales
    - Paul GOGO - Journaliste – Ex-Correspondant à Moscou
    - Alexandra SAVIANA - Journaliste- L’Express, auteur de Les scénarios noirs de l’armée française 

  • C dans l'air du 4 juin - Cercueils, frappes... Poutine menace la France

    Depuis que plusieurs alliés occidentaux de l’Ukraine, dont la France et les États-Unis, ont donné leur accord pour que Kiev puisse utiliser leurs armes afin de frapper des cibles militaires sur le sol russe, la tension est montée de plusieurs crans. Hier le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a tenu à "mettre en garde les responsables américains contre des erreurs de calcul qui pourraient avoir des conséquences fatales". Et ce mardi le porte-parole Kremlin n'a pas exclu que les forces russes puissent frapper les instructeurs français, dont l'envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev. "Aucun instructeur s'occupant de la formation des militaires ukrainiens n'a d'immunité" face aux frappes, a déclaré à la presse Dmitri Peskov. "Peu importe qu'ils soient Français ou non", a-t-il ajouté.

    La semaine dernière, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, avait indiqué que la France allait envoyer "prochainement" des instructeurs afin de former les troupes de ce pays qui fait face à une offensive russe depuis février 2022. Le ministère ukrainien de la Défense avait cependant précisé peu après que l'envoi d'instructeurs était "toujours en discussion" avec la France et d'autres pays. Officiellement, la France ne dispose pas de militaires assistant ou formant les forces ukrainiennes en Ukraine. Le président de la République Emmanuel Macron a évoqué à plusieurs reprises la possibilité d'envoyer ces instructeurs pour aider Kiev, suscitant la controverse parmi ses alliés ainsi que la colère de la Russie qui multiplie les ingérences et les campagnes de de déstabilisation à l’approche des élections européennes et des JO de Paris.

    Faux documentaire gonflé à l’intelligence artificielle pour imiter la voix de l'acteur américain Tom Cruise, communiqués et articles factices, fake news… Selon le centre d’analyse des menaces du géant américain Microsoft, la Russie a augmenté l’ampleur de sa campagne de désinformation sur les réseaux, visant à diffamer la France, son président, ainsi que le Comité international olympique (CIO), mais aussi faire craindre une « explosion de violence » dans le pays, selon un communiqué posté dimanche. Pour ce faire, des groupes d’influence russe ont notamment mis en ligne des vidéos trompeuses. L’une d’entre elles se fait passer pour du contenu produit par la chaîne d’information France 24 et assure que 24 % des billets vendus ont été restitués par crainte d’un attentat durant les Jeux, ce qui est faux. Une autre prétendument diffusée par le média Euro News, parle de Parisiens qui "souscrivent une assurance immobilière en prévision du terrorisme lors des Jeux". Parallèlement à ces infox, samedi cinq cercueils ont été découverts au pied de la tour Eiffel, remplis de plâtre et recouverts d’un drapeau français, avec la mention "soldats français de l’Ukraine". Les soupçons se portent une fois encore sur la Russie.

    Les tentatives d’ingérences étrangères prennent des formes de plus en plus hybrides, comme l’explique la délégation parlementaire du renseignement, qui s’inquiète de la vulnérabilité de la France dans son rapport annuel publié en novembre 2023. "Le niveau de menaces d’ingérences étrangères se situe à un stade élevé, dans un contexte international tendu et décomplexé", soulignent les membres. Dans ce contexte, les questions de défense reviennent au premier plan dans le débat. Hier sur le plateau de C dans l’air l’invité, François Lecointre, ancien chef d’état-major des armées, a rappelé "la nécessité de se préparer à un affrontement plus direct sur le sol européen". Nos équipes se sont rendues sur le Charles-de-Gaulle, le fleuron de la marine française, qui multiplie les exercices depuis plusieurs semaines dans un contexte international tendu, sur fond de guerre en Ukraine mais dans la bande de Gaza. "Il est temps que la guerre s’arrête" a estimé Joe Biden vendredi dernier après avoir présenté un plan, en trois phases, chacune d’une quarantaine de jours, pour mettre fin au conflit à Gaza.

    Les experts :

    - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU, auteur de Ce qui nous attend
    - Guillaume LAGANE - Maître de conférences à Sciences Po, spécialiste des questions de défense et de relations internationales
    - Paul GOGO - Journaliste – Ex-Correspondant à Moscou
    - Alexandra SAVIANA - Journaliste- L’Express, auteur de Les scénarios noirs de l’armée française 

  • C dans l'air l'invité du 3 juin - François Lecointre, ancien chef d’état-major des armées, grand chancelier de la Légion d’honneur, auteur de “Entre guerres”.

    François Lecointre a été chef d’état-major des armées de 2017 à 2021, après avoir servi comme chef du cabinet militaire des premiers ministres Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Edouard Philippe. En 1994, il a participé à l’opération "Turquoise", au Rwanda, puis est parti en Bosnie, où il a mené l’assaut pour reprendre aux Serbes le pont de Vrbanja, le dernier combat "baïonnette au canon" de l’armée française. Il vient de publier chez Gallimard "Entre guerres".

    Pour la première fois, l'Allemagne et les Etats-Unis ont donné leur feu vert pour que l'Ukraine frappe des cibles sur le sol russe, sous certaines conditions. Une décision qui intervient après que la Pentagone a pu démontrer que la Russie emploie des missiles balistiques nord-coréens dans sa guerre.

    En Parallèle, la tension monte à Taïwan alors que la Chine promet d’agir “avec détermination et force” contre l’indépendance de Taïwan.

    François Lecointre, ancien chef d’état-major des armées, grand chancelier de la Légion d’honneur, auteur de "Entre guerres" chez Gallimard Gallimard, reviendra sur votre parcours et les combats qui l’ont forgé.

  • C dans l'air du 3 juin - Dette: la France sanctionnée...bientôt l'austérité ?

    Les experts :
    - Guillaume DARET - Grand reporter au service politique à France Télévisions
    - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges
    - Nathalie MAURET - Journaliste politique pour le groupe de presse régionale Ebra
    - Mathieu PLANE - Economiste,  directeur adjoint à l'OFCE, l’Observatoire français des conjonctures économiques 

  • C dans l'air du 3 juin - Dette: la France sanctionnée...bientôt l'austérité ?

    C’est un coup de semonce en pleine campagne des européennes. Après des mois de suspense, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) a finalement abaissé la note de la dette française, de AA à AA −. C’est la première fois depuis 2013 que S&P dégrade la note souveraine française, mais la deuxième en un peu plus d’un an que l’une des trois agences de notation la sanctionne, après Fitch, en avril 2023. Une rétrogradation qui n’aura pour l’heure que peu d’effets sur les conditions de financement du pays, mais qui bouscule l’exécutif à quelques jours du scrutin des européennes et suscite une avalanche de réactions des oppositions.

    "Voilà où nous mène la piteuse gestion des finances publiques du duo Macron/Le Maire !" a écrit sur X Eric Ciotti tandis que la présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse s'est indignée : "Ils ont cramé la caisse, et maintenant ? À quand le courage de la bonne gestion et une remise en ordre dans nos comptes ?". "La gestion catastrophique des finances publiques par des gouvernements aussi incompétents qu'arrogants a mis notre pays dans de très graves difficultés cumulant records d'impôts, de déficit et de dettes", a dénoncé sur X la cheffe des députés du Rassemblement national Marine Le Pen. De son côté, le président LFI de la commission des Finances de l'Assemblée nationale Eric Coquerel a estimé qu’"il ne fait aucun doute que le gouvernement va se servir de cette décision pour justifier de nouvelles coupes budgétaires". "Les seuls résultats à attendre seront la dégradation de nos services publics et la réduction de nos moyens pour répondre aux urgences climatiques et sociales", a-t-il ajouté.

    À l’Assemblée nationale, le gouvernement affronte ce lundi deux motions de censure déposées par le RN et LFI pour protester contre les coupes budgétaires de l’éxécutif par décret au mois de février, sans soumettre un projet de loi de finances rectificative au Parlement. Cosignée par les communistes et des écologistes, celle de La France Insoumise fustige "une austérité sans précédent", "insupportable sur le plan social et inefficace sur le plan budgétaire", après les dix milliards d’euros de crédits pour 2024 déjà gelés en raison du dérapage du déficit. La gauche dénonce également le "surgel de dix milliards d’euros supplémentaires" que le gouvernement cherche à "annuler avant la fin de l’année".

    "Notre stratégie reste la même : réindustrialiser, atteindre le plein-emploi et tenir notre trajectoire pour revenir sous les 3 % de déficit en 2027 », a déclaré Bruno Le Maire au journal Le Parisien. "La raison principale de cette dégradation, c'est que nous avons sauvé l'économie française", a-t-il affirmé, évoquant les dépenses de soutien de l'économie pendant la crise du Covid. Ce qui n’a pas manqué de faire vivement réagir les oppositions et de relancer les appels à sa démission. Sept ans après son arrivée à la tête de Bercy, un record, le ministre de l’Economie croit en son bilan. Et s’il reconnaît "une erreur sur l'évaluation des remontées fiscales" - elles ont été 21 milliards d'euros plus faibles que prévu par l’exécutif - Bruno Le Maire ne veut pas changer de ligne et exclut toujours toute "augmentation d’impôts" en 2025, au grand dam de la gauche, qui réclame de taxer les "ultrariches" et les "superprofits" des entreprises. Le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave, a indiqué, pour sa part à l’AFP, que "cette révision de la note de la dette française par S&P ne (faisait) que traduire un impératif que nous connaissons déjà : celui de poursuivre le rétablissement de nos finances publiques".

    Après avoir tenté de faire profil bas ces dernières semaines sur ce sujet, l'exécutif va devoir accélérer dans sa quête d'économies budgétaires forcément impopulaires. Le projet de loi de finances pour 2025 aura sans doute besoin de 20 à 25 milliards d’euros d'économies pour être bouclé, dans un contexte où le gouvernement est menacé de motions de censure à l'Assemblée nationale par tous les bancs de l'opposition. Les débats s’annoncent très agités.

    Alors que signifie cette nouvelle dégradation de la note de la dette française ? Quelles conséquences pour la France et les Français ? Comment rétablir les comptes publics ? Qui va payer ? Bruno Le Maire doit-il démissionner ? Que prévoit l'exécutif ? Que proposent le RN, LR et la gauche ? 

    Les experts :
    - Guillaume DARET - Grand reporter au service politique à France Télévisions
    - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction du magazine Challenges
    - Nathalie MAURET - Journaliste politique pour le groupe de presse régionale Ebra
    - Mathieu PLANE - Economiste,  directeur adjoint à l'OFCE, l’Observatoire français des conjonctures économiques 

  • C dans l'air du 1er juin - Mohamed Amra : 19 jours de cavale... Et des révélations

    Les experts :

    MATHIEU DELAHOUSSE, Grand reporter - « Le Nouvel Obs »
    BRUNO POMART, Ancien policier instructeur du RAID
    CLOTILDE CHAMPEYRACHE, Économiste-criminologue et Maîtresse de conférences - CNAM
    DRISS AIT YOUSSEF, Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale

  • C dans l'air du 1er juin - Mohamed Amra : 19 jours de cavale... Et des révélations

    Deux semaines après son évasion, Mohamed Amra demeure introuvable. Il devient l'homme le plus recherché de France.
    Le 14 mai dernier, dans l'Eure, un commando a pris d'assaut le fourgon pénitentiaire qui transportait ce détenu, tuant deux surveillants. L'émotion suscitée par la mort de ces deux agents est immense et l'affaire prend une dimension politique.
    La question qui se pose alors est de savoir comment un homme d'abord présenté comme une petite frappe a-t-il pu monter une telle évasion ?
    Rapidement les enquêteurs se rendent compte que Mohamed Amra a peut-être été sous-estimé. Des écoutes révèlent que depuis sa cellule, équipé de plusieurs téléphones portables, le voyou gérait son trafic de stupéfiants, organisait un enlèvement et négociait même des achats d'armes de fusils d'assaut. Mohamed Amra est aujourd'hui présenté comme un homme particulièrement dangereux. Problème : l'administration pénitentiaire ne disposait pas de tous ces détails.
    Le ministre de la Justice Éric Dupont-Moretti souhaite aujourd'hui savoir si ces informations auraient pu permettre une détention plus stricte, ou encore une escorte plus étoffée en cas de déplacement. C'est pour répondre à ces questions que le garde des Sceaux a demandé à ce qu'une enquête soit menée. L'objectif est de savoir si les procédures prévues par le droit ont bien été respectées, et si oui, de comprendre comment les faire évoluer pour les adapter aux problématiques actuelles. Réduire le nombre de failles, dont Mohamed Amra a pu tirer profit.
    Des magistrats de l'Inspection générale de la justice vont donc auditionner ceux qui, dans les rangs de l'administration pénitentiaire et des tribunaux, ont eu dans leurs mains le dossier de celui qui est surnommé «La Mouche».
    Mohamed Amra est désormais activement recherché par des centaines de policiers. Les enquêteurs exploitent tous les éléments pouvant leur permettre de retrouver le fugitif. La traque, Bernard Petit connait bien. Ancien patron du 36 quai des Orfèvres, il avait dirigé celle du braqueur Redoine Faïd suite à sa première évasion en 2013. Ce dernier, décrit comme "le roi de l'évasion", avait réussi à s'échapper une seconde fois, de façon spectaculaire, par hélicoptère, le 1er juillet 2018. Il était resté 93 jours en cavale avant d’être interpellé, caché sous une burqa, à Creil, près de là où il a grandi.
    Mohamed Amra, comme de nombreux détenus, est un trafiquant de drogue. Entre les assassinats et les expéditions punitives, ces trafics sont à l'origine de nombreux actes de grande violence, qui se sont répandus sur tout le territoire.
    Pour apaiser les tensions, certains habitants ont décider de se mobiliser. A Champigny-sur-Marne, dans la cité du Bois L'Abbé, les papas ont décidé d'intervenir auprès des jeunes pour renouer le dialogue. Depuis deux ans, les "Papas Debout" ont ainsi la volonté de recréer des liens forts à travers des moments de partage et de sensibilisation pour prévenir des violences.
    L’administration pénitentiaire a-t-elle sous-estimé la dangerosité de Mohamed Amra ?
    Quels sont les moyens mis en œuvre pour l'arrêter ?
    Comment prévenir le trafic de drogue et ses violences ?
    L'implication des pères peut-elle faire la différence ?
     

    Les experts :

    MATHIEU DELAHOUSSE, Grand reporter - « Le Nouvel Obs »
    BRUNO POMART, Ancien policier instructeur du RAID
    CLOTILDE CHAMPEYRACHE, Économiste-criminologue et Maîtresse de conférences - CNAM
    DRISS AIT YOUSSEF, Docteur en droit public, spécialiste des questions de sécurité globale

  • C dans l'air l'invité du 31 mai avec Cédric Musso - directeur de l'action politique de l'UFC-Que Choisir  

    De quoi bouleverser les habitudes d’une partie des Français. Afin de permettre aux particuliers et aux entreprises de mieux répartir leur consommation d'électricité, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) appelle le gestionnaire Enedis à revoir son système de tarification heures pleines/heures creuses.

    Les 15 millions d’abonnés à ce type de contrat pourraient être amenés à changer leurs habitudes d’ici 2025.

    Lancé en 1960, le système des heures pleines/heures creuses a toujours eu pour objectif d’inciter les Français à consommer leur électricité durant les heures de faibles demande et ainsi payer 15% moins cher. Mais l’Europe est désormais capable de produire de plus en plus d’énergie durant la journée, notamment grâce aux panneaux photovoltaïques.

    Les contrats heures pleines/heures creuses feraient perdre de l’argent à près de 85% de ses souscripteurs, selon une enquête du fournisseur Plüm Énergie, publiée en décembre 2020.

  • C dans l'air du 31 mai - Trump condamné : un repris de justice à la Maison Blanche ?

    Les experts :

    - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France
    - Corentin SELLIN - Historien, spécialiste des Etats-Unis, chroniqueur - Les Jours
    - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
    - Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux États-Unis
    - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"

  • C dans l'air du 31 mai - Trump condamné : un repris de justice à la Maison Blanche ?

    C'est un verdict inédit. Pour la première fois en plus de deux siècles d'histoire politique américaine, un ancien président, Donald Trump, a été condamné au pénal. Il était accusé d'avoir acheté le silence de l'actrice X Stormy Daniels. Les jurés l'ont reconnu coupable des 34 chefs d'accusations pour lesquels il avait été inculpé, notamment pour avoir falsifié des documents comptables dans le but d'acheter le silence de cette dernière au sujet de leur liaison. La nouvelle du verdict a été accueillie par des cris de joie et de stupeur à l'extérieur de la cour criminelle de Manhattan, à New-York. Si les Américains ne connaîtront la peine de Donald Trump que le 11 juillet, ils savent déjà que la campagne présidentielle de l'ancien président s'annonce plus compliquée que prévue. Dénonçant un procès "truqué" qui serait une "honte", le magnat de l'immobilier a annoncé qu'il ferait appel de sa condamnation et que le "vrai verdict" tomberait le soir de l'élection du 5 novembre.

    L'équipe de campagne de Joe Biden, qui entend se représenter à la Maison Blanche en novembre prochain, a aussitôt déclaré "que nul n'était au-dessus des lois". Au même moment, les États-Unis ont annoncé avoir donné leur accord pour que l'Ukraine bombarde des positions en Russie avec de l'armement américain, à condition qu'elle se limite aux zones frontalières de la région de Kharkiv, située au nord du pays. Une décision qui pourrait rééquilibrer les combats, puisque la Russie bombardait déjà les positions ukrainiennes depuis son propre territoire. Cette décision relève d'une avancée majeur quand on se souvient que l'aide de 61 milliards de dollars à l'Ukraine avait longtemps été bloquée au Congrès par les Républicains, et notamment Donald Trump qui s'oppose à toute rallonge financière. Ces discussions devraient être au cœur de la visite de Joe Biden en France, le week-end du 8 juin, à l'occasion du 80e anniversaire du Débarquement en Normandie. Pour sa première visite d'État en France, le président américain va rencontrer Emmanuel Macron, mais aussi Volodymyr Zelensky qui a été invité par la France. Une rencontre hautement symbolique alors que l'Ukraine subit actuellement une offensive musclée de la Russie dans le Donbass.

    Aux États-Unis, le soutien à l'Ukraine est toujours loin de faire l'unanimité. Notamment chez les supporters de Donald Trump qui estiment que le coût de la guerre en Ukraine est devenu trop élevé pour leur pays. L'électorat conservateur milite avant tout pour des préoccupations d'ordre national : l'immigration venue du Mexique ou encore la lutte contre l'avortement. En Pennsylvanie, Malcom et Simone Collins, soutiens de la première heure de Donald Trump et admirateurs d'Elon Musk, ont fait de la natalité leur combat prioritaire. Parents de quatre enfants, ils sont persuadés qu'il faut lutter contre l'effondrement démographique.

    Quelles conséquences va avoir la condamnation de Donald Trump sur sa campagne présidentielle ? Que va changer l'accord des États-Unis pour que l'Ukraine bombarde la Russie avec de l'armement américain ? Et qui sont les pro-natalistes qui votent pour Donald Trump ?
     

    Les experts :

    - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France
    - Corentin SELLIN - Historien, spécialiste des Etats-Unis, chroniqueur - Les Jours
    - Pascal BONIFACE - Directeur de l’IRIS, Institut de Relations Internationales et Stratégiques
    - Jean-Bernard CADIER - Journaliste, ancien correspondant aux États-Unis
    - Sonia DRIDI - Correspondante à Washington - France 24 et RTBF, auteure de "Joe Biden, le pari de l’Amérique anti-Trump"

  • C dans l'air l'invité du 30 mai avec Jean-Paul HAMON, président d'honneur de la Fédération des Médecins de France.

    Le Premier ministre jure, ce jeudi 30 mai, que les propositions de la Cour des comptes sur les arrêts maladies – dont l’augmentation à 7 jours du délai de carence – ne sont pas sa "priorité". Il y a quelques semaines pourtant, c’est son ministre de l’Économie qui mettait le sujet sur la table.

    La Cour propose, entre autres mesures, de s’en prendre de nouveau aux droits des salariés. Parmi les dispositions suggérées : la non-indemnisation par l’Assurance maladie des arrêts de moins de 8 jours.
    L'institution a proposé une batterie de mesures pour réaliser entre "500 millions et un milliard d'euros" d'économies sur le budget de la Sécurité sociale.

    Parallèlement, Près de 80 % des pharmacies sont fermées ce jeudi pour cause de grève, à l'appel de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et de l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Les représentants de la profession espèrent ainsi alerter sur les pénuries de médicaments, les difficultés financières traversées par le secteur, la faible rémunération des étudiants stagiaires, mais également sur la désertification médicale.

  • C dans l'air du 30 mai - Européennes : panique en macronie

    Les experts :
    - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
    - Jeff WITTENBERG - Journaliste politique – France Télévisions
    - Caroline VIGOUREUX- Journaliste politique - La Tribune Dimanche 
    - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa

  • C dans l'air du 30 mai - Européennes : panique en macronie

    A dix jours des élections européennes, le Rassemblement national de Jordan Bardella est toujours largement en tête des intentions de vote dans les sondages (34 %), loin devant le parti Renaissance de Valérie Hayer (15 %) et le parti socialiste (14 %). Face à la perspective d’une victoire écrasante du parti d’extrême droite le 9 juin prochain, l’idée d’une coalition entre la droite et la majorité, gagne du terrain. Dans Le Figaro daté du 30 mai, Nicolas Sarkozy plaide à nouveau pour un accord de gouvernement entre LR et la macronie. François Bayrou reconnaît "une campagne difficile pour le camp présidentiel" tout en estimant qu’elle se joue "dans les dix derniers jours". Dans les états-majors de la majorité et des oppositions des scénarios s'échafaudent pour l'après 9 juin et la rumeur d’un Gérard Larcher à Matignon est repartie de plus belle. "Tout le monde bruisse de rendez-vous secrets" entre le président du Sénat et le président de la République. Mais "depuis le 7 mars (date de leur dernier entretien, ndlr), il n’y en a pas eu. Je ne suis demandeur de rien", affirme Gérard Larcher. "Mais on peut se réveiller le 10 juin au matin avec une gueule de bois démocratique", avertit également le président du Sénat. De leur côté, le chef du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau et la tête de liste LR aux européennes François-Xavier Bellamy se sont dit opposés à une coalition entre LR et la majorité, et plaident pour une dissolution de l’Assemblée nationale au lendemain des européennes.
    En cas de victoire le 9 juin, la tête de liste RN Jordan Bardella a également annoncé qu'il demandera la dissolution de l'Assemblée nationale, alors que dans cette dernière ligne droite les questions internationales électrisent la campagne. Ce jeudi, la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen, a ainsi accusé Emmanuel Macron de vouloir "entre(r) de plain-pied dans la guerre avec la Russie, après que le président de la République a dit souhaiter permettre l'utilisation d'armes occidentales pour "neutraliser" des bases militaires russes "d'où sont tirés les missiles" sur le territoire ukrainien. "Si on leur dit vous n'avez pas le droit d'atteindre le point d'où sont tirés les missiles, en fait on leur dit, on vous livre des armes mais vous ne pouvez pas vous défendre", a pointé hier Emmanuel Macron, au dernier jour de sa visite d'Etat en Allemagne. Une position qui est dénoncée par la chef de file des députés d’extrême droite. Cela "serait un pas supplémentaire d'investissement dans ce conflit", qui "créer(ait) un danger absolument faramineux sur la sécurité de nos compatriotes (et) sur l'intégrité de notre territoire", a-t-elle déclaré sur Franceinfo, dénonçant "des mécaniques d'entrée en guerre mondiale".

    Parallèlement, le bombardement meurtrier d’un centre de déplacés près de Rafah a suscité depuis dimanche soir une vague d’indignations et a relancé dans la classe politique le débat sur la reconnaissance d’un État palestinien par la France comme 146 pays l’ont déjà fait, les trois derniers étant mardi l’Espagne, l’Irlande et la Norvège : drapeau palestinien brandi mardi par un élu insoumis dans l’hémicycle, échanges tendus entre députés, nouvelles manifestations hier soir à Paris et Marseille…

    Pour le chef de l’Etat, si la question "n’est pas taboue", il y a lieu néanmoins de temporiser : "Cette reconnaissance doit arriver à un moment utile et non sous le coup de l’émotion" a-t-il déclaré. Une réponse qui déçoit le numéro 2 de la liste Renaissance, Bernard Guetta mais aussi Jean-Yves Le Drian, ancien ministre de la Défense de François Hollande et des Affaires Etrangères sous le premier mandat de l’actuel président, qui estime que la reconnaissance de la Palestine est devenue indispensable. Une position partagée par LFI mais aussi Raphaël Glucksmann. La tête de liste PS-Place publique, largement en tête des intentions de vote à gauche, créditée d'environ 14 % dans les sondages, non loin de la liste du camp présidentiel conduite par Valérie Hayer, entend désormais se poser en "garant du cap qui a émergé à gauche" après les européennes alors qu’une recomposition se profile et que dans la dernière ligne droite avant le scrutin, l’ombre de l’ex-président de la République François Hollande plane de plus en plus sur la campagne. Nous avons suivi ces derniers jours l’ex-chef de ‘Etat socialiste notamment lors d’un déplacement à Metz. Pour lui, aujourd’hui la démocratie en France "ne fonctionne pas bien parce que les partis politiques, ceux qui font vivre la démocratie ne fonctionnent pas bien". "L’extrême droite se cache" pour progresser et Jean-Luc Mélenchon "a fait beaucoup de mal à la gauche" selon François Hollande. Mais "la Nupes, c’est fini. Laissons Mélenchon et rassemblons-nous pour la suite" affirme-t-il au micro de #cdanslair.

    Les experts :

    - Louis HAUSALTER - Journaliste politique - Le Figaro
    - Jeff WITTENBERG - Journaliste politique – France Télévisions
    - Caroline VIGOUREUX- Journaliste politique - La Tribune Dimanche 
    - Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l’institut de sondages Odoxa

  • C dans l'air l'invité du 29 mai avec Emma Haziza, hydrologue et présidente fondatrice de la société Mayane, spécialisée dans l’adaptation de notre société au changement climatique.

    Sécheresse et inondations, deux termes a priori totalement antinomiques, et pourtant... Les deux phénomènes sont en réalité très liés.
    Enfin, plus il fait chaud, "plus l'atmosphère est capable de contenir de l'eau qu'elle va puiser, entre autres, dans les sols. C'est donc un seul et même phénomène physique qui alimente à la fois la sécheresse et l'augmentation des précipitations", explique Florence Habets, hydroclimatologue au CNRS. C'est pourquoi le changement climatique augmente la probabilité et la gravité des phénomènes météorologiques, comme les inondations et les sécheresses, selon le Giec.

  • C dans l'air du 29 mai - Lina: l'appel de sa mère

    Les experts :
    - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
     - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
     - Valentine ARAMA - Journaliste justice – Le Point , auteure de Delphine Jubillar, une disparition 
     - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien
    - Philippe ZDANKIEWICZ - Ancien gendarme, formateur et enquêteur au sein de l’ARPD, l’assistance et recherche de personnes disparues

  • C dans l'air du 29 mai - Lina: l'appel de sa mère

    Lina, 15 ans, est introuvable depuis le 23 septembre dernier. Ce jour-là, après avoir dit au revoir à sa mère comme tous les matins, elle s’est rendue à pied jusqu’à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin. Elle devait y prendre un train direction Strasbourg pour passer la journée avec son petit ami Tao. La jeune fille n’arrivera jamais à destination. Huit mois plus tard, sa mère a lancé hier soir sur M6 un appel à témoins dans l'émission du même nom, présentée par Julien Courbet. "Je suis là aujourd'hui pour vous demander de l'aide, à tous ceux qui ont entendu quelque chose, à tous ceux qui ont peut-être vu ou qui savent des choses qu'ils n'osent pas dire. Si vous savez quoi que ce soit, il faut le dire" a affirmé la mère de famille.

    Depuis huit mois, l’enquête se poursuit mais malgré d’intenses recherches sur la zone concernée et des battues opérées dans tout le secteur, aucune trace de Lina. Les dernières gardes à vue n’ont rien donné et l’absence de traces sur la zone concernée par cette disparition ne facilite pas le travail des enquêteurs qui situent la disparition de l’adolescente entre 11 h 15 et 11 h 30, le 23 septembre 2023. Son téléphone portable ayant cessé d’émettre à 11 h 22.

    Pour l’heure, il est impossible de savoir si cet appel à témoins aura un impact sur l’enquête pour "enlèvement et séquestration" en cours, et permettra de lever des zones d’ombre. Les policiers vont d’abord devoir trier, analyser et contextualiser les nombreux appels et récits pour être le plus efficace possible. Initié par Jacques Pradel, en France, avec perdu de vue, ce type d’émissions à une heure de grande écoute a permis par le passé de relancer des affaires, la plus célèbre étant celle d’Emile Louis. Une pratique de plus en plus utilisée par les parties civiles qui tentent le tout pour le tout même si les résolutions, en lien avec ce type d’émissions ou les appels lancés via les réseaux sociaux, ne sont pas toujours au rendez-vous. 

    Néanmoins, elle peut permettre des avancées et est également maintenant adoptée par le pôle dédié au traitement des crimes sériels ou non élucidés. Créé en mars 2022 au sein du tribunal judiciaire de Nanterre, cet outil judiciaire unique au monde peut désormais déclencher un nouveau dispositif d’appel à témoins, nommé "En quête d’indices". Il s’agit de courtes vidéos retraçant les circonstances des faits sur des affaires traitées par le pôle qui sont diffusées sur le site du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et relayées sur les réseaux sociaux des ministères de la Justice et de l’Intérieur. Témoignages, description d'un suspect ou d'un véhicule… Les informations sont ensuite recueillies et exploitées par l’un des services d’enquête en charge du dossier. Ces éléments permettront aux enquêteurs et aux magistrats d’explorer de nouvelles pistes ou au contraire d’en abandonner certaines.

    Les experts :

    - Alain BAUER - Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement
     - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
     - Valentine ARAMA - Journaliste justice – Le Point , auteure de Delphine Jubillar, une disparition 
     - Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice Le Parisien
    - Philippe ZDANKIEWICZ - Ancien gendarme, formateur et enquêteur au sein de l’ARPD, l’assistance et recherche de personnes disparues

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

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