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  • Longtemps décrié pour ses excès, et historiquement perçu comme dangereux, le monde de la nuit s’applique à devenir plus sûr pour celles et ceux qui le fréquentent. Dans les clubs, on prend les choses en main pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles et préserver cette bulle festive au coeur de laquelle on cherche à être pleinement soi. Triggerwarning / avertissement : Cet épisode comporte des descriptions concrètes de violences. Écoutez-le dans de bonnes conditions et prenez soin de vous et vos oreilles.En juillet 2023, le clubbing a été reconnu comme patrimoine culturel immatériel de Bruxelles, un geste symbolique démontrant (finalement et officiellement) une reconnaissance de l'importance du monde de la nuit par les pouvoirs institutionnels et politiques.Dans un contexte post-mouvement #BalancetonBar - qui a éclos à Bruxelles suite notamment à des violences sexistes et sexuelles commises dans des bars du quartier du cimetière d'Ixelles - le milieu nocturne n'a d'autres choix que de mettre en place ses propres outils pour lutter contre ces violences et devenir aussi "safe" que possible. Dans ce dernier épisode du podcast, Camille Loiseau explore les initiatives de divers collectifs pour transformer les lieux festifs en environnement plus sûrs, inclusifs et respectueux des diversités de genre et sexuelles. Fondé par Sara Lovisetto et Margaux Notarianni, le collectif Osmose joue un rôle central dans cette mission. Leur travail passe par une présence quasi permanente dans les lieux de fêtes où elles installent des dispositifs d’accueil et de prévention des personnes cibles de violences, mais aussi où elles forment des équipes à gérer tout type de situations qui représenterait un danger ou un mal-être au sein du club, notamment pour les personnes sexisées. Leur objectif est de créer des espaces festifs inclusifs et respectueux des diversités de genre et de sexualité, avec une attention toute particulière sur l'écoute, le Care (le fait de prendre soin) et le bien-être de chacune et chacun au sein du club. Louise Moraldy travaille chez Modus - une association de réduction des risques liés à l’usage de drogues dans tous les lieux de vie, y compris le milieu festif. Elle explique comment elle accompagne les organisateurices de soirées dans la mise en place de dispositifs de lutte contre les violences sexuelles. Elle crée également des outils de sensibilisation et encadre des formations sur toutes les questions de LGBTGiphobies. Elle travaille la question des violences quand elles sont en lien avec une consommation de produits (une notion qu'elle définit, l'alcool faisait partie de ces "produits"). Elle apporte ici sa connaissance approfondie de la thématique et notamment de ses aspects techniques et juridiques.Malgré ces efforts, les témoignages des intervenants révèlent que les agressions restent fréquentes et que les réponses des autorités et des services médicaux sont souvent insuffisantes et reproduisent parfois même d'autres violences ou discriminations. Des réformes législatives ont été introduites, comme la nouvelle définition du consentement en Belgique, visant à mieux protéger les victimes. Cependant, il existe encore des lacunes dans la formation et la sensibilisation des professionnel.les du secteur juridique, médical ou de l'événementiel. Il est essentiel que toutes les personnes soient formées, à tous les niveaux, pour qu'une problématique sociétale de cette ampleur ne repose pas que sur les épaules de quelques bénévoles bien souvent épuisées par la tâche.Le podcast met en lumière la nécessité de repenser l'organisation des clubs pour qu'ils soient réellement plus sûrs : imaginer une charte de valeurs et s’assurer qu’elle soit visible et acceptée de toutes les personnes présentes sur le lieu, staff compris, la formation adéquate du personnel, l'établissement de protocoles de gestion des violences, et la création d'espaces accueillants et bien éclairés. L'objectif final est de maintenir la vitalité et l'esprit festif des soirées bruxelloises tout en garantissant la sécurité et le respect de tous les participants et participantes.avec Sara Lovisetto et Margaux Notarianni (collectif Osmose) et Louise Moraldy (Modus)Ecriture, conception et montage : Camille LoiseauComposition musicale et réalisation : Théo Rota Mixage : Christophe Loerke

      

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  • Faire un retour dans le passé pour mieux comprendre le présent : voici l’ambition de cet épisode qui tire le fil entre musiques et antiracisme. De l’esclavage auxmanifestations contre les violences policières en passant par la lutte pour les droits civiques, des Etats-Unis à la Belgique, la musique a été tantôt l’arme, tantôt la bande-son des combats pour plus d'égalité. Pour changer le présent, il faut connaître l'h/Histoire. Cet épisode se concentre sur le racisme à l'égard des personnes noires. Il n'est évidemment pas le seul racisme. Mais, à défaut d'être exhaustifs, nous tenterons au moins d'être le plus précis possible. Camille Loiseau commence par nous retracer l’histoire de genres musicaux nés de l’oppression et de la résistance : les negro spirituals, ancêtres du gospel, nés pendant l’esclavage ; le jazz, utilisé comme arme dans la lutte pour les droits civiques dans les années 50 aux Etats-Unis ; le reggae qui a pris racine en Jamaïque, ancienne terre d'esclaves, avant de résonner jusqu'en Angleterre ; la naissance du hip-hop, musique des laissés pour compte, dans les ghettos américains… Elle nous partage ce qu’elle découvre, l’importance des mots mêlés aux sonorités. Et nous inviter à toujours mieux écouter pour déconstruire le racisme, y compris inconscient ou intériorisé. Rokia Bamba, DJ, artiste, animatrice radio et créatrice sonore, membre du collectif AKAR, travaille essentiellement pour les musées coloniaux (à l'instar de l'Africa Museum de Tervuren) qui demandent à être déconstruits. Elle utilise les archives sonores coloniales pour donner une voix aux sans-voix. Elle critiqueégalement le manque de reconnaissance du passé colonial belge (Congo, Rwanda, Burundi) et demande la restitution des œuvres et des cultures spoliées pendant la colonisation aux pays d'origine. Elle rappelle la phrase d'Audre Lorde qui ne la quitte jamais : "Nos silences ne nous protègeront pas." L’épisode met en lumière le rôle crucial de la musique dans la préservation de l’histoire et de l'identité. Les arts appellent, eux aussi, à être décolonisés. A la recherche d’un guide dans cette thématique musique et antiracisme, Camille rencontre Louis Shungu, producteur invétéré de nouvelles sonorités, musicien et artiste engagé. Ensemble, ils discutent de l’impact de la musique sur l’identité et la réappropriation culturelle. Il met en garde contre les termes "world music" et "black music", trop larges et trop eurocentrés, et insiste sur l’importance de replacer chaque genre musical dans son contexte historique pour comprendre sa véritable signification. Badi, artiste, rappeur-chanteur belgo-congolais (ou "belgicain"), partage son expérience personnelle et revient sur son héritage familial qui infuse à travers sa musique. Depuis la fin des années nonantes, il fait du rap et s’emploie à y mêler ses influences musicales congolaises (notamment la rumba), à faire le lien entre sa culture occidentale et sa culture africaine.L’épisode se termine par une réflexion sur les événements récents, notamment le mouvement Black Lives Matter, et comment la musique continue de jouer un rôle central dans les luttes pour plus de justice et d’égalité.avec Rokia Bamba (collectif AKAR), Louis Shungu et BadiEcriture, conception et montage : Camille LoiseauComposition musicale et réalisation : Théo RotaMixage : Christophe Loerkesons additionnels : AKAR à partir des archives sonores de l'Africa Museum de Tervueren

      

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  • Ça veut dire quoi “être une personne concernée” ? Qu’est-ce qu’un espace “en non-mixité” et que permet-il ? Ophélie Mac aka Mac Coco a créé le collectif antiraciste, féministe et anticapitaliste Fatsabbats. Elle revient sur ce jargon militant mais aussi sur des notions centrales comme le soin et l’envie de (re)créer une communauté. La musique dans tout ça ? C’est le liant, le trait d’union entre poétique et politique. Avec Ophélie Mac, on apprend à parler “avec” plutôt que parler “pour”.Musique et antiracisme sont liés depuis longtemps. Le blues, le jazz, le regae et le hip-hop ont servi de bande-son inflammable à la lutte pour les droits civiques et contre les violences policières. Mais commencer par les années 50 ou les Etats-Unis, ce serait nier ce qu’il se passe encore en Belgique, aujourd'hui. Ce serait comme prétendre que le racisme n’existe plus, ou qu’on n’est pas toustes concerné.e.s.Dans ce troisième épisode de « Comment la musique change le monde », Camille Loiseau se positionne en tant que femme blanche et interroge du même coup sa légitimité pour parler d’antiracisme. Elle décide de s'effacer pour donner la parole aux premiers et premières concernées. Cet épisode est un entretien fleuve avec Ophélie Mac, fondatrice du collectif Fatsabbats.Elle défend une lutte intersectionnelle, au sein desquelles les oppressions de genre, de race et de classe sont liées. Fatsabbats souhaite créer un espace où les personnes queer et racisées ne se sentiraient pas minoritaires. Les notions de communauté, de sécurité et d’entraide sont primordiales au sein de cette démarche. La musique y est un trait d’union. Elle permet de réunir les gens de façon poétique et politique.Ophélie souligne également la difficulté d’avoir un soutien de l’Etat et de pénétrer au sein des différentes institutions. Enfin, elle revient sur l’importance d’avoir des alliés : des personnes qui luttent contre une forme d’oppression sans en subir les conséquences. Elle les invite à lutter à leurs côtés mais aussi, parfois, à savoir laisser leur place.Cet épisode sert d'introduction poussée aux liens entre "musique et antiracisme". L'épisode 5 viendra prolonger cette réflexion.avec Ophélie Mac aka Mac Coco du collectif FatsabbatsEcriture, conception et montage : Camille LoiseauComposition musicale et réalisation : Théo RotaMixage : Christophe Loerke

      

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  • Les expert·es sont formel·les : dans une industrie toujours plus polarisée, la diversité comme l’équilibre écologique sont menacés. Comment stopper la machine avant qu’il ne soit trop tard ? Qu’est-ce qui pollue réellement dans la musique ? Comment rendre un événement, un lieu ou un festival plusdurable et pourquoi est-ce important ? Récup’, décroissance, bilan carbone et gouvernance partagée : lutter contre la croissance à tout prix c’est aussi donner naissance à de nouvelles formes de créativité.Avec les témoignages d'Arnaud de Brye, coordinateur d’Esperanzah! et d'Ingrid Bezifoker, manager d’artistes et consultante en culture durable. Ce sera également l'occasion de faire la rencontre et écouter les membres du groupe Schroothoop, qui fabriquent des instruments à base de matériaux de récup. Pour ce troisième épisode du podcast « comment la musique change le monde », Camille Loiseau pousse encore un peu plus loin la réflexion pour tendre vers une culture - et donc une société - plus durable. C'est-à-dire une culture qui a le moins d'impact possible sur l'environnement, tout en étant viable économiquement et en amenant une plus-value sociétale. Car oui, une culture durable, c'est aussi une culture qui laisse place à la diversité, à l'accessibilité, à l'inclusion de tous les publics et qui lutte contre les violences économiques, sociales, sexistes ou sexuelles.Diminuer sa jauge, c’est un choix politique à faire en interne. Esperanzah! est le premier festival en Belgique à l'avoir fait. Repenser sa capacité d’accueil, c’est aussi s’ancrer dans le local. On assiste de plus en plus à la création de micros festivals, à taille humaine, qui repensent l’expérience des festivaliers et festivalières. Un pari risqué d'un point de vue économique mais qui pourrait bien être la réponse à l'impasse dans lequel se trouve le secteur actuellement. Arnaud et Ingrid nous donnent quelques clés.Cela nous amènera à explorer des moyens et des lieux plus alternatifs qui sont propres à une culture durable et soutenable. Des pistes de solutions comme le covoiturage, des circuits courts, des choix pour réduire notre empreinte carbone. On étudiera ce qui l’a fait décoller – les transports, le numérique et l’énergie - afin de comprendre quels leviers activer pour la limiter.Pour finir sur une note et une démarche créative, avec Margo Maex et Rik Staelens, du groupe Schroothoop, qui construisent leurs instruments à partir d’une méthode de récup’ DIY pure et dure, et obtiennent au delà d’économies non négligeables, un son unique qui va séduire leur public. Les mots clés de cette épisode ? Un secteur musical plus local, plus durable et plus solidaire. L'heure est à la mutualisation et au rassemblement.avec Ingrid Bezikofer (EventChange), Arnaud de Brye (festival Esperanzah!) et Schroothoop (Margo Maex et Rik Staelens) Ecriture, conception et montage : Camille LoiseauComposition musicale et réalisation : Théo RotaMixage : Christophe LoerkeVoix additionnelle : Pierre Beaudot

      

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  • Quelle est l’empreinte carbone d’un festival ? Comment la passion d'un son peut-elle amener à un monde plus respirable ? Dans quelle mesure nos modes de consommation de la musique impactent notre planète ? Comment les artistes peuvent faire naître d'autres imaginaires, plus écologiques, plus durables, plus respectueux de l'environnement, mais aussi de l'humain, puisque tout est lié ?Camille Loiseau tente de répondre à ces questions dans ce deuxième épisode de « Comment la musique change le monde ».Avec la participation complice de l'artiste belge Roza, fraîchement rentrée de sa dernière tournée en carriole solaire qu'elle a elle-même bricolée selon les principes du DIY (do-it-yourself). Elle reviendra sur sa démarche (ses avantages comme ses difficultés) et sur le vélo comme outil d'émancipation et de réappropriation de l'espace public. Elle partagera ses expériences de tournée éco responsable à travers l’Europe pour limiter son empreinte carbone et être au plus près de son public. Pour Roza, la musique est un outil de rassemblement et de résistance. C'est aussi ce que l'on constate en manifestation ou lors de grands moments citoyens, quand tout le monde se met à chanter en cœur. Nous nous intéresserons aussi aux festivals : comment sont-ils touchés par les catastrophes écologiques et comment peuvent-ils repenser leur propre modèle économique et artistique ? Qu'adviendra-t-il de la "classe moyenne" de la musique, de tous les acteurs et actrices de la culture qui ne sont ni des artistes de niche, ni des grosses machines. Quels sont les projets qui sont voués à disparaître et pourquoi ? Ça veut dire quoi au juste, "avoir du succès" ? Et peut-on imaginer des critères de réussite plus en adéquation avec la sauvegarde du vivant? Ces questions seront explorées grâce au témoignage d’Arnaud De Brye, coordinateur du festival de musique durable Esperanzah! à l’abbaye de Floreffe et celui d'Ingrid Bezikofer, manageuse d’artistes indépendante et consultante pour Event Change, une plateforme d'échange et d'accompagnement pour la transition dans la culture.Toustes ces intervenants s'engagent pour une culture plus durable, plus locale et plus proche de son public. D'après eux, il s'agit d'une nécessité : le système économique actuel n'est plus tenable, ni pour la planète, ni pour l'humain. La culture n'a d'autre choix que de s'adapter, voire se révolutionner. Les festivals font partie des premiers concernés. Cet épisode est la première partie d'un diptyque dédié à la question d'une culture (plus) durable. Ces réflexions et pistes de solutions seront donc prolongées dans le 3ème épisode de cette série. avec Roza, Arnaud de Brye (festival Esperanzah!) et Ingrid Bezikofer (EventChange) Ecriture, conception et montage : Camille LoiseauComposition musicale et réalisation : Théo RotaMixage : Christophe LoerkeVoix additionnelle : Sébastien Van MuldersPrise de son additionnelle : Flavien Gillié (BNA-BBOT)

      

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  • Dans une manif, une foule ou une fosse, le nombre fait la force. On se sent moins seul⋅e avec sa bande. Comment s’organisent celles et ceux qui ont décidé de faire collectif au sein d’une société qui prône l’individualisme ? Que permettent ces groupes et espaces autogérés ? Et comment ces modèles solidaires, nés autour de l’amour de la musique, peuvent imprégner le reste de la société ?Dans ce premier épisode de « Comment la musique change le monde », Camille Loiseau nous emmène à la rencontre des collectifs bruxellois Chanoirs, CNN199 (Souterrain) et les Volumineuses. Dans une société qui prône l’individualisme, les collectifs forment des micros-sociétés avec leurs propres règles, leurs valeurs et leurs combats à défendre.Antoine Grenez est l'un des cofondateurs du collectif pluridisciplinaire Chanoirs (actif dans la musique, le design, les arts numériques et la mode). Pour lui, toute révolution débute par un acte de rébellion. Avec Chanoirs, il trouve une plateforme d'expérimentation artistique, individuelle et collective. Le 19 septembre 2023 Rival remonte sur la scène du Botanique à Bruxelles avec son crew CNN199. Il raconte la naissance du groupe de rap - et celle du collectif Souterrain Production (Defij, Pitcho) - dans les années 1990. Pour lui, la culture hip-hop (rap, breakdance, graffiti) s'est révélée salvatrice. Sa spécificité : être ouverte au plus grand nombre grâce à l'éthique du DIY - Do It Yourself - tu n'as besoin de rien d'autre que de la volonté et de la détermination. Un flashback qui nous amènera Place de la Monnaie. À l’époque lieu de rassemblement des crews hip-hop, elle s’est vue occupée par le collectif Bezet (La Monnaie Occupée) durant la crise du Covid19. Des artistes s'y rassemblent alors pour revendiquer leurs droits et défendre la culture comme bien public essentiel et fondamental. Quand il s'agit d'occuper l'espace - sonore et physique - ce sont les Volumineuses qui entrent en scène. Collectif à géométrie variable, les Volumineuses ont pour vocation de transformer le paysage musical en mettant en avant les personnes sexisées - c'est-à-dire victimes de sexisme - encore minoritaires sur les scènes et dans les backstages (comme le montre les rapports de SCIVIAS). Elles s'attèlent à remplacer la productivité, l'efficacité et la rentabilité par des valeurs de soin et d'écoute. Manon Bonniel-Chalier, coordinatrice des Volumineuses, prend la parole. Comment ces pratiques collectives pourraient à leur tour inspirer des changements au sein de la société ? Et si pour changer le monde, il fallait avant tout se rassembler ? avec Antoine Grenez (Chanoirs), Manon Bonniel-Chalier (Les Volumineuses) et Rival (CNN199) Ecriture, conception et montage : Camille LoiseauComposition musicale & co-réalisation : Théo RotaMixage : Christophe LoerkePrise de son additionnelle : Radio Panik

      

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