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  • Réfléchir collectivement à "où va le monde ?" c’est aussi se demander "et moi là-dedans ?". C’est se demander comment être nous-mêmes dans la société mondialisée de demain. L’idée que l’on se fait de notre identité face à l’avenir suscite des attentes tout comme des angoisses. Les sociétés y répondent par des moyens aussi divers que la force, le droit, la religion, la spiritualité. Autant de façon de s’interroger sur l’avenir de la démocratie, le sort des individus face à la raison d’Etat et à la mondialisation, le sentiment de devenir d’éternelles victimes et les ressources dont on dispose pour le surmonter.

  • Imaginer comment faire face Ă  l’avenir, c’est percevoir des risques, refuser l’insĂ©curitĂ© et concevoir de la façon la plus large possible un systĂšme de sĂ©curitĂ© dont le plus grand nombre d’ĂȘtres humains devraient pouvoir bĂ©nĂ©ficier. Les questions de sĂ©curitĂ© dĂ©passent les enjeux de stratĂ©gie militaire, tout comme les analyses du risque ne se limitent pas au monde de l’assurance. La protection des individus contre les menaces englobe la sĂ©curitĂ© Ă©conomique et sociale, civile et politique (droits de l’Homme), alimentaire, environnementale, et culturelle.

    Comment faire la diffĂ©rence entre perception et rĂ©alitĂ© en matiĂšre de risque et d’insĂ©curitĂ© ? Quels sont les principaux risques auxquels le monde va se confronter ? Sont-ils nouveaux ? Quels sont les principaux acteurs qui gĂ©nĂšrent ces risques ? Quelles sont les principales façons de rĂ©pondre aux inquiĂ©tudes suscitĂ©es par la perception rĂ©elle ou imaginaire de nouveaux risques ?

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  • Se poser la question "oĂč va la monde ?", c’est Ă  la fois vieux comme le monde et trĂšs nouveau. Car cela suppose sortir du sens donnĂ© Ă  l’évolution de l’espĂšce humaine par les religions du monde et interroger sous un nouvel angle la condition historique hĂ©ritĂ©e de la modernitĂ©.

    La certitude du progrĂšs est mise en doute, mais la science n’a jamais Ă©tĂ© aussi mobilisĂ©e pour imaginer notre avenir. La modĂ©lisation, les sĂ©ries temporelles, les statistiques, la prospective sont des outils scientifiques aussi prĂ©cieux que controversĂ©s pour se substituer aux boules de cristal du Moyen-Age.

    Quelles sont les limites des instruments de prĂ©diction ? Quel est le rĂŽle de l’État dans leur utilisation ? L’avant-garde mondialisĂ©e de la crĂ©ation artistique ne prĂ©figure-t-elle pas tout aussi bien notre futur ?

  • Le rĂ©chauffement climatique est devenu une Ă©vidence omniprĂ©sente face Ă  laquelle l’humanitĂ© a pour tĂąche herculĂ©enne de diminuer drastiquement les Ă©missions de CO2 pour guider la sociĂ©tĂ© vers une gestion soutenable de son inscription dans la biosphĂšre.

    Comment le rĂ©chauffement climatique va-t-il affecter notre environnement naturel et construit Ă  l’échelle globale et locale ? A quelle redistribution des cartes faut-il s’attendre ? Qui sera le plus en mesure d’utiliser de façon appropriĂ©e la nature, l’énergie et les techniques pour rĂ©pondre aux problĂšmes soulevĂ©s par le rĂ©chauffement climatique ? Est-il possible d’avoir une conception globale du recyclage qui permette de maintenir nos habitudes de consommation sans pour autant polluer les pauvres de la planĂšte ?

  • La mondialisation est loin de correspondre Ă  une homogĂ©nĂ©isation des conditions de vie sur la planĂšte. Elle s’accompagne au contraire d’énormes disparitĂ©s entre les gagnants en mesure de profiter d’un tel contexte et les perdants, vulnĂ©rables et incapables de mobiliser les ressources nĂ©cessaires pour se projeter dans un avenir bouleversĂ©.

    Les lignes de fractures sont multiples. Il existe une nouvelle gĂ©ographie des Etats, avec les puissances Ă©mergentes comme la Chine, l’Inde, le BrĂ©sil, l’Afrique du Sud et d’autres; mais aussi d’autres partitions et reconfigurations qui traversent les espaces nationaux, oĂč le local et le global se heurtent au cƓur de nos villes comme aux confins du Sahel.