Episoder
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Le 6 juin 1944, des milliers de soldats américains débarquaient au lever du jour sur nos plages normandes, pour mettre fin à l’occupation allemande. Et au passage partager un peu de leur mode de vie « à l’américaine ».
Coca-Cola, Chewing-gum,...Ce nouvel épisode de Cuisinons l'histoire fait l'inventaire des produits apportés aux Français lors du Débarquement.
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C’est l’une des figures les plus éminentes de l’histoire de la cuisine française : Antonin Carême. Surnommé le chef des rois et le roi des chefs, il a fait rayonner l’art de vivre à la française au début du 19ème siècle en régalant toutes les têtes couronnées, sans pour autant ne jamais posséder de restaurant. On lui doit l’invention de la toque, l’appellation Chef, l’organisation de la cuisine en brigade ou encore l’écriture de plusieurs encyclopédies culinaires.
Découvrez dans ce nouvel épisode de Cuisinons l’histoire ce que la gastronomie française doit à Antonin Carême.
Réalisation : Florian Domergue
Illustration : Céline Fonteneau
Musiques : Universal Music Production
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Manglende episoder?
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Contrairement à ce que l’on pense, Vatel n’a jamais cuisiné. Il occupait les fonctions de maître d’hôtel. Cela consistait à gérer le personnel et à organiser les réceptions dans tous leurs aspects: les menus, l’accueil et hébergement des invités, les divertissements, la mise en scène des repas, etc. Ses talents d’organisateur ont été plébiscités par les hommes les plus influents du 17éme siècle. Vatel a notamment été au service de Nicolas Fouquet, le ministre des finances de Louis XIV et propriétaire du château Vaux-le-Vicomte. C’est avec son dernier employeur, le Grand Condé, cousin de Louis XIV, qu’il connaît un destin funeste.
Cuisinons l’histoire revient sur le parcours du maitre d'hôtel le plus en vogue de son époque, souvent cité dans l’histoire de la gastronomie française notamment pour sa mort spectaculaire.
Bonne écoute.
Réalisation : Florian Domergue
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« Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot». Cette phrase aurait été prononcée par Henri IV, roi de France de 1589 à 1610, lors d’une conversation avec le duc de Savoie. Depuis la poule au pot est associée à jamais à son nom dans l’imaginaire collectif français. Celui que l’on surnomme «Le Bon Roi Henri » a-t-il vraiment démocratisé la poule au pot ? Le sociologue de l’alimentation Eric Birlouez répond aux questions de Ronan Coquelin-Lion dans ce nouvel épisode de Cuisinons l’histoire, le podcast qui décortique les mythes de la gastronomie française.
Bonne écoute.
Réalisation : Florian Domergue
Illustration : Céline Fonteneau/Istock
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Comment est né le concept de la salle à manger ? C’est la question posée dans ce nouvel épisode du podcast Cuisinons l’histoire. Vous allez découvrir qu’avant le 18e siècle, il n’y avait pas de lieu spécifique destiné au repas. La table était une table volante que l’on dressait là où on avait décidé de se restaurer… L’expression « dresser la table » date d’ailleurs du Moyen Age : on sortait du placard une simple planche de bois posée sur des tréteaux. « Le mot « salle à manger » apparaît pour la toute première fois dans des textes manuscrits datant du début du 17e siècle seulement » raconte le sociologue de l’alimentation Eric Birlouez.
En effet, pendant longtemps les pièces d’habitation étaient des espaces polyvalents, et cela dans toutes les couches sociales. « Et puis il va y avoir une évolution des mentalités et des sensibilités ». D’abord, on cherche davantage d’intimité et aussi davantage de confort. « Pour les repas du quotidien, on va donc choisir toujours la même pièce, qui est facile à chauffer, à éclairer et dans laquelle on pourra disposer de façon permanente des meubles spécifiques comme les dessertes et les tables de buffets » détaille notre expert. Autre raison évoquée : la volonté de cantonner les odeurs des plats dans une seule pièce, séparée des autres utilisées par la famille.
Vous découvrirez aussi dans ce podcast que la salle à manger a été vite adoptée par un célèbre roi qui ne supportait pas le cérémonial pesant des repas en public…
Réalisation : Florian Domergue
Illustration : Céline Fonteneau
Musiques : Universal Music Production
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C’est dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes, les meilleures légendes aussi... Celle du veau marengo, ragoût de viande à la sauce tomate, a été souvent contée.
Nous sommes au soir du 14 juin 1800 à Marengo au nord de l’Italie. Le Premier Consul Bonaparte vient de remporter une victoire éclatante sur les Autrichiens. Si pendant la bataille le tir a été nourri, Bonaparte, lui, ne l’a pas été nourri. Et il est littéralement mort de faim. Il demande à son cuisinier, Dunan, de lui confectionner un bon petit plat.
Ce dernier improvise une recette rapide avec des produits locaux auxquels il va appliquer une technique de cuisson novatrice. Dunan découpe la viande crue en petits morceaux et il les fait sauter à feu vif. «D’ordinaire, la ,viande aurait été plutôt rôti ou bouilli mais cela aurait pris trop de temps pour le ventre affamé de Bonaparte !» précise le sociologue de l’alimentation Eric Birlouez dans ce nouveau podcast de Cuisinons l’histoire.
Le récit est joli mais il n’a pas été confirmé par les historiens. « Dunan n’est sans doute pas présent lors de la bataille de Marengo : il n’entrera au service de Napoléon que le 19 août 1802.» La recette du Marengo, qui était préparée au départ avec du poulet, est sans doute d’origine piémontaise, et elle aurait été adaptée, francisée, après la victoire.
Cuisinons l’histoire décortique ce mythe de la cuisine française et revient notamment sur les habitudes culinaires de Napoléon. Loin d’être un gourmet, ce dernier prendra tout de même conscience du rôle politique que peut jouer une bonne table...
Bonne écoute.
Montage & Mixage : Florian Domergue
Illustration : Céline Fonteneau
Musique: Universal Music Production
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Au cours de l’hiver 1870, Paris est assiégée par l’armée prussienne après la défaite de Sedan et l’abdication de Napoléon III. Il ne reste plus aux troupes du chancelier Bismarck qu’à s’emparer de la capitale. En commençant par la couper totalement du reste du pays. À l’intérieur de l’enceinte de Paris, se trouvent 2 millions de civils et 200 000 gardes nationaux qui s’y sont réfugiés. Les réserves sont rapidement à sec.
Les Parisiens vont alors manger ce qu'ils ont sous la main. Ils pêchent des poissons dans la Seine, la Marne et dans le lac du bois de Boulogne. On abat les 70 000 chevaux que compte la capitale. Les chiens, les chats, les rats ou encore les animaux des zoos passent aussi à la casserole. Cuisinons l'Histoire revient sur cet épisode tragique qui a marqué la population.
Bonne écoute
Réalisation : Florian Domergue
Illustration : Céline Fonteneau
Musiques : Universal Music Production
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Doté d’un insatiable appétit de pouvoir, Louis XIV était aussi un très gros mangeur. Celui que l’on surnomme le Roi-Soleil dévorait des quantités impressionnantes d’aliments. Sa belle sœur, Madame Palatine, a été un témoin privilégié de sa voracité, elle écrira : « j’ai vu souvent le roi manger quatre pleines assiettes de soupes diverses, un faisan entier, une perdrix, une grande assiette de salades, deux grandes tranches de jambon, du mouton au jus et à l’ail, une assiette de pâtisserie, et puis encore du fruit et des oeufs durs».
Il existe plusieurs explications à cet appétit gargantuesque. L’une d’elles est symbolique : «ingérer de grandes quantités de nourriture était une manière de montrer à tous son statut de puissant, de monarque» raconte Eric Birlouez, sociologue de l’alimentation. L’autre raison qui explique ce bon coup de fourchette est en revanche beaucoup moins classe... Écoutez nos explications dans ce nouvel épisode de Cuisinons l'histoire.
Bonne écoute.
Réalisation : Florian Domergue
Illustration : Céline Fonteneau
Musiques : Universal Music Production
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Symbole fort de la gastronomie bretonne, la réputation de la galette de sarrasin n’est plus à faire. Dégustée garnie ou enroulée sur une saucisse, la crêpe de blé noir compte des adeptes partout dans le monde. Mais connaissez-vous son histoire ? Ses origines sont-elles vraiment bretonnes ? Réponse dans ce nouvel épisode de Cuisinons l’histoire avec le sociologue de l'alimentation Eric Birlouez.
Bonne écoute.
Réalisation : Marius Sort
Musiques : Universal Music Production
Illustration : Céline Fonteneau
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En France, on a coutume de dire qu’il existe 365 fromages, soit un pour chaque jour de l’année. Chaque habitant de l’hexagone en consommerait 27 kilos par an. Fierté nationale, bien ancré dans notre culture de la table au même titre que le vin et le pain, notre grande variété de fromages est devenue au fil des siècles un emblème de la gastronomie française. Sommes-nous pour autant les créateurs de ce péché mignon, chouchou de la fin de nos repas et de nos planches apéro ? On se penche sur la question avec le sociologue de l’alimentation Eric Birlouez.
Bonne écoute.
Réalisation : Marius Sort
Musiques ; Universal Music Production
Illustration : Celine Fonteneau
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Lorsque Christophe Colomb pose le pied sur le continent américain en 1492, le navigateur génois s’étonne de voir les peuples autochtones consommés des aliments qui lui sont totalement inconnus. La tomate, les haricots, la citrouille, la pomme de terre, le maïs, le quinoa, les noix de cajou, l’avocat, l’ananas, les piments, la dinde...
On vous raconte dans ce nouvel épisode de Cuisinons l’histoire, comment la découverte de ces nouvelles denrées alimentaires a transformé l’alimentation européenne.
Bonne écoute.
Réalisation : Marius Sort
Musique : Universal Music Production
Illustration : Céline Fonteneau
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La cuisine de la fin du Moyen Âge est marquée par un emploi massif des épices. Cannelle, poivre, gingembre, noix de muscade, etc. « Les aristocrates n’ont jamais mangé autant épicés qu’au XIV et XVe siècle » explique Eric Birlouez, sociologue de l'alimentation.
Outre le fait de parfumer et de colorer les plats, quelles sont les principales raisons de cette folie des épices ? Ces dernières étaient-elles vraiment utilisées pour masquer le goût des plats avariés ?On démêle le vrai du faux dans ce nouvel épisode de Cuisinons l'histoire, la série qui décortique les mythes de la gastronomie.
Bonne écoute.
Réalisation : Marius Sort
Musiques : Universal Music Production
Illustration : Celine Fonteneau / Istock
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Peu d’aliments ont connu une telle succes story. La pomme de terre a connu quelques turbulences avant de devenir l’un de nos légumes préférés. Originaire d’Amérique du Sud, le tubercule traverse l’Atlantique au 16ème siècle mais pâtit d’une mauvaise réputation « la plupart des Français ne mangeaient pas de pommes de terre sauf en cas de disette. Ce qui inquiétait aussi, c’est qu’il ne ressemblait à aucun aliment connu » raconte Eric Birlouez, sociologue de l’alimentation.
Ce n’est qu’au 18ème siècle que la pomme de terre sera enfin considérée. Elle doit son salut à un homme : Antoine-Augustin Parmentier. Ce pharmacien militaire va s’ériger en promoteur de la pomme de terre en France après un séjour en prison...
Ecoutez son histoire dans ce nouvel épisode de Cuisinons l'histoire, la série de podcast qui décortique les mythes de la gastronomie.
Bonne écoute.
Réalisation : Marius Sort
Illustration : Céline Fonteneau
Musique : Universal Music Production
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Un banquet gaulois comprenait forcément un sanglier rôti à la broche. C’est en tout cas ce que l’on peut croire en lisant les aventures d’Astérix et Obélix. Ce cliché culinaire bien ancré dans l'imaginaire collectif est-il un mythe ou une réalité ? Découvrez la réponse en écoutant ce nouvel épisode de « Cuisinons l’histoire », la série qui décortique les mythes de la gastronomie.
Le sociologue de l'alimentation Eric Birlouez reviendra également sur la nourriture des Gaulois de façon générale et la fonction très politique de leur banquet.
Bonne écoute.
Crédit illustration : Céline Fonteneau
Crédit musique : Universal Music Production / Extrait (4 secondes) "Astérix le Gaulois" (1963) de Ray Goossens (Dargaud/Belvision)
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L’utilité de la fourchette n’est plus à prouver, deux milliards de personnes l'utilisent chaque jour pour manger. Si on en trouve aujourd’hui de toutes les tailles et de toutes les formes, il a fallu quelques siècles pour que la fourchette trouve pleinement sa place sur nos tables.
On dit que son invention remonte à l’Antiquité, que son histoire est liée à celle de Catherine de Médicis, que l’Eglise voyait en elle un instrument du diable...
Entre légende et réalité, l'émission Cuisinons l’histoire va vous aider à démêler le vrai du faux. Le sociologue de l’alimentation Eric Birlouez, auteur de plusieurs ouvrages sur la gastronomie, et le journaliste Ronan Coquelin-Lion reviennent en détail sur l'incroyable histoire de la fourchette.
Bonne écoute.
Crédit illustration : Céline Fonteneau
Crédit musique : Universal music production
Réalisation : Marius Sort
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C’est un trésor que le monde entier nous envie : notre gastronomie. Elle s’est forgée au fil des siècles sa propre histoire avec un grand H. Notre alimentation et notre art de la table sont entourés de nombreuses anecdotes. Si certaines sont fondées d’autres sont totalement inventées. La série « Cuisinons l’histoire » décortique les mythes culinaires. Le sociologue de l’alimentation Eric Birlouez et le journaliste Ronan Coquelin-Lion démêlent le vrai du faux.