Episoder
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Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump est-il un nouveau choc pour l'économie américaine et pour l'économie mondiale, dans un contexte de guerres commerciales avec la Chine et l'Europe, sans oublier les guerres en Ukraine et au Proche-Orient alors que la planète se remet à peine de la pandémie de Covid ? Pour Éco d'ici Éco d'ailleurs, trois invités prestigieux, économistes de renom (américain, russe et français) analysent cet événement majeur et ses multiples conséquences.
NOS INVITÉS :
- Robert Gordon, économiste américain de l'Université Northwestern (Illinois - États-Unis), auteur «The Rise and Fall of American Growth: The U.S. Standard of Living Since the Civil War» (2016)
- Philippe Aghion, professeur au Collège de France, à l'INSEAD et à la London School of Economics, co-président de la Commission française sur l'Intelligence artificielle
- Sergei Guriev, doyen de la London Business School, ancien chef économiste de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Une émission enregistrée dans le cadre de l'édition 2024 des Journées de l'économie organisées à Lyon (France) par la Fondation Innovation et Transitions. L'événement propose trois jours de conférences avec les plus grands spécialistes des thématiques économiques d'actualité.
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Ministre du Plan et de la Coopération internationale de la République de Guinée, Ismaël Nabé est notre Grand Invité de l’économie. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Quentin Velluet (Jeune Afrique), cet ingénieur télécom formé en Malaisie, entré au gouvernement au début de l’année 2024, défend une vision multilatéraliste de la politique économique de son pays dont la transition est dirigée par la junte militaire du Général Mamadi Doumbouya, président de la République.
L'émission est à découvrir en vidéo en cliquant ici
Son credo : conclure des contrats avec tous les partenaires possibles, qu’ils soient chinois, russes, américains ou européens. Au cœur du projet : le gigantesque gisement de fer Simandou (sud-est de la Guinée), promesse de revenus substantiels qui, selon le ministre, bénéficieront à l’ensemble de l’économie nationale. Simandou 2040, basé sur cinq piliers, se veut un programme de développement économique social et durable.
Au cours de cet entretien enregistré dans les studios vidéo de RFI, Ismaël Nabé fait le tour des grandes thématiques du moment : financement de l’extraction minière, défi énergétique et climatique, transition politique en Guinée, relations avec le Sénégal et les pays de l’AES, réintégration dans la Cédéao et la francophonie, relations avec le FMI et la Banque mondiale, travaux de reconstruction après la catastrophe de décembre 2023 : l’explosion d’un dépôt de carburant à Conakry
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Manglende episoder?
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C'est le Fonds Monétaire International (FMI) qui sonne l'alerte : le cumul de la dette de tous les pays devrait dépasser les 100.000 milliards de dollars cette année, soit environ 93 % du PIB mondial. Un chiffre étourdissant, mais qui cache de très fortes disparités et des enjeux très différents selon les pays et les zones géographiques.
Qui sont les principaux responsables de cette aggravation générale ? Les grandes puissances, les pays émergents ou les pays en développement ? L'affaiblissement de l'inflation et les cours de certaines matières premières vont-ils aider certains budgets en surchauffe ? Faut-il parler de bonnes et de mauvaises dettes ? En fonction des capacités d'emprunt, la question des liquidités n'est-elle pas plus importante ? Nous en parlons avec deux invités prestigieux en ligne de Washington où ils participaient aux assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.
NOS INVITES
- Pierre-Olivier Gourinchas, économiste en chef du Fonds Monétaire International
- Anne-Laure Kiechel, fondatrice et présidente de Global Sovereign Advisory
En fin d'émission, cap sur Marrakech (Maroc) théâtre les 31 octobre et 1er novembre du Choiseul Africa Business Forum 2024, événement (dont RFI est partenaire) qui réunit des centaines de décideurs venus du continent africain, mais aussi d'Europe et de la région du Golfe. Chaque année y est dévoilé le classement Choiseul 100 Africa qui récompense les talents émergents, âgés de moins de 40 ans.
NOTRE INVITE
- Pascal Lorot, président de l'Institut Choiseul.
Suivez-nous sur Facebook et X et retrouvez les entretiens vidéos avec nos invités de l'économie sur la chaîne YouTube de RFI.
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Les institutions démocratiques favorisent-elles la croissance économique et la prospérité au bénéfice de l'ensemble d'une population ? Question épineuse et passionnante posée par les trois lauréats du prix Nobel d'économie Daron Acemoglu, James A. Robinson et Simon Johnson qui se sont notamment intéressés à l'Histoire de la colonisation. Nous vous proposons un entretien exceptionnel avec l'un d'entre eux (à lire ci-dessous).
Dans la seconde partie de l'émission, retour sur le plan Sénégal 2050 présenté par le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Les pistes proposées seront-elles à la hauteur des attentes d'une population qui s'impatiente ? Sont-elles réalisables au vu du contexte international et des contraintes économiques ?
NOTRE INVITÉ :
- Meissa Babou, enseignant chercheur au département d’économie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)
Enfin, nous réfléchissons sur le futur du secteur automobile dans le monde intimement lié aux bras de fer commerciaux entre les grandes puissances : illustration au Mondial de l’Automobile 2024 à Paris avec l'influence grandissante des constructeurs chinois en pointe en particulier dans le domaine des véhicules électriques. Quelle est leur stratégie à long terme ? Y a t-il un risque de surcapacité ? Comment les Européens peuvent-ils défendre leur industrie ? Quelle conséquence pour la décarbonation du secteur ?
NOS INVITÉS :
- Alicia Garcia Herrero, chef économiste pour l'Asie-Pacifique chez Natixis, basée à Hong-Kong
- Antoine Le Bec, chargé d’études chez Futuribles, centre de réflexion sur notre avenir et auteur d'une note intitulée «Automobile : vers un leadership chinois. Les constructeurs chinois à l’assaut du marché mondial».
NOTRE ENTRETIEN :
Simon Johnson, enseignant en sciences économiques au Massachusetts Institute of Technology (MIT) est l'un des trois lauréats du Prix Nobel d'économie 2024 pour ses travaux sur la compréhension des inégalités et des écarts de richesses entre les nations. Il a accordé un long entretien à Paola Ariza, journaliste à la rédaction en espagnol de RFI.
RFI : Simon Johnson, qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez remporté ce prix Nobel avec vos collègues ?
Simon Johnson : Eh bien, j’ai d’abord été très surpris et puis très vite, absolument ravi.
Votre travail a mis en lumière la relation entre le système politique et la croissance économique. 20% des pays du monde sont 30 fois plus riches que les 20% les plus pauvres. Pourquoi ces inégalités ?
Simon Johnson : L’Histoire a une influence énorme, et plus précisément la façon dont de nombreux pays ont été colonisés et dirigés par les puissances européennes. Bien sûr, les Européens n’ont pas colonisé toute la planète, mais une bonne partie. Parfois cet héritage aura été positif pour le développement économique de ces pays, mais parfois assez négatif. Il est très important de se rappeler que l’impact sur les peuples autochtones, même dans des endroits ou des pays qui sont devenus prospères, Les peuples autochtones ont toujours souffert très durement de la colonisation européenne.
Un pays est-il prédestiné à devenir riche ou alors pauvre?
Simon Johnson : Non, il n’y a pas de prédestination, il faut faire les bons choix. J’ai été pendant un certain temps haut fonctionnaire et économiste en chef au Fonds monétaire international. Et nous avons travaillé longtemps et dur pour aider les pays et les gouvernements à faire de meilleurs choix qui aideraient à partager la prospérité dans ces endroits. Mais il est difficile d’échapper aux héritages que les Européens ont laissé derrière eux.
Dans vos recherches, vous mentionnez aussi l’importance des institutions pour combattre les inégalités et promouvoir la croissance. De quelles institutions parlez-vous?
Simon Johnson : Nous avons toujours souligné l’importance des interactions entre les institutions politiques. Si vous avez une démocratie vraiment viable et robuste avec une alternance au pouvoir et la possibilité de contester les élites dirigeantes existantes et ainsi de suite... Mais, en parallèle, ce qui compte, ce sont les institutions économiques. Est-ce qu’il y a des droits de propriété garantis si vous vous lancez dans un investissement ? Allez-vous récupérer les bénéfices de cet investissement ou sera-t-il accaparé par une personne puissante, un voisin ou un chef, ou une entreprise ? C’est donc la combinaison des institutions politiques et économiques qui, je pense, est la plus importante.
Vous parlez plus précisément des institutions inclusives, qui sont liées à la démocratie, qui sont bonnes pour la croissance et la prospérité à long terme et puis d’autre part les institutions extractives mènent à la pauvreté. Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion? Et pourquoi est-il difficile de réformer les institutions extractives?
Simon Johnson : C’est parce que certaines personnes y gagnent beaucoup. Celles qui ont dirigé le commerce des esclaves, qui était dirigé par des Européens, les gens qui ont exploité les plantations, souvent des Européens, les gens qui ont mis en place des contrats miniers par exemple au Pérou et ainsi de suite. Un petit nombre de personnes gagnent donc beaucoup d’argent et deviennent riches grâce aux institutions extractives. Ces riches obtiennent aussi beaucoup de pouvoir politique et peuvent défendre les arrangements qui leur sont favorables. Et même s’il y a un coup d’état ou une révolution ou un renversement du gouvernement, ces leviers de pouvoir économique restent très concentrés.
Vous dites que les pays qui se démocratisent, à partir d’un régime non démocratique, se développent plus vite que les régimes non démocratiques. En 8 ou 9 ans. Comment faites-vous ce calcul? On pense bien sûr à l’Amérique latine, aux pays qui ont souffert de dictatures ou même aux pays actuels où les lacunes de la démocratie sont dénoncées.
Simon Johnson : Bien sûr, la démocratie n’est pas parfaite, les démocraties sont vulnérables aux chocs économiques. Nous ne disons pas que c’est une baguette magique ou que les résultats positifs sont nécessairement immédiats. Mais sur le long terme, vous voyez que parfois les régimes autoritaires font bien pendant un certain temps, et parfois ils peuvent même laisser les salaires augmenter. Mais tôt ou tard, le dictateur devient vieux, le dictateur devient corrompu. Et ces régimes ont prouvé à maintes reprises, y compris en Amérique latine, leur fragilité.
Maintenant, les démocraties doivent produire des résultats. On ne peut pas dire “les élections ont été libres et équitables, on peut se détendre ! “. Non. Vous devez vous assurer que la prospérité est partagée. Sinon, vous créez de la frustration.
Et qu’en est-il de la Chine, et plus généralement des économies asiatiques dans des pays pas toujours démocratiques ? Mais avec de fortes croissances, grâce à la technologie. Quelle est votre analyse ?
Simon Johnson : C’est très intéressant de voir que les salaires des travailleurs peu qualifiés au Japon après la Seconde Guerre mondiale augmentent lentement au début. Mais à partir des années 1970, ils augmentent plus vite comme aux États-Unis. C’est la même tendance en Corée du Sud pendant cette période où l’on s’oriente vers la démocratie mais cela prend du temps et avec des conflits.
Pour la Chine, il y a très peu d’augmentation de salaires depuis le début des années 1990, lorsque la libéralisation a vraiment commencé. Et puis les Chinois ont arrêté de publier les données. C’est même en fait un crime qui peut être puni de prison si vous publiez ces données en dehors de la Chine. Il faut donc poser la question : si la prospérité est si largement partagée en Chine, pourquoi ne publient-ils pas les données sur les salaires ?
Vous dénoncez aussi la corruption dans les pays du sud global mais aussi dans les pays du nord qui handicape le développement. Comment faire pour la réduire ?
Simon Johnson : Oui, je pense que la corruption est un problème énorme partout où elle apparaît dans le monde. Il y a toujours quelqu’un qui reçoit le pot-de-vin et quelqu’un qui le paie. Et dans de nombreux cas, il est payé par des gens qui sont assez riches, comme des entreprises étrangères, américaines ou européennes. Il y a beaucoup de belles paroles mais dans de nombreux pays, y compris les pays à faible revenu, la corruption est pire aujourd’hui qu’elle ne l’était dans les années 1990. Avec la mondialisation, les capitaux circulent plus librement entre les pays. La corruption est devenue encore plus un obstacle au développement économique, à la prospérité partagée avec tous les niveaux de revenus.
Pourquoi pensez-vous qu’il y a plus de corruption à notre époque ? Qu’est ce qui a changé ?
Simon Johnson : Pensez aux énergies propres par exemple qui intéressent tout le monde et moi aussi. Elles nécessitent un certain nombre de composants clés. Des minéraux, y compris le lithium. Donc, si votre pays a beaucoup de lithium, vous pouvez finalement participer à l’économie mondiale. Mais qui contrôle les droits sur ce lithium? Qui détermine le prix? Ce seront les gens qui ont de l’électricité et qui paient pour ce lithium. Ce sont des entreprises mondiales qui veulent fabriquer des batteries. Donc, je pense qu’il y a une forme de complaisance. Dans les pays riches, nous nous bouchons les yeux pour ne pas voir les mauvaises pratiques dans les pays qui ont un déficit d’institutions et qui sont donc vulnérables à la corruption.
Simon Johnson, vos travaux portent aussi sur le développement de la technologie et de l’intelligence artificielle. Très peu de grandes entreprises et de pays détiennent ces marchés qui ont de forts impacts sur les emplois et le produit intérieur brut. Qu’en pensez-vous ?
Simon Johnson : Oui, en réalité, un seul pays possède les entreprises dominantes, ce sont les États-Unis d’Amérique. Nous avons un groupe de recherche au MIT avec mon collègue prix Nobel Daron Acemoglu et David Autor, l’un des plus grands économistes du travail dans le monde. Notre position, c’est que l’intelligence artificielle offre une occasion d’accroître la productivité des travailleurs à faible revenu et moins qualifiés, ce qui pourrait être très utile pour faire progresser les classes moyennes, pas seulement aux États-Unis. Mais au lieu de saisir cette opportunité, les grandes entreprises technologiques sont obsédées par une vision dans laquelle l’IA est avant tout une technologie d’automatisation, ce qui signifie que vous utilisez ces algorithmes pour remplacer les humains à grande échelle, et si ce processus d’automatisation avance aussi rapidement que le voudraient les soi-disant visionnaires du secteur, nous perdrons des millions d’emplois avant d’avoir le temps et la possibilité de créer de nouveaux emplois pour les remplacer.
Nous reproduisons encore plus vite le processus dans les économies industrielles lorsque la technologie numérique s’est répandue à partir des années 1980. Donc, l’IA est dangereuse mais seulement sur le plan de l’emploi, parce que si nous choisissons de développer des technologies en augmentant la productivité des travailleurs peu qualifiés, alors l’IA sera très utile pour soutenir les classes moyennes, réduire la polarisation du marché du travail et réduire, espérons-le, la polarisation politique.
Comment voyez-vous l’impact du changement climatique sur l’économie? Un sujet d’actualité chez vous aux Etats-Unis...
Simon Johnson : Bien sûr, nous avons eu des événements tragiques aux États-Unis récemment avec deux ouragans, beaucoup de pluies par exemple dans les montagnes de la Caroline du Nord sur des personnes qui pensaient être loin du risque climatique, parce qu’elles sont très loin de la mer mais dont les maisons ont été emportées. Donc je pense que ces phénomènes extrêmes vont toucher tout le monde, partout. Et bien sûr, nous devrions nous rendre moins vulnérables. Mais nous devons vraiment nous attaquer au problème sous-jacent, à savoir notre utilisation continue et excessive des combustibles fossiles en modifiant les politiques. Mais il faut aussi développer de nouvelles technologies. Nous devons accélérer les investissements dans ce domaine pour créer des emplois, de bons emplois aux États-Unis et dans le monde entier.
Au final, à quoi vont servir vos recherches ?
Simon Johnson : Évidemment, gagner ce prix, c’est un immense honneur, C’est une reconnaissance de notre travail et pour ceux qui en bénéficient. Maintenant, il y a des décisions qui peuvent être prises. Non, le monde n’est pas figé. Nous devons redoubler d’efforts, nous devons impliquer plus de personnes, nous devons donner aux jeunes chercheurs les moyens nécessaires, permettre aux universités et aux entreprises de trouver les bonnes solutions.
Depuis 30 ans, j’ai travaillé sur certains des problèmes les plus difficiles. J’ai travaillé avec le mouvement Solidarnosc en Pologne. J’ai travaillé pendant la crise financière asiatique en 1997 et pendant la crise financière américaine de 2008. J’ai travaillé sur la réforme financière dans de nombreux pays, j’ai travaillé pendant la COVID et rien ne dit que j’ai eu la bonne solution ou la bonne réponse. Il suffit de trouver les bonnes personnes, qui vont dans la bonne direction et les soutenir politique, avec la technologie et tout ce que l’on peut mobiliser.
Propos recueillis par Paola Ariza, journaliste à RFI.
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Le Sénégalais Omar Cissé est le fondateur et directeur général de InTouch, start-up spécialisée dans le paiement mobile. Dix ans après sa création, quel bilan fait-il de sa progression et comment a-t-il adapté son modèle économique ? Il est notre Grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique.
Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le diplômé de l'École supérieure polytechnique de Dakar, ingénieur de conception en informatique, s'exprime aussi sur les défis économiques du Sénégal dirigé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, sa place dans le monde et en Afrique de l'Ouest, sa position face aux pays de l'Alliance des États du Sahel (AES), l'avenir du franc CFA, le rôle des diasporas ou encore le débat sur l'immigration en Europe.
A voir aussi, notre grand entretien sur l'économie sénégalaise avec Abdoulaye Ly, directeur exécutif du Club des Investisseurs Sénégalais (CIS) :
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L'événement Francotech a réuni, les 3 et 4 octobre 2024, à la Station F à Paris des centaines de représentants et de représentantes de l'écosystème de la tech francophone, venus de tous les pays qui ont la langue française en partage et une motivation commune pour en faire un atout dans la conduite de leurs affaires.
Pour Éco d'ici Éco d'ailleurs, nous avons réuni 5 de ces cheffes d’entreprises qui ont chacune leur parcours et leurs objectifs pour que la tech à la française soit utile à notre planète, et qu’elle réussisse aussi à créer des ponts avec le monde anglophone dominant dans bien des secteurs.
- Karima-Catherine Goundiam, présidente-directrice générale de B2BeeMatch (Ontario-Canada)
- Caroline Maitrot-Feugeas, fondatrice et PDG de Nomad Education (France)
- Adji Anta DABO, présidente et fondatrice de Digital Nisa (Sénégal)
- Francine Aïssi Houangni, présidente-directrice générale d’Afrique Destination / Espace Antou (Bénin)
En fin d'émission, nous avons salué le récent lauréat du concours 60 secondes pour convaincre organisé par l'Agence Universitaire de la Francophonie (dont RFI est partenaire): Jean Ulrich RAMIALISON, étudiant à l’université Toulouse Jean Jaurès (France), pour son projet SAINA, une plateforme de valorisation de la mémoire malgache.
Il devance Vitória MAIA MACHADO (Brésil), pour son projet de tapis de graines biodégradables et Phuong Huyen My NGUYEN (Vietnam), pour son projet Anti-scam.COM, qui prévoit un accompagnement des personnes âgées dans la transition numérique et la prévention de la fraude.
Le Prix du public a été remporté par Umel AWOUNTSA TSAFAC, étudiant de l’Université de Dschang (Cameroun), pour son projet de recyclage des feuilles de bananiers plantains.
Bravo à eux !
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C'est un débat qui agite de nombreux pays en cette période de reprise économique : comment combler les immenses déficits qui se sont creusés ces dernières années ? Faut-il privilégier la croissance ou alors la santé des finances publiques ? Autrement dit : faut-il augmenter les impôts au risque de pénaliser l'activité ? Et si oui, qui faut-il cibler ? En France, où un nouveau gouvernement entre en action, et aux États-Unis, où le sujet alimente la campagne présidentielle, des choix décisifs sont attendus.
NOTRE EXPERT :
- Antoine Lévy, chercheur en économie à l'Université de Californie à Berkeley.
TÉMOIGNAGE :
En début d'émission, nous embarquons d'abord à bord du Merete, l’un des plus gros porte-conteneurs affrété par Maersk, 2ème armateur mondial derrière MSC et devant CMA CGM. Le journaliste Nicolas Vescovacci a obtenu l'autorisation d'y tourner un film-documentaire "Cargos, dans les soutes de la mondialisation" diffusé le 6 octobre 2024 sur France Télévisions pour l’émission Le Monde en Face. En accompagnant le récit d'un long voyage de Busan (Corée) à Rotterdam (Pays-Bas) en passant par la Chine, Singapour, le Moyen-Orient et l'Afrique, il dévoile les coulisses du commerce mondial, de sa place devenue incontournable mais aussi de ses fragilités et de ses dérives. Incarnation d’une industrie globalisée, les cargos porte-conteneurs passent d’un continent à l’autre, délivrant 90% des marchandises que nous consommons.
NOTRE INVITÉ :
La dernière partie d'Éco d'ici Éco d'ailleurs donne la parole à Abdeslam Alaoui, directeur général de Hightech Payment Systems (HPS), société créée en 1995 à Casablanca par un groupe d'ingénieurs marocains. Au micro de Bruno Faure et Julien Clémençot (RFI), il décrit le développement de cette entreprise présente aujourd'hui dans 95 pays et décrypte les enjeux de la bancarisation du continent africain : retards dans les infrastructures, inégalités dans l'inclusion financière, impact de l'intelligence artificielle, poids du cash pour les économies africaines, etc.
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L'élection présidentielle aux États-Unis le 5 novembre est attendue dans le monde entier. Parmi les nombreux enjeux du duel entre la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump : les relations économiques entre la première puissance de la planète et tous les autres. Protectionnisme, droits de douane, déficit commercial, tensions avec la Chine, les BRICS, les européens et même l’Afrique, les points de divergences sont multiples.
LES INVITÉS AU MICRO DE BRUNO FAURE :
- Antoine Bouet, directeur du CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales), co-auteur L'économie mondiale 2025 (La Découverte)
- Christian Deblock, professeur d'économie politique internationale à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
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Et si le RDC devenait une superpuissance en Afrique, et dans le monde ? C’est la thèse défendue par notre grand invité de l’économie RFI / Jeune Afrique : Junior M’Buyi, fondateur et directeur général de JPG Consulting Partners, expert en finance et en stratégie internationale originaire de République démocratique du Congo puis auteur d'une riche carrière dans le secteur bancaire en Europe.
Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), le natif de Kinshasa élevé en banlieue parisienne dresse d'abord un bilan du sommet Chine-Afrique auquel il a participé au sein de la délégation congolaise. Junior M'Buyi analyse les relations entre Pékin et le continent : comment remédier aux déséquilibres de la balance commerciale ? Comment renégocier les partenariats ?
Auteur récemment d'un ouvrage sur son pays (Une superpuissance africaine en devenir - Quand la RDC s'éveillera / Editions de l’Aube), il développe ensuite ses idées pour développer les infrastructures, le système éducatif, le secteur financier (remédier à l'absence de banques nationales), les industries extractives (mines, pétrole et gaz) et améliorer le climat des affaires. Il souhaite aussi favoriser la résolution du conflit avec le Rwanda grâce à des médiations internationales avec l'aide de la France et la Belgique, anciens pays colonisateurs.
En fin d'émission, ce passionné de football parle de son engagement pour la formation des agents de joueurs en Afrique (en vue de se conformer aux règles de la Fifa au sein de son autre société 11 Management Sports.
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C'est un exercice à hauts risques qui attend le nouveau Premier ministre britannique, le travailliste Keir Starmer qui a succédé en juillet à 14 ans de gouvernements conservateurs : présenter un budget équilibré dans un pays confronté à des crises à répétition et à des divisions toujours plus profondes.
Inflation, prix de l'énergie, coût du logement, délitements des services publics... La colère monte dans une population éprouvée par les effets économiques du Covid, de la guerre en Ukraine, cinq ans après un Brexit dont les conséquences ne sont pas encore définitivement évaluées. Quelles sont les marges de manœuvre de ce gouvernement plutôt proche des entreprises ? Où trouver des ressources sans augmenter les impôts ?
Nos invitées :
- Catherine Mathieu, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), département analyse et prévisions
- Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres
Pour en savoir plus : le podcast Reuters Econ World
Dans la seconde partie de l'émission, nous nous interrogeons sur une question d'actualité cruciale : entre crises migratoire, démographique, sécuritaire, crise de l’aide au développement, comment repenser les relations entre les pays du Nord et du Sud ? Entretien avec un démo-économiste et expert en aménagement du territoire. Très critique sur ce qui a été fait ces dernières décennies, il formule aussi des propositions.
Notre invité : Jean Marie-Cour, démo-économiste, auteur Redécouvrir la démo-économie. Pour gérer le peuplement de la planète et pour refonder l'Aide (L'Harmattan).
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Éco d'ici Éco d'ailleurs fait sa rentrée après un été riche en événements sur la planète économie. Il y a d'abord eu la désignation de Kamala Harris comme candidate démocrate à la présidentielle américaine qui rebat les cartes d'une élection jusque-là promise à Donald Trump. Toujours aux États-Unis, le président de la FED, Jerome Powell, a donné le signal d'une baisse de ses taux directeurs. Enfin, les marchés financiers ont connu un début de mois d'août tumultueux faisant craindre un krach boursier.
Quelles sont les conséquences de ces différents événements alors que l'inflation semble marquer le pas et la reprise de l'activité s'amorcer ? Peut-on parler d'un retour à une forme de normalité après les chocs du Covid et de la guerre en Ukraine ? Les incertitudes politiques en Europe peuvent-elles jouer un nouveau rôle négatif ?
NOTRE INVITÉ :
- Samy Chaar, chef économiste chez Lombard Odier et directeur des investissements pour la Suisse.
Dans la seconde partie de l'émission, nous faisons le point sur l'état de l'économie africaine avec un consultant et essayiste qui porte un regard plus que critique sur l'action menée par les dirigeants du continent. Serge Eric Menye, fondateur du cabinet Grassfield Ventures, dénonce notamment l'hypocrisie de ceux qui utilisent l'urgence climatique et la responsabilité des pays développés pour justifier leur propre inaction. Il s'attaque également aux entreprises et aux États étrangers qui continuent de profiter des ressources africaines malgré les engagements environnementaux. Serge Eric Menye, né au Cameroun et qui bénéficie d'une expérience dans de grandes entreprises en Europe et aux États-Unis dénonce par ailleurs la dépendance financière du continent africain et s'agace du mouvement afro-optimiste qui gagne du terrain malgré une réalité selon lui beaucoup plus nuancée. -
En ce mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Fabrice Sawegnon, président et fondateur du groupe ivoirien Voodoo, créé en 1999 et qui se présente comme le premier groupe de communication en Afrique de l'Ouest.
Également à la tête de plusieurs sociétés dont la chaîne Life TV, FS Production ou l'Hôtel Boulay Beach Resort, il dévoile sa vision de l'avenir sur le continent et celui de sa jeunesse, alors qu'il publie un ouvrage de développement personnel «Transcender la théorie du miroir» (éditions La Bruyère). Ce chef d'entreprise au carnet d'adresses impressionnant est aussi connu pour ses succès dans la communication politique lors de scrutins présidentiels qui ont élu Omar puis Ali Bongo au Gabon, Gnassingbé Eyadema au Togo, Ibrahim Boubakar Keita au Mali ou encore Alassane Ouattara à partir de 2010.
Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez notre entretien avec Amadou Diallo, directeur Afrique et Moyen-Orient de DHL, géant mondial de la logistique. il raconte son parcours, sa vie à Dubaï et ses rêves pour le continent africain.
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En ce mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Mossadeck Bally, fondateur de la chaîne Azalaï, présente au Mali, au Burkina Faso, en Guinée-Bissau, au Bénin, en Mauritanie, en Côte d'Ivoire et désormais au Sénégal.
Né lui-même au Niger, issu d’une grande famille de commerçants du nord-Mali, ce chef d’entreprise chevronné est depuis octobre 2022 le président du Conseil national du patronat malien (CNPM).
Nous vous proposons également un entretien avec Esther Duflo, prix Nobel d’Économie en 2019 avec les Américains Abhijit Banerjee et Michaël Kremer pour leurs travaux sur la pauvreté. Elle est aujourd’hui la présidente du Fonds d’Innovation pour le Développement (FID) hébergé par l’Agence française de développement. Lancé en 2021, il propose un dispositif novateur de financement du développement dans les pays les plus pauvres basé sur l’évaluation de l’impact des projets à l’aide de méthodes scientifiques. Esther Duflo, nouvellement présidente de l’École d’économie de Paris, s’en est expliquée au micro de Charlotte Cosset, journaliste spécialiste de l’économie africaine à RFI.
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En ce début du mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Amal El Fallah Seghrouchni, présidente exécutive d’Ai Movement, le centre International d'Intelligence Artificielle du Maroc.
Au sein de l’Université Mohammed VI Polytechnique, il regroupe des chercheurs et autres spécialistes avec la volonté de partager ses connaissances et ses ressources sur l’ensemble du continent africain.
L'entretien en vidéo ici.
Dans la seconde partie de l'émission, revivez notre entretien avec William Elong. Tout juste trentenaire, ce Camerounais a déjà créé plusieurs sociétés dans la conception de drones, dans la cybersécurité, l'intelligence artificielle et le conseil en intelligence économique. À la tête de Faraday, le plus jeune diplômé de l'histoire de l'École de Guerre Économique à Paris est le grand invité de l'économie RFI-Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il livre des analyses tranchées sur les grands enjeux de l'économie africaine : souveraineté numérique, cyberattaques, sortie du franc CFA, relations avec la France et les autres pays occidentaux, immigration...
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En ce début du mois d'août, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez l'échange avec Abdelhamid Addou, PDG de Royal Air Maroc, acteur incontournable du transport aérien en Afrique.
Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (JA), il aborde toutes les grandes problématiques qui touchent ce secteur vital pour l'économie du continent. Rebond après le Covid, recrutement de personnels dans le contexte de pénuries de main-d'œuvre, désenclavement de certaines zones du continent, nouvelles destinations dans le monde, concurrence internationale et complémentarité avec les compagnies low cost. Mais aussi, les difficultés du constructeur Boeing et critères de choix du constructeur, décarbonation du transport aérien.
Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez Delphine Traoré, directrice générale assurance non-vie de SanlamAllianz, l’un des géants du secteur de l’assurance en Afrique, holding domiciliée en Afrique du Sud et couvrant 27 pays du continent : Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d'Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Tanzanie, Togo, Ouganda, Zambie et Zimbabwe.
Cette dirigeante burkinabè née et élevée dans la région de Bobo-Dioulasso revient d’abord sur son parcours : ses études aux États-Unis et ses expériences professionnelles dans la finance dans de nombreux pays, dont le Canada, le Mali et le Burkina Faso. Elle évoque ensuite le rapprochement du groupe Allianz avec le groupe panafricain Sanlam, s'exprime sur le développement de la finance sur le continent africain, le départ de plusieurs géants mondiaux de la banque, les enjeux climatiques, les bouleversements politiques au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Elle désigne enfin ses modèles masculins ET féminins dans les affaires.
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En ce mois de juillet, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde et notamment de l’Afrique. Cette semaine, écoutez ou réécoutez d'abord l'échange avec Philippe Simo, fondateur d'Investir au Pays qui donne des conseils aux membres des diasporas africaines pour développer une activité en Afrique dans leur pays d’origine.
Avec plus d'un million d'abonnés sur sa chaîne YouTube, cet influenceur Camerounais né à Douala, conférencier, motivateur, mentor professionnel, développe de nombreux business dans son pays mais aussi désormais en Côte d'Ivoire, en attendant la réalisation de ses projets au Sénégal.
Dans la seconde partie de l'émission, retrouvez Matina Razafimahefa, cofondatrice et directrice de Sayna, startup spécialisée dans la formation aux métiers du digital et de l'apprentissage du code. Cette Franco-Malgache mène de nombreux combats pour développer le numérique sur le continent.
Retrouvez l'entretien en vidéo ici
Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), cette jeune femme de 25 ans décrit le développement de Sayna à Madagascar et sur le reste du continent (notamment au Sénégal et en Côte d'Ivoire), ses partenariats notamment avec Orange et Axian, le déficit d'infrastructures, la formation de la main-d'oeuvre.
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En ce mois de juillet, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l’économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l’avenir de ce monde chamboulé et notamment de l’Afrique. Cette semaine, l’économiste Kako Nubukpo livre ses positions sur le nouveau pouvoir au Sénégal, l'avenir de la CEDEAO et le développement de l'agriculture sur le continent dans le contexte de dérèglement climatique.
Dans la seconde partie de l'émission, direction l’Algérie avec Kheira Nawel Benaissa, directrice générale de Green Al Energy, start-up basée à Tamanrasset près des frontières du Niger et du Mali. Par ailleurs, docteure en gestion des déchets, elle veut transformer les déchets organiques en gaz pour les usages domestiques. Green Al Energy produit des bio digesteurs à destination des populations isolées dans cette région rocheuse où il est impossible d'installer des infrastructures lourdes.
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Quels sont les atouts de Dubaï et des Émirats arabes unis dans la compétition économique mondiale ? Et quelles sont leurs faiblesses à combler ? Les équipes d'Éco d'ici Éco d'ailleurs se sont rendues sur place pour rencontrer les entrepreneurs locaux et les investisseurs étrangers.
Au delà des nombreuses critiques qui entourent le projet de ce pays jusque là trop dépendant des hydrocarbures et de la finance, son développement économique est aussi tiré par quelques secteurs d'avenir comme le luxe ou les énergies renouvelables. Reste des retards à rattraper, par exemple, dans le domaine de la recherche et de l'enseignement supérieur.
NOS INVITÉS :
- Geoffrey Bunetel, directeur de cabinet du président de Chalhoub group.
- Joanne Bassoul, directrice The Greenhouse, Chalhoub Group
- Musfira Saleem Suleman, fondatrice de Abaya Lab, The Greenhouse
- François Dao, vice-président EDF renouvelables chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique
- Ayham Mkalalati, directeur des opérations projet Dewa 3
- Nathalie Martial-Braz, vice-chancelière Université Sorbonne Abu Dhabi
- Lama Tarsissi, professeur associée à l'Université Sorbonne Abu Dhabi.
A VOIR AUSSI :
- Entretien en vidéo avec Geoffrey Bunetel
- Reportage vidéo à la centrale solaire Mohammed Ben Rashid Al-Maktoum
- Entretien en vidéo avec Nathalie Martial-Braz
- Les photos de ces reportages sur notre page Facebook RFI Eco
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Avec la Coupe du monde de football, c'est l'événement sportif le plus attendu par les acteurs du sport business : les Jeux Olympiques de Paris 2024 promettent des retombées importantes sur tous les continents. Mais que peut en espérer concrètement l'Afrique qui tente de rattraper son retard dans les investissements ?
Lors de cette émission spéciale tournée dans les locaux parisiens de l'Université Mohammed VI Polytechnique, nous avons réuni plusieurs personnalités de marque pour tenter de savoir quelles sont les faiblesses à combler dans ce domaine et quel est le potentiel pour donner au sport la place qu'il mérite dans les budgets des États, des grandes entreprises et des investisseurs.
NOS INVITÉS :
Will Mbiakop, président exécutif de l'African Sports and Creative Institute, coordinateur de l'ouvrage «African Sports Industry, understanding the game»
Hugues-Fabrice Zango, athlète burkinabè, champion du monde du triple saut, auteur d'une thèse en génie électrique et ambassadeur de Vista Bank
Ndeye Bineta Ndiongue, escrimeuse sénégalaise qualifiée pour les Jeux Olympiques
John Mumo, associé au fonds d'investissement Blakeney Management
Stéphane Martin, directeur général de Footbar
Yves Bigot, président directeur général de TV5Monde, diffuseur officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024.
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Airbnb, Alibaba, Allianz, Atos, Bridgestone, Coca-Cola, Deloitte, Intel, Omega, Panasonic, P&G, Samsung, Toyota et Visa : ce sont les 14 partenaires mondiaux des Jeux Olympiques de Paris 2024. Avec eux, des dizaines d'autres marques participent au financement de cet événement planétaire dans l'objectif d'en tirer visibilité, notoriété et retombées commerciales. À quel prix et selon quelles méthodes ? Quelles sont les recettes du marketing sportif adapté aux valeurs de l’Olympisme ?
NOS INVITÉS :
Aurélie Lienhart, associée au cabinet de conseil In&Sport et membre de l'Observatoire du sport business
Fabrice Michel-Villaz, directeur de la stratégie olympique et sport-business chez Allianz France
Stéphanie Dartevelle, vice-présidente sponsoring du groupe Accor chargée de l'Europe et de l'Afrique du nord
Vanessa Tomaszewski, fondatrice du blog Champions du digital présent sur TikTok et Instagram, consultante en stratégie de contenus et marketing sportif
Brett Gosper, représentant de la NFL (ligue nationale de football américain) pour la zone Europe et Asie-Pacifique.
En vidéo, la campagne pub du groupe Accor pour Paris 2024.
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