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  • Ce n’est pas seulement pour le plaisir de la promenade. Ce n’est pas seulement pour la beauté des paysages. Ce n’est pas non plus pour la seule nécessité de se nourrir, que Paco va à la chasse aujourd’hui. C’est un peu de tout cela, bien-sûr, mais aussi peut-être, pour retrouver des sensations aussi obscures que les vallées qu’il doit traverser, à grand renfort de machette, le sabot du cheval glissant sur les roches moussues, s’enfonçant dans les boues profondes des bords de rivières. Ce n’est pas seulement pour tutoyer le ciel et se sentir seul au monde. Ce n’est pas pour le plaisir de saisir les parfums de terre, de fruit ou de sang. C’est aussi, peut-être, pour replacer ses pas dans ceux de ses pères. Allez à la chasse avec Paco. Au fil des pas, le temps se tend et se distend, les mots vibrent dans le silence ou les cris des animaux. Une façon de comprendre, sa terre.

    Intervenants : Paco Pautehea et Paul Morard, dans le rôle des chasseurs.

    Technicien : Daniel Arachtingi

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Nare Nare » de Levon Minassian, « Apertura », « Amazonas », « Procesion », « El Cruce » de Gustavo Santaolalla, « E E E Te Ma'a Maitai o Te Uru» de Saloman

  • C’est dans cette mythique ville du Rajasthan, Jodhpur, que vit Ismaël Khan Langa, au cœur de sa communauté de musiciens, non moins mythiques ! Comment ces hommes du désert ont-ils suivi le vent leur permettant de chanter leurs couplets ancestraux au fil des générations ? Comment cette musique est-elle parvenue à emplir le ventre de ces générations successives ? Comment trouvent-ils encore aujourd’hui – ce temps suspendu de l’absence de rois, Rajah et autres mécènes amoureux des arts – les oreilles généreuses avides de leur talent ? Comment les nouvelles générations restent-elles clouées au Saranghi malgré les sirènes de la modernité, qui chantent aussi, à Jodhpur ! Comment vit-on, de la musique, dans la musique, là-bas ? Ismaël Khan vous invite à passer du temps, dans sa tribu, vous comprendrez…

    Intervenants : Ismaël Khan Langa, musicien, Henati, femme de musicien !

    Doublages : Tessa Grauman, Martin Baumer

    Traduction : Johnson Marigiri

    Technicien : Bruno Dessommes

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : Toutes les musiques et les chants sont joués, fredonnés, chantés à pleine voix par Ismaël Khan Langa et sa famille de musiciens(nes) !

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  • Ils sont deux, ils sont jeunes, ils sont Indiens et ils battent leur ville à la recherche de ses histoires invisibles. Vivek et Arzoo vivent à Sidhpur, petite bourgade du Gujarat qui se développe à toute allure. Au lieu de foncer dans les Mall et de boire des sodas, ces deux-là, architecte et ingénieur civils de formation, vous invitent à les suivre dans les replis les plus secrets de leur ville. Où l’on découvre qu’un fleuve mythique et sacré coulerait là, qu’un roi mégalo et suspicieux aurait fait effondrer son empire sous le coup de l’incrédulité, et que ces petites libertés avec le protocole des dieux pourraient bien retentir encore, sur les contemporains d’Arzoo et Vivek… 

    Intervenants : Vivek Modi, Arzoo Modi, et le gardien du Rudra Mahalaya

    Doublage : Leia Santacroce, Jean-Marie Chazeau

    Traduction : Johnson Marigiri

    Techniciens : Pierre Martin, Tiphaine Vittet

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Ultrathuka n°1 » de Chassol, « Odalisk», « Night Overture », « Sunset at Sohna », et « Fraction » de Mukta, « Naam Bina Kachhu Na Miley » d’artistes Gujaratis.

  • Quoi de plus bucolique qu’un bosquet de bambou ? Mais si Instantanés du monde se glisse sous leurs frondaisons, ce n’est pas forcément pour se prélasser sous l’ombrage. Car dans cette région de l’Inde, au Kerala, c’est le bambou qui a mis le feu aux poudres de la colère des activistes. Comment une graminée si anodine en est-elle arrivée là ? Suivez Rema, elle vous expliquera l’impact de cette plante sur la vie des hommes et la terre qui les nourrit… Une rencontre constructive, créative, et tonique ! 

    Intervenants : Rema, coordinatrice de l’ONG Uravu, Raimanee et Sridaran, employés.

    Doublages : Loïse Delacotte, Edwige Saint-Thomas, Celia Clery

    Traduction : Johnson Marigiri

    Technicienne : Tiphaine Vittet 

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Baba », « Funky Zena » et « Under one groove » de Zakir Hussain et Mickey Hart, « spreading love » et « Valley of joy » de Santosh Sant et Sandip Chatterjee, « Loka motive » de Papon. 

  • Ils ne sont que deux, et fournissent la presque totalité des communautés du Kutch, dans ce qu’ils ont de plus précieux, ou presque. Chez ces peuples de pasteurs nomades, il n’est que deux richesses : le bétail, et les bijoux. Mukesh Pomal et son fils Jay s’activent depuis des décennies, comme leurs parents avant eux, pour fournir les bijoux d’argent des Rabaris, des Jats, des Ahirs ou des Somas. A converser avec eux dans leur minuscule atelier d’orfèvre de la capitale, vous découvrirez la vraie valeur de ces bijoux – plus pratique et symbolique qu’ostentatoire, - et les valeurs de ces artisans traditionnels, qui, par leur savoir-faire et leur créativité, apportent une immense valeur ajoutée, à ce qui n’est, en somme, que de l’argent… 

    Intervenants : Mukesh et Jay Pomal, orfèvres. Meera Goradia, responsable de Khamir, organisme favorisant le développement de l’artisanat local.

    Doublages : Thierry Belmont, Corinne Valarino, Anthony Pelce

    Traduction : Viral Thakker

    Technicien : François Desbrosses

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : des chants et musiques traditionnels du Kutch extraits de l’album «  Peuple du Kutch », « the divine nature «  de Sant et Chatterjee.

  • Il fut un temps où la bonne ville de Trichy, dans le sud de l’Inde, s’enorgueillissait d’être une capitale du tabac mondial. Même le grand Churchill, lui-même, appréciait les cigares de Trichy ! 

    De nos jours, il faut chercher avant de retrouver les dernières volutes d’un savoir-faire qui s’éteint, étourdi par mille raisons que les fabricants vous énoncent, sans rire. Quelles relations les Indiens entretiennent-ils avec leur tabac ? Comment s’organisent le commerce et la fabrication de cigares, shuruttu et autres beedi, véritable artisanat, bien loin de la cigarette manufacturée… Comment vivent ces éléphants à la feuille parfumée, fabricant, artisans- je n’ose dire artistes- aux doigts aussi agiles que leurs…orteils !

    Intervenants : Monsieur et Madame Sharfudeen, fabricants de shuruttu, Monsieur Vasudevan, fabricant de cigares, Baghi Lakshmi, Mohamed Cassim et Monsieur Kanapan, ouvriers. 

    Doublages : Mélanie Clain, Tessa Grauman, Patrice Elie dit Cosaque, Alexandre le Quéré et Nicolas Palcossian.

    Traduction : Johnson Marigiri

    Technicien : Daniel Arachtingi

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Ganesa », « Vivadi », « Family songs» et « Bhanu » des Masters of music.

  • Kalsang a 25 ans et elle retourne aujourd’hui dans l’école qui l’a fait grandir, dès son plus jeune âge. Ici, à TCV, le Village de Enfants Tibétains, dans cette montagne de l’Himachal Pradesh, en Inde, situé à un éclat de rire du village abritant l’une des plus grandes communautés de réfugiés Tibétains. Aux côtés de cette jeune femme, vous découvrez la discipline et les spécificités de ce village-école pas comme les autres, fondé par la sœur du Dalaï Lama. En quoi l’éducation peut elle sauver une culture en péril, comment intéresser les jeunes générations aux traditions ancestrales, ce sont les questions que Kalsang posera, tout au long d’une plongée dans son enfance. Une incursion sur les flancs des montagnes indiennes, qui ne saurait être anodine.

    Intervenants : Kalsang Lhadon, Thubten Samphel, Tenzin Geyche Tethong, Tensung Gyalpo, M. Chophel, Sonna Monde.

    Doublages : Jean-Marie Chazeau, Alain Rosalie, Xavier Robert, Thierry Belmont et Daniel Arachtingi

    Technicien : Pierre Martin

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Drangsong La » et « Sharchok Potala » du Tibetan Institute of Performing Arts, « Karma » de Bruno Coulais.

  • Ils sont là dès deux heures du matin, à cuire des centaines de kilos de riz et de grains, relayés par une équipe de donzelles infatigables, balayant quatre fois par jour des centaines de mètres carrés. Sont-ils cinquante, cent ? Ils ne sont pas si nombreux, les fidèles volontaires du temple de Portail, Piton Saint Leu, île de La Réunion. Mais qu’est-ce qui les motive autant pour se donner corps et âmes aux divinités, durant dix jours, sans arrêt ? Instantanés du monde partage le quotidien, les jours et les nuits, de ces bénévoles dévolus à Muruga, certes, mais aussi à la communauté toute entière : nourrissant les dieux et les hommes, les corps et les esprits.

    Intervenants : Valiémin, Tanga, Josiane, Maurice Mardaye, Gilbert, Sylvain, Saravana, Devadarsen, Colbert, Amny, Alain

    Technicien : Nicolas Palcossian

    Stagiaire : Marie Lafond

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : de l’album « Aum Muruga » de l’International Aum Society, et « Muthu Kumar » et « Vanai Kavil » de Susheela Raman.

  • La route est longue pour arriver à Su Dian. Instantanés du monde y arrivera-t-il un jour ?
    La route a toujours été longue, dans ses contrées du Sud-Ouest de la Chine. Une route qui a donné naissance à un thé très particulier, le Pu-er : fermentant lentement sur le dos des ânes et des chevaux, le long de cette longue, très longue route du thé. Faisant naître des arômes très particuliers, que l’on s’arrache encore aujourd’hui. C’est pour ces parfums de paille, de sous-bois, de cuir ou champignons que François-Xavier Delmas prend la route de Su Dian aujourd’hui. Instantanés du monde colle aux basques de ce chercheur de thé. Découvrira-t-il les fameux théiers sauvages ? Pourra-t-il voir la fabrication secrète de ce thé sombre ? En apprendra-t-il plus sur les producteurs de cette région reculée à la frontière du Myanmar ? La route est longue, mais savoureuse.

    Technicien : Nicolas Palcossian

    Doublage : William Kromwel, Corinne Valarino, François Oulac, Franck Richard

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Naxi oh ri ri «  de Halili, «  Expression de sentiment amoureux » de Hua Yao, « Tale of west wing », « plum blossom » et « General’s command » de Li Sheng

  • Mais non, il ne se cache pas dans ce petit village de Goa, Wendell Rodricks.
    Il se nourrit.
    A l’abri des influences, des tendances, des menaces qui pourraient perturber son processus créatif. Aller piocher dans le vocabulaire d’un pays, d’une région, c’est le conseil qui avait été donné à ce créateur de mode par les pontes de la maison Yves Saint Laurent. Que cela ne tienne, Wendell se replonge dans un village et des forêts d’enfance, et en tire des collections uniques, qui sortent du lot des soieries-couleurs -broderies et paillettes chères aux créateurs indiens. Partagez une journée de mousson avec ce francophile goannais, et vous comprendrez pourquoi, ils se cachent tous ici, les écrivains, les peintres, les créateurs. Mais non, ils ne se cachent pas, ils vivent.

    Technicien: Yann Bureller

    Doublage: Corinne Valarino

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : de l’album de Kiran Ahluwalia : «  Teray Darsan », «  Haal-E-Dil », « Yakeenan », « Aks » et « Haath Apne ». De celui de Doug Cox et Salil Bhatt « Soul of a man » et « Father Kirwani ». 

  • Ils sont une quinzaine de jeunes « tambouriers », originaires du sud de La Réunion : Les Tambours sacrés de La Réunion. Leurs ancêtres sont partis il y a une quinzaine de décennies, du sud de l’Inde, comme travailleurs engagés pour les plantations de canne à sucre. Aujourd’hui, dans le cadre des célébrations commémorant les liens historiques entre l’Inde du sud et les îles de l’océan Indien, ils font leurs premiers pas sur la terre ancestrale : ils jouent lors des cérémonies religieuses ou commémoratives, mais se frottent aussi à la réalité de l’Inde : au quotidien dans les villages qui les accueillent pour leurs répétitions. Ils rencontrent d’autres artistes, danseurs, musiciens et tambouriers sans doute cousins, au fond des forêts du Tamil Nadu. Des témoignages empreints d’un sens du sacré particulièrement ancré chez ces artistes-adolescents.

    Techniciens : Yann Bureller, Corinne Valarino

    Doublage : Julie Crenn, Thierry Belmont

    Réalisation : Anne Bonneau

    Tous les extraits musicaux ont été enregistrés lors des répétitions et prestations des Tambours Sacrés au Tamil Nadu, et de leurs rencontres avec des groupes traditionnels de la région.

  • Incursion dans le grand art musical de Zanzibar : le Taarab. Cette musique traditionnelle est au cœur de la vie d’Idi Abdal Farhan, depuis presque quatre vingt ans. Le musicien vit au-dessus du plus vieux club musical de Zanzibar. A ses côtés, vous vous replongerez dans l’histoire et la raison d’être de ces lieux de métissage musical, et vous mesurerez l’espace offert aux nouvelles générations : les femmes ont le droit aujourd’hui d’apprendre ghanoun, luth ou percussion ; à la dure, dans une école aux visées commerciales, ou aux côtés de Monsieur Farhan, poète amoureux de cet art « qui fait méditer sur le monde et sur l’amour »

    Techniciens: Nicolas Palcossian, Daniel Arachtingi

    Doublage: Cassandre Riera, Hélène Rajérison, Orlane Spinetta, Gaële Malet, Maeva Lagneaux, Julie Crenn, Nicolas Palcossian et Martin Baumer.

    Réalisation : Anne Bonneau

    Tous les extrais musicaux sont joués par Idi Abdal Farhan et les élèves de l’école de Mohamed Ilyas.

  • Rencontre avec les NRI : les Non Resident Indian, des étrangers – à l’Inde – d’origine indienne qui reviennent depuis quelques années dans les villages de leurs ancêtres : que viennent-ils y chercher, qu’y trouvent-ils, pourquoi leurs ancêtres sont-ils partis vers la Réunion, l’Afrique du Sud ou l’Amérique du nord ? A travers les rencontres de ces visiteurs, vous découvrez ce qu’ils ont conservé des modes de vie originels, ce qui les surprend, ce qui les attachent, ce qui les fait revenir, ou non.

    Techniciens: Richard Clodorez, Pierre Martin, Corinne Valarino

    Doublage: Corinne Valarino, Aurélien Bourdiol, Julie Touzet, Gladys Say, Gérard Lemoal

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : De l’album « The Codona Trilogy » : « Travel by night », « Clicky Clacky », « Inner Organs ». du Global Drum Project “ Dances with wood”

  • Incursion dans le monde du cinéma indien, aux côté d’un cinéaste de Bombay, John Matthew Matthan. Pourquoi les Indiens sont friands de cinéma, comment devient-on cinéaste là-bas, les stars sont-elles capricieuses, les musiques indispensables ? John Matthan boute les clichés, et ouvre les portes des studios prestigieux de Bombay. Grande histoire des grands écrans, grandes amours d’un peuple dévorant.

    Techniciens : Diane Koné, Daniel Arachtingi et David Coustaury. 

    Doublage : Benoit Ferrand, Franck Richard, Alexandre le Quéré

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : du film « Darjeeling Limited » : Bombay Talkie et Arrival in Banaras ; du film « Hello », Tum Bole, main boloon.

  • Incursion dans les habitudes alimentaires des Seychellois : pour ce faire, passez une matinée dans la cuisine d’Elisabeth Ballett, au fond du jardin de la grande case créole. Cuisine au feu de bois où la dame officie depuis presque cinquante ans : plats traditionnels à base de poisson, coco, et brèdes du jardin. Elisabeth, concentrée au-dessus des marmites bouillonnant, à la tête de sa petite armée de cuisinières, observe l’évolution des goûts de ses compatriotes : avec elle, découvrez ce pan de la culture seychelloise. Bouillons, épices, coco râpé, fumée et confidences.

    Technicien : David Coustaury

    Réalisation : Anne Bonneau

  • Au large de l’île Maurice, l’île Plate a longtemps été le lieu des quarantaines ; recevant les premiers pas des travailleurs engagés, dernière escale avant une autre vie, dernier abri pour ceux qui succombèrent à la rigueur du voyage. Aujourd’hui, l’îlot est laissé à l’abandon, les traces de cette partie de l’histoire du pays s’effaçant au gré du temps, les pierres rongées par l’oubli autant que les tempêtes et les embruns. S’il n’était un homme. Qui, depuis des années, prend en charge la mémoire de l’île Maurice. Tristan Bréville est photographe : ce Mauricien détient des milliers de documents iconographiques ayant trait à son pays. C’est aux côtés de Tristan que vous découvrez ce qu’il nomme un « lieu de mémoire », l’île Plate. Un lieu qu’il chasse de l’oubli des citoyens, en prenant régulièrement des photographies des derniers vestiges des campements de la quarantaine. Rejoint dans sa passion de ce site il y a quelques années, par l’écrivain JMG Le Clezio, qui ressuscite l’île Plate à travers son roman «  La Quarantaine ». Rencontre de deux hommes, deux passions et deux consciences aigües du « devoir de mémoire », et du poids que pèse ce patrimoine face aux réalités économiques d’un pays en pleine expansion.

    Intervenant : Tristan Bréville, photographe

    Textes : « la Quarantaine » de JMG Le Clezio, lus par Patrice Elie Dit Cosaque

    Technicien : Pierre Martin

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux :  «Bairagi» de Shivkumar Sharma, «Sakhi Maro » de Susheela Raman, «Suite N° 1 in G major for solo cello BWV 1007 » de Bach par Pablo Casals, « Meri Jaan » de Titi Robin.

  • Entre grande terre et petite terre, dans le lagon mahorais, se tient un îlot hors du temps. C’est ici que s’est établie il a quelques décennies une amoureuse des lémuriens, qui lui voue sa vie et toute son énergie. Venez à la rencontre de centaines de lémuriens vivant sur cet îlot, avec Brigitte Gandon, leur mère nourricière, responsable de leur survie. Vous en apprendrez beaucoup sur leur mode de vie, de communication, et sur les liens que l’humain peut tisser avec ces animaux guère appréciés sur les terres mahoraises.

    Intervenante : Brigitte Gandon.

    Réalisation : Anne Bonneau
    Extraits musicaux : « Kapwepwe » et « Pepe Feli waku » de Ray Lema, « Sankanda » et « Bombe Ruht Wohl Ihr Heiligen Gebeine » d’Hugues de Courson, « Turu » de Diogal, « Mamoudou Na Sakka Baya Boudouma » de Nana Vasconcelos

  • Connaissez-vous Auroville ? Rappel de la création de ce lieu unique par La Mère, Mira Alfassa, au début du XXème siècle. L’épopée de cette Française en Inde et sa rencontre avec un gourou va radicalement changer l’allure cette partie de l’Inde, coincée entre le territoire de Pondichéry et les plaines arides du Tamil Nadu ! Découvrez la communauté d’Auroville et la réalisation architecturale majeure du lieu : le matrimandir : bâtiment-sphère recouvert d’or, dédié à la méditation. 

    Intervenant : Gilles Guigan, chef du chantier Matrimandir.

    Réalisation : Anne Bonneau

  • C’est l’histoire d’un gars, qui est arrivé là, sur l’île de Tubuai dans les Australes, à cause du vent. Parti pour faire le tour du monde, Don a calé là. A cause de quoi ? De qui, en fait. Jeannette. Depuis, Don ne navigue plus, mais regarde les nuages. Et toujours, les jolies filles. Ecoutez le récit de celui qui a été longtemps le Monsieur Photos de l’île. Depuis, les nuages ont filé, la vie aussi, et Don – toujours aux côtés de sa Jeannette- complète une formidable collection des visages de Tubuai. Luttant contre le vent, pour les conserver. Qui gagnera à ce jeu-là ? 

    Intervenants : Don Travers, photographe

    Technicien : Denis Deygout

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Anunka Ben » de Lobi Traore « Gibran » d’Abaji, «Forobana » d’Habib Koite, « Ua Haavarevare» et «Kailua» des Barefoot Boys 

  • Il appelle ça «le centre du monde », Henri, le petit quai. Il est vrai que l’endroit est stratégique : là, dans la baie de Taiohae, aux Marquises, bien à l’abri mais prêt à s’envoler. Prête à partir, tout juste arrivée, une faune se mêle au petit quai : un snack au bord de l’eau, avec la seule et essentielle prétention de restaurer les corps et les âmes. De permettre de reprendre pied et de prendre des nouvelles. Car tous se croisent et se côtoient sur les bancs, chez Henri : marins de passage et hommes de la terre, filles du vent et penseurs aux longs cours.  Asseyez-vous à côté d’Henri, au petit quai, et dans son sillage vous verrez se dérouler l’histoire du peuple de marins Marquisiens, des autres, de l’avenir, de la mer, du monde et de ce qu’il va manger, ce soir.

    Intervenants : Henri Kaiha, prêcheur-pêcheur-professeur, Yvan Bourgnon, navigateur pas toujours solitaire, et un faiseur de feu anonyme et devin…

    Technicien : Daniel Arachtingi

    Réalisation : Anne Bonneau

    Extraits musicaux : « Erevan », « le prophète » d’Armand Amar, « Waati » d’Ali Wague, « Kaoha Tatau I vaho » de Kapuhia et le groupe Saloman, « E E E Te Ma'a Maitai o Te Uru» de Saloman