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Manuella CHAINOT-BATAILLE
Après avoir enseigné à l’école primaire et maternelle pendant près de 20 ans, Manuella CHAINOT BATAILLE a découvert grâce à son mari, l’univers de l’Agilité. Une belle reprise qui redonne du sens à son métier. Aujourd’hui, elle intervient comme Maître Formateur au sein de l’éducation nationale et intègre le service départemental « Ecole inclusive » de la Sarthe. Elle s’est spécialisée dans l’accompagnement des élèves qui ont des troubles du langage, dysphasiques et dyslexiques et aussi les élèves à Haut potentiel. Autrice de l’ouvrage « Le sketchnoting a l’école primaire », chez Dunod
Son site et son compte linkedin
« Cela doit être trop bien de prendre ces notes comme cela et on doit être plus attentif. Il a la chance d’être debout alors qu’on doit rester assis. »
« Oui mais moi je ne sais pas dessiner, je n’aime pas cela te en plus j’écris mal. »
« J’ai eu pratique régulière pour les visites des stagiaires avec un canevas et une feuille A4. … j’ai rapidement vu que cela me faisait filtrer les informations que je gardais (…) et une grande aide pour l’entretien à mener avec le jeune collègue. Un support tout en un bien efficace. »
« Utiliser le visuel plutôt que la voix pour favoriser la concentration en classe »
« S’il y a des élèves à s’opposer à la pensée visuelle, cela sera à la marge, beaucoup moins que d’élèves qui n’accrochent pas avec l’écrit. » « On a tout intérêt à les initier, à leur proposer cet outil en plus pour les aider à mémoriser, à comprendre, aider à être attentif. »
« Surtout pour les élèves à Haut potentiel mais aussi pour le sélèves Dys, leur donner de le droit de griffonner (…) pour rester attentif pendant des phases orales, pour pouvoir illustrer ses cours pour mieux les mémoriser par exemple. »
« Avec les parents j’avais tendance à les sketchnoter dans le carnet de liaison, et j’avais l’impression en tout subjectivité que cela facilitait la communication qu’il y avait des petits retours de parents dans le même esprit qui rajoutaient des p’tits smiley près de leurs signatures, à la fois ( pour les « parents non francophones et les parents débordés ».) ».
« Cela permet à l’enseignant qui détient le savoir, qui maîtrise, qui a le pouvoir d’une certaine façon, à une posture plus de facilitateur.trice. Quand j’avais le crayon, c’était plutôt les élèves qui avaient la parole. Cela permet de découpler les apprentissages. »
« La sketchnote va , en amont, permettre d’élaborer plus facilement et plus rapidement un brouillon construit, dans le sens où il va noter les idées dans l’ordre qu’elles arrivent tout en ayant au final un outil qui va être ordonné, organisé, qui va faire un canevas, un repère que l’élève va pouvoir reprendre pour rédiger. »
« Je sens que j’ai besoin de m’inspirer de sources d’inspiration plus artistique qui me redonnent des idées de métaphore et merci à Philippe Brasseur qui m’a mis sur ces rails. »
« La visibilité des cartes, j’aime bien que cela aille à l’essentiel, qu’on comprenne vite où cela commence, par quel chemin on passe, pour moi c’est vraiment la clé. Qu’on voit le fond de sa pensée assez rapidement, peu importe qu’il y a peu ou beaucoup de dessins.»
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Hélène PLASSOUX
IDJINOV, la force des liens.
Coach, consultante et formatrice, Hélène propose des bilans de compétence singulier en exploitant la pensée visuelle et l’approche systémique.
Son Site
« J’ai découvert la pensée visuelle par le biais de la famille… avec ma fille qui était Neuroatypique, comme on dirait au jourd’hui. … Elle était accompagnée par une orthophoniste à Quimper … qui l’aidait à apprendre à apprendre avec le mindmapping. A force de la regarder, j’ai trouvé cela très efficace. »
« La systémie, c’est un réducteur de complexité. On va chercher à voir comment les systèmes globaux, centrés non pas sur les personnes mais sur les relations entre les personnes et les objets. Et cela c’est très proche de la biologie. »
« Avec la systémie, (il n’est pas nécessaire de savoir dessiner), il suffit de faire des boucles, des flèches. »
« Quand on fait un dessin avec quelqu’un, cela ancre aussi la relation. »
« (la pensée visuelle) est hautement adaptée aux personnes sensibles. »
*Dans les organisations, je vais utiliser la pensée visuelle, avec des gabarits, cela met tout le monde au même niveau. * « C’est une stratégie d’intervention pour créer un changement. C’est aussi intéressant pour les personnes qui sont plus dans leurs pensées de se connecter plus à leurs émotions. »
« J’utilise l pensée visuelle tout le temps aujourd’hui. C’est bien pour tout le monde mais encore plus lorsqu’il y a des personnes hautement sensibles. »
« Je serai (sinon) noyer d’informations, cela irait trop vite. Je m’accroche au dessin pour pouvoir simplifier. C’est un réducteur de complexité, sans chercher forcément de logique. … (pour la personne) cela va externaliser le problème. Elle ne parle plus du problème mais de la carte. Cela facilite, la personne est moins emprise de ses émotions. Et moi cela me permet de mieux comprendre » « Cela facilite la compréhension des choses complexes et cela facilite ce qu’on a dire. »
« J’ai expérimenté, (en accompagnant des personnes) que parfois il ne faut pas de suite venir au dessin. Cela va les mettre en difficulté, il faut passer par leurs canaux. »
« Si c’est le bon outil, au bon moment, les retours sont positifs (en accompagnement) »
« Dans les interventions, je ne suis pas neutre. J’ai une posture neutre mais j’ai une intention, je suis engagé dans la relation. » « J’ai une posture décentrée mais influente dans le système. »
« la modélisation, selon moi, c’est quand tu vas veux avoir une intention dans la façon que tu vas organiser tes informations pour produire un effet »
« Je veux de plus en plus utiliser l’art, l’esthétique pour faciliter les changements. … cela adoucit, cela redonne de la joie.»
« Dans les pratiques narratives,
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Manglende episoder?
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Adrien LIARD
Facilitateur graphique à Toulouse, Adrien aime se laisser des défis pour renforcer ces compétences, un carnet rempli par mois, des exercices sur-mesure pour se frotter à des situations délicates. Dans cet épisode, retrouvez le parcours d’Adrien LIARD en découvrant sa passion du graffiti en milieu urbain lorsqu’il était adolescent et jeune adulte.
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« Un automatisme très ancré, je remplis beaucoup de carnets … beaucoup de dessins d’observation, c’est le cœur de ma pratique quotidienne. »
« J’aime bien me fixer des objectifs quantitatifs je trouve que c’est beaucoup plus simple à gérer que des objectifs qualitatifs. Je me suis lancé un défi : je vais remplir un carnet par mois.»
‘J’étais un enfant qui dessinait beaucoup, même énormément. J’ai eu ensuite dans ma vie d’adolescent et de jeune adulte, une passion très envahissante pour le graffiti » « J’ai beaucoup travailler la lettre. »
« On se concentre beaucoup sur le dessin dans la facilitation graphique, parce que certainement c’est ce qui étonne le plus les gens, ou en tous les cas, ce qui leur parait un peu plus inaccessible. »
« Cette notion de direct, d’instantanéité, c’est certainement une similitude avec le graffiti. (…) Quand il y a des boucles dans la vie qui se font comme cela, c’est toujours amusant.»
« Le dessin d’observation est pour moi une des clés du progrès en dessin. On n’invente jamais rien on se base sur le réel. Le dessin d’observation est la meilleure manière pour développer son vocabulaire visuel. … Le dessin est une forme de simplification de la réalité. On devrait plutôt parler de distillation, on ne cherche pas à simplifier mais à garder l’essence de quelque chose… essayer de comprendre qu’est ce qui va être constitutif d’un sujet … et qui conserve une forme d’utilité. »
« Pour bien dessiner quelque chose, il faut bien le comprendre »
« Je ne fais pas de dessin d’observation en scribbing. Je ne représente pas les gens mais leurs idées. Le dessin d’observation est pour moi une pratique personnelle »
« La facilitation graphique c’est, quand même, un métier de mouton à 6 pattes : il faut à la fois, être en compréhension, en empathie avec les problématiques des gens qu’on accompagne, cela suppose une grande culture des organisations, une curiosité pour des secteurs d’activités qui vont être très différents, une lecture assez fine des dynamiques humaines qui se jouent. Cela demande une grande rapidité, cela demande des compétences graphiques aussi. Et finalement c’est le tout qui fait le résultat. »
« Garder la complexité d’un sujet, en le résumant, en enlevant le gras, c’est très compliqué et c’est dur de mettre le doigt sur le résultat optimum. »
« J’ai presque un côté martial dans ma pratique, j’essaie d’identifier mes faiblesses, mes axes de progression … comment je vais pouvoir concevoir, designer des exercices qui vont me permettre de travailler ce point particulier. … un exercice pour toucher la limite, le point de rupture avec des contrainte plus fortes qu’on va trouver dans le réel.»
« Je trouve l’art rupestre très émouvant … la façon dont sont dessinés ces animaux est incroyable, cela suppose qu’il y a eu transmission de ces techniques, une forme d’apprentissage … il y a dû avoir énormément d’entrainement de ces gens-là, ils ont dû faire beaucoup de croquis et d’observation… Cela m’émeut beaucoup. De me dire qu’un homme comme nous qui était tapis dans les herbes avec peut être un petit bout de charbon de bois sur une écorce en train d’essayer de capturer l’’essence de l’animal qui était en face de lui. Je trouve cela incroyable. Cela nous rapproche beaucoup je trouve. »
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Le programme de la formation de Jeanne Dobriansky et de Julie BOIVEAU disponible sur ce lien. https://entreprendre.alliam.fr/accompagnement/ancrage_alignement/
Un double entretien réalisé au Lycée saint Anne à Brest
auprès de trois élèves en terminale: Elina, Clémentine et Mélissa
ainsi que leur enseignant de SVT : Mr Thoraval Yoann
Ses élèves produisent de nombreux sketchnotes de SVT sur une page instagram "SVT les artistes au labo"
Voici l'adresse de leur Site
« Cela permet de synthétiser des notions scientifiques. C’est plus simple après pour mémoriser nous même chez nous. »
« Dès qu’un schéma est plus attractif, cela donne, direct, plus envie d’aller le voir, de le comprendre, d’aller savoir ce qu’il cache et qu’on puisse interagir avec : c’est une bonne manière d’apprendre. »
« (En SVT), on doit créer du lien entre les différents chapitres, entre les différents thèmes. »
« En Histoire, pour faire un plan et poser nos idées. »
« Au début c’est difficile pour tout le monde car on ne sait pas comment représenter sur une feuille blanche tout cela qu’on a dans notre tête, dans notre imagination mais en fait chacun acquiert sa méthode, chacun comprend sa manière à lui d’apprendre et comment il veut que cela soit représenté. Je pense que c’est accessible pour tout le monde.»
« Avec mes autres enseignants, on écrit beaucoup de choses, mais moi personnellement, comme j’aime bien cette méthode-là, à partir des textes que j’ai, je vais faire un sketchnoting et développer ces capacités-là. »
« Je pense que cela serait bien d’accompagner d’autres élèves, d’autres niveaux à utiliser cette technique. »
« Cela nous permet de construire un plan visuel directement. … quelques mots simples posés de façon jolie, car c’est aussi le concept du sketchnote. »
« Pour l’instant, c’est plus rapide pour nous de le faire à la main sur papier. »
« Dès fois cela peut paraitre comme une perte de temps surtout quand on est perfectionniste, dès fois cela ne marche, cela ne veut pas venir. » « Dès fois on se met trop la pression sur l’esthétique. Finalement ne pas commencer par la version propre me fait perdre un peu de temps. Je devrai peut-être aller plus sur l’essentiel. »
« Il faut prendre le temps de se poser au début, il ne faut pas avoir peur de la feuille blanche, c’est un p’tit cap à passer, après cela vient assez facilement et tout seul. »
« Si on a envie de tester, qu’à un moment, on se l’impose, même si, au début, cela ne nous parait pas utile ou parait pas facile, je pense que si on se l’impose un peu après on s’y habitue beaucoup mieux. C’est important de la tester à un moment car cela vaut le coup. Et après de voir si cela nous convient, à nous, ou pas. »
« C’est pas un outil pour évaluer des compétences en termes de mémorisation.
M.Thoraval. « C’est un outil de formation pour apprendre plutôt que de restitution de connaissances » « Pour moi, les illustrations relèvent de l’affectif. »
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Julie BOIVEAU
Facilitation graphique depuis une dizaine d'années. Avec une approche singulière, proche de la nature, Julie raconte son expérience avec authenticité et finesse. Julie a formé, avec Jeanne Dobriansky, de nombreuses personnes à la facilitation graphique en Bretagne.
Son site
« Je ne sais pas si je me suis dit que j’ai mettre le vivant dedans, c’est plus comment je vais laisser le vivant émerger, sortir des visuels. »
« Je faisais partie de ces gens qui disaient « je ne sais pas dessiner, il faut que j’apprenne à dessiner » … « Au début j’ai fait les méthodes toutes faites, cela m’a énormément aidé au début. »
« (Dans ma méthode), il y a cette façon d’écouter la nature et de sentir le mouvement »
« Dès fois quand j’écoute les conférences, j’essaie de faire le mouvement avec mes mains pour sentir. (…) C’est quoi le mouvement, il va où. C’est quoi le propos, dans quelle direction cela part. C’est quoi le mouvement ? » J’ai besoin de sentir ce mouvement dans mon corps avant de le sortir dans le visuel comme pour être sûre de la direction des propos. »
« Quelque soit le contenu, il y a un mouvement, que le contenu soit carré ou pas. »
« En scribbing, cela demande une ressource en énergie énorme, hyper intense, il faut être présent à 1000% » « Être créatif sous contrainte, cela me convient bien. » « On ne peut pas le faire 5 jours par semaine, je ne suis pas une machine, c’est possible. Donc on fait cela une fois, deux fois (par semaine) et après je vais passer trois jours dans mon jardin à planter des fleurs, être dehors, marcher dans la nature. » « C’est une autre forme d’inspiration avec les couleurs, les formes. »
« Quand on regarde un vieil arbre, qui a des branches qui partent dans tous les sens : personne ne viendra dire qu’il est moche. Un arbre c’est forcément beau (...) Personne n’ira dire « Franchement, sa branche, il aurait pu la mettre autrement. » « Quand on regarde la nature, on comprend que quand on la laisse faire, c’est magnifique. » « Mon dessin, il n’est pas parfait mais c’est très bien comme cela. »
« La plante peut être magnifique si elle est au bon endroit. »
« Souvent, on me fait ce retour que c’est précieux d’avoir un retour extérieur de ce que vous avez perçu du projet, de la problématique.. »
« On a chacun des unicités, de les cultiver et poursuivre l’exploration de savoir pourquoi je facilite comme cela et pas comme le voisin. » « Sa faire plaisir, tester pleins de trucs, de rester à l’écoute, de rester les yeux grands ouverts sur ce qui se passe dans le monde, dans savie , autour de soi, et degarder l’envie de tester, d’expérimenter (…) de ne pas rester enfermé dans son truc, d’aller voir ce qui se passe dans d’autres milieux.
« Plus il y a de confiance (avec le client) plus cela peut être magique »
Un conseil ? « Arrêter de se juger, juste c’est pas trop moche, c’est ton visuel, il est parfait comme il est. C’est ton premier pas, le deuxième sera différent. Cela va évoluer, changer. Mais de tester et d’abstenir son jugement sur son travail. Souvent, on pose des jugements trop durs. »
Projet « écouter la terre : « Si on essaie d’écouter autre chose que les humains qu’est-ce que cela donnerait ? » « Si on écoutait la terre, les arbres, les rivières, qu’est-ce qu’elles auraient à nous dire ? Et cela donnerait quoi si on captait cela visuellement ? »
« Cultiver son jardin dans tous les sens du terme. »
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Le programme de la formation de Jeanne Dobriansky et de Julie BOIVEAU disponible sur ce lien. https://entreprendre.alliam.fr/accompagnement/ancrage_alignement/
Episode de Jean philippe LECREUX
« J’adore l’écriture, que cela soit avec des mots ou la facilitation graphique. »
« Lorsque j’étais dans une boite informatique en tant que consultant, j’ai découvert le parler dessiner avec Romain Couturier. Cela a été l’effet Waouh , le déclic ! »
Avec le parler dessiner, tout d’un coup, j’ai capté l’attention et cela m’a a permis de parler de façon plus claire. J’ai une pensée qui part dans tous les sens et le parler dessiner t’impose de simplifier ton discours et ton message que tu veux passer. »
« Dans le parler dessiner, il y a la facilitation graphique mais aussi l’aspect storytelling. »
« Lors d’activités que j’ai pu animer en périscolaire … je me rends compte que …les enfants vont naturellement vers la métaphore visuelle que les adultes ont parfois du mal à appréhender. »
« J’essaie de transmettre aux enfants l’idée que tout le monde peut dessiner. Et tout le monde peut communiquer et apprendre avec la facilitation graphique et le dessin. »
« Le fait de faire de la facilitation graphique, cela a libéré ma créativité et ma confiance autour du dessin. »
« Je me suis rendu comte que j’aime dessiner des pictos fluides et cela m’a amené vers le dessin abstrait. »
« Moi qui était perfectionniste, j’ai accepté l’imperfection pour libérer le mouvement. »
« J’aime intégrer dans le dessin abstrait des pictos et parfois des mots. … Quand je dit dessiner c’est plus tracer : faites-ce que vous voulez avec des marqueurs, des crayons.»
« En tant que consultant, j’ai connu des clients en difficulté qui avaient suivi toutes les bonnes pratiques, les aspects rationnels, les process qu’il fallait mais les projets ne sortaient pas. … Comment j’ai réussi à aider ces projets ? … j’ai vu que j’avais abordé des projets de façon créative et artistique. Aujourd’hui je les aide à faire ce pas de côté. »
« A partir du moment où tu baisses ton niveau d’exigence en dessin et que tu pars sur les pictos, tout est possible. »
« Etant HPI, j’ai une pensée en arborescence qui part dans tous les sens. Le fait de m’appuyer sur le visuel, cela m’aide énormément à réfléchir et à structurer ma pensée. »
« Laissez vos sensations guider vos gestes. Cela fait du bien au corps, à l’âme et après on est content de ce que l’on a produit. »
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Ludivine Shott, formatrice en Zentangle
www.croquinotes-gribouillage.com
Ludivine SHOTT, enseignante certifiée Zentangle, également formée aux outils de la pensée visuelle et en danse rythmique-thérapie. A travers, ses ateliers et ses formations, Ludivine vous faire découvrir les bienfaits des arts méditatifs.
« Au début, je me suis sentie seule. C’était très peu développé en France »
Au départ, pour moi c’était réserver aux Artistes … ce n’est pas pour moi … mais cela m’attire »
« Cela ne n’est pas tout de suite enclenché. Il faut bien comprendre la philosophie la façon de pratiquer pour prendre confiance »
« Le contraste entre l’encre noir et le papier blanc, …. Cela donne un bel effet »
« C’est une pratique où il n’y a pas de résultat à attendre. C’est l’instant présente qui compte. On ne vise pas un résultat parfait ou à l’identique de quelque chose.»
« On peut s’autoriser à faire différents du modèle. »
« Dans la méthode zen tanche on essaie de se détacher du figuratif et d’aller vers l’abstraction. Cela permet de lâcher prise. »
« En chemin, l’écologie est très importante avec moi. Trouver sa propre écologie avec différents outils de connaissance de soi. Être bien soi-même pour être bien avec les autres et avec la nature.»
« On rentre dans un état par la répétition. On rentre dans un état de flow où tout paraît assez facile. On ne voit pas le temps passer. On parle d’état de conscience modifié. C’est un booster de joie énorme »
« Tout c’est de nous apprendre à accepter et à rebondir à partir d’un trait. »
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Frederic DURIEZ
Facilitateur graphique, formateur et responsable d’un organisme de formation à Paris.
Site de Frédéric
Passionné de Bande dessinée, Frédéric croque avec beaucoup d’humour, de sensibilité et de mouvement des contenus très variés.
Dans ce podcast, il partager son expérience professionnelle et personnelle du dessin et de la facilitation graphique.
Frédéric nous invite à oser le brouillon collectif et participatif sans forcément produire un miroir positif de l’entreprise.
« La facilitation graphique invite à une autre posture. Au moment où tu sors les crayons, tu vas plus être dans un rôle de celui qui organise, celui qui pourrait arbitrer. Je l’utilise beaucoup pour faire réagir les personnes, les provoquer »
« Il fallait des flèches mais de pauvres flèches. C’était bien si la flèche exprimait quelque chose. Si on pouvait mettre du texte autour. »
« L’objet doit être vivant et organique : c’est pour moi assez essentiel. Le bonhomme peut être en bâton mais il doit dire quelque chose. »
« Jouer sur le contraste entre courbe et ligne droite. » « On habille différemment les personnages. »
« Ne cherchons pas à sur détailler mais jouons les contrastes cela interagit cela bouge »
« Il faut d’abord savoir écrire. Trois polices d’écriture avec des contrastes. »
« Il y a des personnes qui sont davantage dans l’émergence. » « Avec des phases de conscience et d’émergence »
« Il y certainement d’une dizaine de manière de bien faire »
« Pour le moi un sketchnote, c’est un moyen d’apprendre pour attaquer un truc où je n’irai pas »
« Je commence par le portrait et me balader ailleurs. Je vais papillonner autour »
« On utilise souvent des métaphores mais on finit pas toujours utiliser les même. Mais à un moment il n’y a plus de surprise, c’est de venu du code ! » « Comme en poésie, quand on utilise trois fois la même métaphore, elle devient complètement usée presque contre-productive, elle fatigue »
« Une métaphore doit viser à être universelle mais on peut imaginer qu’elle aussi un temps limité. Le sens peut évoluer : la trottinette pouvait représenter la liberté il y a 5 ans mais aujourd’hui cela ramène plus l’individualisme car il y a eu du débat depuis. »
« Souvent on se raconte des choses, cela passe souvent par la voix. Je regarde la personne, je pose le crayon. Ma voix et l’auditif me dit où regarder. »
« Progressivement, pour les facilitateurs et leurs clients on constate plusieurs entrées, plusieurs modes de fonctionnement plus sur la narration l’animation la spontanéité quelque part une maturité qui permettra de différencier les approches »
« Petit à petit, on observe deux champs, celui où on fait quelque chose de joli qui va rester dans l’entreprise et un autre champ qui est celui où on fait participer, on fait quelque qui sera peut être jeté à la fin mais qui nous aura permis d’atteindre un objectif. » « Il faudrait être fier qu’il détruise tout mais qu’ils en fait quelque chose » « On parle beaucoup de co, de pensée collective alors que souvent les œuvres sont des œuvres individuelles ! »
« Cela produit quelque chose mais pas toujours uniquement un miroir positif de l’entreprise. »
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Vous avez envie d’en savoir plus sur le championnat de Mind-Mapping ?
Dans cet épisode, je vous propose d’entendre une équipe de 4 personnes qui a vécue une belle expérience collective à ce sujet.
Vous entendrez le témoignage de : Baptiste, jeune en Martinique, 14 ans, 7eme au classement mondial et 3ème au classement français, Clémence, 17 ans, Championne du monde de jeune, Sophie Le Penher, facilitatrice graphique et Anaïs Rodriguez, Haute-Savoie, vice-championne du monde et championne de France, facilitatrice graphique
Site d'Anaïs Site de Sophie
Baptiste « C’était une expérience très chouette, … le Mind-Mapping on apprend en s’amusant, c’est très efficace et cela sert toujours, au niveau scolaire pour apprendre les leçons et cela permet aussi de rencontrer des personnes très intéressante. »,« C’est vraiment libre, on choisit ses couleurs et on fait comme on en a envie. »,« Pour résumer un livre, je mets de période … selon ce qu’il se passe et à la fin tout tient dans une feuille »
« On est assez speed. L’épreuve c’est deux heures le magazine est un peu long, on doit écrire vite, écrire l’essentiel et ensuite on retranscrit tout sur la Mind-Mapping. »,« En Martinique, Ils font des cartes mentales mais pas conformément au mind-mapping »,« C’est surtout maman qui m’a fait découvrir le Mind-Mapping »
Clémence « On a 3 épreuves dans la même journée: Une carte mentale sur un discours de 20 mn, un magazine de 40 pages à résumer en 2 heures, aAvec un mot, on doit réaliser une mind-mapping »,« Cela m’a bcp aidé pour résumer de grands pavés de cours. A la fin j’avais juste une feuille A4 et souvent cela en étonne beaucoup dans les classes. »,« Je visualise souvent les cartes mentales dans ma tête pour récupérer les cours après »,« Une Mind-mapping c’est plus facile à dessiner, joli et impactant facilement,« Une Sketchnote, il faut passer plus de temps à savoir où tu vas mettre les choses. »,« J’ai fait du Mind-Mapping dans toutes les langues pour apprendre mes cours », « On s’inspire et on s’entraide, je trouve cela intéressent durant le championnat »
Anaïs « J’ai découvert le minmapping par hasard : je cherchai comment je pouvais m’organiser et me libérer l’esprit plus facilement. » ,« Un outil que j’ai trouvé révolutionnaire et dont je ne me passerai plus », « La concentration est extrême durant l’épreuve. », « J’utilise le Mind-Mapping pour m’organiser dans mon quotidien, quand ma tête est pleine et que j’ai du mal à faire des choix quand j’ai plusieurs projets en même temps. Même sur papier cela me fait du bien … aussi sous la forme de développement personnel. »
Sophie « L’accompagnement cela signifie un entraînement régulier. Cela ne s’improvise pas. », « L’enjeu après le championnat c’est de se détacher de toutes ses règles pour se détacher et prendre plaisir. » ,« C’est comme un grand sportif, on va bien au-delà du Mind-Mapping. On leur apporte des notions sur la gestion du stress, que manger à midi ? comment gérer le stress ; un atout pour différents examens qu’ils seront amenés à faire après»
«(dans un premier temps) ,la main automatise les gestes, ensuite il y a une forme de libération, … on peut se concentrer sur la rapidité la créativité. »
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Après une carrière d'architecte, d'illustratrice et de directrice à la fondation d'Auteuil, Anne BOSQUET vous partage sa passion pour la facilitation graphique dans les univers professionnels. La pensée visuelle lui donne l'occasion de faire de belles rencontres et de se lancer de beaux défis. Sa plus grande production se trouve en altitude, dans un refuge de haute montagne !
Anne est facilitatrice graphique près de Briançon.
« Le dessin a toujours été présent dans ma vie … mais j’avais avant un rapport personnel difficile avec l’art comme métier. »
« C’est une démarche où l’outil visuel a sa place mais de façon simple et décomplexée : il n’y a pas d’enjeux artistiques. »
Etant dans une grosse structure avant, j’ai pu l’expérimenter sous différentes facettes : 1-La façon de prendre des notes, et je ne me suis plus jamais ennuyée en réunion, ce qui était plutôt une vraie révolution. Parce que j’étais devenu active en prenant mes notes. 2- pour communiquer en travail d’équipe, 3- mes premiers scribbings en grand format en interne »
« En fin réunion, « Ah mes c’est génial tes notes, tu peux me faire une photocopie ? » et quand je vois que ce compte-rendu est affiché dans le bureau des collègues. C’est quand même rare qu’un compte-rendu soit affiché dans un bureau ! »»
« C’est un outil accessible et sobre par rapport à la puissance qu’il permet. La facilitation graphique capte l’attention, elle a quelque chose de magique.» « C’est un outil efficace à la mémorisation, à la compréhension commune, à la réflexion. Cela permet d’avoir de nouvelles idées seul ou en groupe. Cela permet aussi d’exprimer des choses délicates, difficiles, parfois compliquées qu’on ne pourrait pas dire ou écrire tel quel dans un compte-rendu.»
« Le terrain d’expérimentation est infini. »
« Vous avez dessiné à la main et c’est tellement humain »
« La langue française est imagée et je crois que je suis arrivé à 180 métaphores. »
« C’est drôle. On parle de choses sérieuses mais de manière un peu plus légère et amusante. Cela fait descendre la pression dans nos cerveaux et cela nous autorise à penser un peu différemment »
« J’ai gagné un concours pour installer des panneaux acoustiques dans un refuge de haute montagne. » « C’est la production la plus grande, la plus haute mais surtout la plus pérenne. Souvent on travaille sur des événements sur de la communication qui sont très importantes sur le moment mais qui ne vont pas durer. Elles ne vont pas rester 10 ans nos facilitations graphiques. Et là, en voyant ces panneaux, je me suis dit « ah on peut aussi en faire pour des objets plus pérennes. » »
« IL y a deux compétences que je n’ai jamais lâché dans ma carrière : 1-le recours au visuel, au dessin et 2- le fait de mettre toujours des projets en œuvre »
« Quand je fais du scribbing j’aime bien avoir en amont des informations, une structure, (c’est mon côté architecte), j’ai besoin du plan mais à l’intérieur de ces espaces, je me laisse porter. »
« Dans les prochaines années, je pense qu’il y a encore une belle marge de progression pour redonner sa place au dessin dans le milieu professionnel. C’est à la fois de plus en plus connu mais pas partout Il y a le côté évènementiel mais aussi le côté la pratique en interne dans les équipes. »
« J’aimerai bien qu’on débatte plus sur l’intelligence artificielle. … et qu’on se forme juste comme il faut pour ne pas se faire dépasser. Il y a une belle combinaison à faire. Notamment pour les raisons spécifiques de cet outil, très simple, très sobre, papier -crayon. Pour l’instant, l’IA ne remplace pas cela. »
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Olivier SAMPSON
Facilitateur graphique tout terrain.
Son Site
Dans ce 1er épisode de la 4ème saison :
Olivier SAMPSON, passionné de sport et de musique, est facilitateur graphique à Lille.
Depuis 10 ans, il travaille dans des contextes très divers et variés.
De formation plasticienne, Olivier découvre la facilitation graphique avec Nicolas Gros.
Très visible au moment du COVID avec ses résumés visuels des interventions du président de la république, Olivier rêve d'explorer encore plus l'univers du sport afin d'y capter des événements sur une petite durée.
« La facilitation graphique, c’est hyper valorisant et c’est très utile. »
« Il faut aussi trouver un équilibre de ne pas trop se documenter car tout peut arriver dans un événement en direct. » « Être le plus en prise avec ce qui se passe en direct »
« Mon côté plasticien et peintre à la base de formation, qui me fait préférer des outils un peu préhistoriques, le crayon le feutre, le papier, … je vais plus vite … il y a le bruit »
« J’ai une passion du sport et j’essaie depuis quelques années d’insérer cet élément (la facilitation graphique) dans le sport. (…) j’aime travailler sur le souvenir dans le sport. »
« Chaque endroit est incroyable de passer des structures de quartier sur des sujets sensibles et concret à des stratégies d’entreprise … En une semaine on fait le tour de la société ! »
« C’est une place qui me va bien, d’être dans l’ombre, à côté, d’écouter … j’adore écouter les gens. C’est un très de caractère bienvenu dans ce type de travail. »
« Ecouter, filtre et rendre cela accessible aux gens »
« Une autre notion hyper importante, connecter les informations entre elles, pas uniquement empiler, les mettre en perspective pour que cela prenne sens. Mais ce n’est pas toujours simple ! »
« Le dessin n’est pas le plus important. Avec la formation de plasticien illustrateur, le dessin n’est pas un problème et en même temps il en est un car je pourrai passer trop de temps à me regarder dessiner. Ce qui n’est pas l’enjeu ! »
« Je travaille sur des feuilles blanches au feutre noir, après je scanne ce dessin fait à la main et je colorise ensuite. … Je préfère garder la couleur pour qu’elle soit du contenu»
« On pourrait imaginer un journal de Bord des Jeux Olympiques »
« Il n’y a pas vraiment de frontière »
« Le plus difficile c’est de ne pas se censurer. »
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Mathilde RIOU est facilitatrice graphique à Copenhague au Danemark depuis plusieurs années. Elle travaille en présentiel avec les acteurs de l’Urbanisme à Copenhague et à distance avec des facilitateurs graphiques en animant des séances de Co-développement.
« J’utilise le visuel comme un pont entre des langages, des cultures, les gens. »
« Ce que j’utilisais spontanément avait tout à coup un nom. C’est comme cela que j’ai découvert la facilitation graphique. »
« La narration visuelle : raconter des histoires pour faire passer des messages importants. »
« La vidéo fait passer d’autres émotions qu’une image figée. Plus d’émotions par le mouvement et le paysage qui bouge»
« Du dessin miroir, c’est de la reformulation dessinée. »
« A chaque étape du co-dev professionnel, on peut utiliser un visuel. … sans être dans le graphic recording»
« Comment ne pas faire toujours la même chose en facilitation graphique ? »
« Dans le Codev de facilitateurs graphiques, on n’enlève le masque et on se rend compte qu’on se pose tous les mêmes questions. »
« J’aime beaucoup en ce moment développer la facilitation graphique dans l’espace public pour pouvoir engager les résidents, les citoyens qui vivent dans l’espace public et avoir des fresques participatives. »
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Marion RIERA
Marion, facilitatrice graphique et designer à Marseille, traduit en images vos messages idées, concepts...
Cela peut prendre différentes formes, de l'infographie dessinée en passant par l'illustration sans oublier les fresques en direct.
Elle est rattaché à la coopérative d’activités et d’entrepreneurs PRISME.
La facilitation graphique au service d’une cour non genrée !
« Le dessin a toujours été un outil hyper important pour moi. J’ai une formation de designer d’espace et j’ai travaillé deux ans en tant que scénographe. Le dessin a plein de fonctions différentes : il aide à réfléchir, à créer, à penser, à communiquer des idées, et ensuite à coordonner. C’est là que c’est extrêmement puissant. »
« L’utilisation du visuel permet de coordonner un chantier. »
« J’ai utilisé le dessin pour représenter la gouvernance partagée de la Scop. »
« J’ai commencé à prendre graphiquement mes notes en réunion jusqu’au jour où quelqu’un m’a dit que c’était un métier. »
« Le dessin était présent partout mais le fait de dessiner en direct est venu progressivement. » « C’était mon côté sale gosse, dessiner dans les marges du cahier. Cela a été un apprentissage sur le vif et sur le tard.»
« Moi, je vais essayer t’anticiper le plus ce qu’il va se dire, de bien comprendre le sujet en amont, de me créer un vocabulaire graphique. » « Cela participe à me mettre en confiance car cela ne se passe jamais comme prévu. »
« C’est beaucoup moins organisé quand je suis dans le vif. C’est très instinctif. »
« Je pense qu’il faut surtout un bel esprit de synthèse, et une grande capacité de concentration. Je crois que je n’ai jamais été autant concentrée que dans ces moments-là. … C’est un état presque transcendant que j’adore. »
« Je trouve qu’on sous-estime beaucoup la typographie avec le temps qu’on va prendre pour écrire une phrase importante avec une écriture régulière et très lisible. »
« Cela permet de faire miroir de ce qui est en train de se dire. »
« Parfois on pense ce comprendre, mais une fois qu’on le pose, qu’on l’encre sur du papier, cela permet de rebondir. »
« Dans les comptes-rendus, cela permet de rajouter une dimension sensible qui en général fait son effet. »
« Je me suis dit que la créativité n’était pas que dans le champ du design, elle était partout. »
« Si on ne cale pas bien le pourquoi en amont (de la facilitation graphique). C’est très important que cela soit calé en amont sinon cela peut être juste décoratif. »
« Je rêve d’embarquer sur un bateau scientifique et de faciliter graphiquement leurs recherches. »
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Claire SOLLINGER, artiste, designer et facilitatrice au Québec, elle conçoit des visuels et des outils pour améliorer le quotidien professionnel.
Sa sensibilité lui permet de capturer des mots, des émotions ou des concepts et de les représenter en images. Elle ne cherche pas à faire un « beau » dessin, mais simplement à déclencher une conversation.
Selon Claire, le dessin a encore mauvaise presse : souvent vu comme une perte de temps ou une activité enfantine. Pourtant, il peut vraiment, d’après son expérience venir simplifier et ajouter du sens dans notre quotidien professionnel.
Dans ce podcast, Claire nous évoque son parcours, sa découverte du journal de bord professionnel et du dialogue visuel entre nos vies professionnels et personnelles.
Son site : Voir les choses autrement - Juste une ligne
« Une ligne permet de dédramatiser le dessin. »
« Pendant 6 mois, j’ai dessiné tous les soirs. »
« Le journal de bord professionnel permet de prendre de la distance, du recul par rapport à son travail. »
« Se laisser guider par son inspiration du moment, sans chercher à ce que cela soit trop cérébral. »
« Un outil de transformation personnelle plus que visuel »
« Le dialogue visuel, c’est ma petite folie de l’été. »
« L’intuition peut amener la part des symboles, des interprétations. »
« J’ai l’impression que la facilitation graphique est plus timide en France, qu’au Québec. »
« Ecrire, c’est déjà dessiner. Juste déconstruire tes textes trop longs . »
« Le dessin n’est pas une finalité, c’est un parcours. »
« Le dessin permet de ralentir et de revenir en présence. »
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Vanina Gallo aime rendre visible et intelligible les projets avec le visuel.
Autrice de « Penser en images », Vanina a une longue expérience dans la facilitation graphique et dans le coaching.
Avec une belle sensibilité, Vanina aime travailler sur le sens des projets à travers l’énergie qui se dégage au fil de la discussion.
Vivant aujourd’hui à Luxembourg, Vanina nous fait l’honneur de son temps pour partager son expérience au sein de ce podcast.
Site the joyful way | draw me a future – dessine-moi un futur
« C’est dans la relation que j’ai eu envie de travailler la créativité »
« C’est l’identité visuelle qui m’a donné envie de travailler sur l’identité personnelle des gens »
« Avec le coaching, j’ai découvert que c’est une question d’énergie qui circule dans la relation. »
« Quand on ne prépare pas, on n’est plus à l’écoute de ce qu’il se passe à l’instant présent. »
« On n’est pas des magnétophones, on sélectionne l’information avec ce qui résonne, avec ce qui fait sens. »
« Quand le discours est mécanique, pas très vivant, c’est à ce moment là qu’on n’entend pas toujours grand-chose. »
« J’aime bien capter quand les gens rigolent, quand les gens rient. Dans ces moments drôles, il y a beaucoup d’énergie et de vérité. »
« On n’est pas là pour faire un dessin parfait mais un dessin vivant »
« Dans notre travail, on est subjectif et on fait, avec notre intelligence, une interprétation. »
« Le dessin crée un support à un discours : il n’existe pas en tant que tel, même s’il a des qualités. »
« Le plaisir de faire des traits en conscience. Cela rend le trait beau. En respirant entre chaque lettre. »
« Par rapport au dessin, le symbole a une grande qualité d’énergie, et c’est universel. »
« En créant un pictogramme, chacun se raconte une histoire différente. »
« L’envie est plus importante que la compétence. La compétence vient en faisant. »
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Dans ce 4ème épisode de la 3ème saison :
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Sophie LE PENHER, coach, formatrice en pensée visuelle et facilitatrice graphique, vit actuellement en Espagne avec sa famille tout en poursuivant son activité professionnelle.Elle accompagne des enfants de 7 à 77 ans afin qu’ils construisent leur avenir en toute CONFIANCE grâce à leur capacité à s’ORGANISER et à MÉMORISER plus vite. Avec son énergie et son optimisme, Sophie transmet les codes de la Carte Mentale (Mind Mapping) ou du sketchnoting de manière FUN et CRÉATIVE.
Site de SophieLorsque j’ai découvert ce super pouvoir, cela a été une évidence pour moi de le transmettre aux jeunes et aux familles.
On questionne le monde lorsqu’on fait une carte mentale
Le cœur de la carte heuristique, c’est ce que l’on a au fond de notre cœur, c’est là où on va y mettre le plus de couleurs, le sujet le plus important et un visuel impactant. On y met de nous même.
Je suis plus à l’aise à faire part de mes messages par mes dessins et quelques mots que par un texte très formel !
Une année en Espagne pour découvrir la culture. Mon personnage Sofalda apprend aussi l’espagnol à travers des histoires dessinées !
J’ai comme projet de créer une journée de la pensée visuelle à l’école.
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Dans ce 3ème épisode de la 3ème saison :
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Un couple belge passionné de Mind-mapping avec un usage professionnel et personnel.Madame, Florence BRANT, formatrice en mind-mapping est adepte des cartes manuelles sur papier. Formatrice certifiée Tony Buzan en Mindmapping - Championne de Belgique 🥇 au championnat de Mindmapping 2021 Monsieur, Francis VERSET, formateur et consultant dans le monde de la finance, a une préférence pour les cartes heuristiques numériques.Dans ce podcast, ils nous partagent leurs expériences dans l'usage de la carte heuristique dans leur environnement professionnel et personnel.
Site de Florence:Site de Francis:« Une très belle aventure, les championnats du monde en mind-mapping en Belgique ! »
« J’ai découvert le mind-map grâce à mon épouse. »
« J’ai utilisé le mind-map pour mes présentations dans le monde de la finance. Les gens me disaient : c’est quoi ton truc, c’est génial ! » Je l’ai utilisé pour préparer des procédures. Les auditeurs étaient enthousiastes, c’est quand même pas mal ! »
« Le mind-map met en avant le client. Cela structure la conversation. »
« Ce qui est sur papier ou sur le logiciel, n’est plus dans votre esprit. Cela décharge votre esprit ! et cela est un grand plus ! »
« On peut utiliser el mind-map dans pleins de situations de la vie, professionnelle ou privée. »
« Illustrer une idée par un picto représentant son contraire peut impacter une carte et renforcer la mémorisation. »
« Le mind map permet de ne pas procastiner. C’est comme si je prenais en engagement avec moi-même. »
Vous souhaitez faciliter votre quotidien avec la pensée visuelle ? Pensez à vous offrir My Visual Box, la box dédiée à la pensée visuelle. MyVisualBox
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Ariane RIVEROS, pédagogue, formatrice, praticienne et facilitatrice en pensée visuelle et en intelligence collective.
Fondatrice du site Visuelligence, Ariane aime apprendre, partager, faire des rencontres inspirantes, être à l'écoute des autres, exprimer son enthousiasme, être dans le flow.
Elle se connecte à l'esprit du projet pour lequel elle œuvre, en entrant dans un état dit "génératif" ou créatif, pour être au plus proche de son essence!
En bref, elle se nomme " facilitatrice de l'Essentiel".
Site:" Je suis passé par le mind-mapping, puis le sketchnoting pour arriver à la facilitation graphique et à la pensée visuelle."
" Pour me préparer, j'utilise l'état génératif ... un état où on est dans le flow ... comme un musicien qui se donne en concert sans se laisser parasité. C'est un état agréable et ressourcant."
"La pensée visuelle avec une optique un peu thérapeutique de manière très large large."
" On peut faire des carnets créatifs sans avoir fait de l'art."
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Dans cet épisode, Baptiste Schneider, jeune facilitateur graphique au Mans, nous raconte sa découverte du métier et ses premiers pas dans cet univers.
Il a toujours aimé dessiner mais aujourd'hui il découvre comment il arrive à aider les autres avec l'usage du sketchnote.
Sa marque de fabrique: bien connaître le contexte où il intervient mais se laisser libre court à l'improvisation en fonction des échanges. Il part toujours d'une feuille blanche et il s'engage à terminer la production visuelle à la fin de la conférence !
" Dès que j'ai un peu de temps, je dessine, j'ai un calepin avec moi"
" Lors d'une conférence, sur un mot précis, il faut aller gratter et trouver les phrases au centre à travers l'habillage ... "
"J'aime bien regarder comment l'information est structurée chez mes confrères."
" Il y a un an, j'ai découvert ce métier et je me suis rendu compte que je pouvais aider les autres."
Plus d'infos sur www.esimon-visuel.com/podcast
Nouveauté! Sortie le 15 avril 2023 de "My Visual Box" My Visual Box - ESimon Visuel (esimon-visuel.com)
Musique Pierre MARTIN
Voix Benoit JAHENY
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