Episoder

  • 1 semaine sur 2, Eric SIMON, facilitateur graphique et formateur en pensée visuelle depuis plus de 15 ans, répond à vos questions.

    Un format court qui donne quelques éclairages et éléments de réponse.


    Aujourd'hui, Il répond aux questions d'Anne à Mulhouse.

    "Est-ce que la pensée visuelle peut s'adapter à tous les domaines et à toute les modalités de travail en équipe?"


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    avec en alternance:

    un interview avec un praticien professionnel ou amateur de la pensée visuelle au sens largeun épisode qui répond à une des questions posées par un auditeur.

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  • Elodie DANIEL

    Facilitatrice et formatrice en pensée visuelle à Rennes, Elodie DANIEL a lancé, il y a 5 ans des apéro-pictos dans des endroits atypiques pour ouvrir une porte d’entrée à tous dans l’univers de la pensée visuelle.

    Son site

    « (L’Apéro-picto), C’est l’idée de sortir de la salle de réunion de formation, on est en soirée, on est présent l’espace reste ouvert à d’autres activités et cela peut amener de la curiosité à d’autres personnes « Ah c’est çà l’Apéro picto, je n’avais pas osé mais la prochaine fois je viendrai » Il y a cette ouverture qui est possible. »

    « Au début chacun est avec sa petite feuille, dans son espace et petit à petit, on regarde chez les voisins, et on dénonce une superbe idée qu’on a vu chez les voisins. (…) on se dévoile aussi à travers l’autre, cela donne, peut-être, un peu de légitimité alors qu’on aurait essayé de cacher cela. »

    « On peut partager ses représentations de chacun et se rendre compte qu’on a une vision très différente et c’est assez magique parfois l’effet que cela peut produire. » « On sort des représentations plus conventionnelles et chercher quelque chose de plus sensible, de plus personnel : une image, une expression, une expérience. »


    « (Pour les pictos), je préconise en premier la simplicité, le minimum pour qu’on puisse clarifier et reconnaître la représentation » « Si on n’a plus beaucoup d’encre et qu’on a un message à porter, comment on peut économiser aussi cette encre ? »

    « J’ai déjà tester autres formes :   le p’tit déj-pictos dans  un espace de co-working, le goûter picto dans une médiathèque, (…) selon les opportunités j’aime bien changer de lieux, j’ai testé aussi l’été dernier une balada-picto en nature, de pouvoir s’arrêter, dessiner et discuter. (…) profiter d’être à l’extérieur pour regarder le paysage les éléments qui nous entourent et ensuite le simplifier pour ne pas être dans le cours de dessin. Le risque c’est de vouloir reproduire tous les détails et se dire « oh on est trop nul » Il s’agit de prendre les éléments principaux et de simplifier. »

    (Cela permet de montrer que pictos) ont un poids, du sens. Que ce n’est juste un bidouillage parce qu’on arrive pas à se concentrer, et ce n’est pas réserver aux enfants. Ce n’est pas une activité que de loisirs, on peut dire des choses, porter des messages importants en dessinant et en cherchant une représentation visuelle ».

    « (Cela permet) de discuter de  nos représentations, de voir d’où elles viennent. » et de ce dire qu’une fois qu’on l’a dessiné, on est plus clair sur ce qu’on pense et ce qu’on croit savoir à l’intérieur. »

    « Je pense que le picto est une porte rassurante pour débuter, commencer à visualiser un élément … commencer par des choses simples et de réussir ensuite à les coordonner, les articuler entre eux pour créer quelque chose de plus global.» « Mais c’est bien d’avoir l’alphabet, comme dans une langue, pour ensuite faire des phrases. »


    « La nature, c’est vraiment un espace d’inspiration pour moi, les magazines d’art, l’architecture, les constructions, les objets, le design, la cuisine, la matière, les textiles, toutes formes de matière »


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  • Manglende episoder?

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  • 1 semaine sur 2, Eric SIMON, facilitateur graphique et formateur en pensée visuelle depuis plus de 15 ans, répond à vos questions.

    Un format court qui donne quelques éclairages et éléments de réponse.


    Aujourd'hui, Il répond aux questions de Claire à Hastringues, en Nouvelle-Aquitaine.

    1°) Comment professionnaliser son activité dans la facilitation graphique ?

    2°) Comment répondre à une commande ?


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  • Nicolas VERDOT, fondateur des « Décoincés du crayon » et créateur du sommet du visuel depuis 5 ans.

    Après avoir un parcours de consultant en agilité, Nicolas accompagne aujourd’hui, de nombreux acteurs de la formation et de l’accompagnement à développer leurs compétences visuelles.

    Son Site

    Si vous souhaitez vivre le sommet du visuel, c’est par ici.


    « Je me souviens de la première fois où j’ai pris une feuille de paper-board et que j’ai commencé à dessiner un bateau … et les personnes qui passaient dans le couloir qui me regardaient et qui me disaient « Tu fais quoi, tu n’es pas payé à dessiner ! » « J’ai eu la chance d’avoir un manager qui m’a invité à explorer d’autres façons de faire. »

    « D’une réunion traditionnelle, où on serait certainement aller à la confrontation car on partageait pas les mêmes idées, avec des outils simples et visuels, on a pu mettre à plat les idées (…)

    « Tout est une question de sens. Pourquoi on a besoin d’eux ? Qu’est-ce qu’on attend d’eux ? Qu-est-ce qu’on va faire ? » « Ensuite, c’est de poser un cadre sécurisé et prévenir qu’on va utiliser des techniques différentes de celles qu’on a l’habitude d’utiliser. »

    « Tu ne les surprends pas avec quelque chose d’enfantin mais avec quelque chose qui les surprend et qui fait sens. » « Si tu partages ton intention, l’équipe va comprendre pourquoi tu le fais. »

    « Le titre « Décoincés du crayon » ce n’est pas moi qui l’ait inventé c’est une personne qui me la soufflé à la fin de la formation, (…) avec cette envie de faire passer le pas (…) On ne cherche pas à faire de l’art, on cherche à donner à voir. » « Dès que tu commences à mettre de la sécurité dans la pratique, les gens se déverrouillent très rapidement et ils se rendent compte très vite qu’ils sont, eux aussi, capable de mettre du visuel dans leurs pratiques personnelles et professionnelles. »

    « La plupart des personnes en formation se rendent compte que cela ne passe pas uniquement par le fait de recopier des pictogrammes, cela passe par une posture corporelle. Cela passe par une mise en sécurité du corps pour que ton cerveau soit à même d’apprendre. »

    « Interdiction de gribouiller sur l’école, dans les cahiers, ce n’était pas correct, ce n’était pas bien. »

    « (A l’école), j’avais beaucoup de mal à lire quelque chose de vertical, avec beaucoup de textes, j’avais besoin de mettre des images, de me faire une présentation plus sympa, plus visuelle, pour pouvoir apprendre. »

    « S’il y a un point commun que je repère dans les différents métiers (qui utilisent la pensée visuelle), c’est la volonté de prendre du plaisir au travail et dans les échanges qu’on peut avoir les uns avec les autres. »

    « Un des sujets qui m’a fait rêver, c’était une intervention d’Etienne Appert où il faisait découvrir, comment en se baladant dans des musées de peinture, on pouvait s’inspirer pour créer des métaphores et modéliser de l’information sur des planches. »

    « Quand tu es facilitateur graphique, tu as besoin d’être connecté à to : qu’est-ce que tu ressens ? Comment le groupe se sent ? Qu’est-ce qui est en train de se passer ? Quelles émotions ressortent ? (…) Sentir le flow, pas juste le voir, le ressentir. Et pour le ressentir, il faut être connecté à soi » « Ce n’est pas que écouter, trier de l’information et la représenter, c’est aller chercher finalement l’essence de l’énergie de ce qu’il se passe dans le groupe. »



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  • 1 semaine sur 2, Eric SIMON, facilitateur graphique et formateur en pensée visuelle depuis plus de 15 ans, répond à vos questions.

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    Aujourd'hui, Il répond aux questions de Raynald à Caën.


    "Comment rendre son sketchnote impactant ?"


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  • Nicolas Gros

    Facilitateur graphique depuis plus de 20 ans et formateur.

    Auteur d'un ouvrage intitulé "Le Grand livre de la facilitation graphique"

    Son site


    Voici quelques extraits du podcast :


    « Dans le style graphique, je ne pense pas avoir tant évolué que cela par contre j’ai eu des va y vient entre deux pôles extrêmes entre pas de dessins et trop de dessins


    « Il y a beaucoup de choses qui se passe autour du visuel et on en fait tout un plat alors que le sujet n’est pas le visuel mais l’impact qu’à le visuel sur la pensée, sur un groupe ; Et c’est cet impact qu’on va chercher à travailler, à créer, à mitiger, à gérer, c’est cela la facilitation, sinon c’est juste du graphisme ou de l’illustration»


    « Ce que tu produis en doit pas être le visuel mais l’impact qu’aura le visuel sur le groupe »

    « il me parait important de distinguer ce qui est du moyen, de l’objectif, de la méthode »

    « C’est non pas l’effet Ouahhou mais Ah Ouais ! au sens ah ok maintenant j’ai compris»

    « Je préfère rendre le sujet palpable, tangible, compréhensible, accessible pour que les gens puissent s’en saisir et qu’il le voit d’une façon qui les aide à avancer dans leurs compréhensions. Cela ne parle pas de sa qualité esthétique mais de sa qualité de sens »


    « Je préfère un croquis tout pourri qui dénoue une discussion qu’un très joli dessin qui tue une idée. »


    « (Au niveau de l’écoute lors d’une transcription visuelle d’une discussion en temps réel), entre le tout début et maintenant, c’est le jour et la nuit ! Avant je ne savais pas ce qu’il fallait écouter, on m’avait rien dit. (…) Depuis, plusieurs choses ont évolué, d’abord la préparation de mon écoute. La discussion prend corps dans une poupée russe de contexte. Si tu n’as pas analysé ces contextes en amont, il te manque des clés de lecture pour comprendre ce qui est en train de se passer. « « C’est comme si on calibrait son écoute grâce aux informations analysées que tu vas récolter avant , non pas ce que l’on va se dire mais pourquoi nous allons avoir cette discussion»

    « Tiens quand j’entends quelque chose, quel sens cela peut avoir ? Quelle importance ?


    « Si la discussion tourne en rond ou se répète, … le fait de ne pas capturer a aussi un impact sur leur discussion. »


    « Le numérique, c’est moins ma tasse de thé, même si je travaille aussi avec ces outil, parce que ce n’est pas la même posture physique, on n’a pas le même rapport aux personnes, on n’est pas dans la même ambiance, le même type d’engagement. Après il y a des situations qui nécessitent que cela soit digital.» Avec le digital, il y souvent qu’un écran, on retrouve un canal linéaire où la cartographie disparait au profit d’une nouvelle. … Le support physique reste pour moi quelque chose d’incomparable »


    « la croyance fondamentale, c’est qu’il faut savoir dessiner. Pourquoi ? Parce que le visuel est prégnant, il est physique, il est visible. Donc, il prend une place, donc on a l’impression que c’est tout un sujet. Alors que lorsque regarde techniquement ce qu’il est nécessaire de réaliser graphiquement, il n’y a pas vraiment grand-chose, c’est très accessible. Tout l’enjeu est autre part, dans la posture, dans la sélection des informations, dans la compréhension des liens qu’on peut tisser. »


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  • 1 semaine sur 2, Eric SIMON, facilitateur graphique et formateur en pensée visuelle depuis plus de 15 ans, répond à vos questions.

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    Aujourd'hui, Il répond aux questions de Marie à Brest.

    1°) Comment faire quand on ne sait pas dessiner ?

    2°) Quand les cartes mentales ne sont pas notre entrée préférée ?

    3°) Comment organiser ses idées rapidement ?


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    un interview avec un praticien professionnel ou amateur de la pensée visuelle au sens largeun épisode qui répond à une des questions posées par un auditeur.

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  • Pierre MONGIN

    Auteur de nombreux livres sur la pensée visuelle, conférencier et formateur, Pierre MONGIN, actuellement en retraite active, est un des pionniers de la pensée visuelle en France. Cela fait près de 30 ans qu’il travaille sur ces questions. Après avoir dirigé un office HLM, Pierre est devenu consultant de la fonction publique au CNFPT pour former des agents de la fonction publique territoriale. Un jour, en mission, en Colombie, en déjeunant avec un consultant américain, il découvre le mindmapping


    L'art du management visuel (2iéme édition)

    https://mindmanagement.org/

    Enseigner autrement avec le mind mapping 


    « Les cartes mentales sont une représentation du fonctionnement des associations d’idées qu’il y a dans notre cerveau. »

    « Pour passer son bac au Japon, il faut apprendre 30 000  idéogrammes ! Donc, ils utilisent beaucoup plus leur cerveau droit, même si maintenant c’est très controversé la séparation entre le cerveau droit et gauche. »

    « Dans la pensée visuelle, ce qui est intéressant c’est d’utiliser à la fois l’intelligence kinesthésique avec l’intelligence logico-mathématique

    « Gaston La Gaffe était le premier mindmapper avant l’heure avec ses feuilles plantées sur la cactus ! »

    « L’intelligence c’est la capacité à relier les choses ensemble : interligare »

    « Je pense que l’intelligence artificielle restera toujours un assistant car il ne va pas pouvoir discréminer pour remettre les choses dans l’ordre »

    « Aujourd’hui, que ce soit pour enseigner, former ou manager, les mots et les chiffres ne suffisent plus pour communiquer. » « On a un besoin croissant d’outils visuels. Il y a une telle masse de connaissances à organiser, en plus de cela avec l’intelligence artificielle, il faut développer l’esprit critique sinon on va tomber dans les travers (…) des biais cognitifs »

    Face à la masse des données, on confond information et connaissance. Or, ce qu’on a besoin d’organiser aujourd’hui, c’est ce que l’on retient, ce que l’on extrait des données, les mettre en contexte qui ne peut être qu’un tri, une mise en forme humaine. »

    « Ce n’est pas l’exhaustivité qu’il faut viser, c’est d’avoir la bonne information, au bon moment et à la bonne personne. »

    « Dans un travail en classe avec les élèves ou un management, c’est toujours la même chose, on est surchargé de données et l’important c’est d’avoir justement quelques informations qui vont nous permettre de piloter. »

    « Le fait de coproduire permet l’engagement des personnes. »

    « Les outils visuels permettent de réduire les difficultés qu’on les gens à comprendre la complexité du monde, la difficulté des projets, des systèmes, des écosystèmes. »

    « Je crois que l’humain, la touche d’originalité sera irremplaçable quel que soit l’intelligence artificielle. »

    « A l’ avenir, il faudra contrebalancer ce tsunami numérique précisément par le travail  que chacun d’entrer nous fera pour transformer ces données en informations puis en connaissance et voir en sagesse. »


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  • Manuella CHAINOT-BATAILLE

    Après avoir enseigné à l’école primaire et maternelle pendant près de 20 ans, Manuella CHAINOT BATAILLE a découvert grâce à son mari, l’univers de l’Agilité. Une belle reprise qui redonne du sens à son métier. Aujourd’hui, elle intervient comme Maître Formateur au sein de l’éducation nationale et intègre le service départemental « Ecole inclusive » de la Sarthe. Elle s’est spécialisée dans l’accompagnement des élèves qui ont des troubles du langage, dysphasiques et dyslexiques et aussi les élèves à Haut potentiel. Autrice de l’ouvrage « Le sketchnoting a l’école primaire », chez Dunod


    Son site  et son compte linkedin


    « Cela doit être trop bien de prendre ces notes comme cela et on doit être plus attentif. Il a la chance d’être debout alors qu’on doit rester assis. »

    « Oui mais moi je ne sais pas dessiner, je n’aime pas cela te en plus j’écris mal. »

    « J’ai eu pratique régulière pour les visites des stagiaires avec un canevas et une feuille A4. … j’ai rapidement vu que cela me faisait filtrer les informations que je gardais (…) et une grande aide pour l’entretien à mener avec le jeune collègue. Un support tout en un bien efficace. »

    « Utiliser le visuel plutôt que la voix pour favoriser la concentration en classe »

    « S’il y a des élèves à s’opposer à la pensée visuelle, cela sera à la marge, beaucoup moins que d’élèves qui n’accrochent pas avec l’écrit. » « On a tout intérêt à les initier, à leur proposer cet outil en plus pour les aider à mémoriser, à comprendre, aider à être attentif. »

    « Surtout pour les élèves à Haut potentiel mais aussi pour le sélèves Dys, leur donner de le droit de griffonner (…) pour rester attentif pendant des phases orales, pour pouvoir illustrer ses cours pour mieux les mémoriser par exemple. »

    « Avec les parents j’avais tendance à les sketchnoter dans le carnet de liaison, et j’avais l’impression en tout subjectivité que cela facilitait la communication qu’il y avait des petits retours de parents dans le même esprit qui rajoutaient des p’tits smiley près de leurs signatures, à la fois ( pour les « parents non francophones et les parents débordés ».) ».

    « Cela permet à l’enseignant qui détient le savoir, qui maîtrise, qui a le pouvoir d’une certaine façon, à une posture plus de facilitateur.trice. Quand j’avais le crayon, c’était plutôt les élèves qui avaient la parole. Cela permet de découpler les apprentissages. »

    « La sketchnote va , en amont, permettre d’élaborer plus facilement et plus rapidement un brouillon construit, dans le sens où il va noter les idées dans l’ordre qu’elles arrivent tout en ayant au final un outil qui va être ordonné, organisé, qui va faire un canevas, un repère que l’élève va pouvoir reprendre pour rédiger. »

    « Je sens que j’ai besoin de m’inspirer de sources d’inspiration plus artistique qui me redonnent des idées de métaphore et merci à Philippe Brasseur qui m’a mis sur ces rails. »

    « La visibilité des cartes, j’aime bien que cela aille à l’essentiel, qu’on comprenne vite où cela commence, par quel chemin on passe, pour moi c’est vraiment la clé. Qu’on voit le fond de sa pensée assez rapidement, peu importe qu’il y a peu ou beaucoup de dessins.»


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  • Hélène PLASSOUX

    IDJINOV, la force des liens.

    Coach, consultante et formatrice, Hélène propose des bilans de compétence singulier en exploitant la pensée visuelle et l’approche systémique.

    Son Site

    « J’ai découvert la pensée visuelle par le biais de la famille… avec ma fille qui était Neuroatypique, comme on dirait au jourd’hui. … Elle était accompagnée par une orthophoniste à Quimper … qui l’aidait à apprendre à apprendre avec le mindmapping. A force de la regarder, j’ai trouvé cela très efficace. »


    « La systémie, c’est un réducteur de complexité. On va chercher à voir comment les systèmes globaux, centrés non pas sur les personnes mais sur les relations entre les personnes et les objets. Et cela c’est très proche de la biologie. »

    « Avec la systémie, (il n’est pas nécessaire de savoir dessiner), il suffit de faire des boucles, des flèches. »

    « Quand on fait un dessin avec quelqu’un, cela ancre aussi la relation. »

    « (la pensée visuelle) est hautement adaptée aux personnes sensibles. »

    *Dans les organisations, je vais utiliser la pensée visuelle, avec des gabarits, cela met tout le monde au même niveau. * « C’est une stratégie d’intervention pour créer un changement. C’est aussi intéressant pour les personnes qui sont plus dans leurs pensées de se connecter plus à leurs émotions. »

    « J’utilise l pensée visuelle tout le temps aujourd’hui. C’est bien pour tout le monde mais encore plus lorsqu’il y a des personnes hautement sensibles. »

    « Je serai (sinon) noyer d’informations, cela irait trop vite. Je m’accroche au dessin pour pouvoir simplifier. C’est un réducteur de complexité, sans chercher forcément de logique. … (pour la personne) cela va externaliser le problème. Elle ne parle plus du problème mais de la carte. Cela facilite, la personne est moins emprise de ses émotions. Et moi cela me permet de mieux comprendre » « Cela facilite la compréhension des choses complexes et cela facilite ce qu’on a dire. »

    « J’ai expérimenté, (en accompagnant des personnes) que parfois il ne faut pas de suite venir au dessin. Cela va les mettre en difficulté, il faut passer par leurs canaux. »

    « Si c’est le bon outil, au bon moment, les retours sont positifs (en accompagnement) »

    « Dans les interventions, je ne suis pas neutre. J’ai une posture neutre mais j’ai une intention, je suis engagé dans la relation. » « J’ai une posture décentrée mais influente dans le système. »

    « la modélisation, selon moi, c’est quand tu vas  veux avoir une intention dans la façon que tu vas organiser tes informations pour produire un effet »

    « Je veux de plus en plus utiliser l’art, l’esthétique pour faciliter les changements. … cela adoucit, cela redonne de la joie.»

    « Dans les pratiques narratives,


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  • Adrien LIARD

    Facilitateur graphique à Toulouse, Adrien aime se laisser des défis pour renforcer ces compétences, un carnet rempli par mois, des exercices sur-mesure pour se frotter à des situations délicates. Dans cet épisode, retrouvez le parcours d’Adrien LIARD en découvrant sa passion du graffiti en milieu urbain lorsqu’il était adolescent et jeune adulte.


    Site

    « Un automatisme très ancré, je remplis beaucoup de carnets … beaucoup de dessins d’observation, c’est le cœur de ma pratique quotidienne. »

    « J’aime bien me fixer des objectifs quantitatifs je trouve que c’est beaucoup plus simple à gérer que des objectifs qualitatifs. Je me suis lancé un défi : je vais remplir un carnet par mois.»

    ‘J’étais un enfant qui dessinait beaucoup, même énormément. J’ai eu ensuite dans ma vie d’adolescent et de jeune adulte, une passion très envahissante pour le graffiti » « J’ai beaucoup travailler la lettre. »

    « On se concentre beaucoup sur le dessin dans la facilitation graphique, parce que certainement c’est ce qui étonne le plus les gens, ou en tous les cas, ce qui leur parait un peu plus inaccessible. »

    « Cette notion de direct, d’instantanéité, c’est certainement une similitude avec le graffiti. (…) Quand il y a des boucles dans la vie qui se font comme cela, c’est toujours amusant.»

    « Le dessin d’observation est pour moi une des clés du progrès en dessin. On n’invente jamais rien on se base sur le réel. Le dessin d’observation est la meilleure manière pour développer son vocabulaire visuel. … Le dessin est une forme de simplification de la réalité. On devrait plutôt parler de distillation, on ne cherche pas à simplifier mais à garder l’essence de quelque chose… essayer de comprendre qu’est ce qui va être constitutif d’un sujet … et qui conserve une forme d’utilité. »

    « Pour bien dessiner quelque chose, il faut bien le comprendre »

    « Je ne fais pas de dessin d’observation en scribbing. Je ne représente pas les gens mais leurs idées. Le dessin d’observation est pour moi une pratique personnelle »

    « La facilitation graphique c’est, quand même, un métier de mouton à 6 pattes : il faut à la fois, être en compréhension, en empathie avec les problématiques des gens qu’on accompagne, cela suppose une grande culture des organisations, une curiosité pour des secteurs d’activités qui vont être très différents, une lecture assez fine des dynamiques humaines qui se jouent. Cela demande une grande rapidité, cela demande des compétences graphiques aussi. Et finalement c’est le tout qui fait le résultat. »

    « Garder la complexité d’un sujet, en le résumant, en enlevant le gras, c’est très compliqué et c’est dur de mettre le doigt sur le résultat optimum. »

    « J’ai presque un côté martial dans ma pratique, j’essaie d’identifier mes faiblesses, mes axes de progression  … comment je vais pouvoir concevoir, designer des exercices qui vont me permettre de travailler ce point particulier. … un exercice pour toucher la limite, le point de rupture avec des contrainte plus fortes qu’on va trouver dans le réel.»

    « Je trouve l’art rupestre très émouvant … la façon dont sont dessinés ces animaux est incroyable, cela suppose qu’il y a eu transmission de ces techniques, une forme d’apprentissage … il y a dû avoir énormément d’entrainement de ces gens-là, ils ont dû faire beaucoup de croquis et d’observation… Cela m’émeut beaucoup. De me dire qu’un homme comme nous qui était tapis dans les herbes avec peut être un petit bout de charbon de bois sur une écorce en train d’essayer de capturer l’’essence de l’animal qui était en face de lui. Je trouve cela incroyable. Cela nous rapproche beaucoup je trouve. »


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  • Le programme de la formation de Jeanne Dobriansky et de Julie BOIVEAU disponible sur ce lien. https://entreprendre.alliam.fr/accompagnement/ancrage_alignement/


    Un double entretien réalisé au Lycée saint Anne à Brest

    auprès de trois élèves en terminale: Elina, Clémentine et Mélissa

    ainsi que leur enseignant de SVT : Mr Thoraval Yoann

    Ses élèves produisent de nombreux sketchnotes de SVT sur une page instagram "SVT les artistes au labo"

    Voici l'adresse de leur Site


    « Cela permet de synthétiser des notions scientifiques. C’est plus simple après pour mémoriser nous même chez nous. »

    « Dès qu’un schéma est plus attractif, cela donne, direct, plus envie d’aller le voir, de le comprendre, d’aller savoir ce qu’il cache et qu’on puisse interagir avec : c’est une bonne manière d’apprendre. »

    « (En SVT), on doit créer du lien entre les différents chapitres, entre les différents thèmes. »

    « En Histoire, pour faire un plan et poser nos idées. »

    « Au début c’est difficile pour tout le monde car on ne sait pas comment représenter sur une feuille blanche tout cela qu’on a dans notre tête, dans notre imagination mais en fait chacun acquiert sa méthode, chacun comprend sa manière à lui d’apprendre et comment il veut que cela soit représenté. Je pense que c’est accessible pour tout le monde.»

    « Avec mes autres enseignants, on écrit beaucoup de choses, mais moi personnellement, comme j’aime bien cette méthode-là, à partir des textes que j’ai, je vais faire un sketchnoting et développer ces capacités-là. »

    « Je pense que cela serait bien d’accompagner d’autres élèves, d’autres niveaux à utiliser cette technique. »

    « Cela nous permet de construire un plan visuel directement. … quelques mots simples posés de façon jolie, car c’est aussi le concept du sketchnote. »

    « Pour l’instant, c’est plus rapide pour nous de le faire à la main sur papier. »

    « Dès fois cela peut paraitre comme une perte de temps surtout quand on est perfectionniste, dès fois cela ne marche, cela ne veut pas venir. » « Dès fois on se met trop la pression sur l’esthétique. Finalement ne pas commencer par la version propre me fait perdre un peu de temps. Je devrai peut-être aller plus sur l’essentiel. »

    « Il faut prendre le temps de se poser au début, il ne faut pas avoir peur de la feuille blanche, c’est un p’tit cap à passer, après cela vient assez facilement et tout seul. »

    « Si on a envie de tester, qu’à un moment, on se l’impose, même si, au début, cela ne nous parait pas utile ou parait pas facile, je pense que si on se l’impose un peu après on s’y habitue beaucoup mieux. C’est important de la tester à un moment car cela vaut le coup. Et après de voir si cela nous convient, à nous, ou pas. »

    « C’est pas un outil pour évaluer des compétences en termes de mémorisation.

    M.Thoraval. « C’est un outil de formation pour apprendre plutôt que de restitution de connaissances » « Pour moi, les illustrations relèvent de l’affectif. »


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  • Julie BOIVEAU

    Facilitation graphique depuis une dizaine d'années. Avec une approche singulière, proche de la nature, Julie raconte son expérience avec authenticité et finesse. Julie a formé, avec Jeanne Dobriansky, de nombreuses personnes à la facilitation graphique en Bretagne.

    Son site

    « Je ne sais pas si je me suis dit que j’ai mettre le vivant dedans, c’est plus comment je vais laisser le vivant émerger, sortir des visuels. »

    « Je faisais partie de ces gens qui disaient « je ne sais pas dessiner, il faut que j’apprenne à dessiner » … « Au début j’ai fait les méthodes toutes faites, cela m’a énormément aidé au début. »

    « (Dans ma méthode), il y a cette façon d’écouter la nature et de sentir le mouvement »

    « Dès fois quand j’écoute les conférences, j’essaie de faire le mouvement avec mes mains pour sentir. (…) C’est quoi le mouvement, il va où. C’est quoi le propos, dans quelle direction cela part. C’est quoi le mouvement ? » J’ai besoin de sentir ce mouvement dans mon corps avant de le sortir dans le visuel comme pour être sûre de la direction des propos. »

    « Quelque soit le contenu, il y a un mouvement, que le contenu soit carré ou pas. »

    « En scribbing, cela demande une ressource en énergie énorme, hyper intense, il faut être présent à 1000% » « Être créatif sous contrainte, cela me convient bien. » « On ne peut pas le faire 5 jours par semaine, je ne suis pas une machine, c’est possible. Donc on fait cela une fois, deux fois (par semaine) et après je vais passer trois jours dans mon jardin à planter des fleurs, être dehors, marcher dans la nature. » « C’est une autre forme d’inspiration avec les couleurs, les formes. »

    « Quand on regarde un vieil arbre, qui a des branches qui partent dans tous les sens : personne ne viendra dire qu’il est moche. Un arbre c’est forcément beau (...) Personne n’ira dire « Franchement, sa branche, il aurait pu la mettre autrement. » « Quand on regarde la nature, on comprend que quand on la laisse faire, c’est magnifique. » « Mon dessin, il n’est pas parfait mais c’est très bien comme cela. »

    « La plante peut être magnifique si elle est au bon endroit. »

    « Souvent, on me fait ce retour que c’est précieux d’avoir un retour extérieur de ce que vous avez perçu du projet, de la problématique.. »

    « On a chacun des unicités, de les cultiver et poursuivre l’exploration de savoir pourquoi je facilite comme cela et pas comme le voisin. » « Sa faire plaisir, tester pleins de trucs, de rester à l’écoute, de rester les yeux grands ouverts sur ce qui se passe dans le monde, dans savie , autour de soi, et degarder l’envie de tester, d’expérimenter (…) de ne pas rester enfermé dans son truc, d’aller voir ce qui se passe dans d’autres milieux.

    « Plus il y a de confiance (avec le client) plus cela peut être magique »

    Un conseil ? « Arrêter de se juger, juste c’est pas trop moche, c’est ton visuel, il est parfait comme il est. C’est ton premier pas, le deuxième sera différent. Cela va évoluer, changer. Mais de tester et d’abstenir son jugement sur son travail. Souvent, on pose des jugements trop durs. »

    Projet « écouter la terre : « Si on essaie d’écouter autre chose que les humains qu’est-ce que cela donnerait ? » « Si on écoutait la terre, les arbres, les rivières, qu’est-ce qu’elles auraient à nous dire ? Et cela donnerait quoi si on captait cela visuellement ? »

    « Cultiver son jardin dans tous les sens du terme. »



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  • Le programme de la formation de Jeanne Dobriansky et de Julie BOIVEAU disponible sur ce lien. https://entreprendre.alliam.fr/accompagnement/ancrage_alignement/

    Episode de Jean philippe LECREUX

    « J’adore l’écriture, que cela soit avec des mots ou la facilitation graphique. »

    « Lorsque j’étais dans une boite informatique en tant que consultant, j’ai découvert le parler dessiner avec Romain Couturier. Cela a été l’effet Waouh , le déclic ! »

    Avec le parler dessiner, tout d’un coup, j’ai capté l’attention et cela m’a a permis de parler de façon plus claire. J’ai une pensée qui part dans tous les sens et le parler dessiner t’impose de simplifier ton discours et ton message que tu veux passer. »

    « Dans le parler dessiner, il y a la facilitation graphique mais aussi l’aspect storytelling. »

    « Lors d’activités que j’ai pu animer en périscolaire … je me rends compte que …les enfants vont naturellement vers la métaphore visuelle que les adultes ont parfois du mal à appréhender. »

    « J’essaie de transmettre aux enfants l’idée que tout le monde peut dessiner. Et tout le monde peut communiquer et apprendre avec la facilitation graphique et le dessin. »

    « Le fait de faire de la facilitation graphique, cela a libéré ma créativité et ma confiance autour du dessin. »

    « Je me suis rendu comte que j’aime dessiner des pictos fluides et cela m’a amené vers le dessin abstrait. »

    « Moi qui était perfectionniste, j’ai accepté l’imperfection pour libérer le mouvement. »

    « J’aime intégrer dans le dessin abstrait des pictos et parfois des mots. … Quand je dit dessiner c’est plus tracer : faites-ce que vous voulez avec des marqueurs, des crayons.»

    « En tant que consultant, j’ai connu des clients en difficulté qui avaient suivi toutes les bonnes pratiques, les aspects rationnels, les process qu’il fallait mais les projets ne sortaient pas. … Comment j’ai réussi à aider ces projets ? … j’ai vu que j’avais abordé des projets de façon créative et artistique. Aujourd’hui je les aide à faire ce pas de côté. »

    « A partir du moment où tu baisses ton niveau d’exigence en dessin et que tu pars sur les pictos, tout est possible. »

    « Etant HPI, j’ai une pensée en arborescence qui part dans tous les sens. Le fait de m’appuyer sur le visuel, cela m’aide énormément à réfléchir et à structurer ma pensée. »


    « Laissez vos sensations guider vos gestes. Cela fait du bien au corps, à l’âme et après on est content de ce que l’on a produit. »


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  • Ludivine Shott, formatrice en Zentangle

    www.croquinotes-gribouillage.com


    Ludivine SHOTT, enseignante certifiée Zentangle, également formée aux outils de la pensée visuelle et en danse rythmique-thérapie. A travers, ses ateliers et ses formations, Ludivine vous faire découvrir les bienfaits des arts méditatifs.


    « Au début, je me suis sentie seule. C’était très peu développé en France »

    Au départ, pour moi c’était réserver aux Artistes … ce n’est pas pour moi … mais cela m’attire »

    « Cela ne n’est pas tout de suite enclenché. Il faut bien comprendre la philosophie la façon de pratiquer pour prendre confiance »

    « Le contraste entre l’encre noir et le papier blanc, …. Cela donne un bel effet »

    « C’est une pratique où il n’y a pas de résultat à attendre. C’est l’instant présente qui compte. On ne vise pas un résultat parfait ou à l’identique de quelque chose.»

    « On peut s’autoriser à faire différents du modèle. »

    « Dans la méthode zen tanche on essaie de se détacher du figuratif et d’aller vers l’abstraction. Cela permet de lâcher prise. »

    « En chemin, l’écologie est très importante avec moi. Trouver sa propre écologie avec différents outils de connaissance de soi. Être bien soi-même pour être bien avec les autres et avec la nature.»

    « On rentre dans un état par la répétition. On rentre dans un état de flow où tout paraît assez facile. On ne voit pas le temps passer. On parle d’état de conscience modifié. C’est un booster de joie énorme »

    « Tout c’est de nous apprendre à accepter et à rebondir à partir d’un trait. »




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  • Frederic DURIEZ

    Facilitateur graphique, formateur et responsable d’un organisme de formation à Paris.

    Site de Frédéric

    Passionné de Bande dessinée, Frédéric croque avec beaucoup d’humour, de sensibilité et de mouvement des contenus très variés.

    Dans ce podcast, il partager son expérience professionnelle et personnelle du dessin et de la facilitation graphique.

    Frédéric nous invite à oser le brouillon collectif et participatif sans forcément produire un miroir positif de l’entreprise.

    « La facilitation graphique invite à une autre posture. Au moment où tu sors les crayons, tu vas plus être dans un rôle de celui qui organise, celui qui pourrait arbitrer. Je l’utilise beaucoup pour faire réagir les personnes, les provoquer »

    « Il fallait des flèches mais de pauvres flèches. C’était bien si la flèche exprimait quelque chose. Si on pouvait mettre du texte autour. »

    « L’objet doit être vivant et organique : c’est pour moi assez essentiel. Le bonhomme peut être en bâton mais il doit dire quelque chose. »

    « Jouer sur le contraste entre courbe et ligne droite. » « On habille différemment les personnages. »

    « Ne cherchons pas à sur détailler mais jouons les contrastes cela interagit cela bouge »

    « Il faut d’abord savoir écrire. Trois polices d’écriture avec des contrastes. »

    « Il y a des personnes qui sont davantage dans l’émergence. » « Avec des phases de conscience et d’émergence »

    « Il y certainement d’une dizaine de manière de bien faire »

    « Pour le moi un sketchnote, c’est un moyen d’apprendre pour attaquer un truc où je n’irai pas »

    « Je commence par le portrait et me balader ailleurs. Je vais papillonner autour »

    « On utilise souvent des métaphores mais on finit pas toujours utiliser les même. Mais à un moment il n’y a plus de surprise, c’est de venu du code ! » « Comme en poésie, quand on utilise trois fois la même métaphore, elle devient complètement usée presque contre-productive, elle fatigue »

    « Une métaphore doit viser à être universelle mais on peut imaginer qu’elle aussi un temps limité. Le sens peut évoluer : la trottinette pouvait représenter la liberté il y a 5 ans mais aujourd’hui cela ramène plus l’individualisme car il y a eu du débat depuis. »

    « Souvent on se raconte des choses, cela passe souvent par la voix. Je regarde la personne, je pose le crayon. Ma voix et l’auditif me dit où regarder. »

    « Progressivement, pour les facilitateurs et leurs clients on constate plusieurs entrées, plusieurs modes de fonctionnement   plus sur la narration l’animation la spontanéité quelque part une maturité qui permettra de différencier les approches »

    « Petit à petit, on observe deux champs, celui où on fait quelque chose de joli qui va rester dans l’entreprise et un autre champ qui est celui où on fait participer, on fait quelque qui sera peut être jeté à la fin mais qui nous aura permis d’atteindre un objectif. » « Il faudrait être fier qu’il détruise tout mais qu’ils en fait quelque chose » « On parle beaucoup de co, de pensée collective  alors que souvent les œuvres sont des œuvres individuelles ! »

    « Cela produit quelque chose mais pas toujours uniquement un miroir positif de l’entreprise. »




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  • Vous avez envie d’en savoir plus sur le championnat de Mind-Mapping ?

    Dans cet épisode, je vous propose d’entendre une équipe de 4 personnes qui a vécue une belle expérience collective à ce sujet.

    Vous entendrez le témoignage de : Baptiste, jeune en Martinique, 14 ans, 7eme au classement mondial et 3ème au classement français, Clémence, 17 ans, Championne du monde de jeune, Sophie Le Penher, facilitatrice graphique et  Anaïs Rodriguez, Haute-Savoie, vice-championne du monde et championne de France, facilitatrice graphique

    Site d'Anaïs Site de Sophie

    Baptiste « C’était une expérience très chouette, … le Mind-Mapping on apprend en s’amusant, c’est très efficace et cela sert toujours, au niveau scolaire pour apprendre les leçons et cela permet aussi de rencontrer des personnes très intéressante. »,« C’est vraiment libre, on choisit ses couleurs et on fait comme on en a envie. »,« Pour résumer un livre, je mets de période … selon ce qu’il se passe et à la fin tout tient dans une feuille »

    « On est assez speed. L’épreuve c’est deux heures le magazine est un peu long, on doit écrire vite, écrire l’essentiel et ensuite on retranscrit tout sur la Mind-Mapping. »,« En Martinique, Ils font des cartes mentales mais pas conformément au mind-mapping »,« C’est surtout maman qui m’a fait découvrir le Mind-Mapping »

    Clémence « On a 3 épreuves dans la même journée: Une carte mentale sur un discours de 20 mn, un magazine de 40 pages à résumer en 2 heures, aAvec un mot, on doit réaliser une mind-mapping »,« Cela m’a bcp aidé pour résumer de grands pavés de cours. A la fin j’avais juste une feuille A4 et souvent cela en étonne beaucoup dans les classes. »,« Je visualise souvent les cartes mentales dans ma tête pour récupérer les cours après »,« Une Mind-mapping c’est plus facile à dessiner, joli et impactant facilement,« Une Sketchnote, il faut passer plus de temps à savoir où tu vas mettre les choses. »,« J’ai fait du Mind-Mapping dans toutes les langues pour apprendre mes cours », « On s’inspire et on s’entraide, je trouve cela intéressent durant le championnat »

    Anaïs « J’ai découvert le minmapping par hasard : je cherchai comment je pouvais m’organiser et me libérer l’esprit plus facilement. » ,« Un outil que j’ai trouvé révolutionnaire et dont je ne me passerai plus », « La concentration est extrême durant l’épreuve. », « J’utilise le Mind-Mapping  pour m’organiser dans mon quotidien, quand ma tête est pleine et que j’ai du mal à faire des choix quand j’ai plusieurs projets en même temps. Même sur papier cela me fait du bien … aussi sous la forme de développement personnel. »

    Sophie « L’accompagnement cela signifie un entraînement régulier. Cela ne s’improvise pas. », « L’enjeu après le championnat c’est de se détacher de toutes ses règles pour se détacher et prendre plaisir. » ,« C’est comme un grand sportif, on va bien au-delà du Mind-Mapping. On leur apporte des notions sur la gestion du stress, que manger à midi ? comment gérer le stress ;  un atout pour différents examens qu’ils seront amenés à faire après»

    «(dans un premier temps) ,la main automatise les gestes, ensuite il y a une forme de libération, … on peut se concentrer sur la rapidité la créativité. »


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  • Après une carrière d'architecte, d'illustratrice et de directrice à la fondation d'Auteuil, Anne BOSQUET vous partage sa passion pour la facilitation graphique dans les univers professionnels. La pensée visuelle lui donne l'occasion de faire de belles rencontres et de se lancer de beaux défis. Sa plus grande production se trouve en altitude, dans un refuge de haute montagne !

    Anne est facilitatrice graphique près de Briançon.


    « Le dessin a toujours été présent dans ma vie … mais j’avais avant un rapport personnel difficile avec l’art comme métier. »

    « C’est une démarche où l’outil visuel a sa place mais de façon simple et décomplexée : il n’y a pas d’enjeux artistiques. »


    Etant dans une grosse structure avant, j’ai pu l’expérimenter sous différentes facettes : 1-La façon de prendre des notes, et je ne me suis plus jamais ennuyée en réunion, ce qui était plutôt une vraie révolution. Parce que j’étais devenu active en prenant mes notes. 2- pour communiquer en travail d’équipe, 3- mes premiers scribbings en grand format en interne »

    « En fin réunion, « Ah mes c’est génial tes notes, tu peux me faire une photocopie ? » et quand je vois que ce compte-rendu est affiché dans le bureau des collègues. C’est quand même rare qu’un compte-rendu soit affiché dans un bureau ! »»

    « C’est un outil accessible et sobre par rapport à la puissance qu’il permet. La facilitation graphique capte l’attention, elle a quelque chose de magique.» « C’est un outil efficace à la mémorisation, à la compréhension commune, à la réflexion. Cela permet d’avoir de nouvelles idées seul ou en groupe. Cela permet aussi d’exprimer des choses délicates, difficiles, parfois compliquées qu’on ne pourrait pas dire ou écrire tel quel dans un compte-rendu.»

    « Le terrain d’expérimentation est infini. »

    « Vous avez dessiné à la main et c’est tellement humain »

    « La langue française est imagée et je crois que je suis arrivé à 180 métaphores. »

    « C’est drôle. On parle de choses sérieuses mais de manière un peu plus légère et amusante. Cela fait descendre la pression dans nos cerveaux et cela nous autorise à penser un peu différemment »

    « J’ai gagné un concours pour installer des panneaux acoustiques dans un refuge de haute montagne. » « C’est la production la plus grande, la plus haute mais surtout la plus pérenne. Souvent on travaille sur des événements sur de la communication qui sont très importantes sur le moment mais qui ne vont pas durer. Elles ne vont pas rester 10 ans nos facilitations graphiques. Et là, en voyant ces panneaux, je me suis dit « ah on peut aussi en faire pour des objets plus pérennes. » »

    « IL y a deux compétences que je n’ai jamais lâché dans ma carrière : 1-le recours au visuel, au dessin et 2- le fait de mettre toujours des projets en œuvre »

    « Quand je fais du scribbing j’aime bien avoir en amont des informations, une structure, (c’est mon côté architecte), j’ai besoin du plan mais à l’intérieur de ces espaces, je me laisse porter. »

    « Dans les prochaines années, je pense qu’il y a encore une belle marge de progression pour redonner sa place au dessin dans le milieu professionnel. C’est à la fois de plus en plus connu mais pas partout Il y a le côté évènementiel mais aussi le côté la pratique en interne dans les équipes. »

    « J’aimerai bien qu’on débatte plus sur l’intelligence artificielle. … et qu’on se forme juste comme il faut pour ne pas se faire dépasser. Il y a une belle combinaison à faire. Notamment pour les raisons spécifiques de cet outil, très simple, très sobre, papier -crayon. Pour l’instant, l’IA ne remplace pas cela. »


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  • Olivier SAMPSON

    Facilitateur graphique tout terrain.

    Son Site


    Dans ce 1er épisode de la 4ème saison :

    Olivier SAMPSON, passionné de sport et de musique, est facilitateur graphique à Lille.

    Depuis 10 ans, il travaille dans des contextes très divers et variés.

    De formation plasticienne, Olivier découvre la facilitation graphique avec Nicolas Gros.

    Très visible au moment du COVID avec ses résumés visuels des interventions du président de la république, Olivier rêve d'explorer encore plus l'univers du sport afin d'y capter des événements sur une petite durée.


    « La facilitation graphique, c’est hyper valorisant et c’est très utile. »

    « Il faut aussi trouver un équilibre de ne pas trop se documenter car tout peut arriver dans un événement en direct. » « Être le plus en prise avec ce qui se passe en direct »

    « Mon côté plasticien et peintre à la base de formation, qui me fait préférer des outils un peu préhistoriques, le crayon le feutre, le papier, … je vais plus vite … il y a le bruit »

    « J’ai une passion du sport et j’essaie depuis quelques années d’insérer cet élément (la facilitation graphique) dans le sport. (…) j’aime travailler sur le souvenir dans le sport. »

    « Chaque endroit est incroyable de passer des structures de quartier sur des sujets sensibles et concret à des stratégies d’entreprise … En une semaine on fait le tour de la société ! »

    « C’est une place qui me va bien, d’être dans l’ombre, à côté, d’écouter … j’adore écouter les gens. C’est un très de caractère bienvenu dans ce type de travail. »

    « Ecouter, filtre et rendre cela accessible aux gens »

    « Une autre notion hyper importante, connecter les informations entre elles, pas uniquement empiler, les mettre en perspective pour que cela prenne sens. Mais ce n’est pas toujours simple ! »

    « Le dessin n’est pas le plus important. Avec la formation de plasticien illustrateur, le dessin n’est pas un problème et en même temps il en est un car je pourrai passer trop de temps à me regarder dessiner. Ce qui n’est pas l’enjeu ! »

    « Je travaille sur des feuilles blanches au feutre noir, après je scanne ce dessin fait à la main et je colorise ensuite. … Je préfère garder la couleur pour qu’elle soit du contenu»

    « On pourrait imaginer un journal de Bord des Jeux Olympiques »

    « Il n’y a pas vraiment de frontière »

    « Le plus difficile c’est de ne pas se censurer. »



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  • Mathilde RIOU est facilitatrice graphique à Copenhague au Danemark depuis plusieurs années. Elle travaille en présentiel avec les acteurs de l’Urbanisme à Copenhague et à distance avec des facilitateurs graphiques en animant des séances de Co-développement.


    « J’utilise le visuel comme un pont entre des langages, des cultures, les gens. »

    « Ce que j’utilisais spontanément avait tout à coup un nom. C’est comme cela que j’ai découvert la facilitation graphique. »

    « La narration visuelle : raconter des histoires pour faire passer des messages importants. »

    « La vidéo fait passer d’autres émotions qu’une image figée. Plus d’émotions par le mouvement et le paysage qui bouge»

    « Du dessin miroir, c’est de la reformulation dessinée. »

    « A chaque étape du co-dev professionnel, on peut utiliser un visuel. … sans être dans le graphic recording»

    « Comment ne pas faire toujours la même chose en facilitation graphique ? »

    « Dans le Codev de facilitateurs graphiques, on n’enlève le masque et on se rend compte qu’on se pose tous les mêmes questions. »

    « J’aime beaucoup en ce moment développer la facilitation graphique dans l’espace public pour pouvoir engager les résidents, les citoyens qui vivent dans l’espace public et avoir des fresques participatives. »



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