Episoder
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Cet article fait suite à l’ excellente présentation de Tristan Nitot sur la loi de Moore.
Gordon Moore a fait le postula suivant en 1965 (révisé en 1975) :
Le nombre de transistors présents sur une puce de microprocesseur double tous les deux ans.La conséquence directe est la loi de Wirth :
Les programmes ralentissent plus vite que le matériel n’accélère.Pendant 50 ans, cette loi s’est vérifiée… Mais depuis plusieurs années, la courbe s’essouffle. On commence tout doucement à stagner. Cela signifie que les professionnels du numérique ne peuvent plus compter sur les évolutions matérielles pour couvrir les manques d’optimisation et de performance.
Il va falloir remettre qualité et performance au centre des développements logiciels si on souhaite pouvoir continuer à élargir nos usages numériques.
Si les logiciels sont effectivement plus performants, on ne devrait plus sentir le besoin de changer son matériel. Surtout si les nouvelles générations ne sont pas réellement plus puissantes que les appareils utilisés.
Le seul coût matériel pourrait être celui de la réparation, réduisant ainsi considérablement l’empreinte environnementale du numérique.
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Nouvel épisode sur les crises environnementales !
Les activités humaines utilisent une part de plus en plus importante de l'espace au sol. Les espaces naturels comme les forêts, les marais ou les prairies sont remplacés par des zones urbaines ou agricoles.
Or, en fonction de l'usage, les terres n'ont pas les mêmes propriétés environnementales en termes :
- d'accueil de la biodiversité (BP)
- de résistance à l'érosion (ER)
- de stockage de l'eau souterraine (GR)
- de perméabilité du sol (MF)
On a pu prouver que l'impact environnemental des zones artificielles est bien plus important que les zones naturelles (source : Bos et al. 2016). Donc en rasant une forêt pour construire un ville, on nuit à la biodiversité et au cycle de l'eau.
Quoique modeste, le numérique joue un rôle dans ces modifications des paysages, notamment avec l'installation de mines. En effet, on n'hésite pas à raser les forêt ou autre partout où les gisements en métaux sont assez intéressants pour être exploités
Dans le monde, 90% de la déforestation sert pour l'agriculture. Il convient donc de faire attention à ce que l'on mange pour éviter d'avoir une de grosse empreinte sol dans son alimentation (cf graphique plus bas). On peut constater qu'une tomate a une empreinte mille fois moindre par rapport au bœuf (source : Agribalyse).
Plus d'informations et source sur : https://simbios.fr/blog/2024/09/30/changement-affectaction-sols
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Manglende episoder?
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Cet article fait partie de la série concernant les crises environnementales, il aborde la formation d’ozone photochimique au niveau de la troposphère.
L’ozone troposphérique, c’est-à-dire à moins de 10 km d’altitude est néfaste pour la santé humaine et pour les écosystèmes.
Voici quelques conséquences de l’ozone sur la santé humaine :
irritations des yeux ou des voies respiratoiresbaisse des performances physiquesœdèmes pulmonaires dans les cas les plus graveshausse du risque de maladies respiratoiresAu niveau de la troposphère l’ozone perturbe la photosynthèse des plantes. Pour rappel, la couche d’ozone (à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude) protège des rayonnements ultra-violets qui nuisent également à la photosynthèse. En fonction de l’altitude, l’ozone préserve ou nuit donc à la flore.
Au-delà de la photosynthèse, les plantes peuvent également absorber l’ozone, ce qui provoque des dégâts visibles sur leurs feuilles et nuit à leur croissance.
L’essentiel de la pollution par l’ozone résulte de réactions chimiques complexes qui ne se produisent que par forte chaleur.
Les activités humaines émettent des gaz précurseurs dont :
les oxydes d’azote (NO et NO2) issus de combustionsles composés organiques volatils produits par l’industrie (peintures, colles, enduits vernis…)D’après Citepa , en France, les émissions de COVNM ont largement réduit en passant de plus de 2,5 millions de tonnes COVNM en 1991 à moins de 0,6 million de tonnes COVNM en 2018.
On a donc divisé nos émissions par presque 5 en moins de 30 ans.
Plus d'information et source dans l'article : Les crises environnementales : la formation d'ozone photochimique
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Vendredi 19 juillet 2024, une panne informatique a touché de très nombreuses entreprises. La conséquence la plus visible, c’était que de nombreux avions sont restés cloués au sol au quatre coins de la planète. La bourse de Londres a également été perturbée ainsi que de nombreux médias (dont TF1 et Canal +).
Cette panne due à une mise à jour corrompue d’un logiciel édité par la société CrowdStrike met en évidence à quel point nous sommes dépendants, non seulement des outils numériques, mais surtout que ces outils sont gérés par les mêmes entreprises et mêmes logiciels.
Le bug d’un seul logiciel a affecté des entreprises très variées partout sur la planète. C’est assez effrayant de voir la puissance que possède une entreprise comme CrowdStrike. Je suppose que comme moi, vous n’aviez pas entendu parler de cette organisation avant ces événements.
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Cet article fait partie de la série sur les crises environnementales, il aborde les émissions de particules.
Les principaux secteurs responsables des particules sont :
les usages domestiques notamment le chauffage avec la combustion de bois, charbon, ou fuelle transport (usure des freins, pneus, routes et échappements des moteurs thermiques)la gestion des déchets (incinération)l’agriculture (labour, moisson…)l’industrieLes particules sont nocives pour la santé. Leur impact diffère en fonction de leur taille, les plus grosses affectent uniquement les voies supérieures alors que les plus petites peuvent aller jusque dans le sang. Ensuite, en fonction de leur composition chimique, l’exposition chronique aux particules peut avoir des répercussions sanitaires plus ou moins graves :
irritationsaggravation de problèmes respiratoires existants (asthme, allergies, bronchites…)hausse du risque de maladies respiratoires et cardio-vasculairesCancers pulmonairesMais aussi diabète, maladies neurodégénératives… ( source )Plus d'information et sources dans l'article dédié.
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Quand on entend parler de numérique responsable, on entend souvent des définitions différentes en fonction des gens ou organismes qui en parlent. Je note d’ailleurs une confusion assez récurrente entre le Green IT et le numérique responsable.
Les thématiques du numérique responsable :
Diminuer les impacts négatifs que peuvent générer les technologies numériques
Sobriété numérique ou Green ITRaisonner les usages numériquesDes outils pour toutes et tousUtiliser le numérique comme outil pour rendre le monde meilleur
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L’électricité, c’est bien pratique dans notre vie… mais dès lors que l’on parle de sa production, il semble qu’aucun moyen de production ne soit satisfaisant.
Voici généralement les reproches que l’on peut entendre
Les énergies fossiles sont responsables du dérèglement cliamtiqueLe nucléaire produit des déchets dangereux et émets des radiations nocivesL’éolien est responsable de la mort de nombreux oiseaux et chauve-souris et cela pollue l’espace visuel.Le solaire est produit à partir de panneaux photovoltaïques chinoisEt j’en passe !
Je vous propose cet article pour s’y retrouver un peu. L’objectif ici est de donner des ordres de grandeurs quantitatifs sur les impacts environnementaux. On ne traitera donc pas des aspects financiers, esthétiques ou du confort sonore.
L’enseignement général derrière cette étude, c’est que les énergies fossiles sont tellement nocives pour la planète qu’elles viennent complètement masquer les différences qu’il peut exister entre les différents moyens de production d’électricité alternatifs.
Le débat n’est aujourd’hui pas de savoir quelles filières il faut développer. Tout ce qui peut réduire la part du charbon, du pétrole et du gaz est bon à prendre.
Plus d'information; données et source dans l'article dédié.
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Cet article fait partie de la série sur les crises environnementales, il aborde la déplétion de l’ozone stratosphérique, un problème dont vous avez sûrement déjà entendu parlé sous le nom “Trou de la couche d’ozone”.
Si l’ozone troposphérique est néfaste (participation à l’effet de serre et toxicité à l’inhalation), il n’en est pas de même pour l’ozone stratosphérique.La couche d’ozone est indispensable pour la vie sur Terre (en dehors de l’eau) puisqu’elle filtre une très grande partie des rayonnements ultra-violets (UV) du soleil. Les rayons UV ont des effets directs sur l’Homme et l’environnement (cancer, cataracte, réduction de la photosynthèse).
Certains gaz émis par l’Homme sont suffisamment stables pour arriver jusque dans la stratosphère et y réagissent avec l’ozone en provoquant l’élimination de ce dernier.
L’humanité a pris conscience de ce problème dans les années 1980. En 1987, le protocole de Montréal est signé par 36 pays. Ce protocole vise à réduire et à terme à éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d’ozone. On peut parler de franc succès ! Il suffit de voir l’évolution de la consommation de substances appauvrissement la couche d’ozone au fil du temps.
La concentration d’ozone dans la stratosphère est mesurée en unité Dobson (DU). La limite planétaire fixée par les rapports du Stockholm Resilience Centre est de 275 DU. La valeur actuelle est de 285 DU.
Encore plus que les problèmes d’acidification, le rétablissement de la couche d’ozone prouve qu’il est possible pour la communauté internationale de réagir vite face à une crise environnementale.
Si le problème de la couche d’ozone est en bonne voie pour être résolu, il convient de rester vigilent. Dans l’ensemble des études environnementales, cet aspect est toujours dans les radars pour éviter les mauvaises surprises.
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La plupart des smartphones et des navigateurs proposent un mode de fonctionnement alternatif qui permet de privilégier un affichage blanc sur noir plutôt que noir sur blanc.
Le mode sombre permet de limiter la lumière provenant de son écran (un fond d’écran sombre émet moins de lumière qu’un fond blanc). Cela peut s’avérer confortable dans des environnements où il y a peu de lumière ambiante.
Toutefois, il semble accepté que de manière générale, la lecture noir sur fond blanc (mode positif) est plus efficace.
Comme on l’a vu dans l’article sur l’impact environnemental des messageries, utiliser le mode sombre permet de diminuer jusqu’à 35% la consommation d’énergie de votre smartphone. Cela dépend évidemment des applications utilisées, mais il s’agit là d’un gain significatif.
Si vous n’êtes pas gêné par la lecture en mode sombre, je vous invite donc vivement à utiliser le mode sombre !
Mettre en place le mode sombre sur votre smartphone :
Passer au mode sombre ou au mode couleur sur votre appareil Android .Utiliser le Mode sombre sur votre iPhone et votre iPad .Mettre en place le mode sombre sur votre ordinateur :
Modifier les couleurs dans Windows (10 et 11) .Utiliser une apparence claire ou sombre sur votre Mac .Mettre en place le mode sombre sur votre navigateur web :
Naviguer en mode sombre ou avec le thème sombre sur Chrome .Changer les paramètres d’apparence des sites web dans Firefox .Utiliser le thème sombre dans Microsoft Edge .Comment activer le thème sombre sur Opera .Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
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Lorsqu’un appareil électronique n’est plus utilisé, il peut suivre plusieurs fins de vie possibles :
être revendu (dans l’état ou reconditionné)être collecté pour recyclageêtre stocké (oublié) dans un placardavoir été jeté avec les ordures ménagères (il sera donc incinérés, enfoui)finir “dans la nature” (tombé dans un cours d’eau, jeté dans une décharge illégale…)Plus d'information et source dans l'article dédié.
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Dans un épisode précédent, nous avions déjà parlé des différents handicaps qui pouvaient nuire à l’usage d’outils numériques.
J’ai eu la chance d’aller un cran plus loin grâce à un atelier immersif proposé par l’ ACIAH.
Nous allons donc réaliser des opérations très simples avec la contrainte de porter un bandeau sur les yeux :
lire un mailécrire un mailrédiger et enregistrer un documentconsulter une page webEt là on se rend compte de toute la difficulté pour une personne en situation de handicap pour utiliser des interfaces numériques. Voici mon retour d'expérience.
Je vous invite vivement à faire l’expérience d’une navigation à l’aveugle à l’aide d’un lecteur d’écran comme Orca voire du système ACIAH-Linux. Cela permettra de mieux appréhender les barrières rencontrées par certaines personnes.
Sinon, vous pouvez également consulter ces témoignages de personnes en situation de handicap sur leur utilisation de services numériques.
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Dans cette série sur les crises environnementales, nous allons aborder une crise qui concerne de très près le monde du numérique : l’épuisement des métaux.
Nous avons besoins de métaux pour fabriquer beaucoup des produits qui servent aux activités humaines.Le problème, c’est que ces matériaux ne se renouvellent pas. Nous avons donc des réserves limitées de métaux. Nos usages sont assez importants pour provoquer des pénuries. Le risque de pénuries est accru par la répartition très inégale des métaux à travers le monde.
Les métaux sont utilisés par :
le numérique (cobalt dans les batteries, indium dans les écrans, or dans les circuits…)le transport (lithium dans les batteries des véhicules électriques, magnésium pour les avions)l’énergie (bore dans éoliennes)l’agriculture (borates dans les engrais)la défenseLes solutions techniques permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre provoquant le dérèglement climatique nécessite souvent des métaux critiques. En 10 ans, nous allons multiplier nos usages par 4, 6 10 !!!
Plus d'informations les sources dans l'article dédié.
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Dans cette série sur les crises environnementales, nous arrivons à la crise la plus notoire : le changement climatique.
Les activités humaines libèrent des gaz à effet de serre qui augmentent la capacité de notre atmosphère à conserver la chaleur de la Terre.
Dioxyde de carboneMéthaneHalocarburesOzoneProtoxyde d’azoteetcL'effet de serre menace nos océans, la biodiversité terrestre, augmente la fréquence des événements climatiques extrêmes, nuit à l'accès à l'eau et diminue les rendements agricoles.
Le numérique contribue au dérèglement climatique à hauteur de 7%. Notamment lors de la fabrication des terminaux utilisateur.
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
Vous pouvez également prendre connaissance des rapports du GIEC.
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Greenspector a récemment publié une étude comparative entre différentes applications de messagerie :
WhatsappTeamsDiscordSlackOn aurait pu penser que ces différentes applications auraient des résultats similaires puisqu’elles répondent à des besoins très proches. Si on peut clairement dégager une tendance générale, on se rend compte qu’il y a tout de même des différences significatives.
Voici les enseignements clés de cette étude :
des applications similaires peuvent avoir des impacts environnementaux différentstous les éditeurs n’ont pas la même stratégie de rétro-compatibilitéle mode sombre permet une réduction significative de l’énergie utilisée par nos smartphonesla compression est un élément important pour la sobriété d’une applicationPlus d'informations sur l'article dédié.
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À l’initiative du gouvernement, une commission d’experts s’est penchée sur les impacts de l’exposition des enfants aux écrans. Le rapport a été publié le 30 avril 2024. En voici un résumé rapide.
Les enfants sont exposés en moyenne près de 5h par jour pour les 15-17 ans. Cela contribue à :
des troubles du sommeilsun manque d'activité physique et la sédentaritédes problèmes de vuedes usages problématiques notamment pour les populations à risque (dépressions, anxiétés...)La commission a proposé 29 recommandations catégorisées autour de six axes :
interdire les conceptions addictogènesprotéger plutôt que contrôler les enfantsorganiser une progression des usages numériquespréparer les jeunes à leur autonomie numériqueoutiller et préparer les parents et enseignantsmise en place d’une stratégie publiquePlus d'informations et sources dans l'article dédié.
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Les ressources fossiles correspondent au :
charbon et ses dérivés (lignite, bitumineux, anthracite…)pétrolegaz naturelL’humanité utilise beaucoup de ressources fossiles pour ses activités. Ces dernières sont majoritairement utilisées pour produire de l’énergie :
Chaleur/chauffageÉlectricitéTransportIndustrieMais elles servent également en tant que matière première.
On ne va pas parler ici des problèmes issus de la combustion des énergies fossiles. Ces derniers sont traités dans les crises environnementales dédiées :
dérèglement climatique (article à venir)acidification atmosphériqueparticules (article à venir)Le problème dont on va parler ici est la déplétion des ressources fossiles. Cela constitue un problème majeur pour l’humanité qui a bâti son développement économique et ses activités sur ces dernières.
Plus d'informations et source dans l'article dédié.
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Voilà une belle nouvelle, surtout quand on écoute le rapide décryptage de Jean-Marc Jancovici sur RTL , qui souligne le poids très important du numérique dans les conséquences environnementales de l’organisation des jeux.
La démarche numérique responsable est formalisée dans un document de 18 pages publiquement accessible. Cette dernière semble principalement s’intéresser à l’impact environnemental des jeux. C’est déjà un bon premier pas, mais c’est dommage d’oublier les autres axes (accessibilité, inclusion, éthique…)
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La “Corporate Sustainability Reporting Directive” que l’on traduira par “directive sur les rapports des entreprises relatifs au développement durable” entre en vigueur progressivement en commençant par les grandes entreprises.
L’objectif de cette directive est d’obliger les entreprises à effectuer un compte rendu de leurs activités et de leurs objectifs par rapport à des critères extra-financiers. Ce rapport doit être structuré selon un un reporting ESG selon 3 axes :
EnvironnementSocialGouvernancePlus d'informations et sources dans l'article dédié.
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Les terminaux numériques que nous utilisons contiennent de nombreux métaux différents. Ces métaux sont répartis inégalement sur la planète.
Parmi les métaux nécessaires pour le numérique on trouve notamment le cobalt (utilisé dans nos batteries). Plus de la moitié du cobalt provient de la République Démocratique du Congo (RDC ou Congo-Kinshasa).
Depuis des décennies, la République Démocratique du Congo est dans une situation politique instable. Des groupes armés sécurisent leur financement en s’appropriant et exploitant les gisements de cobalt. Il en résulte toutes les atrocités qui sont les conséquences des guerres :
massacres des populations (estimation 5 millions de morts)mutilation des populationsviol des femmesJe vous invite à écouter le témoignage poignant de David Maenda Kithoko dans sa conférence, pour une écologie décoloniale du numérique.
Plus d'informations et sources dans l'article dédié.
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Une question qui agite parfois les spécialistes de la transition écologique est la possibilité de résoudre la question des limites planétaires avec des solutions techniques sans avoir à changer notre mode de vie.
Il ne peut pas y avoir de croissance économique infinie dans un monde fini.Dans le passé, nous avons déjà réussi à relever des défis environnementaux comme par exemple avec l’acidification. Mais pour ce sujet, nous avions des solutions techniques pour résoudre en grande partie le problème. C’est ce qui nous a permis d’avancer relativement rapidement dans la limitation l’impact anthropique sur ce point.
Pour le dérèglement climatique, on va voir que les opportunités techniques sont moins évidentes...
Plus d'informations et les sources dans l'article dédié.
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