Episoder
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Aujourd’hui vous vouliez rappelez la date du 17 juin
Oui Laurence car le 17 juin est la journée de la lutte contre la désertification. En Europe on ne se sent pas tellement concerné et pourtant rien que sur notre continent, relativement privilégié en matière de sol et de climat, on parle de 60 % de sols dégradés, dont 25 % dans le sud et l’est de l’Europe à fort risque de désertification. On compte également 390 000 sites contaminés. 65 à 75 % de nos agricoles sont trop fertilisés et conduisent à de forts risque d’eutrophisation de nos eaux superficielles. Le cout annuel de ces dégradations a été estimé à 50 milliard d’euros.
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Aujourd’hui vous vouliez revenir sur les solutions technologiques pour stocker du CO2
Oui Laurence, nous avons déjà parlé des solutions disons agricoles, ou basées sur la nature, et des solutions technologiques. Vous vous souvenez, j’avais comparé rapidement les volumes de stockage potentiel de carbone sous forme de matières organiques dans les sols ou sous forme de CO2 dans les sous-sols, par exemple dans d’anciens gisements d’hydro carbure. Des volumes comparables à l’échelle nationale autour de 20 à 30 MtCO2/an avec des couts moyens jusqu’à trois fois plus faibles pour les solutions « matière organique sol » que pour les solutions techno « CO2-sous sol ». -
Manglende episoder?
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Bonjour Tiphaine ! J’ai cru comprendre qu’on allait s’éloigner de l’Europe dans cette chronique
Oui Laurence, cap sur les savanes africaines ! Cette chronique co écrite avec un collègue de l’IRD, écologiste des sols, va vous démontrer qu’étudier les sols de savanes peut donner des idées pour notre agriculture. -
Bonjour Tiphaine,
Vous me disiez-vous vous êtes fait voler votre vélo.Oui une fois de plus ! mais rien d’exceptionnel malheureusement. Pour me réconforter, j’espère que l’augmentation du nombre de vélo volés est le signe du développement de l’usage du cycle et peut être le signe d’une baisse des petits déplacements en voiture. L’objectif, notre objectif à tous est bien de réduire ou du moins d’empêcher la concentration de CO2 dans l’atmosphère de s’envoler.
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Bonjour Tiphaine,
Vous m’avez dit que vous n’étiez pas trop en forme, et que vous vouliez nous parler de boulettes.C’est exact quand j’ai écrit cette chronique j’étais un peu, je ne sais pas énervée, déçue, triste. Un peu tout à la fois. Il faut dire que ce soit la politique internationale, les tendances climatiques, ou à l’échelle nationale, l’affaiblissement des normes environnementales ou les déclarations sur l’éventualité d’assouplir le zéro artificialisation nette, il y a de quoi perdre le moral face à ce monde de ... J’ai donc choisi aujourd’hui de parler de boulettes fécales.
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Le sujet d’aujourd’hui porte sur les racines et les grandes profondeurs aujourd’hui.
Oui Laurence, nous avions parlé avec Frédéric Rees de l’histoire d’amour qui lie les racines au sol, cette fois je me suis fait accompagnée d’Amandine Germon, chercheure au Cirad pour prendre un peu de profondeur. Lors de la dernière chronique, nous étions dans de sols très jeunes de quelques centimètres de profondeur. Aujourd’hui on va plonger à près de 17 m de profondeur.
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Une fois de plus, vous vouliez nous parler des effets du climat sur le sol
C’est ça Laurence. C’est un vaste sujet de recherche d’où on peut tirer bon nombre de chroniques. Il y a quelques temps j’avais évoqué les manipulations de température et de pluviométrie sur le terrain avec l’installation de couverture, de résistance électriques ou de gouttières au-dessus du sol. Et je vous disais que modifier la température du sol, même de quelques degrés, modifiait les activités biologiques et donc la vitesse de décomposition des matières organiques du sol. Depuis j’ai rencontré Mathieu Santonja, enseignant-chercheur à l’Université Aix Marseille qui m’a expliqué les effets de la sécheresse sur la vie du sol.
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Aujourd’hui vous souhaitez dans cette chronique parler de racines ?
Oui Laurence, aidée par Frédéric Rees, chercheur à l’INRAE, je vais aujourd’hui aborder les multiples rôles des racines dans le fonctionnement des sols.
Vous voulez dire du rôle des racines dans le fonctionnement des plantes…
Bien-sûr, vous avez raison, les racines rendent avant tout service à la plante, mais pas uniquement comme on va le voir aujourd’hui. Donc premièrement, pour schématiser, les feuilles des plantes récupèrent du carbone dans l’atmosphère grâce à la photosynthèse, tandis que les racines s’occupent de récupérer de l’eau et des minéraux dans le sol. Les racines sont la zone d’échange entre la plante et le sol, et ce depuis l’origine, il y a un demi-milliard d’années, lorsque les plantes ont commencé à coloniser la surface terrestre et que les premiers sols sont apparus.
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Ces jours-ci, nos conversations parlent beaucoup de température et c’est aussi le sujet de votre chronique d’aujourd’hui
Oui Laurent, l’effet de la température sur le fonctionnement des sols est une question étudiée depuis longtemps par les scientifiques. Ce peut être l’effet du gel et du dégel sur l’altération des roches et la pédogenèse mais depuis une vingtaine d’année les études se concentrent sur l’effet de la température sur l’activité biologiques des sols.
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Bonjour Tiphaine, avec quel sujet allons-nous débuter l’année 2024 ?
Les nématodes !
Ah oui, les nématodes… pourquoi pour débuter l’année et puis c’est quoi un nématode ?
Voilà exactement pourquoi je voulais parler nématodes. Ces animaux, les plus abondants des sols, sont quasiment inconnus du grand public, pourtant terrien. En ce début d’année, pleine de bonnes résolutions, la nature, l’environnement ou la biodiversité font parfois leur retour dans les discours. Et si je vous dis biodiversité ..?
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Aujourd’hui nous allons nous intéresser à la création d’espaces verts urbains.
Exactement. Face à l’augmentation de la population en ville, la densification de l’urbanisation mais aussi bien souvent l’étalement des villes sur les sols, ce que l’on appelle l’artificialisation des sols, la solution proposée est : on va créer des parcs !
Pour créer des zones de respiration
C’est ça, mais aussi rafraichir l’air, remettre un peu de biodiversité dans nos vies, filtrer des eaux d’écoulement, stocker du carbone dans la biomasse et les sols de ces espaces.
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Tiphaine nous parle de ce que devient la terre excavée des chantiers
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Nous retrouvons Tiphaine Chevallier pour la suite de l'histoire du célèbre Charles Darwin et de son intérêt pour les vers de terre.
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Tiphaine Chevallier nous raconte l'histoire du célèbre Charles Darwin.
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Tiphaine Chevallier nous parle de la désertification, qui n’est pas uniquement une avancée de désert.
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Tiphaine Chevallier nous parle des sols dans la mythologie et la religion aujourd’hui.
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