Episoder
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La mode peut-elle transformer le réel, ou est-ce le réel qui transforme la mode ? À cette question, Dior répond par un féminisme qui s’inspire des sixties de Marc Bohan. Yohji Yamamoto, lui, déstructure les silhouettes. Issey Miyake n’a de cesse d’explorer ce qui n’a pas encore été découvert. CFCL prône le confort par le tricot. Maxhosa ressuscite les motifs Xhosa. Mossi, à travers ses collections et son école de mode, veut permettre aux jeunes de rêver. Et tous, de se battre pour propager l’idée d’une mode qui fasse sens.
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À l’Institut français de la mode (IFM), à Paris, 27 étudiants de 13 nationalités différentes présentent leurs extravagants travaux de l’année. L’enjeu est crucial : l’école rivalise avec le prestigieux Central Saint Martins College of Art and Design, à Londres. Paris doit attirer de nouveaux talents internationaux, même si les Français brillent déjà par leur créativité, tels Weinsanto, Pressiat ou encore AlainPaul. Comme le résume Rachida Dati, ministre de la Culture, prenant des libertés avec la logique : "La mode, c’est 100% économie, 100% culture !"
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Manglende episoder?
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Stella McCartney, Marine Serre, Lilia Litkovska. Trois créatrices de mode affirmées, engagées, qui se battent pour exprimer leur rage de réformer une industrie polluante, anxiogène et qui pousse à une surconsommation massive. Elle proposent des méthodes alternatives de production, de communication, appellent à ralentir et à prendre le temps de réfléchir. La mode est un combat esthétique, économique, politique.
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Qu’il y a-t-il donc dans la tête des esprits créatifs ? Wim Wenders affirme que Yohji Yamamoto guérit les gens, sans les mettre sur un sofa. Jeanne Friot reprend sa propre histoire d’amour lesbienne, tandis que Stéphane Rolland, adepte de la transmission, fait défiler deux écoles de mode et questionne la relation entre Orient et Occident. Julien Fournié, quant à lui, reprend le vestiaire des héroïnes hitchcockiennes et prône les tenues sexys pour combattre le patriarcat. La mode servirait-elle à combattre les démons ?
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La Haute couture, ce sont des milliers d’heures de travail pour une seule tenue... Un laboratoire exceptionnel, qui est aussi la vitrine d’une industrie brassant des milliards d’euros. Un soft power flamboyant pour la France, porteur de messages, comme chez Dior, Imane Ayissi, Sara Chraïbi, via l’exposition carte blanche à Laurence Benaïm, initiée par le Centre Pompidou, ou l’interprétation de l’ADN Jean Paul Gaultier par la créatrice irlandaise Simone Rocha.
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Stella McCartney, Laurence Airline, Vaillant Studio, Litkovska : voici quatre griffes fondées et dirigées par des femmes. Elles viennent d’Angleterre, de Côte d’Ivoire, de France et d’Ukraine. Animées d’un même esprit, déroulant le même propos, elles trouvent des solutions aux problèmes qui bouleversent aujourd’hui notre monde : pollution textile, surconsommation, conflits, guerres, approvisionnements, chaines de productions et de communications... Quand la création devient une arme.
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Yohji Yamamoto, Yusuke Takahashi pour CFCL, Mame Kurogouchi, Satoshi Kondo pour Issey Miyake… Ils et elle ont en commun de prendre le pouls de la planète et de proposer de nouvelles façons de se vêtir. Les créateurs japonais, omniprésents sur la scène parisienne depuis les années 1980 restent encore les maîtres incontestés de l’espace qui sépare la peau du vêtement, autrement dit, les artistes du plaisir de s’habiller.
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Le Festival international de la mode au Togo, qui a fêté ses 10 ans à Lomé au printemps dernier, organise un défilé à Paris pour valoriser la mode africaine. Jacques Logoh, le fondateur du FIMO, souhaite que l’Afrique "commence par porter du Made in Africa !" Selon un récent rapport de l’Unesco, le continent peut devenir un nouveau champion mondial, à une condition : que les acteurs du secteur bénéficient d’un soutien accru des décideurs publics, ce qui est encore rare...
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L'Alsacien Victor Weinsanto a suivi un cursus mode à Paris, puis travaillé avec Jean-Paul Gaultier. Il a ensuite monté sa marque, réjouissante, et fait défiler ses ami.e.s Drag Queen. Kevin Germanier, lui, veut casser les mauvaises habitudes du passé. La mode pollue ?... Alors il recycle, sublime la décroissance avec panache. Quant à Alain Paul, il s’exprime avec son époux sur la chorégraphie du vêtement autour du corps. Trois créateurs merveilleux, qui, à travers leurs rêves, révèlent l’époque actuelle.
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L'opéra “Ressusciter la rose“ est une création originale, initiée par Jean-Pierre Blanc, qui dirige, entre autres, le prestigieux Festival de Hyères. Cette œuvre célèbre les 100 ans de la Villa Noailles, un ensemble de bâtiments cubistes, conçu dans les années 1930 par Robert Mallet-Stevens et financé par un couple iconique, Charles et Marie-Laure de Noailles. La Villa était le rendez-vous incontournable de l’avant-garde artistique des Années folles. Quel est aujourd’hui l’héritage des Noailles ?
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"La femme est un sujet actif du processus historique et ne peut se limiter à être l’objet du désir du patriarcat !" Voici la phrase choc écrite en lettres gigantesques sur les murs du défilé Dior. Sa directrice artistique Maria Grazia Chiuri s’appuie sur la figure majeure de la sorcière. Le combat féministe est également porté par la jeune griffe Indépendantes de Cœur, créée par la française Valériane Venance. Elle décline la notion de cage. La mannequin est nue, son corps est entièrement visible, mais il est inattaquable.
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Pour leur collection mode masculine de l’été 2024, deux jeunes stylistes ont puisé dans le répertoire du cinquième art. Louis-Gabriel Nouchi a choisi le roman de Christopher Isherwood - un homme au singulier -, et Jeanne Friot, le conte d’Andersen "La Petite Sirène". Deux œuvres qui mettent en lumière les aspirations de la communauté Queer. Briser les tabous, c’est également le credo de Mark Bryan, ingénieur en robotique, qui a choisi de porter jupe et talons hauts au quotidien.
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Pour son prochain film, intitulé sobrement "Finalement", Claude Lelouch a choisi de tourner certaines scènes dans un défilé de mode du couturier Stéphane Rolland. Ce dernier a présenté sa collection haute couture hiver 2023-2024 dans le grand escalier de l'Opéra de Paris. En hommage à Maria Callas, le couturier a recréé la Grande Nuit de l'Opéra de décembre 1958. Les mannequins ont défilé dans des robes somptueuses, tandis que les acteurs de Lelouch ont évolué dans ce décor grandiose. De son côté, Claude Lelouch a géré actrices et acteurs, tournant dans les conditions du direct.
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En juillet 2023, le musée du Quai Branly a accueilli la troisième édition du concours Africa Fashion Up. Cinq designers africains ont présenté leurs collections, inspirées de leurs cultures et savoir-faire, visant le marché international. Le gagnant, Aristide Loua, est un Ivoirien qui a vécu en France avant de retourner dans son pays. Il a consacré deux ans à s’imprégner de la culture ivoirienne avant de se lancer dans la mode.
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Née en 1945 à Paris, la haute couture est un soft power à la française qui génère des milliers d’emplois et des bénéfices colossaux. Si elle apparaît comme hors sol, rien ne l’a jamais empêché d’exister. Parmi les défilés de l'automne-hiver 2023-2024, Maria Grazia Chiuri réinvente la sobriété des plissés de l’Antiquité pour Christian Dior, tandis que la Néerlandaise Iris Van Herpen expérimente de nouvelles structures qui favorisent le mouvement. Ces deux maisons font l’éloge de la légèreté. Faut-il y voir une réponse aux vicissitudes qui ravagent notre planète ?
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Avec son premier défilé évènement pour Louis Vuitton, Pharrell Williams a frappé fort. Le nouveau directeur créatif des collections homme de la marque française de luxe a décidé de dérouler le tapis rouge sur les 238 mètres du Pont-Neuf. C'est là que les vedettes du rap, des mondes réel et digital, du sport et du business ont été invitées à assister à la présentation de sa première collection. À l’autre bout du spectre, les stars se sont également pressées pour saluer le maître qui fêtera cette années ses 80 printemps, Yohji Yamamoto.
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Une édition qui s’est déroulée au Musée de Carthage, dont la réhabilitation est actuellement financée en grande partie par l’Union européenne. Un lieu emblématique choisi par Anis Montacer, le fondateur de la TFW qui lance sa propre marque, Outa, avec des tenues réalisées à partir de déchets plastiques recyclés. Parmi les autres trésors découverts, citons la portugaise Joana Maltez, le jeune tunisien Haroun Ghanmi et Mouna Ben Braham qui détourne les codes des robes de mariées tunisiennes.
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À Paris, le Palais Galliera consacre sa nouvelle exposition à 1997, une année décisive pour la mode selon Alexandre Samson qui en est le commissaire. "1997 Fashion Big Bang" invite à redécouvrir des créations restées incontournables. Cette année-là, Jean-Paul Gaultier a notamment dessiné les costumes du "Cinquième élément" de Luc Besson. La marque japonaise Comme des Garçons et le couturier Martin Margiela ont présenté des collections emblématiques. Enfin, l'Américain Tom Ford a décliné son concept de "porno chic" avec le G string pour Gucci.
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La première édition de l’International Woolmark Prize s’était déroulée en 1954, sacrant ex-aequo Yves Saint Laurent et Karl Lagerfeld. Aujourd’hui, les designers de tous les continents se pressent pour remporter la dotation de 200 000 dollars australiens et son programme de mentorat. Les collections sont entièrement réalisées en laine et doivent respecter les contraintes d’une mode durable. Le Grand Prix a été attribué au nigérian Adeju Thomson, qui s’inspire du concept “décoloniser le design“.
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La "Modest Fashion" que l’on pourrait traduire par "Mode décente" ou "pudique" est un courant vestimentaire inter-religieux, qui prescrit clairement aux femmes de se vêtir de manière "discrète". Il vise aujourd’hui un public beaucoup plus large, au point où il est devenu un véritable business. Tour d’horizon du phénomène avec des créatrices de mode et des influenceuses internationales rencontrées lors de la seconde édition de la Paris Modest Fashion Week, consacrée à ce style vestimentaire.
- Vis mere