Episoder
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Les drags, comme les femmes, ne peuvent circuler en ville sans se faire harceler, et ça, ça a aussi un coût ! Voici un petit bonus du dernier épisode. Bonne écoute
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Vous vous rappelez, les JO ? Et cette cérémonie d'ouverture complètement folle, sous une pluie battante avec des êtres pailletés et déjantés au genre incertain qui dansaient autour de Philippe Katherine en schtroumpf ? Alors moi, il y en avait plusieurs que j'avais reconnus dans la troupe parce qu'il se trouve que je fais partie des + de 500 000 télespectateurices de "Drag race France". Vous savez, cette émission de France télévision qui est un peu le "top chef" des drag queens. Entre ça et les spectacle de drags dans les cabarets parisiens qui se donnent à guichet fermé, il faut reconnaître que le drag est clairement tendance. Mais avec mon regard "thune", je me suis forcément demandé : d'où sortent ces talents et ces tenues et ces perruques et cet art du make up qui nous séduisent et nous amusent ? Et combien ça coûte en faux-cils et faux seins pour arriver à des résultats aussi bluffants ?
Grâce à Minima Gesté, la plus parisienne des drags toulousaines, je vous propose d'aller regarder dans le décolleté de ces créatures nocturnes, là ou elles rangent leur portefeuille bien sûr. Mais ne vous attendez pas à un entretien gentillet entre métier passion et clubbing, Ah non, contre toute attente, le drag nous fait basculer dans un monde ultra libéral, très compétitif, où seules les meilleures business girls gagnent. Et à notre époque où le CDI bat de l'aile, où le monde professionnel nous incite de moins en moins à faire carrière dans une boîte, et de plus en plus à être notre propre patron, ou notre propre micro-patron, et aussi peut-être notre propre produit, et notre propre attachée de presse, et notre propre comptable.. eh bien le parcours de Minima Gesté résonne comme une trajectoire finalement beaucoup plus classique qu'on ne l'attendait.
Vous allez voir, à la fin de cet entretien, vous réaliserez qu'on est très nombreux, nombreuses en réalité, chacun dans nos domaines, à nous battre pour survivre
économiquement comme autant de petites drags sans perruques et sans make up.
La masterclass de la win à paillettes, c'est tout de suite, bonne écoute !
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Voici un court extrait de l'épisode qui sort ce jeudi !
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Elles sont nombreuses les femmes seules à élever leurs enfants : plus d'un million et demi en France.
On les voit peu, on les entend peu, et pour cause : les mère solo sont pressées. Elles ont des courses à faire, des dîners à préparer, des enfants à emmener chez le médecin. Bref, la mère solo est quelquefois (souvent) au bout du rouleau
Mais dans cet épisode de Thune, on ne va pas uniquement parler de sa charge mentale. Avec Johanna Luyssen, journaliste et autrice de l’essai “Mères solo, le combat invisible” (éditions Payot) on va surtout essayer de comprendre ce qui pêche dans le système et pourquoi chez les mères, "célibataire" rime trop fréquemment avec "précaire".
Crédit photo ©Marie Rouge.
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Je vous avais promis une surprise à la fin du dernier épisode, et la voici ! Jean-Michel Frixon a franchi une barrière invisible le jour où il a décidé de raconter sa vie d'ouvrier dans un livre. Cela lui a ouvert les portes d'une seconde carrière. Aujourd'hui, les grands patrons lui demandent conseil et pour certains, c'est la première fois qu'ils échangent vraiment avec un "col bleu" tout droit sorti des usines. Est-ce que ça l'a rendu riche ? Est-ce qu'il a du mal à quitter "sa place" ? En tout cas, il a enfin l'impression d'avoir "de la valeur", et depuis, tout est possible. Bonne écoute !
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Ca veut dire quoi "gagner sa vie" ? Un coach thune que j'avais interviewé au tout début de notre podcast (épisode #30) m'avait dit d'un ton empreint de sagesse "mais c'est une illusion de croire qu'on gagne sa vie, puisque sa vie, on l'a déjà !". Sur le moment j'avais trouvé ça smart, et c'est vrai que dans de nombreuses discussions autour de l'argent, j'avais gardé sa petite remarque en tête.
Et puis, pour ce nouvel épisode, j'ai interviewé Jean-Michel Frixon. Son CV tient en une très grosse ligne : "ouvrier Michelin pendant 43 ans". Il est rentré dans l'entreprise en 1977 (quand je suis née !) et il en est sorti en 2019. Michelin, les 3/8, la production, la chaîne, c'est devenu... sa vie. Et s'il y est retourné tous les jours, c'est uniquement pour la gagner. Et, vous allez l'entendre, lorsqu'il a frôlé le licenciement, sa vie, il a bien cru la perdre, et c'était vrai.
Dans notre podcast, chaque semaine, on interroge de quoi la thune est le nom dans nos existences. Mais aujourd'hui, on revient aux basics : la thune, c'est ce qui te permet de payer ton loyer, de te nourrir, et de nourrir tes enfants. La thune, c'est la base, nécessaire si ce n'est suffisante. Et quand on est rappelé constamment au fait que l'argent prend une telle place dans notre existence, il nous façonne avec précision, jusqu'au plus profond de notre identité. Bonne écoute !
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Dans ce second épisode consacré aux influenceurs et autres créateurs de contenus, nous sommes toujours avec Émilie Le Guiniec. Au programmes, des chiffres - même si vous le comprendrez, les fourchettes sont très larges - puis des digressions sur la recherche d'authenticité tellement prisée des annonceurs, la santé mentale, et il sera aussi question d'ascenseur social.
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On est nombreux.ses à mettre dans notre voix une intonation de mépris quand on parle, au sens large, des influenceurs. On entend "télé réalité", "arnaque crypto", éventuellement "Dubaï" ou "chirurgie esthétique".
Pourtant, en se multipliant, les influenceurs sont devenus aussi multiples que l'est la société. Et s'il y a encore quelques années leur activité était peu lisible, elle est finalement devenue structurée, et offre plusieurs façons de gagner sa vie. Elle s'est même dotée d'un nouveau nom : on dit maintenant créateurs de contenus.
Pour parler de ce nouveau business, je reçois aujourd'hui Emilie Le Guiniec, fondatrice de l'agence Quarks et autrice du livre Influenceurs, un quotidien sous algorithmes (Robert Laffont), qui représente principalement des créatrices de contenus aux univers variés.
Avec cette experte de l'influence, nous allons faire le tour de la question : qui sont les nouveaux influenceurs ? Tout le monde peut-il tenter sa chance et espérer en vivre ? À partir de combien de followers ? Quels sont les tarifs ? Combien d'influenceurs gagnent vraiment leur vie avec ce métier ? L'influence a-t-elle encore de beaux jours devant elle ? Ca raconte quoi sur l'époque ? Sommes-nous tous condamnés à nous transformer en hommes et femmes sandwich ?
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Et voilà, c'est la rentrée !
Et peut-être que, passée les premières retrouvailles à la machine à café, vous êtes déjà en train de vous demander... Mais qu'est-ce que je fous là ?
Dans un embouteillage, un transport en commun bondé, ou après une première friction avec votre supérieur, vous ressentez... comme une envie de tout plaquer. de tout planter là et de...oui, changer de vie pourquoi pas ?
Evidemment, très vite, une petite voix de la raison vous interpelle et vous susurre "ok, mais est-ce qu'on a la thune ?" Vous commencez à feuilleter les annonces pour des maisons à retaper dans l'arrière pays, vous vous dites que c'est peut-être pas si cher finalement et vous vous demandez : ça coûte combien de déménager, de faire autre chose et pourquoi pas, de réaliser son rêve ? Delphine, elle, n'a pas ouvert une librairie indé, une maison d'hôte ni un atelier de céramique, mais elle a voulu avoir son lieu, son restaurant dans un village charmant à deux heures de Paris. Alors on lui a posé la question pour vous : dis nous Delphine, ça t'a coûté quoi ? Toutes les réponses dans cet épisode. Bonne écoute, et bonne rentrée !
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Voici un court extrait de l'épisode qui sort demain !
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En 2020 est sorti un ouvrage majeur écrit par deux sociologues, Céline Bessière et Sybille Gollac : Le genre du capital.
L'essai étant une référence au Capital de Karl Marx, les deux universitaires s’inscrivent dans cette lecture de notre monde par classes sociales. Mais elles y intègrent un nouvel ingrédient : le genre.
Vous pourrez dire "oui d'accord, mais ça fait longtemps qu’on sait que les hommes gagnent plus que les femmes. "
Dans ce livre, ce n’est pas de cela qu'il s’agit.
On ne parle pas ici du salaire des femmes, du temps partiel subi et des réunions calées à 17h30 pile quand elles doivent aller chercher les enfants à l’école… les deux sociologues enquêtent sur de la partie immergée de l’iceberg : le patrimoine.
Le patrimoine, c’est quoi ? C’est l’argent - qu’il soit sur des comptes, dans des biens immobiliers ou dans des entreprises familiales - qu’on a obtenu sans avoir travaillé. Parce qu’on nous l’a légué. C’est la transmission, c'est l’héritage.
Et bien figurez-vous que là aussi, se nichent des inégalités entre hommes et femmes. Et que cette inégalité se reproduit de génération en génération et devient donc structurelle.
Céline Bessière est venue nous parler de ça, mais aussi de mariages et de divorces. C’est édifiant, ça vous donnera peut-être envie de lire le livre ou sa version BD, que nous vous conseillons.
Cette interview est menée par Claire Teysserre-Orion.
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Il y a des épisodes qui marquent à vie. Aucun pathos, rien de sombre dans cet entretien, dans lequel Lionel dévoile ses sentiments et sa réalité financière alors que le cancer vient de le condamner. Qu'est-ce que la thune quand on apprend sa date limite ? Qu'est-ce que l'argent quand on n'a plus le temps ? En plus de sa parfaite honnêteté, la sagesse et l'intelligence de l'interviewé donnent à ce témoignage une profondeur philosophique... inestimable. Bonne écoute.
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Quand on a parlé avec Hélène, vigneronne du Bordelais, de ses paiements à 30 / 60 / 90 jours, il y a un truc auquel on n'avait pas du tout pensé...
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Pour prolonger la dégustation, pardon, la discussion avec Hélène, savourez ces confidences sur la thune dans son couple... vous vous y retrouverez peut-être ! Bonne écoute !
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Sacrée période n'est-ce pas ? J'avais enregistré cet épisode très "terroir", très "trésor français" bien avant cette séquence nationale si étrange et perturbante. Je l'aime bien cet épisode, déjà parce qu'il nous emmène à la campagne, et aussi parce que dans le parcours d'Hélène, on voit bien cette France aux prises avec un monde qui bouge. C'est la trame de son histoire de thune : elle a grandi dans un domaine splendide, qui s'est un peu reposé sur son glorieux passé. Elle s'est d'abord éloignée de ce monde qui refusait de changer, elle a vu d'autres pays, d'autres cultures. Mais finalement, elle est revenue et aujourd'hui, elle se bat. Pour faire vivre la tradition, ne faut-il pas la réinventer ? Et pour en vivre, ne faut-il pas s'ouvrir aux autres ? Bonne réflexion, et à votre santé !
PS : on ne fait pas de pub sur Thune comme vous le savez, et surtout pas pour e l'alcool, mais j'ai goûté le nectar du domaine de Ponty, et c'est un véritable régal. Alors je vous mets quand même le lien vers son site là --> https://vignoblesponty.com/
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