Episodes
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fut le cinquième concile oecuménique.
Convoqué par l'empereur Justinien, il fut présidé par le patriarche Eutychius de Constantinople et réunit 160 évêques venant principalement d'Orient. Seuls seize évêques d'Occident étaient présents, mais aucun d'Italie.
Par ce concile, Justinien voulait faire confirmer par l'Eglise les 3 condamnations qu'il avaint déjà édictées en 543 contre trois théologiens se rattachant à l'école théologique d'Antioche, et suspectées de l'hérésie nestorienne : Théodore de Mopsueste (†428), Théodoret de Cyr (†vers 466) et Ibas d'Edesse (†457).
Le but poursuivi par Justinien était de réconcilier chrétiens chalcédoniens et monophysistes dans la partie orientale de l'empire tout en demeurant en vons termes avec l'Eglise de Rome.
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L’empereur Justinien succède en 527 à son oncle Justin, qu’il avait assisté
depuis le début de son règne.
Il constate l’échec de la politique basée sur la réception ou non de Chalcédoine, et cherche d’autres moyens de communion.
Justinien aime le débat théologique et va s’y impliquer personnellement. Son épouse Théodora, qui vient sans doute d’un milieu monophysite va promouvoir ce parti, d’autant plus qu’un théologien monophysite remarquable est apparu, le patriarche Sévère d’Antioche. Sévère va poser définitivement le cadre théologique dans lequel le débat peut avoir lieu.
Justinien va également prendre en compte l’apport de Léonce de Byzance dans la défense du dogme de Chalcédoine...
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Nous allons aujourd'hui parler d'un théologien de grande envergure, même s'il a été écarté par les Eglises orthooxe et catholique à cause de son "monophysisme".
Mais qui est reconnu comme un saint par les églises copte, syriaque et arménieenne. Le lire et l'écouter est indispensable pour approcher avec bienveillance et finesse les chrétiens d'Orient.
Sévère est un théologien qui interprète Cyrille d'Alexandrie intelligement : il est en opposition au monophysisme rédical, celui d'Eutychés, comme à une réception littérale de Chalcédoine.
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Dans les prochaines émissions, nous allon écouter les positions théologiques opposées de deux Pères célèbres, Léonce de Byzance, défenseur et commentateur du concile de Chalcédoine, et Sévère d'Antioche, le plus grand théologien de la tendance cyrillienne et opposant résolu à Chalcédoine.
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Dans l'émission précédente, nous sommes revenus sur la réflexion fondamentale des Pères, à travers les 4 premiers conciles oecuméniques : qui est Dieu ? Qui est le Christ ?
En insistant sur l'actualité de cette réflexion pour nous encore aujourd'hui, malgré les séparations des églises qu'elle a provoquées.
Nous allons voir comment les différentes régions de l'Empire romain ont vécu cette réflexion fondamentale sur le Christ, politiquement et théologiquement.
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A la suite des trois premiers Conciles : Nicée (325), Constantinople (381), Ephèse (431), le concile de Chalcédoine, 4ème concile oecuménique, proclame définitivement la foi de l'Eglise dans l'incarnation du Christ, Dieu fait chair, réellement Dieu et réellement homme : "Un seul et même Christ, Fils, Seigneur, l'unique engendré, reconnu en deux natures, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation, la différence des natures n'étant nullement supprimée à cause de l'union, la propriété de l'une et l'autre étant bien pluôt gardée et concourant à une seule personne et une seule hypostase"
Mais Chalcédoine est aussi une pierre d'achoppement dans la chrétienté.
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Nous poursuivons notre analyse de l'évolution des chrétiens d'Orient commencée lors de la précédente émission.
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Cette semaine avec Jean Charmois, nous revenons sur les 10 émissions précédentes ou nous avons écouté les principales figures spirituelles du christianisme oriental de la langue syriaque.
Notre panorama s'était limité volontairement à la période précédant la conquête arabe, qui constitue un tournant pour les communautés chrétiennes orientales.
Aujourd'hui cette émission et la suivante seront consacrées à quelques clés synthétiques sur l'évolution historique du christianisme oriental, et notamment syriaque, jusqu'à nos jours...
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Paulin de Nole, né à Bordeaux en 353, mort à Nole en 431 est un exemple emblématique d'une conversion aristocratique à l'ascétisme chrétien. Figure d'un grand prestige politique et religieux, dans l'Empire romain tardif marqué par les invasions barbares.
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Nous finissons le panorama des Pères syriens par leur figure la plus remarquable, dont l'enseignement a largement dépassé les limites du monde syriaque.
Isaac le syrien ou Isaac de Ninive a été très vite traduit dans différentes langues. Ses sentences en grec sont aujourd'hui encore un livre de référence dans les monastères orthodoxes, et un ouvrage fortement conseillé pour la vile spirituelle de tout chrétien.
Au delà des séparations confessionnelles. C'est un Saint pour toutes les Eglises d'Orient, Eglise Orthodoxe, Eglise syrienne orientale, Eglise syrienne occidentale, Eglise copte, Eglise arménienne, etc...
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Cette semaine Jean Charmois nous présente dans le cadre de la série sur les Pères syriens, les pères mystiques Joseph Hazzaya.
Joseph Hazzaya (en syriaque Joseph le voyant) est le maître par excellence de la doctrice spirituelle de l'Eglise syiraque d'Orient, la même église que celle de Jean de Dalyatha.
A son époque, l'Eglise syriaque d'Orient (ou assyriennce) a connu une extraordinaire expansion en Asie : elle implata le christianisme au Turkestan, en Aghanistan, au Tibet, en Chine, dans le sud de l'Inde, à Ceylan ou en Indonésie. Mais la conquête mongole, l'islam et les persécutions locales ont ensuite anéanti ces chrétientés.
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Cette semaine Jean Charmois nous présente dans le cadre de la série sur les Pères syriens, les Pères mystiques : Jean de Dalyatha
Jean de Dalyatha est un des plus grands auteurs mystiques chrétiens.
Il appartenait à l'Eglise syriaque d'Orient, appelée aussi Eglise assyrienne ou chaldéenne, celle qui a été qualifiée péjorativement de nestorienne par les chrétiens orthodoxes ou catholiques.
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Nous avons écouté dans les émissions précédentes quelques uns des Pères les plus importants de la tradition syrienne aussi bien occidentale (Eglise orthodoxe syrienne) qu'orientale (Eglise d'Orient, Eglise Assyrienne/Chaldéenne/de Perse).
Cette tradition, dans toutes ces églises syriaques, se caractérise par un souffle intérieur très puissant, une quête éperdue et amoureuse du seul nécessaire, le Dieu vivant, Père Fils et Esprit Saint, avec des accents mystiques sans équivalent.
Jean le solitaire d'Apamée, l'identité de cet auteur a fait l'objet de débats loins d'être clos. Il s'agit sans doute d'un théologien, ascète et mystique syrien du Vème siècle, qui a sans doute séjourné et étudié aussi à Alexandrie.
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Après avoir parlé des Pères de la tradition syriaque occidentale, ceux que les conciles oecuméniques ont qualifiés plus tard de monophysisme, mais dont la prole et la sainteté sont tellement proches de nous.
Place maintenant aux Pères de la tradition syriaque orientale, celle qui s'est développée énormément en Perse. Seront évoqués deux des principaux pères orientaux, fils spirituels de Théodore de Mopsueste : Narsaï (+503) et Babaï qle Grand (+628)
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Philoxène de Mabboug (son nom signifie l'ami des étrangers) est né vers 450 à Tahal (ville proche de Kirkouk en Iral) en territoire perse.
Il vient étudier à l'école d'Edesse, dont nous avons déjà parlé, sans doute lorsque l'école va abandonner l'enseigenement de Théoldore de Mopsueste pour se ralier à l'enseignement de Cyrille d'Alexandrie.
Philoxène est un saint très important de l'Eglise syriaque orthodoxe occidentale, commémoré plusieurs fois au cours de l'année.
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Dans le cadre de la série sur les Pères de l'Eglise syriaque ; Jean Charmois nous présente Jacques de Saroug, né vers 450 dans un village sur l'Euphrate. Il fut formé à l'école d'Edesse, il est honoré comme un saint, par l'Eglise syriaque orthodoxe, par l'Eglise arménienne, par l'Eglise maronite et même par l'Eglise syriaque d'orient. Il est surnommé "La flûte du Saint Esprit" comme Ephrem le syrien.
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Par Frédéric Banegas et Jean Charmois : Une école chrétienne très importante, équivalente à l'Askétirion d'Antioche ou au Didaskaleion d'Alexandrie s'est développée en syriaque, d'abord à Nisibe (Nysaybin à la frontière turco-syrienne) puis à Edesse (Urfa en Turquie et enfin encore à Nisibe.
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Avant Ephrem le Syrien, à qui nous avons déjà consacré 2 émissions, et qui a marqué profondément la liturgie et la théologie orientale, plusieurs figures se détachent dans le monde oriental syriaque.
Nous dirons quelques mots de Tatien le syrien, au IIème siècle, disciple de Justin le philosophe, de Bardesane d'Edesse au IIIème siècle et d'Aphraate le persan à la fin du IIIème siècle.
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Nouvelle serie d'émission sur les Pères de l'Eglise avec Frédéric Banegas et Jean Charmois, à partir de cette semaine nous allons nous interesser aux Pères de langue Syriaque avec aujourd'hui une description de 2 de ces Eglises.
Il est habituel de distinguer les Pères grecs et les Pères latins. Or on oublie souvent les Pères syriaques, dont la langue est la langue syriage, une langue sémitique comme l'hébreu de l'Ancien Testament et comme l'araméen parlé par Jésus lui-même.
Nous somme habitués à entendre parler de ce christianisme, mais il est essentiel de ne pas passer sous silence cette riche sève chrétienne, qui va marquer profondément l'Orient, de la Syrie à l'Iran, y compris à travers l'Islam.
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« La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme, c’est la vision de Dieu ».(AH, IV, 20, 7)
Dans la doctrine d'Irénée la dignité de l'Homme, corps et âme, est solidement ancrée dans la création divine, dans l'image du Christ et dans l'œuvre permanente de sanctification de l'Esprit.
L’homme créé corps et âme
Gratuité de la création et bonté de Dieu
"Au commencement, ce ne fut pas parce qu';il avait besoin de l'homme que Dieu modela Adam mais pour avoir quelqu'un en qui déposer ses bienfaits. [.] Ce ne fut pas davantage parce qu'il avait besoin de notre service qu'il nous commanda de le suivre, mais pour nous procurer à nous-mêmes le salut (AH 4, 14 1)
Il est créé par les mains de Dieu le Fils et l’Esprit
« L'homme est un mélange d'âme et de chair, et d'une chair formée selon la ressemblance de Dieu et modelée par les Mains de celui-ci, c'est-à-dire par le Fils et l'Esprit. (AH IV Pref. 4) »
Créé à l’image et à la ressemblance
L'image n'est pas seulement la reproduction visuelle de l'original par un artiste. C'est aussi « l'empreinte des doigts; qui adhèrent à la terre molle ». Le visage de l'homme revêt ainsi mystérieusement une « forme divine » :
Quant à l'homme, c'est de ses propres mains que Dieu le modela en prenant, de la terre, ce qu'elle avait de plus pur et de plus fin et en mélangeant, dans la mesure qui convenait, sa puissance avec la terre. D'une part, en effet, il revêtit de ses propres traits l'ouvrage ainsi modelé, afin que même ce qui apparaîtrait aux regards fût de forme divine : car c'est après avoir été modelé à l'image de Dieu que l'homme fut placé sur la terre. D'autre part, pour que l'homme devînt vivant, « Dieu insuffla sur sa face un souffle de vie » (Gn 2,7), de telle sorte que, à la fois selon le souffle et selon l'ouvrage modelé, l'homme fût semblable à Dieu. (DPA 11)
Irénée, contrairement aux gnostiques, n’est pas dualiste : L’homme est une personne unique, constituée de corps et d’âme (de corps d’âme et d’esprit ?) Chaque élément n’est qu’une « partie » de l'homme. On ne peut exclure le corps de la définition de l'homme. Il n'y a donc aucune incompatibilité entre l'Esprit et la chair.
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