Episodes

  • Qu’est-ce qu’une Ă©criture engagĂ©e ?

    Les Ă©crivain(e)s actuel.les affrontent cette question de façon plus brĂ»lante qu’auparavant. Non seulement parce que la presse les encourage Ă  prendre position dans les dĂ©bats de sociĂ©tĂ©. Mais aussi parce que la figure de l’écrivain.e engagĂ©e, tombĂ©e en disgrĂące aprĂšs les annĂ©es 1970, reprend ses lettres de noblesse ces jours-ci. Il ne s’agit pas seulement d’intervenir dans les dĂ©bats, mais aussi de chercher des formes littĂ©raires qui remettent en question l’ordre Ă©tabli et aident Ă  envisager le monde d’aprĂšs. Qu’en pensent les Ă©crivain(e)s qui animent des ateliers Ă  l’Ecole Les Mots ? S’agit-ils, selon eux.elles, d’injonctions Ă  s’engager ? Se sentent-ils Ă©crivain(e)s ? Ou y perçoivent-ils une urgence incontournable face aux grandes questions que notre sociĂ©tĂ© traverse ?

    Dans cet Ă©pisode, nous posons la question Ă  Louise Browaeys, Belinda Cannone, Emmanuelle Favier, GrĂ©gory Le Floch, Denis Michelis. Cinq Ă©crivain(e)s que nous avons choisi(e)s parce que leurs Ɠuvres nous inspirent un lien fort Ă  la notion d’engagement - parfois, et c’est ce que rĂ©vĂšle cet Ă©pisode, Ă  leur corps dĂ©fendant !

    Ecrivain(e)s qui interviennent dans cet Ă©pisode :

    Louise Browaeys, autrice de trois romans : La Dislocation, en 2020 (HarperCollins), Fais Battre ton tambour, en 2022, (HarperCollins) et La Reverdie en 2023 aux Editions de La Mer Salée.

    Belinda Cannone, romanciĂšre et essayiste. Ses livres les plus rĂ©cents sont des essais : “Le Nouveau Nom de l'amour”, Stock, 2020, Petit Ă©loge de l'embrassement, Gallimard, coll. « Folio 2 euros », 2021 et un recueil de nouvelles “Le vis-Ă -vis, nouvelles Ă©rotiques”, Ă©d. La PionniĂšre, 2023

    Emmanuelle Favier, romanciĂšre, poĂ©tesse, dramaturge et nouvelliste. Elle est autrice de trois romans parus chez Albin Michel “Le Courage qu'il faut aux riviĂšres” (2017), puis “Le Livre de Rose”, paru en 2023 aux Ă©ditions Les PĂ©rĂ©grines. Elle vient de faire paraĂźtre aussi sa traduction de “La MĂ©gĂšre apprivoisĂ©e” de Shakespeare, aux Belles Lettres.

    GrĂ©gory Le Floch, auteur de quatre romans : “Dans la forĂȘt du hameau de Hardt” (Éditions de l'Ogre) paraĂźt en 2019, “De parcourir le monde et d’y rĂŽder chez Christian Bourgois, roman qui remporte les Prix DĂ©cembre, Wepler et Transfuge DĂ©couverte. “Gloria, Gloria”, Christian Bourgois Éditeur, 2023. Et “Éloge de la plage” aux Ă©ditions Rivages. Il gagne aussi en 2023 le prix Sade pour son roman Gloria, Gloria.

    Denis Michelis, auteur de “La chance que tu as” chez Stock en 2014, “Le Bon Fils” (2016), “État d'Ivresse” (2019) et “Encore une JournĂ©e Divine” (2021) en cours d’adaptation au thĂ©Ăątre. En janvier 2024, il publie “Amour Fou” chez Noir sur blanc.

    Crédits :

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration de Thomas Aguettaz Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • RomanciĂšre et autrice de fictions radio sur France Culture, Sophie Lemp tient en Ă©quilibre sur un fil littĂ©raire, nostalgique et cadencĂ© sur lequel elle nous entraĂźne depuis son tout premier roman, “Le Fil” (Editions de Fallois, 2015) - un livre construit Ă  partir de sa correspondance rĂ©elle avec sa grand-mĂšre. En 2023, elle achĂšve deux projets trĂšs personnels et cruciaux pour elle : d’un cĂŽtĂ© l’écriture d’une fiction audio sur l’un des cinĂ©astes-bonnes fĂ©es qui s’est penchĂ© sur son berceau d’écrivaine, Jacques Demy - dans ce podcast, elle cite d’ailleurs d’autres cinĂ©astes, Ă©crivain.es, musicien.nes ont participĂ© Ă  sa vocation : Barbara, Claude Sautet, mais surtout Annie Ernaux avec qui elle entretient une forme d’amitiĂ© littĂ©raire unique et prĂ©cieuse. Et en parallĂšle, elle publie l’un de ses romans les plus intimes “La Fille que tu Ă©tais” (Herodios Editions, 2023) sur les amitiĂ©s quasi-amoureuses, passionnĂ©es et douloureuses de l’adolescence. Dans cet Ă©pisode, elle parle de la place que cette pĂ©riode occupe dans ses pensĂ©es, dans ses carnets et sous sa plume. Lorsqu’elle Ă©crit, nous explique-t-elle, c’est dans le corps de la fille qu’elle Ă©tait Ă  l'Ă©poque qu’elle replonge immanquablement, sans le dĂ©cider. On la suivrait jusqu’au bout de son Ăźle, Ă  pas feutrĂ©, en suivant le fil de sa plume dĂ©licate, mi-triste mi-entraĂźnante, sans hĂ©siter.

    En 2024, Sophie Lemp projette de travailler les voix d’Annie Ernaux sous la forme d’une crĂ©ation audio et de poursuivre ses ateliers d’écriture Ă  l’Ecole Les Mots : “Trouver sa voix” et “Ecrire la vie”.

    Extrait lu dans l’épisode

    “Le Fil” de Sophie Lemp (Editions De Fallois, 2015)

    Autres oeuvres citĂ©es dans l’épisode

    “La fille que tu Ă©tais” de Sophie Lemp (Editions Herodios Editions, 2023)

    “Les miroirs de Suzanne” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019)

    “Leur sĂ©paration” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019)

    “Jacques Demy, Ă©clats d’une vie” de Sophie Lemp sur France Culture (2023)

    “Billie Hollyday night and day” de Sophie Lemp sur France Culture (2016)

    “L’évĂ©nement” d’Annie Ernaux adaptĂ© par Sophie Lemp sur France Culture (2011)

    CrĂ©dits pour l’épisode 26

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Maison DÄ«cēs. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • Pour Eric Faye, le “rĂ©el” est un tremplin Ă  destination de son imagination ! Les rebonds l’emmĂšnent vers des nouvelles, des romans, des rĂ©cits de voyage, parfois des essais
 Impossible de savoir Ă  l’avance ce que lui rĂ©serve sa crĂ©ation. Ce qui est sĂ»r, c’est qu’il danse avec elle depuis qu’il est un enfant.

    Dans cet Ă©pisode, un hors-sĂ©rie enregistrĂ© en public sur la prestigieuse scĂšne du Centre Pompidou, dans le cadre de la quatriĂšme Ă©dition du Festival “Effractions” consacrĂ©e au thĂšme du “RĂ©el”, le romancier Eric Faye nous raconte sa façon singuliĂšre d’inviter le “rĂ©el” dans chacun de ses romans. AprĂšs trente-cinq livres Ă  travers lesquels il alterne entre des fables quasi-fantastiques, souvent inspirĂ©es de faits divers et des non-fictions, Eric Faye vient de publier un roman largement inspirĂ© de sa propre vie “Il suffit de traverser la rue” (Seuil, 2023). Dans ce roman, il est question d’un journaliste d’agence de presse, Ă©crasĂ© par la folie productiviste du monde contemporain, qui rĂȘve de devenir ce qu’il est dĂ©jĂ  au fond de lui : un Ă©crivain. Eric Faye nous raconte sa double-vie Ă  l'Ă©poque oĂč il Ă©tait journaliste et Ă©crivain. Il explique la conquĂȘte de libertĂ© que reprĂ©sentait, pour lui, l’écriture de chacun de ses romans avant d’ĂȘtre publiĂ©. Il se rappelle de la difficultĂ© de trouver sa musique intĂ©rieure au moment oĂč le brouhaha du rĂ©el l’envahissait. Il revient aussi sur son enfance, les premiĂšres histoires qu’il a inventĂ©es parce qu’il Ă©tait frustrĂ© de ne pas pouvoir les lire. Et puis, ce premier manuscrit de plus de cinq-cent pages tapĂ©es Ă  la machine Ă  Ă©crire, avec la gravitĂ© que reprĂ©sentait la “frappe” comparĂ©e Ă  ”l’illusion du provisoire” que l’on ressent face Ă  l’ordinateur. Il nous dĂ©voile aussi une partie de son “musĂ©e personnel” composĂ© de ce manuscrit inĂ©dit, mais aussi de lettres de refus d’éditeurs, parfois les mĂȘmes qui ont participĂ© Ă  saluer son Ɠuvre des annĂ©es plus tard ! LaurĂ©at du grand prix de l’AcadĂ©mie française pour Nagasaki, du prix des Deux Magots pour Le gardien du phare, auteur d’une oeuvre aussi prolifique que cohĂ©rente, qui a marquĂ© un grand nombre de lecteur.rices contemporain.e.s, Eric Faye continue de se promener, le nez au vent, dans ce rĂ©el qui le dĂ©range mais qui ne l’empĂȘche pas de rebondir encore et toujours vers d’autres recoins de son imagination.

    Extrait lu dans l’épisode

    “Il suffit de traverser la rue” d’Eric Faye (Le Seuil)

    CrĂ©dits pour l’épisode 25

    Création et réalisation : Lauren Malka.

    Montage : Lauren Malka

    Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe

    Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand

    Identité graphique : Maison Dices.

    Direction générale : Elise Nebout.


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  • Dans cet Ă©pisode, un hors-sĂ©rie enregistrĂ© en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture Ă  l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogĂ© sur son parcours depuis ses premiers Ă©crits d'enfance jusqu'Ă  son dernier roman.

    À l'Ă©poque oĂč il cherchait sa vocation, Serge Joncour a exercĂ© tous les mĂ©tiers possibles - maĂźtre-nageur, livreur de journaux, cuisinier, rĂ©dacteur-publicitaire.... Mais il n'a jamais rĂ©alisĂ© son rĂȘve ultime : devenir nageur de combat ! Le voici donc Ă©crivain. Mais pourquoi cela ? Comment en est-il arrivĂ© lĂ  ?

    Dans cet Ă©pisode, un hors-sĂ©rie enregistrĂ© en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture Ă  l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogĂ© sur son parcours depuis ses premiers Ă©crits d'enfance jusqu'Ă  son dernier roman, en passant par ses nombreux succĂšs (prix Femina 2022, Landerneau, InteralliĂ©... adaptations au cinĂ©ma, traductions dans plus de quinze langues), ses doutes, ses renoncements, ses "pressentiments". Il lui arrive de rĂ©pondre Ă  certaines de ces questions. Mais la plupart du temps, il procĂšde par digressions sinueuses, tours et dĂ©tours oulipiens autour de la grande question qui le prĂ©occupe ce soir-lĂ  : comment peut-il finir sa trilogie ? Sur quelle scĂšne finale peut-il dire adieu aux personnages avec lesquels il vient de passer quatre ans de sa vie ?

    Y est-il parvenu ? La réponse est en partie dans cet épisode et en partie dans son prochain roman, la suite de Nature humaine, Chaleur humaine, en librairie en septembre 2023 (Flammarion). On compte sur vous pour ne pas manquer ces deux rendez-vous !

    CrĂ©dits pour l’épisode 24

    Création et réalisation : Lauren Malka

    Montage : Lauren Malka

    Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe

    Musique : “Machine Ă  Ă©crire”

    Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand

    Identité graphique : Nina Jovanovic

    Direction générale : Elise Nebout


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  • PoĂ©tesse d’expression française, essayiste, romanciĂšre, traductrice nĂ©e au Japon et installĂ©e en France depuis 25 ans, Ryoko Sekiguchi parle d'Ă©criture comme d'un nouveau met qu'elle s'apprĂȘte Ă  dĂ©guster. Le plaisir et la lĂ©gĂšretĂ© semblent Ă  chaque fois se renouveler. Pendant son enfance, elle considĂ©rait qu’elle ne parviendrait jamais Ă  Ă©crire car elle ne se sentait pas capable d’ « inventer d'histoires ». Elle imaginait un lapin mais le laissait aussitĂŽt de cĂŽtĂ© car elle ne savait pas oĂč l’emmener. Alors pour assouvir sa soif littĂ©raire (et retrouver tous ces lapins abandonnĂ©s !), elle pensait devenir bibliothĂ©caire.

    A 16 ans, Ryoko Sekiguchi dĂ©couvre que l’on peut inventer des mondes sans forcĂ©ment commencer par "il Ă©tait une fois". La voilĂ  donc poĂ©tesse et trĂšs vite primĂ©e par un jury de poĂ©sie pourtant peu ouvert d’esprit avec les femmes de lettres.

    Autrice d'une vingtaine de livres en français et en japonais, elle a aujourd'hui imposĂ© sa voix comme la poĂ©tesse et Ă©crivaine de langue française la plus reconnue pour Ă©crire, sublimer et penser les langues, les cuisines et les parfums du monde ! Ses thĂšmes de prĂ©dilection sont la gastronomie, la poĂ©sie, les voyages, les mots et les ĂȘtres. Son dernier livre, 961 heures Ă  Beyrouth et 321 plats qui les accompagnent vient de paraĂźtre chez Folio.

    Dans cet Ă©pisode, un hors-sĂ©rie enregistrĂ© en public sous la forme d’une masterclasse suivie d’exercices d’écriture Ă  l’école Les Mots le 22 septembre 2022, elle raconte son Ă©tonnant parcours, de Tokyo Ă  Paris en passant par Beyrouth, son rapport aux langues qui lui donnent l’impression d’habiter d’autres corps que le sien, son rapport aux villes, aux odeurs, aux goĂ»ts mais surtout aux voix des ĂȘtres (et parfois des choses) avec lesquelles elle tisse ce qu’on appelle en japonais le “kikigaki”, une littĂ©rature de l’écoute (un terme intraduisible en français). La conversation si joueuse, parfois fantasque et profonde sur son rapport Ă  l'Ă©criture a Ă©tĂ© suivie d’exercices crĂ©atifs auxquels les personnes prĂ©sentes ont pu se prĂȘter.

    Livres citĂ©s pendant l’épisode

    Cassiopée Péca, 1993

    Calque, P.O.L, 2001.

    Ce n'est pas un hasard, Chronique japonaise, P.O.L., 2011.

    L'Astringent, Ă©ditions Argol, coll. Vivres, 2012.

    Manger fantĂŽme, Argol, coll. Vivres, 2012.

    Le Club des gourmets et autres cuisines japonaises, P.O.L, 2013.

    Fade, Les ateliers d'Argol, coll. Paradoxes, 2016.

    Nagori, la nostalgie de la saison qui s'en va, P.O.L, 2018.

    961 heures Ă  Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent), P.O.L., 2021

    CrĂ©dits pour l’épisode 23

    Création et réalisation : Lauren Malka.

    Montage : Lauren Malka

    Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand

    Identité graphique : Nina Jovanovic.

    Direction générale : Elise Nebout.


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  • Elle est entrĂ©e par ici, elle ressortira par lĂ  ! En un mot, elle est imprĂ©visible. Autrice jeunesse multi-primĂ©e en France et au Royaume-Uni, poĂ©tesse, ClĂ©mentine Beauvais est aussi enseignante-chercheuse Ă  l’universitĂ© de York (Grande-Bretagne), brillante essayiste et traductrice de grandes Ă©crivaines anglophones comme Sarah Crossnan, Christina Rossetti, Audre, Lordre, Maya Angelou et 
 J. K. Rowling ! Cling ! Mais quelle tour de magie nous rĂ©serve-t-elle encore ?

    PubliĂ©e pour la premiĂšre fois Ă  21 ans, ClĂ©mentine Beauvais a trouvĂ© le temps trĂšs long avant cette premiĂšre parution. Et pour cause. Ses manuscrits Ă©taient prĂȘts depuis trĂšs longtemps. Dans cet Ă©pisode, elle raconte les premiers romans qu’elle a adressĂ©s aux maisons d’édition, Ă  seulement 9 ans, accompagnĂ©s de lettres rĂ©digĂ©es Ă  la main : “Cher Ă©diteur, voici mon premier livre, il est super !”. Elle revient sur les premiers retours d’éditeur.rice.s, les rencontres qui ont fait Ă©voluer son rapport Ă  l’écriture, Ă  la noirceur, Ă  la satire, Ă  la lĂ©gĂšretĂ© et Ă  la poĂ©sie. Et elle nous parle de sa conception de la littĂ©rature jeunesse et de l’incomprĂ©hension si frĂ©quente dont celle-ci fait l’objet.

    A l’école Les Mots, ClĂ©mentine Beauvais anime rĂ©guliĂšrement un atelier d’écriture Ă  distance sur le thĂšme “Ecrire l’enfance”, un sujet qui la passionne et sur lequel elle s’est, comme elle dit, "triturĂ© la cervelle” depuis trĂšs longtemps.

    En novembre 2022, elle enfilera sa casquette de chercheuse pour publier “Ecrire comme une abeille” chez Gallimard, un essai documentĂ©, impressionnant d’érudition, qui se dĂ©guste comme un bonbon d’intelligence, pour s’interroger, entre autres, sur le rĂŽle des parents dans le vaste monde imaginaire que crĂ©ent les enfants.

    Extrait lu dans l’épisode :

    “DĂ©composĂ©e” de ClĂ©mentine Beauvais (L’iconopop)

    CrĂ©dits pour l’épisode 22 :

    Création et réalisation : Lauren Malka.

    Montage : Noémie Sudre

    Musique : “Machine Ă  Ă©crire”

    Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand

    Identité graphique : Nina Jovanovic.

    Direction générale : Elise Nebout.


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  • Dans cet Ă©pisode, Emmanuelle Bayamack-Tam revient sur ses “lectures omnivores”, ses premiers travaux d’écriture qui ne se rĂ©duisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient dĂ©jĂ  de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand Ă©diteur JĂ©rĂŽme Lindon...

    Emmanuelle Bayamack-Tam ressemble Ă  un personnage de fiction. On l’imagine bien, en forçant Ă  peine le trait, jouer son propre rĂŽle au cinĂ©ma : celui d'une Ă©crivaine reconnue, aussi altiĂšre et tranchante que sa plume, sur laquelle des Ă©tudiant.e.s pourraient se pencher pour rĂ©diger leurs travaux universitaires. Elle expliquerait aux un.e.s et aux autres, comme dans ce podcast, la façon dont elle fait vivre ses personnages mutants et travaille ses obsessions romanesques depuis l’enfance.

    Autrice de 12 romans sous son nom et de 4 autres signĂ©s du pseudonyme Rebecca Ligheri, Emmanuelle Bayamack-Tam construit une Ɠuvre exigeante et extravagante, qui transgresse les codes, et ne craint jamais de dĂ©ranger le lecteur, voire de le transformer. L’un de ses derniers romans, “Arcadie” (POL), met en scĂšne une adolescente de 14 ans, Farah, qui grandit dans une communautĂ© libertaire au sein d’un lieu situĂ© en zone blanche, nommĂ© “Liberty house” et se lance dans une enquĂȘte trĂšs personnelle sur son identitĂ© sexuelle. On retrouve dans ce livre ce qui fait la singularitĂ© d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Une audace subversive, un mĂ©lange d’érudition et d’humour familier et surtout une façon unique de questionner le corps, le genre, la monstruositĂ© et la normalitĂ©.

    Dans cet Ă©pisode, l’écrivaine revient sur ses “lectures omnivores”, ses premiers travaux d’écriture qui ne se rĂ©duisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient dĂ©jĂ  de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand Ă©diteur JĂ©rĂŽme Lindon, Ă  17 ans, dans des circonstances terriblement intimidantes. Nous ouvre les coulisses de sa crĂ©ation, en dĂ©crivant prĂ©cisĂ©ment ses systĂšmes de brouillon et son rapport, de plus en plus assumĂ© Ă  deux piliers essentiels de sa libertĂ© d’écriture : d’une part le pseudonyme et d’autre part, l’emprunt.

    En juin 2021, Emmanuelle Bayamack-Tam avait animĂ© Ă  l’école Les Mots une masterclass en tandem avec le jeune romancier Hugo Lindenberg sur le thĂšme “faire vivre ses personnages”. Elle en a tirĂ© une autre masterclasse sur le mĂȘme thĂšme que vous pouvez visionner en replay Ă  tout moment. https://lesmots.co/atelier/masterclass-faire-vivre-ses-personnages-avec-emmanuelle-bayamack-tam

    Extrait lu dans l’épisode

    “Arcadie” d’Emmanuelle Bayamack-Tam (POL) Page 14

    CrĂ©dits pour l’épisode 21

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Montage : NoĂ©mie Sudre Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • Dans l'Ă©pisode 20 d'Assez parlĂ©, AgnĂšs Martin-Lugand raconte le rythme de ses journĂ©es d’écriture entre le mois de septembre de chaque annĂ©e et les vacances d’étĂ©. Elle se confie Ă©galement sur la maniĂšre dont ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se dĂ©ployer et exister presque rĂ©ellement comme des membres de la famille Ă  part entiĂšre !

    Comment fait-elle ? C’est la question qui revient le plus souvent dans les articles de presse concernant AgnĂšs Martin-Lugand. A-t-elle une recette d’écriture qui assure le succĂšs ? RomanciĂšre prĂ©fĂ©rĂ©e des Français depuis bientĂŽt dix ans, AgnĂšs Martin-Lugand n’a qu’une rĂ©ponse Ă  cette question : elle ne veut rien savoir aux mystĂšres de la fiction. Elle Ă©crit les yeux fermĂ©s, en ne sachant rien de ce que lui rĂ©servent ses personnages dont elle dĂ©couvre toute l’histoire en l’écrivant.

    Dans cet Ă©pisode, AgnĂšs Martin-Lugand revient en dĂ©tails sur l’écriture de “La Datcha” (Michel Lafon), son neuviĂšme roman Ă©crit pendant le confinement et paru en mars 2021. Écrivaine aussi imprĂ©visible que disciplinĂ©e, elle raconte le rythme de ses journĂ©es d’écriture entre le mois de septembre de chaque annĂ©e et les vacances d’étĂ©. Elle explique de quelle façon ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se dĂ©ployer et exister presque rĂ©ellement comme des membres de la famille Ă  part entiĂšre dont elle discute avec son mari ! Ancienne psychologue clinicienne, elle nous raconte aussi la façon trĂšs singuliĂšre (et psychanalytique) dont elle fait advenir la parole de ses personnages, parfois en les questionnant, en les bousculant et parfois en cherchant simplement la musique qui leur correspond.

    En avril 2021, AgnĂšs Martin Lugand avait animĂ© Ă  l’école Les Mots une masterclass sur le thĂšme “Ecrire en musique” avec la journaliste et Ă©crivaine Adeline Fleury. Elle avait Ă©voquĂ© la place de la musique dans sa quĂȘte d’inspiration mais Ă©tait aussi revenue sur sa propre expĂ©rience des ateliers d’écriture au moment de se lancer dans son premier manuscrit. Pour apprendre avec elle et d’autres Ă©crivain.e.s Ă  se lancer, Ă  Ă©couter et Ă  faire advenir l’imprĂ©visible fiction, Ă©coutez les prĂ©cieux conseils d’AgnĂšs Martin-Lugand dans ce podcast et surveillez les masterclass de l’école Les Mots. Vous n'ĂȘtes pas au bout de vos surprises !

    Extrait lu dans l’épisode:

    “La Datcha” d’Agnùs Martin-Lugand (Michel Lafon) Page 33

    CrĂ©dits pour l’épisode 20:

    Création et réalisation : Lauren Malka.

    Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand

    Identité graphique : Nina Jovanovic.

    Direction générale : Elise Nebout.


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  • Pour la saison 2 d’Assez parlĂ©, nous avons ouvert nos discussions sur l’écriture non plus seulement aux Ă©crivain.e.s mais aussi aux Ă©diteur.rice.s. Une façon de vous encourager encore et toujours Ă  Ă©crire et pourquoi pas Ă  aller au bout de vos manuscrits en connaissant de mieux en mieux les personnes qui pourraient un jour vous dire “oui” !

    Lola Nicolle est Ă©ditrice. En janvier 2021, elle a lancĂ©, avec l’éditrice Sandrine ThĂ©venet, une nouvelle collection de littĂ©rature française trĂšs attendue dans le milieu, Les Avrils, aux Ă©ditions Delcourt. Croisant rĂ©cits littĂ©raires et romans, cette collection s’est distinguĂ©e dĂšs son lancement en publiant d’emblĂ©e deux premiers romans ("Les grandes occasions" d'Alexandra Matine et "Le premier homme du monde" de RaphaĂ«l Alix), un choix audacieux au milieu d’une rentrĂ©e pour le moins morose. En mai 2021, Les Avrils ont publiĂ© le premier roman d’Isabelle Boissard, “La fille que ma mĂšre imaginait” qui a la particularitĂ© d’avoir Ă©tĂ© Ă©crit en partie dans l’enceinte de l’école Les Mots ce qui nous a Ă©videmment comblĂ© de joie ! DĂ©sormais partenaires de l’école, Lola Nicolle et Sandrine Thevenet reçoivent rĂ©guliĂšrement des manuscrits coups de cƓur envoyĂ©s par notre comitĂ© de lecture Ă  leur attention.

    Dans cet Ă©pisode, Lola Nicolle raconte comment elle, qui n'aimait pas l'Ă©cole et se sentait inadaptĂ©e dans le monde oĂč elle vivait, est devenue Ă©ditrice. Elle se rappelle comment la littĂ©rature et le thĂ©Ăątre sont devenus ce qu'elle appelle des “safe space”, lieux de sĂ©curitĂ© qui lui ont sauvĂ© la vie. Elle revient, avec Ă©motion, sur tous les moments de son parcours, les embĂ»ches scolaires, les rĂ©vĂ©lations, les dĂ©couvertes, les premiĂšres expĂ©riences professionnelles, les grandes rencontres... Ecrivaine et poĂšte, Lola Nicolle se retrouve, Ă  moins de trente ans et au tout dĂ©but d'un parcours dĂ©jĂ  Ă©tonnant, autrice d’un recueil de poĂ©sie ("Oiseaux de passage" aux Ă©ditions Blancs Volants), d’un roman ("AprĂšs la fĂȘte" aux Escales) - bientĂŽt deux ! - et co-directrice d'une collection littĂ©raire enthousiasmante.

    En aoĂ»t 2021, les Ă©ditions Les Avrils se concentrent sur un premier roman “Les Garçons de la citĂ©-jardin” signĂ© Dan Nisand. Ce que cherchent les deux Ă©ditrices, Lola Nicolle et Sandrine Thevenet, aujourd’hui ? Trois ingrĂ©dients de dĂ©part : un style, une histoire, un propos. Mais surtout des surprises, des enthousiasmes et des Ă©crivains "en travail". Alors vos carnets, Ă  vos claviers, Ă©crivez (pour le plaisir avant tout) et si vous ĂȘtes prĂȘt.e.s, envoyez vos manuscrits Ă  l’école Les Mots qui, entourĂ©e de ses Ă©diteur.rice.s partenaires, fera tout son possible pour les faire fleurir.


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  • GeneviĂšve Brisac rĂ©vĂšle les blessures de son enfance, la difficultĂ© de “montrer” ce qu’elle Ă©crivait. Elle rend hommage Ă  toutes les Ă©crivaines qui l’ont entourĂ©e, accompagnĂ©e - Virginia Woolf, Marina TsvetaĂŻeva, Flannery O'Connor - qui l’ont aidĂ©e Ă  chercher une “phrase souple, drĂŽle, mĂ©lancolique” dans laquelle elle se sentait elle-mĂȘme.

    Écrivaine, essayiste, autrice de plus de trente rĂ©cits personnels (dont "Week-end de chasse Ă  la mer"), essais fĂ©ministes Ă©clairants, livres pour enfants, GeneviĂšve Brisac a aussi Ă©tĂ© critique littĂ©raire au Monde pendant plus de vingt ans, autrice de fictions sonores Ă  France Culture et Ă©ditrice chez Gallimard. Normalienne et agrĂ©gĂ©e de lettres, diplĂŽmĂ©e de philosophie, cette ancienne enseignante revient dans plusieurs livres son enfance, ses origines armĂ©niennes, la difficultĂ© de son rapport Ă  sa mĂšre (“Chagrin d’aimer”), ses combats et engagements en faveur des vulnĂ©rables (“J’attends de voir passer un pingouin”) et des femmes Ă©crivaines Ă  qui elle doit beaucoup (“Sisyphe est une femme”).

    Dans cet Ă©pisode, l’écrivaine et Ă©ditrice Ă  la carriĂšre exceptionnelle rĂ©vĂšle les blessures de son enfance, Ă  l’époque oĂč elle vivait dans l’ombre de sa mĂšre Ă©crivaine aussi et entourĂ©e de son “gang de soeurs”, la difficultĂ© de “montrer” ce qu’elle Ă©crivait. Elle rend hommage Ă  toutes les Ă©crivaines qui l’ont entourĂ©e, accompagnĂ©e - Virginia Woolf, Marina TsvetaĂŻeva, Flannery O'Connor - qui l’ont aidĂ©e Ă  chercher une “phrase souple, drĂŽle, mĂ©lancolique” dans laquelle elle se sentait elle-mĂȘme. Elle raconte, avec une drĂŽlerie Ă©patante, les efforts et sacrifices qu’elle a dĂ» faire pour attirer le seul regard qui comptait pour elle : celui de ses parents. Et la rĂ©volte intĂ©rieure qui lui a dictĂ© un grand nombre de ses livres engagĂ©s . A la fin de l’épisode,elle nous lance un dĂ©fi d’écriture qui promet de nous rĂ©galer (Ă  tous les points de vue !).

    En 2021, les Ă©ditions de l’Olivier rĂ©Ă©ditent une version poche de “Petite”, Ă  l’occasion des trente ans de la maison d’édition. En 2019, GeneviĂšve Brisac a publiĂ© “Sisyphe est une femme”, une version revue et augmentĂ©e du livre “La Marche du cavalier”, dans lequel elle cherchait Ă  “remettre Ă  l'honneur ces grandes Ă©crivaines, nos aĂźnĂ©es, celles Ă  qui nous devons la force et le courage d'Ă©crire ce que nous voyons”. A l’automne 2022, GeneviĂšve Brisac publiera une lettre adressĂ©e Ă  Virginia Woolf dans la collection “Les Affranchis” chez Robert Laffont.

    Extrait lu dans l’épisode

    “Sisyphe est une femme” de Geneviùve Brisac (L’Olivier) Pages 10 à 12

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • DĂ©couvrez AgnĂšs Michaux se dĂ©voiler par bribes, en commençant par rĂ©vĂ©ler les dĂ©tails - en apparence anecdotiques mais essentiels - qui composent son quotidien de romanciĂšre : ses grigris, ses rituels, ses superstitions.

    RomanciĂšre et traductrice, AgnĂšs Michaux a Ă©crit ses premiers livres Ă  24 ans, en parallĂšle de ses dĂ©buts de de chroniqueuse sur France Inter et Canal +. Depuis, elle a publiĂ© prĂšs de 20 livres en 20 ans. Pourtant, elle n’estime ĂȘtre devenue Ă©crivaine “de mĂ©tier” que rĂ©cemment. Comment sa pratique a-t-elle Ă©voluĂ© depuis ce changement ? Quel rapport entretient-elle avec ses Ă©crits passĂ©s et quel regard porte-t-elle sur aujourd’hui sur ce “mĂ©tier” si solitaire et singulier ?

    Dans cet Ă©pisode, AgnĂšs Michaux se dĂ©voile par bribes, en commençant par rĂ©vĂ©ler les dĂ©tails - en apparence anecdotiques mais essentiels - qui composent son quotidien de romanciĂšre : ses grigris, ses rituels, ses superstitions. HabitĂ©e par son roman en cours, elle nous invite progressivement Ă  entrer dans son Ɠuvre en ouvrant devant nous le grand album de famille des personnages qui la compose et qui renferme ses secrets de fabrication ! AprĂšs cette visite guidĂ©e, elle accepte de rembobiner la pellicule pour nous raconter son enfance solitaire, les premiĂšres lectures qui ont nourri son imaginaire et les poĂštes qu’elle a considĂ©rĂ©s comme des frĂšres. A la fin de l’épisode, elle lance un dĂ©fi d’écriture qui risque de vous faire regarder votre “chez vous” d’une toute autre maniĂšre.

    En fĂ©vrier 2021, AgnĂšs Michaux a publiĂ© le tome 2 de sa sĂ©rie “La Fabrication des chiens 1899” (Belfond). Le tome 3, en cours d’écriture, qui racontera la suite des aventures de Louis Daumale et de son chien en 1909, paraĂźtra courant 2022.

    * PrĂ©cision : Nous prĂ©sentons nos excuses pour les bruits de travaux en fond sonore en espĂ©rant qu’ils ne perturbent pas trop votre Ă©coute !

    Extrait lu dans l’épisode

    “La fabrication des chiens - 1899”. Tome 2 pages 294-295

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • Lionel Davoust raconte la premiĂšre fois qu’il a Ă©tĂ© fascinĂ© par le pouvoir magique de l’écriture. Il revient sur toutes les embĂ»ches et surtout, il partage avec nous quelques uns des outils, dĂ©couverts au fil de ses recherches et rencontres, qui lui ont permis de renouer avec cette passion et d’en faire son mĂ©tier.

    Comment un biologiste marin, spĂ©cialiste des cĂ©tacĂ©s, devient-il Ă©crivain Ă  temps (archi-)plein ? Par quel virage Ă  180 degrĂ©s un jeune homme d’une vingtaine d’annĂ©es dĂ©cide-t-il d’abandonner une prometteuse carriĂšre de chercheur scientifique pour se consacrer entiĂšrement Ă  l’invention de mondes futuristes dans le genre littĂ©raire qu’on appelle “l’imaginaire” ? Lionel Davoust, auteur d’une trentaine de nouvelles, de prĂšs de dix livres de science fiction (dont trois sagas !) et laurĂ©at du prix Imaginales en 2009 (avec “L’Île close”) n’est pas devenu Ă©crivain du jour au lendemain. En bon biologiste, il a calculĂ© sa trajectoire, Ă©tudiĂ© les plans, mesurĂ© les risques avant de "plonger".

    Dans cet Ă©pisode, il raconte la premiĂšre fois qu’il a Ă©tĂ© fascinĂ© par le pouvoir magique de l’écriture. Il revient sur toutes les embĂ»ches qui, adolescent, l’ont empĂȘchĂ© de retrouver ce super-pouvoir auquel il avait goĂ»tĂ© dans l’enfance. Et surtout, il partage avec nous quelques uns des outils, dĂ©couverts au fil de ses recherches et rencontres, qui lui ont permis de renouer avec cette passion et d’en faire son mĂ©tier. Grand lecteur d’essais thĂ©oriques signĂ©s par des Ă©crivains, chercheurs, psychiatres amĂ©ricains, hongrois, canadiens... sur la productivitĂ©, le dĂ©veloppement de la crĂ©ativitĂ© et sur l’apprentissage technique de l’écriture, Lionel Davoust livre ici des conseils prĂ©cis pour s’organiser, mener Ă  terme ses projets mais aussi pour libĂ©rer la partie du cerveau qui doit se consacrer au “flow” de l’écriture.

    Quelques références à noter :

    “Flow” (En anglais : "Flow : The Psychology of Optimal Experience".dans lequel Mihaly Csikszentmihalyi, psychologue hongrois (dont nous Ă©corchons le nom dans l’épisode !) dĂ©crit l’état psychologique de grand bonheur dans lequel on se trouve lorsque l’on plonge entiĂšrement dans une activitĂ© (Editions Harper and Row, New York) «S'organiser pour rĂ©ussir” (“Getting things done”) sous titrĂ© “L’art de l’efficacitĂ© sans stress” de David Allen (thĂ©oricien amĂ©ricain de la productivitĂ©) qui dĂ©livre des conseils pour accomplir ses missions, s'acquitter de sa charge de travail sans se laisser dĂ©border par elle (Leduc S. Ă©ditions) “Ecriture. MĂ©moire d’un mĂ©tier”, livre incontournable de Stephen King sur l’art d’écrire

    Les mois qui viennent, Lionel Davoust publiera deux livres auxquels il tient beaucoup : le cinquiĂšme et dernier tome de sa sĂ©rie de fantasy Ă©pique intitulĂ©e “Les Dieux sauvages” (Ă©ditions Critic). Et un essai rĂ©unissant ses conseils d’écriture : “Comment Ă©crire de la fiction ?”, Ă  paraĂźtre aux Ă©ditions Argyll en mai 2021.

    A la fin de l’épisode, Lionel Davoust vous lance un dĂ©fi et vous propose un rendez-vous (Ă  ne pas louper) !

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • Marie Robert peut philosopher sur tout. Puisque pour elle, la philosophie “parle de nous”. Mais elle n’a que trĂšs rarement Ă©voquĂ© son rapport Ă  l’écriture. Dans ce podcast, elle nous raconte comment l’envie d’écrire lui est apparue pour la premiĂšre fois...

    Marie Robert est philosophe, Ă©crivaine et depuis trĂšs peu de temps romanciĂšre ! L’hiver 2020, elle a publiĂ© son tout premier roman sous le titre “Le voyage de PĂ©nĂ©lope, une OdyssĂ©e de la pensĂ©e” chez Flammarion. Depuis bientĂŽt six ans, elle partage chaque jour de courtes narrations philosophiques qui saisissent et rĂ©veillent ses trĂšs nombreux lecteurs et lectrices sur une page Instagram nommĂ©e “Philosophy is sexy”. SacrĂ© titre !

    InterrogĂ©e rĂ©guliĂšrement dans les mĂ©dias et sur les rĂ©seaux sociaux Ă  propos de sujets aussi passionnants que l’enfance, l’existence humaine, l’éducation, la sagesse, l’amour, la transmission
 Marie Robert peut philosopher sur tout. Puisque pour elle, la philosophie “parle de nous”. Mais elle n’a que trĂšs rarement Ă©voquĂ© son rapport Ă  l’écriture. Dans ce podcast, elle nous raconte comment l’envie d’écrire lui est apparue pour la premiĂšre fois, en s’adressant Ă  une petite souris imaginaire Ă  qui elle prenait soin d’écrire chaque jour. Elle nous parle de sa passion pour l’enfance, ce lieu de toutes les dĂ©couvertes et des premiers vertiges. Elle nous fait revivre son Ă©merveillement pour la philosophie au moment des premiĂšres dissertations. Et oui, car Marie s’est prise de passion pour cet exercice ! Elle remplissait des dizaines de doubles pages aprĂšs avoir discutĂ© de ses sujets avec son grand frĂšre. Plus tard, ce mĂȘme grand frĂšre, Guillaume Robert, deviendra son Ă©diteur. Elle nous raconte de quelle façon ce nouveau lien s’est tissĂ© et les doutes qu’elle a traversĂ©s avant de publier ses premiers livres. Surtout, elle nous dit Ă  quel point il est important pour elle de passer de l’oralitĂ© Ă  l’écrit, de l’échange d’idĂ©es, d’énergie et de rires Ă  la concentration solitaire qui permet de ne pas “trahir sa pensĂ©e”.

    A la fin de cet Ă©pisode, Marie Robert propose un exercice d’écriture philosophique. L’occasion de sentir Ă  quel point, comme Marie le dit, “la philosophie vit en nous !”.

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • Rencontre avec une Ă©ditrice pour encourager tous ceux qui Ă©crivent ou le dĂ©sirent !

    Pour la saison 2 d’Assez parlĂ©, nous avons dĂ©cidĂ© d’interroger non plus seulement des Ă©crivaines et Ă©crivains mais aussi Ă©diteur.rice.s. Une façon de vous encourager encore et toujours Ă  Ă©crire et pourquoi pas Ă  aller au bout de vos manuscrits en connaissant de mieux en mieux les personnes qui pourraient un jour vous dire “oui” !

    Marie EugĂšne est Ă©ditrice. Elle a rĂ©cemment pris la direction du domaine fiction française chez HarperCollins France — filiale crĂ©Ă©e en 2016 - notamment en crĂ©ant la collection littĂ©raire “TraversĂ©e”. Elle fait partie, depuis l’étĂ© 2020, des Ă©diteur.rice.s partenaires de l’école Les Mots qui reçoivent rĂ©guliĂšrement des manuscrits sĂ©lectionnĂ©s pour eux parmi ceux Ă©crits par les aspirant.e.s Ă©crivain.e.s de l’école.

    Dans ce podcast, elle nous fait vivre, avec passion et Ă©merveillement, toutes les Ă©tapes de son initiation au mĂ©tier d’éditrice. Quelles Ă©motions de lecture l’ont amenĂ©e Ă  se passionner pour les livres, Ă  former et Ă  affiner son goĂ»t littĂ©raire, d’abord comme lectrice, puis comme Ă©tudiante rĂȘvant d’abord de travailler chez Vogue comme Carrie Bradshaw puis dans une maison d’édition ! Elle revient sur les rencontres et dĂ©couvertes qui l’ont amenĂ©e Ă  dĂ©couvrir toutes les facettes de ce mĂ©tier si mĂ©connu : la lecture de manuscrits bien sĂ»r, la recherche de nouveaux auteurs et d’autrices, l’accompagnement jour aprĂšs jour de l’auteur dans son Ă©criture, mais aussi la commercialisation, la communication... l’art de donner envie ! Elle raconte ce qu’elle a appris auprĂšs du grand Ă©diteur Jean-Marc Roberts, ancien directeur des Ă©ditions Stock dont le dĂ©cĂšs en 2013 a laissĂ© de nombreux Ă©crivains et Ă©diteurs orphelins.

    En janvier 2021, Marie EugĂšne publie le premier roman de Carine Hazan “jean-jacques” et le deuxiĂšme d’AurĂ©lie Jeannin “Les Bordes”. Ce qu’elle cherche aujourd’hui ? Continuer de dĂ©couvrir de jeunes auteur.rice.s comme elle s’est toujours efforcĂ©e de le faire. Et elle prĂ©vient d’ores et dĂ©jĂ  qu’elle surveillera de prĂšs sa boĂźte aux lettres en guettant tout particuliĂšrement les textes envoyĂ©s par le service manuscrit de l’école Les Mots. Donc Ă  vos carnets, Ă  vos claviers, Ă©crivez !

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.


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  • PassionnĂ©e d’Histoire, de psychanalyse et de transmission familiale, Olivia ElkaĂŻm nous ouvre les secrets de crĂ©ation de ses romans !

    Journaliste et romanciĂšre, Olivia ElkaĂŻm est connue Ă  l’école Les Mots pour remuer les Ă©motions de tous les participants, Ăąmes sensibles ou non ! Dans un atelier d’Olivia, d’aprĂšs ce que disent toutes les personnes qui y ont participĂ©, on pleure ! On passe du rire aux larmes, immanquablement.

    Dans ce podcast, elle nous fait traverser les moments les plus intenses de sa vie d’écrivaine, ses joies et ses peines. Elle raconte ses premiers souvenirs de lecture et d’écriture, sa quĂȘte de silence au milieu d’une famille mĂ©diterranĂ©enne bruyante, sa passion (et sa boulimie !) pour la littĂ©rature classique, la premiĂšre fois qu’elle a envoyĂ© un manuscrit Ă  celui qui allait devenir, plus tard, son Ă©diteur, la façon dont les sujets de ses romans se sont imposĂ©s Ă  elle, sans qu'elle sache immĂ©diatement pourquoi, la difficultĂ© d’ĂȘtre femme, mĂšre et Ă©crivaine Ă  la fois
 une difficultĂ© qui se rĂ©vĂšle, en filigrane, le fil rouge de toute son Ɠuvre.

    PassionnĂ©e d’Histoire, de psychanalyse et de transmission familiale, Olivia ElkaĂŻm nous fait entrer dans son univers peuplĂ© de personnages historiques, profonds et joyeux et elle nous ouvre les secrets de crĂ©ation de son tout dernier roman, le plus personnel de tous, “Le tailleur de Relizane” (Stock, 2020) pour lequel l’école Les Mots a jouĂ© un rĂŽle crucial !

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.

    Extrait lu dans l’épisode : “Le tailleur de Relizane” (Stock, 2020) (pages 31,32)


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  • Selon Martin Winckler, il faut concevoir l’écriture comme un jeu de construction, un “artisanat artistique”. Dans ce podcast, il nous raconte la façon dont il a dĂ©couvert, vers l’ñge de 18 ans, “ses” vocations : la mĂ©decine, l’engagement politique et l’écriture.

    MĂ©decin, romancier et essayiste militant, Martin Winckler se dit avant tout “artisan de l’écriture” et considĂšre que rien ne peut se faire sans un travail minutieux, sincĂšre et patient. Depuis son premier roman en 1989, “La vacation” jusqu’à ses plus rĂ©cents en passant par “Le Choeur des femmes”, “Abraham et fils”, ses essais engagĂ©s sur la santĂ© ou encore son best-seller “La maladie de Sachs”, (POL), tous ses livres sont rĂ©guliĂšrement applaudis par la critique et le public dans le monde entier.

    Depuis 2018, il anime Ă  l’école Les Mots un atelier d’écriture sur le thĂšme “Écrire : de l’expĂ©rience Ă  la fiction”. A travers cet atelier menĂ© Ă  distance depuis MontrĂ©al, oĂč il est installĂ©, il accompagne, en ligne, des “artisans Ă©crivants”, comme il les appelle, dans l’accouchement de leurs textes.

    Dans ce podcast, il nous raconte son premier souvenir d’écriture Ă  10 ans, son rapport particulier aux journaux intimes et surtout la façon dont il a dĂ©couvert, vers l’ñge de 18 ans, “ses” vocations : la mĂ©decine, l’engagement politique et l’écriture. Non pas chacune leur tour, mais toutes en mĂȘme temps en tirant de ses rĂ©voltes d’étudiant le sel de son inspiration. InfluencĂ© par la littĂ©rature amĂ©ricaine mais surtout par son maĂźtre français George Perec, Martin Winckler insiste dans ce podcast sur l’amusement dont il faut savoir faire preuve pour concevoir l’écriture comme un jeu de construction, un “artisanat artistique”.

    En septembre 2020, il a publiĂ© deux livres simultanĂ©ment : “C’est mon corps“ (L’Iconoclaste), qui dĂ©nonce la mĂ©decine actuelle, en particulier pour ce qui concerne la santĂ© des femmes ; et “Atelier d’écriture” (POL), qui rĂ©unit ses rĂ©flexions et conseils sur la fabrique de “l’écrivant”. Il y Ă©voque bien sĂ»r, pour notre plus grand plaisir, son expĂ©rience Ă  l’école Les Mots.

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.

    Extrait lu dans l’épisode

    “Ateliers d’écriture. De l’expĂ©rience Ă  la fiction” suivi de “Histoires en l’air Martin Winckler (POL, septembre 2020) (pages 120, 121)


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  • Dans cet Ă©pisode, Claudine Londre revient sur son enfance, sa passion prĂ©coce pour la poĂ©sie, raconte toutes les Ă©tapes, lectures, expĂ©riences et rencontres qui l’ont encouragĂ©e Ă  oser l’impossible pour elle, Ă  savoir Ă©crire un roman.

    Avec Claudine Londre, le Podcast “Assez parlĂ©â€ continue de s’intĂ©resser Ă  celles et ceux, de plus en plus nombreux.se.s, que nous appelons les “Mots publiĂ©s” Ă  savoir les participants d’ateliers de l’école Les Mots qui sont allĂ©s au bout d’un manuscrit et qui ont rĂ©ussi le faire paraĂźtre.

    PoĂšte depuis l’enfance, mais aussi plasticienne, crĂ©atrice d’installations singuliĂšres, de sculptures en papier et en tissu souvent ornĂ©s de textes, Claudine Londre a toujours Ă©tĂ© convaincue qu’elle n’écrirait jamais de roman. Sa passion Ă  elle, c’était la forme courte, le rapprochement de deux mots qui “produisent des Ă©tincelles”. Oui mais voilĂ , en France, la poĂ©sie n’est pas vraiment la bienvenue et fait rarement l’objet de publications. Claudine Londre, de son cĂŽtĂ©, n’est pas du genre Ă  dire “jamais” ni Ă  rester sur ses acquis. Elle a donc dĂ©cidĂ© de dĂ©passer ses peurs, d’affronter ses limites et de s’inscrire Ă  des ateliers d’écriture, notamment Ă  l’école Les Mots et de participer Ă  “La Rencontre”, systĂšme mis en place par l’école pour rencontrer des Ă©diteurs. C’est ici, au 4 rue Dante, qu’elle a osĂ© passer le pas et faire lire son premier manuscrit Ă  l’une des romanciĂšres dont elle avait suivi les ateliers et qui l’inspirait le plus : ChloĂ© Delaume, devenue quelques semaines plus tard son Ă©ditrice.

    Dans cet Ă©pisode, elle raconte ce choc qu’a reprĂ©sentĂ© pour elle la publication. Elle revient aussi sur son enfance, sa passion prĂ©coce pour la poĂ©sie, raconte toutes les Ă©tapes, lectures, expĂ©riences et rencontres qui l’ont encouragĂ©e Ă  oser l’impossible pour elle, Ă  savoir Ă©crire un roman.

    En mars 2020, Claudine Londre a publiĂ© “L’ombre de ma mĂšre”, sous la tutelle de ChloĂ© Delaume aux Ă©ditions du Seuil. A travers ce conte fantastique, drĂŽle et poĂ©tique, qui raconte les dĂ©ambulations d’une femme cherchant Ă  se dĂ©barasser - Ă  proprement parler - de l’ombre de sa mĂšre dĂ©funte qui ne la quitte pas d’une semelle, Claudine Londre rĂ©vĂšle son imaginaire et montre qu’une jeune poĂšte peut aussi devenir romanciĂšre.

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.

    Extraits lus dans l’épisode

    “L’ombre de ma mùre” de Claudine Londre (Seuil, mars 2020) (pages 41-42)


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  • A l’occasion de la parution de son nouveau livre, “La Naissance d’un pĂšre” chez Allary, Alexandre Lacroix, co-fondateur de l'Ă©cole Les Mots revient sur l’importance centrale dans sa vie de son rapport Ă  la paternitĂ© ainsi que son rapport quotidien Ă  l’écriture depuis l’ñge de 6 ans. Une histoire qui ressemble Ă  une fable.

    Comment Alexandre Lacroix, qui a co-fondĂ© en 2017 l’école Les Mots, a-t-il pu, en seulement 20 ans, publier prĂšs de vingt romans et essais, quatre albums pour enfants, plusieurs centaines d’articles journalistiques et entretiens philosophiques, tout en dirigeant un journal (Philosophie Magazine) et en devenant, environ tous les quatre ans, pĂšre d’un nouvel enfant ? Nous lui avons enfin posĂ© la question !

    Dans cet Ă©pisode, enregistrĂ© Ă  l’occasion de la parution de son nouveau roman, “La Naissance d’un pĂšre” (en aoĂ»t 2020 chez Allary), il revient sur l’importance centrale dans sa vie de son rapport Ă  la paternitĂ©. Il se rappelle aussi de sa premiĂšre expĂ©rience d’écriture qui lui apparaĂźt aujourd’hui comme une foudroyante prĂ©monition et nous raconte avec quelle dĂ©termination il a travaillĂ© Ă  devenir Ă©crivain. D’une voix tranquille, dĂ©roulant une pensĂ©e limpide et inspirante, ce philosophe-essayiste-romancier aux nombreuses responsabilitĂ©s nous explique comment s’organisent ses journĂ©es, son rapport quotidien Ă  l’écriture depuis l’ñge de 6 ans et nous apprend de bonnes nouvelles sur l’avenir de l’école Les Mots.

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.

    Extrait lu dans l’épisode

    “La Naissance d’un pĂšre” d’Alexandre Lacroix (Allary Ă©ditions, 28 aoĂ»t 2020) (pages 57 Ă  61)


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  • Constance Joly-Girard nous montre que l’écriture peut s’installer dans notre vie, sans effort de discipline ni cĂ©rĂ©monie et trouver une place qu’on n’a jamais cherchĂ© Ă  lui assigner.

    Avec Constance Joly-Girard, le Podcast “Assez parlĂ©â€ ouvre une nouveau cycle d’épisodes consacrĂ©s Ă  celles et ceux, de plus en plus nombreux.se.s, que nous appelons les “Mots publiĂ©s Ă  savoir les participants d’ateliers qui sont allĂ©s au bout d’un manuscrit et qui ont rĂ©ussi le faire paraĂźtre (ce qui, bien-sĂ»r, est la plus belle rĂ©compense pour notre Ă©cole !) ! FidĂšle du 4 rue Dante, Constance a Ă©tĂ© particuliĂšrement marquĂ©e par un atelier d’écriture, animĂ© par l’écrivain Arnaud Delalande, dont elle parle dans ce podcast et pendant lequel elle a Ă©crit les prĂ©mices de son premier roman. Paru peu de temps plus tard aux Ă©ditions Flammarion, sous le titre “Le matin est un tigre” (signĂ© Constance Joly), ce livre a transformĂ© une â€œĂ©ditrice-qui-n’écrira-jamais” en Ă©crivaine-qui-ne-s’arrĂȘte-jamais.

    Dans cet Ă©pisode, elle raconte le jour oĂč une jolie premiĂšre phrase lui est venue Ă  l’esprit, Ă  un moment oĂč elle traversait une Ă©preuve extrĂȘmement difficile, et oĂč, pour la premiĂšre fois en 49 ans de vie, elle a ressenti le besoin de savoir ce qui se cachait derriĂšre, notamment en poussant la porte de l'Ă©cole Les Mots. Elle revient sur son enfance, cherche Ă  comprendre ce qui, Ă  l’époque, lui donnait tellement envie d’écrire tout en la freinant, Ă  commencer par le regard mi-encourageant mi-intimidant de ses parents. Elle raconte tous les moments infimes et insaisissables qui ont jalonnĂ© la construction, lente, prudente et courageuse Ă  la fois, de son tout premier rĂ©cit et de sa vocation de romanciĂšre.

    En janvier 2021, elle publiera un deuxiĂšme roman chez Flammarion sur l’histoire de son pĂšre qui a tardivement dĂ©couvert son homosexualitĂ© et qui a fait partie des premiĂšres victimes du Sida. SincĂšre, Ă©mouvante et poĂ©tique, Constance Joly-Girard nous montre que l’écriture peut s’installer dans notre vie, sans effort de discipline ni cĂ©rĂ©monie et trouver une place qu’on n’a jamais cherchĂ© Ă  lui assigner.

    Crédits

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic. Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.

    Extrait lu dans l’épisode

    “Le matin est un tigre” de Constance Joly (pages 39-40)


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  • Julien Blanc-Gras raconte son goĂ»t pour la libertĂ© dans la vie comme en Ă©criture.

    Julien Blanc-Gras - Depuis l’ñge de 25 ans, l’écrivain-voyageur Julien Blanc-Gras traverse les latitudes pour raconter, dans des romans, des essais, des bandes-dessinĂ©es ou pour des reportages dans la presse, les vies qui peuplent notre planĂšte. En juillet 2020, il animera son premier atelier d’écriture Ă  l’école Les Mots sur le thĂšme “Raconter le monde contemporain, avant tout une affaire de style”.

    Avant cela, il a pris le temps, au lendemain du dĂ©confinement et de la rĂ©ouverture des parcs parisiens, de s’asseoir Ă  l’ombre d’un arbre pour tout nous raconter. Dans ce podcast, il revient sur son enfance Ă  Gap, la grande bibliothĂšque de ses parents coiffeurs amoureux des livres, son adolescence mais surtout, la premiĂšre fois qu’il a goĂ»tĂ© la libertĂ© : ce premier grand dĂ©part Ă  l’étranger qui a fait de lui un Ă©crivain-voyageur. Il revient aussi sur l’aventure de la paternitĂ©, qui, comme le voyage et l’écriture, est devenu le secret de son optimisme. Avec une joie de vivre communicative, il nous offre une bouffĂ©e d’air frais !

    Reporter (entre autres) pour la Revue Long Cours, le magazine de voyage Aller-retour et le magazine du Monde, romancier, documentariste, il est l’auteur d’une dizaine de romans ou rĂ©cits, d’un essai, d’une bande dessinĂ©e et de nombreux reportages pour la presse. En mai 2020, il a signĂ© son premier documentaire sur France 5 intitulĂ© « Effondrement ? Sauve qui peut le monde », co-rĂ©alisĂ© avec Alfred de Montesquiou. En juin 2020, son dernier roman “Comme Ă  la guerre” sortira au Livre de Poche”.

    Ses écrits alternent romans familiaux (In utero, Comme à la guerre) et récits de voyage nous menant en Amérique latine (Gringoland, Prix du Premier Roman de Chambéry), dans les ßles du Pacifique (Paradis avant liquidation), au Groenland (Briser la glace, Prix Philéas Fogg) ou dans le monde entier comme dans Touriste ou Envoyé un peu spécial, son prochain récit qui paraßtra chez Stock en 2021.

    Crédits

    CrĂ©ation et rĂ©alisation : Lauren Malka. Musique : “Machine Ă  Ă©crire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand IdentitĂ© graphique : Nina Jovanovic Direction gĂ©nĂ©rale : Elise Nebout.

    Extraits lus dans l’épisode

    “Comme à la guerre” de Julien Blanc-Gras (pages 20-21)


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