Episodes

  • C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion

    LES EXPERTS :

    - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
    - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après
    - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.

  • C dans l'air du 30 avril 2024 - Sciences Po : la polémique... et la contagion

    Alors que les négociations se poursuivent pour obtenir une trêve durable dans l’enclave palestinienne, en France la mobilisation des étudiants de Sciences Po continue de faire des vagues. Impulsé à Sciences Po Paris la semaine dernière par une cinquantaine d’étudiants, le mouvement de blocage, appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a gagné hier la Sorbonne. Une vingtaine d’étudiants ont été délogés par la police alors qu’ils installaient un campement dans la cours de l’établissement. Aujourd’hui des actions ont été menées par des étudiants dans plusieurs campus de Sciences Po notamment à Saint-Etienne, Strasbourg et Rennes mais aussi à l'université Tolbiac à Paris.

    A Sciences Po Paris, où le blocage a pris fin vendredi dernier après un accord avec la direction de l'établissement sur l’organisation d’un débat ce jeudi visant à discuter de la guerre à Gaza, la polémique se poursuit dans la  classe politique. Les Républicains accusent la direction d'avoir "plié" face aux exigences de quelques centaines de militants et la région Ile-de-France présidée par Valérie Pécresse a annoncé "suspendre" ses financements à destination de l’école "tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies". "L’État ne coupera pas la subvention à Sciences Po, l’État discute d’un contrat comme tous les établissements avec Sciences Po et on a un levier", a indiqué de son côté ce matin la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. "La communication interne a laissé croire qu’il y avait abandon de sanctions, c’est faux". D’autre part "il n’y aura aucun positionnement de l’institution, aucun boycott des relations avec les académies d’Israël. La direction de Sciences Po est alignée sur cette position", a également assuré Sylvie Retailleau.

    Le Premier ministre Gabriel Attal avait déploré, ce samedi, "un spectacle navrant, choquant, d'une minorité agitée effectivement par des forces politiques, notamment La France Insoumise". La patronne du groupe LFI à l'Assemblée nationale lui avait répondu : "Nous n'avons en aucun cas instrumentalisé les gens. La jeunesse a un cerveau, elle sait pourquoi elle fait ça". Elle avait justifié la présence de certains de ses collègues pour "éviter que le blocage se déroule mal", alors que la préfecture avait ordonné l'évacuation de l'école. Mathilde Panot avait également appelé à un rassemblement ce mardi matin pour "pour la liberté d’opinion" et pour protester contre la "censure" du gouvernement à l’encontre des insoumis au moment où elle et la candidate aux européennes Rima Hassan étaient entendues par la police pour "apologie du terrorisme". Une convocation qui ne préjuge pas du lancement de poursuites à leur encontre.

    Du côté de l’extrême droite, le vice-président RN de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu a vivement critiqué l'accord trouvé. "La direction de Sciences Po et du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce sont des gens qui ont peur. Ils ont peur de La France insoumise, de la violence de l'extrême gauche. Donc ils préfèrent laisser faire" (…) C’est un braquage que fait la LFI de nos établissements d’enseignement et le gouvernement est totalement passif", a affirmé l’élu RN, estimant que "se laissez-faire fabrique de l’antisémitisme" et que l’école "a perdu totalement son âme".

    Aux Etats-Unis, le conflit au Proche-Orient occupe également le devant de la scène politique avec la mobilisation massive d’étudiants pro-palestiniens dans les campus. Le mouvement est parti de l’université new-yorkaise de Columbia où 100 personnes ont été interpellées le 18 avril dernier. Depuis, la vague de protestation s’est étendue dans de nombreuses universités du pays et des centaines d’étudiants, enseignants et militants ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice. L’ONU s’est dit "inquiète" ce mardi de "l’impact disproportionné" des interventions de la police sur des campus d’universités aux États-Unis, pour y déloger des manifestants pro-palestiniens.

    LES EXPERTS :

    - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF
    - JEAN GARRIGUES - Historien, président du Comité d’histoire parlementaire et politique
    - AUDREY GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société
    - JÉRÔME FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d’après
    - PHILIPPE FROGUEL (en duplex) - professeur à l’université de Lille, où une conférence de Jean-Luc Mélenchon avait été annulée.

  • Missing episodes?

    Click here to refresh the feed.

  • C dans l'air l'invité du 29 avril 2024 - Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, auteur de "La Guerre des mondes" et "Pax atomica".

    A la Sorbonne le 25 avril, Emmanuel Macron a plaidé pour bâtir un "concept stratégique" de "défense européenne crédible". Il estime que la puissance de dissuasion nucléaire française ne doit pas être exclue. "Être crédible, c’est avoir aussi des missiles de longue portée qui dissuaderaient les Russes. Et il y a l’arme nucléaire : la doctrine française est qu’on peut l’utiliser quand nos intérêts vitaux sont menacés. J’ai déjà dit qu’il y a une dimension européenne dans ces intérêts vitaux, sans les détailler car cette dissuasion concourrait à la crédibilité de la défense européenne", a-t-il précisé dans un entretien avec les journaux du groupe Ebra.

    Il souhaite donc "ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d’armes de longue portée, l’arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine". C’est le cas de l’Italie et de la Belgique.

    Bruno Tertrais, directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne, reviendra sur les récentes déclarations du président de la République qui s’est dit prêt "ouvrir le débat" d’une défense européenne qui comprendrait aussi l’arme nucléaire - que la France est la seule à posséder dans l’UE depuis le Brexit.

  • C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue

    C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts.
    La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé.

    A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris.

    Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose.

    Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé…
    Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022.

    Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ?

    LES EXPERTS :

    - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
    - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
    - LAURE HEINICH - avocate pénaliste
    - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE

  • C dans l'air du 29 avril 2024 - Depardieu : garde à vue

    C’est une nouvelle étape dans l’affaire Gérard Depardieu : après de nombreux témoignages de femmes dénonçant ses comportements, l'acteur a été placé en garde à vue ce lundi 29 avril à Paris. Il est entendu après les plaintes de deux femmes qui l'accusent d'agressions sexuelles pendant deux tournages distincts.
    La première plainte émane d’une assistante âgée de 24 ans au moment des faits, en 2014, lors du tournage du "Magicien et les Siamois" de Jean-Pierre Mocky. Elle a déposé plainte en janvier dernier pour "agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l'autorité de sa fonction". La seconde plainte, qui a été déposée en février dernier pour "agression sexuelle", "harcèlement sexuel" et "outrages sexistes", est celle d’une décoratrice de cinéma âgée de 53 ans qui travaillait sur le film "Volets verts" de Jean Becker en 2021. D'après son récit fait à Mediapart, le comédien l’aurait attrapée un jour dans un couloir, bloqué entre ses jambes et lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à ses seins". Lors de ce tournage, "du matin au soir, on avait le droit à ses salaceries", avait témoigné l'actrice Anouk Grinberg, dans un entretien à l'AFP. "Ce que les gens ont vu dans "Complément d'enquête", c'est à peu près soft par rapport à ce que moi j'ai vu sur Les Volets verts, et je ne suis pas la seule, on l'a tous vu, on l'a tous entendu (…) Quand des producteurs de film engagent Depardieu sur un film, ils savent qu'ils engagent un agresseur", avait-elle accusé.

    A 75 ans, Gérard Depardieu, icône du cinéma français, est visé par de nombreuses accusations de violences sexuelles. Il a été mis en examen en décembre 2020 pour "viols" et "agressions sexuelles" après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. La plainte de la comédienne Hélène Darras, qui l’accusait de l'avoir agressée sexuellement lors d'un tournage de film en 2007, a été classée fin décembre pour prescription. En décembre 2023, la journaliste et écrivaine espagnole Ruth Baza a aussi déposé plainte en Espagne contre le comédien pour "viol". Des faits remontant à 1995, à Paris.

    Gérard Depardieu conteste les faits. En octobre dernier, l’acteur se défendait dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. "Je ne suis ni un violeur, ni un prédateur (…) Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer" a-t-il écrit. Indignée par les méthodes de défense de l’acteur des "Valseuses", l’actrice Anouk Grinbert avait appelé à soutenir Charlotte Arnould et avait dénoncé le silence "assourdissant" du milieu du cinéma français, engagé dans une deuxième vague MeToo depuis les témoignages de Judith Godrèche, Isild Le Besco, Juliette Binoche ou encore Anna Mouglalis. Cette dernière a également témoigné des agissements lors d’un tournage de Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’agressions sexuelles et viols sous hypnose.

    Une vague MeToo qui depuis 2017 se poursuit également dans toute la société. Avec Metoo Théâtre, Metoo inceste, MeToo sports,#balancetonyoutubeur, MeToo stand up, Metoo Médias, Metoo politique, MeToo armées, Metoo Garçons, Metoo hôpital, Metoo Santé…
    Mais alors que les violences sexuelles et sexistes sont de plus en plus dénoncées, l'annulation de la condamnation d'Harvey Weinstein par la cour d’appel de New York la semaine dernière, soulève de nombreuses questions sur l'efficacité des systèmes judiciaires à rendre justice aux victimes de violences sexuelles. Et la France n’est pas épargnée. Car si depuis #MeToo, les dépôts de plaintes ont explosé, les condamnations stagnent et les classements sans suite augmentent pour atteindre 94 % en 2022.

    Alors pourquoi Gérard Depardieu a-t-il été placé en garde à vue ? Que sait-on de l’affaire Gérard Miller ? Pourquoi la justice française peine-t-elle à traiter les dossiers de violences sexuelles ?

    LES EXPERTS :

    - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde
    - CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
    - LAURE HEINICH - avocate pénaliste
    - ALICE AUGUSTIN - Grand reporter - ELLE

  • C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ?

    LES EXPERTS :

    - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"
    - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
    - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express
    - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés"

  • C dans l'air du 27 avril 2024 - Grèves : face aux menaces... le retour du quoi qu'il en coûte ?

    Bercy peut souffler un grand coup. L'agence de notation Moody's a annoncé hier qu'elle ne dégradait pas la note souveraine française, "Aa2". Elle juge la perspective stable, et le risque de défaut très faible malgré la récente dégradation des finances publiques du pays. Pour l'exécutif, c'est le soulagement, d'autant que les élections européennes approchent à grand pas : "Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la république : être sous les 3% de déficit en 2027", a réagi le ministre de l'économie Bruno Le Maire. Pourtant ce résultat est inattendu : avec 5,5 % de déficit public en 2023 contre 4,9 espéré, l'économie française va mal. La France affiche même le troisième plus fort ratio de dette (110,6% du PIB) de l'UE après la Grèce et l'Italie. Et le déficit pourrait bien se creuser. À trois mois de l'ouverture des JO de Paris, médecins, policiers et gendarmes, ou encore conducteurs de la RATP, ont obtenu des primes. Le gouvernement a cédé à la pression des syndicats qui avaient déposé des préavis de grève pour la période des Jeux.

    Alors que Bercy tremble à chaque nouvelle notation, au Portugal, la sérénité est de mise. Le pays collectionne les A depuis quelques années chez Moody's, Fitch et tout récemment Standard & Poor's. Huit ans après l'intervention de la Troïka pour sauver le Portugal de la faillite, et un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros, le pays n'a plus le même visage. Le taux de chômage est de 6,5%, la croissance de 2,3% sur l'année 2023 tandis que la dette publique a énormément diminué à 98,7% du PIB. Le pays profite énormément de son attractivité touristique, qui rapporte environ 15% du PIB. En 2023, le Portugal a accueilli 30 millions de touristes pour 25 milliards d'euros de recettes. Un tourisme effréné qui n'est pas sans conséquence sur le quotidien des Portugais. Ces dernières années, le prix des logements a explosé, et les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Le miracle économique portugais a donc sa part d'ombre.

    En France, certaines catégories de la population sont plus touchées que d'autres par la crise économique. C'est le cas des mères célibataires, mises en difficulté par l’inflation et l’absence de politique d’aide spécifique. Selon Libération, elles représentent 20% des dossiers de surendettement traités à la Banque de France en 2023 alors qu'elles ne représentent que 10% des ménages. Et quand elles sont payées au smic, elles sont deux fois plus exposées à la pauvreté monétaire que les autres salariés avec la même rémunération. Début avril, une proposition de loi transpartisane a été déposée à l'Assemblée nationale pour établir de nouveaux droits spécifiques pour les parents isolés et "lutter contre la précarité des familles monoparentales. Certaines de ses mesures devraient être examinées en mai.

    Les Jeux olympiques vont-ils aggraver la situation économiques de la France ? Doit-on redouter des grèves pendant la compétition ? Comment le Portugal a-t-il réussi à assainir ses finances publiques depuis la crise de 2011 ? Et pourquoi les mères célibataires subissent elles davantage la crise que les autres catégories de la population française ?

    LES EXPERTS :

    - Philippe DESSERTINE - Économiste, directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement"
    - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
    - Béatrice MATHIEU - Grand reporter – L'Express
    - Thomas PORCHER - Économiste - Membre des "Économistes Atterrés" 

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

    Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :

    INTERNET : francetv.fr

    FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5

    TWITTER : https://twitter.com/cdanslair

    INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

  • C dans l'air l'invité du 26 avril 2024 - Antoine Flahault, épidémiologiste, professeur de santé publique, auteur de "Prévenez-moi !", publié aux éditions Robert Laffont.

    Sa parole durant l'épidémie de Covid était bienvenue, scientifique et posée. Le professeur Antoine Flahault expose dans un essai original, écrit sous forme de roman, les bienfaits d'une politique de santé qui serait davantage fondée sur la prévention des maladies.
    Dans cet ouvrage, il passe en revue les principales stratégies en matière de santé, et livre quelques pistes.
    Pour l'épidémiologiste, l'enjeu n'est pas seulement de vivre plus longtemps mais de rester plus longtemps en bonne santé.

  • C dans l'air du 26 avril 2024 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité

    LES EXPERTS :

    - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche 

    - Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express 

    - Marie-Estelle PECH - Rédactrice en chef – Marianne, journaliste éducation et société 

    - Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale

  • C dans l'air du 26 avril 2024 - Couvre-feux, internats: Comment rétablir l'autorité

    Un couvre-feu pour les mineurs ?  Le ministre de l’Intérieur a apporté hier un soutien appuyé aux maires qui, comme à Béziers ou Nice, ont décidé d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Une mesure qu’il l’a lui-même mis en pratique entre 20 heures et 5 heures à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. "Il n’est pas normal que des enfants, des adolescents, des mineurs soient dans la rue à minuit, une heure, deux heures du matin. Ils doivent être chez eux, ils doivent dormir, ils doivent aller le lendemain à l’école", a expliqué Gérald Darmanin, jeudi soir, sur le plateau du journal de France 3 Occitanie.
    "Je suis favorable au couvre-feu qui touche les mineurs. Les mineurs, ça doit être chez eux, chez leurs parents. Et les maires qui ont la compétence pour prendre des arrêtés, en effet, comme l’État, pour empêcher ces mineurs d’être dehors, notamment les moins de 13 ans […], je les soutiens. Je les soutiens et les préfets de la République les soutiendront", a-t-il poursuivi.

    Ces déclarations s’inscrivent dans un contexte où la France a connu ces dernières semaines une succession de faits divers sinistres impliquant des auteurs ou des victimes très jeunes. Il y a eu le passage à tabac mortel infligé à Philippe, 22 ans, à Grande-Synthe par des agresseurs présumés de 14 et 15 ans, celui de Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, l’agression de Samara, 13 ans, devant son collège, à Montpellier, et le meurtre d’un jeune de 15 ans, tué d’un coup de couteau à Romans-sur-Isère. Un déferlement de violences qui a provoqué l’émoi et de nombreuses réactions dans le monde politique jusqu’au sommet de l’Etat.
    A la demande du président de la République, le Premier ministre a lancé une grande concertation sur le sujet de la violence des mineurs sur le modèle du Grenelle des violences faites aux femmes, avec l’idée de présenter un projet de loi avant l’été. Parallèlement Gabriel Attal a prôné un "sursaut d’autorité" auprès d’une partie de la jeunesse et fait de nombreuses annonces : sanctions sur le dossier scolaire des élèves "fauteurs de troubles", aides aux parents et aux familles monoparentales, accueil dans les collèges de 8 h à 18 h pour éviter que les élèves ne trainent dans les rues ou encore internats pour éloigner les jeunes des "mauvaises fréquentations".

    Dans la foulée, le chef du gouvernement était lundi au lycée du Parc impérial, à Nice, afin de visiter un internat d’expérimentation où des jeunes en difficulté sont accueillis pendant les vacances scolaires. Cela concerne des "élèves décrocheurs" et des  "primo-délinquants" a expliqué le Premier ministre. Si cette expérimentation de 15 jours porte ses fruits, le dispositif pourrait être généralisé à l’avenir sur tout le territoire.

    L’exécutif veut également mieux réguler les écrans et notamment les réseaux sociaux qui sont "un accélérateur de haine" et un "catalyseur de violence"  selon le chef du gouvernement. Pour cela, le président Emmanuel Macron a demandé à une commission de se réunir pour faire des propositions en ce sens. Celle-ci rendra ses conclusions d’ici la fin du mois. Gabriel Attal a indiqué que l'exécutif "n'exclut aucune piste". Le Premier ministre s’est également dit prêt à ouvrir le débat sur des "atténuations à l'excuse de minorité", principe qui fait qu'un mineur est sanctionné moins sévèrement qu'un majeur.

    Autant d’annonces qui ont fait vivement réagir et n’ont pas convaincu l’opposition, les associations, les professionnels de l’éducation mais aussi de la justice (avocats et magistrats).
    Alors que prévoit le plan du gouvernement ? Quelles solutions pour lutter contre la violence des mineurs ? Comment sont-ils jugés aujourd’hui ? Pourquoi les écrans sont-ils pointés du doigt ? Comment mieux les réguler ?

    LES EXPERTS :

    - Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - La Tribune Dimanche
    - Étienne GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L’Express
    - Marie-Estelle PECH - Rédactrice en chef – Marianne, journaliste éducation et société
    - Driss AÏT YOUSSEF - Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale

  • C dans l'air l'invité du 25 avril 2024 - François Molins, l’ex-procureur publie ses mémoires "Au nom du peuple français", aux éditions Flammarion.

    L’occasion de plonger dans les "méandres" de la justice, et revenir sur des moments forts de sa carrière. Le magistrat le plus connu de France rembobine sa carrière et offre une plongée dans le monde judiciaire. 
    Figure majeure de la lutte contre le terrorisme pendant les attentats qui ont frappé la France ces dernières années, en particulier entre 2012 et 2018, François Molins livre un récit intime et captivant. Une immersion "au cœur de l’institution judiciaire à laquelle il s’est dédié quarante-six ans durant, avec toujours la même boussole : l’indignation face à l’injustice".

    Le livre évoque aussi plusieurs procès dans de grandes affaires politico-financières, dont "Bygmalion, Cahuzac, Dupond-Moretti", auquel le magistrat a contribué en incarnant "un inflexible contre-pouvoir".

    Le haut magistrat avait quitté ses fonctions en juin 2023, partant à la retraite après "quarante-six ans et demi au service" de la justice. Il avait terminé sa brillante carrière à la Cour de cassation, où il officiait en tant que procureur général depuis 2018. Celui-ci avait marqué les esprits avec sa liberté de ton.

  • C dans l'air du 25 avril 2024 -  Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ?

    LES EXPERTS :

    - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman
    - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante permanente à Bruxelles –  L’opinion 
    - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
    - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévision

  • C dans l'air du 25 avril 2024 -  Russie, Chine... qui veut torpiller les européennes ?

    A l’approche des élections européennes de juin, les cas d’ingérence étrangère présumée s’accumulent. Lundi, une nouvelle affaire impliquant l’assistant du député européen allemand Maximilian Krah, figure du parti d’extrême droite allemand AfD, a secoué la dernière session plénière du Parlement. L’homme, Jian G., a été arrêté à Dresde, dans l’Est de l’Allemagne, et son domicile a été perquisitionné. Il est accusé d’avoir espionné des opposants chinois en Allemagne et d’avoir partagé des informations sur le Parlement européen avec un service de renseignement chinois, a expliqué le parquet dans un communiqué.

    Le mois dernier, les autorités tchèques et belges ont découvert ce qu’elles considèrent comme un réseau de propagande russe qui compte plusieurs députés européens parmi ses bénéficiaires financiers dont de nombreuses figures de l’extrême droite. Parmi elles, figurerait la tête de liste de l’AfD aux élections européennes Maximilian Krah. Le groupe des Verts au Parlement européen a demandé une enquête rapide sur les ingérences étrangères au sein de l'institution. "Avec un "Chinagate" qui s'ajoute à un "Russiagate", le Parlement européen doit accélérer son enquête", a indiqué le groupe, réclamant que des résultats préliminaires soient publiés avant les élections européennes qui auront lieu du 6 au 9 juin.

    Des ingérences étrangères qui sont prises très au sérieux en Europe et notamment en France. Cyberattaques, corruption, fausses informations... Le pays est particulièrement ciblé par la Russie et la Chine. Ces dernières semaines, il y a par exemple eu un faux site de recrutement de l'armée usurpe l'identité de l'armée française pour demander aux Français de s'engager en Ukraine, ou encore une vidéo faussement attribuée à la radio RFI, évoquant une épidémie de tuberculose à cause de soldats ukrainiens dans des hôpitaux français. Dernièrement, c'est le candidat du PS Raphaël Glucksmann qui a été victime d'une intox relayée par des comptes liées à la Chine. Autant de fake news susceptibles de perturber les élections à laquelle l’exécutif entend s’attaquer. 

    Le ministre chargé de l'Europe Jean-Noël Barrot a ainsi présenté ce mercredi son dispositif pour lutter contre la désinformation. Le gouvernement veut que les réseaux sociaux "déviralisent", c'est-à-dire restreignent la diffusion, voire suppriment rapidement des contenus faux concernant la campagne, notamment lors de la période de réserve, très sensible qui commence le vendredi soir à minuit, qui précédera le vote. 

    "Nous devons augmenter notre capacité à lutter contre les ingérences et la propagande, en particulier en ces temps électoraux" a déclaré ce jeudi le chef de l’Etat dans un discours sur l’UE prononcé à la Sorbonne. À six semaines des élections européennes, le président de la République a défendu une Europe qu'il veut "plus souveraine et plus puissante". Pour cela, Emmanuel Macron entend bien "influer sur l'agenda" de la prochaine Commission européenne à l'issue des élections de juin et propose de bâtir une "défense européenne crédible", de "construire l’Europe de l’atome" et d’inscrire dans les traités "la préférence européenne" dans "la défense et le spatial". Et, alors que la campagne de la candidate du camp présidentiel, Valérie Hayer, patine, loin derrière la liste du RN menée par Jordan Bardella, le chef de l’Etat a affirmé : "L’Europe n’est pas un guichet dans lequel on accepte en quelque sorte de choisir les principes, ajoutant d’un ton grave : "Notre Europe aujourd’hui est mortelle. Elle peut mourir et cela dépend uniquement de nos choix".

    LES EXPERTS :

    - JEAN-DOMINIQUE GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman
    - JADE GRANDIN DE L’EPREVIER - Correspondante permanente à Bruxelles –  L’opinion 
    - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro
    - GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique de France Télévision

  • C dans l'air l'invité du 24 avril 2024 - Christophe Beaugrand, auteur de "Fils à papa(s)", journaliste à TF1 et LCI.

    Après la naissance des jumeaux du styliste français Simon Porte Jacquemus et de son époux, Marion Maréchal a publié un tweet demandant "où est la maman ?". Un commentaire qui n’a pas tardé à faire réagir la classe politique. Des propos qui ont déclenché un flot de réactions…

    Christophe Beaugrand, dans "Fils à papa(s)", paru en 2021, décrit en détail comment son mari et lui sont devenus parents d’un petit garçon en ayant recours à la gestation pour autrui aux Etats-Unis.

  • C dans l'air du 24 avril 2024 - SNCF, aéroports : le jackpot des grèves ?

    LES EXPERTS :

    - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction- Les Echos
    - Martial YOU - Rédacteur en chef du service Économie-Social - RTL
     - Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre
     - Nathalie SAINT-CRICQ -Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître

  • C dans l'air du 24 avril 2024 - SNCF, aéroport : le jackpot des grèves ?

    Opération détricotage. Après de longs mois de crise, le groupe Casino, passé fin mars sous le contrôle du triumvirat emmené par l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky, a annoncé la suppression de 1300 postes dans l’Hexagone. Un coup dur pour les syndicats et les salariés de la plus ancienne enseigne française, née à Saint-Etienne en 1898 mais qui depuis plusieurs années est dans le rouge. Endetté à hauteur de 6 milliards d’euros, le groupe a dû céder près de 300 magasins à la concurrence. Il cherche encore des repreneurs pour une vingtaine d’hypermarchés et supermarchés, et s’il n’y parvient pas d’ici septembre, près de 2000 emplois supplémentaires pourraient être supprimés. "C'est une hécatombe sociale qui est en train de s'organiser" et "on est impuissant" face à cela, a réagi ce mercredi Jean Pastor, porte-parole de l'intersyndicale et délégué CGT du groupe Casino.

    Autre géant français et même inquiétude chez les salariés, cette fois chez Sanofi. Le groupe pharmaceutique vient d’annoncer la suppression de 1 200 postes dans le monde, dont 330 en France dans le département de la recherche et du développement car il entend concentrer ses efforts de recherche dans l’immunologie et "arrêter certains projets de recherche en oncologie". "Une forme de révolte s’organise en intersyndicale", a indiqué lundi le coordinateur CFDT au sein de Sanofi. "On n’acceptera aucun départ contraint", a-t-il avertit. Les syndicats rappellent qu’il s’agit du quatrième plan de sauvegarde de l’emploi du groupe en dix et que les effectifs en recherche et développement ont diminué de moitié dans le pays sur la même période, passant de 6 000 à 3 000.

    Ces annonces surviennent sur fond de croissance en berne, de hausse du chômage, de craintes sur le déficit public et de coup de rabot sur les dépenses de l'Etat. Prenant acte de l’échec des négociations sur le Pacte de la vie au travail, le gouvernement a indiqué ces derniers jours vouloir passer par un "décret de carence" pour instaurer de nouvelles règles d’indemnisation encore moins favorables aux chômeurs dès le 1er juillet. Pour rappel, depuis février 2023, les durées d'indemnisation ont été réduites de 25 % pour les nouveaux allocataires. Cette réforme avait fait suite à une autre, lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021, qui avait déjà durci les conditions d'indemnisation des demandeurs d'emploi, notamment ceux qui alternent périodes de travail et d'inactivité. Les syndicats avaient appelé mi-mars le gouvernement à renoncer à une nouvelle réforme, estimant qu'il fallait "cesser la stigmatisation populiste des chômeurs". Actuellement, 2,6 millions de chômeurs sont indemnisés, sur 6,1 demandeurs d'emploi toutes catégories confondues, selon France Travail, l'organisme qui a succédé à Pôle emploi en janvier.

    Parallèlement, un autre accord conclu entre la direction de la SNCF et les syndicats sur les fins de carrière dans l’entreprise suscite de nombreuses réactions dans la classe politique. A droite, les Républicains dénoncent un accord qui "détricote consciencieusement les acquis de la réforme des retraites". Finalement, explique David Lisnard, "le texte reculant l’âge légal de départ à 64 ans, censé rétablir les comptes, voit ses effets annulés à la SNCF". "Au moment où l’on demande de faire des efforts d’assainissement des comptes publics, cet accord enfonce un peu plus la SNCF, et in fine les contribuables et usagers du train, dans le déficit de la dette", affirme le maire de Cannes David Lisnard.

    Alors que contient l’accord signé à la SNCF sur les fins de carrière ?  Que se passe-t-il chez Casino et Sanofi ? Plus largement, pourquoi les plans sociaux sont-ils repartis de l’avant en France ? Quelle est la situation sur le front de l’emploi ? Pourquoi le gouvernement veut-il mener une nouvelle réforme de l’assurance chômage ? Enfin en quoi consiste le plan de simplification administrative voulu par l’exécutif ?

    LES EXPERTS :

    - Dominique SEUX - Directeur délégué de la rédaction- Les Echos
    - Martial YOU - Rédacteur en chef du service Économie-Social - RTL
     - Gilles DANSART - Journaliste spécialiste des transports et des questions de mobilité, rédacteur en chef du site Mobilettre
     - Nathalie SAINT-CRICQ -Éditorialiste politique - France Télévisions, autrice de L’Ombre d’un traître

    DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes

    PRÉSENTATION :  Caroline Roux -  Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40

    PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine

    RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine

    PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions

    Retrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :

    INTERNET : francetv.fr

    FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5

    TWITTER : https://twitter.com/cdanslair

    INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

  • C dans l'air l'invitée du 23 avril 2024 - Françoise Vimeux, climatologue, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD)

    Depuis jeudi, des pluies torrentielles frappent la province du Guangdong, la plus peuplée de Chine et emblématique de la puissance industrielle chinoise. Les intempéries ont fait au moins quatre morts et entraîné des dizaines de milliers d'évacuation.

    La température moyenne annuelle près de la surface en Asie l’année dernière était la deuxième plus élevée jamais enregistrée, selon un rapport de l’ONU. Les inondations et tempêtes ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
    L’équivalent de deux années de précipitations est tombé en 24 heures ce mardi à Dubaï, inondant les rues, les centres commerciaux et l’aéroport. Des régions du Qatar sont également touchées.

    Depuis quelques jours, on assiste à plusieurs phénomènes météorologiques spectaculaires, accentués par le réchauffement climatique... Alors que se passe-t-il ? comment l’expliquer ? Françoise Vimeux, climatologue, reviendra sur ces phénomènes extrêmes.

  • C dans l'air du 23 avril 2024 - Mélenchon/ Glucksmann : la bataille des gauches

    LES EXPERTS :
    - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point
    - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
    - Mathieu SOUQUIERE - consultant, expert associé auprès de la Fondation Jean Jaurès
    - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

  • C dans l'air du 23 avril 2024 - Mélenchon/ Glucksmann : la bataille des gauches

    La cheffe de file des députés de la France insoumise, Mathilde Panot, a annoncé, ce mardi 23 avril, être convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme ouverte à la suite d’un communiqué de son groupe parlementaire publié le 7 octobre 2023, jour de l’attaque menée par le Hamas contre Israël. « C’est la première fois dans toute l’histoire de la Ve République qu’une présidente d’un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave", a réagi l’élue dans un communiqué.  Cette nouvelle intervient quatre jours après que la candidate aux élections européennes Rima Hassan, septième sur la liste insoumise de Manon Aubry, a également annoncé sa convocation par la police judiciaire pour "apologie du terrorisme".  

    La France insoumise dénonce une instrumentalisation de la justice, assurant qu’on lui fait payer son soutien aux Palestiniens et son utilisation du terme "génocide" pour qualifier la situation à Gaza. La semaine dernière, deux conférences de Jean-Luc Mélenchon sur la situation au Proche-Orient ont été annulées à Lille, d’abord à l’université puis dans une salle privée. "Un abus de pouvoir de république bananière", avait fustigé Jean-Luc Mélenchon. Le chef de file de La France insoumise avait également accusé le président de l’université de Lille de s’être "aplati", de s’être "couché", comme "les lâches de la police française", qui organisèrent la rafle du Vel d’Hiv en 1942 ou le criminel de guerre nazi "Adolf Eichmann qui disait n’avoir fait qu’obéir à la loi de son pays".   

    Une nouvelle sortie qui a provoqué un tollé dans la classe politique et fait grincer des dents à gauche "C’est indéfendable, ce qu’a dit Jean-Luc Mélenchon, indéfendable", a affirmé lundi le patron des communistes Fabien Roussel, dénonçant des "propos excessifs qui discréditent tout le reste".  

    "Aucun d’entre nous n’a la moindre tentation d’apologie du terrorisme", a de son côté affirmé hier depuis Sciences-po Jean-Luc Mélenchon. "Il paraît qu’il y a toute une liste de gens qui seraient poursuivis pour apologie du terrorisme. Voilà maintenant une incrimination qui n’a pas le début du commencement de la moindre démonstration", a assuré l’ancien candidat à l’élection présidentielle.  

    En première ligne dans la campagne des européennes, Jean-Luc Mélenchon multiplie depuis des semaines les conférences dans les universités pour mobiliser la jeunesse étudiante, les déclarations polémiques et assume complètement l'isolement dont il fait l'objet sur la scène politique, souhaitant incarner un vote résolument "antisystème". Anti-Macron en premier lieu, mais aussi un vote de rupture avec le reste de la gauche, des écologistes à Raphaël Glucksmann devenu sa cible préférée.  

    Mais cette stratégie n'est pour l'heure pas efficace dans les enquêtes d’opinion. Ainsi la cote de popularité de Jean-Luc Mélenchon s’est effondrée. Selon le quotidien Libération, il est nettement devancé dans un sondage par le député insoumis François Ruffin pour porter les couleurs de la gauche en 2027 et la liste menée par Manon Aubry pour les élections européennes ne récolte que 6 % des intentions de vote, loin derrière celle de Raphaël Glucksmann en pleine dynamique. La liste PS-Place Publique qu’il mène est en effet désormais créditée de plus 13 % des intentions de vote. De quoi donner des ailes au candidat de la gauche sociale-démocrate qui entend maintenant perturber le duel Bardella-Hayer.

    LES EXPERTS :  

    - Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point - Nathalie MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Mathieu SOUQUIERE - consultant, expert associé auprès de la Fondation Jean Jaurès - Brice TEINTURIER - Directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos

  • C dans l'air l'invitée du 22 avril 2024 - Sophie Coisne, rédactrice en chef adjointe de 60 millions de consommateurs.

    Préparer sa succession, transmettre son patrimoine, protéger ses proches, s'organiser après le décès. Le nouveau hors-série de "60 Millions de consommateurs / Héritage et successions"  vient de sortir.

    Testament, réserve héréditaire, quotité disponible, taxes… La succession d’un parent ou d’un proche est souvent un casse-tête administratif dans un moment de profond désarroi psychologique.
     

    Notre invitée dressera un état des lieux du système, parfois opaque, de la succession en France.