Episodes

  • Le monde de la tech s’intéresse de plus en plus à notre cerveau… Il n’y a qu’à regarder Neuralink d’Elon Musk pour voir de quoi on parle. Mais aujourd’hui, c’est Google qui revient sur le devant de la scène à ce sujet. Dans une étude publiée dans Science il y a peu (et dont le lien est dans la description de cet épisode), des chercheurs en neuroscience du GAFAM ont dévoilé une carte tridimensionnelle détaillant un volume d'environ un mm3 d'un cerveau humain. Une prouesse scientifique inédite, qui nous livre de précieuses informations sur notre cerveau.


    Le fragment de cerveau, prélevé sur une femme de 45 ans lors d'une opération visant à traiter ses crises d’épilepsie, a été conservé et traité avec des métaux lourds pour en faciliter l'observation au microscope. Ce prélèvement a ensuite été découpé par une équipe de chercheurs de l'Université Harvard 5 000 tranches environ, d'une épaisseur incroyablement fine de 34 nanomètres, permettant ainsi d’obtenir une imagerie détaillée grâce à des microscopes électroniques. Étape suivante : la reconstruction intégrale en 3D du réseau neuronal, grâce à des modèles d'intelligence artificielle. Ainsi, les chercheurs et Google ont pu révélé un réseau dense de 57 000 cellules et 150 millions de synapses, offrant un aperçu sans précédent de la structure et de la connectivité du cerveau humain. Au total, la carte constituée par l'équipe contient 1,4 petabytes de données !


    Parmi les découvertes, on peut citer l'observation de certaines cellules nerveuses établissant jusqu'à 50 connexions synaptiques entre elles. Ce nombre de connexions, significativement plus élevé que ce qui était observé jusqu'à présent, prouve que nous sommes encore loin de tout comprendre du fonctionnement du cerveau. Cette cartographie sera donc un précieux outil scientifique pour les années à venir, et servira sans doute à décrypter le fonctionnement interne de notre organe de manière plus précise, sans compter les avancées dans le traitement des maladies du cerveau.


    Etude : https://www.science.org/doi/abs/10.1126/science.adk4858


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • L'IA générative révolutionne tout sur son passage depuis quelques années. Malheureusement, comme n’importe quel outil aussi puissant, son utilisation est bien souvent détournée pour créer des contenus malveillants, comme les deepfake pornographiques… un fléau que les géants de la tech cherchent à combattre. Ceci dit, si la production de contenu pornographique est autorisée dans le monde « réel », alors, pourquoi serait-il interdit via l’IA ? C'est justement à cette question qu'OpenAI a décidé de répondre avec un avis déjà bien tranché.


    D’après le média spécialisé Wired, qui a eu accès à un document produit par OpenAI, intitulé « Mode Spec » (dont le lien est dans la description de cet épisode), on en apprend davantage sur la manière dont l’entreprise souhaiterait que ses modèles de langages se comportent dans de nombreux domaines... dont celui de la pornographie. Je cite « nous étudions actuellement la possibilité de fournir de manière responsable la possibilité de générer du contenu NSFW dans des contextes adaptés à l'âge par l'intermédiaire de l'API et de ChatGPT » NSFW, est l’accronyme anglais signifiant « not safe for work » et qui renvoie à tout contenu explicite. Dans le même document, OpenAI rappelle que ce terme je cite « peut inclure de l'érotisme, du gore extrême, des insultes et des obscénités » fin de citation.


    Si le document ne donne aucune indication précise sur comment une telle possibilité pourrait être mise en place, il montre que l'interdiction de créer du contenu explicite pour les IA n'est pas intangible. Une position qui peut être compréhensible dans le sens où certaines IA, créées par des acteurs de moindre importance que les GAFAM, sont déjà capables de produire ce genre de contenu. Ne vaut-il pas mieux que des acteurs responsables, et dont la taille même les obligera à rendre potentiellement des comptes, puissent offrir cette fonction, et avec cela, la possibilité pour les pays de la réguler ?

     


    Document OpenAI : https://cdn.openai.com/spec/model-spec-2024-05-08.html#dont-respond-with-nsfw-content


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Missing episodes?

    Click here to refresh the feed.

  • La France continue d’attirer l’attention des géants de la tech, notamment dans le domaine de l’IA. Dans un entretien accordé au Figaro, dont le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez le lire, le directeur général de Microsoft a annoncé vouloir je cite de « former un million de Français » à l'utilisation de l’IA d’ici à 2027, notamment pour « manier l’IA générative dans la vie quotidienne » ou pour « renforcer les compétences des développeurs informatiques » fin de citation.


    Concrètement, cela passera par des formations dispensées par France Travail, avec la startup Simplon (spécialisé dans les métiers du numérique) ainsi que par des partenariats noués avec plusieurs écoles de commerce. Parmi elles, on retrouve notamment l’EDHEC de Roubaix ou encore Rennes Business School. Rien de véritablement nouveau pour ceux qui se rappellent qu’en mars dernier, Microsoft annonçait le lancement d’une grande campagne surnommée « À vous l’IA » qui ambitionnait de former 100 000 Français à l’utilisation de l’intelligence artificielle rien qu’en 2024. Mais avec cette annonce, Microsoft veut clairement accélérer la cadence sur son projet. Reste à connaître le contenu et évaluer la qualité des formations et leurs utilités en dehors de l’écosystème IA de Microsoft.


    Et si le GAFAM a choisi la France, ce n’est pas pour rien. Depuis quelque temps, notre pays est devenu l’un des leaders de l’intelligence artificielle avec des investissements massifs (notamment 1,5 milliard euros d’aide publique en 2022) et des centaines de startup qui, au total, ont levé 3,5 milliards d’euros en 2022. Un statut qui a récemment poussé Google à ouvrir un laboratoire de recherche dédié à l’IA en plein cœur de Paris et à faire des annonces similaires concernant la formation de futurs spécialistes de l’IA. Microsoft est donc en terrain quasiment conquis, puisque l’IA est donc assez enracinée en France, au moins après des spécialistes. La pépite française qui commence désormais à se faire un nom, Mistral AI, développe d’ailleurs un chatbot nommé Le Chat, et a d’ailleurs été financée à hauteur de 15 millions d’euros par Microsoft.


    Article : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/brad-smith-microsoft-va-investir-4-milliards-d-euros-en-france-au-service-l-intelligence-artificielle-et-de-la-croissance-economique-du-pays-20240512


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • À 63 ans, Tim Cook fait partie des plus vieux PDG de la Silicon Valley. Ce n’est donc pas surprenant que la question de sa succession se pose de plus en plus ces derniers mois, voir ces dernières années… Et si aucun successeur n’avait émergé jusqu’à présent, il semblerait que la donne ait changé puisqu’un nom revient de plus en plus souvent dans les conversations, celui de John Ternus.


    John Ternus, c’est avant tout un ancien ingénieur dans la réalité virtuelle. Mais si le grand public en entend beaucoup parler ces derniers temps, c’est aussi pour sa fidélité à Apple depuis plus de 20 ans… C’est en effet en 2001 que Ternus entre chez Apple, avec seulement un diplôme d’ingénierie mécanique et quasiment aucune expérience professionnelle. Il gravi alors les échelons petit à petit jusqu’à diriger le développements hardware du GAFAM. On lui doit notamment le développement de « toutes les générations et de tous les modèles d’iPad » d’après sa biographie mise en ligne par Apple. A noter que son équipe a aussi planché sur le lancement des AirPods et des iPhone 12. Côté communication, c’est notamment lui qui s’est chargé de faire la tournée des médias européens depuis plus d’un an pour détailler la stratégie environnementale d’Apple.


    Moins reconnu que d’autres têtes pensantes d’Apple comme Eddy Cue ou Craig Federighi, Ternus aurait comme gros avantage d’être quadragénaire, permettant aux investisseurs de se projeter sur au moins 10 ans avec la même tête pensante à la barre d’Apple. D’après des sources interrogées par Bloomberg, il est également apprécié au sein de l’entreprise pour sa capacité à mettre les mains dans le cambouis quand il s’agit de travailler sur des problématiques d’ingénierie pure. Seule petite ombre au tableau, Ternus n’est pas vraiment connu du grand public. Autre détail important, Tim Cook n’a pas encore officiellement donné sa démission. Donc même si sa succession est régulièrement évoquée, le PDG a assuré que cela n’arrivera pas avant « un moment ». Ce n’est sans doute qu’une question de temps… mais reste à savoir combien.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Vous le savez, il n’y a pas que ChatGPT, ou Bard quand on parle d’intelligence artificielle (dans ce cas précis de chatbot). Il existe une autre IA dont vous avez déjà entendu parler et qui devrait sans doute passer un nouveau cap grâce au soutien financier d’Amazon, j’ai nommé Claude. Car cette année, tout comme ChatGPT ou Copilot, Claude devrait avoir droit à sa propre application pour smartphone. Avec cela, il y a fort à parier que Claude ne devienne l’égal des autres chatbot que je viens de mentionner.


    Concrètement, cette application sera d'abord un chatbot, avec lequel l'utilisateur pourra communiquer pour obtenir des informations, et produire des textes. Il sera également possible de transmettre des images à Claude, pour que l’IA les analyse. Pour l’heure, il se dit que l’application sera gratuite, mais uniquement sur iOS dans un premier temps. L’entreprise derrière Claude, nommée Anthropic promet le lancement prochain d’une autre application sur Android.


    Pour les internautes, cette annonce représente un enrichissement intéressant de l'offre d'IA sous forme d'applications. Ceci dit, cette application pour smartphone arrive quand même un an après la mise à disposition de ChatGPT… ne serait-ce pas déjà trop tard ? Gemini propose aussi de son côté un accès sur smartphone depuis 2023. Visiblement, ce mouvement semble avoir échappé à Anthropic jusqu’à aujourd’hui. Le product manager de l’entreprise Scott White explique en effet que le développement de cette application est venu après que la direction a remarqué que le public faisait de plus en plus usage des outils IA à travers des applications. S’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre, Claude va devoir proposer une puissance suffisamment importante pour pouvoir séduire des utilisateurs et ne pas se laisser distancer par la concurrence.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Connaissez-vous ChatRTX ? Il s’agit d’un projet de chatbot alimenté par intelligence artificielle, qu’NVIDIA avait présenté en février dernier sous le nom de « Chat with RTX». S’il ne s’agit que d’une application de démonstration pour l’instant, elle permet tout de même de créer un serveur de chatbot local accessible depuis votre navigateur. Celui-ci vous permet ainsi d'alimenter l'IA avec vos documents et même des vidéos YouTube, transformant votre machine en un puissant outil de recherche capable de résumer vos contenus et de répondre à vos questions.


    Au niveau de la configuration minimale pour profiter de ChatRTX, il vous faut une carte graphique RTX série 30 ou 40, disposant d'au moins 8 Go de RAM. Initialement capable d'exploiter les modèles Mistral et Llama 2, ChatRTX peut désormais compter sur de nouveaux modèles : ChatGLM3 (modèle de langage bilingue anglais et chinois), CLIP d'OpenAI (capable de générer des descriptions de texte à partir d'images, et inversement) et Gemma de Google. Ce dernier a d'ailleurs été conçu spécialement en collaboration avec NVIDIA et fonctionne parfaitement sur des PC solidement équipés. ChatRTX centralise donc tous ces nouveaux modèles et se charge de simplifier leur exécution locale. L'interface apparaît comme plutôt intuitive et il est possible de jongler entre différents modules en fonction de vos besoins : analyse de vos photos, de vidéos en ligne ou synthèses de documents par exemple. Pour l'utiliser, il suffit de se rendre sur le site officiel de NVIDIA, dont le lien est dans la description de cet épisode.


    NVIDIA ne s'est pas contenté d'améliorer sa prise en charge des modèles, mais également doté son chatbot d'un système de reconnaissance vocale, grâce à Whisper, un modèle d'IA conçu par OpenAI, spécialement taillé pour la reconnaissance et la transcription vocale. Ainsi, l'utilisateur pourra interroger ChatRTX, juste à l'aide de sa voix. Sur le papier, ChatRTX est une sollution facile, clé en main pour tout le monde, même ceux qui ne sont pas très à l’aise avec la programmation. Reste à savoir s’il trouvera son succès auprès du grand public.


    NVIDIA : https://www.nvidia.com/fr-fr/ai-on-rtx/chatrtx/


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Les Français ne téléchargent presque plus de produits piratés sur internet. En effet, il semblerait que les internautes de l’hexagone aient changé leurs pratiques, rendant obsolète certains outils comme Hadopi d’après les derniers chiffres qui viennent de nous être dévoilés par l'Arcom.


    Qu'ont fait les Français entre 2021 et 2023 sur internet ? Selon le régulateur du net, l'Arcom, ils se sont beaucoup moins adonnés aux piratages de contenu. Le nombre de personnes consommant illégalement du contenu sportif ou culturel est en effet passé de 11,7 millions en 2021 à 8,5 millions d'individus en 2023, soit une baisse très nette de 27%. L'Arcom y voit l'effet du travail des autorités, qui multiplient les blocages de sites de streaming illégaux, ainsi que les plateformes de téléchargement, les deux moyens favoris des pirates aujourd’hui. Ainsi, depuis le 1ᵉʳ octobre 2022, ce sont près de 600 noms de domaine qui ont été bloqués par la justice.


    Évidemment, les plus malins savent que le piratage est encore assez facile, notamment si l’on passe par un VPN. C’est d’ailleurs le souci principal de l’ARCOM qui explique que plus de la moitié des personnes qui persistent à regarder du contenu de manière illégale utilisent un VPN, soit 57%. Pour les plus pointilleux, 46% ont même déjà modifié leurs réglages DNS. Des chiffres bien supérieurs à la moyenne nationale, puisque sur l’ensemble des internautes français, moins de 30% utilisent une VPN, et à peine 20% s’est déjà aventuré dans les réglages DNS. Enfin, si le streaming illégal de manière générale est en recul, il existe une exception : le streaming illégal en direct. Une pratique propre aux compétitions sportives, et qui est en légère hausse sur l'année 2023. Une augmentation qui provient à la fois des sites de live streaming, et des services illégaux d'IPTV.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Google n’est pas serein. C’est le moins que l’on puisse dire, notamment parce qu’Open AI compte développer un moteur de recherche capable de rivaliser directement avec celui du GAFAM en s’appuyant sur la puissance de ChatGPT. Les connaisseurs diront que Microsoft est déjà engagé dans cette voie avec Bing, qui a connu une mise à jour assez importante avec l’arrivée de Copilot, une IA basée sur GPT-4, le modèle de langage le plus avancé d’OpenAI. Pour le moment, cette expérience n'a pas apporté de changement majeur, mais Sam Altman semble bien décidé à concurrencer Google.


    D’après le média Neowin, un utilisateur de Reddit aurait déniché sur internet des certificats SSL indiquant la création d'un nom de domaine. Il s'agirait en effet d'une interface dont l'URL serait « search.chatgpt.com », nom qui affiche un résultat intéressant quand on le recherche sur un navigateur, puisqu’au lieu d'afficher le message d'erreur habituel quand on tape une adresse web incorrecte, la page affiche tout simplement « not found ». Il semble donc qu'il existe une plateforme en cours de construction derrière ce nom de domaine. C'est également ce qu’a confirmé sur X un podcasteur spécialisé dans l'intelligence artificielle, @nonmayorpete, qui reprend l'URL que je viens de vous citer, ajoutant la date du 9 mai. Cela signifie-t-il que le lancement d’un moteur de recherche signé ChatGPT serait imminent ? Si oui, quelle forme particulière pourrait-il prendre afin de réellement rivaliser avec Google ? Réponse dans les jours à venir.


    Pour finir, il existe déjà un site prétendant rivaliser avec Google en utilisant la puissance de ChatGPT, du nom de GPTGO. Gratuit, sans compte, mais avec publicité, l’outil reprend la forme simpliste de Google et permet en effet de d’obtenir des réponses à des questions simples. Ceci dit, le résultat de GPTGo ne vous enverra pas vers des liens de sites internet à moins que vous ne le lui demandiez. Autre point important, le site est en anglais pour l’instant et n’a pas accès à internet en temps réel. Clairement pas le mix attendu entre Google et ChatGPT, mais une alternative au Chatbot d’OpenAI et à Google pour faire des recherches faciles et rapides sur des sujets déjà bien connus du grand public.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Si vous ne le saviez pas déjà, le KGB, ce n’est pas uniquement le nom des services secrets russes. C’est aussi le nom des services secrets biélorusses. Et ce sont précisément ces services secrets qu'un groupe dissident biélorusse, appelé Cyber-Partisans, affirme avoir piratés. La référente du groupe, Yuliana Shametavets, a expliqué à l'agence de presse américaine AP, que leur attaque aurait été une simple réponse. En clair, ce serait le KGB biélorusse qui aurait frappé en premier, accusant les Cyber-Partisans d'avoir prémédité des attaques de plusieurs sites sensibles du pays. Ceci dit, pourquoi les Cyber-Partisans ont-ils pris en grippe leur propre KGB national ?


    Tout débute après la réélection controversée du président Alexandre Loukachenko en 2020. Face à la répression sévère des manifestations post-électorales, les Cybers-Partisans, des professionnels anonymes de l'informatique installés à l'étranger, ont décidé d'agir contre le régime autoritaire. Leurs premières actions ont été symboliques, comme le piratage de sites d'information d'État pour diffuser des images de brutalités policières ainsi que l'inscription de Loukachenko et du ministre de l'Intérieur sur une liste de personnes recherchées. Ils ont également remplacé le drapeau officiel biélorusse par le drapeau blanc-rouge-blanc, emblème des dissidents. Avec le temps, les Cyber-Partisans ont évolué, collaborant avec BYPOL, un groupe d'ex-policiers biélorusses également opposés à Loukachenko. Une alliance qui a permis de mieux planifier les attaques informatiques, visant toujours à exposer la violence du régime et à promouvoir la démocratie. Les membres du groupe, qui préservent leur anonymat même entre eux, se considèrent comme des hackers éthiques, ciblant l'État sans nuire aux citoyens. Leur porte-parole, Yuliana Shemetovets, opère depuis New York, et leur objectif principal est de mettre fin à la répression en Biélorussie, pour restaurer un régime démocratique.


    Après plusieurs années de tentatives infructueuses pour pirater le KGB, les Cyber-Partisans sont finalement arrivés à leurs fins le 28 avril dernier. Ils ont d'ailleurs publié cet accomplissement sur X.com. De plus, les hacktivistes ont également annoncé avoir mis à disposition du public un chatbot Telegram donnant accès aux noms des agents du KGB, avec leurs photos. Je cite, « nous voulons montrer que dans le monde numérique, il est impossible de cacher des informations, que la vérité sur les répressions politiques fera surface et que ceux qui les ont perpétrées seront punis », prévient Yuliana Shemetovets. Si vous ne prenez toujours pas les Cybers-Partisans au sérieux, sachez qu’à leur palmarès figure notamment l'attaque de médias contrôlés par l'État, mais aussi des chemins de fer du pays (à trois reprises) ce qui a entraîné la paralysie du trafic ferroviaire, paralysant l’acheminement de matériel militaire russe vers l'Ukraine. Un ennemi très sérieux du pouvoir biélorusse, et un allié important pour la démocratie et les droits humains malgré des méthodes plus que discutables.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Visiblement, aucune trêve n’est sur le point d’être conclue dans la guerre technologique qui oppose les États-Unis et la Chine. Ce serait même tout l’inverse. D’après les informations du New York Times, le gouvernement américain songerait à forcer le géant mondial des drones DJI à quitter le pays. Si cette menace était mise à exécution, cela porterait à trois le nombre de mastodontes technologiques bannis par les Etats-Unis, à savoir DJI, mais aussi Huawei et TikTok.


    Si vous aviez prévu de voyager aux Etats-Unis et de faire de jolis plans aériens avec vos drones DJI, et bien c’est raté. Les autorités américaines voient en effet la firme chinoise comme une menace pour la sécurité nationale. Concrètement, le Congrès américain, réfléchirait très sérieusement à interdire DJI, en ajoutant la marque à la liste des équipements interdits. Cette liste, chapeautée par la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité américaine des télécoms, accueille déjà de grands noms chinois comme Huawei, mais aussi l'équipementier ZTE et les opérateurs China Telecom et China Unicom.


    En fait, les autorités américaines ont la possibilité de mettre DJI sur la touche grâce au Countering CCP Drones Act, une loi de lutte contre les drones qui vise à empêcher l'entrée de nouveaux produits DJI sur le marché américain, et qui bloque tout achat de drones, caméras, micros et autres produits par les administrations américaines. Cette même loi pourrait aussi permettre de révoquer les précédentes autorisations accordées à l'entreprise par la FCC. Si DJI a toujours nié vouloir nuire aux États-Unis, les élus américains ne sont visiblement pas sur la même longueur d’onde. Si l'interdiction de TikTok aux États-Unis n'est pas encore totalement définitive, l'exemple Huawei illustre bien à quel point se faire bannir du sol américain peut être dommageable. Plus de quatre ans après, la firme de Shenzhen ne s'est toujours pas remise de cette punition. Si loi contre DJI il y a, reste à savoir quand elle sera promulguée, et surtout connaître l’ampleur des répercussions sur les comptes de l’entreprise.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Connaissez-vous Noyb ? Il s’agit d’une ONG de défense de la vie privée dirigée par le militant Max Schrems, redoutée par les géants de la technologie. Pourquoi ? Et bien parce que l'association autrichienne a permis de sanctionner très lourdement Meta, d’une amende de 1,2 milliard d'euros infligée l'année dernière par les autorités européennes. En cause, le transfert de données d'utilisateurs européens vers les États-Unis en dehors du cadre légal. Et en 2024, l’ONG semble se tourner vers OpenAI, avec en ligne de mire son célèbre chatbot ChatGPT. 


    Pour Noyb, les informations parfois fausses générées par ChatGPT concernant des individus bien réels représentent une violation du Règlement général sur les données personnelles (RGPD). Une figure publique dont le nom n'est pas mentionné par l'association a en effet demandé à l'agent conversationnel de lui fournir sa date d'anniversaire. Le chatbot a livré des informations incorrectes à plusieurs reprises, sans indiquer qu'il ne disposait pas de données lui permettant de répondre. Un exemple parfait des « hallucinations » auxquelles est sujet ce type de modèle, et que les chercheurs peinent encore à rectifier. Je cite l’association « inventer de fausses informations est déjà problématique en soi. Mais lorsqu'il s'agit de fausses informations sur des personnes, les conséquences peuvent être graves. Il est clair que les entreprises sont actuellement incapables de faire en sorte que les chatbots tels que ChatGPT soient conformes à la législation de l'UE lorsqu'ils traitent des données concernant des personnes » fin de citation.


    Et d’après Noyb, la personne dont je vous parle depuis le début de cet épisode aurait tenté de contacter OpenAI pour rectifier les fausses informations, mais la start-up aurait refusé sa demande. De même, OpenAI n'a pas été en mesure de divulguer des informations sur le type de données traitées, leurs sources ou leurs destinataires. Selon Noyb, l’entreprise de Sam Altman enfreint le RGPD sur deux points supplémentaires : le droit à la rectification des personnes en cas de données erronées à leur sujet et le droit d'accès. Je cite à nouveau, « les entreprises doivent être en mesure de montrer quelles sont les données qu'elles détiennent sur les personnes et quelles en sont les sources » fin de citation. Noyb a donc décidé de saisir l'agence de protection des données autrichiennes, pour lui demander « d'enquêter sur le traitement des données d'OpenAI et sur les mesures prises pour garantir l'exactitude des données personnelles traitées dans le cadre des grands modèles linguistiques de l'entreprise ». Noyb l'encourage également à infliger une amende à l'entreprise, comme pour ce fut le cas pour Meta. D’ailleurs, souvenez-vous, en 2023 l'Italie a temporairement suspendu l'accès à ChatGPT après une importante fuite de données subie par la plateforme.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Tesla, ce n’est pas qu’un constructeur de voitures électriques, loin de là. L’entreprise d’Elon Musk se développe aussi dans l'intelligence artificielle, ainsi que la robotique ! Ou plus précisément, les robots humanoïdes. Fin 2023, l'entreprise américaine présentait la seconde génération de son robot Optimus, qui affichait notamment une meilleure dextérité (et 10 kilos de moins). D’ailleurs, le développement d’Optimus se poursuit tranquillement ce qui fait penser à Elon Musk que sa commercialisation pourrait être proche.


    Clairement, Tesla est en train de donner vie à une technologie qui, il n'y a pas encore si longtemps, relevait du domaine de la science-fiction. Ces robots humanoïdes pourraient commencer à se faire une place dans notre quotidien assez rapidement à en croire Elon Musk, qui se dit confiant sur la possibilité de voir ces appareils être vendu dès la fin d’année 2025 ! C’est en tout cas ce que le patron de Tesla aurait laissé entendre lors d’une téléconférence avec des investisseurs qui s'est tenue cette semaine, d’après l’agence de presse Reuters. Une annonce qui mettrait Tesla en position de leader dans ce domaine. Je cite Elon Musk « je pense que Tesla est le mieux placé de tous les fabricants de robots humanoïdes pour atteindre une production en volume avec une inférence efficace sur le robot lui-même » fin de citation. Pour ceux qui n’auraient pas compris le terme « inférence », il s’agit d’un raisonnement déduit ou induit à partir des informations d’un texte, ou pour vulgariser, la compréhension des consignes, en l’occurrence par une machine.


    Ceci dit, Tesla a de la concurrence dans le domaine. Figure AI, start-up de la Silicon Valley soutenue par des mastodontes comme Nvidia ou OpenAI, a déjà montré assez de résultats pour que son robot Figure 01 soit intégré à l'avenir au processus de production de BMW. De son côté, Boston Dynamics a présenté fin avril un robot Atlas capable de prendre des positions de contorsionnistes inaccessibles aux humains, et ce, grâce à des articulations pouvant se tourner dans tous les sens. Reste à voir si Optimus trouvera sa place au sein de ce marché assez concurrentiel, et surtout si les promesses d’Elon Musk seront à la hauteur des attentes.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Depuis plusieurs mois, YouTube traque sans relâche les moindres astuces que vous pourriez utiliser pour éviter les publicités sur sa plateforme. Si les bloqueurs de pub sur les navigateurs web qui ont été ciblés dans un premier temps, les applications smartphones qui permettaient de regarder des vidéos sans pub ont également connu cette répression. Mais le prochain objectif de l'entreprise serait visiblement de mettre encore plus de pub sur sa plateforme !


    Si vous trouviez que le nombre de pub sur YouTube était quelque peu déraisonnable, pour ne pas dire complètement abusif sur certaines vidéos, et bien vous n’êtes pas au bout de vos peines. Lors de la dernière présentation des résultats d'Alphabet, la maison mère de YouTube, le responsable des activités commerciales Philipp Schindler a communiqué sur des tests menés par le GAFAM, portant sur l'introduction de publicités quand une vidéo était mise en pause. Et visiblement, ça fonctionne ! Ce nouveau type de publicité serait je cite « à l'origine de résultats très positifs pour la marque » et « les annonceurs lui accorderaient des tarifs élevés » fin de citation.


    Pour Philipp Schindler, les smart TV devraient être les premiers à « bénéficier » du déploiement de cette nouvelle technologie. Une décision somme toute assez logique puisque le mode de consommation de vidéo n’est pas exactement le même sur smartphone ou PC que sur une télévision, où l'on peut mettre une vidéo en pause comme si on arrêtait un film, afin d'effectuer une tâche qui peut prendre plusieurs minutes. Mais il n'est pas dit que YouTube ne décide pas ensuite de généraliser ce modèle sur les applications. Si vous pensiez que Youtube était encore une plateforme gratuite, voilà la preuve qu’il y a bien un prix à payer pour regarder des vidéos : la publicité, toujours plus de publicité.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Après avoir été blacklisté chez de nombreux opérateurs de télécommunications dans le monde, Huawei signe un retour en force et continue de faire peur, notamment aux Etats-Unis, grâce à une toute nouvelle puce de 7nm, qui équipe son smartphone Mate 60 Pro. Autant dire qu’il s’agit d’un bond considérable en matière de tech pour la firme chinoise. Et du côté de Washington, on essaie le plus possible de limiter l’impact de ce microprocesseur.


    Cette fameuse puce nommée « Kirin 9000s » est 100% chinoise. Si elle est utilisée par Huawei, elle est belle et bien fabriquée par une autre entreprise : SMIC (Semiconducteur International Manufacturing Corp), qui sans surprise, est aujourd’hui bannie du sol américain. Et en parlant des Etats-Unis, la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a déclaré le 21 avril que le microprocesseur ne serait pas aussi avancé que les puces américaines. Dire le contraire n’aurait effectivement aucun sens, quand on sait que le pays lutte activement depuis 2019 pour empêcher la chine de fabriquer des semi-conducteurs, mais surtout empêcher l'exploitation de toute technologie américaine avancée en Chine, ! Une sorte de guerre froide de la tech, même si les USA disent vouloir continuer à commercer avec Pékin sur la majorité des biens et services.


    Je cite Gina Raimondo « les contrôles à l'exportation fonctionnent, parce que cette puce n'est pas aussi bonne […] On parle ici de plusieurs années de retard par rapport à ce que nous avons aux États-Unis […] à savoir les semi-conducteurs les plus sophistiqués au monde » fin de citation. Avec de telles affirmations, la dirigeante américaine ne déformerait-elle pas un peu la réalité ? Invitée à préciser son propos, Gina Raimondo a précisé que ce fameux « nous » incluait aussi Taïwan, là où sont fabriquées les puces américaines. Car pour l’historique, la Chine cherche à ramener Taïwan dans son giron après de longues décennies d’indépendances, ce que les USA et visiblement Taïwan ne veulent pas. Le pays n’est en effet pas officiellement indépendant, malgré un système politique et démocratique qui lui est propre, et compte sur l’armée américaine pour protéger son territoire en cas d’attaque de la Chine.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • C’est une info que vous avez peut-être vu passer en décembre dernier si vous êtes fans de jeu vidéo français, Ubisoft annonçait la fin de son titre The Crew, sorti en 2014 et permettant aux joueurs de participer à des courses de voitures en ligne. Depuis le premier avril, ce qui n’a malheureusement rien d’un canular, le studio a fermé ses serveurs, coupant définitivement l'accès à son jeu. Depuis, The Crew apparaît dans un onglet baptisé « jeux inactifs ». En clair, il n'est ni possible de l'ouvrir, ni de le télécharger, au grand dam de plus de 12 millions de joueurs.


    Si les fans de The Crew dénoncent les pratiques d'Ubisoft, l’entreprise explique qu’elles sont bel et bien légales et définies dans les conditions d'utilisation des jeux vidéo. Lors de l'achat, le joueur n'acquiert pas la propriété du jeu lui-même, mais plutôt la licence lui permettant de l'utiliser. Ainsi, l'éditeur est tout à fait libre d'« effectuer des mises à jour, des correctifs, des ajouts de contenu, voire de retirer le jeu du marché, à sa convenance » comme l’explique le média 20 Minutes dans une interview avec maître Antoine Cheron, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle. Plusieurs raisons peuvent donc pousser un studio à supprimer un jeu, comme une faible rentabilité, une nouvelle version en préparation, ou encore des problèmes de droits d'auteur… D'un point de vue juridique, les joueurs n'ont aucun droit sur les œuvres, même s'ils les ont achetées. De son côté, Ubisoft justifie sa décision de retirer The Crew de son catalogue de jeu disponible comme étant je cite « une nécessité en raison de l'infrastructure des serveurs à venir et des contraintes de licence. La mise hors service d'un jeu, et en particulier de notre premier jeu, n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère » fin de citation.


    Evidemment, de nombreux joueurs ont exprimé leur frustration en ligne, allant même jusqu’à lancer une pétition baptisée Stop Killing Games. Cette dernière a pour objectif de faire pression sur Ubisoft pour le retour de The Crew. Je cite ses auteurs, « en raison de l’envergure du jeu et de l’importance des lois de protection des consommateurs en France, cela représente l’une des meilleures opportunités à ce jour de tenir un éditeur pour responsable de son action » fin de citation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux gamers regrettent l'époque où il n'existait que des jeux physiques, sans qu'aucune connexion Internet ne soit nécessaire.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Connu pour être une plateforme de premier choix pour l’hébergement de fichiers piratés, Uptobox a défendu son modèle économique devant le tribunal judiciaire de Paris il y a peu, avec l’objectif de relancer ses serveurs qui ont été débranchés fin 2023, et ainsi permettre à celles et ceux qui stockaient leurs données personnelles de les récupérer. Comme le raconte le journal L’Informé, le célèbre service de stockage s’est défendu devant la justice après que StudioCanal, Netflix, Disney et d’autres studios aient coupé l’accès au service en raison de la présence de séries et de films leur appartenant.


    Pour appuyer sa défense, Uptobox brandi deux rapports qui expliquent je cite que « l’immense majorité des fichiers hébergés sur Uptobox ne sont pas téléchargés ou visionnés », ce qui aurait tendance à prouver que le service est donc majoritairement utilisé pour partager des fichiers légitimes, à la manière d’un Google Drive ou d’un Dropbox. Un argumentaire que les grands studios audiovisuels n’apprécient pas vraiment, expliquant pour leur part que la plupart des fonctionnalités « Premium » du site visent je cite « à débrider l’accès » pour « faire sauter la limite de temps d’attente entre deux téléchargements ou pour le visionnage de fichiers » fin de citation.


    Les serveurs, encore branchés, mais inaccessibles, à cette heure jusqu’à 75 000 euros par mois et aucune date de remise en ligne ne semble se profiler à l’horizon. De leurs côtés, les studios s’appuient sur les mentions d’Uptobox dans un annuaire des sites pirates dressés par la Commission européenne et une autre liste compilée par l’Arcom pour maintenir la plateforme hors-ligne, tandis que Uptobox a tenté de convaincre la justice qu’elle n’est pas je cite « le YouTube du piratage ». Le verdict sera connu dans quelques mois et en attendant les factures continuent de s’accumuler et les données sont toujours inaccessibles.


     


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Le Bitcoin est à la hausse depuis maintenant plus d'un an, au point d'avoir dépassé son niveau le plus haut, allant bien au-delà de la barre des 70 000 dollars. Un événement inédit dans l'histoire de cette cryptomonnaie, dont habituellement l'embellie débute au moment du fameux halving, qui a lieu tous les quatre ans, et qui réduit les récompenses des mineurs de bitcoin de moitié. Et justement, cet événement a eu lieu mi-avril !


    Tous les quatre ans, les récompenses des mineurs sont divisées par deux, lors du halving, un événement qui lance le début d'une embellie d'environ un an des cours de la monnaie (ce qu’on appelle le bull market), et qui précède aussi un effondrement. C'est en tout cas ce qui s'est passé lors des trois premiers halving, en 2012, 2016 et 2020 - même s'il faut toujours rappeler, que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Avec ce quatrième halving, la récompense pour chaque bloc miné passe donc à 3,125 bitcoins, contre 6,25 il y a encore quelques jours.


    Même si le dernier bitcoin ne sera miné qu’en 2140, plus de 19 des 21 millions de bitcoins prévus initialement par le créateur de cette monnaie, connue sous le nom, ou plutôt le pseudo de Satoshi Nakamoto, ont aujourd'hui été créés. Il ne reste donc plus beaucoup de nouvelles unités à débarquer sur le marché. Ajoutez à cela un coût en énergie pour miner automatiquement le bitcoin multiplié par deux après le halving, et vous obtenez un cocktail assez risqué pour quiconque voudrait se lancer aujourd’hui. Ceci dit, beaucoup d'analystes voient le bitcoin continuer sa croissance, malgré « l'anomalie » que représente le dépassement de la barre des 70 000$ ; soit le record du cycle précédent avant le halving de mi-avril. Pour le patron de l’entreprise de minage StartMining, interrogé par le journal Les Echos, je cite, « le bitcoin sera à 100.000 dollars, voire plus, fin 2024. Le prix augmente habituellement dans les soixante ou quatre-vingt-dix jours après le halving » fin de citatin. A voir si le scénario habituel sera respecté ou non.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • L’application Maps est décidemment un produit phare pour Google, qui compte bien rendre son application de navigation indispensable au plus grand nombre. La semaine dernière, une mise à jour a été annoncée pour faciliter la recherche de stations de recharge pour les véhicules électriques. Mais d’après les indiscrétions du média Piunikiaweb, ce qui se prépare chez le GAFAM devrait apporter un changement beaucoup plus intéressant !


    En fouillant dans la version Google Maps beta v11.125, Piunikiaweb a découvert des lignes de code particulières révélant que l'entreprise américaine va à l'avenir permettre la connexion de l'application à des satellites. Ainsi, un utilisateur pourra je cite « mettre à jour [sa] position une toutes les 15 minutes, jusqu'à cinq fois par jour » fin de citation. Il s’agit d’une réelle avancée, puisque pour la première fois, il ne sera plus nécessaire d'avoir du réseau mobile ou une connexion Wi-Fi pour effectuer l'opération.


    À noter que pour le moment, cette fonction est assez limitée, même si elle permet de retirer une belle épine du pied pour les personnes qui y auront recours. Elle permettra notamment de se repérer pour traverser une zone blanche, ou bien lors de randonnées dans des endroits ou le réseau est difficilement accessible. Évidemment, cette fonctionnalité ne sera utilisable que pour les smartphones permettant les connexions satellites. À ce jour, tous les iPhones depuis le 14 offrent cette possibilité pour les SOS d'urgence. A noter également que la prochaine version Android 15 permettra à son tour la connexion satellite, que l'on retrouvera dans la gamme Pixel 9 de Google, mais aussi chez les Samsung Galaxy S25 à en croire Piunikiaweb.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • Les ventes repartent à la hausse ! Une bonne nouvelle pour les constructeurs après une année 2023 marquée par une baisse de 5% des ventes, marquant l’année la plus basse depuis une décennie. Dans le détail, le premier trimestre 2024 a vu les expéditions de téléphones portables progresser de quasiment 8% dans le monde, pour atteindre 289 millions d’unités vendues. Si Apple avait fini 2023 en fanfare, le GAFAM a connu une baisse de près de 10% sur les trois premiers mois de l’année, ce qui profite à Samsung, qui redevient ainsi numéro un mondial des ventes.


    D’après Ryan Reith, expert du prestigieux cabinet IDC, le marché des smartphones je cite « sort des turbulences des deux dernières années » fin de citation. Avec 60,1 millions de mobiles écoulés, Samsung redevient leader et reste presque stable avec une légère baisse de 0.7% par rapport au premier trimestre 2023, portant sa part de marché à un peu moins de 21%. Le géant sud-coréen doit ce succès à la nouvelle gamme Samsung Galaxy S24. Côté Apple, les ventes reculent à 50 millions, ce qui reste énorme, mais qui représente une baisse de près de 10% pour une part de marché d’un peu plus de 17%.


    Sur le podium, Xiaomi continue d'imposer sa présence avec un bond de quasiment 34% de ses ventes sur un an, avec un peu moins de 41 millions de smartphones vendus. À la quatrième place, on retrouve le mystérieux Transsion, qui depuis quelques mois perturbe le marché et devance des acteurs comme Oppo ou encore Vivo. Car Transsion, c'est un constructeur chinois qui pèse désormais 10% de parts de marché et 28,5 millions de smartphones écoulés dans le monde au premier trimestre 2024. On lui doit notamment les marques Itel, Infinix et Tecno Mobile. Mais le plus fou, c’est sa croissance invraisemblable de 85% sur un an ! Oppo est d’ailleurs juste derrière en 5e position des fabricants, éjectant au passage, mais avec seulement 8,5% de part de marché et un peu plus de 25 millions de smartphones vendus sur les trois premiers mois de l'année.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

  • C’est dans un communiqué diffusé mi-avril que Western Digital, le spécialiste des cartes SD et des disques durs, a évoqué l'arrivée prochaine de cartes SD de 4 To. Jusqu’à présent, seules des cartes de 1 To étaient disponibles dans la gamme SanDisk Extreme Pro. Mais en quadruplant la quantité de données à stocker sur une seule carte, l’entreprise est sur le point de franchir une nouvelle étape en laissant de côté la norme SDXC (Secure Digital eXtended Capacity) au profit de la norme SDUC (Secure Digital Ultra Capacity). Selon Western Digital, cette nouvelle norme permettrait même d’atteindre une capacité de stockage de 128 To sur certaines cartes SD !


    C’est dans le cadre du Nab Show 2024 à Las Vegas mi-avril que la marque a présenté sa fameuse carte et ses caractéristiques. Celle-ci se destinera principalement aux appareils photo et aux ordinateurs portables, capable de gérer des fichiers en 8K, avec une vitesse d'écriture de 30 Mo/s minimum, le tout en utilisant l'interface Ultra High Speed-I, ce qui signifie la vitesse maximale de transfert de donnée sera d’environ 104 Mo/s. Malgré ces premiers détails encourageants, plusieurs questions restent en suspens. Pour l'heure, on ignore encore quel type de NAND sera utilisé, donc le type de mémoire flash permettant de conserver des données même lorsqu'elle n'est pas connectée à une source d'alimentation... ni même le prix auquel sera vendu cette carte mémoire. La seule info supplémentaire que l’on peut partager avec certitude, c’est qu’il faudra attendre au moins 2025 pour pouvoir en acheter.  


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.