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  • Je suis un papa qui prend pleinement sa place pour le bien-être de la dynamique familiale

    Ces mots sont de Chiheb Nasser que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa de 2 filles de 3 et 1 ans.

    Sur le plan professionnel, Chiheb est fonctionnaire territorial, formateur et passionné de débat public.

    Pour Chiheb, la première échographie a été un moment fort en émotions.

    Puis à l’accouchement, le fait de voir physiquement son bébé a aussi suscité des émotions particulières, le conduisant à vraiment se sentir devenir père.

    Ce qu’il trouve particulièrement beau en tant que parent, c’est le fait de donner beaucoup d’amour pour créer des liens.

    Les enfants apprennent aussi aux parents à mieux se connaître.

    L’arrivée d’un enfant ramène à l’essentiel. C’est important pour Chiheb de participer pleinement à la maison et d’éviter que son épouse assume trop de responsabilités.

    Cette priorité a modifié son rapport au travail et guide aussi le choix de ses activités extra professionnelles.

    🌟 Pour Chiheb, le féminisme c’est d’abord prendre pleinement sa part dans les responsabilités domestiques et parentales, cela induit bien sûr d’être également présent en cas de maladies de l’enfant et aux Rdv médicaux.

    En matière de féminisme, une femme libre et insoumise comme la romancière Edmonde Charles- Roux (Prix Goncourt) l’a beaucoup inspiré.

    Il est également fasciné par le grand esprit de liberté et d’indépendance de l’écrivaine Isabelle Eberhardt qu’il a découverte grâce à la biographie rédigée par Mme Charles- Roux.

    🔶 Ses messages pour renforcer la place du père, lui permettre de concilier au mieux :

    Agir sur la mobilité : essayer de réduire le trajet domicile – travail

    Favoriser, renforcer le télétravail

    En tant que manager, prendre soin de son propre bien-être, équilibre, pour être en mesure de prendre soin du bien-être au travail de ses équipes

    Être conscient du sujet de la charge mentale des femmes pour prendre pleinement sa part en tant que père car c’est ainsi qu’on agit pour le bien-être du foyer

    Oser être féministe.

    . Je vous invite à écouter Chiheb.

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  • Je suis un papa impliqué qui souhaite que la société évolue dans le bon sens : place du père renforcée et coparentalité réelle.

    Ces mots sont de Anton Hulin - Fizet que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa d’un garçon de 7 mois.

    Sur le plan professionnel, Anton est ingénieur chez Electra, entreprise de mobilité électrique.

    Il s’est senti d’abord devenir père lorsqu’il a senti son fils bouger dans le ventre de sa mère ; puis à la naissance, lorsque son fils a attrapé son doigt.

    Il tient à rendre hommage à la sage-femme qui en amont l’a aidé à se préparer à son rôle de père, l’a outillé pour soutenir son épouse pendant sa grossesse et post accouchement.

    En tant que salarié, il a pu prendre son congé paternité dans son intégralité, en une seule fois.

    Il est reconnaissant envers son employeur pour :

    * Le maintien de son salaire à 100% alors qu’il n’avait pas encore 1 an d’ancienneté.

    * Le soutien moral (un mois de réelle coupure des responsabilités professionnelles).

    Ces actions de soutien à la parentalité sont vraiment précieuses pour accueillir sereinement son enfant et construire son chemin de père salarié.

    Le congé paternité offre une bulle à 3 permettant de créer le lien père- fils, d’aider la mère à récupérer post accouchement et de construire la nouvelle dynamique familiale.

    On apprend à être père en marchant. Les échanges d’expériences entre pères sont également très utiles.

    Les clés qui facilitent au quotidien la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale :

    La priorité donnée par l’employeur à l’atteinte des objectifs plutôt qu’au présentéisme ; cela offre de l’autonomie dans l’organisation du travail.

    Avec l’arrivée d’un enfant, on apprend à travailler différemment.

    Le télétravail qui offre de la flexibilité, permet de s’adapter au rythme de l’enfant, par exemple pouvoir le récupérer plus tôt chez l’assistance maternelle

    Le dialogue régulier au sein du couple sur les besoins d’ajustement des tâches et des responsabilités en fonction de l’agenda professionnel de l’un et de l’autre.

    Par ailleurs, son épouse et lui ont la chance de pouvoir solliciter l’aide des grands-parents en cas de besoin.

    Ses messages pour renforcer la place du père :

    Allonger le congé paternité, la durée de 28 jours restant courte même s’il s’agit d’une avancée par rapport à avant 2021

    Rendre également obligatoire la seconde période de congé paternité

    Prévoir 2 semaines de congé pour le père avant le terme prévu pour la naissance. Cela permettrait de :

    - Mieux organiser la passation des dossiers au sein de l’entreprise

    - Assurer la continuité des missions

    - Se préparer avec sérénité à l’arrivée de l’enfant

    La paternité apporte beaucoup de bonheur à Anton.

    Il souhaite que la société évolue dans le bon sens : en s’investissant davantage à la maison, les pères favorisent l’épanouissement des enfants et des mères et contribuent à faire de l’égalité professionnelle une réalité.

    Anton est très attaché à l’égalité. Suite à leur mariage, son épouse et lui ont accolé leurs deux noms.

    La coparentalité réelle pour lui c’est aussi, symboliquement, que leur enfant porte aussi leurs 2 noms.

    Il aimerait être un papa très présent.

    Je vous invite à écouter Anton.

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  • Je suis un papa qui a envie d’être pleinement présent dans la vie de sa fille.

    Ces mots sont de Cyr Raphaël Permalama que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa d’une fille de 2 ans.

    Sur le plan professionnel, Cyr est coach professionnel et formateur en personal branding.

    Il a toujours rêvé d’être père. Il s’est surtout senti devenir père après l’accouchement, lorsqu’on lui a donné sa fille et qu’elle a posé ses yeux sur lui.

    En tant que salarié, il a pu prendre son congé paternité dans son intégralité, en une seule fois.

    Il a eu un employeur soutenant la conciliation vie professionnelle – vie privée des collaborateurs.

    Cyr reconnaît que l’arrivée d’un enfant bouleverse la vie du salarié, le conduit à revoir ses priorités.

    Pour lui, c’est important d’exprimer ses besoins à l’employeur, dès la phase de recrutement.

    Pour sa part, il a indiqué lors de l’entretien de recrutement que son épouse et lui attendaient un

    bébé. Sa fille est née un mois après son recrutement.

    Il s’est récemment installé comme coach en libéral, pour renouer avec un métier qui l’a toujours habité.

    Être entrepreneur lui permet d’avoir le maximum de temps avec sa fille.

    Entant que coach, il souhaite notamment partager le retour d’expérience suivant : la question de la conciliation vie pro- vie privée arrive souvent dans l’accompagnement, c’est au cœur de la vie de chacun, y compris des pères.

    Ses messages : prendre le temps d’apprendre à être papa, s’écouter, s’ajuster en fonction des besoins de son enfant.

    C’est essentiel de trouver sa manière à soi de construire son chemin de père, de décider d’être le père qu’on a envie d’être et de l’être.

    Lui, il a envie d’être un père pleinement présent, qui donne de l’amour.

    Je vous invite à écouter Cyr.

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  • Je suis un papa célibataire heureux qui souhaite que l’administration cesse de lui demander où est la maman ? Oui, il peut aussi arriver que la maman se volatilise.

    Ces mots sont de Nawfel Guemazi que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa d’une fille de 11 ans. Papa célibataire.

    Sur le plan professionnel, Nawfel est Asset Manager opérationnel et Responsable de la Gestion locative chez CCR Groupe.

    Il a tout de suite su comment prendre sa place de père à la naissance de sa fille.

    Ayant lui-même été élevé par une mère célibataire, il s’est inspiré de ce qu'elle lui a transmis en l’adaptant bien sûr aux besoins de sa fille.

    Il est reconnaissant envers son employeur qui a toujours été très soutenant, compréhensif.

    Au-delà de son congé paternité, il a en effet bénéficié d’autorisations d’absences lorsque c’était nécessaire pour les Rdv médicaux de sa fille qui est née avec un souci de santé (aujourd’hui résolu).

    Sa hiérarchie lui fait confiance et reconnaît sa performance puisqu’il a toujours rempli ses objectifs.

    En tant que manager lui-même, il fait lui aussi preuve de compréhension et de flexibilité à l’égard de ses collaborateurs et a développé une communication fluide concernant la conciliation vie professionnelle – vie privée de chacun. C’est essentiel d’écouter les attentes/besoins des salariés, c’est du win- win.

    Il regrette que l’administration soit moins compréhensive et soutenante : il a l’impression de n’être qu’un parent secondaire voire un simple contact aux yeux de l’administration.

    Par exemple, son nom n’apparait pas sur les factures de la cantine scolaire alors même qu’il a expliqué qu’il est parent célibataire, que la maman est partie sans laisser d’adresse et que c’est lui seul qui règle ces factures, gère tout.

    A l’hôpital, il a également entendu : « ce serait bien d’appeler la maman… ».

    C’est très déplaisant de ne pas être entendu en tant que papa célibataire.

    Ses messages :

    🔹Au parent salarié : exprimer clairement ses besoins à son employeur, être concret

    Le parent célibataire a des problématiques spécifiques en termes de temps, charge mentale notamment pour les démarches administratives, les Rdv médicaux...

    🔹A l’employeur : comprendre que certaines problématiques s’imposent à ses parents salariés, montrer de la flexibilité, faire confiance au salarié parent dans l’atteinte de ses objectifs.

    🔹 A l’administration : offrir de l’aide psychologique aux parents célibataires

    Être parent solo, c’est devoir bien mener tout de front, c’est avoir une vie à 100 à l’heure, c’est faire preuve de beaucoup de résilience.

    La souffrance psychique du parent célibataire est une réalité.

    🔹 Du soutien, et une meilleure compréhension sont également nécessaires :

    - de la part de l’administration : école, mairie, hôpital…

    - … mais aussi des collègues, des managers, des proches, amis...

    Nawfel est un papa heureux, fier de grandir aux côtés de sa fille.

    Je vous invite à l'écouter.

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  • Je suis un médecin urgentiste qui a choisi au cours de sa carrière d'être un papa plus présent pour le bien-être de ses enfants et pour ne pas avoir à regretter plus tard de ne pas les avoir pas vu grandir.

    Ces mots sont du Docteur Magloire Mbeufet que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est médecin spécialiste de médecine d’urgence et de médecine de catastrophe (en Belgique).

    Il est papa de trois filles et un garçon (23, 22, 16 et 12 ans).

    Il s’est senti devenir père à la naissance de sa fille aînée.

    Il a pu prendre son congé paternité à chaque naissance. Pour ses aînées, il s'agissait de 10 jours.

    La durée du congé paternité en Belgique a évolué : 20 jours depuis janvier 2023.

    🔺Comment un médecin urgentiste concilie-t-il ?

    Ce n’est pas simple au quotidien. Mais c’est surtout en début de carrière que la conciliation a été particulièrement difficile.

    Son épouse, elle-même dentiste en libéral, a également un rythme de travail soutenu.

    Lorsque leurs aînés étaient en bas âge, le budget baby-sitting du couple était élevé, son épouse comme lui ne pouvant solliciter aucun soutien familial puisque leurs familles respectives vivent au Cameroun.

    Le couple a toujours eu à cœur que chacun de leurs enfants contribue aux tâches, donc à la dynamique familiale. Ses aînés en grandissant se sont occupés des cadets.

    C'est l'éducation que son épouse et lui ont d'ailleurs eux-mêmes reçue de leurs parents respectifs.

    Au fur et à mesure que Magloire a pris des responsabilités à l’hôpital, il a pu aménager plus facilement ses horaires de travail pour être plus présent à la maison, pour le bien-être de ses enfants et pour ne pas avoir à regretter plus tard de ne pas les avoir pas vu grandir.

    Il se définit comme une personne réservée mais se sent fier de partager son chemin et celui de sa famille dans ce podcast.

    📍 Il profite de ce témoignage pour rendre hommage à ses parents décédés, pour les valeurs et l’héritage culturel qu’ils lui ont transmis et qu’il s’efforce de transmettre à son tour à ses enfants.

    Il est fier de l’équilibre entre la vie familiale et la vie professionnelle que son épouse et lui ont réussi à construire.🌟

    Pour lui, dans la vie, tout est une question de choix❗

    Un médecin urgentiste peut aussi choisir de ne pas sacrifier sa propre santé et l’équilibre de sa famille.

    Je vous invite à écouter le Dr. Magloire Mbeufet.

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  • Je suis un papa impliqué et je remercie ma mère, maman solo, pour m’avoir permis d’être ce papa.

    Ces mots sont de Woody Mathias que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa de 2 filles (8 ans et 10 mois).

    Sur le plan professionnel, Woody est coach en travaux d’électricité.

    Woody s’est senti devenir père dès l’annonce de la première grossesse de sa conjointe.

    Il était tellement euphorique qu’il a éprouvé le besoin d’acheter un cahier et d’y noter tout pour ancrer tout l’évènement : choix des prénoms, les indispensables pour aménager et décorer la chambre du bébé, le trousseau de naissance, ses émotions… Il garde précieusement ce cahier, un beau souvenir familial.

    🔺Il n’a pas pu prendre son congé paternité de 11 jours à la sortie de la maternité à cause de problèmes organisationnels au sein de son entreprise.

    Dès qu’il a pu prendre ses 11 jours, ce lien père- fille qui s’est créé a été un grand bonheur.

    Le congé paternité est passé à 28 jours, c’est une avancée qui répond à un réel besoin : créer le lien avec son bébé, soutenir la maman épuisée, participer à la construction de la nouvelle dynamique familiale.

    A la naissance de sa deuxième fille, il n’était plus salarié mais un entrepreneur en devenir.

    Il est ravi de son activité digitalisée indépendante qui lui permet de mieux équilibrer la vie familiale et la vie professionnelle.✳️

    Sa conjointe et lui s’organisent, en fonction des disponibilités de chacun, pour répartir au mieux les tâches domestiques et les responsabilités parentales.

    Ce podcast l’emmène à repenser à sa mère qui a élevé seule son frère, ses deux sœurs et lui tout en travaillant. La question de la charge mentale des mères - solo de surcroît -, il connaît très bien.

    🌟 Il tient à profiter de ce témoignage pour remercier encore sa mère pour l’amour, les valeurs qu’elle a transmises à son frère, ses sœurs et lui. C’est tout cela qui lui permet d’être le papa qu’il est aujourd’hui.

    🌟 Il en profite également pour adresser tout son soutien à toutes les mamans solo et saluer leur courage.

    Je vous invite à écouter Woody.

    Merci !

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  • Je suis un papa impliqué qui pense qu’un enfant, c’est le carburant, c’est la vie ! C’est pour cela que je me suis battu pendant 5 ans devant le juge aux affaires familiales pour avoir la garde partagée de mon fils.

    Ces mots sont de Philippe Marquet que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa de 3 enfants qui ont 14, 7 et 2 ans.🌟

    Sur le plan professionnel, Philippe est responsable restauration chez Domaine de Valmouriane à Saint-Rémy-de-Provence.

    Philippe a eu très tôt envie d’être père. Il est lui-même issu d’une grande fratrie.

    Pour lui, le congé paternité est une nécessité pour créer un lien avec son enfant et soutenir la maman. Il n’a pu prendre ce congé paternité qu’à la naissance de sa fille : 28 jours.

    Par le passé, il a eu un employeur hostile au congé paternité et avec lequel il était difficile de concilier la vie professionnelle et la vie familiale.

    La restauration est un secteur induisant des cadences de travail soutenues, l’équilibre des temps de vie n’est donc pas toujours simple.

    Savoir gérer le stress, la pression, prendre du recul, aussi bien au travail qu’à la maison, c’est la clé pour pouvoir bien mener tout de front.

    Son épouse et lui s’organisent pour répartir les tâches domestiques, les responsabilités parentales, les activités sportives des enfants.

    Aujourd’hui, il a la chance de pouvoir lui-même organiser son planning.

    Il est un père apaisé et heureux aujourd’hui. Le passé a été très dur sur le plan psychologique.

    Suite à la séparation d’avec sa première épouse, il a dû mener pendant 5 ans un combat devant le juge aux affaires familiales pour pouvoir avoir la garde partagée de son fils aîné.

    Il regrette que la parole du papa ait encore du mal à être entendue.

    🔷 Ses messages :

    Aux papas qui se battent pour la garde de leurs enfants : ne rien lâcher.

    Aux mamans qui assument encore en majorité la charge mentale à la maison : tout mon soutien à vous. Les papas ont peur. Dans leur enfance, on ne leur a pas montré comment un père prend sa place, pourquoi c’est crucial qu’il soit présent.

    Philippe, lui, a à cœur d’éduquer ses garçons dès le bas âge pour qu’une fois adultes, ils puissent participer, prendre leur part dans les responsabilités parentales.

    Pour lui, s’épanouir en tant que papa permet de s’épanouir aussi sur le plan professionnel.

    Un enfant c’est le carburant, c’est la vie.

    Ses enfants lui permettent d’avancer. Il aime grandir à leurs côtés.

    Je vous invite à écouter Philippe.

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  • En 2003, j'ai réalisé que j'étais devenu le papa que je ne voulais pas être. Depuis, chaque jour, je deviens un peu plus, le papa que je veux Être.

    Ces mots sont de Pascal Bouche que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa de 5 enfants qui ont entre 21 et 6 ans.✳️

    Sur le plan professionnel, Pascal est vice-président régional (Europe du Sud) d’un grand groupe.

    Avant, il travaillait et voyageait beaucoup. Pour se reconnecter à l’essentiel, sa famille et lui ont décidé ensemble de vivre leurs rêves en voyageant pendant 6 ans sur un trimaran à travers le monde.

    C’est pendant le COVID qu’il a pris conscience de la fatigue de son épouse, de la charge mentale liée à la gestion des enfants, aux tâches domestiques. L'échange avec elle a permis de voir comment l'accompagner et trouver sa place à la maison. N'y étant jamais avant le COVID, il s’y sentait un peu étranger.

    La répartition des tâches reste déséquilibrée mais le dialogue permet des ajustements. C’est lui qui s’occupe des repas, il aime cuisiner, son épouse ne trouve pas agréable le côté répétitif de cette tâche.

    🌀Son histoire familiale a beaucoup influé sur sa relation avec ses enfants. Avant, il se sentait distant vis-à-vis d’eux, il avait du mal à jouer avec eux. L’aide de thérapeutes lui a permis de prendre conscience qu’il avait été un enfant battu.

    Ainsi, le travail sur lui et ses cours d’acteur l’ont libéré, et aujourd’hui il communique mieux avec ses enfants, il peut jouer avec eux🌟

    Le travail sur lui a également eu des retombées sur le plan professionnel.

    Il est désormais convaincu que le manager doit se concentrer sur ce qui est vraiment important dans la vie des salariés : cela influe sur la performance des salariés, bénéficie donc à la société. C’est du Win- Win.

    Pascal a appris à dire non à ses supérieurs.

    Il anime mieux son équipe et prend en compte les attentes des parents en termes d’équilibre vie professionnelle - vie privée. Ses équipes sont devenues plus performantes.

    Il a également compris que ce qui compte n’est pas le nombre d’heures travaillées mais la qualité du travail rendu.

    📍 Ses messages :

    § Aux pères qui se sentent bloqués dans leur relation avec leurs enfants : chercher à comprendre d’où viennent ces blocages et ne pas hésiter à solliciter l’aide d’un tiers

    § Prendre le temps d’écouter les signaux de son corps, ses émotions, de développer son intelligence émotionnelle

    § Prendre conscience de la fatigue post-partum de la maman et la soutenir pendant cette période particulière qui dure de 3 à 6 mois

    § Être focus dans tout ce que l’on fait : la vaisselle, une présentation en réunion, ou un jeu avec ses enfants... être à 100 % sur la tâche qu'on accomplit à l'instant et les personnes avec qui l'on est. Et libérer son esprit des tâches passées ou futures

    § En tant que manager, comprendre ce que la parentalité apporte : c’est une joie partagée en équipe ; elle crée un lien humain. C’est du Win-Win

    § Prévoir un congé parental de 3 ans à moduler entre le papa et la maman

    Tout se joue lors des 1ères années de la vie d’un enfant : la construction de sa personnalité, la confiance envers le monde extérieur. Prendre en compte cette période charnière, c'est changer notre monde. Sommes- nous prêt(e)s ?

    § Reconnaître « à travers la rémunération » le parent qui s’arrête de « travailler » pour s’occuper des enfants à la maison ou pour effectuer l’instruction des enfants à la maison. C'est un plus pour la société toute entière

    Pascal développe actuellement une solution, CapOhana, pour démocratiser l'accompagnement de toute personne désireuse de vivre la vie qu'elle souhaite vivre au plus profond d'elle-même et ce, depuis sa prise de conscience jusqu'à sa réalisation.

    Je vous invite à écouter Pascal.

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  • Être un papa impliqué à 100% est un vrai défi qui exige un long chemin de déconstruction d’automatismes présents aussi bien chez le papa que chez la maman.


    Ces mots sont de Thomas Elghozi que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa de deux filles de 3 ans et 1 an.

    Sur le plan professionnel, Thomas est ingénieur de formation, et après une expérience dans la recherche académique en physique, il a voulu se réorienter vers les questions climatiques et énergétiques. Après un passage par une ONG et un cabinet de conseil, Thomas est aujourd'hui analyste de données dans le secteur de l'énergie au sein d'une organisation intergouvernementale, l'IEA.

    ✳️ Thomas s’est senti devenir père de façon assez graduelle. Pour sa 1èrefille, la rencontre s’est faite assez tôt, c'est-à-dire pendant la grossesse.

    Le regard social a également eu un impact sur la construction de son chemin de père.

    Avec l’arrivée de ses filles, la place du travail dans sa vie a évolué.

    Thomas a pris des congés exceptionnels sans solde pour être présent auprès de ses filles, permettre à son épouse de se reposer au mieux, et s’occuper des tâches domestiques.

    🌟Il est reconnaissant du soutien de sa hiérarchie. Un de ses supérieurs a en particulier œuvré pour que cette demande exceptionnelle aboutisse.

    Son retour sur cette période est mitigé : de manière décevante, cette période à 100% à la maison n’a pas été facile. Elle a été très intense, très fatigante, assez frustrante. En effet, à cause de la fatigue, le temps avec ses enfants n’a pas toujours été de qualité.

    Thomas tient à souligner la difficulté à trouver le bon équilibre entre le temps dédié aux tâches domestiques et le temps de présence auprès de ses enfants. Cette difficulté peut générer des tensions au sein du couple mais heureusement le dialogue apporte de l'apaisement et permet des ajustements afin que chacun trouve sa juste place.

    Il pense qu’en cas de tension, il vaut mieux engager le dialogue après un temps de prise de recul, de réflexion.

    Thomas aimerait pouvoir aller souvent chercher sa fille à l’école à 16h30 mais ce n’est pas possible car incompatible avec les horaires classiques liés au salariat.

    Être un papa impliqué à 100% est un vrai défi qui exige un long chemin de déconstruction d’automatismes présents aussi bien chez le papa que chez la maman.

    Les automatismes ne sont en effet jamais loin et sont difficiles à éliminer.

    Par exemple, lorsque son épouse s’absente, il lui est difficile de ne pas prémâcher certaines tâches pour lui. Il essaie de l’en dissuader mais lutter contre les constructions dans lesquelles on a grandi n’est pas simple.

    Il s’organise pour pouvoir s’occuper de ses enfants en toute autonomie lorsque son épouse est absente.

    Il a pris conscience qu'avec la parentalité, on se retrouve face à ses propres contradictions, on apprend à lutter contre ses propres automatismes pour une bonne dynamique familiale.


    La seule volonté ne suffit pas en matière de répartition de la charge mentale.

    Le rééquilibrage est lent et cette lenteur est frustrante.

    🔺Son message : les 1ères années de la vie d’un enfant sont tellement importantes que collectivement on devrait prendre conscience de la nécessité d’être présent auprès de lui à cette période clé, au service de la santé de l'enfant, de son équilibre, de celui des parents et pour éviter les automatismes qui freinent l’égalité femmes- hommes dès le bas âge.

    --> Travailler à 80% voire moins si possible pendant les deux 1ères années de l'enfant.

    Il repense à sa propre mère qui les a élevés seule dans le quotidien son frère et lui tout en travaillant à temps plein. Il se demande avec du recul comment elle a fait sans se perdre. Il tient à saluer son courage.

    Je vous invite à écouter Thomas. Merci !

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  • Je suis un papa impliqué qui milite pour une égalité entre le congé paternité et le congé maternité, et que les équipes soient systématiquement renforcées pendant la période de congé d'un parent.

    Ces mots sont de Arthur Marronnier que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Il est papa d’un garçon de 3 ans.

    Sur le plan professionnel, Arthur est ingénieur polytechnicien et physicien, Haut-fonctionnaire, fort d'une expérience variée de 8 ans dans le secteur public (chercheur/négociateur/manager).

    Expert de l'énergie solaire et des politiques publiques de l'énergie et du portuaire, il aime combiner ses compétences techniques avec sa connaissance des politiques publiques pour trouver des solutions innovantes.

    Il a rejoint il y a quelques mois Electra en tant que directeur énergie de cette start-up française de la mobilité électrique.

    🍀 Il s’est senti père à travers les premiers instants de rencontre avec son fils à la maternité, mais ce sont surtout les premières nuits à la maison qui lui ont fait pleinement prendre conscience de son nouveau statut de père.

    Les moments avec son fils sont touchants, plein de câlins, plein de bonheur, plein d’apprentissages. Malgré le stress qu’il peut parfois ressentir, ces moments lui apprennent la patience, l’enrichissent etc…✴️

    Arthur aimerait beaucoup passer plus de temps de qualité avec son fils le soir après le travail, que son fils sente que ses deux parents sont présents.

    Le temps passé dans les transports avant et après le travail, les responsabilités professionnelles ne lui permettent pas toujours de bien concilier les temps de vie.

    Arthur a toujours insisté auprès de ses employeurs pour pouvoir bénéficier de 2-3 jours de télétravail en avançant plusieurs arguments :

    - Cela permet de consacrer le temps de transport évité à du temps de qualité avec ses enfants

    - Pour une bonne répartition des responsabilités parentales et domestiques

    - Et pour l’égalité professionnelle femmes-hommes.

    Sa demande a souvent été bien accueillie.

    En tant que manager conscient de la question du trajet domicile-travail en île -de- France, ce qui lui importe ce ne sont pas les heures de travail mais plutôt le rendu général, le respect des deadlines, une grande flexibilité sur les agendas pour permettre en particulier aux parents collaborateurs de concilier au mieux la vie professionnelle et la vie familiale. 🌟

    Il facilite le télétravail tout en prévoyant des moments de présence physique pour la cohésion d’équipe.

    Pour Arthur, les nouveaux comportements au travail induits par le numérique présentent des similarités dans le secteur public comme dans le secteur privé.

    Le secteur privé semble offrir au salarié plus de flexibilité dans l’organisation du travail. La fonction publique, en particulier l’administration centrale, reste quant à elle, encore très attachée au calcul du temps précis passé au bureau même post-Covid, au détriment de l’équilibre des temps de vie des agents.

    Le droit à la déconnexion est une question commune aux deux univers.

    Il n’est pas toujours exercé de manière optimale. A chaque cadre de construire et préserver son juste équilibre.

    Des pistes d'évolutions réglementaires à partager :

    🔺 Instaurer l’égalité entre la durée du congé maternité et celle du congé paternité

    🔺Prévoir clairement le remplacement de la personne qui part en congé maternité ou en congé paternité

    Je vous invite à écouter Arthur.

    Merci !

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  • Je suis un papa impliqué qui croit fortement au Win- Win : un papa qui est heureux sera plus performant professionnellement.

    Ces mots sont de Stanislas de Quercize que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Stanislas est papa de 4 enfants (dont un décédé) : 33 ans, 31 ans, 26 ans

    Sur le plan professionnel, il est entrepreneur. Board Member, President et Fondateur SAVIH,

    Sujets de prédilection : #luxe, #amourdurable, #philantropie, #sustainability et #economiecirculaire

    Il a également créé le Prix des Couples Amour durable.

    Les enfants de Stanislas sont nés à une époque où le congé paternité n’existait pas encore.

    Ses fils ont pris leur congé paternité à la naissance de leurs enfants. C’est une très belle progression sociale selon lui.

    Stanislas est fier du temps que parviennent à dégager ses fils pour profiter de leurs enfants.

    Il a toujours eu à cœur d’organiser des moments privilégiés avec chacun de ses enfants pour construire, améliorer, renforcer la relation père-fils : temps d’échanges, sport et autres activités…

    Pour Stanislas, la relation père-enfant doit s’inscrire dans une approche plus globale des enjeux de la société : partager des solutions pour le bien-être des couples, des enfants, des familles, mais également pour le bien-être au travail.

    Ces solutions doivent être partagées avec tous les acteurs : familles, DRH, clients, start ups, associations, médias, écoles, universités, notaires, mairies, leaders religieux…

    C’est l’objectif du Prix des Couples Amour durable qu’il a créé pour emparadiser le monde.

    ✳️ Comment emparadiser le monde en termes d’équilibre vie professionnelle - vie privée ?

    Chacun - femme comme homme - doit savoir prendre soin de lui, de son corps, de ses émotions, de sa vie de couple, de sa vie familiale, de sa spiritualité pour mieux faire vivre le partage, la solidarité, la fraternité.

    C’est important de savoir se remettre en cause individuellement, d’être dans l’amélioration continue.

    C’est également important de dialoguer au sein du couple, de travailler sur la relecture de la relation, de sa vie personnelle, de son travail, visualiser ses rêves, ses envies, célébrer ses réussites, analyser ses échecs…

    Stanislas et son épouse sont mariés depuis 37 ans. Leurs forces : l’amour et un espace d’échange régulier pour prendre du recul ensemble, voir comment s’améliorer ou se faire aider par un tiers.

    ✳️ Les entreprises doivent accompagner, soutenir la parentalité, contribuer elles aussi à emparadiser le monde

    Soutenir les parents salariés, c’est Win -Win pour l’ensemble des équipes, pour les clients, les investisseurs, les fournisseurs, toutes les parties prenantes.

    Un papa qui prend sa place, qui est heureux, sera plus performant professionnellement.🪴

    Le rôle des DRH est essentiel pour créer un cercle vertueux en entreprise et au-delà, au sein de la société.

    🔶 L’ambition de Stanislas aujourd’hui est de booster et partager les solutions pour emparadiser le monde en mobilisant davantage d'entreprises, de donateurs et de mentors.

    Les retombées en seront importantes pour la société toute entière, pour la famille, pour la prise en compte de la parentalité en entreprise, la place du père salarié, la marque employeur.

    -> Son message aux mamans qui portent encore en majorité la charge mentale à la maison : merci mille fois pour ce que vous faites. Le dialogue au sein du couple permet de trouver des solutions pour équilibrer les temps de vie. Ne pas hésiter à se faire aider pour surmonter les difficultés : coaching, mentorat, conseils…

    Nous devons évoluer vers une société de transmission et de partage de solutions pour développer le cercle vertueux du Win-Win.

    Je vous invite à écouter Stanislas.

    Merci !

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  • Je suis un papa impliqué qui souhaite qu’on ne le trouve plus extraordinaire parce qu’il a pris un congé parental puis décidé de travailler à 80%

    Ces mots sont de Julien Meniot que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Julien est papa d’un garçon de 13 mois.

    Sur le plan professionnel, il est cadre dans un service juridique dans l’administration.

    Julien a commencé à se sentir père pendant la grossesse de son épouse mais c’est la naissance de
    son fils qui a été une révélation.

    Il a pris ses 28 jours de congé paternité dans leur intégralité : 10 jours à la naissance et le
    reste ultérieurement.

    Il a ensuite pris un congé parental de 3 mois et à la reprise du travail, il est passé à 80%.

    Son épouse également a pris un congé parental de 3 mois suivi d’un passage à 80%.


    C’était très important pour Julien d’être présent dans les premiers mois de son fils.

    Il tient à souligner que les deux premiers mois sont particulièrement éreintants, marqués par une dette de sommeil.


    Sa présence à la maison a été précieuse pour :

    - Soutenir la maman épuisée
    - Créer du lien avec son fils

    - Construire la dynamique familiale


    Julien s’estime chanceux d’avoir été soutenu par une hiérarchie sensibilisée au sujet de la parentalité. 🌟

    Des collègues ont été surpris qu’en tant que papa, il prenne un congé parental de 3 mois.


    Il est conscient que les absences liées à la parentalité entraînent un report de la charge de travail
    sur l’équipe. Les agents absents ne sont pas remplacés.

    Le service s'est organisé pour la continuité du service public.


    Quelle incidence financière ont eu les décisions de prendre un congé parental de 3 mois puis de passer à 80% ?

    Le couple ne s’est pas trop appesanti sur les incidences financières de ses deux décisions, le plus important étant de pouvoir assister aux beaux moments de croissance de son fils.

    En définitive, le manque à gagner n’est pas élevé lorsque le couple pense au coût qu’aurait représenté le recours à un tiers pour garder l’enfant à domicile en l’absence d’autres modes
    de garde. « On s’y retrouve bien financièrement malgré tout » précise Julien.

    ✅ Son souhait en tant que parent : que l’employeur public soit plus incitatif concernant
    le passage à 80% pour les parents d’enfants en bas âge.

    Cela peut être un levier de fidélisation et d’attractivité pour l’employeur.

    Les premiers mois de l’enfant sont si cruciaux, les parents devraient pouvoir être présents auprès
    de lui.

    Julien aime donner le bain, s’occuper des repas de son fils. Il aimerait pouvoir passer le plus de temps
    possible avec lui.

    Le télétravail est une clé qui facilite la conciliation vie professionnelle - vie familiale.

    Être parent, c’est aussi apprendre à gérer la fatigue après une journée de travail. C’est important de
    comprendre la fatigue de l’autre et que chacun prenne sa part dans les tâches
    parentales et domestiques.

    Voici ce que Julien entend souvent dans son entourage : « je suis admiratif, c’est super, c’est
    extraordinaire un papa qui s’occupe ainsi de son enfant… »

    Il regrette que le papa soit encore considéré dans l’inconscient collectif comme un parent secondaire.

    🔷 C’est essentiel de changer de regard sur la place du père, de vivre avec son temps.

    Un papa qui s’occupe de son enfant prend tout simplement sa place de co-parent.

    Je vous invite à écouter Julien.

    Merci !

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  • "Être un papa impliqué, c’est prendre le temps de ce qui est vraiment important pour ne
    pas se retrouver à dire je ne les ai pas vu grandir"

    Ces mots sont de Thierry Lechenault que j'accueille à mon micro dans cet épisode de
    mon podcast.

    Il est papa d’une fille de 11 ans qu’il voit en garde alternée, 1 semaine sur 2.

    Sur le plan professionnel, Thierry est Superviseur (certifié EMCC ESQA) de coachs et
    de consultant•e•s RH | Facilitateur en codéveloppement professionnel |
    Interprète de rêves (selon l'approche de C.G. Jung).

    ✨ C’est la rencontre avec sa fille qui l’a rendu père : « D’un coup, je suis
    devenu père ».

    14 jours de congé paternité lui ont paru beaucoup trop courts.

    Thierry était salarié à la naissance de sa fille puis a décidé de devenir entrepreneur.

    Il n’était pas loin de l’épuisement physique et mental avec ses précédentes responsabilités
    salariales malgré un environnement de travail plutôt agréable.

    En plus, le trajet domicile - travail rimait avec 2h de bouchon par jour ; un souci
    supplémentaire.

    L’entrepreneuriat a réduit sa charge mentale, lui a libéré du temps et de l’énergie qu’il peut
    consacrer à sa fille et tous ses proches.

    En tant qu’entrepreneur, Thierry a choisi de diviser son temps de travail par 2, donc
    sa rémunération également. Ce choix est épanouissant.

    Il adore son métier actuel qui le ressource. 🍀

    Sa fille est le centre de son monde.

    On dit qu’il est un papa poule compte tenu de son envie de lui consacrer beaucoup de
    temps, de vivre des moments intenses avec elle.

    Thierry est un papa très heureux, heureux de voir sa fille grandir et devenir une
    personne qui a sa propre manière de voir les choses.

    Lorsqu’il entend autour de lui des parents affirmer « Je ne les vois pas grandir »,
    il sait qu’il n’aura pas, lui, ce type de regret plus tard.

    ▶️ Ses recommandations à un jeune papa :

    - Être attentif au choix de la conciliation vie privée-vie professionnelle, à son rapport au temps

    - Prendre le temps de ce qui est vraiment important

    - Donner du temps, de l’énergie aux personnes qu’on aime

    - Ne pas être dans l’attente de la reconnaissance par le travail

    Cette attente reste au cœur de la vie de nombreux pères. Elle vient souvent des
    hommes de l’histoire.

    Il est important de se détacher de cette posture pour être présent auprès des gens qu’on
    aime.

    🌿Savoir exprimer vraiment ce qu’on est soi-même en dehors du champ professionnel demande
    d’évoluer et peut nécessiter un accompagnement. La thérapie l’a aidé, lui.

    Pour Thierry, le chemin de père est le fruit d’un long travail intime pour aller vers la
    paix.

    « Je souhaite à tous les pères, pairs, de progresser sur leur chemin de paix. »

    Je vous invite à écouter Thierry.

    Merci !

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  • "Je suis un papa impliqué qui pense qu’il faut aligner la durée du congé paternité sur

    celle du congé maternité afin de réduire les freins à la carrière des femmes"

    Ces mots sont de Loïc Delcros que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon
    podcast.

    Il est papa de 4 enfants qui ont entre 27 et 16 ans.

    Sur le plan professionnel, Loïc a été cadre dirigeant dans un gros cabinet de conseil.

    Il est aujourd’hui coach professionnel certifié.

    - » Sa mission : accompagner les managers humanistes vers plus de profondeur et de

    qualité dans les relations. Fondateur et gérant du cabinet de coaching Vesta Team.

    Pour Loïc, on peut commencer à endosser le rôle de père avant l’arrivée de l’enfant.
    Mais on incarne « vraiment » la paternité à la naissance et après, lorsqu’on
    élève ses enfants et lorsqu’on les voit grandir et qu’on participe à leur
    développement.

    L’éducation des enfants : Loïc la voit comme quelque chose de très agréable, de très
    vivant.

    🌿 La paternité a commencé pour lui à une époque où le congé paternité n’existait pas
    encore puis il a connu le congé paternité de 14 jours.

    Ce congé est essentiel pour organiser, réorganiser, ajuster la dynamique familiale, pour
    se reposer également, après l’arrivée de chaque enfant.

    La répartition des tâches : il s’agit plus d’une question d’équilibre que

    d’une question d’égalité stricte. Cette répartition s’opère assez naturellement au sein

    de sa famille grâce à l’écoute active des besoins et attentes de l’autre. Chacun prend sa part.

    L’équilibre vie professionnelle - vie familiale est plus facile à construire pour Loïc en
    tant qu’entrepreneur.

    Il estime avoir la chance d’avoir un métier assez rémunérateur qui facilite cet équilibre.

    Par le passé, il a trouvé la question de l’équilibre plus complexe en tant que cadre dirigeant.

    Il recommande d’aligner la durée du congé sur celle du congé maternité car comme
    on le sait, la maternité a un impact sur la carrière des femmes et ce n’est pas
    juste. L’hégémonie masculine persiste au sein de la société.

    ✅ Cet alignement de congés peut être un levier efficace pour aplanir un certain
    nombre d’inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. ♀️♂️

    Concernant l’équilibre des temps de vie lorsqu’on est salarié, Loïc
    pense que le modèle actuel pousse à accepter la pression pour des impératifs
    de productivité et crée ces situations de burn-out, bore-out … dont il
    faut se débarrasser.

    Le salarié doit pouvoir trouver son compte dans le sens qu’il accorde au travail.

    Il reste à réinventer un modèle : la transition écologique passe aussi par la
    transformation des entreprises. Plus de libération des énergies, plus d’intelligence collective

    - » des clés pour favoriser l’équilibre des temps de vie. 💮

    ▶️ A un jeune papa, il recommanderait de savoir dire non, de savoir faire

    preuve d’assertivité de façon respectueuse, ouverte, conditionnelle, par rapport

    à une situation, un contexte donné.

    Il est possible de se faire accompagner via le coaching par exemple pour pouvoir exprimer efficacement ses besoins, ses attentes au sein de l’entreprise afin de trouver son équilibre vie
    professionnelle-vie privée.

    Je vous invite à écouter Loïc. Merci.

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  • Etre un papa impliqué, c’est adapter le travail à sa famille et non l’inverse

    Ces mots sont de Damien Nogaret que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon
    podcast.

    Il est papa de jumelles de 8 ans.

    Sur le plan professionnel, Damien se définit comme Le Biographe de LinkedIn -

    Collecteur de Fragments de vie || Biographe || Atelier d'écriture

    Ses sujets de prédilection : écriture, biographie, philosophie et littérature

    Damien reste ému par ces semaines passées auprès de ses filles à la maternité après
    leur naissance. Les sages-femmes et les puéricultrices l’ont, avec bienveillance,
    accompagné dans cette transition d’homme à père.

    Pour lui, cet espace très féminin favorise plus l’incarnation de la paternité que d’autres
    sphères de la société.

    Damien se définit comme un papa qui veut permettre à ses filles de s’épanouir, de ne
    pas avoir peur de faire face aux défis.

    Damien a décidé de construire sa vie autour de la paternité car c’est le travail qui
    doit s’adapter à sa famille et non l’inverse.

    🔷 Son message aux entreprises : respecter dans les faits l’égalité maman - papa.

    Les entreprises doivent mieux reconnaître la place du père salarié, afin de réduire la pression
    sur les mères salariées ; c’est une clé pour faire évoluer la place du père au sein de la société et

    pour progresser vers plus d’égalité professionnelle réelle.

    🔷 Ses messages aux jeunes papas :

    - Se détacher du regard des autres pour oser assumer pleinement sa place de père. C’est
    si beau d’incarner la paternité.

    - Profiter pleinement des moments avec ses enfants : être présent à 100% c’est-à-dire
    sans penser au travail.

    Je vous invite à écouter Damien.

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    Pour le suivre sur Linkedin/damien-nogaret/

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  • "Etre un papa impliqué, c’est soutenir et accompagner le rayonnement professionnel de
    son épouse"

    Ces mots sont de Jean-Claude Yekpe que j'accueille à mon micro dans cet épisode de
    mon podcast.

    Jean-Claude est le papa d’un jeune étudiant de 18 ans.

    Son métier : il aide les femmes salariées à décrocher leur prochaine promotion grâce à la prise
    de parole en public | Coaching et Formation | + de 100 femmes accompagnées✅

    Jean-Claude s’est senti père le jour où il a donné le biberon à son fils. Il y a eu à ce
    moment-là une connexion si puissante. Jean-Claude s’est senti devenir une autre
    personne.

    Il tient à mettre en avant le rôle joué par l’équipe médicale de la maternité (CHU
    de La Réunion) dans sa rencontre avec son fils. Il renouvelle à cette équipe sa gratitude.

    Les premières années de son fils ont été marquées par des coliques, source de pleurs
    intenses et régulières, de nuits agitées. Jean-Claude reste ému par la découverte du pouvoir

    du peau à peau ; c’est cette connexion qui a permis, pendant sept ans, de soulager son fils,

    de lui offrir des nuits apaisées.

    Jean-Claude est si fier de cette connexion qui se poursuit d’ailleurs encore aujourd’hui,
    18 ans plus tard.

    Concernant la répartition des tâches à la maison, elle est principalement organisée en
    fonction des appétences. Jean-Claude par exemple adore cuisiner, il s’occupe
    donc également des courses. Il a d’ailleurs transmis son don culinaire à son fils.

    Son épouse s’occupe quant à elle du ménage et des démarches administratives.

    ⏩ Apprendre à demander, connaître la méthode pour formuler efficacement leur
    demande, exprimer clairement leurs besoins et être entendues : selon lui, ce
    sont des clés que peuvent utiliser les mamans afin que la charge mentale soit mieux
    répartie à la maison et que le coéquipier prenne pleinement sa place.

    Les enfants doivent également être sensibilisés tôt à la participation aux tâches.

    Il est devenu un père engagé afin de construire un chemin différent, complémentaire
    à celui de son père. Après avoir pris conscience des incapacités de son père,

    de son manque d’autonomie, Jean-Claude a décidé d’apprendre, d’être outillé
    pour prendre sa part dans la dynamique familiale : savoir cuisiner, savoir tenir une maison,

    savoir coudre, être plus à l’écoute, être meilleur communicant avec les siens…

    Il est fier de mettre à profit ces compétences au sein de son foyer.

    Il est particulièrement sensible à l’épanouissement professionnel des femmes.🪴

    Son épouse, à travers sa trajectoire professionnelle, lui a concrètement permis

    de prendre conscience des obstacles rencontrés par les femmes en entreprise,

    cet univers construit sur un modèle masculin.

    En tant que coach professionnel, il a à cœur d’accompagner les femmes
    salariées à déployer leur plein potentiel professionnel.

    ⏩ Il souhaite que davantage d’hommes s’investissent activement pour la
    réussite professionnelle de leurs épouses, cela passe en particulier par écouter
    pleinement celles-ci, les soutenir, participer aux responsabilités domestiques
    et parentales.

    Ne pas le faire, c’est notamment priver la performance des entreprises
    de tout ce grand potentiel dont disposent les femmes.

    Je vous invite à écouter Jean-Claude.

    Merci.

    Pour le suivre sur Linkedin

    https://www.linkedin.com/in/jean-claude-yekpe/

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  • "Je suis un papa impliqué qui pense qu’un partage équilibré de la charge mentale nécessite
    de développer d’autres réflexes"

    Ces mots sont de Cyrus Farhangi que j'accueille à mon micro dans cet épisode de mon podcast.

    Cyrus est consultant indépendant dans le domaine de la transition écologique et sociale, enseignant en école de commerce, et conférencier.

    ▶️ Il est papa d’un garçon et d’une fille de 10 et 8 ans.

    D’un côté le télétravail et le statut d’indépendant permettent de dégager du temps pour s’occuper des enfants et profiter de ces belles années.

    D’un autre côté les déplacements, le format de travail « slasheur » et les sollicitations numériques et in real life rendent cette gestion un peu plus chaotique !

    ▶️ Pour ses deux enfants, Cyrus a pris son congé paternité dans son intégralité.

    Après la naissance de sa fille, il a choisi de travailler à temps partiel pour « respirer » et être plus présent auprès des siens (cette période a duré entre 6 mois et 1 an).

    Cette décision a été accueillie avec un peu de surprise et de scepticisme dans son entreprise à l’époque (en 2015), mais pas avec hostilité. Surprise car c’était un cas rare, scepticisme car certaines personnes pensaient que le 80% ne serait pas tenable dans un format de conseil. Un supérieur hiérarchique le mit d’ailleurs en garde parce que certains pouvaient le percevoir comme un désengagement de sa part.

    Au contraire, Cyrus montra qu’on peut rester engagé dans son entreprise tout en ne se désengageant pas de son rôle de père.

    Un père cadre qui décide de passer à temps partiel ne devrait plus être vu comme une exception aujourd’hui.

    Cyrus se définit comme un papa heureux qui adore partager des activités avec ses enfants. Le sport, les sorties culturelles occupent une place importante dans l’agenda de la famille.

    🌡️ Concernant la répartition de la charge mentale, la principale difficulté porte sur l’anticipation des tâches. Il est conscient que c’est souvent son épouse qui anticipe des tâches liées aux dossiers scolaires, ou l’inscription aux activités extrascolaires…

    Cyrus, lui, prend en charge des chantiers tels que les déclarations fiscales, les finances du foyer, les RDV médicaux et les soins à la maison liés à l’orthodontie de son fils.

    Il tient à souligner que sa famille a la chance d’avoir des grands-parents impliqués à proximité. Ceux-ci leur apportent une aide précieuse dans les tâches parentales et jouent donc un rôle important dans leur équilibre vie privée-vie professionnelle.

    🔷 Concernant la place de la parentalité en entreprise, pour Cyrus, les entreprises qui sont sensibles à l’écoute des attentes de leurs salariés en termes de bien-être au travail, d’équilibre vie privée-professionnelle, d’outils pour favoriser la carrière des femmes, ont tout compris au gagnant-gagnant.

    Ces entreprises créent ainsi les conditions pour nourrir l’engagement, la performance de leurs salariés et leur marque employeur.

    Les autres entreprises, celles qui sont réfractaires, auront des difficultés à recruter et à fidéliser leurs salariés.

    🌿 En tant qu'expert des enjeux de transition écologique et sociale, Cyrus pense que la question de l’équilibre vie privée- vie professionnelle occupe une place prépondérante dans ces enjeux et que ce n’est pas environnementalement et socialement soutenable de travailler entre 60 h et 100 h par semaine.

    Travailler autour de 40 h par semaine semble plus soutenable.

    Un cadre qui cherche vraiment à équilibrer peut y parvenir. C’est avant tout une question de choix individuel.

    Le déséquilibre au détriment de sa vie familiale n’est pas une fatalité.

    Je vous invite à écouter Cyrus.

    Merci.

    Pour le suivre sur Linkedin

    https://www.linkedin.com/in/cyrus-farhangi-9301833/

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    Musique : provided Ausha

  • Être un papa impliqué, c’est choisir de ne pas sacrifier le bien-être de ses enfants sur l'autel des obligations professionnelles.

    Dans cet épisode, j'accueille à mon micro Gaël Chatelain-Berry.

    ⏩ Gaël est papa de deux garçons (25 et 16 ans). Parent isolé une semaine sur deux.

    Après plus de 20 ans passés en entreprise en tant que manager d'équipes de 20 à 300
    personnes, chez TF1, CANAL+, NRJ, iConcerts ou l'INA, Gaël a constaté que le bien-être diffusé par le management était source de productivité, de créativité et d'implication de la part de de ses collaborateurs.

    Après avoir créé le concept de management bienveillant dans son livre « Mon boss est
    nul, mais je le soigne » en 2016, il fait des conférences, écrit des livres et
    fait des podcasts pour faire évoluer le management en intégrant la notion de
    bienveillance dans celui-ci pour arriver au Feelgood Management !

    Pour lui, le bien-être au travail, l'équilibre vie privée-vie professionnelle, la carrière des femmes, l'égalité professionnelle sont étroitement liés.

    ⏩ Gaël est fier de ses garçons et du chemin de père parcouru. Les voir grandir est un émerveillement.

    Il se souvient de ce moment fort à la maternité : « lorsque j’ai pris cette petite crevette dans mes bras, je me suis dit oh mon Dieu, je suis père… »

    En tant qu’entrepreneur, Gaël a pu prendre pleinement sa place à la naissance de ses fils.

    En tant que salarié, il n’a pas hésité à exprimer ses attentes de père salarié à son manager à une époque où on parlait peu de la place du père salarié en entreprise.

    Il se souvient du regard et des mots de certains collègues lorsqu’il quittait le bureau pour
    aller chercher ses enfants à l’école.

    Aujourd’hui encore, beaucoup de pères salariés se sentent coupables d’afficher en entreprise que leurs enfants sont leur priorité.

    Un autre exemple qui montre la persistance des clichés sur la paternité : être un homme au foyer n’est toujours pas valorisé par la société.

    Les lignes bougent cependant. Les jeunes papas ont plus envie d’assumer leur envie de prendre pleinement leur place.

    Gaël les invite à exprimer clairement leurs attentes en matière de conciliation vie professionnelle - parentalité lors des entretiens de recrutement en particulier.

    🌡️ L’impact de la maternité sur la carrière des femmes, Gaël y est sensible.

    En tant qu’homme, on ne lui a jamais demandé lors d’un entretien de recrutement s’il envisageait d’avoir des enfants.

    Il salue le modèle suédois de congé parental à partager qui offre au père et à la mère les mêmes droits face à l’employeur. Il s'agit donc d'un modèle de parentalité équilibrée et de valorisation historique de la place du père, y compris en entreprise.

    🌡️ Concernant la charge mentale, le dialogue au sein du couple, cesser de courir après la perfection sont des clés pour une juste répartition des responsabilités domestiques et parentales.

    Le père a sa place et doit la prendre. 🌿

    Gaël tient à souligner que concilier la vie privée et la vie professionnelle en tant qu’entrepreneur n’est pas toujours facile. Trouver le bon équilibre lui a pris du temps.

    Il est heureux d’être parvenu à mettre le travail à sa juste place dans sa vie, c’est-à-dire après sa vie personnelle. Il essaie de pratiquer la semaine des 4 jours.

    Je vous invite à écouter Gaël. Merci !

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  • "Les papas sont là ! Il est temps de rééquilibrer la charge mentale.
    Le père doit prendre TOUTE sa place".

    Dans cet épisode, j'accueille à mon micro Stéphane Séguin qui est l'auteur de ces mots.

    Avec 25 ans d'expérience en tant que dirigeant, il a gravi, un à un, les échelons : Manager à 26 ans, Directeur de projet à 30, Directeur Commercial à 34, Directeur général à 40 et entrepreneur à 48.


    Sa trajectoire, bien que souvent considérée comme "atypique", lui a permis de se confronter aux difficultés du dirigeant. En tant que DG d'une filiale e-commerce, il a conduit son équipe à
    accroître leur chiffre d'affaires de 10 M€ à 100 M€ en 5 ans.


    Cependant, cette croissance a failli lui coûter sa santé. Il a frôlé le burn-out. Se faire coacher l'a littéralement "sauvé".


    C'est de cette expérience riche et complexe que son désir d'accompagner les dirigeants est né. Il est devenu Mastercoach. Il a créé sa propre entreprise. Il a étudié auprès des meilleurs coachs, comme Robert Dilts, et a créé ses programmes d'accompagnement pour les dirigeants.


    Stéphane partage avec nous son parcours de père impliqué, soucieux de ne pas sacrifier le bien-être de la famille sur l'autel des obligations professionnelles.


    "Quand ce petit être arrive au monde et que tu le tiens dans tes bras, les choses prennent sens". 🌟


    C'est la couleur bleu ciel qu'il utilise pour décrire son rôle de père : celui qui s'efforce de dégager l'horizon.


    Stéphane est un papa épanoui qui souhaite que les valeurs reçues de ses propres parents continuent d'infuser dans l'esprit de sa fille et la guident tout au long de sa croissance et de sa vie d'adulte.


    Il est très attaché à l'équilibre vie privée- vie professionnelle.

    ✔️ Dans son entourage de dirigeants, il voit un plus grand équilibre dans les rôles de parents.

    Il connaît beaucoup de papas qui prennent à cœur leur rôle et qui l'assument
    pleinement.

    Il pense que les entreprises qui refusent de proposer cet équilibre vont de plus en plus avoir des difficultés à retenir et attirer des talents. Il s'agit aujourd'hui d'une attente forte des salariés, en particulier de la nouvelle génération.

    Pour Stéphane, le congé paternité, ce droit, force le dirigeant, le manager, l'employé à prendre leurs responsabilités dans la vie familiale.

    Le père doit prendre TOUTE sa place.


    ▶️ Il adresse un message fort aux mamans : "Les papas sont là, ils vont être de plus en plus là, il faut y croire...Ce n'est pas juste que les mamans portent plus que de raison sur leurs épaules, il est donc nécessaire de rééquilibrer...", cela passe par un juste partage des responsabilités domestiques et parentales.


    Je vous invite à écouter Stéphane.

    Merci!

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  • " Le papa impliqué est un coéquipier "

    Dans cet épisode, j'accueille à mon micro Benoît Onambélé.

    Benoît aime à se définir par sa double culture, cette double identité d’africain et d’européen
    qu’il cultive tant dans sa vie personnelle que sa vie professionnelle.

    Cette double identité inspire à la fois ses choix de vie personnelle et professionnelle,
    convaincu que l’avenir appartient à ceux qui sont capables de comprendre la
    complexité du monde et l’expliquer aux autres pour rapprocher les points de vue
    et construire des projets communs.

    Papa de trois enfants 8 ans et jumeaux de 6 ans), époux, entrepreneur, élu, serviteur de l’Etat, il enchaîne les responsabilités en les nouant les unes aux autres avec un fil invisible, tissé
    dans sa foi en l’humain et en quelque chose de plus sacré.

    Il a été conseiller spécial de madame Elisabeth Moreno, ancienne ministre des droits
    des femmes.

    Benoît aime dire : « quand les feuilles tremblent, ce n’est pas l’affaire des
    racines…» (cf Wole Soyinka). Tout un programme!


    ⏩ Benoît se définit comme un papa heureux, fier de ses enfants et qui s'efforce de les
    aider à se réaliser eux-mêmes.

    Il s'inspire de ce qu'il a reçu de son propre père, un père présent.

    Pour lui, le papa impliqué est un coéquipier. 🪴

    Oui Benoît est convaincu que faire équipe, dialoguer sont les clés pour trouver le bon
    équilibre en tant que parents.

    Le dialogue vaut avec les enfants également car ce qui est expliqué est mieux
    accueilli (par exemple des missions professionnelles qui induisent des
    déplacements).

    Il tient à souligner en toute transparence que l'équilibre dans le partage des tâches parentales et domestiques n'est pas un objectif facile à atteindre. Cet équilibre peut être défini comme un état dans lequel on essaie d'avancer sans trop de dommages.

    Les responsabilités professionnelles ne permettent pas toujours aux parents d'être
    "psychologiquement" présents auprès de leurs enfants.

    Pour créer un cercle vertueux de la parentalité équilibrée et de l'égalité professionnelle, Benoît
    pense qu'il est nécessaire :

    🗝️ d'être plus ambitieux sur le congé paternité

    🗝️ de lutter contre les inégalités salariales qui conduisent souvent les couples avec enfants à
    privilégier plus aisément le salaire le plus élevé, c'est-à-dire celui de l'homme, lorsqu'il s'agit par exemple de décider de qui prend un congé parental
    ou travaille à temps partiel.


    Je vous invite à écouter Benoît.

    Merci!

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