Episodes
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Lassana Cisse, ancien directeur national du patrimoine culturel et coordinateur du projet d'« Inventaire du patrimoine culturel immatériel au Mali en vue de sa sauvegarde urgente », examine comment le patrimoine culturel immatériel est une source de résilience pour les communautés touchées par les conflits.
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Tout en se concentrant sur le récit captivant de la restitution des célèbres statues de Koh Ker au Cambodge - pillées dans le temple de Koh Ker dans les années 60 et 70 - le dernier épisode du podcast du secteur de la culture présente une interview d'Anne Lemaistre, chef du bureau de l'UNESCO à Phnom Penh, qui offre un aperçu de la manière dont l'UNESCO travaille pour restituer les biens culturels pillés à leurs pays d'origine.
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La paghjella est une tradition de chants corses interprétés par les hommes. Elle associe trois registres vocaux qui interviennent toujours dans le même ordre : l'a segonda, qui commence, donne le ton et chante la mélodie principale ; l'u bassu, qui suit, l'accompagne et le soutient ; et enfin l'a terza, qui a la voix la plus haute, enrichit le chant. La Paghjella fait un large usage de l'écho et se chante a capella dans diverses langues parmi lesquelles le corse, le sarde, le latin et le grec. Tradition orale à la fois profane et liturgique, elle est chantée en différentes occasions festives, sociales et religieuses : au bar ou sur la place du village, lors des messes ou des processions et lors des foires agricoles. Le principal mode de transmission est oral, principalement par l'observation et l'écoute, l'imitation et l'immersion, d'abord lors des offices liturgiques quotidiens auxquels assistent les jeunes garçons, puis à l'adolescence au sein de la chorale paroissiale locale. Malgré les efforts des praticiens pour réactiver le répertoire, la paghjella a progressivement perdu de sa vitalité du fait du déclin brutal de la transmission intergénérationnelle due à l'émigration des jeunes et de l'appauvrissement du répertoire qui en a résulté. Si aucune mesure n'est prise, la paghjella cessera d'exister sous sa forme actuelle, survivant uniquement comme produit touristique dépourvu des liens avec la communauté qui lui donnent son sens véritable.
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Le Sanké mon, rite de pêche collective, a lieu à San, dans la région de Ségou au Mali, tous les deuxièmes jeudis du septième mois lunaire pour commémorer la fondation de la ville. Le rite commence par le sacrifice de coqs et de chèvres et par des offrandes des habitants du village aux esprits de l'eau qui habitent la mare Sanké. Une pêche collective a lieu ensuite pendant quinze heures à l'aide de filets à larges et à petites mailles. Elle est immédiatement suivie d'une danse masquée sur la place publique, dans laquelle se produisent des danseurs Buwa de San et des villages environnants qui portent le costume traditionnel et un chapeau décoré de cauris et de plumes, et qui exécutent une chorégraphie particulière au rythme de divers tambours. Le rite du Sanké mon marque traditionnellement le début de la saison des pluies. C'est aussi une expression de la culture locale à travers l'art et l'artisanat, les connaissances et le savoir-faire attachés à la pêche et aux ressources en eau. Il renforce les valeurs collectives de cohésion sociale, de solidarité et de paix entre les communautés locales. Depuis quelques années, il connaît une chute de popularité qui menace de mettre son existence en péril, les facteurs contribuant à ce phénomène étant notamment l'ignorance de l'histoire et de l'importance de la tradition, une diminution progressive de la participation au rite, des accidents occasionnels pendant son déroulement et la dégradation de la mare Sanké à cause des pluies insuffisantes et des effets du développement urbain.
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The Gióng festival of Phù Dong and Sóc temples is celebrated annually in outlying districts of Hanoi, the capital of Viet Nam. Each spring, before the rice harvest, the Viet people honour the mythical hero, god and saint, Thánh Gióng, who is credited with defending the country from foreign enemies, and is worshipped as the patron god of the harvest, national peace and family prosperity. The festival at Phù Dog temple, which takes place in the fourth lunar month in the village of his birth, symbolically re-enacts his feats through the riding of a white horse into battle and the orchestration of an elaborate flag dance to symbolize the battle itself. Young men receive extensive training to play the roles of Flag Master, Drum Master, Gong Master, Army Master and Childrens Master, while 28 girls aged 9 to 13 are selected to play the enemy generals. The Flag Masters dancing movements and drum and gong sounds convey the development of the battle, and paper butterflies released from the flag symbolically disperse the invaders. The arrival of rains after the festival is seen as a blessing from the saint for an abundant harvest. The celebrations at Sóc temple, where saint Gióng ascended to heaven, take place in the first lunar month and include the ritual of bathing his statue and a procession of bamboo flowers to the temple as offerings to the saint.
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Dans la nuit du 25 août 1992, la Bibliothèque nationale et universitaire de Bosnie-Herzégovine, à Sarajevo, fut volontairement détruite par des artilleurs occupant les collines avoisinantes de la ville. Le feu allumé par des grenades détruit entièrement le bâtiment historique de la bibliothèque et la plupart de ses collections de près de deux millions de volumes.
Lors de sa 27ème Conférence générale, l'UNESCO fut chargée par la communauté internationale d'aider à la restauration de la bibliothèque, reflet de la pluralité culturelle, éthnique et religieuse de la Bosnie-Herzégovine. -
On ne sait pas exactement de quand datent les 11 églises monolithes de Lalibela. Certains historiens
pensent qu'elles ont été construites un millénaire avant J.-C., mais de l'avis de la plupart des spécialistes ce sont les chrétiens qui les ont taillées dans la pierre au XIIIe siècle pour édifier la "Nouvelle Jérusalem". Il n'existe au monde rien de comparable à ces églises rupestres entièrement taillées dans un bloc de pierre. -
Grâce au langage universel du mime, Marcel Marceau, l'artiste français mondialement connu, nous explique ce qu'est le droit d'auteur.
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Les ruines du Grand Zimbabwe, qui, selon une légende séculaire, aurait été la capitale de la reine de Saba, sont un témoignage unique de la civilisation bantoue des Shona entre le XIe et le XVe siècle. La ville, d'une superficie de près de 80 ha fut un centre d'échanges important, renommé dès le Moyen Âge.
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Créé il y a plus de 150 ans, l'Opéra de Beijing forme des étudiants à toutes les disciplines du spectacle - musique, chant, danse, art dramatique, acrobatie - ainsi qu'à l'art du maquillage théâtral.
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Au fil du temps, Istanbul a accumulé un patrimoine historique d'une très grande richesse et d'une surprenante variété. Il s'agit aujourd'hui de sauver ce patrimoine qui appartient à l'humanité. L'UNESCO et le gouvernement turc lancent un appel en faveur d'une campagne internationale de sauvegarde.
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Au coeur du plateau anatolien, dans un site bizarre formé de cheminées féeriques, de champignons gigantesques, de falaises angoissantes, les premiers chrétiens ont creusé dans le sous-sol des temples dont les murs et les voûtes sont couverts de fresques incomparables. Consciente de ces valeurs enfouies dans son terroir, la Turquie veut sauver de l'usure du temps et des forces de la nature un héritage sans pareil et un patrimoine de l'humanité.
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Ce film constitue un rapport sur les villes anciennes de la Mauritanie, et faisait partie de la campagne internationale lancée pour sauver quatre villes historiques.
A une époque, ces villes avaient été des centres culturels et commerciaux très actifs mais, au moment du lancement de la campagne, elles étaient toutes à moitié ensevelies dans le sable.
Regards sur les villes anciennes de Mauritanie, Ouadane, Chinguitti, Tichitt, Oualata Une campagne internationale est lancée par l'UNESCO pour que soient préservées ces quatre villes anciennes de Mauritanie, chargées d'histoire et de culture, et à demi ensevelies sous les sables. Appel de M. Amadou Mahtar M'Bow, Directeur Général de l'Unesco, le 16 février 1982.
La version en anglais est www.unesco.org/archives/multimedia/?s=films_details&pg=33&id=3948 -
La citadelle La Ferrière, le palais Sans Souci et le site des Ramiers édifiés au nord d'Haïti, au début du XIXème siècle, sont en péril. Symbole de l'indépendance du pays et de la fin de l'esclavage des Noirs sur le continent américain, ces monuments appartiennent au patrimoine de l'humanité. Un appel a été lancé par l'UNESCO pour qu'ils soient sauvegardés. Mer et côtes. Le Fort Saint Jacques. L'intérieur du pays.
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Paris, 7 juin 1978. Amadou-Mahtar M'Bow, directeur général de l'Unesco, appelle aux gouvernements des états membres de conclure des accords bilatéraux pour le retour des biens culturels aux pays qui les ont perdus; de promouvoir des dépôts, ventes et autres donations entre institutions à fin de faciliter le retour des objets d'art, ainsi que de ratifier la convention protégeant les oeuvres d'art dans le monde.
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La culture traditionnelle des Ashantis du Ghana, avec le "durbar", fête tribale célébrée par le roi Ashanti
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A documentary film that displays a variety of puppetry styles including Indonesian Shadow Puppets, marionettes from Northern India, Eastern European Mask theatre, Bucharest rod puppets, experimental puppets from Poland, and Japanese Bunraku. Puppets from Singapore, Laos, Malaysia and Bread and Puppet Theater in Harlem. Includes short clips of Bill Baird and Jim Henson's early Muppets.
French puppeteers of the Alexandre Expedition for the Mutual Appreciation of Eastern and Western Culture pursue a survey of little-known puppet troupes and well-known puppeteers, emphasizing their similarities rather than their cultural and ethnic differences.