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  • L'évocation des migrations humaines nous confronte inévitablement aux frontières érigées par nos semblables. Ces limites représentent l'obstacle le plus périlleux pour celles et ceux qui sont en mouvement, constituant une étape cruciale de leur parcours. Comme le soulignait Fatou Diome lors d'une émission télévisée il y a quelques années, les flux migratoires en provenance du Sud vers le Nord sont souvent perçus en Europe comme problématiques, alors que l'inverse est rarement remis en cause. C'est là le privilège d'avoir le bon passeport. Pour les autres, les frontières terrestres et maritimes deviennent des zones où la mort peut survenir, sans susciter l'indignation du monde, loin de là.
    C'est dans ce contexte que nous abordons aujourd'hui la thématique des frontières françaises, dans cette cinquième émission.

    Invités : Nejma Brahim, Louis Witter et Vincent Brengarth


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  • Les femmes ont de tout temps émigré, parfois seules comme les Espagnoles dans les années 1950. Le plus souvent, elles ont accompagné leur conjoint dans l'exil et, depuis l’arrêt de l’immigration de travail en 1974, elles les ont rejoints, dans le cadre du regroupement familial. Cette question des migrations de femmes est restée une réalité peu connue en France, comme dans la plupart des pays occidentaux.

    L’image de l’homme seul, migrant pour des raisons économiques ou politiques, est restée prégnante dans les représentations de l’immigration et elle a fait, jusqu’il y a peu de temps encore, de la migration féminine un phénomène marginal ou de second rang. Bien qu'aujourd'hui les femmes et les minorités de genre représentent la moitié des personnes exilées, elles sont confrontées à des stéréotypes, à des représentations caricaturées et sont invisibilisées dans les politiques migratoires. Pourtant ce sont les personnes qui font le plus face à des risques aggravés d’exploitation, de trafic humain et de violences sexuelles. Par ailleurs, la précarité économique limite l’accès au titre de séjour, favorisant la dépendance au conjoint et à l’employeur.


    Les femmes en exil, c’est la thématique de cette 4ème émission.

    Invités : Lola Chevallier de la Fasti, Betty Pommier de Loba, Anna de La Cimade et Nadège Wadja


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  • Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie : sur cette terre, se tient la maîtresse de la terre, mère des préludes et des épilogues. On l’appelait Palestine. On l’appelle désormais Palestine. Ma Dame, je mérite la vie, car tu es ma Dame.

    Ces quelques vers sont tirés du recueil La terre nous est étroite écrits par

    le poète palestinien Mahmoud Darwich

    Face à la tragédie qui se déroule sous nos yeux, une tragédie qui n’a pourtant pas démarré le 7 octobre dernier, mais qui dure depuis 75 ans, une voix semble ne pas être entendue, celle des Palestiniens. On va se pencher dans cette émission sur le droit international et la culture comme moyens de la faire résonner. La justice est-elle la réponse pour sortir de l’impasse ? Comment la culture est un levier pour faire exister l'identité palestinienne ?

    Palestine, comment faire entendre la voix de son peuple ? C'est la thématique de cette troisième émission.

    Les invités : Johann Soufi, avocat, spécialisé en droit international pénal, enquêteur et juriste pour l'ONU. Il a notamment dirigé le bureau des affaires juridiques de l'UNRWA à Gaza entre 2020 et 2022.

    Saad Abdel-Kader, bénévole pour le Festival Ciné Palestine

    Layla de la Palestine nous rassemble


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  • Dhia et Islem. Ils avaient 16 et 22 ans. Je les ai rencontrés dans un train en direction de Sfax, deuxième plus grande ville de Tunisie, où des milliers de personnes campent dans l’attente d’une traversée vers l’Italie. Le jour de notre rencontre, il faisait une chaleur étouffante. Le train avançait au ralenti et c’est durant ces 6 heures de trajet que nous avons fait connaissance. On allait pour tuer le temps fumer des cigarettes entre deux wagons, la porte ouverte. Ils allaient quitter leur pays, la Tunisie. Ils rêvaient d’une vie meilleure en Italie. Ils ne cessaient de regarder des vidéos sur Tik Tok de ceux qui avaient réussi. La traversée leur semblait obligatoire. Quel autre choix avaient-ils ? Le 11 septembre dernier. Ces deux frères et d’autres de leurs amis sont décédés. Leur bateau a fait naufrage. 18 personnes en totalité ont disparu. 10 autres ont survécu.

    Je dédie cette émission pour rendre hommage à Dhia, Islem et tous les autres disparus en mer. Tunisie, Lampedusa. C'est la thématique de cette deuxième émission.

    Les invités :
    Fillipo Furi est anthropologue, membre de Migreurop et consultant pour Euromedrights, CICR forensic ou encore Last Rights

    Sekou Traore Oumar nous partage son expérience d'exil en Tunisie et en Italie

    Camille Khodja nous présente une chronique sur la situation des primo-arrivants qui survivent sur le camp de Stalingrad à Paris

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  • Seule, avec mon sac à dos, mon micro et ma caméra, je suis partie sur une route migratoire. Durant 4 mois, j'ai traversé 7 pays et tout autant de frontières pour explorer la route des Balkans. De Gaziantep, à la frontière syrienne en Turquie, jusqu'en Croatie, je suis allée à la rencontre de celles et ceux qui prennent ce chemin terrestre dans l'espoir de rejoindre un pays de l'Union Européenne. Cette route est rarement racontée dans son ensemble et pourtant elle concentre toute la politique migratoire européenne qui consiste à refouler, violenter et dépouiller les personnes exilées. J'ai pu récolter leurs histoires mais aussi observer en quoi l'invisibilisation de ces personnes est systémique et à différents niveaux.

    La route des Balkans face à une Europe forteresse. C'est la thématique de cette première émission.

    Les invités :

    Lydie Arbogast est en charge des questions européennes chez La Cimade

    Hossein Hajizaedh Siboni nous partage son expérience sur cette route migratoire

    Rima Hassan nous présente une chronique sur la Nakba, la grande catastrophe de 1948.

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