Episodes

  • Le 21 décembre 2024, Alexis Tarrade, Xavier Moreau, Fabrice Sorlin et Thomas Thomasovitch vous donnaient rendez-vous pour votre nouvel épisode de Divergence, sur Géopolitique Profonde !

    Alexis Tarrade est une figure active des relations franco-russes et a été président de la section Russie et Biélorussie des Républicains jusqu’en 2020. Ancien dirigeant de l’UFE en Russie, il intervient sur les relations internationales, notamment dans l’émission « Ici Moscou ».Xavier Moreau, analyste et ancien officier parachutiste diplômé de Saint-Cyr, réside en Russie depuis 24 ans. Fondateur de Stratpol, il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la Russie, dont “Pourquoi la Russie a gagné ?”.Fabrice Sorlin, nationaliste catholique et vice-président du Mouvement international russophile, est engagé dans les débats géopolitiques sur la Russie.Thomas Thomasovitch, créateur de la chaîne « Thomasovitch », dirige l’agence de voyages Aventurusse, partageant son quotidien en Russie.

    La Géorgie : un nouveau front des révolutions de couleur

    La Géorgie devient un champ de bataille géopolitique. Après des élections controversées, des ONG liées à des réseaux occidentaux, comme celui de George Soros, cherchent à faire basculer le pays dans l’orbite euro-atlantiste. Si les élites urbaines soutiennent ce mouvement, les zones rurales et conservatrices restent loyales au gouvernement. Cette polarisation reflète des fractures similaires en Europe, où des voix contestataires redéfinissent les priorités nationales face aux pressions internationales.

    Bayrou, la Russie et l’Ukraine : une vision isolée

    Dans un contexte tendu, François Bayrou prône une initiative de paix en Ukraine, s'inspirant d’appels au dialogue de figures comme Donald Trump. Toutefois, cette stratégie entre en conflit avec la ligne atlantiste d’Emmanuel Macron, qui soutient une politique militaire alignée sur l’OTAN. Bayrou, isolé au sein du gouvernement, risque de faire face à une forte opposition interne et internationale, mettant en lumière les tensions croissantes au sommet de l’État.

    Bayrou et Macron : des fractures au sommet de l’État

    À peine nommé Premier ministre, Bayrou se heurte à Macron sur des dossiers clés : réforme des retraites, transition énergétique et crise sociale. Bayrou prône un humanisme politique, en opposition à la gestion technocratique du président. Ces divergences affaiblissent un exécutif déjà fragilisé par une contestation populaire. Si ces tensions persistent, elles pourraient provoquer une crise majeure : dissolution de l’Assemblée nationale ou démission de Macron.

    Marine Le Pen et le RN : une illusion de changement

    Marine Le Pen et le Rassemblement National promettent une rupture, mais cette ambition semble illusoire. Les contraintes imposées par l’Union Européenne limiteraient leur marge de manœuvre. Malgré son discours souverainiste, Marine Le Pen, en cas de victoire, resterait contrainte par les cadres économiques et sociaux de l’UE, perpétuant les frustrations actuelles. Ainsi, comme en Géorgie ou en France, les pressions extérieures rendent difficile un changement structurel durable.

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  • Le 21 décembre 2024, Bernard Wicht et Laurent Artur du Plessis étaient les invités de Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde.

    Le Professeur Bernard Wicht, expert en stratégie militaire et privat-docent à l’Université de Lausanne, est un spécialiste des guerres asymétriques et de la transformation des conflits modernes. Auteur de nombreux ouvrages, il analyse les enjeux de souveraineté et de défense à l’ère de la mondialisation. Son enseignement et ses travaux font de lui une figure clé en géopolitique et stratégie.

    Laurent Artur du Plessis est un analyste reconnu pour sa capacité à décrypter les complexités des relations internationales. Dans son ouvrage “Au cœur de la 3e guerre mondiale”, il explore les tensions géopolitiques de notre époque, avec une approche rigoureuse et documentée et examine les stratégies des grandes puissances et les répercussions potentielles sur l’équilibre mondial.

    La Russie surclasse l’Occident dans la guerre moderne

    La Russie impose une nouvelle donne stratégique dans les conflits modernes. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Moscou démontre une capacité redoutable à innover, à surprendre et à s’adapter.

    Les enseignements tirés de ce conflit de haute intensité propulsent la Russie au sommet des puissances militaires. Missiles hypersoniques, drones autonomes, brouillage électronique : ces technologies, associées à une vision stratégique unique, transforment profondément l’art de la guerre.

    Les armes innovantes russes changent les règles du jeu

    Les missiles hypersoniques russes, tels que l’Avangard ou le Zircon, représentent une avancée technologique sans équivalent. Capables d’atteindre des vitesses dépassant Mach 10 tout en manœuvrant pour déjouer les défenses ennemies, ces armes rendent obsolètes les systèmes antimissiles occidentaux. Leur précision et leur pouvoir destructeur permettent de frapper des cibles stratégiques en un temps record, donnant à la Russie un avantage potentiellement décisif.

    Les drones, tels que le Lancet, jouent également un rôle central dans cette révolution militaire. Légers, autonomes et bon marché, ils se révèlent particulièrement efficaces contre des équipements coûteux comme les chars ou les systèmes de défense aérienne. Moscou déploie ces drones par milliers, saturant les défenses adverses tout en minimisant les pertes humaines. En parallèle, la Russie développe des drones sous-marins capables de frapper en profondeur, ouvrant un nouveau front dans la guerre navale.

    Le brouillage électronique paralyse les adversaires

    Les dispositifs comme Krasukha-4 neutralisent communications, radars et drones ennemis. Déjà éprouvés en Syrie, ces systèmes jouent un rôle crucial en Ukraine, désorganisant les forces modernes de l’OTAN en paralysant leurs technologies de communication.

    L’art opératif russe redéfinit la stratégie

    Cette doctrine, héritée des stratèges soviétiques, combine stratégie, tactique et logistique pour frapper l’ennemi sur plusieurs fronts. En Ukraine, des offensives coordonnées associent frappes aériennes, drones et logistique fluide, exploitant chaque faille ennemie. L’Occident est souvent dépassé.

    Flexibilité intellectuelle et innovation

    L’armée russe se distingue par sa créativité et sa capacité d’adaptation. Cette approche, illustrée par le développement des missiles hypersoniques, défie la suprématie militaire américaine. Pensée stratégique et innovation rapide positionnent Moscou comme un acteur militaire incontournable.

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  • Le 21 décembre 2024, Mike Borowski vous donnait rendez-vous pour analyser le scandale du remplacement des vitraux de Notre Dame, sur Géopolitique Profonde.

    Les vitraux historiques de Notre-Dame sacrifiés : un saccage du patrimoine orchestré par l’élite

    En 2019, l’incendie de Notre-Dame de Paris bouleverse le monde. Si toiture et flèche s’effondrent, les vitraux médiévaux échappent aux flammes. Pourtant, ces chefs-d’œuvre, classés monuments historiques, seront remplacés. Claire Tabouret, artiste progressiste basée aux États-Unis, a été choisie par l’archevêché et validée par l’Élysée pour réinventer ces trésors. Cette décision, imposée sans consultation publique malgré une pétition, suscite une indignation légitime : que deviendront les vitraux originaux ? Pourquoi ce mépris pour l’histoire de France ?

    Une destruction volontaire de notre patrimoine

    Les vitraux, conçus entre le XIIIe et le XIXe siècle, témoignent d’un savoir-faire unique, alliant symbolisme religieux et artisanat d’excellence. Épargnés par l’incendie, ils ne seront pourtant ni restaurés ni réinstallés. À leur place, Claire Tabouret créera des œuvres contemporaines, alignées avec une vision progressiste de l’art. Diplômée de la Cooper Union de New York, Tabouret, connue pour ses peintures de migrants et symboles occultes, incarne une idéologie étrangère aux racines spirituelles et esthétiques de Notre-Dame. Peut-on confier cette cathédrale médiévale à une vision artistique détachée de son essence ?

    Une décision opaque

    Ce bouleversement a été décidé par un cercle restreint. L’archevêché et l’Élysée, incarné par Emmanuel Macron, ont tranché sans consulter les fidèles ni les citoyens. Le patrimoine national devient le jouet d’une élite. Dès 2019, Macron promet une reconstruction en cinq ans, mais insiste sur une « vision moderne », confirmée par l’archevêché, plus soucieux d’une réforme culturelle que de préserver les traditions catholiques.

    Une protestantisation du catholicisme français ?

    Claire Tabouret explore aussi des thèmes ésotériques comme le tarot, inspirés de Pamela Colman Smith, occultiste du XXe siècle. Ces symboles éloignés de la théologie chrétienne pourraient refléter une tentative de désacralisation de l’Église, déjà affaiblie par des scandales et un déclin de la pratique religieuse. Derrière ce choix, on voit l’influence anglo-saxonne visant à transformer le catholicisme français en une version universelle. Notre-Dame devient un laboratoire idéologique, sous prétexte d’ouverture et de modernité.

    Où iront les vitraux originaux ?

    Leur avenir reste flou. Entreposés dans des caves ? Dispersés dans des musées ? Vendus aux enchères pour financer d’autres projets ? Ce silence alimente l’inquiétude : après la destruction physique de la flèche, assistons-nous à une destruction symbolique orchestrée ? Cette tendance s’inscrit dans une politique où des lieux historiques sont rénovés au mépris du passé.

    Un effacement de l’histoire collective

    Ce projet dépasse l’art : il incarne une politique d’effacement des repères historiques et spirituels de la France. Alors que des millions visitent Notre-Dame pour son authenticité, cette refonte semble conçue pour plaire à une minorité élitiste.

    Les Français sont dépossédés de leur patrimoine, tout comme ils l’ont été dans d’autres débats sociétaux récents.

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  • Le 21 décembre 2024, Vincent Pavan était l’invité de Mike Borowski sur Géopolitique Profonde.

    Vincent Pavan, mathématicien et maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille, est spécialisé en topologie et en théorie des graphes. Il est également connu pour ses prises de position critiques à l’égard des politiques sanitaires, en particulier lors de la crise du Covid-19, dénonçant certaines décisions scientifiquement infondées.

    Une jeunesse sacrifiée et des familles déchirées

    La crise du Covid-19 a laissé des séquelles profondes sur une génération déjà vulnérable. Isolement, culpabilisation et confrontation précoce à des problématiques adultes ont offert une opportunité inédite à des acteurs tels que Big Pharma. Ce dernier capitalise sur la détresse psychologique pour promouvoir ses solutions médicalisées. Par ailleurs, des institutions comme l’ASE (Aide sociale à l’enfance) et les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) tirent profit de dossiers souvent obtenus facilement, alourdissant le fardeau des familles.

    Dans des contextes familiaux fragilisés par des séparations, ces mécanismes accentuent les tensions. Les désaccords parentaux, notamment sur la santé mentale ou les traitements médicaux des enfants, sont exploités par ces institutions, exposant les familles à des décisions judiciaires radicales. Le parent refusant une médicalisation jugée excessive risque de perdre la garde, renforçant ainsi une logique qui favorise les recommandations médicales.

    ASE, MDPH et influence médicale : une machine à broyer les familles

    L’ASE justifie son intervention par la protection des enfants, mais ses motivations financières sont évidentes. Chaque enfant placé ou chaque dossier MDPH ouvert rapporte des revenus supplémentaires. Un diagnostic comme la dyslexie suffit à déclencher des aides, alors que les MDPH, débordées, voient leurs délais d’attente exploser.

    Parallèlement, Big Pharma bénéficie des désaccords parentaux. Les décisions judiciaires favorisent souvent les prescriptions médicales, y compris des antidépresseurs pour des mineurs. Vincent Pavan en a fait les frais : opposé à l’administration d’antidépresseurs à sa fille, il a perdu sa garde au profit du parent soutenant le traitement, sous l’influence d’une psychiatre et de l’ASE.

    Un système qui refuse de se remettre en question

    Ce système allie pressions médicales, jugements biaisés et marchandisation de l’enfance. Les familles fragilisées par des conflits subissent des processus qui avantagent laboratoires et institutions, au détriment de l’intérêt supérieur de l’enfant.

    Plutôt que d’admettre ses failles, le système français persiste dans une logique destructrice, sacrifiant la santé mentale et la stabilité des enfants. Ce refus d’évaluer l’efficacité des institutions – éducation, ASE ou justice – perpétue une dynamique qui broie des familles entières.

    L’intérêt de l’enfant, pourtant primordial, est ignoré, plongeant les générations dans une souffrance durable. La question reste : combien de générations faudra-t-il sacrifier avant une réforme profonde et nécessaire ?

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  • Le 20 décembre 2024, Dimitri de Kochko était l’invité de l’émission Un Soir avec Lara animée par Lara Stam, sur Géopolitique Profonde.

    Dimitri de Kochko est journaliste, réalisateur et militant associatif. Il est un acteur incontournable des relations franco-russes. Président de Stop Russophobie et fondateur de l’association France-Oural, il est également à l’origine de plusieurs initiatives culturelles majeures, comme le Prix Russophonie et les Journées du Livre Russe. Son expertise sur la Russie et ses implications géopolitiques sera précieuse pour décrypter le récent désengagement de Moscou en Syrie.

    Poutine impose sa vision dans un monde polarisé

    Le 19 décembre 2024, Vladimir Poutine a tenu sa traditionnelle conférence de presse annuelle, un marathon de communication suivi par des millions de téléspectateurs en Russie et à travers le monde.

    Cet exercice, qui dure généralement plusieurs heures, est une démonstration de force politique et un outil stratégique pour affirmer la ligne directrice du Kremlin. Entre posture offensive et messages soigneusement calibrés, cette édition a abordé les grands défis géopolitiques actuels.


    Sur l’Ukraine, une fermeté sans compromis

    « Nous finirons cette guerre à nos conditions », a déclaré Poutine. Il a critiqué les livraisons d’armes occidentales à Kiev, réitérant les objectifs russes de « dénazification » et « démilitarisation » de l’Ukraine. Refusant des pourparlers immédiats, il a accusé l’Ukraine d’agresser le Donbass. Ce discours vise à rassurer son électorat sur le contrôle des opérations militaires et à projeter l’image d’une Russie résiliente.

    Une économie mise à l’épreuve, mais résistante

    Face aux sanctions occidentales, Poutine a présenté une image de stabilité économique. « La Russie a démontré sa capacité à s’adapter, malgré les tentatives des pays hostiles de nous isoler », a-t-il affirmé. Il a évoqué une croissance de 3,5 % pour l’année 2024, attribuant ce chiffre à une diversification accrue des échanges commerciaux, notamment avec les pays asiatiques, et à la montée en puissance du commerce parallèle.

    Cependant, il a reconnu les défis persistants, notamment une inflation élevée, estimée à 8,5 %, et des difficultés d’accès aux technologies occidentales essentielles. « Nous avons des problèmes, c’est indéniable, mais nous les surmontons avec nos propres forces et avec l’aide de nos partenaires stratégiques comme la Chine et l’Inde », a-t-il ajouté. Ce discours vise à rassurer une population russe de plus en plus confrontée à une baisse de son pouvoir d’achat.

    Relations internationales : entre confrontation et ouverture

    Poutine s’est montré ouvert à des discussions avec les États-Unis, soulignant cependant qu’une pression sur la Russie entraînera une réponse ferme. Sur la Syrie, il a salué les succès russes, tout en appelant à des alliances renforcées avec l’Amérique latine et l’Afrique, dans un monde multipolaire.

    Une démonstration de leadership national

    Au-delà des messages adressés à la communauté internationale, cette conférence de presse a également servi à renforcer la stature de Vladimir Poutine auprès de son électorat.

    En insistant sur la résilience du pays et sa capacité à tenir tête à l’Occident, il se pose en garant de la souveraineté russe face à une « guerre hybride » menée par ses adversaires. « Ils nous sous-estiment constamment, mais la Russie ne fait que se renforcer dans l’adversité », a-t-il conclu avec emphase.

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  • Le 20 décembre 2024, Éric Dénécé et Laurent Artur du Plessis étaient les invités de La Grande Émission animée par Nicolas Stoquer en direct sur Géopolitique Profonde.

    Éric Denécé, Docteur en science politique, dirige le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) et sa société de conseil en Risk Management (CF2R SERVICES). Ancien officier-analyste et spécialiste en intelligence économique, il a occupé des postes stratégiques dans la défense et la communication internationale, tout en menant des missions sensibles au Cambodge, en Birmanie et dans les pays des « révolutions » arabes. Parallèlement, il a enseigné dans de prestigieuses institutions et publié de nombreux ouvrages sur le renseignement, l’intelligence économique et le terrorisme, récompensés par plusieurs distinctions.

    Laurent Artur du Plessis est un analyste reconnu pour sa capacité à décrypter les complexités des relations internationales. Dans son ouvrage “Au cœur de la 3e guerre mondiale”, il explore les tensions géopolitiques qui définissent notre époque. Avec une approche rigoureuse et documentée, il examine les stratégies des grandes puissances et les répercussions potentielles sur l’équilibre mondial.

    Poutine hausse le ton contre Israël et l’Occident

    Lors de sa conférence annuelle, Vladimir Poutine a vivement critiqué les interventions israéliennes en Syrie, qualifiant leur présence de « violation flagrante de la souveraineté syrienne ». Selon lui, Israël exploite le chaos syrien pour des gains stratégiques, avec le soutien indirect des États-Unis. La Russie, déjà engagée militairement depuis 2015, refuse désormais de tolérer ces manœuvres. Poutine cherche à repositionner Moscou comme acteur central dans une région stratégique en dénonçant l’escalade israélienne.

    Israël, qui bombarde régulièrement des positions militaires syriennes, justifie ses actions par sa lutte contre l’Iran. Pour Moscou, il s’agit d’une ligne rouge susceptible de déclencher une réponse ferme.

    Le chaos syrien, miroir des ambitions néoconservatrices

    Le conflit syrien illustre le cynisme des puissances occidentales et de leurs alliés, notamment les États-Unis, dans leur quête de domination géopolitique. Les interventions étrangères visent à fragmenter les États arabo-musulmans, notamment par des guerres par procuration et des sanctions économiques. La Syrie, bastion de résistance face à Israël, subit cette stratégie qui maintient un chaos permanent. Moscou, en s’opposant à ces manœuvres, perturbe les plans occidentaux et renforce son influence au Moyen-Orient.

    La Turquie, acteur opportuniste

    Ankara exploite aussi l’instabilité syrienne. Obsédé par la question kurde, Recep Tayyip Erdoğan mène une politique agressive dans le nord de la Syrie, sous prétexte de sécuriser ses frontières. Si la Turquie coopère parfois avec Moscou, leurs objectifs divergent. La posture dure de la Russie contre Israël pourrait également compliquer les ambitions turques, rendant les alliances plus imprévisibles.

    Un Proche-Orient en crise

    Au centre de cette lutte d’influence, la Syrie est le théâtre d’affrontements entre grandes puissances et acteurs régionaux. Vladimir Poutine agit pour galvaniser les partenaires arabes de la Russie et contrer les stratégies occidentales. Cependant, le risque d’un embrasement général reste élevé. Plus qu’un conflit local, cette crise redéfinit les rapports de force mondiaux.

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  • Le 20 décembre 2024, Mike Borowski vous donnait rendez-vous sur Géopolitique Profonde, pour analyser l’affaire Pélicot à Mazan et la condamnation de Dominique Pélicot.

    Un crime abject et un système organisé

    Dominique Pélicot, condamné pour avoir drogué, violé et livré sa femme à des inconnus, incarne l’horreur des réseaux de criminalité sexuelle. Ses crimes révèlent un système bien plus vaste, structuré et protégé par le silence et l’inaction. Pendant des années, Pélicot a méthodiquement planifié ces actes, utilisant des substances chimiques pour priver sa femme de conscience et la soumettre à des viols collectifs.

    Les inconnus impliqués ne sont pas de simples participants : ils s’inscrivent dans un réseau structuré, où des corps sont marchandisés et où des vidéos compromettantes circulent. Pourtant, ces preuves, qui pourraient exposer des complices et des acheteurs, restent inexploitées par la justice. Pourquoi ces pistes ne sont-elles pas suivies ? La question d’une protection active ou passive se pose.

    Un bouc émissaire pour un réseau bien plus vaste ?

    Si Dominique Pélicot est justement condamné pour ses crimes monstrueux, sa condamnation soulève une interrogation : ne sert-il pas de bouc émissaire pour détourner l’attention d’un réseau plus large ? Les vidéos produites et diffusées, ainsi que la participation d’inconnus, laissent supposer l’existence d’un système organisé. Cependant, les enquêtes semblent avoir volontairement ignoré ces éléments.

    Ce mécanisme, où un individu est présenté comme le seul responsable, permet d’apaiser l’opinion publique tout en protégeant les véritables architectes du système. Pélicot pourrait n’être que la partie visible d’un réseau criminel complexe, masqué par des complicités et des intérêts puissants.

    Une inversion des valeurs et une société en déclin

    L’affaire Pélicot illustre une inversion totale des repères moraux dans la société moderne. La banalisation des crimes sexuels, l’impunité des complices et l’inaction face aux réseaux pédocriminels révèlent une déchéance accélérée. La justice ne semble qu’apporter des réponses superficielles à des pathologies systémiques.

    Certains comparent cette période à une ère apocalyptique, où le mal est organisé et les institutions ne sont que des façades, masquant l’injustice. La condamnation de Pélicot, bien qu’importante, est loin d’éradiquer une criminalité profondément enracinée dans des structures protégées.

    Une ère sombre et des questions essentielles

    Ces crimes symbolisent une époque marquée par la corruption et l’exploitation des innocents. L’inaction des autorités face à ces réseaux soulève des interrogations : quels intérêts ou quelles complicités protègent ces systèmes ? Pourquoi la justice ne poursuit-elle pas ces pistes ?

    Pour comprendre les enjeux derrière les dérives de la société moderne, recevez votre revue mensuelle Géopolitique Profonde.

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  • Le 20 décembre 2024, Marc-Gabriel Draghi, Bruno Gollnisch, et Charles Emmanuel de Bourbon Parme étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu, sur Géopolitique Profonde.

    Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et l’histoire du capitalisme, dont Le règne des marchands du temple, Le grand reset en marche ! et La Grande Narration : Vers la mort des Nations, où il dénonce notamment les dangers du projet du Forum économique mondial.

    Bruno Gollnisch Bruno Gollnisch, député de 1986 à 1988 et cadre du Front National, a par la suite été député européen, mandat qu’il a exercé de 1989 à 2019. Au sein du Front National, il a occupé les postes de secrétaire général, délégué général et vice-président. Il a également dirigé la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen en 2002.

    Charles Emmanuel de Bourbon Parme, prince capétien, est un descendant direct de Louis XIV. Il s’engage politiquement avec son ouvrage Le bon sens au pouvoir : Pour que la France retrouve sa place au soleil (Éditions Lacour-Ollé), où il milite pour une réinvention de la France sur la scène internationale, en s’appuyant sur une vision monarchiste et conservatrice des institutions.

    La République face à une crise existentielle

    L’échec d’une dissolution parlementaire met en lumière les failles profondes des institutions françaises. Fragmentée, la classe politique est incapable de gouverner efficacement, reflétant une perte de confiance massive des citoyens. Aujourd’hui, plus de la moitié des Français se disent désillusionnés par une élite qu’ils perçoivent comme déconnectée et inefficace face aux défis contemporains.

    La fin de la bipolarisation politique a laissé un paysage éclaté où trois blocs principaux s’affrontent sans parvenir à proposer des solutions cohérentes. Cette situation, aggravée par des directives européennes jugées envahissantes, renforce l'affaiblissement d’une République incapable de défendre la souveraineté du pays.

    Redonner sens au politique : le bien commun comme alternative

    Pour sortir de cette impasse, il est urgent de dépasser le concept d’intérêt général, trop souvent dévoyé par des compromis opportunistes. L’idée du bien commun, en revanche, peut servir de socle pour refonder le lien entre les citoyens et leurs institutions. Le bien commun cherche à unir autour de valeurs partagées, de traditions et d’un avenir collectif, là où l’intérêt général divise.

    Cette vision implique un rejet du mondialisme destructeur et une défense des fondements culturels, identitaires et spirituels de la communauté politique. Cela nécessite une approche fondée sur la solidarité, éloignée de l’individualisme contractuel du droit romain. Cette refondation serait une réponse essentielle aux défis posés par la mondialisation.

    Une refondation urgente pour l’avenir

    La République française est à un tournant. Sa capacité à relever les défis sociaux, économiques et culturels est remise en cause par une crise profonde de ses institutions. Le bien commun pourrait être l’outil nécessaire pour réconcilier les citoyens avec une vision politique à long terme. Ce projet requiert courage, rupture avec la technocratie et ambition pour démontrer qu’une communauté politique peut encore se relever dans un monde en mutation.

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  • Le 19 décembre 2024, le Capitaine Pierre Plas était l’invité de Lara Stam dans Un Soir avec Lara, sur Géopolitique Profonde, pour décrypter l’influence des Khazars sur la déstabilisation du Moyen-Orient.
    Cet entretien fait suite à la précédente « LE RÔLE CACHÉ DES KHAZARS DANS LE CHAOS MONDIAL | CAPITAINE PLAS | GÉOPOLITIQUE PROFONDE » dont vous pouvez voir le replay en cliquant sur le titre.

    Le Capitaine Pierre Plas, ancien officier du renseignement militaire français, est aujourd’hui correspondant pour la « zone-Europe » d’une chaîne télévisée alternative francophone basée à Montréal. Partenaire de l’émission géopolitique de Carl Brochu, il enrichit le programme de ses analyses pointues et de ses reportages récents réalisés en Syrie, au Kosovo et dans le Donbass, au cœur des zones de conflit.

    Les Khazars : une clé pour décrypter les tensions actuelles

    Les Khazars, peuple méconnu mais central dans l’histoire eurasiatique, offrent des pistes pour comprendre les enjeux géopolitiques modernes. Situé entre la mer Noire et la mer Caspienne, ce royaume prospère du VIIe au XIIIe siècle a disparu après les invasions mongoles. Leur conversion au judaïsme au VIIIe siècle, leur économie agricole et leur rôle stratégique continuent de susciter des débats, notamment sur les intérêts israéliens au Moyen-Orient et en Ukraine.

    Une société agricole inspirante

    Société sédentaire et pacifique, les Khazars étaient organisés autour d’une économie agricole et artisanale. Ce modèle communautaire aurait inspiré les kibboutzim israéliens, selon le Capitaine Pierre Plas. Ces communautés agricoles, mêlant socialisme et nationalisme, reflètent un lien historique frappant : un peuple ayant prospéré sur le territoire de l’actuelle Ukraine aurait influencé l’identité israélienne moderne.

    En Ukraine, ancien territoire khazar, Israël renforce aujourd’hui sa présence stratégique. En déployant des technologies militaires, telles que le « Dôme de fer », Israël consolide son rôle de partenaire clé tout en établissant un lien stratégique dans une région historiquement significative.

    Une transformation historique

    Les Khazars, d’abord pacifiques, ont adopté des stratégies impérialistes pour survivre entre les empires byzantin et musulman. Cette évolution, comparée par Plas à l’Angleterre élisabéthaine, illustre comment des nations passent d’un statut marginal à celui d’empire dominateur. Israël exploite également des récits historiques pour justifier ses ambitions stratégiques et expansionnistes, à l’instar des Khazars utilisant leur position pour accroître leur influence.

    Une arme idéologique contemporaine

    Au Moyen-Orient, la question khazare est devenue un outil idéologique. Certains opposants, comme l’Iran ou le Hezbollah, s’en servent pour délégitimer Israël. Leur argument repose sur une hypothèse : si les Juifs ashkénazes descendent des Khazars et non des tribus hébraïques, leur lien historique avec la Terre d’Israël serait inexistant.

    Cette dynamique révèle des motivations géopolitiques complexes qui continuent d’influencer les conflits actuels.

    Découvrez des analyses inédites sur les enjeux mondiaux et les véritables acteurs des conflits contemporains, recevez votre revue mensuelle de Géopolitique Profonde.

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  • Le 19 décembre 20224, Sylvie Charles et Émilie Tommasi étaient les invités de La Grande Émission animée par Mike Borowski, sur Géopolitique Profonde.

    Sylvie Charles est une citoyenne engagée dans un combat contre les institutions. Son père a été retrouvé assassiné en 2010 et son enquête va lui faire découvrir un véritable réseau mafieux au sein des institutions françaises.

    Émilie Tommasi, artiste et réalisatrice française, est reconnue pour ses œuvres innovantes mêlant vidéo, scène et narration, notamment la websérie primée Les Chroniques de Gliwensbourg. Fondatrice de l’association ACTIO, elle explore des univers fantastiques et historiques avec une vision unique.

    La France, jadis pilier démocratique, subit une tyrannie subtile et dissimulée, ignorée par la majorité de la population.

    Les instruments de la tyrannie invisible

    L’État multiplie les décrets opaques, comme celui du 19 mars 2024, cédant une participation étatique dans Défense Conseil Internationale sans révéler l’acquéreur, bafouant la transparence. Le décret de juin 2024 autorisant des personnalités à circuler avec du personnel armé privatise la sécurité et renforce les inégalités.

    Des structures publiques comme France Travail détournent des fonds du secteur privé, tandis que l’Agence France Développement finance des projets douteux avec des pays comme la Chine, sous la supervision de proches du pouvoir. Ces dérives compromettent l’intérêt national au profit d’agendas étrangers.

    La déstabilisation territoriale orchestrée

    Des manipulations visent les frontières françaises, comme une modification discrète près d’Andorre. Parallèlement, un mouvement indépendantiste en Savoie est encouragé pour fragmenter la France. Ces actions, alignées sur des ambitions mondialistes, cherchent à affaiblir les États-nations pour instaurer un contrôle supranational.

    Pourquoi cibler la France ? Avec son identité forte et son influence diplomatique, elle représente un obstacle aux plans globalistes. En fragilisant sa souveraineté, ces forces visent à briser un bastion de résistance politique.

    Résister face au terrorisme d’État

    La résistance s’organise autour de la compréhension des mécanismes de domination. Dénoncer les fake news propagées par certains médias alignés sur le pouvoir, comme TV5 Monde et AFP Factuel, est crucial. Ces récits participent à la désinformation et légitiment des interventions étrangères, notamment de l’ONU et de l’Union européenne.

    Une prise de conscience collective, le partage d’informations fiables et la réappropriation des institutions sont indispensables pour préserver la souveraineté française.

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  • Le 19 décembre 2024, Nicolas Stoquer vous donnait rendez-vous pour commenter la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy à un an de prison ferme, sur Géopolitique Profonde.

    Nicolas Sarkozy sous bracelet électronique : un séisme pour la République

    Pour la première fois en France, un ancien président, Nicolas Sarkozy, est condamné à un an de prison sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes Bismuth. Ce verdict historique dépasse la seule personne de Sarkozy et ébranle l’image de la fonction présidentielle, tout en posant des questions cruciales sur nos institutions.

    L’affaire, symbole d’une République mise à l’épreuve, souligne cependant une distinction essentielle : les erreurs d’un homme ne remettent pas nécessairement en cause la solidité des institutions de la Vème République.

    Une condamnation inédite

    Sarkozy est reconnu coupable d’avoir promis un poste prestigieux à un magistrat en échange d’informations confidentielles. Ce verdict sans précédent marque une victoire pour l’État de droit selon ses détracteurs, mais ses soutiens dénoncent une humiliation orchestrée. La Cour de cassation, en rejetant son pourvoi, confirme la gravité des faits et valide une justice indépendante. Cependant, pour ses fidèles, il s’agit d’un acharnement politique.

    Un combat judiciaire qui se poursuit

    L’ancien président, refusant de plier, dénonce un « harcèlement judiciaire » et annonce son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH). Il se dit victime d’un système biaisé et promet que « la vérité éclatera ». Si ses soutiens saluent son caractère combatif, ses opposants y voient une ultime tentative de sauver son honneur.

    Une République face à ses contradictions

    Cette affaire soulève des interrogations : reflète-t-elle la force ou la faiblesse de la Vème République ? Pour certains, la condamnation d’un ancien président témoigne d’une justice indépendante. Pour d’autres, cela illustre une crise institutionnelle où les symboles de la République vacillent.

    Les partisans d’une VIème République appellent à une refonte institutionnelle, mais cette position occulte une réalité : ce sont les actes individuels, et non le système, qui sont en cause. La Vème République démontre ici sa résilience et sa capacité à faire respecter l’égalité devant la loi.

    Un précédent historique

    L’affaire Sarkozy ternit profondément l’image de la fonction présidentielle et redéfinit les limites du pouvoir en France. Nicolas Sarkozy, autrefois admiré, devient le symbole des ambiguïtés entre pouvoir et corruption. Cette page sombre de l’histoire politique française impose une réflexion sur la place de la justice dans la démocratie.

    Un impact durable

    Pour Sarkozy, le combat continue. Pour la France, ce verdict laisse une marque indélébile, à la fois démonstration de la force de ses institutions et reflet de leurs faiblesses. Une seule certitude : cette affaire fera date et invite à une réflexion profonde sur l’avenir de la République.

    Analysez avec nous les répercussions politiques et institutionnelles de cette affaire en vous abonnant à la revue mensuelle « Géopolitique Profonde ».

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  • Le 19 décembre 2024, Oskar Freysinger Philippe Herlin et le Général Delawarde étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu sur Géopolitique Profonde.

    00:33:30 : Oskar Freysinger, homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse, a également exercé la fonction de Secrétaire d’État.Il se consacre désormais à l’écriture et à la traduction. Son dernier ouvrage est Animalia, aux éditions Serena.01:15:00 : Philippe Herlin est chercheur en finance et chargé de cours au Conservatoire national des arts et métiers. Il publie régulièrement des tribunes dans différents médias économiques, et est l’auteur de Théorie des marchés financiers : revenir aux concepts fondamentaux 02:00:00 : Le Général Dominique Delawarde, Saint-cyrien de formation, a servi dans les prestigieux chasseurs alpins et la Légion étrangère. Expert en gestion des ressources humaines, il a dirigé des officiers de liaison français aux États-Unis, où il réside régulièrement. Lors de la crise balkanique de Sarajevo en 1994-1995, il a mené des opérations à la tête du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins . En tant qu’ancien chef de la « Situation-Renseignement-Guerre électronique » pour la planification opérationnelle, son expertise militaire est indiscutable.

    L’Occident s’autodétruit en Syrie

    L’Occident, convaincu d’avoir vaincu Bachar al-Assad en Syrie, pourrait récolter un échec stratégique majeur. Selon Graham Fuller, ancien analyste de la CIA : « La prise de contrôle jihadiste de la Syrie est une tragédie. Moscou, à l’inverse de Washington, laisse ses adversaires s’autodétruire. »

    Graham Fuller, ancien analyste de la CIA, éclaire cette situation avec une lucidité cinglante :

    « La prise de contrôle jihadiste de la Syrie est avant tout une tragédie pour le peuple syrien, qui pourrait connaître le même sort que la Libye. Mais pour la Russie, c’est une toute autre affaire. Contrairement à Washington, Moscou ne cherche pas à s’étendre excessivement et à se battre pendant 20 ans pour une cause perdue. Au contraire, elle laisse ses ennemis semer les graines de leur propre défaite future. »
    Graham Fuller


    En armant des groupes islamistes radicaux, l’Occident semble répéter les erreurs de l’Afghanistan, où ses anciens alliés sont devenus ses ennemis. Cette stratégie, motivée par un désir de domination, risque de provoquer des crises internes et un bourbier géopolitique.

    L’affaire du Liberty : une trahison oubliée

    En 1967, l’USS Liberty, navire espion américain, fut attaqué par Israël pour accuser l’Égypte et manipuler les États-Unis en faveur d’Israël. Résultat : des dizaines de marins tués ou blessés. L’affaire, racontée par Philip F. Tourney, survivant, et relayée dans une interview par Candace Owens, dévoile des manipulations d’État occultées. La vidéo, devenue virale, souligne l’omerta médiatique.

    Ukraine : le prochain désastre occidental ?

    En Ukraine, l’Occident reproduit ses erreurs passées : milliards dépensés pour un conflit incertain, populations en crise économique, et perte de crédibilité. Présentée comme « rempart de la démocratie », l’Ukraine devient un théâtre de guerres par procuration. Or l’Histoire montre que ces stratégies finissent mal.

    Un futur sombre pour l’Occident ?

    Entre Syrie et Ukraine, l’Occident s’engouffre dans un cycle autodestructeur, ignorant les limites de ses stratégies dominatrices. Avec l’émergence de puissances comme la Russie et la Chine, le monde unipolaire occidental touche à sa fin.

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  • Le 18 décembre 2024, Adnan Azzam était l’invité de Lara Stam, dans Un Soir avec Lara, sur Géopolitique Profonde !

    Adnan Azzam est un écrivain et réalisateur syrien, établi en France depuis plus de 30 ans. Auteur de « Damas-Moscou à cheval : 300 jours à cheval pour un monde meilleur ! », il relate son voyage à travers le monde pour rencontrer des Occidentaux et discuter de la situation en Syrie. À travers ses écrits et ses analyses, Adnan Azzam se présente comme un témoin privilégié des événements en Syrie, ainsi que des dynamiques géopolitiques mondiales. Il met en lumière les enjeux qui menacent la paix et la souveraineté des peuples, offrant ainsi une perspective singulière sur les conflits et les défis contemporains.

    La Russie prend la main sur l’avenir de la Syrie

    L’arrivée massive de diplomates occidentaux à Damas marque un tournant stratégique. Après une décennie d’isolement, l’échec des interventions militaires pousse les puissances occidentales à se repositionner diplomatiquement.

    La Syrie, carrefour stratégique, attire à nouveau l’attention internationale. Face à une Russie désormais incontournable, les chancelleries cherchent un rôle dans la reconstruction. La déclaration de Bachar Al-Assad à Moscou, le 16 décembre, place la Russie en médiateur diplomatique, réaffirmant son influence dominante dans une région marquée par des années de chaos et d’ingérences étrangères.

    Moscou orchestre l’évacuation d’Assad pour éviter l’effondrement

    Sans la Russie, le régime syrien aurait disparu. La chute de Damas a poussé Moscou à organiser l’évacuation urgente de Bachar Al-Assad vers la base russe de Hmeimim, puis Moscou. Cette opération nocturne, le 8 décembre 2024, témoigne du rôle vital de la Russie dans la survie du régime.

    Ce sauvetage stratégique consolide les intérêts russes au Moyen-Orient. Assad, dans son discours du 16 décembre, remercie Moscou pour son soutien dans la lutte contre le terrorisme. La Russie, en sauvant Assad, sécurise son influence régionale et dicte désormais les équilibres de pouvoir.

    Le silence stratégique d’Assad

    Depuis le 7 octobre 2023, Assad adopte une posture de neutralité stratégique. Après treize ans de guerre, la Syrie ne peut rouvrir un front supplémentaire. Cette retenue pragmatique évite les confrontations avec Israël et l’Occident, tout en renforçant ses alliances avec la Russie et l’Iran.

    Assad, loin d’abandonner la résistance régionale, s’appuie sur cette inaction pour préserver ses dernières forces. Cette posture lui permet d’envoyer un message fort : malgré sa chute, la Syrie reste fidèle à ses partenaires et à son rôle symbolique de bastion face aux ingérences étrangères.

    La Russie détient les clés de l’avenir de la Syrie

    Depuis Moscou, le communiqué d’Assad marque une étape décisive. Il se présente comme le gardien d’une nation meurtrie, fidèle à son peuple et son armée. Toutefois, l’avenir de la Syrie dépend désormais de la Russie, architecte central de la reconstruction.

    La guerre civile a redéfini les alliances. L’Occident, marginalisé, cherche à retrouver un rôle tandis que Moscou contrôle les leviers stratégiques. Assad, en exil, galvanise ses soutiens et prépare déjà un retour symbolique.

    La Syrie, dévastée et fragmentée, reste un enjeu majeur dans la lutte pour l’hégémonie régionale, où la Russie s’impose comme l’arbitre ultime.

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  • Le 17 décembre 2024, Philippe Murer, Gilles Lartigot, Serge Federbush et David Darmon étaient les invités de La Grande Émission, animée par Mike Borowski sur Géopolitique Profonde.

    Philippe Murer, économiste et homme politique français, ancien membre du PS, est désormais une figure du souverainisme. Son parcours est marqué par son rejet de l’européisme et son plaidoyer pour un retour à la souveraineté nationale, tant sur le plan économique que monétaire.

    Gilles Lartigot est un auteur et conférencier français, connu pour son militantisme en faveur d’une alimentation saine et consciente. Il est particulièrement connu pour son ouvrage “EAT – Chronique d’un fauve dans la jungle alimentaire”, et “EAT 2 – Des morts et des vivants”. Il nous présente son nouvel ouvrage"La jungle alimentaire".

    Serge Federbusch, essayiste et homme politique français est connu pour ses positions sur la politique nationale et contre le déclin de Paris. Fondateur du mouvement Aimer Paris, il est très critique des élites politiques et des dysfonctionnements de la gestion publique. Il présente son dernier livre, “Le Sabre et l’Esprit”.

    David Darmon est le co-fondateur du mouvement souverainiste “La Concorde” très impliqué dans les discussions sur la géopolitique et le souverainisme pour promouvoir les idées de son mouvement.

    Le pouvoir méprise le peuple

    Les élites ont pris le contrôle du pays et piétinent les Français. Emmanuel Macron est l’exemple parfait de cette déconnexion. Ses mots humiliants – traiter les gens de « rien » ou de « Gaulois réfractaires » – montrent à quel point il méprise les classes populaires. Ce mépris va plus loin : le gouvernement ne supporte plus la moindre critique.

    Critiquer Macron ou son entourage peut désormais coûter cher. Des Français sont condamnés pour des posts sur les réseaux sociaux. La liberté d’expression disparaît sous prétexte de "lutte contre la haine", pendant que les vrais problèmes, tels l’inflation, le chômage ou l’insécurité, restent sans réponse.

    La France s’effondre sous nos yeux

    Les services publics sont en ruine. La santé ? Catastrophique. Des milliers de médecins partent, des hôpitaux ferment et des patients meurent faute de soins. L’un des meilleurs systèmes de santé au monde est devenu un cauchemar.

    L’éducation ? Une autre honte nationale. Les élèves français décrochent dans tous les classements. Les enseignants démoralisés et mal payés quittent leur métier. Pendant ce temps, l’Éducation nationale est réformée inutilement.

    La France ressemble de plus en plus à un pays du tiers-monde, pendant que les élites continuent de vivre dans leur bulle dorée, loin de la réalité.

    Reprendre le contrôle avant qu’il ne soit trop tard

    Priorité numéro un : sauver les services publics. Il faut réinvestir massivement dans la santé et l’éducation. Plus de médecins, plus d’enseignants, moins de bureaucratie. Ce n’est pas une option, c’est une urgence.Relocaliser l’économie. Assez des délocalisations qui détruisent nos emplois et enrichissent les multinationales. La France doit protéger ses travailleurs et redevenir indépendante.Enfin, il faut redonner la parole au peuple. Les libertés individuelles doivent être rétablies, et la répression contre les opposants politiques doit cesser immédiatement.

    Pour approfondir votre compréhension et vous armer face aux crises à venir, accédez dès maintenant à votre revue mensuelle Géopolitique Profonde !

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  • Le 18 décembre 2024, Nicolas Stoquer analysait les circonstances de l'assassinat du général Igor Kirilov, chef des forces russes de défense radiologique, chimique et biologique (RKhBZ). Cet acte, revendiqué par l’Ukraine et soutenu par l’OTAN, vise à déstabiliser la Russie, à effacer les révélations sur les biolabs américains et à intensifier les tensions en Europe.

    Un acte de guerre directe

    L’élimination brutale d’Igor Kirilov, par une bombe dissimulée dans une trottinette et déclenchée à distance, est un acte de guerre ouvert contre la Russie. Ce général était une figure clé du dispositif de défense russe et une voix dénonçant les manipulations occidentales. L’attaque, survenue en plein Moscou, cible directement les capacités stratégiques russes. Pour le Kremlin, cet attentat constitue une provocation intolérable.

    Une opération orchestrée par l’OTAN

    L’assassinat de Kirilov illustre l’implication occidentale dans la guerre contre la Russie. Une telle attaque, nécessitant des moyens technologiques et logistiques considérables, dépasse les seules capacités ukrainiennes. L’OTAN, à travers son soutien aux services ukrainiens (SBU), aurait fourni les renseignements nécessaires pour frapper cette cible hautement symbolique.

    Kirillov était à la tête du département RKhBZ, essentiel dans la défense contre les menaces biologiques et chimiques. Son élimination vise à affaiblir ces capacités, tout en faisant taire un acteur exposant des vérités embarrassantes, notamment sur les biolabs américains en Ukraine.

    Révélations dangereuses sur les biolabs américains

    Igor Kirilov avait dénoncé les activités clandestines des États-Unis et de l’Ukraine dans le développement d’armes biologiques. Il accusait aussi Kiev de préparer une bombe nucléaire et critiquait des figures comme Anthony Fauci sur la gestion de la pandémie de COVID-19. En l’assassinant, l’Occident tente de supprimer une voix gênante et de dissimuler ses pratiques illégales.

    Les révélations de Kirilov sur les biolabs financés par Washington, où des technologies interdites auraient été développées, exposaient des crimes que l’Occident s’efforce d’occulter. Cet attentat vise à étouffer ces scandales, tout en cherchant à déstabiliser Moscou.

    Une riposte russe inévitable

    Loin d’affaiblir la Russie, cet acte renforce sa détermination à défendre son territoire et ses intérêts. Le Kremlin prépare des représailles fermes contre ces provocations qu’il qualifie d’actes terroristes. Les dirigeants russes, conscients de l’enjeu existentiel de ce conflit, intensifient les mesures de sécurité et les actions militaires en Ukraine.

    Un pas vers une guerre totale en Europe

    En soutenant de telles attaques, l’OTAN exacerbe les tensions en Europe et montre son mépris pour les règles internationales. L’objectif semble être d’entraîner la Russie dans un conflit global, risquant des conséquences graves pour la stabilité mondiale. Toutefois, Moscou reste déterminée à répondre à ces menaces, convaincue que l’Occident ne pourra vaincre par ces moyens.

    L’assassinat d’Igor Kirilov marque un tournant dans cette guerre hybride. Alors que l’Occident opte pour des stratégies désespérées, la Russie s’engage à protéger sa souveraineté face à une coalition qu’elle perçoit comme destructrice.

    Pour comprendre en profondeur les enjeux de cette guerre hybride et découvrir les vérités cachées sur les manipulations occidentales, découvrez votre revue mensuelle de Géopolitique Profonde !

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  • Le 18 décembre 2024, Finn Andreen, Régis Le Sommier, Vincent Pavan et Laurence Muller Bronn étaient les invités de Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu dans La Matinale, sur Géopolitique Profonde !

    00:36:00 : Finn Andreen, auteur suédois basé en France, est spécialisé dans les questions géopolitiques et économiques. Il décrypte régulièrement les enjeux globaux.01:01:00 : Régis Le Sommier, ancien directeur adjoint de Paris Match et aujourd’hui directeur de la rédaction d’Omerta, propose des analyses et reportages sur les dynamiques internationales et les élections américaines.02:00:00 : Vincent Pavan, mathématicien à l’université d’Aix-Marseille, est connu pour ses critiques des politiques sanitaires, notamment durant la crise du Covid-19.Laurence Muller-Bronn, sénatrice LR du Bas-Rhin depuis 2020, défend des positions souverainistes et conservatrices sur la sécurité et l’identité culturelle.

    L’effondrement occidental s’accélère

    La civilisation occidentale est sous un feu nourri. Les forces extérieures la harcèlent par des guerres stratégiques tandis que les ennemis intérieurs sapent ses fondements culturels et sociaux. Les élites orchestrent un effondrement programmé et imposent de nouveaux dogmes destructeurs.

    Le front ukrainien s’effondre. L’armée russe avance, tandis que les forces ukrainiennes, épuisées, ne tiennent plus. L’Occident, incapable de fournir davantage d’armes et d’argent, abandonne peu à peu Kiev. Simultanément, le Proche-Orient s’embrase. Israël et ses ennemis régionaux plongent la région dans une guerre totale. L’Occident perd pied, tandis que la Russie, la Chine et leurs alliés renforcent leur domination. L’Europe, affaiblie par les crises énergétiques et sécuritaires, subit sans réagir.

    Des mineurs transformés en cobayes sous couvert de progrès

    Une révolution culturelle frappe les sociétés occidentales. Le projet de loi sur la transition de genre recommande la prise en charge des transitions dès 16 ans par la Sécurité sociale. Ce dispositif impose aux médecins de participer à ce processus irréversible. Cette politique, qui accorde aux mineurs un discernement total pour choisir leur sexe, ouvre une pente glissante, menaçant les principes de protection de l’enfance.

    Le transgenrisme institutionnalisé devient une idéologie radicale imposée par les élites politiques et médicales. Les mineurs deviennent des cobayes dans une expérimentation sans limite. L’objectif : détruire les repères familiaux et biologiques pour créer une société manipulable.

    Un plan global orchestré pour démanteler la civilisation occidentale

    Les attaques extérieures et intérieures participent d’un plan global visant à démanteler la civilisation occidentale. Les guerres affaiblissent les nations, tandis que des idéologies radicales détruisent les populations. Le transgenrisme et d’autres révolutions sociétales dissolvent les identités nationales et culturelles.

    Le chaos extérieur accélère l’effondrement économique et sécuritaire de l’Europe.

    Les ennemis de la civilisation avancent sur tous les fronts : militaire, économique, social et culturel. L’Occident, cible de ces attaques, voit ses valeurs et son histoire systématiquement détruites pour imposer un monde uniforme, sans résistance. Cette destruction programmée doit alerter les peuples pour qu’ils défendent leur civilisation.

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  • Le 17 décembre 2024, le Capitaine Pierre Plas était l’invité de Lara Stam, dans Un Soir avec Lara, sur Géopolitique Profonde, pour la suite de l'émission, « LES BANKSTERS JUDÉO-PROTESTANTS ANGLO-SAXONS NOUS FONT LA GUERRE TOTALE ! ».

    Le Capitaine Pierre Plas, ancien officier du renseignement militaire français, est aujourd’hui correspondant pour l’émission géopolitique de Carl Brochu, il enrichit le programme de ses analyses pointues et de reportages réalisés en Syrie, au Kosovo et dans le Donbass, au cœur des zones de conflit.

    Des alliances anciennes à la fragmentation du monde

    Le Capitaine Pierre Plas expose sans détour les racines du chaos mondial actuel. Tout commence avec la guerre de Crimée et les alliances contre l’empire Ottoman. À cette époque, les puissances anglo-saxonnes utilisent les soulèvements pour affaiblir leurs ennemis. La figure de Laurence d’Arabie illustre cette stratégie : pousser les peuples arabes à se révolter pour servir des intérêts étrangers.

    Mais tout s’accélère avec la création de l’État d’Israël. Selon Plas, les élites politiques européennes et les réseaux influents d’Europe de l’Est, notamment dans la ville d’Odessa, jouent un rôle clé. C’est ici que les idées prennent forme, influençant des figures comme Netanyahou. Pour Plas, les banksters judéo-protestants anglo-saxons ont suivi une feuille de route précise : provoquer l’instabilité pour mieux contrôler les nations. Il souligne que le protestantisme, loin d’être une rupture, marque un retour à l’Ancien Testament, en contradiction totale avec le message du Christ.

    Déstabilisation militaire et contrôle des États

    Plas révèle comment les sociétés militaires privées servent aujourd’hui les grandes puissances. Ces armées invisibles appliquent une stratégie simple : semer le chaos pour fragiliser les États. Cette méthode repose sur une théorie vieille de plus d’un siècle : le contrôle du Heartland, cette région clé entre l’Europe et l’Asie définie par Mackinder.

    Les révolutions colorées, comme celles du Kosovo ou de l’Ukraine, ne sont que des coups d’État déguisés. Derrière ces mouvements, on retrouve toujours les mêmes acteurs : des puissances occidentales qui avancent leurs pions sous couvert de démocratie. La Syrie, elle aussi, en paie le prix fort avec une guerre orchestrée depuis l’ombre pour des intérêts stratégiques et économiques.

    Les néoconservateurs et la stratégie du chaos

    Depuis plus de 50 ans, les néoconservateurs tirent les ficelles. Leur plan ? Fragmenter les nations, créer des guerres et contrôler les ressources. Plas met en lumière le terrorisme de synthèse en Occident, un outil parfait pour justifier les guerres et renforcer les politiques sécuritaires.

    Aujourd’hui, les conséquences sont visibles : le Donbass est en guerre, la Palestine brûle, et la Syrie est à genoux. Chaque conflit révèle la même stratégie : diviser pour régner. Le Capitaine Plas pointe du doigt les khazars et leurs héritiers modernes, accusant ces élites de semer volontairement le désordre pour asseoir leur domination mondiale.

    Découvrez des analyses inédites sur les enjeux mondiaux et les véritables acteurs des conflits contemporains, recevez votre revue mensuelle de Géopolitique Profonde.

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  • Le 17 décembre 2024, Nicolas Stoquer vous donnait rendez-vous sur Géopolitique Profonde, pour explorer la question des mystérieuses « attaques » de drones non identifiés qui survolent le New Jersey et d’autres sites stratégiques.
    Ces survols, impossibles à intercepter, remettent en question la souveraineté et la sécurité des nations concernées.

    Depuis plus d’un mois, , des drones non identifiés survolent le New Jersey. Invisibles aux radars, ils échappent à tout contrôle, même après des interventions massives des forces de l’ordre. Leur technologie dépasse ce que l’on connaît, démontrant une faille sécuritaire majeure aux États-Unis.

    Les États-Unis face à une humiliation sécuritaire

    Ces drones défient la première puissance mondiale sur son territoire. Ils disparaissent à l’approche des forces de sécurité et laissent les autorités américaines sans explications. Le 11 décembre, la Maison-Blanche intervient : Joe Biden est informé, mais aucune action concrète n’est annoncée. La menace persiste. Qui ridiculise la sécurité américaine ? Les soupçons se tournent vers la Chine, la Russie ou l’Iran, mais aucune preuve ne valide ces hypothèses.

    Ce problème dépasse le cadre national. Il expose une vulnérabilité américaine qui menace aussi ses alliés et leur souveraineté.

    L’Europe aussi dans la ligne de mire

    Depuis novembre, des drones similaires sont signalés en Allemagne et au Royaume-Uni. Des bases aériennes stratégiques, comme Ramstein ou Mildenhall, ont été survolées. Un rapport explosif de Der Spiegel révèle des survols sur des sites industriels sensibles en Allemagne, dont Rheinmetall et BASF. Ces incidents rappellent des violations passées de bases ultra-sécurisées comme celle de Langley. Tout indique une coordination planifiée et une technologie de pointe.

    Ces survols visent à tester les failles des défenses occidentales. Ils touchent simultanément les États-Unis et l’Europe, démontrant une stratégie délibérée d’affaiblissement coordonné.

    Une technologie au-delà de notre compréhension ?

    Ces drones ne laissent aucune trace : invisibles, silencieux, et sans signal détectable. Cette technologie dépasse tout ce que posséderaient des nations comme la Chine ou la Russie. Une hypothèse audacieuse refait surface : une origine extraterrestre. En 2020, Haim Eshed, ex-directeur du programme spatial israélien, affirmait que des gouvernements collaboreraient secrètement avec une « fédération galactique ». Si cela paraît invraisemblable, les aveux récents du Pentagone sur les phénomènes aériens non identifiés (UAP) relancent le débat.

    Ces drones, par leurs caractéristiques, ressemblent étrangement aux objets volants signalés ces dernières années par l’armée américaine.

    Une menace globale qu’il faut prendre au sérieux

    Quelle que soit leur origine, ces drones exposent l’incapacité des grandes puissances à sécuriser leurs infrastructures critiques. La question est cruciale : si ces technologies échappent aux États, quelles en seront les conséquences ? Washington et ses alliés doivent agir vite, sous peine de voir ces incursions marquer une nouvelle ère de menaces furtives et technologiques.

    Rejoignez la lutte contre le mondialisme et ses dérives en recevant votre revue mensuelle Géopolitique Profonde.

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  • Le 17 décembre 2024, Sylvain Ferreira et Romain Maréchal étaient les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer et Raphaël Besliu surGéopolitique Profonde.

    00:16:54 : Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.01:31:00 : Romain Maréchal a suivi une formation en commerce international et en gestion financière. Il a également créé une plateforme de streaming nommée L’Épopée, dont le but est de faire rayonner la France. À compter du 1er décembre 2023, les abonnés auront donc accès à des émissions culturelles consacrées à la vie locale, à des reportages en immersion et à des documentaires 100% français.

    L’effacement de la puissance française sur la scène internationale

    La France traverse une des périodes les plus critiques de son histoire moderne. En proie à des tensions internes, des défis identitaires et un effacement progressif sur la scène internationale, son avenir oscille entre déclin et renaissance.

    La France, jadis moteur diplomatique et militaire, s’efface dans une Europe dominée par des logiques technocratiques. Le recul face aux grandes puissances, notamment les États-Unis et la Chine, marque un tournant historique. Paris peine à maintenir son influence en Afrique francophone, où l’offensive russe et chinoise redessine les alliances. Dans les Balkans, au Proche-Orient ou face au conflit russo-ukrainien, son rôle devient trop souvent secondaire.

    Pendant ce temps, l’Allemagne renforce son emprise économique sur l’Europe, tandis que la Pologne et les pays baltes s’alignent sur les intérêts américains. Le couple franco-allemand, pilier de l’Union européenne, apparaît affaibli, révélant une France en panne d’ambitions stratégiques.

    Une crise institutionnelle et culturelle profonde

    L’État français vacille sous le poids d’institutions vétustes, incapables de répondre aux attentes d’un peuple divisé. Le multiculturalisme imposé par les élites globalistes provoque un choc identitaire, accentuant les fractures sociales et alimentant la défiance envers les institutions.

    La déconstruction culturelle orchestrée par des idéologies radicales fragilise la nation. L’éducation, la langue et l’histoire, jadis piliers de la cohésion française, sont aujourd’hui les cibles d’une idéologie rejetant toute continuité avec le passé. Dans ce contexte, la jeunesse peine à trouver des repères et les classes populaires s’enfoncent dans un désespoir identitaire et économique.

    La renaissance ou le chaos : un choix décisif

    Malgré tout, la France porte en elle les germes d’un sursaut. Les périodes les plus sombres de son histoire ont souvent précédé des renaissances spectaculaires. Pour retrouver son rayonnement, elle doit renouer avec ses racines civilisationnelles, restaurer sa souveraineté et réinventer un modèle institutionnel.

    Face aux défis, une nouvelle génération de patriotes se mobilise pour reconstruire un projet national audacieux, capable d’unir les Français autour d’un idéal commun. Sans cela, la France risque de devenir un simple vestige de l’histoire occidentale.

    Découvrez les enjeux cachés derrière la chute du régime syrien et les stratégies secrètes des puissances impliquées dans votre revue mensuelle de Géopolitique Profonde !

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  • Le 16 décembre 2024, le Capitaine Pierre Plas était l’invité de Lara Stam, dans l’émission Un Soir avec Lara, sur Géopolitique Profonde !

    Le Capitaine Pierre Plas, ancien officier du renseignement militaire français, est aujourd’hui correspondant pour une chaîne télévisée alternative francophone basée à Montréal.
    Partenaire de l’émission géopolitique de Carl Brochu, il enrichit le programme de ses analyses pointues et de ses reportages récents réalisés en Syrie, au Kosovo et dans le Donbass, au cœur des zones de conflit.

    Israël 1948 : un tournant géopolitique majeur

    La création d’Israël en 1948 inaugure une ère où ce nouvel État devient le pivot stratégique des ambitions anglo-américaines au Moyen-Orient. Les victoires militaires israéliennes, comme celles de la guerre des Six Jours (1967) et du Kippour (1973), annihilent les tentatives arabes d’unité. Ces conflits, orchestrés par l’Occident, maintiennent une instabilité voulue.

    L’objectif : diviser les nations arabes, exploiter leurs fractures religieuses et ethniques, et garantir le contrôle des ressources énergétiques. Les Palestiniens, réduits à un prétexte, subissent une oppression permanente qui alimente une tension propice à l’interventionnisme étranger.

    L’avènement de l’État profond américain

    L’assassinat de John F. Kennedy en 1963 marque l’entrée des élites néoconservatrices au pouvoir. Kennedy, opposé au complexe militaro-industriel, gênait leur agenda. Après sa mort, la guerre du Vietnam devient le premier terrain d’expérimentation de leur domination militaire et économique.

    Avec l’effondrement de l’URSS en 1991, la stratégie néoconservatrice s’intensifie. La guerre en Yougoslavie, sous couvert d’humanitarisme, sert à fracturer la région et affaiblir la Russie. Le 11 septembre 2001, véritable catalyseur, justifie deux décennies de guerres interventionnistes en Afghanistan et en Irak, basées sur des prétextes fallacieux. Ces conflits renforcent le complexe militaro-industriel et réduisent les libertés civiles, au profit d’un état de guerre perpétuelle.

    Palestine et Ukraine : conflits entretenus

    Les crises actuelles en Palestine et en Ukraine illustrent la continuité de cette stratégie. En Palestine, l’expansion des colonies, le blocus de Gaza et les violences maintiennent une instabilité qui sert les ambitions géopolitiques d’Israël et de ses alliés. La paix n’est pas envisagée, car ce conflit perpétuel légitime une militarisation constante.

    En Ukraine, le coup d’État de 2014 marque le début d’un affrontement entre l’Occident et la Russie. Depuis 2022, cette guerre menée par procuration affaiblit Moscou tout en renforçant l’OTAN. Ces conflits illustrent une stratégie néoconservatrice globale : diviser pour mieux régner, contrôler les ressources et affirmer une domination idéologique.

    Derrière ces théâtres d’opérations, des forces financières anglo-saxonnes imposent un capitalisme prédateur justifié par une lecture archaïque de l’Ancien Testament. Cette vision abandonne la doctrine universelle du Christ pour servir une logique matérialiste et dominante.

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