Episodes

  • Le 29 mai 2025, Lara Stam, François Martin et Thierry Marignac étaient les invités de Mike Borowski sur GPTV, afin de commenter l’interview d’Anatoly Wasserman réalisée en Russie !

    Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste des enjeux géopolitiques et souverainistes, elle décrypte les rapports de force mondiaux et les conflits oubliés. Elle a animé « Un Soir avec Lara » et contribue à « La Grande émission » et au « Libre Journal de Géopolitique Profonde ».

    François Martin est géopolitologue, journaliste et essayiste. Diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ, il a 40 ans d’expérience dans le commerce international sur plus de 100 pays. Il est reconnu pour ses analyses complexes et multilingues.

    Thierry Marignac est écrivain, traducteur et journaliste, spécialiste du monde post-soviétique. Il explore à travers ses œuvres les zones de conflit, les réseaux clandestins et les rouages de la guerre de l’information.

    La Russie, cœur d’une civilisation souveraine

    Pour Anatoly Wasserman, la Russie incarne en 2025 une civilisation enracinée, spirituelle et structurée, opposée à un Occident jugé décadent et impérialiste. L’Ukraine n’est pas un État autonome mais une entité arrachée à l’espace russe. Cette guerre n’est pas territoriale, elle est spirituelle : un retour à l’unité identitaire.

    Deux visions du monde s’affrontent : une Russie fidèle à ses traditions, forte, conservatrice et verticale, face à un Occident individualiste, sans repères ni sacré. La Russie entend incarner un modèle alternatif et salvateur pour un monde déboussolé.

    L’effet boomerang des sanctions

    Loin de l’asphyxier, les sanctions ont renforcé la Russie. Wasserman affirme qu’elles ont accéléré la souveraineté industrielle, alimentaire, énergétique, technologique. Le pays a rompu ses dépendances et pivoté vers l’Asie, avec la Chine et l’Inde comme alliés stratégiques.

    Sur le plan social, la pression extérieure a produit une cohésion nouvelle. L’autonomie est redevenue une valeur cardinale. Les piliers civilisationnels sont réaffirmés : patrie, famille, autorité. La résilience devient un outil collectif. Là où l’Europe s’effondre sous le relativisme, la Russie impose une hiérarchie claire.

    Un affrontement de civilisations

    L’Europe, déconnectée de son héritage, ne peut tolérer une Russie affirmant une alternative. Elle la marginalise car elle incarne ce que l’Occident ne veut plus être. Macron parle de “menace existentielle” non pour sa force militaire, mais parce que la Russie défie le monopole moral occidental.

    Pour Wasserman, la Russie rappelle que l’ordre, la transcendance et la souveraineté sont des valeurs vivantes. Elle ne cherche pas à copier l’Occident, elle trace sa propre voie. Dans ce désordre mondial, elle offre une direction, un sens, une espérance fondée sur la fidélité à soi-même.

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  • Le 29 mai 2025, Mike Borowski tendait le micro aux manifestants pour dévoiler comment la loi euthanasie, pensée par la Franc-maçonnerie et portée par Macron, devient une arme contre les plus vulnérables, sur GPTV Investigation.

    La loi euthanasie, cheval de Troie de l’ingénierie maçonnique

    La loi sur “l’aide à mourir dans la dignité” dépasse le simple débat sociétal : elle incarne un projet idéologique soutenu depuis longtemps par les élites maçonniques. Derrière l’apparence compassionnelle, se dessine une mécanique de destruction du vivant. Ce vernis humanitaire dissimule une volonté de toute-puissance sur la vie et la mort, fondée sur une logique transgressive remettant en cause les bases éthiques de notre civilisation.

    Cette influence maçonnique est bien réelle : la majorité des initiateurs de la loi sont issus d’obédiences engagées dans les “avancées sociétales” qui ont, à chaque étape, sapé les piliers de la famille, de la vie et de la transmission. L’euthanasie vient s’ajouter à une séquence entamée avec l’avortement, poursuivie avec le mariage homosexuel. À chaque étape : désacralisation, individualisme radical, négation de la transcendance.

    Macron, messager zélé du temple

    Le choix d’Emmanuel Macron de s’exprimer à la Grande Loge de France sur la fin de vie est hautement symbolique. Il confirme la place des loges dans l’élaboration des grands chantiers sociétaux du régime. Ce déplacement n’est pas anodin : il acte une soumission du pouvoir politique aux architectes occultes de la République.

    Cette prise de parole a précédé de peu le vote de la loi. Ce calendrier suggère un passage de relais, une validation rituelle du projet. En promouvant cette loi, Macron incarne le rêve maçonnique d’une société libérée de tout principe supérieur, où l’individu, isolé, peut décider seul de sa mort comme d’un bien de consommation. Il agit en serviteur d’un pouvoir silencieux mais structurant.

    Une République qui sacrifie les faibles

    Les manifestants réunis devant l’Assemblée ont dénoncé un basculement dangereux : cette loi est perçue comme un abandon des plus fragiles. Derrière le slogan “mourir dans la dignité” se cache une exclusion maquillée. Les personnes âgées, malades ou handicapées deviennent des charges à éliminer avec méthode. L’euthanasie se transforme en injonction sociale : “tu n’es plus utile, meurs dignement.”

    Frigide Barjot a dénoncé une “euthanasie économique”, forme moderne de sélection, dictée non par l’humanité mais par la rentabilité. L’État ne protège plus : il trie. Cette idéologie révèle une logique nécrophile, où la vulnérabilité est perçue comme un échec. Ce n’est pas un progrès : c’est un effondrement moral. La République a choisi : liquider plutôt que protéger.

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  • Le 29 mai 2025, Nicolas Stoquer révélait comment la trahison du référendum de 2005 a ouvert la voie à la dictature européenne, à la remilitarisation inquiétante de l’Allemagne et à l’effondrement silencieux de la souveraineté française, sur GPTV.

    Le coup d’État de 2007

    En 2005, 55 % des Français rejettent la constitution européenne, exprimant une volonté claire de souveraineté. Pourtant, en 2007, Nicolas Sarkozy contourne ce verdict populaire en faisant adopter le traité de Lisbonne par voie parlementaire. Cette manœuvre reste l’un des actes les plus antidémocratiques de la Ve République.

    Ce reniement fondateur a sapé la légitimité des gouvernements successifs. Depuis, chaque mandat s’enracine dans cette trahison initiale. La démocratie représentative a été violée méthodiquement, donnant naissance à une gouvernance post-nationale, pilotée par les lobbys et les intérêts financiers. Le peuple n’a jamais été réconcilié avec ses institutions.

    L’Union européenne en faillite morale

    Depuis ce déni, l’UE n’a cessé de déraper. Sur le plan économique, elle transforme les États en gestionnaires d’austérité pour satisfaire les marchés. La Grèce fut le cobaye : écrasée par ses créanciers. La France, soumise aux règles budgétaires, voit sa dette exploser, son industrie détruite, sa souveraineté érodée.

    Côté migratoire, l’UE a imposé une immigration massive sans contrôle, bouleversant les équilibres sociaux. Le multiculturalisme est devenu idéologie officielle, imposée contre les identités nationales. Le pacte de Marrakech et les directives bruxelloises ont agi comme des armes contre les peuples.

    Le militarisme européen et le retour de l’Allemagne hégémonique

    Deux décennies après le non français, l’Europe pacifique a muté en puissance belliciste. Bras diplomatique de l’OTAN, l’UE attise les tensions avec la Russie dans une logique de guerre géopolitique. L’idéologie euro-atlantiste a remplacé les promesses de paix. La diplomatie a cédé la place au messianisme armé.

    L’exemple le plus frappant : la remilitarisation de l’Allemagne. Avec Friedrich Merz, Berlin assume un réarmement stratégique massif. Ce retour des ambitions militaires allemandes, soutenu par Bruxelles, inquiète. Là où l’UE devait prévenir les conflits, elle alimente aujourd’hui la confrontation.

    Le 29 mai 2005 ne doit pas être un souvenir, mais un signal d’alerte. L’UE s’est éloignée de ses promesses, et les peuples doivent reprendre le chemin de la souveraineté. La France, en particulier, doit rompre avec cette construction technocratique pour retrouver une liberté politique perdue.

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  • Le 29 mai 2025, Oskar Freysinger, François Martin et le Général Henri Roure étaient les invités de La Matinale de GPTV, animée par Nicolas Stoquer !

    Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur.

    François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.

    Le Général Henri Roure est officier-général issu des troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l’École Supérieure de Guerre et Docteur d’État en Science Politique. Présent sur la liste de Dupont-Aignan et Debout la France pour les élections européennes de 2019, il a décidé de rallier la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT pour les européennes de 2024, où il occupera la 3e place. Auteur engagé, il publie son nouvel ouvrage, Dieu n’a pas béni l’Amérique ! qui offre une réflexion percutante sur les enjeux géostratégiques des États-Unis.

    La Russie face à l’Occident : la rhétorique de la rupture

    Les propos de Trump qualifiant Poutine de « fou » ne sont pas une simple provocation : ils marquent un durcissement du discours occidental. Ce glissement vers une confrontation verbale traduit l’effacement de la diplomatie au profit de l’anathème. L’Occident ne cache plus sa stratégie : préparer les esprits à l’affrontement, dans une guerre de civilisation où chaque camp s’érige en juge moral.

    Trump, l’État profond et l’équilibre impossible

    Trump incarne une contradiction : rupture proclamée, mais prisonnier d’un système qui le dépasse. Son isolationnisme se heurte à la volonté de confrontation de l’appareil d’État. Au Proche-Orient, il oscille entre discours de paix et alignement sur Israël. Son ambiguïté révèle une crise de souveraineté : la politique étrangère américaine semble échapper à tout contrôle. Ce tiraillement mine la crédibilité de l’Empire.

    La France absente, l’Occident discrédité

    La France, autrefois pilier diplomatique, n’est plus qu’un spectateur aligné. L’ombre de de Gaulle s’est dissipée dans les compromissions. Le pays n’a plus de vision stratégique et reste figé dans ses impasses internes. L’Occident, de son côté, accumule les incohérences. Le soutien inconditionnel à Israël contraste avec la sévérité envers la Russie. Ce deux poids deux mesures alimente le rejet du Sud global, qui s’éloigne. L’universalisme affiché s’effondre face à l’évidence d’une justice sélective. Sans rupture morale, l’Occident perdra toute légitimité.

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  • Découvrez la rediffusion de l’entretien exclusif d’Anatoly Wasserman par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

    Anatoly Wasserman, figure intellectuelle russe au cœur de la multipolarité

    Anatoly Wasserman est une figure atypique du paysage politique russe. Né à Odessa en 1952, il se fait connaître dans les années 1990 par ses performances dans des concours télévisés intellectuels, devenant une célébrité nationale. En 2021, il entre à la Douma d’État sous l’étiquette de Russie Juste, sans se fondre dans l’appareil. Son objectif n’est pas la carrière politique, mais la structuration du débat public, en articulant pensée rigoureuse et action parlementaire.

    Contre le globalisme, la souveraineté comme boussole

    Pour Wasserman, le conflit entre la Russie et l’Occident dépasse la géopolitique : il s’agit d’une fracture civilisationnelle. La Russie est, selon lui, le dernier bastion d’une pluralité menacée par un Occident globaliste et uniformisateur. Il critique l’Union européenne, qu’il voit comme un organisme technocratique, et oppose à cette logique une vision stratégique longue, fondée sur la mémoire, l’histoire et la souveraineté. Il défend la préservation des langues, des institutions scientifiques et des valeurs culturelles nationales comme remparts face à l’homogénéisation.

    Science et transmission : piliers d’une puissance durable

    Wasserman affirme qu’aucune souveraineté ne peut exister sans excellence scientifique et transmission culturelle. Il dénonce le relativisme de l’école occidentale, axée sur l’émotion et la désincarnation du savoir. Il plaide pour une éducation rigoureuse, une culture enracinée et une continuité civilisationnelle. Pour lui, la culture n’est pas un luxe, mais une force politique. La Russie doit renouer avec l’exigence éducative héritée de l’ère soviétique, tout en s’émancipant de son dogmatisme passé.

    BRICS et multipolarité : la vision géopolitique d’Anatoly Wasserman

    Wasserman voit dans le déclin de l’hégémonie américaine une occasion historique. Il soutient les BRICS comme instrument d’un rééquilibrage global et voit en la Russie un acteur central d’un monde multipolaire à venir. Il ne s’agit plus, selon lui, de résister à l’Occident, mais de construire un ordre alternatif, fondé sur l’expertise, l’histoire et l’indépendance. Sa pensée articule culture, science et géopolitique, offrant une vision rare et structurée d’un futur hors du modèle occidental.

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  • Le 28 mai 2025, Nicolas Stoquer revenait sur un sujet brûlant sur Géopolitique Profonde : la loi sur « la fin de vie ».

    La mort, dernier eldorado du capitalisme

    La mort devient un marché florissant. Crématoriums, assurances obsèques, start-ups du trépas : tout s’industrialise. La légalisation prochaine de l’euthanasie ouvre une nouvelle ère, avec près d’un million de personnes jugées « éligibles ». Chaque souffrance chronique devient un segment de marché. Le mourant n’est plus un patient, mais un profil cible. Ce business, sans risque, s’adresse à une clientèle captive.

    Légalisation de l’euthanasie : une gestion des coûts ?

    Derrière l’enrobage compassionnel, l’euthanasie suit une logique de gestion. Le malade est un coût à optimiser. Le soin cède la place à l’issue « raisonnable ». Comme pour le vaccin COVID, le consentement devient procédure. Il ne s’agit plus d’aider, mais de délester : désengorger les hôpitaux, réduire les pensions, alléger les dépendances. La mort assistée devient un levier sanitaire.

    Une société qui pousse ses plus faibles vers la sortie, qui transforme l’acte médical en acte de tri. L’euthanasie devient un outil de planification. On ne soigne plus, on élimine.

    Une idéologie morbide au sommet de l’État

    Cette logique est soutenue par la gauche, porteuse d’un projet anthropologique radical : constitutionnalisation de l’avortement, légalisation de la GPA, dépénalisation des drogues, transition de genre infantile. Tout repère est effacé au nom de la liberté individuelle. La vie humaine devient modulable, dissolvable.

    Cette gauche ne protège plus : elle organise le retrait des vivants. La majorité actuelle, dans son zèle technocratique, l’accompagne. Ce n’est plus un progrès, c’est une dissolution. La politique devient une administration du renoncement.

    Euthanasie des mineurs : vers la ligne rouge

    Le Dr Véran et le député Touraine ouvrent la voie à l’euthanasie des mineurs. Officiellement encadrée, cette idée s’inscrit dans une société déjà en crise psychique. Les adolescents subissent anxiété, isolement, précarité. Leur offrir l’euthanasie, c’est institutionnaliser l’abandon. On valide leur détresse au lieu d’y répondre.

    Un jeune ne demande pas la mort, il demande un sens. Face à l’angoisse, il a besoin d’écoute, de lien, de repères. Lui proposer la seringue, c’est signer une faillite morale. Cette société ne soigne plus : elle cède. Ce n’est pas de la compassion, c’est un effacement.

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  • Le 28 mai 2025, Finn Andreen, Nikola Mirkovic, Bernard Monnot et Frigide Barjot étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

    Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois, installé en France, spécialiste des questions géopolitiques et économiques.

    Nikola Mirkovic est un auteur et président de l’association Ouest-Est, engagé dans l’humanitaire au Donbass, Kosovo et Métochie.

    Bernard Monot est un économiste et ancien député européen du Front National, défenseur de la souveraineté monétaire.

    Frigide Barjot est humoriste, chroniqueuse et militante. Porte-parole de la Manif pour tous, elle défend la filiation biologique à travers son association L’Avenir pour tous.

    La bombe budgétaire française dégoupillée

    Chaque semaine apporte son lot d’alertes. Le déficit atteint des sommets, la dette flirte avec les 3 100 milliards. Ce n’est plus une dérive, c’est une perte de contrôle. L’idée d’un redressement budgétaire devient illusoire. Les institutions internationales, FMI, BCE, Bruxelles, pourraient intervenir. Le pays n’a plus la crédibilité pour rassurer.

    La tutelle extérieure, jadis impensable, s’invite désormais dans les débats. Les marchés observent. Le FMI pose un ultimatum : des réformes drastiques sont attendues dès 2026. Mais l’État temporise. L’échéance électorale prévaut sur l’intérêt national.

    L’élite politique en apnée, le peuple en déni

    Le gouvernement esquive, la société refuse l’effort. Le moindre projet de réforme provoque des mouvements massifs. Le déni collectif s’enracine. Chacun s’accroche à ses avantages, même fictifs. Pendant ce temps, l’Assemblée discute de l’euthanasie. L’image est saisissante : la nation chancelle, le pouvoir fuit.

    Ce décalage illustre une crise bien plus profonde qu’un déficit : une décadence généralisée. L’aveuglement idéologique remplace le sens des priorités. Plus personne ne semble vouloir voir le gouffre.

    Préparer le basculement

    Face à cette déliquescence, les citoyens lucides n’attendent plus de miracle. L’heure est à la préparation individuelle. Valeurs refuges, autonomie énergétique, indépendance alimentaire : des réflexes de survie remplacent la foi dans l’État. Ce qui paraissait marginal devient central. Le survivalisme n’est plus une excentricité, c’est une stratégie.

    Le spectre d’un choc extérieur plane. Une guerre permettrait de camoufler l’austérité, de rallier une population en colère. L’histoire l’a montré : les régimes en faillite n’optent pas pour la réforme, mais pour la fuite dans la violence.

    La France vit une fin de cycle. L’effondrement est entamé. Ceux qui auront anticipé résisteront. Les autres seront broyés.

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  • Le 27 mai 2025, Lara Stam, Patrick Pasin et Sylvain Baron étaient les invités de Mike Borowski afin de commenter l’interview d’Alexeï Pouchkov, sur Géopolitique Profonde !

    Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste de souveraineté et d’indépendance géopolitique, elle traite des conflits oubliés et des enjeux multipolaires. Elle anime ou contribue à « Un Soir avec Lara », « La Grande émission » et « Le Libre Journal de Géopolitique Profonde ».

    Patrick Pasin est auteur, conférencier et entrepreneur français, connu pour ses critiques sur la géopolitique, la santé publique et la souveraineté individuelle.

    Sylvain Baron est un journaliste engagé, récemment revenu d’un reportage en Ukraine, dans les zones de Zaporija et Marioupol.

    Ukraine, BRICS et la fin de l’ordre occidental

    Pour Alexeï Pouchkov, l’Ukraine est le pivot d’un basculement géopolitique. Il dénonce l’instrumentalisation du pays par les États-Unis pour contenir la Russie et préserver leur hégémonie. L’extension de l’OTAN est vue comme une opération néocoloniale. Moscou se tourne donc vers les BRICS, qui incarnent l’émergence d’un ordre multipolaire. Avec la Chine, l’Inde et la Russie en tête des puissances économiques mondiales, l’Occident perd son monopole idéologique.

    Pouchkov critique le deux poids, deux mesures occidental : condamner la Russie tout en couvrant Israël à Gaza. Cette hypocrisie affaiblit les institutions occidentales et alimente la révolte du Sud global. La guerre en Ukraine devient un levier de décolonisation stratégique.

    L’OTAN comme instrument de domination

    L’OTAN, selon Pouchkov, n’est plus défensive, mais colonisatrice. Elle trahit ses engagements de non-extension vers l’Est. Son action en Ukraine est l’expression d’une stratégie d’encerclement. La Russie est exclue non pour ses actes, mais pour son refus de se soumettre. Loin de céder, Moscou renforce ses alliances via les BRICS pour opposer un contre-modèle.

    Ce basculement n’est pas militaire mais civilisationnel. L’Occident, selon lui, impose un système unique là où le monde réclame une pluralité d’identités et de souverainetés.

    Le réveil des peuples contre les élites occidentales

    Les peuples occidentaux rejettent leurs élites. Pouchkov cite les mouvements sociaux en France, en Allemagne et aux États-Unis pour illustrer un divorce politique profond. Cette fracture affaiblit l’Occident dans sa prétention à imposer un modèle unique.

    Il évoque le rôle de Donald Trump, qui a sapé les fondements de l’ordre établi et ouvert la voie à une reconfiguration des rapports internationaux. La transition vers un monde post-occidental est, selon lui, déjà en marche.

    L’analyse de Pouchkov conteste radicalement la narration dominante. Pour lui, la Russie, loin d’être une menace, est un acteur-clé de la recomposition mondiale, avec les BRICS et le Sud global. L’Ukraine n’est pas l’origine du conflit, mais son symptôme. L’Occident doit accepter le partage du pouvoir ou s’enfermer dans l’isolement.

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  • Le 27 mai 2025, Mickaël Lelièvre tendait son micro aux passants pour GPTV Investigation : suppression du cash, euro numérique, surveillance totale… jusqu’où ira la société du contrôle ?

    Le cash comme ultime espace de liberté

    La disparition de l’argent liquide bouleverse la relation entre citoyens et institutions. Le cash n’est plus seulement un outil de paiement, mais un rempart contre l’ingérence. Refuser la carte, c’est dire non au suivi. L’euro numérique est vu comme le bras armé d’un système totalitaire. « L’euro numérique, c’est la prison à ciel ouvert », résume un passant.

    Les promesses de modernité masquent un filet de contrôle. Les arguments officiels, comme la lutte contre les trafics, sont perçus comme mensongers. Les réseaux criminels n’ont pas attendu les billets pour exister, et les puissants ne blanchissent pas leur argent en petites coupures. Les citoyens voient surtout un prétexte pour surveiller les dépenses ordinaires.

    Ce glissement s’inscrit dans une logique de domination. Chaque transaction devient une donnée exploitable. Supprimer le liquide, c’est abolir l’oubli. Le QR code remplace l’individu. Le liquide, lui, préserve l’anonymat, l’intimité, la liberté.

    La société du crédit social est en marche

    Derrière la numérisation, se profile un pouvoir algorithmique. L’euro numérique pourra être conditionné, désactivé, limité selon les comportements. Chaque achat deviendra un critère. La Chine, laboratoire mondial du contrôle social, est devenue un modèle implicite. Les restrictions testées pendant la crise COVID ont ouvert la voie.

    Le consentement à la surveillance a été testé. Passe sanitaire, QR codes, déplacements conditionnés : tout était déjà là. Aujourd’hui, ce sont les paiements. Demain, la mobilité, les opinions, les accès aux services. L’individu devient une donnée. Le droit à l’erreur disparaît. Le liquide permettait encore la discrétion. Le numérique grave tout dans le marbre des fichiers.

    Refuser cette société, c’est refuser une condition numérique permanente. Le liquide devient un acte de résistance.

    Une gouvernance mondiale sans visage

    Cette transition s’inscrit dans un agenda global, impulsé par l’Union européenne et les institutions financières. Le cash gêne, car il échappe à la surveillance. Le Frexit apparaît, pour certains, comme l’unique voie de souveraineté monétaire. Sans elle, plus de choix.

    Les médias traditionnels sont perçus comme des agents du système. Le réel est inversé : la surveillance devient sécurité, la norme devient liberté. Les médias alternatifs, eux, sont pris pour cible. Mais leur audience croît.

    Figures comme Trump, Poutine, Orban sont perçues, non comme des modèles, mais comme remparts à la technocratie globale. La politique nationale est vue comme une façade : les décisions se prennent ailleurs.

    Rejeter la suppression du cash, c’est défendre une vision politique, humaniste et libre. Le billet devient un symbole de résistance.

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  • Le 27 mai 2025, Nicolas Stoquer révélait comment Macron, entre traçage, insultes, et psychiatrisation des opposants, fait basculer la France vers un État policier sous propagande inversée, sur GPTV !

    Macron dérape et insulte ses opposants

    Emmanuel Macron franchit un seuil dans l’outrance. Face à la polémique de la vidéo à Hanoï, il ne dément pas, il attaque. Il traite ses opposants de « maboules », « fadas », « proxies russes ». Il désigne des ennemis intérieurs, amalgamant critiques, journalistes et internautes. Chaque mot illustre un pouvoir aux abois. En évoquant des réseaux qu’il prétend avoir « tracés », il admet une stratégie de surveillance ciblée. La critique devient une menace, le doute un soupçon d’espionnage. Le discours manichéen disqualifie, isole, diabolise.

    Macron généralise l'accusation d’ingérence russe pour délégitimer toute opposition. Douter, c’est trahir. L’amalgame devient une méthode. La peur, un levier. Ce n’est pas une réaction épidermique, c’est une stratégie politique : transformer l’opposition en menace sécuritaire.

    Traçage et répression : un appareil de contrôle en action

    Quand Macron parle de « réseaux tracés », il admet un traçage politique des dissidents. Les opposants sont géolocalisés, profilés, ciblés. L’État mobilise son appareil pour surveiller, punir, dissuader. Les cas se multiplient : Jovanovic perquisitionné, influenceurs censurés, activistes menacés. La répression n’est plus marginale, elle devient une politique publique.

    Le vocabulaire présidentiel bascule dans la psychiatrisation. Dire « maboule », ce n’est pas un dérapage. C’est réduire l’opposition à la folie. Cette pathologisation signe une dérive autoritaire classique : faire du dissident un déséquilibré. Le débat n’est plus politique. Il devient médical, judiciaire, coercitif. L’opposant devient suspect, le citoyen devient cible.

    Une propagande inversée pour masquer la dérive

    La tactique est connue : inversion accusatoire. Ceux qui dénoncent sont accusés de complotisme. Ceux qui informent sont décrits comme dangereux. Le soupçon devient une arme. La peur, une gouvernance. Macron teste les récits. La vidéo ? D’abord « fake news », puis « blague », puis « surinterprétation ». Ce flou permet de disqualifier toute critique et d’imposer la version officielle.

    Les médias relaient sans réserve. Ils reprennent la ligne de l’Élysée, ignorent les incohérences, attaquent les témoins. Le pouvoir se sert d’eux comme d’un bouclier. Le quatrième pouvoir se fond dans le premier. Les institutions restent muettes. Aucun contre-pouvoir ne réagit. Le régime opère un glissement : insultes ciblées, traçage assumé, fichage idéologique. L’opposant n’a plus sa place. La dissidence est surveillée, sanctionnée, effacée.

    Ce n’est pas une gifle qui fait scandale, c’est la réaction d’un État qui bascule dans la répression douce mais systématique. La censure devient légitime, la surveillance, banale. L’ironie est suspecte, l’indépendance, coupable. Ce que révèle cette affaire, c’est la mutation d’un régime. Un État qui surveille, qui fiche, qui punit. Un pouvoir qui ne gouverne plus, mais contrôle.

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  • Le 27 mai 2025, Sylvain Ferreira et Alexandre Juving Brunet étaient les invités de La Matinale de Géopolitique Profonde, animée par Nicolas Stoquer !

    Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.

    Alexandre Juving-Brunet est une figure publique connue pour son engagement dans divers mouvements sociaux et politiques. Ancien capitaine de gendarmerie, il s’est fait remarquer par son implication dans des initiatives citoyennes et a été médiatisé pour ses prises de position sur des questions de souveraineté nationale et de résistance civile.

    L’escalade assumée vers la guerre totale

    Le 26 mai, le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont levé toutes les restrictions de portée sur les armes fournies à l'Ukraine, permettant à Kiev de frapper des cibles militaires en Russie. Cette décision marque un tournant stratégique majeur et une co-belligérance pleinement assumée.

    Cette évolution révèle une dérive politique irrationnelle, guidée par une obsession idéologique : l’anéantissement de la Russie poutinienne. Malgré l'absence de progrès sur le terrain, l'Occident persiste, quitte à entraîner le continent dans une guerre généralisée.

    Le retournement moral de l’Occident

    Simultanément, la scène européenne vacille sur ses fondements moraux. La présidente slovène Nataša Pirc Musar a qualifié les actions d'Israël à Gaza de "génocide" lors d'une intervention au Parlement européen. Ce terme, longtemps tabou, s'invite désormais dans les hémicycles officiels.

    Cette dénonciation souligne le double standard occidental : une indignation sélective sur l’Ukraine contraste avec le silence sur la Palestine. La morale devient un outil de guerre, brandi selon les intérêts du moment, minant toute autorité éthique.

    La France happée par une culture de mort

    À l’échelle nationale, un autre front s’ouvre : celui de la civilisation elle-même. Le Parlement français débat actuellement d'un projet de loi sur l'euthanasie, permettant aux patients atteints de maladies graves et incurables de recourir à une aide active à mourir.

    Ce débat touche aux fondements de notre civilisation : le respect de la vie, la solidarité intergénérationnelle, la transcendance. La France se dépouille de ses repères les plus fondamentaux, signant la défaite d’un modèle humaniste au profit d’un utilitarisme froid et bureaucratique.

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  • Le 26 mai 2025, découvrez l’entretien exclusif entre Alexey Pouchkov et Thierry Thodinor, tourné à Moscou à l’occasion des cérémonies du 9 mai 2025, pour lesquelles une équipe de Géopolitique Profonde a fait le déplacement.

    Alexey Pouchkov est un homme politique russe de premier plan, sénateur de la Fédération de Russie et président de la commission sur les médias et l’information au Conseil de la Fédération. Ancien journaliste et éditorialiste influent, il a débuté sa carrière comme conseiller en communication et plume de Mikhaïl Gorbatchev à l’époque de la perestroïka. Fin connaisseur des relations internationales, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont “Le jeu russe sur l’échiquier mondial”, dans lequel il expose la stratégie géopolitique de la Russie face à l’Occident.

    Thierry Thodinor, économiste et journaliste indépendant français est un ancien fonctionnaire international, reconnu pour ses analyses critiques des dynamiques géopolitiques contemporaines, notamment en concernant la Russie, l’Ukraine et les relations entre l’Occident et le monde multipolaire. Collaborateur régulier des revues Éléments, et Méthode, il y aborde des sujets tels que le conflit dans le Donbass. En 2024, Thodinor a mené une mission d’information dans le Donbass avec une équipe de journalistes internationaux, offrant des témoignages sur la situation sécuritaire, économique et sociale dans les territoires libérés de cette région. Il intervient régulièrement dans des médias tels que Sputnik Afrique et RT France, où il partage ses analyses sur les évolutions politiques en France et en Europe.

    Trump face à l’hégémonie occidentale : une alternative stratégique ?

    Pouchkov affirme que l’Occident a provoqué une confrontation majeure en étendant l’OTAN jusqu’aux frontières russes, ignorant les avertissements de Moscou. Il identifie la guerre en Géorgie comme point de rupture, avec l’Occident poursuivant une stratégie d’encerclement.

    Cette logique s’est étendue à la Libye, la Syrie et les révolutions colorées, visant non pas la démocratie, mais l’obéissance. L’Ukraine représente l’aboutissement de cette volonté de domination, la guerre étant le résultat d’un long processus de subversion.

    L’élite occidentale contre ses peuples

    Selon Pouchkov, ce sont les dirigeants occidentaux, et non les peuples, qui veulent la guerre. Des figures comme Macron, Scholz et Starmer, impopulaires, persistent dans une stratégie vouée à l’échec, refusant de reconnaître que la Russie ne sera pas vaincue.

    Il souligne que le conflit oppose les élites, qui imposent une ligne atlantiste sans débat, aux peuples qui ne souhaitent ni guerre ni escalade. Face à cette situation, Trump offre un contraste en retirant les États-Unis du conflit ukrainien, privilégiant la paix.

    Ukraine, Russie, Trump : vers un monde multipolaire en rupture avec l’Occident

    Le monde rejette le monopole occidental. Les BRICS émergent comme un contre-pouvoir fondé sur la souveraineté et la coopération. L’ordre unipolaire décline sur les plans politique, militaire et économique, le dollar étant fragilisé par son utilisation comme arme politique.

    Pouchkov insiste sur la nécessité de briser l’emprise des idéologues et de renouer avec le réel. La paix passe par l’acceptation d’un monde multipolaire, complexe et interdépendant, offrant une opportunité plutôt qu’une défaite.

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  • Le 26 mai 2025, Nicolas Stoquer vous attendait nombreux sur GPTV, pour une émission consacrée à Mimi Marchand, laquelle se retrouve face à la justice : la papesse de la presse people comparaît pour avoir fait chanter l’animatrice Karine Le Marchand.

    Procès Mimi Marchand : le chantage médiatique mis à nu

    Mimi Marchand n’est pas qu’une figure de la presse people : elle en est l’architecte. Depuis des années, elle orchestre l’image publique des puissants, entre manipulations, pressions et stratégies d’influence. Son procès dévoile une mécanique bien rodée : pressions psychologiques, fuites contrôlées, menaces. Rien n’est improvisé.

    L’affaire Le Marchand révèle un système où l’information devient monnaie d’échange. À 77 ans, Mimi reste influente. Sa chute est annoncée, mais elle tient encore les rênes. Elle traverse les partis, contrôle les récits, manipule les émotions. Elle transforme les scandales en campagnes de communication.

    Ce procès est celui d’un système opaque, où vérité et image se négocient. Mimi ne vit pas dans les marges du pouvoir : elle les structure.

    Le pouvoir derrière les puissants

    Mimi Marchand est l’ombre de plusieurs présidents. Derrière Sarkozy, elle influençait les affaires sensibles. Elle aurait tenté d’infléchir le témoignage de Ziad Takieddine dans l’affaire du financement libyen, exposant sa fidélité politique et ses méthodes de pression. Ce geste lui a valu la prison.

    Avec Macron, elle agit plus discrètement. Introduite en 2016 par Xavier Niel dans le cercle du couple présidentiel, elle verrouille l’image, orchestre la communication, neutralise les rumeurs. Ce n’est pas du conseil, c’est du contrôle. Elle impose le récit présidentiel, rend le couple Macron intouchable.

    L’image comme arme politique

    La « peopolisation » du couple Macron est une construction stratégique. Mimi transforme les attaques en séquences positives. Elle édite une légende : celle d’un couple modèle, d’un président romantique. Son agence Bestimage ne photographie pas, elle scénarise. Elle impose la narration médiatique.

    Cette maîtrise visuelle s’est accompagnée d’un accès inédit à l’Élysée. Elle surveille les angles, filtre les images, contrôle le message. Mais derrière ce rôle se cache une mission : éteindre les crises. L’affaire Jean-Michel Trogneux illustre cette capacité à museler l’information. Une rumeur marginale, rapidement étouffée, sous la houlette de Mimi.

    Elle agit comme une agente d’influence, non comme journaliste. Son objectif est la maîtrise du récit. Ce procès pourrait marquer la fin d’un règne, mais pas des pratiques qu’elle a imposées. Car l’image reste l’arme la plus puissante du pouvoir contemporain.

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  • Le 26 mai 2025, Claude Janvier, Charles Sannat et François Asselineau étaient les invités de La Matinale animée par Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde.

    François Asselineau, haut fonctionnaire et homme politique, préside l’Union populaire républicaine (UPR) depuis 2007. Diplômé de HEC et de l’ENA, il milite pour la sortie de la France de l’UE, de la zone euro et de l’OTAN.

    Charles Sannat est un économiste français, fondateur du site Insolentiae, connu pour ses analyses critiques de l’économie, sa défense de l’or physique et sa vision contrarienne des marchés.

    Claude Janvier est un écrivain et essayiste français connu pour ses prises de position tranchées sur des sujets de société et de politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui explorent les dynamiques de pouvoir et les influences cachées au sein des structures étatiques et supranationales. Son dernier livre s’intitule « L’État Profond Français ».

    Le contrôle numérique en France : l’arme centrale du pouvoir politique

    L’État français, fidèle au projet globaliste européen, agit sous couvert de sécurité et de santé publique. Gérald Darmanin, désormais ministre de la Justice, mène une nouvelle offensive technologique : reconnaissance faciale, surveillance algorithmique, criminalisation du cash.

    Présenté comme moteur de l’économie parallèle, le liquide devient prétexte au basculement vers l’euro numérique, priorité de Christine Lagarde et de la BCE. Lors d’un canular de Vovan et Lexus, Lagarde admet qu’un usage excessif du cash pourrait devenir pénal. La monnaie devient outil de surveillance, la dissidence économique, un délit.

    L’euro numérique pose les bases du crédit social à l’européenne : chaque transaction devient traçable, chaque retrait, contrôlable. Les pandémies justifient les restrictions : confinement, QR code, blocage de comptes. Le précédent covid a montré comment toute opposition peut être réduite au silence par simple désactivation numérique.

    Le verrouillage des élections, nouvelle norme démocratique

    Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et prétendant à l’Élysée, veut imposer le vote électronique. Présenté comme pratique, il permettrait de neutraliser les résultats indésirables. Les percées anti-système en Roumanie ont alerté Bruxelles. Le vote numérique devient outil de verrouillage démocratique.

    Algorithmes opaques, audits impossibles, dépouillement virtuel : le bulletin papier disparaît, la fraude devient structurelle. Retailleau orchestre la mutation technocratique du régime. Le citoyen n’a plus le choix qu’entre soumission et abstention.

    La censure numérique pour museler la contestation

    Emmanuel Macron, dans sa gouvernance par l’urgence morale, cible la liberté d’expression via la « protection de l’enfance ». Les réseaux sociaux, bastions de contre-information, sont dans sa ligne de mire. Suppressions de comptes, modération algorithmique, lois renforcées : tout est prêt.

    L’objectif est clair : interdire les récits alternatifs à ceux des médias alignés. La critique devient complotisme, la parole libre, un danger. Dans ce climat, la dette pousse la France vers la tutelle du FMI. Von Der Leyen intime à Orban de cacher les financements d’ONG : l’opacité devient norme. La boucle est bouclée.

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  • Le 25 mai 2025, sur GPTV Investigation, Mike Borowski partait à la rencontre des Français pour vous révéler comment l’État Macroniste sacrifie les taxis au profit d’Uber, dans une guerre silencieuse entre cotisants écrasés et multinationales intouchables.

    L’État piétine les taxis pour imposer les VTC

    Le gouvernement orchestre le démantèlement du métier de taxi. Sous prétexte d’économie, la Sécurité sociale veut libéraliser le transport de malades, pourtant marginal dans son budget. Ce transfert vers les VTC favorise des plateformes comme Uber, détachées de toute obligation fiscale ou sociale. En face, les taxis paient jusqu’à 65 % de cotisations, leurs licences, leurs véhicules et respectent des normes strictes.

    Uber, au contraire, échappe aux règles. Les chauffeurs déclarent peu, et la maison-mère, basée à l’étranger, ne paie ni TVA ni impôt sur les sociétés. Le système récompense ceux qui ne cotisent pas et punit ceux qui participent. En confiant les transports de malades aux plateformes, l’État affaiblit lui-même la Sécurité sociale. Moins de cotisations, plus de précarité : la collectivité paie la facture.

    UBER incarne la nouvelle colonisation économique

    Uber est un outil géopolitique du capitalisme global. Son modèle repose sur la destruction des structures locales et l’exploitation d’une main-d’œuvre précaire. En France, elle bénéficie d’un soutien politique flagrant. Les lois sont contournées, les décisions toujours à son avantage. Le soupçon de collusion avec l’État devient plausible.

    Le modèle Uber est basé sur la fraude sociale : pas de cotisations, des prix cassés, des chauffeurs sous pression. Ce n’est pas un progrès, c’est une soumission. Et ce modèle s’étend : à la santé, au droit, à l’enseignement. La France ne se modernise pas, elle se vend. Les taxis sont en première ligne d’un effondrement plus large.

    La révolte des taxis devient un front de résistance

    La mobilisation des taxis devient une bataille pour la survie d’un modèle fondé sur la régulation, l’effort, la justice fiscale. Ils ne défendent pas un privilège, mais un service public. Ils se sont battus pendant la pandémie, et l’État les abandonne aujourd’hui. Leur colère est légitime. Ils ne négocient plus : ils bloquent, dénoncent et appellent à la justice.

    Chaque barrage est un acte politique. C’est le pays réel contre la financiarisation. Ce combat dépasse leur métier : il concerne tous les travailleurs broyés par la logique des plateformes. Ils ne veulent pas des miettes, mais l’équité. Ils veulent continuer à vivre de leur travail, dignement. Et ils n’ont pas l’intention de lâcher.

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  • Le 25 mai 2025, Violette Valorcy, Christophe Soyer, Jean-Louis Lefèvre et Lydiana Delbreil étaient les invités de Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

    Violette Valorcy est fondatrice de l’association « Les Rencontres de l’Un-connu ». Elle œuvre pour rassembler les esprits libres autour de la quête de sens et de vérité.

    Christophe Soyer est magnétiseur et rebouteux. Il incarne une approche ancestrale du soin, connectée aux énergies de la nature.

    Jean-Louis Lefèvre est auteur, astrophysicien et ethnobotaniste. Il intervient dans le film Les Ailleurs de Sébastien Duijndam, consacré aux phénomènes d’abduction.

    Lydiana Delbreil est médium. Elle explore les dimensions invisibles pour transmettre des messages et accompagner les êtres en quête de lumière.

    Un festival en rupture avec le monde convenu

    Face à la crise sanitaire et au formatage généralisé, le festival des Rencontres de l’Un-connu s’est imposé comme un espace de liberté. En mai 2024, à Cajarc, la première édition a dépassé toutes les attentes : conférences sur la vie extraterrestre, spectacles baroques, bien-être et partage ont donné corps à une communauté en gestation. Cette dynamique repose sur des parcours de rupture. Christophe Soyer, passionné par les mégalithes et leur lien avec les constellations, a quitté le confort matériel pour une quête de sens. Avec son épouse, ils ont tissé un réseau d’intervenants engagés hors des sentiers battus, porteurs d’une vision holistique et spirituelle.

    Féminin et Masculin sacrés, une réponse à la confusion contemporaine

    Le thème de 2025, le Féminin et le Masculin sacrés, veut répondre à une époque où la biologie est niée et le genre instrumentalisé. Le festival défend une réconciliation entre les polarités humaines, face à un chaos identitaire imposé. Jean-Louis Lefèvre relie les abductions aux savoirs anciens. Lydiana Delbreil explore les mondes invisibles. Autour d’eux : pièces de théâtre, films sur les femmes sacrées de Bretagne, spectacles et rituels participatifs.

    Une convergence d’esprits libres et de savoirs marginaux

    Le festival se distingue par la densité de ses intervenants. Bleuette Diot lie Gobekli Tepe aux récits bibliques. Christophe Soyer développe une cartographie céleste oubliée. La traduction de « La Genèse oubliée » de Radu Cinamar, les travaux croisés de Mauro Biglino, Pietro Buffa ou Anton Parks composent une trame alternative structurée. Les ateliers, les espaces artisanaux et les débats favorisent l’appropriation des savoirs par tous, sans hiérarchie ni filtre.

    Ce n’est pas un simple événement, c’est un acte de résistance. Le festival perce une brèche dans la pensée unique. Ici, les savoirs oubliés et les intuitions anciennes sont réhabilités. Ce mouvement, enraciné, alternatif, autonome, ne demande plus la permission : il agit.

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  • Le 25 mai 2025, Mike Borowski dévoilait comment le variant NB.1.8.1, l’alarmisme médiatique, Big Pharma et le Great Reset s’entremêlent dans une stratégie de contrôle mondial savamment orchestrée.

    Nouveau variant, même stratégie de la peur

    Le variant NB.1.8.1, détecté en France, fait l’objet d’un traitement alarmiste par les médias. BFMTV évoque déjà un variant « très infectieux », sans contextualisation. Ce discours anxiogène ravive les réflexes de panique de 2020 : masque, tests, vaccination. Les chaînes réactivent l’urgence, comme si le chaos sanitaire menaçait à nouveau, malgré l’absence de données alarmantes. Ce qui compte, c’est la perception. La peur devient levier d’obéissance.

    Les médias parlent de vagues, d’hôpitaux saturés, de vaccins urgents, mais le virus sert surtout à justifier la relance d’un système de contrôle. Le traumatisme est ravivé pour préparer les esprits à d’éventuelles mesures coercitives. On réinstalle la logique du réflexe sanitaire pour renforcer un système d’ingénierie sociale déjà rodé.

    L’enjeu caché des vaccins à écouler

    Le retour du variant NB.1.8.1 coïncide avec la mise en avant de nouveaux vaccins. La FDA étudie déjà des formules ciblant ce variant. Derrière l’alerte se cache une logique commerciale : des millions de doses sont en stock. En relançant la peur, les laboratoires cherchent à écouler les stocks dormants. Ce n’est pas l’urgence sanitaire qui guide la politique vaccinale, mais la nécessité économique.

    Pfizer et Moderna profitent de chaque mutation pour proposer un « nouveau » sérum. Chaque poussée virale devient un argument marketing. Médias, gouvernements et experts liés à l’industrie amplifient ce cycle. Le vaccin devient un abonnement biologique permanent, avec la population sous influence. L’injection n’est plus un geste médical, mais une validation idéologique.

    COVID : prétexte au Great Reset technocratique

    Depuis 2020, la crise sanitaire a servi de catalyseur à une réorganisation sociétale. Télétravail, numérisation, pass sanitaires, QR codes : autant de transformations imposées sous couvert d’urgence. Le variant NB.1.8.1 s’inscrit dans cette dynamique. Le Forum économique mondial l’avait annoncé : les crises sont des opportunités systémiques. Ce variant n’est pas un hasard, mais un rappel.

    L’objectif n’est pas de soigner, mais de reprogrammer. Santé, sécurité, environnement : tout est prétexte au contrôle. L’obéissance devient numérique, les libertés conditionnelles. L’adhésion forcée à des normes globales permet la généralisation d’un modèle hyperconnecté et surveillé, où l’individu se dissout dans un système piloté par une élite technocratique. Le virus est devenu le moteur d’un basculement civilisationnel.

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  • Le 25 mai 2025, Héléna Perroud était l’invitée du Libre Journal de Géopolitique Profonde, animé par Nicolas Stoquer et Lara Stam !

    Héléna Perroud est une haute fonctionnaire française, autrice et experte des relations franco-russes. Ancienne conseillère à l’Élysée sous Jacques Chirac pendant près de dix ans, elle a dirigé l’Institut français de Saint-Pétersbourg de 2005 à 2008. D’origine partiellement russe, elle possède une connaissance fine des élites politiques russes contemporaines. Son livre Un Russe nommé Poutine (2018) est une référence pour comprendre la personnalité et la trajectoire de Vladimir Poutine à travers le regard d’une observatrice occidentale familière du monde russe.

    La Russie, clef de voûte sacrifiée

    La Russie est un trait d’union naturel entre Europe et Asie, mais l’Europe, soumise aux intérêts anglo-saxons, a rompu ce lien stratégique. Sanctions, propagande et suivisme atlantiste ont isolé Moscou, au détriment de l’autonomie européenne. Résultat : la Russie se tourne vers la Chine, l’Iran, l’Inde, et construit un monde post-occidental.

    Perroud rappelle que les Russes aiment la France. Ce respect culturel contraste avec le mépris croissant des élites françaises envers Moscou. Une fracture s’est creusée, rendue difficilement réversible. À force de rejeter un partenaire de poids, la France s’expose à un isolement dans un monde en recomposition.

    Poutine, restaurateur d’un État fracturé

    Dans les années 1990, la Russie était en ruines. Poutine restaure l’autorité, chasse les oligarques, redonne un rôle à l’État. Pour Perroud, il n’est pas un autocrate, mais un stratège enraciné, modelé par l’histoire russe. Son rapport à l’islam en témoigne : la Russie reconnaît cette religion comme composante historique du pays.

    Des millions de Russes sont musulmans, et leur foi est intégrée dans l’espace public. Ce modèle d’unité par l’autorité tranche avec la laïcité dogmatique française. Là où Paris divise, Moscou fédère. Poutine incarne un ordre fondé sur la tradition et l’identité, pas sur l’abstraction universaliste.

    Le pouvoir au féminin version russe

    Contrairement aux clichés, les femmes occupent des postes clés en Russie. Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, ou Margarita Simonian, directrice de RT, symbolisent ce pouvoir assumé. Lara Stam, de retour de Moscou, témoigne de leur présence massive dans les sphères stratégiques.

    Pas de parité imposée ni de quotas : en Russie, les femmes s’imposent par la compétence. La méritocratie prime. Le modèle valorise l’efficacité, là où l’Occident masque les inégalités derrière un discours égalitariste. En Russie, le pouvoir féminin se vit dans les faits. Un féminisme d’action, non de slogan.

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  • Le 24 mai 2025, Lara Stam et Yves Pozzo Di Borgo étaient les invités de La Grande Émission, animée par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

    Ensemble, ils revienaient sur l’entretien exclusif de Vladimir Zakharov mené par Nicolas Stoquer, en Russie, à l’occasion du déplacement d’une équipe de Géopolitique Profonde lors des célébrations de 9 mai 2025.

    Le sujet : L’alliance sino-russe qui s’impose désormais comme le nouveau pivot stratégique global, fruit d’une évolution profonde amorcée depuis plusieurs décennies.

    Lara Stam est chroniqueuse et animatrice passée par Radio Courtoisie, aujourd’hui sur GPTV et Géopolitique Profonde. Spécialiste des enjeux de souveraineté, elle analyse les crises internationales, les conflits oubliés (comme le Haut-Karabagh) et la multipolarité. Elle a animé « Un Soir avec Lara » et contribue à « La Grande émission » et au « Libre Journal de Géopolitique Profonde ».

    Yves Pozzo di Borgo est ancien sénateur de Paris (2004–2017) pour l’Union Centriste. Il a aussi été conseiller de Paris et membre du Nouveau Centre et de l’UDI.

    L’alliance sino-russe : cauchemar occidental devenu réalité

    L’Occident pensait affaiblir la Russie via le conflit ukrainien, mais cela a renforcé l’axe Moscou-Pékin. Ce basculement, amorcé dès la perestroïka, trouve son aboutissement aujourd’hui. Le diplomate Vladimir Zakharov, sinologue et acteur clé de cette stratégie depuis les années 1980, incarne cette orientation. Son parcours : ambassade à Pékin, puis hauts postes à l’OCS.

    Zakharov, artisan de l’alliance 2025

    Zakharov n’est pas un idéologue mais un stratège. De 1980 à 1993, depuis Pékin, il œuvre à surmonter les tensions sino-russes. Dans les années 2000, il facilite un rapprochement pragmatique via l’OCS : fin des litiges frontaliers, coopération culturelle, éducative, technologique. Il voit Chine et Russie comme complémentaires, et non concurrentes. Leur alliance repose sur une vision commune, non sur une opposition à l’Occident.

    L’OCS, levier de puissance eurasienne

    Fondée en 2001, l’OCS regroupe Russie, Chine, Inde, Iran, Pakistan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Tadjikistan. Elle refuse l’unipolarité, prône sécurité partagée et développement commun. Zakharov souligne son rôle discret mais décisif : résolution pacifique des tensions sino-indiennes, renforcement de l’autonomie stratégique eurasienne.

    Il insiste sur l’appui constant de la Russie à la Chine : assistance technique, coopération énergétique, formation des élites. Cette interdépendance équilibre les rapports, contrairement à l’OTAN, jugée déséquilibrée.

    La rupture est consommée, l’avenir est oriental

    Pour Zakharov, l’Occident, englué dans ses dogmes, n’offre plus d’avenir à la Russie. Le conflit ukrainien a scellé le basculement vers l’Est. La Russie se tourne vers les BRICS, le commerce hors dollar, les grands projets eurasien. Elle privilégie tradition, souveraineté, et rupture avec le modèle occidental. L’Europe, en choisissant l’alignement, s’est coupée durablement d’un partenaire stratégique.

    La Russie, elle, regarde vers l’Eurasie, avec détermination, aux côtés de la Chine et du Sud global.

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  • Le 24 mai 2025, Mike Borowski vous proposait de décrypter un sujet d’actualité sur Géopolitique Profonde : le cas Omar Sy.

    Omar Sy : de l’icône bienveillante aux menaces en gare de Lyon
    Depuis « Intouchables », Omar Sy incarne l’image du Français « modèle » issu de la diversité. Une figure souriante, apolitique, rassembleuse. Mais cette image, soigneusement façonnée, contraste fortement avec ses prises de position et ses actes récents. L’incident en gare de Lyon, où il aurait menacé des agents SNCF, révèle une facette bien plus clivante.

    Ce n’est pas un accident isolé. Depuis plusieurs années, Omar Sy s’illustre par des déclarations polémiques et des postures antagonistes envers les institutions françaises. Son engagement politique est sélectif, orienté, souvent hostile à l’ordre républicain. Il affiche un soutien constant à certaines figures militantes, tout en ignorant systématiquement les victimes d’agressions ou les représentants de l’ordre.

    Le double discours d’un acteur engagé

    Omar Sy cultive un discours humaniste, mais ses choix témoignent d’une radicalité assumée. Il défend une vision conflictuelle de la société, se posant en victime systémique tout en condamnant implicitement l’État et ses représentants. Ce positionnement attire un public jeune, souvent méfiant envers les institutions, mais éloigne une partie croissante de l’opinion.

    Son silence face à l’affaire de la gare de Lyon, son absence d’excuses ou de mise au point, en disent long. Il ne s’agit pas d’un dérapage, mais d’une ligne cohérente : celle d’un artiste qui assume de jouer un rôle idéologique.

    Un business franco-américain sous subventions françaises

    Installé aux États-Unis depuis des années, Omar Sy bénéficie d’un régime fiscal favorable tout en continuant à tourner en France dans des productions subventionnées. Cette contradiction interroge : comment justifier que des fonds publics français financent un artiste qui réside à l’étranger et ne rend plus de comptes à la société qui l’a porté ?

    Cette situation, largement passée sous silence par les grands médias, montre l’immunité dont il bénéficie. Omar Sy est un totem progressiste : intouchable, au-dessus des critiques. Chaque polémique est minimisée, chaque écart justifié. Cette protection révèle les dysfonctionnements du système médiatique et culturel français.

    Mais les temps changent. L’image d’Omar Sy se fissure. L’opinion publique s’interroge. Le décalage entre la communication soigneusement maîtrisée et les actes de l’homme devient trop visible. Derrière le sourire, la success story, le discours officiel, apparaît un choix politique assumé : celui de la division, du mépris des institutions, et de l’exploitation d’un système qu’il critique publiquement, mais dont il profite pleinement.

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