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  • Le dimanche 1er juin 2025, Mickaël tendait à nouveau le micro aux Français, pour GPTV Investigation !

    En 2005, ils avaient pourtant dit "non" à l'Union Européenne, clairement, massivement et indiscutablement

    En 2005, les Français rejettent la Constitution européenne par référendum. Trois ans plus tard, le traité de Lisbonne impose son contraire. Une fracture se creuse entre peuple et élites, entre vote et pouvoir réel. Ce micro-trottoir révèle une colère intacte : la démocratie n’a plus de sens si le vote n’a plus d’effet.

    2005, point de rupture démocratique

    Le référendum reste dans toutes les mémoires. Le non populaire a été ignoré, le traité de Lisbonne adopté sans consultation. Une trahison. Pour beaucoup, ce fut un choc fondateur. Le mépris des élites a laissé des traces profondes. Le sentiment d’illégitimité du pouvoir s’est enraciné. La défiance est devenue transversale, au-delà des clivages politiques.

    Une Europe vécue comme dépossession

    L’Union européenne n’est plus vue comme protectrice, mais comme outil de neutralisation. Bruxelles est perçue comme un centre technocratique, déconnecté, soumis à des intérêts étrangers. La souveraineté nationale apparaît abolie. La législation européenne standardise, étouffe, efface. Le citoyen est réduit au rôle de consommateur sous surveillance.

    Derrière cette critique de l’Europe, c’est l’agenda globaliste qui est visé : ONU, OMS, Forum économique mondial. Ces structures sont vues comme les pièces d’un dispositif mondial de contrôle. Le terme de « gouvernance » est perçu comme un leurre. La démocratie est vidée de sa substance, réduite à une façade. Le vote devient un simulacre.

    Contrôle social et résistance populaire

    La peur du contrôle est omniprésente. Caméras, passe sanitaire, surveillance numérique : tout alimente une angoisse. Le crédit social à la chinoise n’est plus une fiction, mais une menace. Le quotidien des Français confirme leurs craintes : leur liberté est conditionnée, notée, filtrée.

    Face à cela, un désir de reconquête émerge. Les appels au RIC, à une Constitution citoyenne, se multiplient. Étienne Chouard est cité. La filiation avec les Gilets Jaunes est assumée. Il ne s’agit plus seulement de dénoncer, mais de proposer : entraide, métiers concrets, fraternité. Le peuple ne réclame plus des promesses, mais une refondation immédiate, radicale, hors des partis. La démocratie n’est pas morte, elle cherche un nouveau souffle. Et elle s’exprime dans la rue, librement.

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  • Le 1er juin 2025, Mike Borowski vous donnait rendez-vous sur Géopolitique Profonde pour un sujet d’actualité explosif : la gifle de Brigitte à Macron.

    Une gifle qui échappe à l’État

    La scène est devenue virale : lors d’un déplacement au Vietnam, Brigitte Macron gifle Emmanuel Macron. L’image fait le tour des réseaux en quelques heures. X, TikTok, YouTube, Facebook : des millions de vues. Aucun filtre. Aucune censure. Ce n’est plus une rumeur : c’est une preuve filmée, hors de tout contrôle institutionnel.

    Le pouvoir panique. Aurore Bergé convoque d’urgence les dirigeants des plateformes. Rendez-vous est fixé au 2 juin à 14h30, en présence de l’Arcom et de la direction générale de la police nationale. Le message est clair : il ne s’agit plus de communication, mais de sécurité publique. L’État veut reprendre la main sur le flux.

    Comment l’État réagit à la gifle

    Officiellement, l’objectif est de « demander des explications sur certains influenceurs et sur leur responsabilité dans la prolifération des discours de haine ». Mais chacun comprend qu’il s’agit d’abord de restaurer l’autorité de l’Élysée. La gifle de Brigitte est virale parce qu’elle échappe à tout récit contrôlé. Le pouvoir perd la main sur l’image. Il veut la reprendre.

    Depuis des mois, les signes s’accumulent : TikTok visé par une enquête parlementaire, influenceurs convoqués, plateformes sommées de coopérer. Il ne s’agit plus d’un encadrement souple. L’État exige l’obéissance. Un changement de paradigme s’opère : la régulation devient contrainte.

    Une gifle qui relance le débat sur la censure

    Ce que révèle cette séquence dépasse l’anecdote. Le contrôle de la parole devient une priorité. L’État ne se contente plus de surveiller : il impose. Il exige que les plateformes anticipent, censurent, effacent. Non pas selon leur charte, mais selon des critères dictés par le gouvernement.

    Ce tournant autoritaire se fait au nom de la lutte contre la haine. Mais la notion reste floue, sujette à interprétation. Elle permet d’englober toute voix critique. Après les influenceurs, ce seront les médias indépendants, puis les simples citoyens. Le récit officiel ne tolère plus la concurrence.

    Ce qui est en jeu, ce n’est pas la gifle. C’est la maîtrise de l’image, du récit, de la réalité. Une gifle symbolique, une claque infligée à un pouvoir qui découvre, trop tard, qu’il ne contrôle plus tout.

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  • Le 1er juin 2025, Youssef Hindi et Pierre Antoine Plaquevent étaient les invités du Libre Journal de Géopolitique Profonde, animé par Nicolas Stoquer assisté de Lara Stam.

    Youssef Hindi est écrivain, chercheur indépendant et historien de l’eschatologie messianique. Ses travaux de recherches sont tournés principalement vers l’étude des origines des idéologies modernes, de leur évolution et leur influence sur la politique et la géopolitique contemporaines. Il a récemment publié son dernier ouvrage, co-écrit avec Pierre-Antoine Plaquevent « Israël et la guerre mondiale des religions : Géopolitique et millénarisme. »

    Pierre-Antoine Plaquevent est un essayiste français, expert en géopolitique et en stratégies d’influence des élites mondiales. Il est reconnu pour ses ouvrages sur la manipulation et la réingénierie sociale orchestrée par les élites globalistes.

    Une guerre messianique pour le Grand Israël

    La guerre menée par Israël dépasse les enjeux géopolitiques. Elle s’inscrit dans un projet messianique, soutenu par l’élite sioniste et les évangélistes anglo-saxons. L’objectif est la réalisation du Grand Israël, de l’Euphrate au Nil, comme le prévoient certains textes talmudiques. Ce projet implique une reconfiguration régionale par des violences perçues comme étapes prophétiques.

    Ce messianisme ne se limite pas à Israël : il vise l’effacement culturel de l’islam et du christianisme. La reconstruction du Troisième Temple et la reprise des sacrifices sanglants incarnent cette rupture avec la modernité religieuse. L’appui occidental, surtout protestant, inscrit ce projet dans une dynamique théologico-militaire.

    Le génocide palestinien comme purification identitaire

    Le conflit israélo-palestinien révèle une volonté d’éradication culturelle. Des recherches indiquent que les Palestiniens descendent en grande partie des anciens Hébreux. Les éliminer revient à effacer une lignée enracinée qui conteste la légitimité du “retour” juif. Le nettoyage ethnique observé en Palestine n’est pas accidentel : il répond à une logique d’annihilation méthodique.

    Ce n’est pas la peur sécuritaire qui motive Israël, mais un impératif religieux. La disparition de l’autre permettrait la réalisation prophétique. La guerre devient purification, les morts un prix rituel pour le royaume messianique.

    L’effondrement du récit victimaire d’Israël

    Depuis octobre 2023, les images du carnage à Gaza sapent la légitimité morale d’Israël. Le récit fondé sur la Shoah vacille, exposant un État militariste et colonial. Ce choc visuel révèle une barbarie technocratique soutenue par l’Occident. De plus en plus de juifs dénoncent cette dérive. L’idée d’un Israël moral s’effondre.

    Cette perte d’influence affaiblit l’arme diplomatique majeure d’Israël : le monopole de la souffrance. Face à cette fracture, l’élite sioniste accélère, poussée par une fuite en avant eschatologique.

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  • Le 31 mai 2025, vous pouviez découvrir l’entretien exceptionnel de Maria Zakharova par Lara Stam, réalisé en Russie, exclusivement sur Géopolitique Profonde !

    Maria Zakharova est la porte-parole du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie depuis 2015. Première femme à occuper ce poste, elle s’est imposée par un style de communication direct, incisif et souvent provocateur. Réputée pour sa maîtrise des médias et des réseaux sociaux, elle incarne une diplomatie russe décomplexée, en rupture avec les codes traditionnels de la communication internationale. Ses prises de parole, très suivies, mêlent stratégie, ironie et attaque frontale des positions occidentales.

    Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste des questions de souveraineté et d’indépendance géopolitique, elle décrypte avec un ton incisif les crises internationales et les rapports de force mondiaux. Elle traite notamment des conflits oubliés (Arménie-Haut-Karabagh) et des enjeux multipolaires. Sur GPTV, elle a animé une émission nocturne, « Un Soir avec Lara », et contribue à d’autres formats comme « La Grande émission » sur GPTV et « Le Libre Journal de Géopolitique Profonde » sur Radio Courtoisie.

    Narratif russe : une légitimation assumée

    Zakharova affirme que l’intervention militaire russe est une réponse à l’expansion de l’OTAN, perçue comme une menace. L’Ukraine est vue comme une composante du monde russe, arrachée par l’Occident. La « dénazification » invoquée s’appuie sur une mémoire soviétique et cherche à unifier le pays dans une logique binaire : patriotes contre traîtres.

    L’Occident sous le feu des accusations

    Elle dénonce l’hypocrisie occidentale : interventions illégales, double standard sur les droits humains. Les médias sont décrits comme des instruments de propagande, éliminant les voix dissidentes. Le pluralisme y serait un simulacre, masquant un totalitarisme mou.

    Guerre de l’information et censure numérique

    Zakharova accuse les plateformes occidentales de censurer le discours russe par des moyens algorithmiques. RT, Sputnik et les canaux officiels cherchent à contourner ce verrouillage en s’adressant aux opinions internationales, notamment dans le Sud global.

    Symboles grotesques et déliquescence diplomatique

    Elle critique la mise en scène des dirigeants occidentaux, comme l’épisode de Macron à Kiev. Sur la diplomatie française, elle fustige les quotas de parité, dénonçant une idéologie égalitariste qui affaiblirait la compétence et la crédibilité de la France.

    Fracture civilisationnelle et alternative russe

    Pour Zakharova, l’Occident incarne un modèle décadent, obsédé par les minorités et coupé de ses racines. La Russie s’oppose comme pôle conservateur : souveraineté, foi, continuité historique. Ce modèle alternatif séduit une partie du Sud global. L’Ukraine devient le théâtre d’un affrontement civilisationnel où l’Occident perd son monopole moral.

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  • Le 31 mai 2025, Mike Borowski dévoilait les dessous explosifs de la loi maçonnique sur l’euthanasie : comment la République impose une culture de mort sous couvert de dignité.

    La matrice maçonnique derrière la loi

    Le projet de légalisation de l’euthanasie s’inscrit dans une stratégie idéologique pilotée par le Grand Orient de France. Dès les années 70, Henri Caillavet et Pierre Simon, figures maçonniques, posaient les bases d’une médecine sans ancrage spirituel, où l’homme décide seul de sa mort. Le discours d’Emmanuel Macron à la Grande Loge de France en mai 2025 a acté un alignement clair : pour la première fois, un président a publiquement salué cette vision, juste avant le vote de la loi.

    L’ADMD, relais militant des loges, banalise dans les médias cette idée d’aide à mourir, au nom d’une vision utilitariste et désacralisée de la vie. Ce n’est plus la souffrance qu’on soulage, mais la dépendance qu’on érige en critère d’exclusion. L’objectif est clair : faire de la mort une issue socialement acceptable, gérée par des protocoles et des critères flous.

    Une loi meurtrière sous des dehors compatissants

    Sous l’apparence de la compassion, cette loi ouvre la voie à une mise à mort légale. Les critères comme le « pronostic vital engagé » permettent des interprétations souples, confiant aux médecins un pouvoir arbitraire inquiétant. Plutôt que de tendre la main, l’État offre la seringue. L’euthanasie devient une réponse normalisée à la souffrance, une alternative systémique à l’accompagnement.

    Les personnes vulnérables – âgées, handicapées, dépressives – deviennent des cibles idéales. Dans un système hospitalier en crise, la tentation de liquider les cas jugés incurables ou trop coûteux devient réelle. La compassion cède la place à une gestion froide des vies. Le protocole se substitue à la prière, le soin à l’élimination. La mort est ainsi intégrée dans le service public.

    République laïque, culture de mort assumée

    Cette loi s’inscrit dans une dynamique plus large : une laïcité devenue machine idéologique. Toute référence au sacré est effacée. La vie n’est plus un mystère, elle devient un objet de gestion. Macron ne fait pas que légiférer : il parachève un projet, celui d’une République débarrassée de toute transcendance.

    Toutes les religions condamnent cette loi : catholiques, juifs, musulmans, orthodoxes. Leur alerte est ignorée. L’État impose une liberté qui tue, un progrès qui nie la dignité humaine. L’euthanasie devient le modèle d’un avenir transhumaniste, où la disparition est présentée comme un droit.

    Le discours présidentiel à la Grande Loge n’était pas anodin. Il a validé une réforme civilisationnelle portée de longue date par les loges : déraciner l’homme, rompre l’héritage chrétien, ériger la mort en prestation républicaine.

    Cette loi n’est pas une aide. C’est une invitation à disparaître.

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  • Le 31 mai 2025, le Professeur Jean-Bernard Fourtillan était l’invité de Mike Borowski, dans Le Journal des Controverses de Géopolitique Profonde !

    Le Professeur Jean-Bernard Fourtillan est un pharmacologue français, connu pour ses recherches sur la valentonine. Marginalisé pour ses positions critiques envers Big Pharma, il a été interné en 2020, devenant une figure emblématique de la dissidence scientifique.

    Neutraliser la dissidence scientifique par l’isolement

    Les scientifiques critiques des protocoles dominants sont systématiquement marginalisés, surveillés, discrédités. L’appareil politico-médiatique joue un rôle central dans leur mise à l’écart. Dès qu’un chercheur remet en cause les modèles imposés par Big Pharma, il devient une cible : financements coupés, publications bloquées, collaborations rompues. Il ne s’agit plus de science mais de contrôle et de soumission.

    Didier Raoult, malgré une carrière remarquable, en a fait les frais. Sa liberté intellectuelle lui a valu attaques judiciaires, campagnes médiatiques et sanctions administratives. Le message est clair : la science n’est libre que dans les limites fixées par l’industrie.

    Les universités, dépendantes des subventions, deviennent des relais de censure. Le chercheur non conforme perd tout : crédibilité, ressources, tribune. Ce verrouillage empêche tout contre-pouvoir scientifique. Ce n’est pas seulement la liberté académique qui est en jeu, mais l’avenir de l’innovation indépendante.

    Le professeur Fourtillan : interné pour avoir dérangé

    Jean-Bernard Fourtillan incarne la menace que redoute l’industrie : compétence, indépendance, efficacité. Ses travaux sur la valentonine, molécule naturelle régulant l’horloge biologique, suggèrent un traitement peu coûteux, non addictif, hors du marché pharmaceutique. Une hérésie économique.

    Au lieu d’un débat scientifique, il a subi l’internement psychiatrique. Privé de liberté, de communication, de recours. Ses documents saisis, ses recherches effacées. Les médias l’ont décrit comme un illuminé, sans remettre en question la répression qu’il subissait. Son crime ? Avoir prouvé qu’un traitement naturel pouvait rivaliser avec les produits brevetés.

    L’État et l’industrie ont agi ensemble pour neutraliser une découverte menaçant l’ordre établi. Fourtillan est devenu l’exemple à ne pas suivre. Il dérange parce qu’il démontre.

    Brevets, monopoles et sabotage médical

    L’industrie pharmaceutique repose sur les brevets. Un traitement curatif naturel est une menace existentielle. Guérir devient un échec stratégique. Le professeur Fourtillan a prouvé que le système privilégie la rentabilité à la santé.

    Il a testé, mesuré, publié. C’est cela qu’on lui reproche. La machine s’est mise en marche : refus d’autorisation, doute sur les protocoles, exclusion des réseaux de recherche. L’objectif n’est pas d’évaluer la validité, mais de préserver le système économique.

    Dans ce modèle, la vérité médicale n’a pas sa place. Elle est traquée, censurée, détruite. Et ceux qui la portent sont abandonnés, menacés, effacés.

    Le cas de Jean-Bernard Fourtillan soulève des questions sur la liberté de recherche et l'indépendance scientifique. La marginalisation des voix dissidentes et l'influence des intérêts économiques sur la science appellent à une réflexion sur les mécanismes de contrôle et de censure dans le domaine médical.

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  • Le 30 mai 2025, Franck Pengam, fondateur de Géopolitique Profonde, était l’invité de Russia Today pour livrer un témoignage frontal, sans filtre, de son retour du Donbass, où il a passé plusieurs jours au plus près des civils, des ruines et de la ligne de front.

    Franck Pengam est analyste géopolitique et expert en métaux précieux. Fondateur de Géopolitique Profonde et de GPTV, il est spécialiste des crises économiques et de la dédollarisation. Il défend une lecture indépendante des enjeux géopolitiques mondiaux.

    Le terrain pulvérise le récit occidental

    Revenir du Donbass change la vision du monde. Cinq jours passés à Donetsk, Lougansk, Marioupol, plongé dans l’air de la guerre, suffisent à balayer les discours occidentaux. Les récits médiatiques ne tiennent pas face à la réalité de familles bombardées depuis 2014. Ce sont des civils, russophones, brisés mais debout, qui veulent la paix, pas un retour à Kiev. Ils parlent russe, pensent russe, remercient Moscou. Leur seul souhait : la fin des missiles, des drones, des tirs. Ils ne négocient pas leur identité.

    Une population sous pression permanente

    À Donetsk, la guerre est partout. À 20 km de la ligne de front, les frappes sont proches. Un drone a touché une maison voisine de mon hôtel. Les enfants regardent le ciel en allant à l’école. Et pourtant, la vie continue. Études, travail, amour. Ce quotidien, vécu dans la tension, devient un acte de résistance. Les jeunes n’ont connu que la guerre. Ils veulent vivre sans que leur existence soit dictée depuis Kiev ou Bruxelles. Leur attachement à la Russie n’est pas idéologique mais vital.

    Une fracture médiatique assumée

    J’avais déjà déconstruit le récit dominant. Mais le terrain le confirme : l’Occident ne veut pas comprendre. Pour lui, la guerre commence en 2022. Point. Toute autre version est marginalisée. Aucun débat, seulement l’exclusion. En Russie, j’ai échangé avec Margarita Simonian, des sénateurs, des cadres politiques. Tous sont clairs : ils ne comptent plus sur l’Occident. Les sanctions ont renforcé leur autonomie. La Russie se tourne vers l’Eurasie, irréversiblement. L’admiration mutuelle avec la France a disparu.

    Ce voyage m’a permis de ramener une parole interdite : celle des habitants du Donbass. Ce ne sont pas les Russes qui ont imposé ce conflit. Ce sont ces populations qui, dès 2014, ont demandé leur rattachement à la Russie. La Crimée l’a obtenu. Le Donbass, lui, a été abandonné. Ce que j’ai vu, ce sont les conséquences de ce refus d’écouter. Je ne fais pas de politique. Je donne la parole à ceux que l’Occident ignore. Et leur voix crie dans le vide.

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  • Le 30 mai 2025, Mike Borowski analysait pourquoi la convocation antiterroriste de Youssef Hindi marque un tournant explosif dans la répression de la dissidence en France, sur GPTV !

    Une convocation politique

    Youssef Hindi, essayiste et historien reconnu pour ses analyses sur le sionisme et l’eschatologie, a été convoqué par la police antiterroriste. Cette démarche, officiellement motivée par ses écrits, soulève des interrogations quant à la liberté d’expression et à la criminalisation des opinions dissidentes. L’absence de précisions sur les motifs exacts renforce le sentiment d’une manœuvre politique visant à intimider et à réduire au silence les voix discordantes.

    Cette convocation s’inscrit dans un contexte plus large de répression. Le cas de Pierre Jovanovic, perquisitionné par le GIGN, la mort suspecte du général Delawarde, l’empoisonnement de Juan Branco et le décès de Frédéric Chaumont, illustrent une volonté systématique de neutraliser les figures de la dissidence. Ces actions, loin d’être des faits isolés, témoignent d’une stratégie coordonnée pour étouffer toute contestation.

    Une dérive autoritaire assumée

    La convocation de Youssef Hindi par la police antiterroriste révèle une dérive autoritaire inquiétante. L’utilisation des outils de l’antiterrorisme pour cibler des intellectuels et des journalistes critiques démontre une volonté de criminaliser la pensée indépendante. Cette instrumentalisation des institutions de sécurité pour des fins politiques marque une rupture avec les principes démocratiques fondamentaux.

    En ciblant des figures comme Youssef Hindi, le système cherche à dissuader toute forme de contestation. Cette stratégie de la peur, visant à intimider et à isoler les voix dissidentes, s’inscrit dans une logique de contrôle total de l’information et du débat public. La répression devient ainsi un outil central de gouvernance, au détriment des libertés individuelles et collectives.

    Vers une résistance organisée

    Face à cette offensive contre la dissidence, une résistance s’organise. La mobilisation autour de Youssef Hindi témoigne d’une prise de conscience croissante des dérives autoritaires en cours. Des collectifs, des médias indépendants et des citoyens engagés se rassemblent pour défendre la liberté d’expression et soutenir les figures ciblées par la répression.

    Cette solidarité émergente constitue un contre-pouvoir essentiel face à la montée de l’autoritarisme. En unissant leurs forces, les acteurs de la dissidence peuvent créer des espaces de débat et de réflexion libres, à l’abri des pressions et des intimidations. La défense de Youssef Hindi devient ainsi le symbole d’une lutte plus large pour la préservation des droits fondamentaux et de la démocratie.

    La convocation de Youssef Hindi par la police antiterroriste n’est pas un acte isolé, mais le reflet d’une stratégie répressive visant à museler la dissidence. Face à cette dérive, la mobilisation et la solidarité sont plus que jamais nécessaires pour défendre la liberté d’expression et les principes démocratiques.

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  • Le 30 mai 2025, Marc Gabriel Draghi et Pierre Jovanovic étaient les invités de La Matinale de Géopolitique Profonde, animée par Nicolas Stoquer !

    Marc Gabriel Draghi est un juriste français spécialisé dans l’histoire du droit. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question monétaire et le capitalisme, dont Le règne des marchands du temple, Le grand reset en marche ! et La Grande Narration : Vers la mort des Nations. Il dénonce les dangers du projet du Forum économique mondial, qu’il voit comme une tentative d’asservir l’humanité à une élite mondialiste.

    Pierre Jovanovic est un journaliste économique, éditeur et éditorialiste français. Il anime la chaîne YouTube Pierre Jovanovic – La revue de presse et vient de publier 888 : L’humour noir et les pouvoirs surnaturels du Christ. Défenseur de l’or et de l’argent métal comme valeurs refuge, il décrypte l’avenir économique incertain.

    2008, la prise de pouvoir absolue des banquiers

    2008 n’a pas été une crise passagère, mais un coup d’État silencieux des banquiers. Sous prétexte de faillites et de panique boursière, une oligarchie anglo-saxonne a pris le contrôle de l’économie mondiale. Lehman Brothers n’a pas été un accident, mais le déclencheur d’un transfert massif de richesses. Les banques centrales, dirigées par les mêmes architectes, ont injecté des milliards fictifs pour sauver leurs créatures. Résultat : les peuples se sont appauvris, les élites se sont enrichies.

    La dette est devenue un levier de soumission. Les États se sont alignés sur les exigences de leurs créanciers. Agences de notation et conseils d’administration dictent désormais les politiques publiques. L’économie réelle s’est effacée devant la spéculation et la financiarisation globale.

    Un effondrement systémique maquillé en crise passagère

    Le récit dominant en 2008 masquait l’effondrement du modèle néolibéral. Le discours médiatique a camouflé l’échec structurel d’un système spéculatif transformant l’économie mondiale en champ de mines. Pour éviter la panique, les médias ont menti. Cette mascarade a permis de renforcer les pratiques qui avaient causé le désastre. Rien n’a été corrigé, tout a empiré.

    Aujourd’hui, les banques sont plus puissantes, les inégalités plus marquées, et la démocratie plus fragile. La crise de 2008 est devenue une norme. Elle a sapé les fondations économiques et morales de nos sociétés.

    Le totalitarisme financier et l’anéantissement des peuples

    Le pouvoir appartient désormais à une oligarchie financière mondialisée. Le travail est sacrifié : précarité, délocalisations, chômage déguisé. Le salariat devient une servitude moderne. Pour contenir la révolte, la censure s’installe. Les médias, devenus chiens de garde du capital, étouffent toute voix dissidente.

    Des figures comme Jovanovic ou Hindi sont poursuivies, signe d’une dérive répressive. L’État de droit s’efface au profit d’un État de surveillance. Et en dernier recours, la guerre devient l’ultime outil pour faire table rase. Guerre mondiale, annulation des dettes, réinitialisation du système au profit des mêmes prédateurs. C’est le projet : reconstruire sur les ruines.

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  • Le 29 mai 2025, Lara Stam, François Martin et Thierry Marignac étaient les invités de Mike Borowski sur GPTV, afin de commenter l’interview d’Anatoly Wasserman réalisée en Russie !

    Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste des enjeux géopolitiques et souverainistes, elle décrypte les rapports de force mondiaux et les conflits oubliés. Elle a animé « Un Soir avec Lara » et contribue à « La Grande émission » et au « Libre Journal de Géopolitique Profonde ».

    François Martin est géopolitologue, journaliste et essayiste. Diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ, il a 40 ans d’expérience dans le commerce international sur plus de 100 pays. Il est reconnu pour ses analyses complexes et multilingues.

    Thierry Marignac est écrivain, traducteur et journaliste, spécialiste du monde post-soviétique. Il explore à travers ses œuvres les zones de conflit, les réseaux clandestins et les rouages de la guerre de l’information.

    La Russie, cœur d’une civilisation souveraine

    Pour Anatoly Wasserman, la Russie incarne en 2025 une civilisation enracinée, spirituelle et structurée, opposée à un Occident jugé décadent et impérialiste. L’Ukraine n’est pas un État autonome mais une entité arrachée à l’espace russe. Cette guerre n’est pas territoriale, elle est spirituelle : un retour à l’unité identitaire.

    Deux visions du monde s’affrontent : une Russie fidèle à ses traditions, forte, conservatrice et verticale, face à un Occident individualiste, sans repères ni sacré. La Russie entend incarner un modèle alternatif et salvateur pour un monde déboussolé.

    L’effet boomerang des sanctions

    Loin de l’asphyxier, les sanctions ont renforcé la Russie. Wasserman affirme qu’elles ont accéléré la souveraineté industrielle, alimentaire, énergétique, technologique. Le pays a rompu ses dépendances et pivoté vers l’Asie, avec la Chine et l’Inde comme alliés stratégiques.

    Sur le plan social, la pression extérieure a produit une cohésion nouvelle. L’autonomie est redevenue une valeur cardinale. Les piliers civilisationnels sont réaffirmés : patrie, famille, autorité. La résilience devient un outil collectif. Là où l’Europe s’effondre sous le relativisme, la Russie impose une hiérarchie claire.

    Un affrontement de civilisations

    L’Europe, déconnectée de son héritage, ne peut tolérer une Russie affirmant une alternative. Elle la marginalise car elle incarne ce que l’Occident ne veut plus être. Macron parle de “menace existentielle” non pour sa force militaire, mais parce que la Russie défie le monopole moral occidental.

    Pour Wasserman, la Russie rappelle que l’ordre, la transcendance et la souveraineté sont des valeurs vivantes. Elle ne cherche pas à copier l’Occident, elle trace sa propre voie. Dans ce désordre mondial, elle offre une direction, un sens, une espérance fondée sur la fidélité à soi-même.

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  • Le 29 mai 2025, Mike Borowski tendait le micro aux manifestants pour dévoiler comment la loi euthanasie, pensée par la Franc-maçonnerie et portée par Macron, devient une arme contre les plus vulnérables, sur GPTV Investigation.

    La loi euthanasie, cheval de Troie de l’ingénierie maçonnique

    La loi sur “l’aide à mourir dans la dignité” dépasse le simple débat sociétal : elle incarne un projet idéologique soutenu depuis longtemps par les élites maçonniques. Derrière l’apparence compassionnelle, se dessine une mécanique de destruction du vivant. Ce vernis humanitaire dissimule une volonté de toute-puissance sur la vie et la mort, fondée sur une logique transgressive remettant en cause les bases éthiques de notre civilisation.

    Cette influence maçonnique est bien réelle : la majorité des initiateurs de la loi sont issus d’obédiences engagées dans les “avancées sociétales” qui ont, à chaque étape, sapé les piliers de la famille, de la vie et de la transmission. L’euthanasie vient s’ajouter à une séquence entamée avec l’avortement, poursuivie avec le mariage homosexuel. À chaque étape : désacralisation, individualisme radical, négation de la transcendance.

    Macron, messager zélé du temple

    Le choix d’Emmanuel Macron de s’exprimer à la Grande Loge de France sur la fin de vie est hautement symbolique. Il confirme la place des loges dans l’élaboration des grands chantiers sociétaux du régime. Ce déplacement n’est pas anodin : il acte une soumission du pouvoir politique aux architectes occultes de la République.

    Cette prise de parole a précédé de peu le vote de la loi. Ce calendrier suggère un passage de relais, une validation rituelle du projet. En promouvant cette loi, Macron incarne le rêve maçonnique d’une société libérée de tout principe supérieur, où l’individu, isolé, peut décider seul de sa mort comme d’un bien de consommation. Il agit en serviteur d’un pouvoir silencieux mais structurant.

    Une République qui sacrifie les faibles

    Les manifestants réunis devant l’Assemblée ont dénoncé un basculement dangereux : cette loi est perçue comme un abandon des plus fragiles. Derrière le slogan “mourir dans la dignité” se cache une exclusion maquillée. Les personnes âgées, malades ou handicapées deviennent des charges à éliminer avec méthode. L’euthanasie se transforme en injonction sociale : “tu n’es plus utile, meurs dignement.”

    Frigide Barjot a dénoncé une “euthanasie économique”, forme moderne de sélection, dictée non par l’humanité mais par la rentabilité. L’État ne protège plus : il trie. Cette idéologie révèle une logique nécrophile, où la vulnérabilité est perçue comme un échec. Ce n’est pas un progrès : c’est un effondrement moral. La République a choisi : liquider plutôt que protéger.

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  • Le 29 mai 2025, Nicolas Stoquer révélait comment la trahison du référendum de 2005 a ouvert la voie à la dictature européenne, à la remilitarisation inquiétante de l’Allemagne et à l’effondrement silencieux de la souveraineté française, sur GPTV.

    Le coup d’État de 2007

    En 2005, 55 % des Français rejettent la constitution européenne, exprimant une volonté claire de souveraineté. Pourtant, en 2007, Nicolas Sarkozy contourne ce verdict populaire en faisant adopter le traité de Lisbonne par voie parlementaire. Cette manœuvre reste l’un des actes les plus antidémocratiques de la Ve République.

    Ce reniement fondateur a sapé la légitimité des gouvernements successifs. Depuis, chaque mandat s’enracine dans cette trahison initiale. La démocratie représentative a été violée méthodiquement, donnant naissance à une gouvernance post-nationale, pilotée par les lobbys et les intérêts financiers. Le peuple n’a jamais été réconcilié avec ses institutions.

    L’Union européenne en faillite morale

    Depuis ce déni, l’UE n’a cessé de déraper. Sur le plan économique, elle transforme les États en gestionnaires d’austérité pour satisfaire les marchés. La Grèce fut le cobaye : écrasée par ses créanciers. La France, soumise aux règles budgétaires, voit sa dette exploser, son industrie détruite, sa souveraineté érodée.

    Côté migratoire, l’UE a imposé une immigration massive sans contrôle, bouleversant les équilibres sociaux. Le multiculturalisme est devenu idéologie officielle, imposée contre les identités nationales. Le pacte de Marrakech et les directives bruxelloises ont agi comme des armes contre les peuples.

    Le militarisme européen et le retour de l’Allemagne hégémonique

    Deux décennies après le non français, l’Europe pacifique a muté en puissance belliciste. Bras diplomatique de l’OTAN, l’UE attise les tensions avec la Russie dans une logique de guerre géopolitique. L’idéologie euro-atlantiste a remplacé les promesses de paix. La diplomatie a cédé la place au messianisme armé.

    L’exemple le plus frappant : la remilitarisation de l’Allemagne. Avec Friedrich Merz, Berlin assume un réarmement stratégique massif. Ce retour des ambitions militaires allemandes, soutenu par Bruxelles, inquiète. Là où l’UE devait prévenir les conflits, elle alimente aujourd’hui la confrontation.

    Le 29 mai 2005 ne doit pas être un souvenir, mais un signal d’alerte. L’UE s’est éloignée de ses promesses, et les peuples doivent reprendre le chemin de la souveraineté. La France, en particulier, doit rompre avec cette construction technocratique pour retrouver une liberté politique perdue.

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  • Le 29 mai 2025, Oskar Freysinger, François Martin et le Général Henri Roure étaient les invités de La Matinale de GPTV, animée par Nicolas Stoquer !

    Oskar Freysinger est un homme politique suisse, ancien vice-président de l’UDC (Union Démocratique du Centre) et ex-élu au parlement suisse. Il a également exercé la fonction de Secrétaire d’État. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture, la traduction et partage ses analyses en tant que chroniqueur.

    François Martin est un géopolitologue, journaliste et essayiste français, diplômé de l’ESSEC et de l’EMBA HEC, et auditeur de l’IHEDN et de l’INHESJ. Avec une carrière de 40 ans dans le commerce international de l’alimentaire, il a acquis une expérience considérable sur plus de 100 pays et maîtrise six langues et est connu pour ses analyses pénétrantes sur des sujets internationaux complexes.

    Le Général Henri Roure est officier-général issu des troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l’École Supérieure de Guerre et Docteur d’État en Science Politique. Présent sur la liste de Dupont-Aignan et Debout la France pour les élections européennes de 2019, il a décidé de rallier la liste ASSELINEAU-UPR-FREXIT pour les européennes de 2024, où il occupera la 3e place. Auteur engagé, il publie son nouvel ouvrage, Dieu n’a pas béni l’Amérique ! qui offre une réflexion percutante sur les enjeux géostratégiques des États-Unis.

    La Russie face à l’Occident : la rhétorique de la rupture

    Les propos de Trump qualifiant Poutine de « fou » ne sont pas une simple provocation : ils marquent un durcissement du discours occidental. Ce glissement vers une confrontation verbale traduit l’effacement de la diplomatie au profit de l’anathème. L’Occident ne cache plus sa stratégie : préparer les esprits à l’affrontement, dans une guerre de civilisation où chaque camp s’érige en juge moral.

    Trump, l’État profond et l’équilibre impossible

    Trump incarne une contradiction : rupture proclamée, mais prisonnier d’un système qui le dépasse. Son isolationnisme se heurte à la volonté de confrontation de l’appareil d’État. Au Proche-Orient, il oscille entre discours de paix et alignement sur Israël. Son ambiguïté révèle une crise de souveraineté : la politique étrangère américaine semble échapper à tout contrôle. Ce tiraillement mine la crédibilité de l’Empire.

    La France absente, l’Occident discrédité

    La France, autrefois pilier diplomatique, n’est plus qu’un spectateur aligné. L’ombre de de Gaulle s’est dissipée dans les compromissions. Le pays n’a plus de vision stratégique et reste figé dans ses impasses internes. L’Occident, de son côté, accumule les incohérences. Le soutien inconditionnel à Israël contraste avec la sévérité envers la Russie. Ce deux poids deux mesures alimente le rejet du Sud global, qui s’éloigne. L’universalisme affiché s’effondre face à l’évidence d’une justice sélective. Sans rupture morale, l’Occident perdra toute légitimité.

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  • Découvrez la rediffusion de l’entretien exclusif d’Anatoly Wasserman par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

    Anatoly Wasserman, figure intellectuelle russe au cœur de la multipolarité

    Anatoly Wasserman est une figure atypique du paysage politique russe. Né à Odessa en 1952, il se fait connaître dans les années 1990 par ses performances dans des concours télévisés intellectuels, devenant une célébrité nationale. En 2021, il entre à la Douma d’État sous l’étiquette de Russie Juste, sans se fondre dans l’appareil. Son objectif n’est pas la carrière politique, mais la structuration du débat public, en articulant pensée rigoureuse et action parlementaire.

    Contre le globalisme, la souveraineté comme boussole

    Pour Wasserman, le conflit entre la Russie et l’Occident dépasse la géopolitique : il s’agit d’une fracture civilisationnelle. La Russie est, selon lui, le dernier bastion d’une pluralité menacée par un Occident globaliste et uniformisateur. Il critique l’Union européenne, qu’il voit comme un organisme technocratique, et oppose à cette logique une vision stratégique longue, fondée sur la mémoire, l’histoire et la souveraineté. Il défend la préservation des langues, des institutions scientifiques et des valeurs culturelles nationales comme remparts face à l’homogénéisation.

    Science et transmission : piliers d’une puissance durable

    Wasserman affirme qu’aucune souveraineté ne peut exister sans excellence scientifique et transmission culturelle. Il dénonce le relativisme de l’école occidentale, axée sur l’émotion et la désincarnation du savoir. Il plaide pour une éducation rigoureuse, une culture enracinée et une continuité civilisationnelle. Pour lui, la culture n’est pas un luxe, mais une force politique. La Russie doit renouer avec l’exigence éducative héritée de l’ère soviétique, tout en s’émancipant de son dogmatisme passé.

    BRICS et multipolarité : la vision géopolitique d’Anatoly Wasserman

    Wasserman voit dans le déclin de l’hégémonie américaine une occasion historique. Il soutient les BRICS comme instrument d’un rééquilibrage global et voit en la Russie un acteur central d’un monde multipolaire à venir. Il ne s’agit plus, selon lui, de résister à l’Occident, mais de construire un ordre alternatif, fondé sur l’expertise, l’histoire et l’indépendance. Sa pensée articule culture, science et géopolitique, offrant une vision rare et structurée d’un futur hors du modèle occidental.

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  • Le 28 mai 2025, Nicolas Stoquer revenait sur un sujet brûlant sur Géopolitique Profonde : la loi sur « la fin de vie ».

    La mort, dernier eldorado du capitalisme

    La mort devient un marché florissant. Crématoriums, assurances obsèques, start-ups du trépas : tout s’industrialise. La légalisation prochaine de l’euthanasie ouvre une nouvelle ère, avec près d’un million de personnes jugées « éligibles ». Chaque souffrance chronique devient un segment de marché. Le mourant n’est plus un patient, mais un profil cible. Ce business, sans risque, s’adresse à une clientèle captive.

    Légalisation de l’euthanasie : une gestion des coûts ?

    Derrière l’enrobage compassionnel, l’euthanasie suit une logique de gestion. Le malade est un coût à optimiser. Le soin cède la place à l’issue « raisonnable ». Comme pour le vaccin COVID, le consentement devient procédure. Il ne s’agit plus d’aider, mais de délester : désengorger les hôpitaux, réduire les pensions, alléger les dépendances. La mort assistée devient un levier sanitaire.

    Une société qui pousse ses plus faibles vers la sortie, qui transforme l’acte médical en acte de tri. L’euthanasie devient un outil de planification. On ne soigne plus, on élimine.

    Une idéologie morbide au sommet de l’État

    Cette logique est soutenue par la gauche, porteuse d’un projet anthropologique radical : constitutionnalisation de l’avortement, légalisation de la GPA, dépénalisation des drogues, transition de genre infantile. Tout repère est effacé au nom de la liberté individuelle. La vie humaine devient modulable, dissolvable.

    Cette gauche ne protège plus : elle organise le retrait des vivants. La majorité actuelle, dans son zèle technocratique, l’accompagne. Ce n’est plus un progrès, c’est une dissolution. La politique devient une administration du renoncement.

    Euthanasie des mineurs : vers la ligne rouge

    Le Dr Véran et le député Touraine ouvrent la voie à l’euthanasie des mineurs. Officiellement encadrée, cette idée s’inscrit dans une société déjà en crise psychique. Les adolescents subissent anxiété, isolement, précarité. Leur offrir l’euthanasie, c’est institutionnaliser l’abandon. On valide leur détresse au lieu d’y répondre.

    Un jeune ne demande pas la mort, il demande un sens. Face à l’angoisse, il a besoin d’écoute, de lien, de repères. Lui proposer la seringue, c’est signer une faillite morale. Cette société ne soigne plus : elle cède. Ce n’est pas de la compassion, c’est un effacement.

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  • Le 28 mai 2025, Finn Andreen, Nikola Mirkovic, Bernard Monnot et Frigide Barjot étaient les invités de La Matinale, animée par Nicolas Stoquer, sur Géopolitique Profonde.

    Finn Andreen est un entrepreneur et auteur suédois, installé en France, spécialiste des questions géopolitiques et économiques.

    Nikola Mirkovic est un auteur et président de l’association Ouest-Est, engagé dans l’humanitaire au Donbass, Kosovo et Métochie.

    Bernard Monot est un économiste et ancien député européen du Front National, défenseur de la souveraineté monétaire.

    Frigide Barjot est humoriste, chroniqueuse et militante. Porte-parole de la Manif pour tous, elle défend la filiation biologique à travers son association L’Avenir pour tous.

    La bombe budgétaire française dégoupillée

    Chaque semaine apporte son lot d’alertes. Le déficit atteint des sommets, la dette flirte avec les 3 100 milliards. Ce n’est plus une dérive, c’est une perte de contrôle. L’idée d’un redressement budgétaire devient illusoire. Les institutions internationales, FMI, BCE, Bruxelles, pourraient intervenir. Le pays n’a plus la crédibilité pour rassurer.

    La tutelle extérieure, jadis impensable, s’invite désormais dans les débats. Les marchés observent. Le FMI pose un ultimatum : des réformes drastiques sont attendues dès 2026. Mais l’État temporise. L’échéance électorale prévaut sur l’intérêt national.

    L’élite politique en apnée, le peuple en déni

    Le gouvernement esquive, la société refuse l’effort. Le moindre projet de réforme provoque des mouvements massifs. Le déni collectif s’enracine. Chacun s’accroche à ses avantages, même fictifs. Pendant ce temps, l’Assemblée discute de l’euthanasie. L’image est saisissante : la nation chancelle, le pouvoir fuit.

    Ce décalage illustre une crise bien plus profonde qu’un déficit : une décadence généralisée. L’aveuglement idéologique remplace le sens des priorités. Plus personne ne semble vouloir voir le gouffre.

    Préparer le basculement

    Face à cette déliquescence, les citoyens lucides n’attendent plus de miracle. L’heure est à la préparation individuelle. Valeurs refuges, autonomie énergétique, indépendance alimentaire : des réflexes de survie remplacent la foi dans l’État. Ce qui paraissait marginal devient central. Le survivalisme n’est plus une excentricité, c’est une stratégie.

    Le spectre d’un choc extérieur plane. Une guerre permettrait de camoufler l’austérité, de rallier une population en colère. L’histoire l’a montré : les régimes en faillite n’optent pas pour la réforme, mais pour la fuite dans la violence.

    La France vit une fin de cycle. L’effondrement est entamé. Ceux qui auront anticipé résisteront. Les autres seront broyés.

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  • Le 27 mai 2025, Lara Stam, Patrick Pasin et Sylvain Baron étaient les invités de Mike Borowski afin de commenter l’interview d’Alexeï Pouchkov, sur Géopolitique Profonde !

    Lara Stam est chroniqueuse et animatrice, passée par Radio Courtoisie avant de rejoindre Géopolitique Profonde et GPTV. Spécialiste de souveraineté et d’indépendance géopolitique, elle traite des conflits oubliés et des enjeux multipolaires. Elle anime ou contribue à « Un Soir avec Lara », « La Grande émission » et « Le Libre Journal de Géopolitique Profonde ».

    Patrick Pasin est auteur, conférencier et entrepreneur français, connu pour ses critiques sur la géopolitique, la santé publique et la souveraineté individuelle.

    Sylvain Baron est un journaliste engagé, récemment revenu d’un reportage en Ukraine, dans les zones de Zaporija et Marioupol.

    Ukraine, BRICS et la fin de l’ordre occidental

    Pour Alexeï Pouchkov, l’Ukraine est le pivot d’un basculement géopolitique. Il dénonce l’instrumentalisation du pays par les États-Unis pour contenir la Russie et préserver leur hégémonie. L’extension de l’OTAN est vue comme une opération néocoloniale. Moscou se tourne donc vers les BRICS, qui incarnent l’émergence d’un ordre multipolaire. Avec la Chine, l’Inde et la Russie en tête des puissances économiques mondiales, l’Occident perd son monopole idéologique.

    Pouchkov critique le deux poids, deux mesures occidental : condamner la Russie tout en couvrant Israël à Gaza. Cette hypocrisie affaiblit les institutions occidentales et alimente la révolte du Sud global. La guerre en Ukraine devient un levier de décolonisation stratégique.

    L’OTAN comme instrument de domination

    L’OTAN, selon Pouchkov, n’est plus défensive, mais colonisatrice. Elle trahit ses engagements de non-extension vers l’Est. Son action en Ukraine est l’expression d’une stratégie d’encerclement. La Russie est exclue non pour ses actes, mais pour son refus de se soumettre. Loin de céder, Moscou renforce ses alliances via les BRICS pour opposer un contre-modèle.

    Ce basculement n’est pas militaire mais civilisationnel. L’Occident, selon lui, impose un système unique là où le monde réclame une pluralité d’identités et de souverainetés.

    Le réveil des peuples contre les élites occidentales

    Les peuples occidentaux rejettent leurs élites. Pouchkov cite les mouvements sociaux en France, en Allemagne et aux États-Unis pour illustrer un divorce politique profond. Cette fracture affaiblit l’Occident dans sa prétention à imposer un modèle unique.

    Il évoque le rôle de Donald Trump, qui a sapé les fondements de l’ordre établi et ouvert la voie à une reconfiguration des rapports internationaux. La transition vers un monde post-occidental est, selon lui, déjà en marche.

    L’analyse de Pouchkov conteste radicalement la narration dominante. Pour lui, la Russie, loin d’être une menace, est un acteur-clé de la recomposition mondiale, avec les BRICS et le Sud global. L’Ukraine n’est pas l’origine du conflit, mais son symptôme. L’Occident doit accepter le partage du pouvoir ou s’enfermer dans l’isolement.

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  • Le 27 mai 2025, Mickaël Lelièvre tendait son micro aux passants pour GPTV Investigation : suppression du cash, euro numérique, surveillance totale… jusqu’où ira la société du contrôle ?

    Le cash comme ultime espace de liberté

    La disparition de l’argent liquide bouleverse la relation entre citoyens et institutions. Le cash n’est plus seulement un outil de paiement, mais un rempart contre l’ingérence. Refuser la carte, c’est dire non au suivi. L’euro numérique est vu comme le bras armé d’un système totalitaire. « L’euro numérique, c’est la prison à ciel ouvert », résume un passant.

    Les promesses de modernité masquent un filet de contrôle. Les arguments officiels, comme la lutte contre les trafics, sont perçus comme mensongers. Les réseaux criminels n’ont pas attendu les billets pour exister, et les puissants ne blanchissent pas leur argent en petites coupures. Les citoyens voient surtout un prétexte pour surveiller les dépenses ordinaires.

    Ce glissement s’inscrit dans une logique de domination. Chaque transaction devient une donnée exploitable. Supprimer le liquide, c’est abolir l’oubli. Le QR code remplace l’individu. Le liquide, lui, préserve l’anonymat, l’intimité, la liberté.

    La société du crédit social est en marche

    Derrière la numérisation, se profile un pouvoir algorithmique. L’euro numérique pourra être conditionné, désactivé, limité selon les comportements. Chaque achat deviendra un critère. La Chine, laboratoire mondial du contrôle social, est devenue un modèle implicite. Les restrictions testées pendant la crise COVID ont ouvert la voie.

    Le consentement à la surveillance a été testé. Passe sanitaire, QR codes, déplacements conditionnés : tout était déjà là. Aujourd’hui, ce sont les paiements. Demain, la mobilité, les opinions, les accès aux services. L’individu devient une donnée. Le droit à l’erreur disparaît. Le liquide permettait encore la discrétion. Le numérique grave tout dans le marbre des fichiers.

    Refuser cette société, c’est refuser une condition numérique permanente. Le liquide devient un acte de résistance.

    Une gouvernance mondiale sans visage

    Cette transition s’inscrit dans un agenda global, impulsé par l’Union européenne et les institutions financières. Le cash gêne, car il échappe à la surveillance. Le Frexit apparaît, pour certains, comme l’unique voie de souveraineté monétaire. Sans elle, plus de choix.

    Les médias traditionnels sont perçus comme des agents du système. Le réel est inversé : la surveillance devient sécurité, la norme devient liberté. Les médias alternatifs, eux, sont pris pour cible. Mais leur audience croît.

    Figures comme Trump, Poutine, Orban sont perçues, non comme des modèles, mais comme remparts à la technocratie globale. La politique nationale est vue comme une façade : les décisions se prennent ailleurs.

    Rejeter la suppression du cash, c’est défendre une vision politique, humaniste et libre. Le billet devient un symbole de résistance.

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  • Le 27 mai 2025, Nicolas Stoquer révélait comment Macron, entre traçage, insultes, et psychiatrisation des opposants, fait basculer la France vers un État policier sous propagande inversée, sur GPTV !

    Macron dérape et insulte ses opposants

    Emmanuel Macron franchit un seuil dans l’outrance. Face à la polémique de la vidéo à Hanoï, il ne dément pas, il attaque. Il traite ses opposants de « maboules », « fadas », « proxies russes ». Il désigne des ennemis intérieurs, amalgamant critiques, journalistes et internautes. Chaque mot illustre un pouvoir aux abois. En évoquant des réseaux qu’il prétend avoir « tracés », il admet une stratégie de surveillance ciblée. La critique devient une menace, le doute un soupçon d’espionnage. Le discours manichéen disqualifie, isole, diabolise.

    Macron généralise l'accusation d’ingérence russe pour délégitimer toute opposition. Douter, c’est trahir. L’amalgame devient une méthode. La peur, un levier. Ce n’est pas une réaction épidermique, c’est une stratégie politique : transformer l’opposition en menace sécuritaire.

    Traçage et répression : un appareil de contrôle en action

    Quand Macron parle de « réseaux tracés », il admet un traçage politique des dissidents. Les opposants sont géolocalisés, profilés, ciblés. L’État mobilise son appareil pour surveiller, punir, dissuader. Les cas se multiplient : Jovanovic perquisitionné, influenceurs censurés, activistes menacés. La répression n’est plus marginale, elle devient une politique publique.

    Le vocabulaire présidentiel bascule dans la psychiatrisation. Dire « maboule », ce n’est pas un dérapage. C’est réduire l’opposition à la folie. Cette pathologisation signe une dérive autoritaire classique : faire du dissident un déséquilibré. Le débat n’est plus politique. Il devient médical, judiciaire, coercitif. L’opposant devient suspect, le citoyen devient cible.

    Une propagande inversée pour masquer la dérive

    La tactique est connue : inversion accusatoire. Ceux qui dénoncent sont accusés de complotisme. Ceux qui informent sont décrits comme dangereux. Le soupçon devient une arme. La peur, une gouvernance. Macron teste les récits. La vidéo ? D’abord « fake news », puis « blague », puis « surinterprétation ». Ce flou permet de disqualifier toute critique et d’imposer la version officielle.

    Les médias relaient sans réserve. Ils reprennent la ligne de l’Élysée, ignorent les incohérences, attaquent les témoins. Le pouvoir se sert d’eux comme d’un bouclier. Le quatrième pouvoir se fond dans le premier. Les institutions restent muettes. Aucun contre-pouvoir ne réagit. Le régime opère un glissement : insultes ciblées, traçage assumé, fichage idéologique. L’opposant n’a plus sa place. La dissidence est surveillée, sanctionnée, effacée.

    Ce n’est pas une gifle qui fait scandale, c’est la réaction d’un État qui bascule dans la répression douce mais systématique. La censure devient légitime, la surveillance, banale. L’ironie est suspecte, l’indépendance, coupable. Ce que révèle cette affaire, c’est la mutation d’un régime. Un État qui surveille, qui fiche, qui punit. Un pouvoir qui ne gouverne plus, mais contrôle.

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  • Le 27 mai 2025, Sylvain Ferreira et Alexandre Juving Brunet étaient les invités de La Matinale de Géopolitique Profonde, animée par Nicolas Stoquer !

    Sylvain Ferreira est un historien militaire français, spécialisé dans l’art de la guerre et son évolution de 1850 à 1945. Il s’intéresse particulièrement à l’impact de l’ère industrielle sur les combattants et a contribué à plusieurs revues d’histoire militaire. Auteur et concepteur de jeux de stratégie, il a récemment publié La bataille de Marioupol : 25 février – 20 mai 2022.

    Alexandre Juving-Brunet est une figure publique connue pour son engagement dans divers mouvements sociaux et politiques. Ancien capitaine de gendarmerie, il s’est fait remarquer par son implication dans des initiatives citoyennes et a été médiatisé pour ses prises de position sur des questions de souveraineté nationale et de résistance civile.

    L’escalade assumée vers la guerre totale

    Le 26 mai, le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis ont levé toutes les restrictions de portée sur les armes fournies à l'Ukraine, permettant à Kiev de frapper des cibles militaires en Russie. Cette décision marque un tournant stratégique majeur et une co-belligérance pleinement assumée.

    Cette évolution révèle une dérive politique irrationnelle, guidée par une obsession idéologique : l’anéantissement de la Russie poutinienne. Malgré l'absence de progrès sur le terrain, l'Occident persiste, quitte à entraîner le continent dans une guerre généralisée.

    Le retournement moral de l’Occident

    Simultanément, la scène européenne vacille sur ses fondements moraux. La présidente slovène Nataša Pirc Musar a qualifié les actions d'Israël à Gaza de "génocide" lors d'une intervention au Parlement européen. Ce terme, longtemps tabou, s'invite désormais dans les hémicycles officiels.

    Cette dénonciation souligne le double standard occidental : une indignation sélective sur l’Ukraine contraste avec le silence sur la Palestine. La morale devient un outil de guerre, brandi selon les intérêts du moment, minant toute autorité éthique.

    La France happée par une culture de mort

    À l’échelle nationale, un autre front s’ouvre : celui de la civilisation elle-même. Le Parlement français débat actuellement d'un projet de loi sur l'euthanasie, permettant aux patients atteints de maladies graves et incurables de recourir à une aide active à mourir.

    Ce débat touche aux fondements de notre civilisation : le respect de la vie, la solidarité intergénérationnelle, la transcendance. La France se dépouille de ses repères les plus fondamentaux, signant la défaite d’un modèle humaniste au profit d’un utilitarisme froid et bureaucratique.

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