Episodes
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De très grands changements sont en train de s’opérer dans le monde du Spatial aujourd’hui. Pendant très longtemps, la science, la technologie, l’observation de la Terre, les télécoms, la défense, ont été le substrat du Spatial. A l’heure actuelle, l’Espace prend une importance économique gigantesque, avec des prévisions de croissance considérables, car en exploitant les données de l’Observation de la Terre, il y a une multitude d’applications et de nouveaux services pour des entreprises, pour des gouvernements ou pour des organisations internationales. C’est un moteur pour le développement mais aussi un questionnement du modèle initial du Spatial, dans lequel les agences ont un rôle important à jouer.
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La Charte Internationale Espace et Catastrophes Majeures existe depuis plus de 20 ans. C’est une coopération entre 17 agences spatiales dans le monde qui fournit un service 24/7, toujours activable pour, en cas de catastrophe majeure, programmer très rapidement des images satellites et fournir gratuitement ces images et des cartes dérivées aux équipes de secours qui interviennent sur le terrain.
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Lorsque nous parlons de consommation et de production responsables, la Station spatiale internationale peut être considérée comme un bon exemple. Dès sa conception, toute l’énergie de la station est fournie par le soleil. L’eau y est recyclée à près de 95%. Mais plus que cela, l’exploration spatiale nous donne une perspective unique sur la Terre. C’est notre seul moyen pour prendre conscience qu’il s’agit d’une planète unique. Les images que nous envoyons tous les jours depuis l’ISS sont à elles seules des histoires bonnes ou mauvaises de ce que nous faisons à notre planète.
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Avec 30% de la surface cultivée et 50% du total de nos exportations agricoles, l’olive occupe la première place dans l’agriculture en Tunisie. En partenariat avec le CESBIO et le CNRS, nous utilisons les images satellitaires de la mission Sentinel-2 du programme européen Copernicus pour détecter dans les champs d’oliviers, les anomalies et les stress hydriques qui se multiplient avec le changement climatique.
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En tant que pêcheur, nous savons où nous mettons nos filets. Mais il peut arriver que de gros bateaux, ou des plaisanciers les entrainent ou coupent les pavillons. Pour éviter que nos filets se retrouvent au fond de la mer et continuent de tuer du poisson pendant des années, nous les équipons de balises satellites CLS pour les localiser et les récupérer.
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L’objectif du projet B-LiFE (Biological Light Fieldable Laboratory for Emergencies) de ESA Space Solutions est d’amener une capacité de diagnostic au plus près de la zone de crise, fournissant ainsi un élément essentiel de réponse d’urgence rapide tout en préservant la sécurité des personnels déployés et des populations environnantes. B-LiFE a déjà été déployé avec succès en Guinée pour lutter contre l’épidémie d’Ebola de 2014-2015 et également en 2020 lors de la crise Covid en Italie.
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Après le passage d’un ouragan, les données spatiales sont vitales pour envoyer nos équipes de sauvetage là où il y en a besoin. Ces ressources sont mises à disposition gratuitement grâce au partenariat de 17 agences spatiales et organisations internationales, dans le cadre de la Charte internationale Espace et Catastrophes Majeures. Après le désastre, l’observatoire de la reconstruction (Recovery Observatory) est activé avec le soutien du CNES et fournit des images satellites pour aider à la réhabilitation ainsi qu’au suivi des activités de développement : environnement, agriculture, évolution de l’habitat….
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Quand je suis arrivée à l’université, inscrite en mathématique et en physique, j’ai été confrontée à des propos tels que “c’est trop difficile”, “que je n’allais pas m’en sortir et que je n’allais pas pouvoir faire carrière dans ce domaine”, et que même “j’allais rester célibataire à vie parce qu’aucun homme ne voudra d’une femme qui fait ce genre d’études”. Heureusement, j’ai eu des parents compréhensifs et qui m’ont soutenue dans mon choix de carrière.
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Le phytoplancton est important pour le climat et pour la vie dans l’océan. Ce sont des organismes microscopiques fascinants, invisibles à l’oeil nu, mais visibles depuis l’Espace. Si la quantité de phytoplancton venait à baisser, cela entrainerait une diminution de toutes les ressources de l’océan et de sa capacité à capter le gaz carbonique, l’une des causes de l’effet de serre.