Episodes
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Deux jeunes musiciens de Démos explorent, avec leurs camarades, les préjugés liés à la pratique de la musique classique.
Ce documentaire sonore suit Sandra Kong et Mathéo Comtes, deux jeunes musiciens de 21 et 22 ans, pendant les répétitions et le concert de fin d’année des orchestres avancés « jeunes » de la Philharmonie.
En témoignant de leurs parcours, et en tendant leur micro à leurs camarades musiciens, ils dévoilent une réalité qu'eux-mêmes ont dû affronter : celle des stéréotypes et des jugements liés à la musique classique.
Du brouhaha des répétitions à l'apothéose du concert dans la grande salle Pierre Boulez, on découvre que derrière les notes se cachent des réalités profondes, parfois graves, marquées par des préjugés sociaux et raciaux qui vont au-delà du stéréotype "has been" et "réservé aux anciens". On y découvre également des jeunes unis par l'amour de la musique et le pouvoir collectif qui les soutient.
Réalisé par Annabelle Croze
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Épisode issu de la collection « L'aventure Démos ».
Démos œuvre en faveur de la démocratisation culturelle par la pratique musicale en orchestre. Le projet s’adresse à des enfants de 7 à 12 ans habitant dans des quartiers relevant de la politique de la ville (QPV) ou dans des zones de revitalisation rurale (ZRR) éloignées des lieux de pratique. -
« Initialement, je voulais être médecin mais ça se ressemble, parce que quand vous êtes médecin, vous soignez des gens malades et maintenant je soigne des objets malades ! »
Pour ce 2 ème épisode, la réalisatrice Elise Picon et 7 adolescents du programme de réussite éducative d'Aubervilliers s'intéressent à la restauration d’instruments avec Marie Anne Loeper Attia, dans son « laboratoire » de la Cité de la musique, juste à côté du Musée. Un musée, qui héberge une bonne partie des instruments que Marie-Anne doit « soigner », et dans lequel - comme la Philharmonie - ils n’avaient jamais mis les pieds. Avec Marie-Anne, ils découvrent l’instrument sur lequel elle est en train de travailler : la croix sonore, le plus vieil instrument électronique au monde, l’ancêtre des synthétiseurs, le cousin du thérémine, un autre instrument bizarre qu’on joue juste en approchant et en éloignant les mains. Cette croix sonore, il n’en existe qu’un seul exemplaire au monde, et il est justement dans le cabinet de Marie-Anne Loeper-Attia le jour de l’enregistrement !
Réalisé par Elise Picon
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Épisode issu de la collection « Les mondes cachés de la Philharmonie » et de la série « Les métiers invisibles ». -
Missing episodes?
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« J'aime beaucoup l'aspect technique, j'aime bien avoir plein de matériel, plein de microphones, des consoles très perfectionnées, j'adore ça. »
Emmanuelle Corbeau est sonorisatrice à la Philharmonie de Paris. En quoi consiste ce métier du son ? Au milieu des balances de la chanteuse Jeanne Added et en arpentant la grande salle Pierre Boulez, Emmanuelle nous décrit son quotidien rempli de câbles, de microphones, de ponts, tout ce matériel qu’elle adore. Elle met son savoir-faire technique et artistique et surtout ses oreilles au service du public pour qu'il puisse écouter et vivre chaque concert le mieux possible. En la suivant dans les coulisses de la Philharmonie, nous découvrons son lexique du travail : patch, larsen, delay, fréquence... Grâce à elle, ces mots de la langue des ingénieur.e.s du son n'ont plus de secret pour nous !
Réalisé par Elise Picon
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Épisode issu de la collection « Les mondes cachés de la Philharmonie » et de la série « Les métiers invisibles ». -
Un voisin qui tape son rasoir sur l’émail du lavabo, le bruit d’une biscotte qui résonne dans la boîte crânienne, les poils qui se hérissent sous l’effet des harmonies de l’orchestre ... Marie Leclercq évoque pour nous les sons de sa vie, ceux qu’elle affectionne, ceux qui l’horripilent, et nous embarque dans son quotidien foutraque, où la Symphonie « Du Nouveau Monde » d’Antonín Dvořák se mêle allègrement aux klaxons des scooters et du tram parisiens.
Portrait réalisé par Thomas Guillaud-Bataille avec Tahah El Aissi.
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Épisode issu de la collection « Portrait d’un orchestre » et de la série « La vie comme elle sonne », une palette de portraits sonores de musiciennes et musiciens de l’Orchestre de Paris. -
Des chants d’oiseaux qui se mêlent à la rumeur d’une usine de ciment, un coup de fil vers l’Espagne, le café qu’on déguste avant de régler ses timbales ... Javier Azanza nous guide avec humour dans son univers sonore, où le rythme est omniprésent : dans la mélodie d’une sonnerie de réveil, dans la façon dont on marche dans la rue aussi bien que dans la Symphonie n° 3 « Eroica » de Ludwig van Beethoven.
Portrait réalisé par Thomas Guillaud-Bataille avec Tahah El Aissi.
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Épisode issu de la collection « Portrait d’un orchestre » et de la série « La vie comme elle sonne », une palette de portraits sonores de musiciennes et musiciens de l’Orchestre de Paris. -
Une alarme qui se déclenche dans la maison en pleine nuit, le biberon du petit dernier qu’on agite tout en versant les céréales dans le bol des grands qui chantent du Soprano à tue-tête : "Faut taffer le cardio pour mieux endurer. La vie c'est musclé ouais ouais ouais". Anaïs Benoît nous invite dans son quotidien mouvementé, où le rythme effréné de L’Oiseau de feu de Stravinsky côtoie celui, plus apaisé, de la sophrologie.
Portrait réalisé par Thomas Guillaud-Bataille avec Tahah El Aissi.
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Épisode issu de la collection « Portrait d’un orchestre » et de la série « La vie comme elle sonne », une palette de portraits sonores de musiciennes et musiciens de l’Orchestre de Paris. -
Une fille qui répète du France Gall pour l’école, un garçon fan de beat box, des gallinacées en délire, un public qui n'en finit pas d'applaudir ... Le cor anglais solo Gildas Prado nous emmène à la découverte des bruits et des sons peu ordinaires qui ponctuent son quotidien. Il évoque aussi son métier et les outils et matériaux nécessaires à l’entretien de ses instruments, le hautbois et le cor anglais (qui est de la famille des hautbois) : couteau, plaque, mandrin, billot, baudruche ... car pour être un bon hautboïste, il faut être bricoleur.
Portrait réalisé par Thomas Guillaud-Bataille avec Tahah El Aissi.
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Épisode issu de la collection « Portrait d’un orchestre » et de la série « La vie comme elle sonne », une palette de portraits sonores de musiciennes et musiciens de l’Orchestre de Paris. -
« Comme à la radio en direct, on enregistre avec une « machine à fantôme », disait Edison. On est en train de fabriquer une archive. »
Les enfants ont enregistré leur famille. Ils ont fabriqué des archives. Marie Guérin met en ondes ces documents et invite à poursuivre la collection : l’Archive mondiale de la chanson de famille.
Réalisé par Marie Guérin avec les enfants de Démos Lyon.
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Podcast issu de la collection « À l’école de la radio et de la création sonore », réunissant des œuvres réalisées au sein d’établissements scolaires et d’enseignement artistique supérieur. -
La musique, « ça me permet de créer un fil comme un téléphone. Entre ici et l’Algérie, y’a un fil … Et ce fil, c’est ce qui maintient le lien ».
On part en Algérie. On rejoint John Lennon. La musique est comme un fil, un lien entre les souvenirs d’Ahmed. Adnane enregistre.
Réalisé par Marie Guérin avec les enfants de Démos Lyon.
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Podcast issu de la collection « À l’école de la radio et de la création sonore », réunissant des œuvres réalisées au sein d’établissements scolaires et d’enseignement artistique supérieur. -
« Si tu veux, je te chante ce que je te chantais quand tu étais bébé ».
On part en Algérie, en Kabylie, avec une très vieille mélodie. Naïm enregistre.
Réalisé par Marie Guérin avec les enfants de Démos Lyon.
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Podcast issu de la collection « À l’école de la radio et de la création sonore », réunissant des œuvres réalisées au sein d’établissements scolaires et d’enseignement artistique supérieur. -
« Quand je ferme les yeux, je peux voir mon frère quand il est arrivé avec le disque. Le ciel était très bleu. »
On part au Brésil, sur des airs de samba et de bossa nova avec Marcel. Souvenir d’un disque noir sur fond de ciel bleu. Cora enregistre le moment de transmission.
Réalisé par Marie Guérin avec les enfants de Démos Lyon.
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Podcast issu de la collection « À l’école de la radio et de la création sonore », réunissant des œuvres réalisées au sein d’établissements scolaires et d’enseignement artistique supérieur. -
« Je vois ma grand-mère, ma mère, les grandes personnes qui racontent des histoires à leur petit-fils ».
On part en Algérie avec Idir. Ali chante. Ilyas tend l’enregistreur.
Réalisé par Marie Guérin avec les enfants de Démos Lyon.
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Podcast issu de la collection « À l’école de la radio et de la création sonore », réunissant des œuvres réalisées au sein d’établissements scolaires et d’enseignement artistique supérieur. -
Utopia imagine un monde idéal d’après le poème de Georges Perec De la difficulté qu’il y a à imaginer une cité idéale.
« Dans ce monde injuste et ennuyeux, tout le monde rêve d’un univers incroyable et parfait. Certains et certaines souhaitent être riches, d’autres veulent l’égalité entre les gens et les couleurs. Il y a tellement de choses à changer. Alors un groupe d’enfants prend les devants et part à la recherche d’un monde rêvé ». Texte écrit par les enfants de la classe de 5C du collège Joséphine Baker de Saint-Ouen-sur-Seine.
Réalisé par Anna Belguermi avec les élèves de la classe de 5e C du collège Joséphine Baker de Saint-Ouen-sur-Seine, et les enseignantes Marie Lassort et Véronique Marquis.
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Podcast issu de la collection « À l’école de la radio et de la création sonore », réunissant des œuvres réalisées au sein d’établissements scolaires et d’enseignement artistique supérieur. -
Une plongée au cœur de la vie nocturne de la Philharmonie, de ses « habitants » et des sons qui la peuplent une fois les portes fermées.
C’est l’expérience sonore que vont vivre quatre personnes qui décident de se faire enfermer le temps d’une nuit de tempête dans la Philharmonie de Paris, alors que les dernières notes de musique ont cessé de résonner et que le silence s’installe dans les salles de concerts. Un paysage inconnu de sons et de voix s’éveille alors, mystérieux et fantomatique, aux limites de l’audible …
Réalisé par Antoine Richard avec Madina Gomis, Samuel Robineau et Johan Silvy-Leligois.
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Podcast issu de la collection des « secrets », intitulée « Les mondes cachés de la Philharmonie ». -
« Au moins, je pourrai leur casser les oreilles »
Noham, Elise, Floriane et Ismaël ont 8 ans. Ils vivent à Taverny dans le Val d’Oise. A l’école, on leur a proposé d’intégrer un orchestre Démos et d’adopter un instrument de la famille des bois : flûte traversière, clarinette, hautbois, basson. Ces instruments font désormais partie de leur vie quotidienne. Leurs familles découvrent en même temps qu’eux une pratique musicale souvent considérée comme élitiste et dont elles sont parfois très éloignées. A la maison, l'instrument trouve peu à peu sa place, tandis que les enfants se rêvent déjà musiciens professionnels.
Réalisé par Jeanne Robet.
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Podcast issu de la collection « L’aventure Démos ».
Démos œuvre en faveur de la démocratisation culturelle par la pratique musicale en orchestre. Le projet s’adresse à des enfants de 7 à 12 ans habitant dans des quartiers relevant de la politique de la ville (QPV) ou dans des zones de revitalisation rurale (ZRR) éloignées des lieux de pratique. -
Le temps d’un duo entre deux musiciens qui se retrouvent à la Philharmonie de Paris : un des plus grands cornistes de sa génération, André Cazalet, et l’un de ses anciens élèves, Félix Roth.
Au printemps 2023, le réalisateur sonore Antoine Richard a rencontré André Cazalet. Cor solo durant plus de 40 ans à l’Orchestre de Paris et presque autant d’années à enseigner au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, André Cazalet allait donner en juillet son dernier concert avec l’Orchestre. Tous deux ont alors inventé une forme documentaire mettant en jeu les questions de transmission et d’enseignement au travers d’une séance de travail avec l’un de ses anciens élèves, le corniste et compositeur Félix Roth.
Lorsque celui-ci était dans la classe de Cazalet, le professeur avait déjà perçu chez son élève tôt un désir de musique plus vaste qu’une seule carrière en tant que corniste. Ainsi Félix Roth lui avait demandé d’étudier une partition d’un ami compositeur de son professeur, Gérard Grisey, dont André Cazalet avait donné la première audition mondiale en 1989. L’idée est venue de concentrer ce portrait croisé entre André Cazalet et Félix Roth autour de cette œuvre pour deux cors intitulée Accords perdus.
Réalisé par Antoine Richard avec André Cazalet et Felix Roth.
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Épisode issu de la collection « Portrait d’un orchestre » et de la série « Les passeurs » mettant en ondes des histoires de filiations, de transmissions et de passages de relais.