Episodes

  • NoĂ©mie a grandi dans une famille de juifs ashkĂ©nazes libĂ©raux. Il y a quelques annĂ©es, elle rencontre Marc, un homme dont le nom de famille est un nom ashkĂ©naze. Marc, aujourd’hui dĂ©cĂ©dĂ©, a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans une famille qui n’a pas accordĂ© de place Ă  la religion. Son pĂšre, un juif ashkĂ©naze, nĂ© pendant la guerre, a Ă©tĂ© Ă©levĂ© de façon complĂštement assimilĂ©e. Sa mĂšre est catholique italienne.
    Quand NoĂ©mie rencontre son futur mari, il ne connaĂźt rien au judaĂŻsme. Il n’y comprend pas grand-chose non plus. AprĂšs la naissance de leur fille, ils se marient. Le mariage est civil. “Il n’était pas question de conversion, pas question de le travestir". Ensemble, ils ont deux enfants.
    Marc accepte que ses enfants soient élevés dans le judaïsme. Au fil des épreuves, le mari de Noémie se sent de plus en plus juif.

    Son histoire, NoĂ©mie la raconte aussi dans un livre. Ce livre s’appelle "Vivre aprĂšs Marc". Il est publiĂ© aux Ă©ditions Hermann. Delphine Horvilleur en signe la prĂ©face. Vous pourrez retrouver cet ouvrage dans vos librairies Ă  partir du 25 janvier prochain.


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  • Eva a 29 ans. Ses deux parents sont ashkĂ©nazes. C’est son pĂšre qui lui transmet la religion juive, qui perpĂ©tue le chabbat, qui l’emmĂšne Ă  la synagogue pour les fĂȘtes, qui l’inscrit au Talmud Torah, qui organise des voyages en IsraĂ«l, qui perpĂ©tue la mĂ©moire familiale. Il y a plus de six ans, elle rencontre Guillaume, un homme Ă©levĂ© dans la religion catholique. Qu’est-ce qui l’attire chez lui ?
    DĂšs le dĂ©but, la jeune femme se pose des questions sur sa relation. Comment faire la part des choses entre ce qu’elle veut et ce que son pĂšre veut pour elle ? Guillaume, lui, ne sait pas quelle attitude adopter pour se faire adopter par la belle-famille... Quels sont les bons gestes ? Comment agir sans manquer de respect Ă  la tradition juive ?


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  • CĂ©cile est nĂ©e dans une famille de juifs sĂ©pharades libĂ©raux. Du cĂŽtĂ© de Romain, il a grandi dans une famille laĂŻque de culture catholique, trĂšs ouverte sur le monde. CĂ©cile et Romain se sont rencontrĂ©s au lycĂ©e, Ă  Paris. Romain savait que CĂ©cile Ă©tait juive (il l'a toujours su). Romain a dĂ©couvert le judaĂŻsme de CĂ©cile Ă  travers les fĂȘtes en famille, les repas que l’on prĂ©pare et que l’on mange.

    Quand leur relation s’est installĂ©e dans la durĂ©e, ils se sont posĂ©s la question de l’éducation de leurs futurs enfants. CĂ©cile tient Ă  les Ă©lever selon la tradition juive. Ce qui ne veut pas dire que l’hĂ©ritage culturel de Romain comptera moins. Il y a prĂšs d'un an, ils ont donnĂ© naissance Ă  une fille et ont organisĂ© sa nomination Ă  Copernic. “Je ne veux pas que la tradition se perde”. Romain aime l’idĂ©e que leur couple ne rentre pas dans une case, qu'il est leur crĂ©ation, leur invention.


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  • Emma a 31 ans. Elle a grandi dans une famille traditionaliste. Son pĂšre ashkĂ©naze porte l’hĂ©ritage de la Shoah, sa mĂšre s’est convertie au judaĂŻsme en IsraĂ«l et en France. AprĂšs la mort de son grand-pĂšre, ses parents s'orientent vers le mouvement massorti. Depuis toujours, elle parle de son judaĂŻsme, une partie de son identitĂ©.

    Il y a deux ans, elle rencontre une mexicaine Ă©duquĂ©e dans la religion catholique. “J’étais la premiĂšre juive qu’elle rencontrait”. Au dĂ©but de leur relation, la religion est Ă  l’origine de quelques frictions. “On se disputait sur le sapin de NoĂ«l comme sur la circoncision”. Emma travaille sur elle pour apprĂ©cier l’autre dans son Ă©trangetĂ© tout en essayant de lui transmettre son sentiment d’appartenance. “Ce serait un vrai problĂšme si j’avais des enfants qui ne voulaient plus ĂȘtre juifs”.


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  • Thomas a grandi dans la religion juive. Sa mĂšre l’a habituĂ© Ă  frĂ©quenter la synagogue, Ă  s’impliquer dans la vie de la communautĂ©. Le bac en poche, il prend du recul, repense l'idĂ©e de Dieu.

    Il y a plus de quatre ans, il rencontre Camille, une amie d’amis. Camille est nĂ©e dans une famille de tradition catholique. Elle pratique au contact de son grand-pĂšre, avec lequel elle est liĂ©e. Quand il dĂ©cĂšde, elle prend ses distances mais continue Ă  croire que JĂ©sus est le fils de Dieu. Avant Thomas, elle n’avait jamais vraiment connu de personne juive. “Je vivais Ă  la campagne, ce n’était pas des choses dont on parlait beaucoup”.
    Thomas s’est plusieurs fois posĂ© la question : est-ce que c’est la bonne ? Comment faire pour ne pas sortir de la religion ? Que faire si je n’ai pas de Ketouba ? Si mes enfants ne sont pas juifs ?


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  • Patrick Oualid est l’enfant d’un pĂšre juif nĂ© en AlgĂ©rie et d’une mĂšre non juive, Française d'AlgĂ©rie, convertie au judaĂŻsme. En grandissant, la question de la transmission devient une obsession. “Comment transmettre si mon pĂšre est moins pratiquant que son pĂšre et si je suis moins pratiquant que mon pĂšre ?”

    Il y a 15 ans, il a rencontrĂ© Alexia. Alexia a grandi dans une famille catholique, des Français d’AlgĂ©rie. Adolescente, elle a compris qu’elle ne croyait pas en Dieu et a pris ses distances avec les croyances.

    Quelques mois aprĂšs leur mariage civil, Alexia accouche d’un petit garçon. La question de la brit mila ne se pose pas vraiment : “je ne me voyais pas imposer Ă  mon fils le fait d’ĂȘtre diffĂ©rent de son pĂšre et de son demi-frĂšre”. Sacha, leur enfant, a 12 ans. Il se sent juif et prĂ©pare sa bar mitsva. Avec son fils, Patrick perpĂ©tue le fil de la transmission.


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  • Julie est la fille d’un pĂšre nĂ© au Maroc et d’une mĂšre convertie au judaĂŻsme. Julie n’a pas tellement baignĂ© dans la religion juive. Seules les fĂȘtes Ă©taient cĂ©lĂ©brĂ©es. Vers la fin de l'adolescence, Julie dĂ©cide de se rapprocher de sa famille cĂŽtĂ© paternel. Elle profite de cette occasion pour apprivoiser cette religion qui lui est assez inconnue. À 22 ans, elle rencontre un jeune homme brillant et terrifiĂ© par les filles. Il s’appelle François, se prĂ©sente comme athĂ©e avec une Ă©ducation catholique. 15 jours aprĂšs l’avoir embrassĂ©e, elle sait qu’elle Ă©pousera cet homme. Avec François, ils organisent un mariage civil suivi d’une fĂȘte avec buffet 100% casher un jeudi. “Et l’ambiance Ă©tait celle d’un mariage juif”. Quelques mois plus tard, elle accouche d’un garçon. La question de la brit mila se pose Ă  peine. “J’ai toujours dit que mes enfants seraient juifs”. François approuve ce choix de vie. À la maison, il y a deux vaisselles et tout le monde mange cacher. Son fils est inscrit au Talmud Torah depuis qu’il a 6 ans. Depuis quelque temps, François se pose la question de la bar mitsva de son fils. Quelle sera sa place ? Comment jouer un rĂŽle quand on n’est pas juif ? MĂȘme si Julie ne veut pas que son mari change, elle se pose la question de sa conversion. “Ce serait plus simple pour mes enfants. Ce serait plus simple aussi pour que François et moi soyons enterrĂ©s dans le carrĂ© juif”.


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  • Rachel a 32 ans. Elle a grandi en menant une vie juive: elle mange casher, cĂ©lĂšbre toutes les fĂȘtes, est chomeret chabbat. Ses parents Ă©taient les garants de la pratique d’une communautĂ© d’une petite ville de province.

    Rachel Ă©volue en opposition avec toutes ces rĂšgles, vĂ©cues comme des contraintes insupportables. Au moment de ses Ă©tudes, elle quitte le foyer familial et se frotte Ă  tous les “interdits” : “j’étais une traĂźtresse de ouf”. Rachel n’ose pas parler de son nouveau mode de vie Ă  ses parents. “M’aimeront-ils encore si je mange des crevettes ?”

    Il y a prĂšs de trois ans, elle a rencontrĂ© un homme, musulman, rĂ©fugiĂ© syrien. Quand elle annonce Ă  ses parents qu’elle est en couple avec un homme musulman, ils tombent des nues. “C’est un cataclysme.” MalgrĂ© ça, elle continue de cĂ©lĂ©brer les fĂȘtes avec ses parents. Son conjoint vient parfois. À la maison, elle essaie de lui transmettre ce qui est important pour elle dans son hĂ©ritage, ce qui lui procure du plaisir dans sa pratique. Elle confie que cette rencontre avec cet homme non juif lui a permis de renouer avec le judaĂŻsme, de mieux comprendre ce qu’elle a envie de faire ou de ne pas faire.


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  • Manuela est italienne. Ses deux parents sont juifs, son pĂšre s’est converti avant sa naissance. BenoĂźt lui est issu d’une famille de catholiques pratiquants. Il y a 19 ans, ils se sont rencontrĂ©s lors d’une expĂ©rience professionnelle en Espagne. TrĂšs vite, BenoĂźt rĂ©alise que la pratique de Manuela peut ĂȘtre un obstacle Ă  la poursuite de leur relation. AprĂšs de nombreux doutes et une courte rupture, ils dĂ©cident de se marier. Ensemble, ils se mettent d’accord pour laisser leurs enfants dĂ©cider de leur judaĂŻsme ou non.

    Manuela et BenoĂźt ont aujourd’hui 4 enfants Ă©levĂ©s de façon trĂšs libre et selon certains rites juifs tels que chabbat et les fĂȘtes. Pourtant, Manuela se pose la question : se sentent-ils juifs ? Leur premier enfant est un garçon, il n’est pas circoncis. Il a bientĂŽt 13 ans et ne pense pas prĂ©parer sa bar mitsva. Manuela souffre de cette situation, de cette transmission inachevĂ©e, inaboutie. Sa deuxiĂšme aimerait faire sa bat mitsva et en mĂȘme temps, elle a peur de blesser son pĂšre. Dans l’ensemble, la religion dans leur couple les amĂšne Ă  faire beaucoup de sacrifices. Manuela a l’impression de porter seule son dĂ©sir de transmission, son sentiment d’appartenance. Quant Ă  BenoĂźt, il ne comprend pas la pratique de sa femme et refuse l’idĂ©e que la tradition juive rythme sa vie.


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