Episodes
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Aperçu
À l'âge de 63 ans, le Prophète s'en va accomplir le seul rite qu'il n'avait pas encore pratiqué, le hadj ou le grand pèlerinage. Après des années de lutte et de résistance, le Prophète décide de réaliser son pèlerinage d'adieu en compagnie de ses fidèles. Lorsqu'il arrive sur le territoire sacré, il accomplit les différents rites du pèlerinage. Puis, au neuvième jour du mois de Dhu al Hijja de l'an 10 de l'hégire, il tient un discours depuis le mont de la Miséricorde à une assemblée de plus de 100 000 musulmans dans lequel il leur rappelle les grands principes de l'islam avant de leur recommander de s'attacher fermement au Coran et la Sunna. À peine quelques heures plus tard, il reçoit une révélation qui annonçait la fin de sa mission. Dans ce verset, il est dit : « Aujourd'hui, j'ai amené votre religion à son point de perfection. Je vous ai accordé Ma grâce toute entière et j'ai agréé l'Islam pour vous comme religion. » Ce verset suscite les larmes d Abou Bakr qui comprend que cette révélation annonçait indirectement la mort du Prophète. Jibrîl qui avait coutume de venir chaque année réviser le Coran avec le Prophète pendant le ramadan, était venue cette année-ci à deux reprises. Le Prophète en a déduit que sa mission touchait à sa fin.
De retour à Médine, le Prophète se rend au cimetière des martyrs de Uhud pour les saluer et se remémorer leur sacrifice. Sur le chemin du retour, des compagnons constatent l'empreinte de la tristesse sur son visage et lui en demandent les raisons. Le Prophète répond : « c’est parce que mes frères me manquent. - Ne sommes-nous pas tes frères ? Répondent les compagnons - Vous, vous êtes mes compagnons, mes frères sont ceux qui viendront après moi et qui croiront en moi sans même avoir vu, déclare le Prophète. » Quelque temps plus tard, il se rend à la mosquée pour tenir l’un de ses derniers discours du haut de son minbar dans lequel il mettait en garde les musulmans contre l’amour des richesses matérielles. La nuit suivante, il se rend au cimetière d’al baqî’ pour rendre hommage à ceux qui l'avaient soutenu. Et sur le retour, il est gagné par une terrible douleur à la tête. Son corps commence à faiblir et une fièvre intense le touche. Il continue avec peine à présider la prière à la mosquée pendant une dizaine de jours. Le prophète avait aussi pour habitude de visiter ses épouses à tour de rôle. Mais quand son état de santé s'est aggravé, ses épouses lui ont permis de se rendre chez ‘Âïcha. N'ayant plus la force de marcher, il est assisté par deux compagnons pour le conduire chez son épouse ‘Âïcha. Il peut encore diriger quelque temps la prière et profiter du peu de force qui lui restait pour prodiguer encore quelques conseils à ses compagnons.
Un jour, n'étant plus en mesure de présider la prière, il en confie la charge à Abû Bakr, son ami le plus fidèle. Le lendemain, à l'heure de la prière de l'aube, le Prophète soulève le rideau qui séparait sa demeure de la mosquée et se met à observer les musulmans avec le sourire aux lèvres. C'était peut-être la dernière fois que les compagnons voyaient le Prophète vivant. Voyant sa santé se dégrader au point de ne plus pouvoir s'exprimer, ‘Âïcha se place à ses côtés, le tient dans ses bras et pose la tête du Prophète contre sa poitrine et suivant le regard du Prophète, alors incapable de s'exprimer, elle comprend qu'il souhaite le siwâk que ‘Abd ar-Rahmân ibn ‘Awf tenait dans ses mains. Elle lui tend et il se nettoie les dents avec avant de lever les mains au ciel en invoquant son Seigneur. Soudain, sa main tombe et sa tête se fait lourde dans les bras de ‘Âïcha. Le Prophète vient de retourner auprès de son seigneur. Mais si son corps est contenu dans la terre, sa sagesse, elle, reste vivante et vivifiante dans le cœur de ses fidèles.
Une seule leçon à retenir : toute âme goûtera à la mort.
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Aperçu
L’accord de paix signé entre les deux camps à Alhudaybiyya fut une victoire morale décisive pour les musulmans. Grâce à cette paix, les musulmans pouvaient, pour la première fois, communiquer leur message aux gens plus sereinement. Le résultat net de tout cela est que la structure représentée par les Quraychs commençait à s’effondrer et le Prophète était conscient que ses ennemis étaient en perte de vitesse. L’ennemi était tout aussi conscient du prestige qu’avait acquis la communauté musulmane. Les musulmans n’étaient plus ces pauvres esclaves qu’ils maltraitaient mais étaient devenus grâce à la foi qui rayonnait dans leurs cœurs, des hommes de prestige avec lesquels ils échangeaient cette-fois d’égal à égal.
Deux ans après la signature de la trêve, les Quraychs furent impliqués dans un incident qui représentait une violation flagrante de l’accord de paix. Suite à cela, le Prophète décida de mobiliser ses compagnons pour se rendre à la Mecque. C’était le dixième jour de ramadan de l’an huit de l’hégire. L’ennemi était parfaitement conscient que non seulement leur trahison était irréparable et mais aussi qu’ils ne pouvaient plus faire face à la prestigieuse communauté du Prophète. D’ailleurs, ils étaient ébahis pas l’imposante et charismatique troupe de Muhammad qu’ils voyaient pénétrer dans la Mecque sous leurs yeux dans un sentiment profond d’impuissance.
Jamais, ils n’avaient vu un homme aussi vénéré que Muhammad. Ce dernier, après avoir accompli des circumambulations autour de la Ka’ba, s’est tourné vers ceux qui venaient de trahir le pacte en les interpellant en ces termes : « Que vais-je faire de vous à présent ? » Vulnérables, ses ennemis répondirent : « Tu généreux et le fils d’un frère généreux. » A ces mots, le Prophète leur déclara « Allez, vous êtes un peuple libre ! » Et Tandis qu’un compagnon sous l’emprise de la colère annonça qu’était venu pour les musulmans le jour de la vengeance après tant d’années de persécutions, le prophète l’apostropha aussitôt en déclarant : « Aujourd’hui est le jour de la miséricorde. » Puis, il se dirigea à l’intérieur du sanctuaire sacrée et détruisit avec son bâton toutes les idoles qu’il abritait pour faire triompher le Monothéisme.
Enseignements
1. L’attitude du Prophète nous enseigne qu’il ne faut jamais se laisser perturber par les turbulences extérieures en restant toujours attentif à la Présence divine. La haine de l’autre ne doit pas être l’occasion d’une vengeance mais au contraire l’opportunité de témoigner de la miséricorde divine. Les perturbations extérieures ne doivent pas déranger la concentration intérieure du croyant.
2. La véritable liberté que Muhammad offre à ses anciens ennemis est davantage de nature spirituelle que politique en ce qu’il les libère des fausses croyances qui emprisonnaient leur âme dans la prison de la haine et altéraient leur perception de la réalité. Et cette liberté intérieure qui délivre l’homme de l’emprise de son égo qu’est venu offrir le Prophète à l’humanité.
3. En brisant les idoles de la Mecque, le Prophète nous indique que ce sont ces idoles, visibles ou subtiles, matérielles ou idéologiques, qui rendent le cœur de l’homme opaque à la Vérité… Aussi, nous invite-t-il à briser spirituellement toutes ces idoles qu’abrite le temple intérieur de l’homme, comme l’amour de l’argent, du pouvoir, de la mode etc. pour que le cœur soit plus disposé à accueillir la Lumière divine.
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Aperçu
Environ six années après l’arrivée du Prophète à Médine, les musulmans se trouvaient dans une situation très favorable et leurs ennemis devenaient de plus en plus vulnérables. Une nuit, le Prophète se vit en rêve aller prier à la Ka’ba avec ses compagnons. La tradition nous enseigne que quand un Prophète fait un rêve, c’est une indication de ce qui va lui arriver. Ce rêve était donc une bonne nouvelle car cela faisait plusieurs années que le prophète et ses compagnons n’avaient revu leur terre natale à cause de l’hostilité de leurs ennemis.
Animée par cette bonne nouvelle qui lui fut subtilement inspirée, il entreprit de prendre la route en compagnie de ses fidèles en direction de la Ka’ba pour accomplir le petit pèlerinage. Mais la nouvelle étant parvenu à ses ennemis, ces derniers usèrent de tous les moyens pour le dissuader et l’empêcher d’entrer dans la ville. C’est ainsi que le Prophète, sous inspiration divine, fit une halte sur la plaine d’Alhudaybiyya, à l’entrée de la Mecque, où ils campèrent quelques jours, en espérant trouver un terrain d’entente avec ses ennemis. Il ne manqua pas de leur faire savoir à plusieurs reprises qu’il n’était pas venu faire la guerre, mais uniquement accomplir le petit pèlerinage avant de retourner à Médine.
Mais après plusieurs échanges avec différents pourparlers des Qurayshs, le prophète finit par conclure une trêve de dix ans avec ses ennemis. Ce pacte de paix était toutefois soumis à des conditions qui, en apparence, n’étaient pas à l’avantage des musulmans notamment le fait de n’accomplir le petit pèlerinage que l’année d’après. L’entourage du Prophète s’était impatienté devant toutes les concessions que le Prophète faisait à ses ennemis alors que les musulmans étaient à cette époque clairement en position de force. Ils finiront par comprendre que l’attitude apparemment injuste du Prophète contenait au fond les graines d’une « victoire éclatante. »
Enseignements
1. Cet épisode souligne un aspect fondamental de l’éthique islamique : favoriser le dialogue même avec ses ennemis, et être toujours disposé à dissiper les tensions et les hostilités. La paix sociale doit se gagner même au prix d’un sacrifice personnel. Ici le Prophète a poussé ses disciples à sacrifier leur ardent désir d’entrer à la Mecque pour permettre à long terme de faire triompher la paix et la justice.
2. Toutes les choses que le Prophète a concédées à ses ennemis montre qu’il savait se mettre à la place de l’Autre, il était dans une attitude d’ouverture et de compréhension. Il comprenait l’ennemi de là où il parlait sans chercher à l’enfermer dans sa vision de la réalité
3. D’un point de vue spirituel, la signature de ce pacte montre combien la perception de la réalité du Prophète était extrêmement profonde tandis que celle de ses compagnons restaient à ce moment limité à ce qu’ils percevaient immédiatement. Cette attitude du Prophète nous enseigne que plus nous sommes éveillés à la Présence divine, plus nous voyons les choses avec du relief et moins nous sommes prisonniers des apparences souvent trompeuses.
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Histoire
La Bataille du Fossé, également connue sous le nom de Bataille d'Al-Khandaq, est l'une des batailles les plus significatives de l'histoire islamique. Elle a eu lieu en 627 après J.-C., lorsque les Qurayshites de la Mecque, alliés à d'autres tribus, ont formé une coalition et ont marché vers Médine dans le but d'éradiquer l'Islam et ses adeptes. Face à cette menace massive, le Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) a consulté ses compagnons sur la stratégie à adopter. Suite à une proposition de Salman Al-Farisi, un Persan converti, il fut décidé de creuser un fossé autour des zones vulnérables de Médine. Cette tactique, nouvelle pour les Arabes, a pris l'ennemi par surprise. La coalition ennemie, incapable de franchir le fossé, a assiégé Médine pendant plusieurs semaines. Face à des conditions difficiles et à des dissensions internes, les assiégeants ont finalement levé le siège et se sont retirés, et les musulmans ont remporté une victoire défensive sans précédent.
Enseignement
La Bataille du Fossé nous enseigne plusieurs leçons précieuses. Tout d'abord, elle souligne l'importance de l'innovation et de la stratégie en temps de crise. La suggestion de Salman Al-Farisi de creuser un fossé était novatrice, démontrant que l'intégration des connaissances et des expériences de diverses cultures peut être bénéfique dans la résolution de défis. En outre, la bataille a renforcé le concept de solidarité et d'unité parmi les musulmans, car ils ont travaillé ensemble pour défendre leur ville, indépendamment de leur origine ou de leur statut. La patience et la foi inébranlable en Dieu, même dans les moments de désespoir et de peur, sont des thèmes centraux de cet événement. Pour les croyants, la Bataille du Fossé est un rappel que même lorsque les chances semblent défavorables, avec la foi, l'unité, l'ingéniosité et la confiance en Dieu, la victoire est possible.
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Aperçu
Malgré leur victoire à Badr, les musulmans devaient se montrer vigilants quant aux intentions criminelles des Quraychs. Ces derniers, ayant mal digéré leur défaite humiliante, ne songeaient qu'à se venger de l'armée musulmane. À peine un an s'était écoulé qu'ils se sont mis en route pour affronter les musulmans dans un nouveau combat. Informé de la situation par son oncle Al ‘Abbâs, le Prophète, conformément à ses habitudes, consulte ses compagnons sur la stratégie à adopter. Une fois la décision prise, le Prophète quitte Médine à la tête de 1000 soldats pour aller résister à l'ennemi. Mais en cours de route, Abdallah bnu Ubay, chef des hypocrites, non content que le Prophète, n'ait pas favorisé son avis durant la consultation, se retire de l'armée en compagnie de ses 300 hommes, mettant ainsi à mal le plan du Prophète. Bien évidemment, son attitude avait pour unique but de diviser l'armée musulmane, qui ne comptait désormais plus que 700 soldats.
Nous sommes au début du mois de Chawwâl, en l'an 3 de l'hégire. Une fois au pied de la montagne de Uhud, le Prophète donne ses directives et mobilise un groupe de 50 archers qu'il place sur un monticule pour assurer les arrières. Puis il insiste en leur disant que, quelque soit la tournure de la bataille, il devait rester à leur poste jusqu’à nouvel ordre. Sur le champ de bataille, la stratégie du Prophète consistait à exploiter les lieux de telle sorte à ce que le positionnement des musulmans obligeait l'ennemi à combattre sur un terrain étroit qui ne leur permettait pas d'exploiter la totalité de leurs effectifs. La bataille tournait à l’avantage des musulmans. Les archers qui assuraient la garde sur le monticule observaient la situation victorieuse des musulmans ainsi que le butin de l'ennemi qui jonchaient le sol. À leurs yeux, la victoire était manifeste et, craignant être oubliée par le Prophète dans le partage du butin, ils ont quitté leur poste. C'est alors que Khâlid ibn Al-Walîd, alors général des Qurayshs, profite immédiatement de cette opportunité pour offrir une seconde chance à l’ennemi d’attaquer les musulmans par derrière. La bataille connaît alors un renversement qui a coûté cher aux musulmans. Plusieurs martyrs, dont Hamza et un Prophète blessé physiquement malgré la bravoure de certains compagnons qui ont tenté de le protéger par tous les moyens, notamment en faisant de leur corps un bouclier contre les flèches qui pleuvaient sur lui.
Enseignements :
1. Cet épisode nous enseigne que deux choses en l'occurrence causent la perdition d'un individu ou d'une communauté. La désobéissance au Prophète et l'amour de ce bas monde. En effet, ce qui a causé l'échec des musulmans dans cette bataille, c'est la transgression de l'ordre prophétique par les archers ainsi que leur attirance pour le butin de la dunya. Le croyant ne peut triompher de son âme que s'il l'oblige à se conformer à la sagesse du Prophète et à se détacher intérieurement de la vie.
2. Le croyant doit savoir se tenir sur le mont de sa conscience pour assurer la garde contre les suggestions de l'âme en les repoussant par la flèche du dhikr. Car au moindre relâchement spirituel, à la moindre convoitise de la vie terrestre, l'âme saisira l'opportunité de s'emparer du cœur pour la soumettre aux influences négatives de la dunya. L'attitude des archers sur la colline symbolise l'état de vigilance intérieure qui ne doit laisser aucune occasion à l'âme grossière de triompher de nos aspirations spirituelles.
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Aperçu
Malgré toutes les dispositions prises par le Prophète pour créer un climat apaisé à Médine, la situation demeurait complexe. En effet, l'émigration des musulmans à Médine n'a fait qu'accentuer la haine des Qurayshs. À cela s'ajoutait l'apparition des hypocrites dont le chef emblématique était Abdallah Ibn Ubay Ibn Salûl. La haine des Qurayshs et la duplicité des hypocrites menaçaient en permanence l'ordre établi par le Prophète. Les Qurayshs étaient à l'affût de la moindre opportunité pour combattre les musulmans. Tout était prétexte à faire la guerre au Prophète. Et il en fallut peu pour que les Qurayshs lancent leur première offensive contre les musulmans à Médine, sous prétexte de réagir à une tentative musulmane d’interception d’une caravane dirigée par Abû Sufyân, contenant les biens confisqués aux musulmans. Ces derniers, composés de 313 hommes, se voyaient ainsi défiés par une armée d'environ 1000 soldats très bien équipés.
Le Prophète consulte ses compagnons et après avoir obtenu l'assentiment des Ansârs et des Muhâjirûn, il se met à élaborer une stratégie de résistance pour faire face à l'ennemi qui était en supériorité numérique : choix d’un lieu tactique, disposition réfléchie de l’armée musulmane. Le tout renforcé par l’arme de l’invocation que le Prophète n’a cessé de manier tout au long cette bataille. À cela s’ajoutait le soutien subtil de Dieu : forte pluie encombrant le camp de l’adversaire, un renfort d’anges venus combattre aux côtés des musulmans. Au mois de Ramadân, en l'an 2 de l'Hégire, les musulmans remportent, à proximité des puits de Badr, leur première victoire militaire face aux Qurayshs qui connaissent un bilan lourd en perdant 70 de leurs soldats dont la plupart était des notables. Une sourate nommée « Le Butin alAnfâl » viendra célébrer ce moment décisif de l'histoire de l'islam.
Enseignements :
1. Ce qui fait la force d'une communauté, ce n'est pas son nombre mais la qualité de ses hommes. Les musulmans étaient certes trois fois moins nombreux, à peine 313 contre 1000. Mais il s'agissait de soldats, d'hommes de qualité, formés par un maître illustre qu'est le Prophète. Ce sont des hommes qui, pour la plupart, ont été formés à la prestigieuse école d'alArqâm. L’Éducation est le moyen le plus efficace de fonder une civilisation rayonnante et capable de triompher de toutes les injustices.
2. L'arme qui a donné la victoire aux musulmans n'est point le sabre des musulmans, mais l'invocation du Prophète faites dans l'intimité de son Seigneur. Les épées de l'armée musulmane n'auraient eu aucune efficacité sans le pouvoir de l'invocation. L’invocation est la véritable arme du croyant face à n'importe quelle épreuve. Le croyant doit avoir le réflexe d'invoquer son Seigneur.
3. Toutes les conditions matérielles étaient à l'avantage des négateurs, qui étaient trois fois plus nombreux que les musulmans et largement mieux équipés. Mais si la bataille s'est soldée par une victoire pour la communauté de Muhammad, c'est parce que Dieu s'est subtilement manifesté dans le combat, notamment par cette pluie qui a encombré le terrain des Qurayshs. Mais aussi en envoyant des anges qui combattaient mystérieusement aux côtés des musulmans, leur permettant ainsi d'avoir largement le dessus sur leurs ennemis. La Main invisible de Dieu opérait dans cette épreuve. Ainsi en va-t-il pour le croyant qui, face aux épreuves de la vie, n'oublie jamais d'intégrer le monde invisible, d'intégrer Dieu dans son équation. Car une équation sans Dieu n'offre que très peu de perspectives.
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Quelques treize années après la première Révélation, le Prophète reçut l’ordre de quitter sa ville natale, la Mecque, et d’aller s’installer à Médine où le climat social était plus propice à l’établissement d’une communauté de paix. Le peuple Mecquois se montrait de plus en plus hostile et virulent à l’encontre du message de Muhammad tandis que les médinois manifestaient davantage d’inclinations pour l’islam. Cette disposition intérieure des Médinois était donc une belle opportunité qui se présentait au prophète pour accomplir sa mission de réconciliation de l’homme avec Dieu et d’harmonisation des hommes entre eux.
Le lundi 27 septembre 622 de l’ère chrétienne, le Prophète fit donc son entrée dans l’oasis de Médine, après un long voyage planifié avec sagesse et intelligence, et marque ainsi le début du calendrier musulman. Puis, après avoir évoqué la paix, la prière, l’aumône, la famille et le paradis dans un joli discours, il entreprit trois initiatives qui devaient constituer les bases d’une nouvelle civilisation : la construction d’une mosquée, l’établissement d’un lien de fraternité entre les immigrés mecquois et les auxiliaires médinois, et la rédaction d’une constitution régissant la vie sociale de Médine à laquelle était joint un pacte d’alliance avec la communauté juive qui se voyait accorder une pleine liberté de conscience. Il devint ainsi le chef temporel d’une communauté naissante et veillera tout au long de sa vie à créer les conditions d’une vie sociale harmonieuse.
Enseignements
1. L’émigration du prophète, bien que physique, a une portée fondamentalement spirituelle : l’exil consiste d’abord en un voyage intérieur qui permet de se prémunir contre les sollicitations intempestives de l’âme charnelle pour instaurer un climat de paix sous le rayonnement de la foi. Car, comme l’enseigne l’ensemble des traditions spirituelles, l’ennemi véritable est en nous-même.
2. La construction de la mosquée permet non seulement de rassembler les croyants et de créer une communauté unie par la foi, mais aussi et surtout de créer un espace de recueillement et de concentration permettant au croyant de se recentrer sur l’essentiel et de ne pas se laisser distraire par le bas monde. La mosquée devient ainsi le repère principal du croyant dans la construction de son mode de vie.
3. L’établissement d’une Constitution régissant la vie sociale montre que l’islam ne vient pas couper l’homme du monde mais au contraire le conduit à faire société. Cette constitution montre que Muhammad, en plus d’être un véritable maitre spirituel enseignant la spiritualité et la paix intérieure, était aussi un véritable artisan de la paix sociale.
4. En reconnaissant aux juifs de Médine leurs droits au sein de la cité musulmane, le Prophète témoigne par-là de l’importance de s’ouvrir aux autres et de se prémunir contre les dangers du communautarisme. Cette attitude montre que la religion musulmane vise aussi à souligner le sentiment d’appartenance à une même humanité quelques soient les croyances des uns et des autres.
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Histoire
À un moment crucial de la mission prophétique de Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui), alors que les persécutions mecquoises s'intensifiaient, deux délégations de Médine (alors appelée Yathrib) ont rencontré le Prophète lors des pèlerinages annuels à la Mecque. Ces rencontres, connues sous le nom de premiers et seconds traités d'Al-Aqaba, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire de l'Islam.
Lors du premier traité, douze hommes de Médine ont prêté serment d'allégeance au Prophète, acceptant l'Islam et promettant de le protéger comme ils protégeraient leurs propres familles. L'année suivante, lors du second traité, une délégation plus importante, composée de soixante-treize hommes et deux femmes, a prêté un serment similaire, jetant les bases de la future migration (Hijra) du Prophète et des musulmans de la Mecque à Médine.
Enseignement
Les traités d'Al-Aqaba symbolisent la puissance de la solidarité, de la confiance et de la foi en action. Alors que les musulmans de la Mecque étaient assiégés et marginalisés, des individus d'une ville lointaine ont tendu la main, prêts à soutenir un Prophète qu'ils venaient tout juste de connaître. Ces serments ont préparé le terrain pour un refuge à Médine, où l'Islam pourrait s'épanouir librement. Pour les musulmans, ces événements enseignent l'importance de la confiance mutuelle, de l'unité et du soutien communautaire. Ils nous rappellent également que Dieu ouvre souvent des portes inattendues lorsqu'on fait face à des défis insurmontables. La foi, la patience et la persévérance, combinées à la volonté d'agir en faveur de la justice et de la vérité, peuvent conduire à des changements profonds et transformer le cours de l'histoire.
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Aperçu
Neuf ans après les premières Révélations, tandis que le Prophète dormait au pied du sanctuaire de la Ka’ba, Gabriel vint à lui et l’invita à enfourcher un animal blanc nommé Alburâq, tenant de la mule et de l’âne, et qui portait sur ses flancs des ailes qui lui servaient à mouvoir ses pattes. Gabriel l’emmena jusqu’à Jérusalem où un groupe de prophètes – Abraham, Moïse, Jésus et d’autres – se porta à leur rencontre. Le prophète entra ensuite dans le temple pour accomplir une prière à laquelle prit part le groupe de prophètes en se rangeant derrière lui.
Sur le rocher situé au milieu du site du Temple, Muhammad monta derechef alBurâq qui prit immédiatement son envol en s’élevant verticalement sous la conduite de l’Ange Gabriel. Ils s’élevèrent au-delà du domaine de l’espace et du temps terrestres et des formes corporelles. Tandis qu’ils traversaient les sept Cieux, ils rencontrèrent de nouveau les prophètes en compagnie desquels il avait prié à Jérusalem. Le sommet de l’ascension est marqué par le Lotus de la limite. A ce stade, il reçut pour son peuple l’ordre d’accomplir cinq prières par jour.
En effet, durant cette ascension, le Prophète a été témoin de scènes impressionnantes. Il a vu par exemple Âdam sourire toutes les fois qu'il tournait son visage à droite et pleurait lorsqu'il le tournait à gauche. Et le Prophète en demande les raisons à Jibril, qui lui répond : « Chaque fois qu’il regarde à sa droite, il aperçoit les gens promises au paradis. Et chaque fois qu'il regarde à sa gauche, il voit les gens destinées à l'enfer. Au fur et à mesure de son ascension, le Prophète découvre des scènes de tout genre et il se montrait fasciné par la splendeur des cieux et de cet univers empli de signes d'Allâh.
Le Prophète et Jibrîl continuent à s'élever dans les cieux jusqu'à atteindre une limite. Et là, l'Ange confie au Prophète qu'il ne peut dépasser cette borne. Il s'agissait du « Lotus de la limite ». À ce niveau, le Prophète lit sur le visage de Jibrîl l'inquiétude car redoutant la Majesté de Dieu. Jibrîl lui dit alors : « Si je continuais de m'approcher d'un rien, je serais consumé. » En effet, c'est une limite que nulle créature en dehors du Prophète n'a jamais eu le droit de dépasser. Le Prophète allait rencontrer le Tout Miséricordieux. Après tant de peine, Dieu l'élève au-delà des sept cieux pour lui montrer Sa clémence et Sa grandeur. Et durant cette merveilleuse rencontre, Allâh a prescrit au Prophète 50 prières par jour. Puis, lorsque le Prophète rebrousse chemin, il est interpellé par Moïse au sixième Ciel, qui lui conseille de retourner auprès d'Allâh pour qu'il allège la charge de sa communauté en diminuant le nombre de prières obligatoires. Après plusieurs requêtes motivées par les conseils de Mûssa, le nombre de prières a été réduit à cinq. Dieu a voulu, à travers ces multiples requêtes du Prophète, manifester Sa bonté et Sa générosité. Tant que le serviteur le sollicite, Allâh répond à ses sollicitations. La prière a été donc prescrite au-delà des sept cieux, contrairement à toutes les autres obligations qui ont été prescrites sur Terre. Ceci marque d'emblée l'importance et la singularité de cette pratique quotidienne. Une obligation tellement importante qu'Allâh a préféré élever le Prophète pour la lui prescrire directement, sans l'intermédiaire de l'Ange de la Révélation. A ce titre, le Prophète dit : « La prière est la première obligation dont l'homme devra rendre compte le jour de la Résurrection. Si elle a été faite convenablement, toutes ces bonnes actions seront agréées et dans le cas contraire, elles seront toutes rejetées. »
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Histoire
Face à la montée de l'Islam à la Mecque, les Qurayshites ont intensifié leurs persécutions contre le Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) et ses adeptes. Les hostilités ont culminé avec l'imposition d'un boycott social et économique sévère contre la tribu de Banu Hashim, à laquelle appartenait le Prophète. Durant trois longues années, les musulmans et leurs soutiens ont été isolés dans un ravin appelé Shib Abi Talib. Les sanctions les empêchaient d'acheter ou de vendre, et ils étaient ostracisés socialement. Beaucoup ont souffert de la faim et des privations. Ce boycott n'a pris fin que lorsque plusieurs chefs mecquois ont reconnu son injustice et l'ont annulé.
Enseignement
Le boycott des musulmans à la Mecque est un rappel poignant des sacrifices que les premiers croyants ont dû faire pour leur foi. Ces épreuves ont renforcé la solidarité et la résilience de la communauté musulmane, forgeant un lien indéfectible entre eux dans la lutte pour la justice et la liberté de croyance. Leur endurance face à une telle adversité est une leçon pour tous sur la valeur de la patience, de la persévérance et de la confiance en Dieu. Même dans les moments les plus sombres, ils n'ont jamais abandonné leur foi ni leur Prophète. Pour les musulmans d'aujourd'hui, cette période historique enseigne l'importance de rester unis face à l'oppression, de soutenir ceux qui sont marginalisés et de ne jamais compromettre ses valeurs fondamentales, même face à des défis immenses.
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Aperçu
Face aux circonstances aggravantes de La Mecque, le Prophète a tenté d’obtenir un soutien extérieur. En effet, le Prophète décide de se rendre à pied en compagnie de Zayd Ibn Hâritha à Tâif, ville située à une centaine de kilomètres de La Mecque, qui était habitée par le peuple de Thaqîf. Le Prophète espérait y trouver du soutien. Il est resté presque dix jours sur place pour tenter d'exposer son message aux différents notables de la ville. Mais il ne reçut que mépris et fut violemment chassé de la ville.
Le Prophète finit par trouver refuge dans un verger appartenant à deux frères mecquois. Il s'assied auprès d'un arbre à l’ombre duquel il adresse une vibrante prière à son Seigneur. Les deux frères propriétaires du verger, ‘Utba et Shayba, fils de Rabî’a, ont été pris par un sentiment de pitié en observant discrètement cette attitude du Prophète et ont envoyé leur jeune esclave chrétien, ‘Addâs, lui apporter une grappe de raisin. Après avoir échangé quelques mots, ‘Addâs, reconnaît immédiatement les signes de la prophétie en la personne de Muhammad.
Le Prophète reprend ensuite son trajet et à la tombée de la nuit, il fait une halte et en profite pour veiller en prière dans l'intimité de son Seigneur. Un peu plus tard, Dieu lui révélera l'un des effets inattendus de cette prière qu'il venait d'accomplir. En effet, au début de sourate « les djinns » d’Allâh informe le Prophète qu'un groupe de jinns ayant entendu le Prophète réciter le Coran durant sa prière ont été touchés par la puissance spirituelle du Verbe d'Allah et ont aussitôt adhéré à son message.
Galvanisés par leur orgueil, les Qurayshs vont prendre des mesures plus radicales pour tenter d’anéantir la communauté de Mohammad. Leur atrocité les a conduits à soumettre les musulmans à un blocus, les privant de tout lien social et de toute transaction commerciale. Pendant trois ans, les musulmans ont enduré l’épreuve inouïe de cet étouffement social. Il manquait tellement de nourriture qu'on entendait leurs enfants crier de faim. C'est une miraculeuse intervention divine qui viendra délivrer les musulmans de cette douloureuse épreuve. Mais si les musulmanes trouvent le soulagement, les choses allaient connaître une tournure dramatique du côté du Prophète.
Peu de temps après l'embargo, la femme du Prophète, Khadîja rend l'âme et il ne passa pas longtemps avant que son oncle Abû Tâlib, autre soutien indéfectible, tombe malade avant de décéder alors que le Prophète est à son chevet. En l'espace de quelques jours, le Prophète perd donc ces deux êtres les plus chers sur lesquels il s'appuyait pour assurer sa fonction de Prophète. Ce fut une année de tristesse. Mais en plus de le rendre profondément triste, cette double disparition a fait naître en lui un sentiment de vulnérabilité. Il ne se sentait plus en sécurité devant la menace des Qurayshs.
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Aperçu
Face à l'intensité de la répression mecquoise le Prophète décide d'ouvrir une nouvelle perspective en recommandant à ses compagnons d'émigrer en Abyssinie ou le roi chrétien, le Négus, était connu pour son sens aigu de la justice. L'émigration devait se faire dans la plus grande discrétion pour ne pas éveiller l'attention des Négateurs.
L'émigration en Abyssinie n'était pas une simple fuite des musulmans pour sauver leur peau. Il s'agissait surtout d'un choix stratégique du Prophète qui s'inscrivait dans une vision à long terme. Ayant eu vent de la situation les Qurayshs dépêchent deux émissaires pour dissuader le Négus d'accueillir les exilés musulmans. Il tente même de corrompre certains courtisans du Négus en leur offrant des cadeaux pour qu'ils puissent appuyer leur requête auprès du roi chrétien. Mais le Négus ne se laisse pas aussi facilement convaincre et demande à examiner la situation en invitant les musulmans à porter leur version des faits.
Les fidèles de Muhammad désignent Ja'far ibn Abi Tâlib comme porte-parole qui dit au Négus : « Majesté, Nous étions païens et nous adorions les statues. Nous mangions la bête morte. Nous commettions les turpitudes. Nous coupions les liens familiaux. Nous ne respections pas le voisinage le plus fort parmi nous dévorait le plus faible. Jusqu'au jour où Dieu nous envoya un Messager parmi nous et dont nous connaissons la filiation, la loyauté, la sincérité et la chasteté. Il nous demanda d'adorer Dieu l’Unique et de ne rien lui associer, de renoncer à l'adoration des statues, de dire la vérité, de veiller sur les objets confiés, d'entretenir les liens de parenté, de respecter les règles de voisinage, de renoncer à l'illicite et au sang. Il nous interdit les turpitudes, le faux témoignage et les biens de l'orphelin. Il nous recommanda la prière et le jeûne. Mais notre tribu s'est mise à nous persécuter pour nous faire changer de croyances. Ne supportant plus le poids de la répression, nous sommes venus avec l'espoir de trouver justice dans ton royaume. » Le Négus lui demande ensuite qu'on lui récite quelques paroles de cette nouvelle Révélation. Ja’fâr se met alors à réciter un passage de sourate Maryam. Bouleversé par cette Parole sublime, le Négus déclare ceci : « Ce que Jésus avait apporté émane de la même source. » Puis, s'adressant aux émissaires Quraychites, il dit : « Partez, par Dieu, je ne vous les remettrai pas. »
Mais nos deux Qurayshs ne se sont pas laissé aussi facilement découragés et sont revenus à la charge dès le lendemain pour tenter de placer les musulmans dans une situation délicate vis à vis du Négus. En effet, ils se sont efforcés de faire croire au Négus que les musulmans tenaient des propos blasphématoires au regard du christianisme. Fidèle à son attitude, le Négus tient à prêter oreille à la version des musulmans avant de se prononcer. C'est alors que Ja’fâr répond : « Nous disons de Jésus ce que le Prophète nous a enseigné : c'est le serviteur de Dieu, son messager et son esprit. Il est la Parole de Dieu transmise à la Vierge Marie. » Touché par le propos, le Négus reconnaît devant son assemblée que cela ne différait pas tant de ce que leur enseigner leur religion, avant de garantir définitivement sa sécurité aux exilés musulmans. Le plan des Qurayshs a donc échoué et, déçus, ils sont aussitôt retournés à La Mecque.
Enseignements :
1. La perspective de l'émigration montre que même si le mot d'ordre du Prophète était la patience, cela n'a jamais été synonyme de passivité. D'ailleurs, aucun mot français ne saurait rendre compte du mot sabr. Patienter signifiait résister à la tentation intérieure de réagir passionnément à la répression des Qurayshs, tout en se donnant les moyens perspicaces de se délivrer de l'étouffement social auquel les musulmans étaient assujettis.
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Histoire
Dans les premières années de l'Islam, les musulmans ont fait face à d'intenses persécutions de la part des Qurayshites. Au milieu de cette oppression, deux conversions majeures ont apporté un regain d'espoir à la communauté musulmane : celles de Hamza ibn Abdul-Muttalib et d'Omar ibn Al-Khattab. Hamza, l'oncle paternel du Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui), a embrassé l'Islam après avoir entendu comment un polythéiste avait insulté et maltraité son neveu. Sa conversion a renforcé la position des musulmans dans la Mecque hostile. Peu de temps après, Omar ibn Al-Khattab, qui était auparavant un fervent opposant à l'Islam et avait même envisagé de tuer le Prophète, s'est converti après avoir lu des versets du Coran. Son embrassement de la foi a été un tournant, ajoutant non seulement un défenseur redoutable à la cause musulmane mais aussi l'un de ses plus grands champions.
Enseignement
Les conversions de Hamza et Omar nous rappellent que le changement peut venir des endroits les plus inattendus et que l'espoir ne doit jamais être perdu, même dans les moments les plus sombres. Ces conversions ont enseigné aux premiers musulmans, et à tous ceux qui suivent leurs pas, que le cœur humain est imprévisible et que le message de l'Islam a le pouvoir de toucher et de transformer même ses adversaires les plus ardents. Ces histoires nous montrent également l'importance de ne jamais sous-estimer l'impact que peuvent avoir un ou deux individus sur une cause ou une communauté. Chaque conversion, chaque adhésion à la vérité, a le potentiel d'apporter un changement monumental. Pour les croyants, il est essentiel de rester ouvert, de ne jamais désespérer de la miséricorde et de la guidance de Dieu, et de se rappeler que la vérité a une force irrésistible qui peut éclairer les cœurs les plus endurcis.
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Histoire
Les premières années de la mission prophétique de Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) ont été marquées par de fortes oppositions et persécutions de la part des Qurayshites de la Mecque.
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Histoire
Bilal Ibn Rabah, un Abyssinien d'origine, était l'un des premiers convertis à l'Islam. En tant qu'esclave à la Mecque, il a subi des persécutions indicibles pour sa nouvelle foi.
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Aperçu
Après trois années de prédication discrète et restreinte à un petit noyau de convertis, le Prophète reçoit l’ordre coranique d’exposer publiquement le message.
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Histoire
Dès le début de la Révélation, deux concepts fondamentaux ont été mis en avant dans le message que le Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) a été chargé de transmettre : le Tawhid (l'unicité de Dieu) et la croyance en l'au-delà.
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Histoire
Après les premières révélations dans la caverne de Hira, le Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) a traversé une période sans aucune nouvelle révélation. Cette période, souvent appelée la "Période de Silence" ou "Fatrah", a duré environ six mois.
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Histoire
La première révélation reçue par le Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) s'est déroulée dans la caverne de Hira.
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Aperçu
Lorsque le prophète approcha la quarantaine, il commença à éprouver de puissants signes intérieurs qui le conduisirent à accomplir des retraites spirituelles. La retraite était une pratique traditionnelle parmi les descendants d’Ismaïl, et à chaque génération, il s’en trouvait toujours un ou deux qui de temps à autres se retiraient dans un lieu solitaire pour une période exempte de l’agitation des hommes.
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