Episodes

  • Dans cet épisode, nous vous emmenons à Rangiroa, en Polynésie française, où nous plongeons au cœur de la relation complexe entre les grands dauphins 🐬 résidents de la passe de Tiputa et les plongeurs et touristes qui fréquentent la zone. Notre invitée, Pamela Carzon, est docteure en éthologie et a consacré sa thèse à l’étude des interactions entre ces mammifères marins et les activités de plongée touristique. Son travail offre un éclairage précieux sur les dynamiques comportementales, les facteurs qui incitent certains dauphins à être plus audacieux, et les impacts réels, parfois méconnus, de notre présence sous l’eau. 🤿


    Au fil de cet entretien, nous découvrons que ces interactions ne sont pas toujours idylliques. Loin de l’image idéalisée du "dauphin gentil et joueur", certains individus peuvent se montrer insistants, voire agressifs, lorsqu’ils sont trop habitués à la présence humaine. Quelles en sont les causes ? Pourquoi certains jeunes dauphins développent-ils une tolérance élevée, voire une recherche active du contact avec les plongeurs ? Et surtout, quels sont les risques, tant pour l’animal que pour l’homme, lorsque l’équilibre est rompu ?


    Pamela nous explique également les enjeux plus larges du tourisme animalier. Depuis les années 1990, l’observation des mammifères marins s’est considérablement développée, parfois sans réglementation adaptée. Résultat : une consommation croissante de la faune sauvage, poussée par le désir de vivre des expériences uniques et de revenir avec des images spectaculaires. Mais à quel prix ? Les conséquences à long terme sur les dauphins et leur environnement peuvent être délétères ⛔ qu’il s’agisse de modifications comportementales, de mises en danger liées aux bateaux, ou de perturbations sur leurs zones de repos.


    Heureusement, des pistes existent pour limiter ces effets négatifs et promouvoir un tourisme plus responsable. Parmi les solutions abordées : éduquer les plongeurs et les moniteurs, mettre en place des règles claires (pas de contact physique, limitation du nombre de bateaux, protection des zones de repos), et encourager la sensibilisation par l’intermédiaire de programmes d’écovolontariat. Ces initiatives permettent aux voyageurs et aux passionnés de devenir acteurs de la préservation, de découvrir la recherche scientifique de terrain et de repartir avec une compréhension plus fine des enjeux de la cohabitation entre l’homme et le milieu marin.


    Cet épisode invite à réfléchir : comment continuer à s’émerveiller devant les dauphins, ces animaux si charismatiques, tout en veillant à leur bien-être et à la préservation de leur habitat ? Comment concilier fascination, plaisir de la plongée et respect des écosystèmes marins ? Grâce aux éclairages de Pamela Carzon, nous abordons ces questions essentielles et posons des jalons vers une plongée plus éthique, éclairée et durable.


    👤 RETROUVEZ PAMELA CARZON

    Association Dauphins de Rangiroa

    Dauphins de Rangiroa sur Instagram


    🔈 AUTRES ÉPISODES

    Fabienne Delfour, "dans la peau d'un dauphin"

    Eric Clua, profiler les requins pour leur sauvegarde


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  • Dans cet épisode, nous accueillons Jo-Ann Schies, une biologiste marine passionnée et chargée de projets chez Andromède Océanologie.

    Partons à la découverte de la posidonie, cette plante marine vitale, endémique de la Méditerranée, et découvrez les efforts déployés pour sa préservation et sa restauration.


    Au programme :

    Le parcours de Jo-Ann : du lycée agricole jusqu'à son poste de chargée de projet chez Andromède Océanologie pour œuvrer à la protection de l'environnement marin.La posidonie : trésor de la Méditerranée : cette plante à fleurs est essentielle pour l'écosystème méditerranéen. Elle produit de l'oxygène, stocke du carbone, protège les côtes de l'érosion et sert d'habitat à une biodiversité riche.Les menaces et les actions de conservation : comprenez les impacts humains qui menacent la posidonie, notamment l'ancrage des bateaux, et découvrez comment des programmes innovants comme REPIC contribuent à la restauration de cet écosystème fragile.Donia, la technologie au service de l'environnement : Jo-Ann Schies nous présente Donia, une application gratuite qui guide les plaisanciers pour ancrer leurs bateaux sans endommager la posidonie. Avec plus de 70 000 utilisateurs, cette application est un outil précieux pour la préservation marine.Donia Mooring, une solution pour les gros yachts : découvrez comment Andromède Océanologie innove avec des bouées d'amarrage écologiques pour les grands yachts, conciliant ainsi le tourisme de luxe et la protection de l'environnement.Passion plongée : Jo-Ann partage ses expériences de plongée, son amour pour la mer Méditerranée et son engagement pour la sensibilisation à ses richesse. Elle encourage les plongeurs à redécouvrir ses merveilles locales souvent sous-estimées.

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  • Peut-être que, comme nous, vous avez une GoPro pour immortaliser vos aventures sous-marines.

    Et peut-être que comme nous, vous n'êtes pas complètement satisfaits des films que vous réalisez lors de vos plongées.

    Alors nous avons profiter du passage de Kevin Sempé sur notre podcast pour lui demander son avis d'expert ainsi que quelques conseils.

    Retrouvez l'interview complète de Kevin ici.


    Pour découvrir le travail de réalisateur de film de Kevin, visitez son site internet.


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  • Ca faisait très longtemps que nous voulions recevoir Seb Salingue dans notre podcast. Seb est moniteur de plongée et auteur de bandes-dessinées. Nous l’avions reçu avec Julia Duchaussoy, pour la sortie du livre Le Monde du Silence gueule !, mais jamais tout seul.

    C’est maintenant chose faite : nous sommes très heureux de vous présenter Sébastien Salingue.

    De la science à la plongée et à la bande dessinée

    Sébastien a débuté par des études scientifiques avant de réaliser son rêve de devenir plongeur professionnel et illustrateur. « J’avais ce rêve de plonger et de dessiner tout en voyageant », explique-t-il. Après quelques années dans la recherche, il a suivi son instinct pour s’immerger dans l’univers sous-marin, où il se découvre un talent pour partager la beauté des océans à travers le dessin.

    La rencontre avec la mer Rouge : une histoire de passion

    La mer Rouge tient une place particulière dans la carrière de Sébastien, qui y exerce en tant que moniteur de plongée depuis plus de vingt ans. Il nous raconte ses explorations de cet écosystème unique, de l’Égypte au Soudan. Cette région aux couleurs vives et aux eaux pleines de vie marine continue de le fasciner, malgré ses milliers de plongées. « J’ai eu la chance d’y croiser des raies mantas, des requins-marteaux en bancs de 200 individus… c’est un endroit extraordinaire ! »

    Auteur de bande dessinée et plongeur : un double métier

    Sébastien n’est pas seulement moniteur de plongée, il est aussi un auteur de BD reconnu. Son livre, 100 belles plongées en mer Rouge, réalisé en collaboration avec Fred Di Meglio (actuel président de la FFESSM et multiple champion du monde de photo sous-marine), est un projet unique mêlant illustration et photographie.

    Il s’exprime également sur sa passion pour la bande dessinée et ses débuts : « Au départ, je voulais faire de l’héroïque fantasy, mais Coyote [également auteur de bandes-dessinées] m’a conseillé d’explorer ce que je connais vraiment : la plongée. » C’est ainsi qu’est née la série de BD Les Plongeurs, inspirées de ses propres expériences.

    Des croisières pour les plongeurs… et les non-plongeurs !

    Sébastien participe régulièrement à des croisières thématiques en mer Rouge, certaines dédiées aux amoureux du dessin sous-marin, d’autres aux passionnés de dauphins. Sur le bateau, entre deux mises à l’eau, il propose des ateliers de dessin pour tous, plongeurs et non-plongeurs. Ces moments d’apprentissage permettent à chacun de découvrir ou d’approfondir son talent artistique.


    La passion de Sébastien pour la plongée et la bande dessinée sont très inspirantes. A travers ses récits et ses dessins, il nous invite à plonger dans un monde où exploration et créativité se rejoignent. Que vous soyez amateur de plongée ou simple curieux, son parcours nous rappelle qu’il est toujours possible de suivre ses passions.


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  • Si vous connaissez les films des expéditions Gombessa, vous vous êtes forcément déjà demandé pourquoi les combinaisons des plongeurs sont rouges.

    Qui de mieux que Laurent Ballesta, instigateur de ces aventures, pour nous répondre ?

    Retrouvez l'interview complète de Laurent ici.


    Et pour en savoir plus, découvrez les épisodes avec les autres plongeurs Gombessa : Antonin Guilbert, Thibault Rauby et Yanick Gentil.


    Si vous ne connaissez pas les expéditions Gombessa, découvrez-les ici.


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  • Dans cet épisode, nous accueillons Johann Mourier, biologiste marin et expert des requins, qui nous plonge dans le monde encore méconnu des comportements sociaux des requins. 🌊


    A travers son parcours inspirant, des expéditions aux côtés de Laurent Ballesta jusqu’à ses recherches en Polynésie, Johann nous révèle des découvertes étonnantes sur la manière dont les requins interagissent entre eux.

    Préférences sociales, stratégies de chasse collaboratives, et liens familiaux : plongez avec nous au cœur de l’océan pour mieux comprendre ces prédateurs souvent mal compris. 🦈


    Découvrez également comment Johann déconstruit les idées reçues sur les requins et leur dangerosité, et pourquoi il est essentiel de mieux les protéger.


    👉 Ne manquez pas cet épisode et abonnez-vous pour plus de découvertes sur la plongée sous-marine et les océans !


    Pour en savoir plus : le site internet de Johann Mourier


    L'épisode contient un extraits audio du film Le Mystère Mérou, des expéditions Gombessa.


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    Emission enregistrée le 16 juillet 2024.


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  • Dans l’univers captivant de la plongée sous-marine, où la beauté des profondeurs marines se dévoile dans le monde pas si silencieux de l’océan, certains passionnés combinent exploration aquatique et création cinématographique pour capturer des images à couper le souffle. Kevin Sempé, spécialiste de la vidéo sous-marine, est l’un de ces artistes qui parvient à retranscrire l’essence du monde sous-marin à travers son objectif. Cet épisode de notre podcast vous plonge dans son parcours atypique et sa passion pour le « cinéma aquatique ».

    Un début loin des projecteurs

    Kevin n’a pas suivi un parcours conventionnel. Originaire d’une famille très portée sur la musique, il a commencé sa carrière comme assistant photographe. Cette expérience précoce, combinée à une curiosité insatiable pour la photographie et la vidéo, a jeté les bases de sa future spécialisation.

    La révélation sous-marine

    L’intérêt de Kevin pour la plongée a commencé parallèlement à sa carrière dans l’image, mais c’est la rencontre avec Albert Falco, légendaire capitaine de la Calypso du commandant Cousteau, qui a véritablement orienté sa carrière vers les profondeurs océaniques. Travailler sur un documentaire sous-marin aux côtés de Falco lui a ouvert les yeux sur le potentiel de combiner ses deux passions : l’image et la plongée.

    Techniques et défis de la cinématographie sous-marine

    Filmer sous l’eau impose des défis uniques, de la gestion de la lumière naturelle fluctuante à la communication limitée sous l’eau. Kevin prodigue des conseils sur l’utilisation d’une simple caméra GoPro ainsi que des techniques de stabilisation des prises de vue. Il insiste aussi sur l’importance de la sécurité lors des plongées.

    Projets phares et collaborations

    Au fil des ans, Kevin a contribué à plusieurs projets documentaires d’envergure. Il discute de ses expériences de tournage avec des apnéistes renommés, explorant des écosystèmes fragiles et mettant en lumière des espèces menacées. Chaque projet est une opportunité d’éduquer le public sur l’importance de la conservation marine tout en poussant les limites de son art.

    Conseils aux aspirants cinéastes sous-marins

    Pour ceux qui aspirent à suivre ses traces, Kevin recommande de cultiver une compréhension profonde de la plongée, mais surtout d’acquérir maîtrise et compréhension des techniques de photographie, avant de se lancer dans la cinématographie sous-marine. Il souligne l’importance de la patience, de la persévérance et d’une préparation méticuleuse, essentielle pour capturer la majesté du monde sous-marin.


    Kevin Sempé incarne la passion dans le domaine de la cinématographie sous-marine. Son parcours illustre comment la persévérance et l’amour de l’océan peuvent ouvrir des horizons inexplorés et influencer positivement notre perception des abysses. Pour les plongeurs et cinéastes en herbe, il reste une source d’inspiration pour transformer la passion en une fenêtre visuelle sur les trésors cachés de notre planète.


    Pour en savoir plus :

    le compte Instagram de Kevin Sempéle site internet de Kevin Sempé

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    Emission enregistrée le 27 décembre 2023.


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  • Pour ce nouvel épisode de notre podcast, nous avons rencontré Clémentine Séguigne, qui a soutenu sa thèse en fin d’année 2023, sur le thème de la conservation des requins. La spécificité de cette thèse (et de l’approche de Clémentine) réside dans le fait qu’elle porte sur une triple approche : écologique bien sûr, mais aussi économique (est-il possible de donner une valeur économique aux requins ?) et socio-anthropologique (quel rapport l’Homme entretient-il avec le requin dans une zone donnée ?).

    Clémentine a fait sa thèse au sein du CRIOBE, à Moorea, en Polynésie française, et elle était encadrée par Eric Clua que nous avions reçu il y a quelques mois.

    Un parcours hors du commun

    D’ingénieure en électronique à défenseuse des requins, le parcours de Clémentine est tout sauf ordinaire. Avec un master en écologie évolutive du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris à son actif, elle nous raconte comment la passion de la plongée l’a conduite à réorienter sa carrière vers la protection de ces créatures souvent mal comprises.

    Après sa thèse, Clémentine vient de créer l’IREMP (Institut pour la Recherche sur les Ecosystèmes Mésophotiques et Profonds) avec pour buts la recherche, l’exploration et la conservation de ces écosystèmes.

    Une thèse révolutionnaire

    Sa thèse, intitulée Approche écologique, économique et socio-anthropologique de la conservation des requins en milieux récifo-coralliens, nous offre des informations précieuses sur la coexistence homme-requin. Clémentine Séguigne explore l’impact des perceptions humaines sur les efforts de conservation et souligne l’importance cruciale de l’éducation et de la sensibilisation.

    L’écotourisme comme outil de conservation

    L’un des points forts de notre discussion porte sur le rôle potentiel de l’écotourisme dans la conservation des requins. Clémentine partage des données étonnantes sur la manière dont une pratique raisonnée du feeding peut non seulement favoriser l’économie locale mais aussi changer la perception négative des requins.

    Des requins plus intelligents que prévu

    Un autre sujet captivant abordé est l’intelligence et la mémoire des requins. Les résultats de la thèse de Clémentine Séguigne remettent en question bien des idées reçues, démontrant une capacité de mémorisation et une intelligence comparables par certains aspects à celles des mammifères marins.

    Vers une coexistence harmonieuse

    La conversation se termine sur une note d’espoir, mettant en lumière la science participative comme moyen d’améliorer la relation entre les humains et les requins. En impliquant davantage les communautés locales et les plongeurs dans les efforts de conservation, nous pouvons tous contribuer à un avenir où les requins prospèrent.

    Cet épisode est plus qu’une simple discussion ; c’est un appel à reconnaître la valeur intrinsèque des requins dans nos écosystèmes et à agir pour leur préservation. Rejoignez-nous dans cette aventure audacieuse pour changer les narratives autour des requins et plongez dans l’écoute de ce nouvel épisode enrichissant.


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    Emission enregistrée le 26 novembre 2023.


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  • Avouez-le, vous ne vous attendiez pas à entendre une interview de Boris Diaw, légende du basket français, dans le podcast des Plongeurs Padawan. Si nous parlons très rapidement de la carrière de sportif de Boris, nous abordons un sujet qui nous passionne encore plus : la plongée. Nous vous invitons à découvrir une facette moins connue de Boris Diaw qui nous révèle sa passion pour la plongée sous-marine et la photo. Des passions qui l’ont conduit à explorer les merveilles cachées des océans à bord de son catamaran.


    Car après une belle carrière au cours de laquelle il aura tout gagné, Boris s’est lancé dans un projet de tour de monde. En bateau.

    Attention : pas un tour du monde en quelques mois… Non ! Boris aime prendre son temps. Il a déjà prévenu que son tour du monde à lui durerait 12 ou 13 ans.

    Et il est sur un bon rythme puisqu’après près de 6 années à sillonner les mers du globe, Boris et l’équipage de son catamaran sont arrivés aux antipodes (en Nouvelle-Zélande), il y a quelques mois.


    L’ancien capitaine de l’équipe de France sait déjà qu’il va prendre un peu de retard. Ulysse était resté chez Circé pendant un an. Boris Diaw a quant à lui été comme envouté à son arrivée en Polynésie française. Il était reparti dans les temps, pour arriver en Nouvelle-Zélande, mais il nous annonce qu’il va rebrousser chemin. Dans quelques semaines, le catamaran fera de nouveau route vers la Polynésie pour en savourer la beauté et explorer de nouveaux territoires.

    De sa passion pour la photo à sa fascination pour les requins, en passant par son rôle de manager de l’équipe de France de basket et sa participation à la mission Tamataroa de la Mokarran Protection Society, Boris Diaw nous raconte tous ses projets d’après carrière avec une grande passion.


    Un immense merci à Boris pour sa gentillesse et son temps.

    Merci également à Jean-Marie (Mokarran) et Julien, d’avoir joué les intermédiaires.


    Pour en savoir plus :

    le compte Instagram de Borisun reportage qui présente un joueur atypique 😉

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  • Franck Lorrain est un talent polymorphe : acteur, comédien au théâtre et de doublage, producteur de film, moniteur de plongée, rugbyman… Il nous emmène dans un voyage inédit, en immersion dans la Méditerranée, avec le film La Méditerranée n’est pas morte.


    Réalisé par Marie Alart et Manuel Lefèvre, le film sera projeté en avant-première les vendredi 12 et dimanche 14 janvier, lors de la 25e édition du Salon de la Plongée. A cette occasion, plusieurs intervenants du film ainsi que l’équipe de production/réalisation seront présents : Pierre Boissery (Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse), Marie Alart et Manuel Lefèvre (réalisateurs) et évidemment Franck Lorrain (acteur / présentateur et producteur) pour ne citer qu’eux.


    La Méditerranée n’est pas morte est un appel à l’action et une célébration de la vie marine méditerranéenne. Franck refuse de céder au pessimisme qui tend à faire croire que la mer Méditerranée est morte, mer la plus polluée au monde…

    Dans ce film, il part à la rencontre des forces vives qui, au quotidien, œuvrent à son étude et à sa préservation.


    Franck Lorrain nous évoque aussi d’autres projets qui lui tiennent à cœur : le projet « Plongée citoyenneté » avec les jeunes en difficulté du 18e arrondissement de Paris ou le spectacle Le monde du silence gueule, par exemple.

    On évoque également ensemble son alter ego, Franck Barbote, qui sévit sur les réseaux sociaux.


    Pour en savoir plus :

    la page Facebook du film La Méditerranée n’est pas mortele compte Instagram de La Méditerranée n’est pas mortela chaine Vimeo de Frozen FrogsFranck Barbote : Facebook et Instagramla programmation du spectacle Le monde du silence gueulele site du Salon de la Plongée

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  • Nathalie Lasselin est une plongeuse expérimentée, membre du Women Divers Hall of Fame, et exploratrice.

    Elle est également la marraine de la 25e édition du Salon de la Plongée.

    Et comme nous recevions récemment Hélène de Tayrac, fondatrice du Salon et amie de Nathalie, l’occasion était trop belle pour nous de prendre contact avec Nathalie pour lui proposer une interview.

    En dépit de ce que son accent laisse à croire, Nathalie est née et à grandi en France. Elle vit au Canada depuis plusieurs décennies et produit notamment des films sur ses aventures.


    L’exploration, aux quatre coins du monde

    Nathalie ne s’est pas contentée de rester confinée dans un seul pays. Elle a rapidement élargi ses horizons et a entrepris des expéditions autour du globe. Des épaves des Grands Lacs aux eaux cristallines des Caraïbes, en passant par les mers froides de l’Arctique et des grottes en Chine, elle a exploré des environnements sous-marins divers et variés.

    Une de ses expéditions les plus mémorables l’a conduite sous la banquise de l’Arctique, où elle a plongé sous la glace pour étudier la faune et la flore sous-marines uniques de cette région inhospitalière. Ses photographies subaquatiques de cette expédition ont capturé la beauté spectaculaire et la fragilité de cet écosystème précieux.

    Engagement pour la préservation des océans

    Au-delà de ses exploits d’exploration, Nathalie Lasselin est une fervente défenseuse de la préservation des océans. Elle utilise sa notoriété pour sensibiliser aux problèmes environnementaux qui menacent nos mers et nos océans ; notamment au travers d’opération de nettoyage. Son engagement envers la conservation marine est une partie essentielle de sa mission, et elle travaille activement pour faire entendre la voix des océans à travers le monde.

    Marraine du Salon de la Plongée

    Nathalie Lasselin a également été choisie comme marraine de la 25e édition du Salon de la Plongée à Paris. C’est un honneur pour cet événement prestigieux d’accueillir une personnalité aussi renommée du monde de la plongée sous-marine. Elle apportera son expertise et son amour de la plongée pour enrichir cette édition du salon, au travers, par exemple, d’une exposition photo et des conférences.


    Pour en savoir plus :

    le site de Nathalie Lasselinle compte Instagram de Nathalie Lasselinle compte Facebook de Nathalie Lasselinla chaine Youtube de Nathalie Lasselinla chaine Vimeo de Nathalie Lasselinle site du Women Divers Hall of Famele site du Salon de la Plongée

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  • Elle ne savait pas que c’était impossible.

    Alors Hélène de Tayrac l’a fait !

    Elle a créé et organisé le premier salon de la plongée à Paris, en 1999.

    Deux ans plus tard, elle a déménagé son salon vers un gigantesque hall d’exposition de la porte de Versailles.

    Elle a installé une piscine dans le salon, pour des baptêmes de plongée et des initiations à diverses activités.

    Et elle a recommencé, d’année en année, grandissant, accueillant toujours plus d’exposants et de visiteurs.

    Elle a même su laisser passer la « tempête covid » puis rebondir et repartir de plus belle.

    Bel accomplissement pour une femme, dans le milieu très masculin de la plongée, qui était à l’époque plus une professionnelle de la communication que de la plongée.

    Les chiffres parlent : dans quelques semaines, les portes du 25e Salon de la Plongée ouvriront à Paris.

    Pour beaucoup, c’est LE rendez-vous annuel qui permet à la communauté francophone de passionnés de plongées en tous genre de se retrouver. On y croise des clubs de plongées ou des organisateurs de voyages ou croisières, on y découvre des destinations de rêve pour aller plonger ou des associations et évidemment on visite les stands des fabricants et vendeurs de matériel.

    Alors pour tout ce qu’elle a accompli et pour savoir qui se cache derrière cet événement que nous aimons tant : nous avons lancé l’invitation à Hélène de Tayrac qui, avec une grande gentillesse, a dégagé du temps dans une période pourtant chaude pour elle, le salon approchant à grands pas.

    Une rencontre inspirante avec une membre du Women Divers Hall of Fame

    En 2020, Hélène de Tayrac a été intronisée au Women Divers Hall of Fame. Son parcours de plongeuse et ses actions pour la promotion de l’activité au travers du salon ont ainsi été récompensé.

    Et c’est d’ailleurs Nathalie Lasselin qui a parrainé sa candidature au Hall of Fame, Nathalie qui est la marraine de la 25e édition du salon et que vous retrouverez très prochainement en interview sur notre podcast.

    Nous avons aussi découvert qu’Hélène est photographe et vidéaste sous-marine. Elle fait d’ailleurs partie du jury de notre concours photo, Manaan.

    Des difficultés d’être une femme…

    On l’a dit et on le sait, la milieu et l’industrie de la plongée sont globalement très masculin. Ca change petit à petit, on voit de plus en plus de femmes, monitrices dans les clubs, plongeuses et scientifiques dans des organisations de recherche ou encore chez les fabricants de matériel.

    Mais ce n’était pas le cas il y a 25 ans, quand Hélène a commencé à travailler sur son projet de salon.

    A cette époque, par exemple, on ne trouvait pas de combinaisons de plongée conçues pour les femmes.

    Le chemin parcouru est énorme.

    … à l’avantage d’être une femme !

    Hélène l’affirme : elle n’aurait pas pu faire ce qu’elle a fait si elle avait été un homme. Certes elle a dû faire ses preuves, bien davantage que si elle avait été un homme, mais ça lui a aussi permis d’éviter les guéguerres d’égo. Pendant que les hommes sont occupés à faire la compétition entre eux, elle fait ses affaires et suit sa route.


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  • Antonin nous l’avait annoncée l’année dernière, à la veille de son départ pour la Polynésie française : la nouvelle expédition Gombessa d’Andromède Océanologie durerait plusieurs années et aurait comme sujet : le grand requin-marteau. La mission Tamataroa (du nom du grand requin-marteau dans la langue locale des Tuamotu) est menée avec l’association Mokarran Protection Society et avec le support, notamment, de l’horloger Blancpain.

    De retour après plusieurs mois à Rangiroa, nous avons fait un point avec Antonin sur cette première saison de l’expédition, les études réalisées et les résultats obtenus.

    Comprendre l’écologie du grand requin-marteau, pour le protéger plus efficacement

    Le grand requin-marteau n’est pas le plus connu des grands prédateurs marins. Comme beaucoup d’autres espèces de requins, il est très menacé. Sa protection est donc essentielle.

    Il convient donc de pouvoir en savoir plus sur la population de mokarran : combien d’individus ? Répartition mâles / femelles ? Espace de reproduction ? Présence de juvéniles ? Individus résidents ou migrateurs ? De quoi se nourrissent les grands requins-marteaux ? Ere de répartition ? Etc.

    Une première publication

    Si la mission Tamataroa va bientôt voir débuter sa deuxième saison, l’association Mokarran Protection Society, fondée par Jean-Marie Jeandel, quant à elle, travaille depuis déjà plusieurs années.

    Et le résultat de ces années d’études s’est concrétisé en août 2023 par une première publication de Tatiana Boube qui présente les premiers résultats sur la population de Sphyrna mokarran dans l’Ouest de l’archipelle des Tuamotu, en Polynésie française. Comme toutes les publications scientifiques, c’est en anglais, mais c’est très intéressant.

    Innover pour comprendre

    La Mokarran Protection Society ayant pour objectif la protection du grand requin-marteau, les méthodes d’études ne doivent pas être invasives et doivent éviter ou limiter au maximum tout stress additionnel sur l’animal.

    Les observations devant être complété par des analyses plus poussées (génétique notamment), il fallait trouver de nouvelles méthodes et de nouveaux outils afin d’effectuer notamment des prélèvements et du marquage d’individus.

    Les équipes ont donc réussi à développer un outils tout en un permettant à la fois la mesure, l’enregistrement vidéo, le marquage avec balise acoustique et le prélèvement de tissu.


    On espère que cette mission aiguisera autant votre curiosité que la nôtre.

    Si c’est le cas, vous pouvez écouter les autres émissions de notre podcast, notamment avec Antonin et Jean-Marie Jeandel.

    L’équipe de la mission Tamataroa se retrouvera dans les prochains jours à Rangiroa pour débuter la saison 2.

    Rendez-vous est déjà pris avec Antonin pour un débriefing, donc restez connecté pour en savoir plus, dans les prochains mois.


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  • Détenteur de quatre records du monde de plongée en apnée (catégories immersion libre et poids variable), Pierre Frolla a déjà son nom gravé dans le marbre de l’Histoire de ce sport. Retraité de la compétition, Pierre bouillonne d’idées et de projets. L’école de plongée qu’il a imaginée et fondée à Monaco il y a plus de vingt ans est maintenant la plus grosse école de plongée pour enfant au monde. Et comme si ce n’était pas assez, Pierre participe à des films, des séries télévisées, des reportages… Et écrit des livres.

    Rencontre avec un personnage singulier qui nous raconte sa carrière et sa vision de la vie.

    Pierre Frolla : l’apnée, mais pas que…

    Pierre Frolla est un compétiteur, il nous le dit ici : il n’aime pas perdre.

    Mais avant d’exceller dans l’apnée, Pierre a pratiqué le judo à très haut niveau (il se préparait à une qualification olympique pour les JO d’Atlanta 1996) et le water polo.

    Retraité de sa carrière de sportif, il continue d’aborder ses projets avec une vision de gagneur : pour les faire avancer et aboutir, plutôt que pour grossir une liste d’idées qui ne verrons peut-être jamais le jour.

    La passion du partage et de l’enseignement

    On l’entend dans sa voix : Pierre aime partager et a à cœur de faire passer ses messages et d’être compris. Ses mots sont donc toujours très adaptés à son auditoire.

    Et c’est crucial quand on enseigne des disciplines qui permettent l’exploration du milieu sous-marin. Car bien pratiquées, l’apnée et la plongée sous-marine ne sont pas dangereuses, elles mettent toutefois les pratiquants fassent à de multiples dangers.

    Fondée il y a plus de 20 ans, l’Académie Monégasque de la Mer forme à l’apnée, bien sûr, mais aussi à la plongée bouteille et au secourisme. Avec près de 5000 enfants accueillis l’année dernière, l’école de Pierre s’est tout simplement imposée comme la plus grande école de plongée pour enfants au monde.

    Montrer le beau pour faire prendre conscience

    Tous les projets de Pierre Frolla montre une claire recherche esthétique. Le but est simple : montrer le monde aquatique, faire découvrir un univers inimaginé et mettre en avant sa beauté.

    Si les lecteurs ou spectateurs sont émus, ils aimeront. Et s’ils aiment, ils protègeront.

    C’est ce qui a gouverné à la réalisation du livre « Océans : face à face » avec Greg Lecoeur. Quand deux passionnés du monde marin, inquiets de sa destruction et désireux de contribuer à sa préservation, se rencontrent : le résultat ne peut qu’être magnifique. Nous vous recommandons donc de vous faire plaisir et de vous offrir le livre de Pierre et Greg.


    Un grand merci à Pierre pour son temps et son enthousiasme.Pour en savoir plus :

    Le site de Pierre FrollaLe site de l’Ecole Monégasque de la Mer

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    Emission enregistrée le 10 novembre 2023.


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  • Découvrez dans ce nouvel épisode de notre podcast, une conversation avec Fabienne Delfour, éthologue et auteure du passionnant ouvrage Dans la peau d’un dauphin (Flammarion). Plongez dans l’univers acoustique des dauphins et découvrez leur intelligence remarquable et leurs interactions sociales, à travers les récits de Fabienne qui a dédié une grande partie de sa vie à l’étude de ces cétacés.

    Fabienne Delfour : 30 ans de passion pour les dauphins

    Ethologue, Fabienne Delfour, nous emmène dans un voyage sous la surface des océans, à la rencontre des dauphins qui continuent de fasciner et d’intriguer, mais dont Fabienne nous révèle les secrets. Son livre, Dans la peau d’un dauphin, est un témoignage sur son expérience et ses découvertes au fil des ans. Mais le livre démystifie également le mythe du gentil dauphin : mensonge, jalousie, manipulation sont au registre des comportements courants de ces animaux.

    Un livre qui fait (re)penser

    Dans la peau d’un dauphin est une invitation à voir le monde sous un angle différent, à travers les yeux d’un dauphin. Ou plutôt à travers ses oreilles puisque le monde des dauphins est avant tout acoustique. Fabienne Delfour nous explique que la compréhension du monde et du comportement des dauphins doit être vu au travers d’un prisme, déformant notre monde visuel en un univers avant tout acoustique.

    Mammifères supérieurs

    Comme nous l’avions déjà ressenti lorsque Pierre Robert De Latour était venu nous parler des orques de Norvège, l’intelligence et la vie sociale des dauphins, mais aussi leurs modes de communications évolués remettent en question la vision de l’Homme qui tend à se placer au-dessus de toute autre forme de vie sur Terre.


    La puissance des intelligences artificielles récentes couplée aux outils de captation du langage des cétacés permettra peut-être à l’avenir de mieux comprendre, interpréter, voire de communiquer avec eux. En attendant, Fabienne et ses collègues à travers le monde continuent leurs recherches afin de mieux comprendre les comportements et la biologie des cétacés. Nous espérons que toutes ces études permettront aussi de rapidement protéger les créatures qui peuplent nos océans, dans toute leur diversité.


    Pour en savoir plus :

    la page ResearchGate de Fabienne Delfour (qui regroupe notamment ses publications)le compte LinkedIn de Fabienne Delfour

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    Emission enregistrée le 7 octobre 2023.


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  • Décollage immédiat pour la Polynésie Française, archipel des Tuamotu. Passez les 48 prochaines minutes à Rangiroa, au bord de la passe de Tiputa.

    Nos guides du jour : Jean-Marie Jeandel, le fondateur de l’association Mokarran Protection Society, et son fils Moana.

    Mokarran Protection Society : une mission cruciale

    Créée en 2019, la Mokarran Protection Society a pour objectif d’étudier et de protéger la population de grands requins marteaux en Polynésie française, particulièrement à Rangiroa. Selon les études scientifiques, cette espèce est gravement menacée et pourrait disparaître dans une dizaine d’années sans intervention.

    Jean-Marie Jeandel : un homme d’action

    Jean-Marie Jeandel n'est pas seulement le fondateur de cette association, mais aussi un acteur clé dans la sensibilisation aux menaces qui pèsent sur les requins. Il nous parle de ses projets en cours et de la manière dont il collabore avec les autorités, les scientifiques, mais aussi la population polynésienne pour faire avancer sa mission.

    Moana : un padawan polynésien

    Moana, le fils de Jean-Marie, nous a également partagé son quotidien de collégien à Rangiroa. À seulement 14 ans, il est déjà très sensibilisé aux enjeux environnementaux et a la chance de profiter quotidiennement de l’Océan Pacifique qui entoure son île. Il n’est donc pas étonnant qu’il pratique la plongée (vive la plongée en famille !), le snorkeling, mais aussi le surf ou la pirogue polynésienne (va’a).


    Le temps et l’énergie déployés par Jean-Marie et tous les bénévoles de la Mokarran Protection Society permettent de faire de gros progrès dans la connaissance du grand requin marteau, sur sa biologie, mais aussi sur sa reproduction, ses migrations et ses habitudes. Tout cela avec pour but finale la sauvegarde de l’espèce, en Polynésie d’abord, mais pourquoi pas à travers le monde.


    Un grand merci à Jean-Marie et Moana pour leur temps et leur partage.


    Pour en savoir plus :

    le site de la Mokarran Protection Society (pensez à vous inscrire à la newsletter)le compte Facebook de Mokarran Protection Societyle compte Instagram de Mokarran Protection Societyla chaîne Youtube de Mokarran Protection Societyle site de l’Observatoire des Requins de Polynésiela chaîne Youtube des expéditions Gombessa

    L’épisode contient des extraits audio de vidéos de la chaîne Youtube de Mokarran Protection Society.


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    Emission enregistrée le 2 septembre 2023.


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  • Dans cet épisode spécial de notre podcast, nous avons eu le privilège de rencontrer le professeur Eric Clua, vétérinaire et docteur en biologie marine, dont l’expertise dans le domaine des requins est mondialement saluée. Nous avions découvert Eric dans une formation proposée par le CRIOBE.

    Plongeons-nous dans une interview captivante où le professeur Clua partage sa passion pour ces créatures marines fascinantes.


    Le professeur Eric Clua est un véritable pionnier dans le domaine de la recherche sur les requins. Sa passion pour ces prédateurs marins remonte à son enfance, lorsque, fasciné par les documentaires sur la nature, il a décidé de se consacrer à leur étude. Après des années d’études approfondies, il a obtenu son diplôme de vétérinaire, puis a poursuivi ses recherches pour obtenir un doctorat en biologie marine. Depuis lors, il a travaillé sans relâche pour élargir nos connaissances sur les requins et pour sensibiliser le public à leur importance dans les écosystèmes marins.


    Eric Clua profite de l’occasion pour dissiper certains mythes courants sur les requins. Il explique que ces animaux ne sont pas des machines à tuer assoiffées de sang, mais plutôt des prédateurs qui jouent un rôle crucial dans les océans. Il partage des histoires personnelles de ses rencontres avec des requins, décrivant leur comportement curieux et majestueux. Cette perspective unique remet en question les idées préconçues que nous pouvons avoir sur ces créatures marines.


    Selon sa théorie du « requin à problème », les requins ne sont pas intrinsèquement dangereux pour l’Homme, mais ce sont plutôt les problèmes humains tels que la surpêche, la pollution et la destruction des habitats marins qui conduisent à des interactions négatives entre les requins et les êtres humains.

    Eric soutient que les requins cherchent simplement de la nourriture dans leur environnement naturel, mais lorsque ces ressources se raréfient en raison de l’activité humaine, ils peuvent se tourner vers des sources alternatives, y compris les zones de baignade fréquentées par les humains.

    Cette théorie remet en question l’idée répandue selon laquelle les requins sont des prédateurs vicieux et souligne plutôt la responsabilité humaine dans les rencontres dangereuses avec ces animaux marins.


    Eric Clua nous invite à remettre en question nos idées préconçues sur les requins et à adopter une approche basée sur la science et la compréhension. Sa théorie du « requin à problème » souligne l’importance de résoudre les problèmes humains qui conduisent aux interactions négatives entre les requins et les êtres humains.


    Retrouvez Eric Clua sur :

    son site internetle site « the shark profiler »

    L’épisode contient des extraits audio d’une interview d’Eric Clua.


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    Emission enregistrée le 17 juin 2023.


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  • Pierre Robert de Latour est un personnage unique. Ancien membre de l’équipe de France de chasse sous-marine. Triathlète (Iron Man). Conférencier (TEDx notamment). Et, depuis quelques années, membre à part entière d’une communauté d’orques de Norvège. 😉 Car la symbiose entre Pierre et les orques qu’il côtoie depuis 25 ans va au-delà des simples rencontres saisonnières.


    C’est lors d’une compétition de chasse sous-marine que Pierre fait sa première rencontre impromptue avec les orques. En effet, il ne les aura même pas vues, juste entendues et ressenties. Cela aura suffit à le changer ; pour toujours.

    Marqué par cette « rencontre », il décide de retourner en Norvège l’année suivante, en tant que touriste, pour aller à la rencontre des orques. Et pour cause : leur présence en Norvège ainsi que la législation du pays offrent aux passionnés motivés une opportunité exceptionnelle de les observer de près et de nager à leurs côtés.


    Cela fait maintenant 25 ans que Pierre va tous les ans en Norvège, pendant plusieurs mois. Il a développé une profonde affection pour ces créatures impressionnantes et s’est engagé à sensibiliser le public à leur importance dans l’écosystème marin. Les voyages qu’il organise avec un équipage local permettent aux participants de vivre une expérience unique en nageant aux côtés des orques de Norvège dans leur environnement naturel. Ces rencontres émouvantes offrent un aperçu précieux de la vie de ces animaux incroyables et renforcent l’importance de leur conservation.


    Pierre est aussi le fondateur de USEA (Underwater Soft Encounter Alliance, réseau pour les rencontres sous-marines respectueuses) et d’Orques Sans Frontières. Il s’agit de deux associations ayant pour but de promouvoir les rencontres respectueuses entre l’Homme et les cétacés, ainsi que la protection des orques et la sensibilisation du grand public à leur égard.


    En plus de ses exploits en tant que chasseur sous-marin et de ses voyages en Norvège, Pierre Robert de Latour est un fervent défenseur de la protection des océans. Il est conscient des défis auxquels nos écosystèmes marins sont confrontés et s’engage activement dans des initiatives de préservation. Il participe à des campagnes de sensibilisation, partageant son expérience et son amour pour les océans afin d’inspirer les autres à agir pour leur sauvegarde.


    A l’écoute de cette interview, vous serez sûrement saisis, comme nous l’avons été, de découvrir à quel point les orques sont importantes dans la vie et l’équilibre de Pierre. Ce n’est d’ailleurs par pour rien qu’il est surnommé "the Orca whisperer", celui qui murmure à l’oreille des orques.


    Retrouvez Pierre sur :

    Facebook : Pierre, the orca whispererInstagram : the.orca.whispererYoutube : Pierre Robert de Latour

    L’épisode contient des extraits audio de films de la chaîne Youtube de Pierre.


    Emission enregistrée le 2 avril 2023.


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  • Il y a quelques mois, notre copain Sébastien Salingue nous avait parlé d'un livre sur lequel il avait commencé à travailler.

    En décembre 2022, nous avons eu le plaisir d'assister à une représentation du spectacle Le monde du silence gueule !, interprêté par Julia Duchaussoy et Franck Lorrain et mis en scène par Pierre François Martin-Laval (Pef).


    Il s'agit d'une pièce de théâtre qui, sur le modèle du stand up, permet de découvrir les menaces qui pèsent sur les océans, au travers des témoignages de certains de ses habitants les plus représentatifs.


    Nous sommes en avril 2023, et nous venons de recevoir le livre du spectacle, écrit par Julia et Sébastien. Si le livre est évidemment inspiré du spectacle, il n'en demeure pas moins une œuvre originale, avec des personnages qui n'apparaissent pas dans la pièce, et enrichie par les traits de Seb, qui nous avait déjà ravi avec ses BD Les plongeurs.


    Interview de Julia Duchaussoy et Sébastien Salingue qui nous racontent la génèse de ce projet, sa réalisation et nous parlent également de leur rencontre et de leurs parcours.


    Pour tout savoir sur le spectacle et la tournée qui démarre, retrouvez Le monde du silence gueule ! :

    - Facebook

    - Instagram

    - le monde du silence gueule !


    L'épisode contient des extraits audio du teaser du spectacle.


    Emission enregistrée le 5 avril 2023.


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  • Laurent Ballesta... Paradoxalement, c'est assez compliqué de le présenter. On tombe vite dans les clichés et les choses déjà dites des milliers de fois.


    Ca a été notre challenge quand Laurent nous a fait le plaisir et l'honneur d'accepter notre invitation : ne pas lui faire raconter une millionième fois ses aventures avec le cœlacanthe, les 700 requins ou en Antarctique dans le cadre des expéditions Gombessa. Non pas que ce ne soit pas intéressant (on est fan, nous !), mais ça a déjà été fait, et bien fait, de nombreuses fois.


    Alors on a travaillé. On s'est creusé la tête. Et nous vous proposons donc modestement cette interview. Nous espérons qu'elle vous plaira et vous permettra de mieux connaître Laurent Ballesta.


    Si vous regardiez les émissions Ushuaïa de Nicolas Hulot, vous avez forcément vu Laurent qui était le conseiller scientifique en milieu aquatique de l'émission.

    Vous connaissez peut-être aussi ses photos qui ont notamment été publiées dans le National Geographic.

    Et enfin, peut-être que comme nous, vous êtes fan des films des expéditions Gombessa.


    Pour ceux qui ne le connaitrait pas, on ne peut que vous recommander d'écouter, par exemple, l'interview de Laurent sur l'excellent podcast Baleine sous gravillon : épisode 1 (itinéraire d'un aquanaute gâté), épisode 2 (le cœlacanthe), épisode 3 (filmer un fantôme), épisode 4 (le mystère mérou) et épisode 5 (de l'aquanaute à l'astronaute).

    Plus généralement, tous les podcasts de Marc sont magnifiquement réalisés : Baleine sous gravillon, Petit poisson deviendra podcast, Combats et Nomen.


    Quatrième épisode d’une série dédiée aux plongeurs des expéditions Gombessa, après les émissions consacrées à Antonin Guilbert, Yanick Gentil et Thibault Rauby.

    L'épisode contient des extraits audio de films des expéditions Gombessa.


    Emission enregistrée le 22 décembre 2022.


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